Speaker #0Bienvenue sur le podcast de la Souveraineté Personnelle, le podcast qui vous accompagne à redevenir roi et reine en votre royaume. Je suis Sylvie Renoulet, psychopraticienne et sophrologue, et je vous accompagne sur le chemin de votre souveraineté. Vous écoutez l'épisode numéro 8, L'enfant intérieur, gardien de votre souveraineté. Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode de mon podcast, un espace pour explorer ensemble des questions essentielles autour de notre souveraineté personnelle, de notre rapport à nous-mêmes et aux autres. Alors après l'épisode 7 consacré à la courbe du deuil, j'avais envie de vous proposer un sujet disons un peu plus léger, même si le sujet d'aujourd'hui peut être en lien avec des choses très profondes. Je veux parler de l'enfant intérieur. Alors je vous le dis tout de suite, l'enfant intérieur ce n'est pas un concept new age, ce n'est pas non plus une lubie de thérapeute, c'est quelque chose de très concret. de très réels et que je propose régulièrement de travailler en séance. Il y a des choses que j'entends régulièrement en consultation, des phrases du genre « le passé, c'est le passé » , « ça ne sert à rien de revenir là-dessus » , « je ne veux plus y penser » . Et c'est vrai qu'on a parfois juste envie de tourner la page, de regarder devant soi. Mais ce que j'observe, c'est que le passé, quand il n'est pas dégéré, il revient. C'est un peu comme les boomerangs. Alors, pas forcément sous forme de souvenirs, mais sous forme de réactions, de blocages, de comportements qu'on ne comprend pas. Et souvent, ce qui bloque, ce qui nous fait peur, ce qui nous empêche d'être pleinement nous-mêmes, vient de cette part en nous qui a été blessée un jour plus ou moins lointain. Et cette part, on l'appelle l'enfant intérieur. Mais alors c'est qui cet enfant intérieur ? Eh bien, c'est cette version de nous, jeune, sensible, intuitive. Celle qui a grandi dans un certain contexte, avec certaines croyances, avec ses manques, ses non-dits, ses blessures, ses moments de joie aussi. Celle qui a dû s'adapter, parfois se taire, se faire petite, qui a souvent dû se sur-adapter aussi, pour être aimée. Et cette partie de nous est toujours là, en nous. présente et agissante à notre insu. Alors cette appellation « enfant intérieur » , c'est une image bien sûr, mais c'est bien plus qu'une simple métaphore. L'enfant intérieur, c'est cette part vivante et sensible de nous, la part qui a découvert le monde avec émerveillement, avec curiosité, mais aussi avec peur, confusion, solitude parfois. C'est le petit garçon ou la petite fille que vous étiez, celui ou celle qui, peut-être, n'a pas été écoutée comme il ou elle en avait besoin, celui ou celle qu'on a peut-être comparé, ignoré, jugé, ou au contraire, celui ou celle à qui on a tout demandé, très tôt, sans tenir compte de ses besoins d'enfant. C'est cette part qui a appris à se taire pour ne pas risquer d'être rejeté, ou à faire plaisir à tout le monde pour être aimé, ou à devenir invisible pour ne pas déranger, ou au contraire à jouer un rôle, à être fort ou forte trop tôt pour se protéger. C'est cette part en nous qui a intégré, souvent inconsciemment, des croyances comme « je dois être parfait ou parfaite pour être aimé » , « je ne mérite pas » , « je suis trop ceci ou pas assez cela » . Et ces croyances, elles continuent parfois à guider notre vie d'adulte sans qu'on s'en rende compte. L'enfant intérieur, ce n'est pas une idée abstraite. C'est un espace émotionnel en nous. Une mémoire vivante, une sensibilité profonde qui, tant qu'on ne l'a pas reconnue, continue de chercher un regard, une attention, une sécurité. Il ou elle est là, en nous, non pas pour nous tirer en arrière, mais parce que cette part attend qu'on vienne la chercher, attend d'être enfin écoutée et entendue. L'enfant intérieur ne cherche pas à nous faire revivre le passé. Il cherche à se faire réparer, soigner dans le présent, avec notre conscience d'adulte. Et quand on le reconnaît, qu'on lui tend la main, qu'on lui apporte les soins dont il a besoin, cet enfant intérieur devient une source de créativité, d'intuition, de vitalité et même de sagesse. Il nous aide à redevenir entiers. à retrouver notre justesse. Alors vous allez me dire, pourquoi c'est si important pour notre souveraineté personnelle ? Et bien parce que tant que cette part blessée n'est pas reconnue, c'est elle qui bien souvent continue, sans qu'on le sache, à guider nos choix, à saboter nos élans, à alimenter nos peurs, à nous faire réagir de manière disproportionnée, comme si on avait à nouveau 6 ou 8 ans. et qu'on attendait encore d'être rassuré ou aimé ou consolé par un adulte de référence de cette époque. Et je crois qu'il est de notre responsabilité d'adulte de venir aujourd'hui apaiser cette part de nous qui en a besoin. Parce que tant que cette part reste dans l'ombre, on ne peut pas être vraiment libre. On peut avoir un âge avancé sur sa carte d'identité, mais se sentir encore impuissant, dépendant comme un enfant qui attend qu'on le sauve. Et cela donne alors des adultes par exemple dépendants affectifs ou des adultes victimes qui n'arrivent pas à se remettre en question considérant que ce qui leur arrive est la faute de l'extérieur. Cela peut aussi donner des adultes exagérément forts qui ne laissent jamais les autres les aider ou les soutenir tout simplement parce que leur enfant intérieur est enfermé dans une espèce de forteresse qu'il a été nécessaire à un moment donné de construire pour le protéger, mais qui est devenu un obstacle à une circulation fluide et libre de l'énergie de vie. Et ça, ce n'est pas de la souveraineté personnelle. La souveraineté, vous le savez maintenant, c'est quand je reprends mon pouvoir intérieur. Et pour cela, je dois d'abord aller chercher celui ou celle qui l'a perdu. Alors comment fait-on concrètement ? Ça ne passe pas forcément par des grands discours ou par une thérapie interminable. Parfois ça commence juste par une intention simple. Prendre un moment pour aller à la rencontre de cet enfant en soi. Ça peut être un souvenir qui remonte. Un moment où vous vous êtes senti rejeté, pas compris, mis de côté. Ou au contraire, un moment de joie, de spontanéité que vous avez oublié. L'idée va être alors de lui parler à cette part de vous-même, à cet enfant en vous. Lui dire par exemple, je suis là maintenant, je t'écoute, tu as le droit d'exister, tu es important, importante pour moi. Et petit à petit, il y a quelque chose qui se détend, qui s'apaise. C'est comme si une nouvelle relation pouvait commencer entre vous, adulte, et cette part de vous qui attend depuis si longtemps. Car tout l'intérêt de ce qu'on appelle la thérapie de l'enfant intérieur réside dans ce que je nomme le reparentage. C'est-à-dire le processus qui va consister à faire que l'adulte que l'on est aujourd'hui va apporter à cette part de nous ce qu'elle n'a pas. pas ou pas assez reçu dans l'enfance. Et cela peut être très puissant. Je vous propose une petite expérience. À vivre maintenant, si vos conditions d'écoute actuelles vous le permettent, ou plus tard, quand vous serez tranquille et en sécurité. Fermez les yeux, prenez quelques respirations profondes, à votre rythme. Maintenant, imaginez-vous enfant. L'âge qui vous vient spontanément. Cet enfant apparaît devant vous sur votre écran mental. Regardez-le ou la dans les yeux et dites-lui simplement à haute voix ou dans votre silence intérieur ce que vous auriez aimé entendre à cet âge-là. Juste ça. Et observez ce qui se passe en vous. Peut-être même que vous ne ressentirez pas le besoin de mettre des mots, mais juste un contact physique, par la main ou dans vos bras. Et observez, parfois une émotion émerge. parfois une résistance. Tout est juste. Et vous pouvez mettre cet audio sur pause pour profiter encore un peu de l'expérience. Et quand tout a été dit, prenez le temps de vous dire au revoir, en sachant qu'il ne s'agit que d'un au revoir. que vous pourrez vous retrouver à tout moment et rouvrez vos yeux pour revenir dans l'ici et maintenant alors bien sûr Si vous sentez qu'il y a beaucoup de choses à prendre en charge, en lien avec cet enfant intérieur, je ne saurais trop vous recommander de vous faire accompagner par un ou une professionnelle, car cette exploration peut parfois être délicate, et il est bon d'avoir un cadre sécure pour faire cela. Et ce que je peux dire, c'est que chaque fois qu'on va vers cet enfant, on récupère un morceau de nous, Un morceau d'amour. Un morceau de confiance, un morceau de pouvoir. Et c'est ça aussi, retrouver sa souveraineté personnelle. Je vous remercie pour votre écoute et vous dis à très bientôt pour un prochain épisode. Si vous appréciez ce podcast, je vous invite à le noter 5 étoiles et à déposer un commentaire dans la rubrique avis. et pourquoi pas à le partager autour de vous. Vous retrouvez tous mes accompagnements et mes actualités sur mon site internet www.sophrolia.com A très bientôt !