Speaker #0Bienvenue sur le podcast de la Souveraineté Personnelle, le podcast qui vous accompagne à redevenir roi et reine en votre royaume. Je suis Sylvie Renoulet, psychopraticienne et sophrologue, et je vous accompagne sur le chemin de votre souveraineté. Vous écoutez l'épisode numéro 3, L'art de se connaître, première clé de la souveraineté. Si vous avez suivi les épisodes précédents, vous savez maintenant ce qu'est la souveraineté personnelle et pourquoi nous avons tendance à la perdre au fil du temps. Aujourd'hui, nous allons aborder la première étape essentielle pour la retrouver, j'ai nommé la connaissance de soi. Comment prétendre être souverain en son royaume si l'on ne connaît pas son propre territoire ? Se connaître, c'est avoir une carte détaillée de son monde intérieur, ses forces, ses besoins profonds, ses valeurs, mais aussi ses failles et ses limites. Sans cette base, il est difficile de faire des choix alignés et de reprendre pleinement son pouvoir. Pourquoi la connaissance de soi est-elle si essentielle ? Parce qu'on ne peut agir que sur ce dont on a conscience. Si je ne connais pas mes modes de fonctionnement, mes réactions, ce à quoi je suis sensible, mes valeurs phares ou mes besoins fondamentaux, je vais avoir du mal à mener ma barque. Dans cet épisode, nous allons explorer pourquoi cette démarche est vraiment clé, quels outils peuvent vous aider à mieux vous comprendre et quels bénéfices concrets vous pouvez en retirer. Comme on l'a évoqué dans l'épisode précédent, beaucoup de personnes croient se connaître, alors qu'en fait, elles avancent en mode automatique, sans trop se poser de questions, guidées par des croyances héritées, des injonctions extérieures, sans vraiment se demander ce qui est juste pour elles. Alors, ce mode automatique peut très bien fonctionner, pendant un certain temps en tout cas. Et puis un jour, ça se met à dérailler. Il y a un bug dans le système, comme on dit. Cela peut être à la faveur d'un événement difficile, le décès d'un proche, ou l'annonce d'une maladie, ou d'un licenciement. Et là, ces personnes plongent dans une zone très délicate. Je précise qu'il est évidemment tout à fait normal et humain de ne pas aller bien après ce genre d'événement. Un décès ou un changement important dans notre vie va nous faire traverser ce que l'on appelle une courbe de deuil, c'est-à-dire différentes étapes successives, avec beaucoup d'émotions plus ou moins désagréables, pour finalement, si tout se passe bien, nous permettre une remontée à la surface en se sentant mieux. Je consacrerai probablement un épisode à cette fameuse courbe de deuil. Sauf que si on n'a pas une bonne connaissance de soi, si on n'a pas exploré un minimum les zones les plus lointaines de notre territoire, eh bien ce genre de situation peut tout à fait nous enfermer dans une étape ou une autre de cette courbe et nous empêcher de remonter. Et je le vois régulièrement en consultation, avec des personnes qui vivent un moment un peu difficile, mais qui ressentent un mal-être qui peut sembler disproportionné par rapport à la situation qu'ils expérimentent. Et la raison en est souvent que ces personnes sont en réalité rattrapées par d'autres choses plus anciennes qui ont été mises sous le tapis et qu'elles n'ont pas voulu ou pas pu explorer. Et puis parfois, le fameux bug ... n'a pas forcément de lien direct avec une situation extérieure. Il y a juste une angoisse, un malaise qui s'installe peu à peu et qui oblige à regarder de plus près comment fonctionne le système et pourquoi ça ne va pas. Alors comment faire ? Quels sont les outils à votre disposition ? En tout premier lieu, il y a l'observation de soi. C'est la première action indispensable à envisager quand on veut mieux se connaître. Quel que soit le sujet, quand on veut connaître quelque chose, on l'étudie. Vous allez donc devenir votre sujet d'étude et d'observation. Vous pouvez commencer par apprendre à identifier vos réactions instinctives, émotionnelles face aux événements. Par exemple en vous posant ces questions. Qu'est-ce qui me déclenche émotionnellement ? Quelles sont les comportements, les situations qui ont tendance à me mettre en colère ? De quoi ai-je peur ? Quelle situation me donne de l'énergie ou au contraire me pompe toute mon énergie ? Nous reviendrons dans un prochain épisode sur cette dimension émotionnelle, qui est évidemment essentielle dans le retour à sa souveraineté, et sur laquelle il y a beaucoup à dire. Mais déjà, ces quelques questions devraient vous permettre d'avancer dans votre connaissance émotionnelle de vous-même. Une autre question essentielle. De quoi ai-je besoin pour me sentir bien ? Je constate que cette dernière question peut être très déstabilisante pour de nombreuses personnes qui, en fait, ne se la sont jamais posée. Elles ont tellement eu l'habitude que ce soit quelqu'un d'autre qui leur dise ce qui est bon pour elles qu'elles ne savent pas répondre. Cette absence de réponse est un signe très clair de perte de sa souveraineté. Si cela est votre cas, ce n'est pas grave. Les choses vont changer puisque le simple fait que vous écoutiez ce podcast est le signe que vous avez décidé de reconquérir votre souveraineté personnelle. Par contre, ne vous attendez pas à recevoir des réponses immédiates. Comme nous l'avons vu dans l'épisode 2, la perte de votre souveraineté s'est faite progressivement. Sa reconquête sera donc également progressive. Ce que je vous suggère, c'est de faire en sorte, le plus régulièrement possible, de vous poser quelques instants au calme, de respirer profondément à deux ou trois reprises et de vous demander intérieurement « de quoi ai-je besoin maintenant ? » et vous laisser venir là où les réponses. Et s'il n'y a pas de réponse, tant pis ! Soyez patient, patiente et recommencez à un autre moment. Avec la répétition et la persévérance, cela viendra. Attention cependant en recevant les réponses qui viendront à ne pas confondre besoin et moyen de nourrir un besoin. Prenons l'exemple d'un emploi. Ce n'est pas un besoin, mais un moyen de remplir différents besoins. Le besoin de sécurité matérielle, grâce au salaire perçu, mais aussi le besoin de relations, le besoin de l'économie, d'épanouissement lorsqu'on aime son activité professionnelle, le besoin de se sentir utile et bien d'autres encore. Donc si vous décidez de vous poser cette question de vos besoins du moment, ne restez pas à la surface, allez au au-delà des stratégies que vous utilisez pour remplir vos besoins. C'est très important de distinguer les deux car autant la stratégie peut évoluer, changer avec le temps, autant le besoin lui demeurera le même. Au-delà des besoins, ce qu'il est fondamental d'identifier ce sont vos valeurs. Nous en avons parlé dans le premier épisode, c'est l'un des piliers de la souveraineté personnelle. Nos valeurs sont ce qui est essentiel, fondamental pour nous dans la vie. On pourrait aussi parler de principe. Nos valeurs s'expriment souvent par ce que j'appelle des grands mots, comme la liberté, l'honnêteté, la justice, la famille, etc. Il y en a des centaines. Si nous étions un édifice, nos valeurs en seraient les fondations. Sans une bonne connaissance et un respect de ces valeurs, pas de stabilité. Nous élaborons nos valeurs pendant l'enfance grâce à l'éducation, à l'influence de l'époque et de la société dans lesquelles nous évoluons, et grâce à nos expériences personnelles. Nos valeurs nous servent de boussole pour nous indiquer la voie à suivre. Il est important de les connaître et de les respecter, car quand elles ne le sont pas, on ne peut pas aller bien. Pour mener cette réflexion de manière plus approfondie, vous pouvez vous rendre sur mon site Internet dans la rubrique Actu. Vous trouverez un article intitulé « Prenez conscience de vos valeurs » . Dans cet article, vous verrez un lien de téléchargement d'une liste de valeurs ainsi que les étapes à suivre pour mener cette réflexion. Toutes ces observations que vous allez faire sur vous-même, je vous invite à les écrire dans un carnet, un cahier, que vous aurez soigneusement choisi. Il est important de garder les traces de vos observations, de vos pensées, de vos émotions et de vos schémas de fonctionnement. Car c'est avec le temps que vous allez pouvoir prendre conscience de ce qui se répète, des points communs entre telle et telle situation, et ainsi peu à peu dessiner la carte de votre territoire. Ce n'est pas un hasard si on parle de travail sur soi. Même si je n'aime pas beaucoup ce mot de travail, je préfère parler d'introspection, cela exprime quand même bien cette idée que ça demande des efforts, du temps et de la discipline. Exactement comme ce que vous avez certainement dû mettre en œuvre pour apprendre tout ce que vous avez appris, que ce soit durant vos études, pour votre métier ou même dans vos activités de loisirs. Je trouve assez intéressant d'observer à quel point beaucoup de personnes trouvent tout à fait normal de passer des mois, voire des années, à étudier pour connaître telle science ou tel domaine d'activité et dans le même temps rechignent à consacrer quelques minutes chaque jour à mieux se connaître elles-mêmes. Une autre façon d'apprendre à se connaître est de questionner les autres. Nos proches perçoivent des aspects de nous que nous ignorons. Oser demander un feedback peut ouvrir de belles prises de conscience. Vous pouvez par exemple les interroger sur les qualités qu'ils vous trouvent ou sur vos talents. Vous pouvez aussi les questionner sur les choses que vous pourriez améliorer chez vous, selon eux. Mais attention ! Choisissez soigneusement les personnes que vous sollicitez. Assurez-vous qu'il s'agit de personnes bienveillantes qui seront en mesure de vous dire des choses justes et constructives. Si vous avez un doute, ne le faites pas. Par ailleurs, faites en sorte de garder votre discernement et votre libre arbitre sur ce que ces personnes vous diront. Je vous rappelle que notre sujet est la reconquête de votre souveraineté. Demandez des avis, oui. Donnez votre pouvoir aux autres, non. Pour mener ces observations, vous constatez donc que vous n'avez pas forcément besoin d'aller consulter un thérapeute. Cependant, il est vrai que cela peut être intéressant d'avoir le regard d'un ou d'une professionnelle qui pourra vous aider à décrypter ce qui a été observé et à y mettre du sens. Et puis, il faut dire aussi que l'auto-observation a ses limites, car il y a des zones que vous hésiterez à explorer. Croyez-en mon expérience, c'est ce que l'on appelle les résistances. et seul un bon thérapeute pourra vous rassurer et vous guider dans ces espaces. Toujours dans l'idée d'une exploration guidée, vous pouvez aussi envisager de réaliser certains tests de personnalité. Ils ne sont pas une vérité absolue, mais peuvent donner des pistes intéressantes. Je pense par exemple à l'éléagramme ou au MBTI, qui sont des approches qui offrent un regard extérieur et des clés sur nos modes de fonctionnement sans nous enfermer dans des cases. On l'a vu, quand on entreprend ce voyage vers soi-même, on reconquiert peu à peu sa souveraineté personnelle et les bénéfices peuvent être profonds et durables. Cela permet d'abord de prendre de meilleures décisions. En sachant ce qui est vraiment important pour vous, vous faites des choix plus alignés et vous évitez de vous éparpiller. Cela permet ensuite de gagner en confiance et en estime de soi. Quand on se comprend mieux, on s'accepte mieux et on devient plus à l'aise avec qui l'on est. Un autre bénéfice de cette exploration intérieure est de permettre d'entretenir des relations plus saines. En identifiant vos besoins et vos limites, vous vous familiarisez avec et vous apprenez à mieux communiquer et à poser des frontières claires. Enfin, mieux se connaître permet de trouver du sens et de la clarté. Au lieu de naviguer à vue, vous avancez avec une direction plus précise et plus inspirante. Merci de votre écoute et à très bientôt pour un nouvel épisode. Si vous appréciez ce podcast, je vous invite à le noter 5 étoiles et à déposer un commentaire dans la rubrique avis, et pourquoi pas à le partager autour de vous. Vous retrouvez tous mes accompagnements et mes actualités sur mon site internet www.sophrolia.com. A très bientôt !
