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Le Podcast de la Souveraineté Personnelle pour redevenir Roi et Reine en son Royaume

Épisode #4: Les croyances limitantes : Ces chaînes invisibles qui entravent notre souveraineté

Épisode #4: Les croyances limitantes : Ces chaînes invisibles qui entravent notre souveraineté

14min |30/03/2025|

38

Play
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14min |30/03/2025|

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Description

Nos croyances façonnent notre perception du monde, influencent nos décisions et déterminent notre confiance en nous. Certaines nous portent et nous renforcent, d’autres nous freinent et nous enferment sans que nous en ayons conscience.


Dans cet épisode, nous explorons :


✅ L’origine des croyances : nos expériences, notre éducation et notre société.


✅ Les trois types de croyances : neutres, aidantes et limitantes.


✅ Comment identifier et remettre en question ces croyances qui nous freinent.


🧐 À travers des exemples concrets et des outils pratiques, je vous guide pour déconstruire ces croyances limitantes et les remplacer par des pensées plus aidantes. Parce que notre souveraineté personnelle passe par une meilleure connaissance de soi et la capacité à reprogrammer nos schémas de pensée.


🎧 Prêt.e à libérer votre potentiel ? Bonne écoute !


Bien à vous

Sylvie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast de la souveraineté personnelle, le podcast qui vous accompagne à redevenir roi et reine en votre royaume. Je suis Sylvie Renoulet, psychopraticienne et sophrologue, et je vous accompagne sur le chemin de votre souveraineté. Vous écoutez l'épisode numéro 4, les croyances limitantes, ces chaînes invisibles qui entravent notre souveraineté. Les croyances, un vaste sujet qui est absolument central dans toute démarche de compréhension de soi. Comme je l'ai évoqué dans un précédent épisode, la programmation neurolinguistique, PNL pour les intimes, a beaucoup étudié cette notion de croyance en psychologie. La PNL nous explique que l'être humain est un système de croyances, c'est-à-dire que nous sommes constitués d'énormément de croyances, qu'on pourrait aussi nommer programmes, un peu comme dans un système informatique. Mais qu'appelle-t-on croyance exactement ? Eh bien, les croyances, c'est l'ensemble des affirmations personnelles, conscientes ou inconscientes, que vous estimez être vraies sur vous-même, sur les autres et sur le monde. Je vous le confirme donc, ça représente énormément de choses. Ces pensées, exprimées ou non, façonnent notre perception du monde et influencent profondément nos décisions, nos comportements et même notre estime de nous-mêmes. Alors, dans cet épisode, nous allons voir d'où viennent les croyances, comment identifier celles qui vous limitent et les remettre en question, quels exercices concrets vous pouvez mettre en place pour les transformer et adopter des croyances plus aidantes. Mais d'abord, d'où viennent nos croyances ? Elles ont trois origines, trois sources. D'abord et avant tout, elles proviennent de nos propres expériences, vécues avec nos cinq sens. Je rappelle que notre expérience humaine commence dès la première cellule que nous avons été dans l'utérus de notre mère. Nous ne nous en souvenons pas consciemment, bien sûr, mais dès cet instant, des expériences vont se vivre, c'est ce que l'on appelle les mémoires cellulaires. Et puis ensuite, tout au long de notre enfance et de notre vie, nos expériences vont se succéder. De ces expériences, nous pouvons tirer des leçons, des enseignements, plus ou moins justes, qui deviendront des programmes, des croyances. Prenons l'exemple d'un petit enfant qui se promène et qui, soudain, aperçoit un chien. Il aime les animaux, alors il s'approche, tend la main pour le caresser et là, clac, le chien le mord. Expérience douloureuse qui peut installer la croyance « les chiens sont dangereux » . Deuxième origine, nos croyances sont bien sûr en partie le fruit de notre éducation, à commencer par celles reçues de nos parents et de nos éducateurs au sens large. Nos parents, en tant qu'êtres humains, étaient, sont eux-mêmes des systèmes de croyances. Ils nous en ont donc transmis quelques-unes. Typiquement, les croyances que nous pouvons entretenir vis-à-vis de l'argent, du travail, de la politique, de la religion, sont très souvent d'origine familiale. Enfin, troisième source, la société, la culture, l'époque dans lesquelles nous vivons alimentent notre système de croyances. Chaque époque et chaque société ayant ses valeurs, ses codes dont nous sommes emprunts. Donc toutes ces influences nous permettent de construire, parfois à notre insu, tout un système très élaboré de croyances, et on considère qu'il y en a de trois types. Il y a d'abord les croyances dites neutres, c'est-à-dire qui ont peu ou pas d'impact sur notre vie. Typiquement les goûts et les couleurs. Que vous aimiez le bleu et détestiez le rouge, cela relève de croyances, mais qui ont finalement peu d'importance dans le déroulement de votre vie. Ensuite, il y a les croyances dites aidantes ou ressources. Elles nous donnent confiance, nous motivent et nous soutiennent. Dans cette catégorie, on trouvera toutes les croyances sous forme d'adages et de proverbes qu'on se répète parfois. À titre personnel, une de mes croyances ressources est « Dans la vie, il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions » . C'est quelque chose que j'ai souvent entendu mon père dire et que j'ai intégré. J'aime aussi croire par exemple que dans la vie tout a un sens. Ça, c'est plutôt ma mère qui me l'a transmis. Croire cela me permet de trouver espoir et motivation lorsque je rencontre des difficultés. Je vous invite à identifier vos propres croyances ressources de ce genre. Les conscientiser et les noter peut vraiment aider, et c'est leur rôle, dans les moments difficiles. Toujours dans cette catégorie des croyances ressources et aidantes, il y a tout ce que vous croyez de positif sur vous-même. Toutes les qualités, tous les talents que vous vous attribuez. Oui, oui, j'ai bien dit talent. Certaines personnes ont du mal avec ce mot. Pourtant, la définition du mot talent est claire. C'est quelque chose que vous savez bien faire, voire très bien faire, sans effort, naturellement, et que vous aimez faire. Et cela ne concerne pas forcément l'art. Il y a des talents dans tous les domaines. y compris les plus subtils. Je pense aux talents de l'écoute, aux talents de savoir faire plaisir par exemple. Donc, à votre carnet ou cahier, et listez toutes ces belles qualités et ces talents qui sont les vôtres, et rangez-les dans la catégorie des croyances aidantes. Enfin, la dernière catégorie de croyances et pas des moindres, c'est celle que l'on appelle les croyances limitantes. Vous remarquerez qu'on ne parle pas de croyances négatives. Ce n'est pas un hasard. C'est tout simplement parce que toutes les croyances que nous portons, notre cerveau les a sélectionnées avec une intention positive, parce qu'il y trouvait un bénéfice. Cette intention positive est souvent un désir de protection. Reprenons l'exemple de notre petit enfant de tout à l'heure qui s'est fait mordre et qui a enclenché la croyance « les chiens sont dangereux » . L'intention positive paraît évidente. En croyant cela, l'enfant évitera les chiens à l'avenir et risquera donc moins de revivre cette expérience douloureuse de la morsure. Mais poussons l'exemple un peu plus loin. Cet enfant grandit en se construisant, notamment avec cette croyance. Il va du coup développer un regard très acéré pour repérer les chiens de loin, ou être particulièrement agile pour les éviter quand ils en croisent, etc. Et cette stratégie fonctionne, il ne se fait plus mordre. Une vingtaine d'années passent et un jour, il ou elle rencontre l'homme ou la femme de sa vie, qui a un chien. Cette croyance qui avait pour but de protéger devient alors une barrière sur le chemin, une limite. À partir de là, deux options s'offrent à cette personne. Soit s'accrocher à sa croyance. Parce qu'elle considère que c'est vrai depuis tout ce temps, sur la base d'une seule expérience, et de ce fait, elle laisse filer la possibilité d'une histoire d'amour, ou alors, accepter de remettre en question sa croyance, qui, certes, l'a protégée toutes ces années, mais qui est aujourd'hui devenue un obstacle sur son chemin de vie. Alors, quelques exemples de croyances limitantes courantes. Je ne suis pas à la hauteur. Si j'échoue, c'est la preuve que je suis nulle. L'argent, c'est compliqué, ce n'est pas pour moi. Je ne peux pas être moi-même et être aimé. On ne peut pas être libre dans un couple. Ce n'est évidemment qu'un petit échantillon. Ce qu'il est important de comprendre, et les neurosciences nous l'expliquent très bien, c'est que ces croyances, ces programmes donc, fonctionnent comme des filtres dans notre cerveau qui vont influencer notre perception de la réalité. Si je crois par exemple que je ne suis pas à la hauteur, je vais inconsciemment éviter les opportunités qui pourraient prouver le contraire, renforçant ainsi cette croyance. Si je crois que je ne peux pas être libre en couple, je vais inconsciemment provoquer des rencontres avec des personnes qui ne sont pas disponibles ou qui ont tendance à étouffer l'autre en amour. Ces croyances-là sont comme des chaînes invisibles qui nous empêchent d'explorer notre plein potentiel. Mais alors, comment les identifier et les remettre en question ? La première étape, comme toujours, c'est de prendre conscience de ces croyances qui limitent. Pour cela, je vous invite à observer vos pensées et vos réactions dans différentes situations. Posez-vous par exemple ces questions. Quand je pense à l'objectif que je veux atteindre, ou à ce désir que je veux réaliser, quels sont les discours intérieurs négatifs que je me répète ? Quelle phrase tourne en boucle dans ma tête ? Et notez les réponses qui vous viennent. Pendant plusieurs jours, notez toutes les pensées négatives ou limitantes qui reviennent fréquemment, que cela soit à propos de vos objectifs ou de toute autre chose. Cela vous aidera à identifier les schémas répétitifs. Une fois la croyance identifiée, deuxième étape, il va falloir commencer à la remettre en question. D'où vient cette croyance ? Comment se fait-il que je pense cela ? Qui me la transmise ? Est-ce une vérité absolue ou une interprétation de ma part ? Puis-je trouver des contre-exemples ? Y a-t-il des moments où cette croyance s'est avérée fausse ? Par exemple, si je pense « je ne suis pas créatif » ou « créative » , puis je me rappelais d'une situation où j'ai fait preuve de créativité, même à petite échelle. J'ai moi-même longtemps eu cette croyance, que je n'étais pas créative. Et puis, j'ai fini par me rendre compte qu'en réalité, je créais des tas de choses, comme des idées de cadeaux pour mes proches, des formations dans mon activité professionnelle, une déco dans mon logement, etc. Comme je l'ai dit... Nos croyances sont une part de notre identité et en plus, elles ont toutes été validées pour une bonne cause. L'idée n'est donc absolument pas de s'en débarrasser comme je l'entends parfois. Ça ne marche pas. On ne se débarrasse pas d'une partie de nous-mêmes. Non, on se traite avec douceur et bienveillance, même et surtout avec les parts de nous qui nous gênent. Un exercice de PNL propose de mettre nos croyances obsolètes au musée. J'aime bien cette idée. Le musée est un lieu où l'on entrepose les choses qu'on n'utilise plus et que l'on vient visiter de temps en temps pour se rappeler d'où l'on vient et comment on a évolué. Alors, mettez vos croyances limitantes au musée. Mettre au musée, c'est bien, mais ça ne suffit pas. La nature ayant horreur du vide, il faut remplir l'espace laissé libre par une autre croyance, un autre programme, beaucoup plus porteur cette fois. C'est la troisième étape. Remplacez votre croyance limitante par une croyance plus aidante qui vous redonne du pouvoir au lieu de vous freiner. Ce n'est pas forcément l'étape la plus simple, car il ne suffit pas de prendre l'exact contre-pied de la croyance limitante de départ. Passer de « je ne suis pas à la hauteur » à « je me sens totalement à la hauteur » aura peu d'impact car vous n'y croirez pas vraiment. L'idée est plutôt de trouver une formulation à la fois plus porteuse, et crédibles. Par exemple, face à la croyance limitante, je ne suis pas capable de parler en public, vous pouvez opposer je peux apprendre à parler en public avec de la pratique et de la préparation. Ou encore face à la croyance je ne mérite pas le succès, vous pouvez dire je suis légitime et j'ai le droit de réussir comme tout le monde. L'important c'est que les mots de votre nouvelle croyance ressource. résonne en vous. Vous aurez constaté que la phrase doit être relativement courte, s'exprimer en « je » au présent et éviter les tournures négatives que l'inconscient a du mal à comprendre. Ensuite, écrivez cette phrase et répétez-la à voix Ausha jour. Vous pouvez aussi vous imaginer en train de réussir dans la situation où vous vous sentiez bloqué. Avec le temps et la répétition, Votre cerveau va fabriquer de nouvelles connexions neuronales correspondant à ces nouvelles croyances qui vont s'ancrer en vous et progressivement remplacer les anciennes. Les croyances limitantes sont comme des lunettes déformantes qui vous empêchent de voir votre véritable potentiel. En prenant conscience de ces filtres et en les ajustant, vous reprenez le pouvoir sur votre vie et avancez vers une version plus libre et alignée de vous-même. Je vous invite à mettre en pratique ces exercices et à observer les changements en vous et pourquoi pas à me faire part de ces changements. Merci pour votre écoute et à très bientôt pour un nouvel épisode. Si vous appréciez ce podcast, je vous invite à le noter 5 étoiles et à déposer un commentaire dans la rubrique avis. Et pourquoi pas à le partager autour de vous. Vous retrouvez tous mes accompagnements et mes actualités sur mon site internet www.sophrolia.com. A très bientôt !

Description

Nos croyances façonnent notre perception du monde, influencent nos décisions et déterminent notre confiance en nous. Certaines nous portent et nous renforcent, d’autres nous freinent et nous enferment sans que nous en ayons conscience.


Dans cet épisode, nous explorons :


✅ L’origine des croyances : nos expériences, notre éducation et notre société.


✅ Les trois types de croyances : neutres, aidantes et limitantes.


✅ Comment identifier et remettre en question ces croyances qui nous freinent.


🧐 À travers des exemples concrets et des outils pratiques, je vous guide pour déconstruire ces croyances limitantes et les remplacer par des pensées plus aidantes. Parce que notre souveraineté personnelle passe par une meilleure connaissance de soi et la capacité à reprogrammer nos schémas de pensée.


🎧 Prêt.e à libérer votre potentiel ? Bonne écoute !


Bien à vous

Sylvie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast de la souveraineté personnelle, le podcast qui vous accompagne à redevenir roi et reine en votre royaume. Je suis Sylvie Renoulet, psychopraticienne et sophrologue, et je vous accompagne sur le chemin de votre souveraineté. Vous écoutez l'épisode numéro 4, les croyances limitantes, ces chaînes invisibles qui entravent notre souveraineté. Les croyances, un vaste sujet qui est absolument central dans toute démarche de compréhension de soi. Comme je l'ai évoqué dans un précédent épisode, la programmation neurolinguistique, PNL pour les intimes, a beaucoup étudié cette notion de croyance en psychologie. La PNL nous explique que l'être humain est un système de croyances, c'est-à-dire que nous sommes constitués d'énormément de croyances, qu'on pourrait aussi nommer programmes, un peu comme dans un système informatique. Mais qu'appelle-t-on croyance exactement ? Eh bien, les croyances, c'est l'ensemble des affirmations personnelles, conscientes ou inconscientes, que vous estimez être vraies sur vous-même, sur les autres et sur le monde. Je vous le confirme donc, ça représente énormément de choses. Ces pensées, exprimées ou non, façonnent notre perception du monde et influencent profondément nos décisions, nos comportements et même notre estime de nous-mêmes. Alors, dans cet épisode, nous allons voir d'où viennent les croyances, comment identifier celles qui vous limitent et les remettre en question, quels exercices concrets vous pouvez mettre en place pour les transformer et adopter des croyances plus aidantes. Mais d'abord, d'où viennent nos croyances ? Elles ont trois origines, trois sources. D'abord et avant tout, elles proviennent de nos propres expériences, vécues avec nos cinq sens. Je rappelle que notre expérience humaine commence dès la première cellule que nous avons été dans l'utérus de notre mère. Nous ne nous en souvenons pas consciemment, bien sûr, mais dès cet instant, des expériences vont se vivre, c'est ce que l'on appelle les mémoires cellulaires. Et puis ensuite, tout au long de notre enfance et de notre vie, nos expériences vont se succéder. De ces expériences, nous pouvons tirer des leçons, des enseignements, plus ou moins justes, qui deviendront des programmes, des croyances. Prenons l'exemple d'un petit enfant qui se promène et qui, soudain, aperçoit un chien. Il aime les animaux, alors il s'approche, tend la main pour le caresser et là, clac, le chien le mord. Expérience douloureuse qui peut installer la croyance « les chiens sont dangereux » . Deuxième origine, nos croyances sont bien sûr en partie le fruit de notre éducation, à commencer par celles reçues de nos parents et de nos éducateurs au sens large. Nos parents, en tant qu'êtres humains, étaient, sont eux-mêmes des systèmes de croyances. Ils nous en ont donc transmis quelques-unes. Typiquement, les croyances que nous pouvons entretenir vis-à-vis de l'argent, du travail, de la politique, de la religion, sont très souvent d'origine familiale. Enfin, troisième source, la société, la culture, l'époque dans lesquelles nous vivons alimentent notre système de croyances. Chaque époque et chaque société ayant ses valeurs, ses codes dont nous sommes emprunts. Donc toutes ces influences nous permettent de construire, parfois à notre insu, tout un système très élaboré de croyances, et on considère qu'il y en a de trois types. Il y a d'abord les croyances dites neutres, c'est-à-dire qui ont peu ou pas d'impact sur notre vie. Typiquement les goûts et les couleurs. Que vous aimiez le bleu et détestiez le rouge, cela relève de croyances, mais qui ont finalement peu d'importance dans le déroulement de votre vie. Ensuite, il y a les croyances dites aidantes ou ressources. Elles nous donnent confiance, nous motivent et nous soutiennent. Dans cette catégorie, on trouvera toutes les croyances sous forme d'adages et de proverbes qu'on se répète parfois. À titre personnel, une de mes croyances ressources est « Dans la vie, il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions » . C'est quelque chose que j'ai souvent entendu mon père dire et que j'ai intégré. J'aime aussi croire par exemple que dans la vie tout a un sens. Ça, c'est plutôt ma mère qui me l'a transmis. Croire cela me permet de trouver espoir et motivation lorsque je rencontre des difficultés. Je vous invite à identifier vos propres croyances ressources de ce genre. Les conscientiser et les noter peut vraiment aider, et c'est leur rôle, dans les moments difficiles. Toujours dans cette catégorie des croyances ressources et aidantes, il y a tout ce que vous croyez de positif sur vous-même. Toutes les qualités, tous les talents que vous vous attribuez. Oui, oui, j'ai bien dit talent. Certaines personnes ont du mal avec ce mot. Pourtant, la définition du mot talent est claire. C'est quelque chose que vous savez bien faire, voire très bien faire, sans effort, naturellement, et que vous aimez faire. Et cela ne concerne pas forcément l'art. Il y a des talents dans tous les domaines. y compris les plus subtils. Je pense aux talents de l'écoute, aux talents de savoir faire plaisir par exemple. Donc, à votre carnet ou cahier, et listez toutes ces belles qualités et ces talents qui sont les vôtres, et rangez-les dans la catégorie des croyances aidantes. Enfin, la dernière catégorie de croyances et pas des moindres, c'est celle que l'on appelle les croyances limitantes. Vous remarquerez qu'on ne parle pas de croyances négatives. Ce n'est pas un hasard. C'est tout simplement parce que toutes les croyances que nous portons, notre cerveau les a sélectionnées avec une intention positive, parce qu'il y trouvait un bénéfice. Cette intention positive est souvent un désir de protection. Reprenons l'exemple de notre petit enfant de tout à l'heure qui s'est fait mordre et qui a enclenché la croyance « les chiens sont dangereux » . L'intention positive paraît évidente. En croyant cela, l'enfant évitera les chiens à l'avenir et risquera donc moins de revivre cette expérience douloureuse de la morsure. Mais poussons l'exemple un peu plus loin. Cet enfant grandit en se construisant, notamment avec cette croyance. Il va du coup développer un regard très acéré pour repérer les chiens de loin, ou être particulièrement agile pour les éviter quand ils en croisent, etc. Et cette stratégie fonctionne, il ne se fait plus mordre. Une vingtaine d'années passent et un jour, il ou elle rencontre l'homme ou la femme de sa vie, qui a un chien. Cette croyance qui avait pour but de protéger devient alors une barrière sur le chemin, une limite. À partir de là, deux options s'offrent à cette personne. Soit s'accrocher à sa croyance. Parce qu'elle considère que c'est vrai depuis tout ce temps, sur la base d'une seule expérience, et de ce fait, elle laisse filer la possibilité d'une histoire d'amour, ou alors, accepter de remettre en question sa croyance, qui, certes, l'a protégée toutes ces années, mais qui est aujourd'hui devenue un obstacle sur son chemin de vie. Alors, quelques exemples de croyances limitantes courantes. Je ne suis pas à la hauteur. Si j'échoue, c'est la preuve que je suis nulle. L'argent, c'est compliqué, ce n'est pas pour moi. Je ne peux pas être moi-même et être aimé. On ne peut pas être libre dans un couple. Ce n'est évidemment qu'un petit échantillon. Ce qu'il est important de comprendre, et les neurosciences nous l'expliquent très bien, c'est que ces croyances, ces programmes donc, fonctionnent comme des filtres dans notre cerveau qui vont influencer notre perception de la réalité. Si je crois par exemple que je ne suis pas à la hauteur, je vais inconsciemment éviter les opportunités qui pourraient prouver le contraire, renforçant ainsi cette croyance. Si je crois que je ne peux pas être libre en couple, je vais inconsciemment provoquer des rencontres avec des personnes qui ne sont pas disponibles ou qui ont tendance à étouffer l'autre en amour. Ces croyances-là sont comme des chaînes invisibles qui nous empêchent d'explorer notre plein potentiel. Mais alors, comment les identifier et les remettre en question ? La première étape, comme toujours, c'est de prendre conscience de ces croyances qui limitent. Pour cela, je vous invite à observer vos pensées et vos réactions dans différentes situations. Posez-vous par exemple ces questions. Quand je pense à l'objectif que je veux atteindre, ou à ce désir que je veux réaliser, quels sont les discours intérieurs négatifs que je me répète ? Quelle phrase tourne en boucle dans ma tête ? Et notez les réponses qui vous viennent. Pendant plusieurs jours, notez toutes les pensées négatives ou limitantes qui reviennent fréquemment, que cela soit à propos de vos objectifs ou de toute autre chose. Cela vous aidera à identifier les schémas répétitifs. Une fois la croyance identifiée, deuxième étape, il va falloir commencer à la remettre en question. D'où vient cette croyance ? Comment se fait-il que je pense cela ? Qui me la transmise ? Est-ce une vérité absolue ou une interprétation de ma part ? Puis-je trouver des contre-exemples ? Y a-t-il des moments où cette croyance s'est avérée fausse ? Par exemple, si je pense « je ne suis pas créatif » ou « créative » , puis je me rappelais d'une situation où j'ai fait preuve de créativité, même à petite échelle. J'ai moi-même longtemps eu cette croyance, que je n'étais pas créative. Et puis, j'ai fini par me rendre compte qu'en réalité, je créais des tas de choses, comme des idées de cadeaux pour mes proches, des formations dans mon activité professionnelle, une déco dans mon logement, etc. Comme je l'ai dit... Nos croyances sont une part de notre identité et en plus, elles ont toutes été validées pour une bonne cause. L'idée n'est donc absolument pas de s'en débarrasser comme je l'entends parfois. Ça ne marche pas. On ne se débarrasse pas d'une partie de nous-mêmes. Non, on se traite avec douceur et bienveillance, même et surtout avec les parts de nous qui nous gênent. Un exercice de PNL propose de mettre nos croyances obsolètes au musée. J'aime bien cette idée. Le musée est un lieu où l'on entrepose les choses qu'on n'utilise plus et que l'on vient visiter de temps en temps pour se rappeler d'où l'on vient et comment on a évolué. Alors, mettez vos croyances limitantes au musée. Mettre au musée, c'est bien, mais ça ne suffit pas. La nature ayant horreur du vide, il faut remplir l'espace laissé libre par une autre croyance, un autre programme, beaucoup plus porteur cette fois. C'est la troisième étape. Remplacez votre croyance limitante par une croyance plus aidante qui vous redonne du pouvoir au lieu de vous freiner. Ce n'est pas forcément l'étape la plus simple, car il ne suffit pas de prendre l'exact contre-pied de la croyance limitante de départ. Passer de « je ne suis pas à la hauteur » à « je me sens totalement à la hauteur » aura peu d'impact car vous n'y croirez pas vraiment. L'idée est plutôt de trouver une formulation à la fois plus porteuse, et crédibles. Par exemple, face à la croyance limitante, je ne suis pas capable de parler en public, vous pouvez opposer je peux apprendre à parler en public avec de la pratique et de la préparation. Ou encore face à la croyance je ne mérite pas le succès, vous pouvez dire je suis légitime et j'ai le droit de réussir comme tout le monde. L'important c'est que les mots de votre nouvelle croyance ressource. résonne en vous. Vous aurez constaté que la phrase doit être relativement courte, s'exprimer en « je » au présent et éviter les tournures négatives que l'inconscient a du mal à comprendre. Ensuite, écrivez cette phrase et répétez-la à voix Ausha jour. Vous pouvez aussi vous imaginer en train de réussir dans la situation où vous vous sentiez bloqué. Avec le temps et la répétition, Votre cerveau va fabriquer de nouvelles connexions neuronales correspondant à ces nouvelles croyances qui vont s'ancrer en vous et progressivement remplacer les anciennes. Les croyances limitantes sont comme des lunettes déformantes qui vous empêchent de voir votre véritable potentiel. En prenant conscience de ces filtres et en les ajustant, vous reprenez le pouvoir sur votre vie et avancez vers une version plus libre et alignée de vous-même. Je vous invite à mettre en pratique ces exercices et à observer les changements en vous et pourquoi pas à me faire part de ces changements. Merci pour votre écoute et à très bientôt pour un nouvel épisode. Si vous appréciez ce podcast, je vous invite à le noter 5 étoiles et à déposer un commentaire dans la rubrique avis. Et pourquoi pas à le partager autour de vous. Vous retrouvez tous mes accompagnements et mes actualités sur mon site internet www.sophrolia.com. A très bientôt !

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Nos croyances façonnent notre perception du monde, influencent nos décisions et déterminent notre confiance en nous. Certaines nous portent et nous renforcent, d’autres nous freinent et nous enferment sans que nous en ayons conscience.


Dans cet épisode, nous explorons :


✅ L’origine des croyances : nos expériences, notre éducation et notre société.


✅ Les trois types de croyances : neutres, aidantes et limitantes.


✅ Comment identifier et remettre en question ces croyances qui nous freinent.


🧐 À travers des exemples concrets et des outils pratiques, je vous guide pour déconstruire ces croyances limitantes et les remplacer par des pensées plus aidantes. Parce que notre souveraineté personnelle passe par une meilleure connaissance de soi et la capacité à reprogrammer nos schémas de pensée.


🎧 Prêt.e à libérer votre potentiel ? Bonne écoute !


Bien à vous

Sylvie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast de la souveraineté personnelle, le podcast qui vous accompagne à redevenir roi et reine en votre royaume. Je suis Sylvie Renoulet, psychopraticienne et sophrologue, et je vous accompagne sur le chemin de votre souveraineté. Vous écoutez l'épisode numéro 4, les croyances limitantes, ces chaînes invisibles qui entravent notre souveraineté. Les croyances, un vaste sujet qui est absolument central dans toute démarche de compréhension de soi. Comme je l'ai évoqué dans un précédent épisode, la programmation neurolinguistique, PNL pour les intimes, a beaucoup étudié cette notion de croyance en psychologie. La PNL nous explique que l'être humain est un système de croyances, c'est-à-dire que nous sommes constitués d'énormément de croyances, qu'on pourrait aussi nommer programmes, un peu comme dans un système informatique. Mais qu'appelle-t-on croyance exactement ? Eh bien, les croyances, c'est l'ensemble des affirmations personnelles, conscientes ou inconscientes, que vous estimez être vraies sur vous-même, sur les autres et sur le monde. Je vous le confirme donc, ça représente énormément de choses. Ces pensées, exprimées ou non, façonnent notre perception du monde et influencent profondément nos décisions, nos comportements et même notre estime de nous-mêmes. Alors, dans cet épisode, nous allons voir d'où viennent les croyances, comment identifier celles qui vous limitent et les remettre en question, quels exercices concrets vous pouvez mettre en place pour les transformer et adopter des croyances plus aidantes. Mais d'abord, d'où viennent nos croyances ? Elles ont trois origines, trois sources. D'abord et avant tout, elles proviennent de nos propres expériences, vécues avec nos cinq sens. Je rappelle que notre expérience humaine commence dès la première cellule que nous avons été dans l'utérus de notre mère. Nous ne nous en souvenons pas consciemment, bien sûr, mais dès cet instant, des expériences vont se vivre, c'est ce que l'on appelle les mémoires cellulaires. Et puis ensuite, tout au long de notre enfance et de notre vie, nos expériences vont se succéder. De ces expériences, nous pouvons tirer des leçons, des enseignements, plus ou moins justes, qui deviendront des programmes, des croyances. Prenons l'exemple d'un petit enfant qui se promène et qui, soudain, aperçoit un chien. Il aime les animaux, alors il s'approche, tend la main pour le caresser et là, clac, le chien le mord. Expérience douloureuse qui peut installer la croyance « les chiens sont dangereux » . Deuxième origine, nos croyances sont bien sûr en partie le fruit de notre éducation, à commencer par celles reçues de nos parents et de nos éducateurs au sens large. Nos parents, en tant qu'êtres humains, étaient, sont eux-mêmes des systèmes de croyances. Ils nous en ont donc transmis quelques-unes. Typiquement, les croyances que nous pouvons entretenir vis-à-vis de l'argent, du travail, de la politique, de la religion, sont très souvent d'origine familiale. Enfin, troisième source, la société, la culture, l'époque dans lesquelles nous vivons alimentent notre système de croyances. Chaque époque et chaque société ayant ses valeurs, ses codes dont nous sommes emprunts. Donc toutes ces influences nous permettent de construire, parfois à notre insu, tout un système très élaboré de croyances, et on considère qu'il y en a de trois types. Il y a d'abord les croyances dites neutres, c'est-à-dire qui ont peu ou pas d'impact sur notre vie. Typiquement les goûts et les couleurs. Que vous aimiez le bleu et détestiez le rouge, cela relève de croyances, mais qui ont finalement peu d'importance dans le déroulement de votre vie. Ensuite, il y a les croyances dites aidantes ou ressources. Elles nous donnent confiance, nous motivent et nous soutiennent. Dans cette catégorie, on trouvera toutes les croyances sous forme d'adages et de proverbes qu'on se répète parfois. À titre personnel, une de mes croyances ressources est « Dans la vie, il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions » . C'est quelque chose que j'ai souvent entendu mon père dire et que j'ai intégré. J'aime aussi croire par exemple que dans la vie tout a un sens. Ça, c'est plutôt ma mère qui me l'a transmis. Croire cela me permet de trouver espoir et motivation lorsque je rencontre des difficultés. Je vous invite à identifier vos propres croyances ressources de ce genre. Les conscientiser et les noter peut vraiment aider, et c'est leur rôle, dans les moments difficiles. Toujours dans cette catégorie des croyances ressources et aidantes, il y a tout ce que vous croyez de positif sur vous-même. Toutes les qualités, tous les talents que vous vous attribuez. Oui, oui, j'ai bien dit talent. Certaines personnes ont du mal avec ce mot. Pourtant, la définition du mot talent est claire. C'est quelque chose que vous savez bien faire, voire très bien faire, sans effort, naturellement, et que vous aimez faire. Et cela ne concerne pas forcément l'art. Il y a des talents dans tous les domaines. y compris les plus subtils. Je pense aux talents de l'écoute, aux talents de savoir faire plaisir par exemple. Donc, à votre carnet ou cahier, et listez toutes ces belles qualités et ces talents qui sont les vôtres, et rangez-les dans la catégorie des croyances aidantes. Enfin, la dernière catégorie de croyances et pas des moindres, c'est celle que l'on appelle les croyances limitantes. Vous remarquerez qu'on ne parle pas de croyances négatives. Ce n'est pas un hasard. C'est tout simplement parce que toutes les croyances que nous portons, notre cerveau les a sélectionnées avec une intention positive, parce qu'il y trouvait un bénéfice. Cette intention positive est souvent un désir de protection. Reprenons l'exemple de notre petit enfant de tout à l'heure qui s'est fait mordre et qui a enclenché la croyance « les chiens sont dangereux » . L'intention positive paraît évidente. En croyant cela, l'enfant évitera les chiens à l'avenir et risquera donc moins de revivre cette expérience douloureuse de la morsure. Mais poussons l'exemple un peu plus loin. Cet enfant grandit en se construisant, notamment avec cette croyance. Il va du coup développer un regard très acéré pour repérer les chiens de loin, ou être particulièrement agile pour les éviter quand ils en croisent, etc. Et cette stratégie fonctionne, il ne se fait plus mordre. Une vingtaine d'années passent et un jour, il ou elle rencontre l'homme ou la femme de sa vie, qui a un chien. Cette croyance qui avait pour but de protéger devient alors une barrière sur le chemin, une limite. À partir de là, deux options s'offrent à cette personne. Soit s'accrocher à sa croyance. Parce qu'elle considère que c'est vrai depuis tout ce temps, sur la base d'une seule expérience, et de ce fait, elle laisse filer la possibilité d'une histoire d'amour, ou alors, accepter de remettre en question sa croyance, qui, certes, l'a protégée toutes ces années, mais qui est aujourd'hui devenue un obstacle sur son chemin de vie. Alors, quelques exemples de croyances limitantes courantes. Je ne suis pas à la hauteur. Si j'échoue, c'est la preuve que je suis nulle. L'argent, c'est compliqué, ce n'est pas pour moi. Je ne peux pas être moi-même et être aimé. On ne peut pas être libre dans un couple. Ce n'est évidemment qu'un petit échantillon. Ce qu'il est important de comprendre, et les neurosciences nous l'expliquent très bien, c'est que ces croyances, ces programmes donc, fonctionnent comme des filtres dans notre cerveau qui vont influencer notre perception de la réalité. Si je crois par exemple que je ne suis pas à la hauteur, je vais inconsciemment éviter les opportunités qui pourraient prouver le contraire, renforçant ainsi cette croyance. Si je crois que je ne peux pas être libre en couple, je vais inconsciemment provoquer des rencontres avec des personnes qui ne sont pas disponibles ou qui ont tendance à étouffer l'autre en amour. Ces croyances-là sont comme des chaînes invisibles qui nous empêchent d'explorer notre plein potentiel. Mais alors, comment les identifier et les remettre en question ? La première étape, comme toujours, c'est de prendre conscience de ces croyances qui limitent. Pour cela, je vous invite à observer vos pensées et vos réactions dans différentes situations. Posez-vous par exemple ces questions. Quand je pense à l'objectif que je veux atteindre, ou à ce désir que je veux réaliser, quels sont les discours intérieurs négatifs que je me répète ? Quelle phrase tourne en boucle dans ma tête ? Et notez les réponses qui vous viennent. Pendant plusieurs jours, notez toutes les pensées négatives ou limitantes qui reviennent fréquemment, que cela soit à propos de vos objectifs ou de toute autre chose. Cela vous aidera à identifier les schémas répétitifs. Une fois la croyance identifiée, deuxième étape, il va falloir commencer à la remettre en question. D'où vient cette croyance ? Comment se fait-il que je pense cela ? Qui me la transmise ? Est-ce une vérité absolue ou une interprétation de ma part ? Puis-je trouver des contre-exemples ? Y a-t-il des moments où cette croyance s'est avérée fausse ? Par exemple, si je pense « je ne suis pas créatif » ou « créative » , puis je me rappelais d'une situation où j'ai fait preuve de créativité, même à petite échelle. J'ai moi-même longtemps eu cette croyance, que je n'étais pas créative. Et puis, j'ai fini par me rendre compte qu'en réalité, je créais des tas de choses, comme des idées de cadeaux pour mes proches, des formations dans mon activité professionnelle, une déco dans mon logement, etc. Comme je l'ai dit... Nos croyances sont une part de notre identité et en plus, elles ont toutes été validées pour une bonne cause. L'idée n'est donc absolument pas de s'en débarrasser comme je l'entends parfois. Ça ne marche pas. On ne se débarrasse pas d'une partie de nous-mêmes. Non, on se traite avec douceur et bienveillance, même et surtout avec les parts de nous qui nous gênent. Un exercice de PNL propose de mettre nos croyances obsolètes au musée. J'aime bien cette idée. Le musée est un lieu où l'on entrepose les choses qu'on n'utilise plus et que l'on vient visiter de temps en temps pour se rappeler d'où l'on vient et comment on a évolué. Alors, mettez vos croyances limitantes au musée. Mettre au musée, c'est bien, mais ça ne suffit pas. La nature ayant horreur du vide, il faut remplir l'espace laissé libre par une autre croyance, un autre programme, beaucoup plus porteur cette fois. C'est la troisième étape. Remplacez votre croyance limitante par une croyance plus aidante qui vous redonne du pouvoir au lieu de vous freiner. Ce n'est pas forcément l'étape la plus simple, car il ne suffit pas de prendre l'exact contre-pied de la croyance limitante de départ. Passer de « je ne suis pas à la hauteur » à « je me sens totalement à la hauteur » aura peu d'impact car vous n'y croirez pas vraiment. L'idée est plutôt de trouver une formulation à la fois plus porteuse, et crédibles. Par exemple, face à la croyance limitante, je ne suis pas capable de parler en public, vous pouvez opposer je peux apprendre à parler en public avec de la pratique et de la préparation. Ou encore face à la croyance je ne mérite pas le succès, vous pouvez dire je suis légitime et j'ai le droit de réussir comme tout le monde. L'important c'est que les mots de votre nouvelle croyance ressource. résonne en vous. Vous aurez constaté que la phrase doit être relativement courte, s'exprimer en « je » au présent et éviter les tournures négatives que l'inconscient a du mal à comprendre. Ensuite, écrivez cette phrase et répétez-la à voix Ausha jour. Vous pouvez aussi vous imaginer en train de réussir dans la situation où vous vous sentiez bloqué. Avec le temps et la répétition, Votre cerveau va fabriquer de nouvelles connexions neuronales correspondant à ces nouvelles croyances qui vont s'ancrer en vous et progressivement remplacer les anciennes. Les croyances limitantes sont comme des lunettes déformantes qui vous empêchent de voir votre véritable potentiel. En prenant conscience de ces filtres et en les ajustant, vous reprenez le pouvoir sur votre vie et avancez vers une version plus libre et alignée de vous-même. Je vous invite à mettre en pratique ces exercices et à observer les changements en vous et pourquoi pas à me faire part de ces changements. Merci pour votre écoute et à très bientôt pour un nouvel épisode. Si vous appréciez ce podcast, je vous invite à le noter 5 étoiles et à déposer un commentaire dans la rubrique avis. Et pourquoi pas à le partager autour de vous. Vous retrouvez tous mes accompagnements et mes actualités sur mon site internet www.sophrolia.com. A très bientôt !

Description

Nos croyances façonnent notre perception du monde, influencent nos décisions et déterminent notre confiance en nous. Certaines nous portent et nous renforcent, d’autres nous freinent et nous enferment sans que nous en ayons conscience.


Dans cet épisode, nous explorons :


✅ L’origine des croyances : nos expériences, notre éducation et notre société.


✅ Les trois types de croyances : neutres, aidantes et limitantes.


✅ Comment identifier et remettre en question ces croyances qui nous freinent.


🧐 À travers des exemples concrets et des outils pratiques, je vous guide pour déconstruire ces croyances limitantes et les remplacer par des pensées plus aidantes. Parce que notre souveraineté personnelle passe par une meilleure connaissance de soi et la capacité à reprogrammer nos schémas de pensée.


🎧 Prêt.e à libérer votre potentiel ? Bonne écoute !


Bien à vous

Sylvie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur le podcast de la souveraineté personnelle, le podcast qui vous accompagne à redevenir roi et reine en votre royaume. Je suis Sylvie Renoulet, psychopraticienne et sophrologue, et je vous accompagne sur le chemin de votre souveraineté. Vous écoutez l'épisode numéro 4, les croyances limitantes, ces chaînes invisibles qui entravent notre souveraineté. Les croyances, un vaste sujet qui est absolument central dans toute démarche de compréhension de soi. Comme je l'ai évoqué dans un précédent épisode, la programmation neurolinguistique, PNL pour les intimes, a beaucoup étudié cette notion de croyance en psychologie. La PNL nous explique que l'être humain est un système de croyances, c'est-à-dire que nous sommes constitués d'énormément de croyances, qu'on pourrait aussi nommer programmes, un peu comme dans un système informatique. Mais qu'appelle-t-on croyance exactement ? Eh bien, les croyances, c'est l'ensemble des affirmations personnelles, conscientes ou inconscientes, que vous estimez être vraies sur vous-même, sur les autres et sur le monde. Je vous le confirme donc, ça représente énormément de choses. Ces pensées, exprimées ou non, façonnent notre perception du monde et influencent profondément nos décisions, nos comportements et même notre estime de nous-mêmes. Alors, dans cet épisode, nous allons voir d'où viennent les croyances, comment identifier celles qui vous limitent et les remettre en question, quels exercices concrets vous pouvez mettre en place pour les transformer et adopter des croyances plus aidantes. Mais d'abord, d'où viennent nos croyances ? Elles ont trois origines, trois sources. D'abord et avant tout, elles proviennent de nos propres expériences, vécues avec nos cinq sens. Je rappelle que notre expérience humaine commence dès la première cellule que nous avons été dans l'utérus de notre mère. Nous ne nous en souvenons pas consciemment, bien sûr, mais dès cet instant, des expériences vont se vivre, c'est ce que l'on appelle les mémoires cellulaires. Et puis ensuite, tout au long de notre enfance et de notre vie, nos expériences vont se succéder. De ces expériences, nous pouvons tirer des leçons, des enseignements, plus ou moins justes, qui deviendront des programmes, des croyances. Prenons l'exemple d'un petit enfant qui se promène et qui, soudain, aperçoit un chien. Il aime les animaux, alors il s'approche, tend la main pour le caresser et là, clac, le chien le mord. Expérience douloureuse qui peut installer la croyance « les chiens sont dangereux » . Deuxième origine, nos croyances sont bien sûr en partie le fruit de notre éducation, à commencer par celles reçues de nos parents et de nos éducateurs au sens large. Nos parents, en tant qu'êtres humains, étaient, sont eux-mêmes des systèmes de croyances. Ils nous en ont donc transmis quelques-unes. Typiquement, les croyances que nous pouvons entretenir vis-à-vis de l'argent, du travail, de la politique, de la religion, sont très souvent d'origine familiale. Enfin, troisième source, la société, la culture, l'époque dans lesquelles nous vivons alimentent notre système de croyances. Chaque époque et chaque société ayant ses valeurs, ses codes dont nous sommes emprunts. Donc toutes ces influences nous permettent de construire, parfois à notre insu, tout un système très élaboré de croyances, et on considère qu'il y en a de trois types. Il y a d'abord les croyances dites neutres, c'est-à-dire qui ont peu ou pas d'impact sur notre vie. Typiquement les goûts et les couleurs. Que vous aimiez le bleu et détestiez le rouge, cela relève de croyances, mais qui ont finalement peu d'importance dans le déroulement de votre vie. Ensuite, il y a les croyances dites aidantes ou ressources. Elles nous donnent confiance, nous motivent et nous soutiennent. Dans cette catégorie, on trouvera toutes les croyances sous forme d'adages et de proverbes qu'on se répète parfois. À titre personnel, une de mes croyances ressources est « Dans la vie, il n'y a pas de problème, il n'y a que des solutions » . C'est quelque chose que j'ai souvent entendu mon père dire et que j'ai intégré. J'aime aussi croire par exemple que dans la vie tout a un sens. Ça, c'est plutôt ma mère qui me l'a transmis. Croire cela me permet de trouver espoir et motivation lorsque je rencontre des difficultés. Je vous invite à identifier vos propres croyances ressources de ce genre. Les conscientiser et les noter peut vraiment aider, et c'est leur rôle, dans les moments difficiles. Toujours dans cette catégorie des croyances ressources et aidantes, il y a tout ce que vous croyez de positif sur vous-même. Toutes les qualités, tous les talents que vous vous attribuez. Oui, oui, j'ai bien dit talent. Certaines personnes ont du mal avec ce mot. Pourtant, la définition du mot talent est claire. C'est quelque chose que vous savez bien faire, voire très bien faire, sans effort, naturellement, et que vous aimez faire. Et cela ne concerne pas forcément l'art. Il y a des talents dans tous les domaines. y compris les plus subtils. Je pense aux talents de l'écoute, aux talents de savoir faire plaisir par exemple. Donc, à votre carnet ou cahier, et listez toutes ces belles qualités et ces talents qui sont les vôtres, et rangez-les dans la catégorie des croyances aidantes. Enfin, la dernière catégorie de croyances et pas des moindres, c'est celle que l'on appelle les croyances limitantes. Vous remarquerez qu'on ne parle pas de croyances négatives. Ce n'est pas un hasard. C'est tout simplement parce que toutes les croyances que nous portons, notre cerveau les a sélectionnées avec une intention positive, parce qu'il y trouvait un bénéfice. Cette intention positive est souvent un désir de protection. Reprenons l'exemple de notre petit enfant de tout à l'heure qui s'est fait mordre et qui a enclenché la croyance « les chiens sont dangereux » . L'intention positive paraît évidente. En croyant cela, l'enfant évitera les chiens à l'avenir et risquera donc moins de revivre cette expérience douloureuse de la morsure. Mais poussons l'exemple un peu plus loin. Cet enfant grandit en se construisant, notamment avec cette croyance. Il va du coup développer un regard très acéré pour repérer les chiens de loin, ou être particulièrement agile pour les éviter quand ils en croisent, etc. Et cette stratégie fonctionne, il ne se fait plus mordre. Une vingtaine d'années passent et un jour, il ou elle rencontre l'homme ou la femme de sa vie, qui a un chien. Cette croyance qui avait pour but de protéger devient alors une barrière sur le chemin, une limite. À partir de là, deux options s'offrent à cette personne. Soit s'accrocher à sa croyance. Parce qu'elle considère que c'est vrai depuis tout ce temps, sur la base d'une seule expérience, et de ce fait, elle laisse filer la possibilité d'une histoire d'amour, ou alors, accepter de remettre en question sa croyance, qui, certes, l'a protégée toutes ces années, mais qui est aujourd'hui devenue un obstacle sur son chemin de vie. Alors, quelques exemples de croyances limitantes courantes. Je ne suis pas à la hauteur. Si j'échoue, c'est la preuve que je suis nulle. L'argent, c'est compliqué, ce n'est pas pour moi. Je ne peux pas être moi-même et être aimé. On ne peut pas être libre dans un couple. Ce n'est évidemment qu'un petit échantillon. Ce qu'il est important de comprendre, et les neurosciences nous l'expliquent très bien, c'est que ces croyances, ces programmes donc, fonctionnent comme des filtres dans notre cerveau qui vont influencer notre perception de la réalité. Si je crois par exemple que je ne suis pas à la hauteur, je vais inconsciemment éviter les opportunités qui pourraient prouver le contraire, renforçant ainsi cette croyance. Si je crois que je ne peux pas être libre en couple, je vais inconsciemment provoquer des rencontres avec des personnes qui ne sont pas disponibles ou qui ont tendance à étouffer l'autre en amour. Ces croyances-là sont comme des chaînes invisibles qui nous empêchent d'explorer notre plein potentiel. Mais alors, comment les identifier et les remettre en question ? La première étape, comme toujours, c'est de prendre conscience de ces croyances qui limitent. Pour cela, je vous invite à observer vos pensées et vos réactions dans différentes situations. Posez-vous par exemple ces questions. Quand je pense à l'objectif que je veux atteindre, ou à ce désir que je veux réaliser, quels sont les discours intérieurs négatifs que je me répète ? Quelle phrase tourne en boucle dans ma tête ? Et notez les réponses qui vous viennent. Pendant plusieurs jours, notez toutes les pensées négatives ou limitantes qui reviennent fréquemment, que cela soit à propos de vos objectifs ou de toute autre chose. Cela vous aidera à identifier les schémas répétitifs. Une fois la croyance identifiée, deuxième étape, il va falloir commencer à la remettre en question. D'où vient cette croyance ? Comment se fait-il que je pense cela ? Qui me la transmise ? Est-ce une vérité absolue ou une interprétation de ma part ? Puis-je trouver des contre-exemples ? Y a-t-il des moments où cette croyance s'est avérée fausse ? Par exemple, si je pense « je ne suis pas créatif » ou « créative » , puis je me rappelais d'une situation où j'ai fait preuve de créativité, même à petite échelle. J'ai moi-même longtemps eu cette croyance, que je n'étais pas créative. Et puis, j'ai fini par me rendre compte qu'en réalité, je créais des tas de choses, comme des idées de cadeaux pour mes proches, des formations dans mon activité professionnelle, une déco dans mon logement, etc. Comme je l'ai dit... Nos croyances sont une part de notre identité et en plus, elles ont toutes été validées pour une bonne cause. L'idée n'est donc absolument pas de s'en débarrasser comme je l'entends parfois. Ça ne marche pas. On ne se débarrasse pas d'une partie de nous-mêmes. Non, on se traite avec douceur et bienveillance, même et surtout avec les parts de nous qui nous gênent. Un exercice de PNL propose de mettre nos croyances obsolètes au musée. J'aime bien cette idée. Le musée est un lieu où l'on entrepose les choses qu'on n'utilise plus et que l'on vient visiter de temps en temps pour se rappeler d'où l'on vient et comment on a évolué. Alors, mettez vos croyances limitantes au musée. Mettre au musée, c'est bien, mais ça ne suffit pas. La nature ayant horreur du vide, il faut remplir l'espace laissé libre par une autre croyance, un autre programme, beaucoup plus porteur cette fois. C'est la troisième étape. Remplacez votre croyance limitante par une croyance plus aidante qui vous redonne du pouvoir au lieu de vous freiner. Ce n'est pas forcément l'étape la plus simple, car il ne suffit pas de prendre l'exact contre-pied de la croyance limitante de départ. Passer de « je ne suis pas à la hauteur » à « je me sens totalement à la hauteur » aura peu d'impact car vous n'y croirez pas vraiment. L'idée est plutôt de trouver une formulation à la fois plus porteuse, et crédibles. Par exemple, face à la croyance limitante, je ne suis pas capable de parler en public, vous pouvez opposer je peux apprendre à parler en public avec de la pratique et de la préparation. Ou encore face à la croyance je ne mérite pas le succès, vous pouvez dire je suis légitime et j'ai le droit de réussir comme tout le monde. L'important c'est que les mots de votre nouvelle croyance ressource. résonne en vous. Vous aurez constaté que la phrase doit être relativement courte, s'exprimer en « je » au présent et éviter les tournures négatives que l'inconscient a du mal à comprendre. Ensuite, écrivez cette phrase et répétez-la à voix Ausha jour. Vous pouvez aussi vous imaginer en train de réussir dans la situation où vous vous sentiez bloqué. Avec le temps et la répétition, Votre cerveau va fabriquer de nouvelles connexions neuronales correspondant à ces nouvelles croyances qui vont s'ancrer en vous et progressivement remplacer les anciennes. Les croyances limitantes sont comme des lunettes déformantes qui vous empêchent de voir votre véritable potentiel. En prenant conscience de ces filtres et en les ajustant, vous reprenez le pouvoir sur votre vie et avancez vers une version plus libre et alignée de vous-même. Je vous invite à mettre en pratique ces exercices et à observer les changements en vous et pourquoi pas à me faire part de ces changements. Merci pour votre écoute et à très bientôt pour un nouvel épisode. Si vous appréciez ce podcast, je vous invite à le noter 5 étoiles et à déposer un commentaire dans la rubrique avis. Et pourquoi pas à le partager autour de vous. Vous retrouvez tous mes accompagnements et mes actualités sur mon site internet www.sophrolia.com. A très bientôt !

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