- Speaker #0
Bonjour et bienvenue dans ce nouveau Ristretto, le podcast de l'agence Adverti. Tous les 15 jours, notre équipe vous propose une table ronde avec un concentré d'infos qui stimule votre créativité et offre une bonne dose d'astuces à actionner. Stratégie, réseaux sociaux, référencement, marketplace, analytics, tous nos sujets de prédilection sont passés au crible sous forme de retours d'expériences, de conseils et d'analyses des tendances. N'hésitez pas à vous abonner. Pour ma part, je m'appelle Emeline Foissey et je suis la cofondatrice de l'agence Adverti. une agence de communication spécialisée dans le web, basée dans la Joliville de Troyes. Mon équipe et moi-même accompagnons des PME, des grands groupes, des institutionnels, des e-commerçants et des start-up dans leur stratégie de communication digitale. N'hésitez pas à vous renseigner sur notre site web agence-adverti.fr ou encore à nous envoyer un email sur ristretto-adverti.fr. Bonne écoute ! Bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce nouveau Ristretto, dédié cette fois-ci à la publicité méta, c'est-à-dire la publicité principalement sur Facebook et Instagram. Je ne sais pas si vous en avez entendu parler, mais une réglementation européenne est venue impacter le monde de la publicité sur les réseaux sociaux en 2023. On vous parlera donc en première partie de ce Restrito de l'impact du Digital Market Act et du Digital Services Act sur la publicité. En deuxième partie, on parlera des recommandations officielles de la part des conseillers méta et de nos astuces pour des publicités efficaces sur Facebook et sur Insta. Enfin, En troisième partie, on parlera d'une success story à l'agence, une campagne génération de prospects, aussi appelée LeadGen, qui a eu d'excellents résultats. Pour parler de tout ça, aujourd'hui j'ai le plaisir et l'honneur d'être accompagnée de Charline Haidt et de Solène Lemoyne, toutes deux spécialistes Community Management et Social Media Ads à l'agence. Je vous propose de commencer. Tout d'abord Charline, peux-tu nous en dire un petit peu plus sur le DSA et le DMA, qu'est-ce que c'est ?
- Speaker #1
Oui, alors c'est deux législations qui ont été introduites par l'Union Européenne. pour réguler le milieu du numérique justement. On va avoir le DMA qui vise surtout les grands de la tech et ensuite le DSA qui vise un panel d'entreprises plus large, notamment pour limiter la diffusion de contenus et de produits illicites.
- Speaker #0
D'accord. Concrètement, quel est l'impact aujourd'hui que les Français, que les utilisateurs français et que les entreprises françaises ont avec ces deux réglementations européennes ?
- Speaker #2
Alors en France, du coup, la petite subtilité, c'est que nous, on avait déjà certaines lois qui étaient passées ces derniers mois slash années. Donc on va avoir des nouveautés un petit peu moins grandes que pour les autres pays, parce qu'on était déjà bien avancé finalement dans cette notion de transparence des plateformes et dans une réglementation un petit peu plus stricte. Mais donc là, concrètement, ces textes vont mettre en avant plus de transparence, effectivement, de la part des plateformes. Elles vont les obliger à publier leur algorithme. pour savoir un petit peu comment ils fonctionnent et pour que les gens aient plus d'informations à ce sujet-là, que la Commission européenne aussi ait plus d'infos sur cet aspect. Et donc concrètement, on va avoir pour l'aspect publicitaire des critères de ciblage un petit peu plus restreints, notamment sur l'âge. Maintenant, il n'est plus possible de cibler des mineurs dans le cadre de campagnes publicitaires. Et on a aussi certains critères comme la religion qui ne pourront plus figurer dans les centres d'intérêt ou les critères de ciblage. Donc ça, il y a des petits impacts comme ça qui surviennent. On a aussi, mais encore une fois, c'était déjà le cas en France, le côté transparence avec la possibilité de voir pourquoi est-ce qu'on était visé par une publicité. Et donc là, on pouvait voir que c'était par rapport à notre âge, à notre sexe, etc. Donc il y a des petits impacts comme ça qui interviennent au fur et à mesure.
- Speaker #0
C'est aussi... à cause ou grâce à ces deux réglementations qu'il y a quelques semaines, META a proposé une version payante à ses utilisateurs. C'était une façon de répondre à la Commission européenne en disant, désormais, si les utilisateurs ne veulent plus voir de publicité, ils peuvent tout simplement souscrire à un abonnement mensuel.
- Speaker #2
C'est ça. On a aussi vu ces derniers mois l'apparition de la différence entre deux fils d'actualité possible sur les plateformes. Soit un fil qui est fait uniquement grâce à l'algo, soit un fil qui est chronologique et où là, du coup, vous voyez les publications qui interviennent dans votre fil au gré de leur publication.
- Speaker #0
Au final, c'est exactement comme ça qu'avaient débuté les réseaux sociaux. C'est juste un retour en arrière.
- Speaker #2
C'est un retour en source.
- Speaker #0
Exactement. Super. Merci beaucoup pour ce premier petit point veille au final, qui me semble être important d'avoir conscience en tout cas de ces choses-là. Pour notre deuxième partie, on va se focaliser toujours sur la partie publicitaire. Est-ce que vous avez un peu des recommandations, des astuces à donner à nos auditeurs, à nos auditrices pour tout ce qui est publicité sur Facebook et sur Insta ? Alors déjà, commençons par la question de base. Est-ce que Facebook... ça vaut toujours le coup de faire la pub dessus.
- Speaker #2
Oui. Oui, c'est un grand oui. Non, on le sait très bien. On le voit quand on fait nos campagnes publicitaires, il y a toujours quand même de très bons retours et de bons impacts. C'est juste que la cible de base est un petit peu plus âgée que ce qu'on a connu auparavant. Mais on le constate très bien quand même dans nos campagnes, il y a toujours de la visibilité, il y a toujours des conversions qui se font. Donc, c'est toujours pertinent aujourd'hui de faire de la publicité sur Facebook.
- Speaker #0
Et... Sur Insta, du coup ?
- Speaker #2
Et sur Insta, pareil, on va avoir une audience un petit peu plus large parce qu'elle est un peu plus jeune de base, mais le panel d'audience est donc assez large. On a des retours qui sont un petit peu plus mitigés, on va dire, à l'agence quand on fait des campagnes dédiées à Instagram. Il y a des clients pour lesquels ça marche bien, il y en a d'autres pour lesquels ça ne marche pas du tout. En tout cas, les opportunités sont là quand même.
- Speaker #0
Est-ce que, tout à l'heure tu disais Facebook au final c'est une audience qui est plus vieille, mais c'est aussi tout simplement les utilisateurs qui ont vieilli avec le réseau social. Donc aujourd'hui Instagram plus large, mais au final c'est un réseau qui est aussi plus jeune. Des conseils, des astuces à donner à nos auditeurs et nos auditrices ?
- Speaker #1
Oui, comme d'habitude, ce qu'on conseille c'est de faire des tests déjà à la base. Donc au niveau du ciblage, on va être... plus restreint entre guillemets va falloir mettre moins de centre d'intérêt au niveau des textes aussi soyez très court très bref aller droit au but ensuite au niveau des visuels afin de faire plusieurs variantes tester le format vidéo toujours c'est
- Speaker #2
de plus en plus poussé par toutes les plateformes qu'est ce qu'il ya que j'oubliais encore sous ce qu'il y avait le côté advantage plus donc les critères de fin les paramétrages automatiques, on va dire, qui ont été mis en place par Meta depuis l'année dernière et où en fait Meta pousse à ce qu'on laisse la main totalement à l'algorithme pour faire les campagnes publicitaires, ce qui est un petit peu déroutant, mais au final on se rend compte quand même que ça marche pas mal donc il faut toujours laisser les placements automatiques il y a même maintenant la notion d'Advantage Plus au niveau du budget, au niveau des critères d'audience aussi, on peut donner certains critères et puis cocher une case pour que Meta Meta essaye d'élargir cette audience-là en partant de vos critères à vous. Donc bref, il faut essayer un maximum de laisser la main à l'algo. Ça, les conseillers le disent tout le temps, qu'il faut vraiment un maximum utiliser cette option-là.
- Speaker #0
On parle de combien de critères qu'on ajoute dans une campagne ? Parce que si on dit qu'il faut laisser de la place à l'algo, il faut quand même l'aiguiller un petit peu.
- Speaker #2
Oui, en fait, en gros, quand on fait les paramétrages de la campagne, au lieu de mettre certains critères nous-mêmes, on va vraiment cocher des cases qui vont s'appeler Advantage Plus et où on va dire à l'algo, tiens, là, pour le budget, je te mets tant. Mais après, c'est toi qui choisis si tu le dépenses qu'au niveau ensemble de pub ou au niveau de la campagne. C'est toi qui choisis mon audience. Si je mets des critères d'âge, est-ce que tu veux correspondre exactement à cette cible-là ou si tu vois qu'il y a des opportunités un petit peu plus larges ? Donc, combien ? Là, comme ça, je ne sais pas exactement. Mais en tout cas, c'est bien expliqué dans les paramétrages. C'est vraiment facile, entre guillemets. de laisser la main à l'algo parce que vraiment on nous incite et c'est écrit à davantage partout de toute façon. Donc on ne peut pas passer à côté.
- Speaker #0
Est-ce que ça vaut le coup aujourd'hui encore de séquencer ces pubs ? Déjà, est-ce qu'on peut expliquer la notion de séquençage ?
- Speaker #2
Du coup, par rapport aux ensembles de pubs ? Oui,
- Speaker #0
le fait de lancer différentes campagnes ou différents ensembles de publicité à différents moments, avec différents messages, mais auprès de la même audience.
- Speaker #2
Ça, ça peut être bien effectivement, surtout si vous avez un objectif de... conversion à la fin. Ça peut être intéressant d'envisager des campagnes un peu en entonnoir où vous lancez une première campagne de notoriété. Donc là, vous allez viser une audience très large. Derrière, vous allez essayer de retoucher cette audience-là, mais avec une campagne de trafic pour attirer les gens sur votre site et de retoucher encore une fois ces gens-là avec une campagne de conversion. Donc ça peut être bien de séquencer comme ça dans le temps. Ça demande... du temps. Donc si vous n'avez pas de deadline particulière, ça peut être intéressant à tester. Et ça demande aussi un certain budget parce que forcément, ça va être des campagnes à tester sur au moins, minimum trois mois et donc avec un budget assez intéressant pour avoir des résultats conséquents.
- Speaker #0
D'ailleurs, en termes de budget, est-ce qu'on a des indications un peu à donner à notre audience ?
- Speaker #2
Pour la notoriété, je dirais qu'aujourd'hui, il faut minimum 150-200 euros par mois. minimum, sachant que c'est l'objectif le plus large, le moins qualifié, entre guillemets. C'est la campagne qui coûte le moins cher. Derrière, pour du trafic, on va être peut-être plus autour de 300-400 euros minimum par mois. Et puis, pour la conversion, là, c'est vraiment ce qui coûte le plus cher, donc au moins 500 euros par mois pour avoir des bons résultats derrière.
- Speaker #0
Bien évidemment, ça dépend de l'audience, ça dépend de l'offre, ça dépend de la qualité du site web derrière, etc. Surtout quand on parle de campagne de conversion, c'est-à-dire une action qui va au final être réalisée sur votre site web. Il y a énormément d'autres paramètres qui vont rentrer en compte. Mais en effet, plus l'objectif est un objectif business, plus la campagne au final va coûter cher. Aujourd'hui, les campagnes de notoriété, au final, les réseaux sociaux savent très bien faire. Parce qu'au final, on leur demande juste de la diffusion. On leur demande de maxi-diffuser les publicités à l'audience choisie. Mais derrière, quand on va sur des campagnes qui sont beaucoup plus précises, Là, il y a quand même d'autres paramètres type le site web, le tunnel d'achat qui rentre en contrôle.
- Speaker #2
Dès que ça demande un petit peu d'engagement de la part de l'audience, en fait, tout de suite, on nous fait un peu payer.
- Speaker #0
Il y a nos confrères canadiens de J7 Media qui ont inventé un acronyme qui est pas mal, je trouve, pour retenir les aspects sur lesquels on a la main quand on cherche à optimiser des campagnes publicitaires. Ça s'appelle le Pacto. Le Pacto, ça veut dire paramétrage. Donc, est-ce que tu as des tests à faire à ce niveau-là, des choses à modifier ? Le A, c'est pour audience. Est-ce que tu as des audiences à venir tester ? qui sont différentes. Les créas, tout à l'heure, Charline parlait de variantes à créer pour pouvoir tester celles qui sont plus efficaces. Le T, c'est pour le tunnel d'achat. En effet, quand la personne arrive sur ton site, est-ce qu'elle ne rencontre pas d'obstacles ? Est-ce que c'est fluide ? Est-ce qu'elle s'attend à trouver des éléments... Est-ce qu'elle trouve des éléments de réassurance, etc. Et enfin, l'offre. En effet, tu peux tout à fait attirer du trafic qualifié sur un site web et que derrière, il n'y ait pas de conversion parce qu'au final, il y a un problème avec ton offre, soit on... dans ce que tu proposes, soit le prix que tu proposes, etc. Donc, je trouve que c'est un bon moyen mnémotechnique pour se rappeler des différents éléments sur lesquels tu as la main quand tu lances une campagne publicitaire. D'autres recommandations peut-être que les conseillers méta vous évoquent, ou en tout cas des astuces qu'on a à l'agence ?
- Speaker #2
Dans les recommandations qui avaient déjà été faites par des conseillers, il y avait la notion de... d'un nombre maximum recommandé d'ensemble de pubs et de publicités par ensemble de pubs. Donc ils recommandaient dans une campagne et dans un ensemble de publicités de mettre cinq publicités différentes pour avoir la notion de test qui s'effectue bien, donc pour avoir la possibilité de tester plusieurs visuels, plusieurs types de textes, etc. Et de mettre trois ensembles de pubs maximum par campagne. Donc ça, c'était une recommandation. Je ne sais pas pourquoi. Mais en tout cas, selon eux, c'est ce qui colle le plus aux besoins et aux critères de l'algo.
- Speaker #0
Dans les cinq créas, en plus, il faut préciser les variantes de format. Toujours avoir une vidéo en format statique, un carousel. L'idée étant toujours d'aller chercher les meilleures performances en ayant différents formats qui sont proposés par l'algo.
- Speaker #2
Carrément. Et ça, il n'y a pas de règles sur le succès des formats. Non, franchement. On peut prendre le même client et faire trois campagnes différentes. Il y a une campagne où ça va être le carousel qui performe le plus, une autre, ça va être la vidéo. Franchement, il n'y a vraiment pas de règle. Donc, ne vous fiez pas au premier résultat que vous avez sur une campagne en vous disant, tiens, là, c'est la vidéo qui a le plus performé, du coup, je vais mettre que ça. Peut-être que là, oui, dans le cadre de votre première campagne, c'est le cas. C'est ce qui fonctionne le mieux. Mais par contre, quand vous referez une campagne quelques mois plus tard, remettez tous les formats différents pour être vraiment... dans une logique de test en permanence.
- Speaker #0
Ok. D'ailleurs, en parlant des visuels, est-ce qu'on a des bonnes pratiques à diffuser ?
- Speaker #2
Ce qui est recommandé en général, c'est d'essayer de varier les fonds en termes de couleurs. Varier sur des fonds clairs, des fonds plus foncés, d'avoir des variantes de texte aussi sur les visuels pour voir s'il y a certains mots-clés qui ont plus d'impact que d'autres. En sachant que, encore une fois, si on revient à la notion d'advantage plus au niveau de l'audience, là, le but de l'algo, c'est de dire, en gros, vous ne mettez pas de centre d'intérêt particulier parce que moi, je vais lire votre visuel et je vais lire votre texte. Et à travers les différents mots que je vais avoir sur ce contenu-là, je vais être capable d'aller cibler derrière les gens qui vont avoir comme centre d'intérêt les mots qui figurent sur votre visuel et sur votre texte. Donc, ce serait d'essayer de varier comme ça pour voir un petit peu ce qui fonctionne le mieux.
- Speaker #0
Le côté humain ? Quand même, faire transparaître sur les visuels, qui est important. Mettre du texte. Alors, il fut une époque où on était limité en termes de texte. On n'avait pas le droit de mettre plus de 20% de texte sur une publicité sur Facebook.
- Speaker #2
C'est vrai,
- Speaker #0
ça date ça. Ça date. Aujourd'hui, on est beaucoup plus libre à ce sujet. Et en plus, c'est une recommandation très forte. Parce que le visuel, au final, c'est la première chose qui est regardée par les internautes. C'est ce qui va capter l'attention de l'internaute et qui va faire qu'il va découvrir votre texte, au final. Donc, le texte de votre publicité. Donc, à travailler. Ok. Quelques astuces aussi pour les vidéos, éventuellement ?
- Speaker #2
En termes de vidéos, on a toujours la notion de sous-titrage à bien mettre en avant. Parce que...
- Speaker #0
La durée, éventuellement, aussi ?
- Speaker #2
La durée ? Alors, des vidéos assez courtes, même si des fois, c'est un peu compliqué de faire des vidéos courtes, parce qu'on a toujours envie de faire passer un maximum de notre message. Avec des vidéos assez longues, mais en réalité, le temps d'attention des utilisateurs sur une vidéo est quand même assez restreint. Et le temps de lecture, surtout, est assez court. Donc, concrètement, en dessous de 10 secondes, les gens, au bout de 10 secondes, quittent la vidéo. Donc, je ne dis pas qu'il faut faire une vidéo de 10 secondes, mais par contre, vous ne lancez pas dans des courts-métrages de 10 minutes non plus.
- Speaker #1
D'ailleurs, quand on est sur la plateforme pour lancer une pub, Meta met une petite phrase pour dire qu'il ne faut pas dépasser les 7 ou 10 secondes, je crois. C'est précisé justement que les tests ont déjà été faits et que c'est très compliqué.
- Speaker #2
En vrai, une vidéo de 30 secondes, c'est bien. Pas plus de 30 secondes par contre en recommandation.
- Speaker #0
En fait, je pense que oui, en effet, de 30 secondes à 45, 50 secondes, c'est pas mal. Sachant qu'en effet, une attention toute particulière doit être... porté aux 7 à 10 premières secondes et même en vrai aux 3 à 4 premières secondes parce que il faut capter l'attention de l'internaute de façon à ce qu'il comprenne que ça va être intéressant pour lui. Les premières secondes sont fondamentales. Ok, on a parlé donc des paramétrages, des audiences, des créas. Est-ce qu'on peut parler éventuellement des landing pages pour nos internautes ?
- Speaker #2
Oui complètement. Du coup les landing pages, ce sont des pages qui sont créées dans l'optique de faire une campagne publicitaire. Donc là, on parle à la fois SMA et SEA. Coucou Alix, tu nous écoutes ? J'espère que tu nous écoutes. Donc en fait, les landing pages, c'est des pages qui vont venir en complément, on va dire, de votre site internet initial, et qui vont être construites vraiment avec une logique particulière pour que les gens comprennent rapidement ce que vous faites et pour que les utilisateurs n'aient pas à se perdre d'un onglet à l'autre comme s'ils étaient renvoyés sur votre site initial. On a fait le test là au cours de ces quelques années, de ces dernières années. On a fait le test en lançant des campagnes publicitaires sur un site internet classique pour le client et en refaisant la même campagne avec une landing page. Les résultats sont sans appel, ça convertit beaucoup plus avec des landing pages. Donc la recommandation ce serait, si vous avez un objectif de prise de contact ou de conversion autre, réaliser une landing page, ça pourra vraiment optimiser vos performances de campagne.
- Speaker #0
Rappelons l'image utilisée justement par Alix. Le côté landing page, le landing page, c'est tout simplement la quatrième de couverture qui est censée donner envie aux internautes d'en savoir plus sur vous, donc de prendre contact avec vous. Et votre site web, c'est tout simplement le contenu du livre en question, où là, la personne va trouver l'ensemble des détails qu'elle aimerait trouver à votre sujet. Mais en tout cas, l'idée, c'est de lui donner dans un premier temps envie. afin qu'elle passe de l'état de visiteur anonyme sur votre site à prospect connu que vous allez pouvoir travailler dans la durée. Ça marche ? Est-ce que vous avez d'autres astuces à donner à nos auditeurs ? J'avais mis dans mes petites notes ne pas mettre de date de fin aux campagnes. Ben dis-le, heureusement que l'on parle !
- Speaker #2
Ah oui, oui. Non, en fait, en soi, ce serait hyper pratique de pouvoir programmer une fin à nos campagnes. surtout quand on a des campagnes qui se terminent le week-end par exemple, ou qu'on veut arrêter à une heure très spécifique. Mais le problème c'est que l'algo ne diffuse pas, ne dépense pas l'entièreté du budget quand on met une date de fin. Et ça c'est un truc qu'on observe depuis des années et qui est très frustrant, c'est qu'on peut avoir 1000 euros de budget, on va mettre une date de fin, il va dépenser 600, 700, et pour une raison que j'ignore complètement, mais du coup ne mettez pas de date de fin.
- Speaker #0
Oui, parce que normalement, quand il y a du budget, en tout cas un budget quotidien, il dépense l'ensemble du budget quotidien. Il ne s'embête pas à dépenser moins. Donc en effet, ce n'est pas qu'on vous dit de ne pas avoir une date de fin à une campagne. On vous dit juste de ne pas la paramétrer dans votre business manager sous peine de voir votre budget pas dépensé dans son entièreté, ce qui serait dommage.
- Speaker #2
Il faut couper manuellement, du coup, la campagne.
- Speaker #0
Super. D'autres choses éventuellement ?
- Speaker #2
Je crois qu'on a déjà fait le tour.
- Speaker #0
Ça marche très bien. Dans ce cas-là, je vous propose de passer à la troisième partie de ce podcast, qui est un petit peu un retour d'expérience, une étude de cas sur un prospect, pas du tout, sur un client qui a lancé une campagne publicitaire sur le dernier trimestre 2023, sur Facebook et sur Instagram. Ce client-là, du coup, visait des restaurateurs. sur toute la France, principalement avec un zoom quand même sur les grosses métropoles, mais l'audience était quand même aussi sur la France entière. Est-ce que, Solène, tu peux nous indiquer quelques informations complémentaires ? En quoi est-ce que cette campagne était un succès ?
- Speaker #2
Alors en fait, effectivement, on a réalisé une campagne qui visait tout ce qui était secteur de la restauration. Donc il y avait des hôtels, il y avait effectivement des restaurants, mais vraiment, ça touchait beaucoup d'établissements différents. Et l'objectif de la campagne, c'était de faire de la génération leads. Donc en gros, on a créé une campagne avec un formulaire que les utilisateurs pouvaient remplir pour être recontactés derrière, ou alors pour télécharger une brochure. On a eu les deux cas. Et en fait, ça a très bien fonctionné. On a eu vraiment beaucoup de remplissage de formulaires, chose qu'on a un petit peu découvert. On a un peu testé, en fait, on ne savait pas trop à quoi s'attendre, surtout que c'est quand même une cible en B2B. Et le B2B, on a plus tendance normalement à faire des campagnes sur LinkedIn. Chose qu'on avait faite aussi d'ailleurs pour ce client-là. Et la réalité, c'est que sur LinkedIn, ça n'a pas donné grand-chose pour des coûts exorbitants. Alors que sur Meta, on a vraiment eu beaucoup plus de conversions pour des coûts raisonnables.
- Speaker #0
Tout à fait. Pour donner un ordre d'idée à nos auditeurs et nos auditrices, on est à 9 euros le prospect, ce qui est un coût par prospect complètement raisonnable pour notre client en tout cas. Le formulaire ? fait que l'internaute ne va pas sur le site du client. Il faut vraiment garder en tête que l'internaute découvre votre publicité dans son fil d'actualité. Il va avoir un bouton d'appel à l'action qui va l'encourager à remplir le formulaire. Et quand il va cliquer dessus, le formulaire sera déjà pré-rempli avec les informations que Meta a déjà à sa disposition. Donc potentiellement le nom, enfin c'est même pas potentiellement, c'est le nom, le prénom, l'adresse e-mail. Et c'est à vous de venir créer un formulaire lead gen, donc génération de prospects. où vous allez demander des informations complémentaires. Donc là, par exemple, il y avait la typologie d'établissement. Est-ce que c'était un palace, un restaurant, une collectivité ? Est-ce que c'était un camping ? Est-ce que c'était un hôtel, etc. ?
- Speaker #2
Il y avait la ville ou le code postal.
- Speaker #0
Exactement. Parce que là, du coup, c'était important pour notre client parce qu'il travaille avec une équipe de commerciaux. Et là, l'idée, c'était de pouvoir attribuer les prospects en fonction de leur zone géographique parce que ce n'était pas forcément les mêmes commerciaux qui allaient traiter les demandes en trente. Il y avait...
- Speaker #2
C'était ça, secteur de la... Oui, c'était ça, secteur de... Enfin, le type d'établissement, comme on le disait au départ. On visait tellement d'établissements différents qu'on demandait un petit peu... peu quel type d'établissement était concerné. Et en fait, la particularité aussi, c'est que, le petit tip, ce qu'il faut savoir, c'est que quand vous faites un formulaire, faites-le bien dès le départ. N'ayez pas à le modifier parce que sinon vous devez en refaire un nouveau. Donc, vous pouvez dupliquer le premier, mais vous ne pouvez pas modifier le premier formulaire que vous avez fait. Donc, vraiment, faites attention quand vous le faites. Faites-le bien d'entrée de jeu. Et c'est vrai que c'est intéressant parce que, comme tu disais, tu ne renvoies pas vers le site. Mais pour autant, c'est des formulaires qui sont quand même assez bien faits visuellement. C'est quand même assez joli. On peut quand même assez bien charter le rendu par rapport à l'identité de la marque. On peut mettre une photo de couverture, etc. Donc, c'est vraiment des formulaires qui sont intéressants à essayer.
- Speaker #0
Parfois, on lisait que justement, les formulaires faisaient que le prospect n'était pas forcément très qualifié. Donc, nous, on vous encourage à vraiment avoir des formulaires très complets. avec des informations complémentaires qui sont demandées, de façon à pouvoir qualifier le lead dès que vous le recevez, et puis de façon à ce qu'il n'y ait pas forcément de misclic, c'est-à-dire que la personne, en gros, découvrant le CTA, découvrant le formulaire, elle soit allée jusqu'au bout, sans vraiment s'en rendre compte, au moins quand vous mettez des champs supplémentaires, là, la personne, volontairement, laisse des informations pour pouvoir être contactée.
- Speaker #2
Et donc, du coup, pour analyser derrière les leads que vous avez récupérés, Vous pouvez tout simplement exporter la liste Excel et regarder les données qui ont été renseignées. C'est là que vous pourrez voir si c'est qualifié ou pas, ou s'il y a des gens qui ont fait un peu des tests. Vous regardez ne serait-ce que les adresses mail. En général, ça vous donne déjà une bonne indication sur la fiabilité et la qualité du lead.
- Speaker #0
Surtout en B2B du coup ?
- Speaker #2
Surtout en B2B.
- Speaker #0
Super ! Sur la partie étude de cas de Meta, pour ce qui est...
- Speaker #2
Oui, c'était une bonne success story, mais en tout cas, à tester encore une fois. Là, dans notre cas, ça a plus fonctionné sur Meta que sur LinkedIn. Pourtant, on avait fait vraiment les mêmes types de contenus et tout. Mais encore une fois, vous concernant, c'est... Enfin, tester aussi, en fait. Là, nous, c'est une success story de notre côté, ça a plus fonctionné sur Meta. Mais ce n'est pas dit que plus tard, peut-être qu'on refera exactement le même type de campagne. En fait, ça fonctionnera mieux sur LinkedIn. Donc, en tout cas... essayer des deux côtés et consacrer quand même un bon budget pour LinkedIn pour faire ce genre de campagne.
- Speaker #0
Oui, on rappelle déjà que sur LinkedIn, il y a quand même déjà le minimum de budget qui est de 10 euros par jour, donc à peu près 300 euros par mois. Et avec 300 euros par mois, à part faire de la notoriété, vous n'aurez aucun impact business derrière en termes de prospects, etc. C'est vraiment, LinkedIn, c'est pour des gros budgets. Très bien. Merci à toutes les deux pour ce podcast. Je suis certaine que nos auditeurs et nos auditrices s'imaginent déjà en train de tirer profit de ces nombreuses astuces disséminées tout au long de l'émission. Pour ma part, je suis encore une fois ravie d'animer ce podcast. Je vous dis à dans 15 jours.
- Speaker #2
À bientôt.
- Speaker #1
À bientôt.
- Speaker #0
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