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Le Ristretto - Le podcast communication digitale

11. Comment vend une agence de comm' spécialisée dans le web ?

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21min |14/02/2024
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21min |14/02/2024
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Description

Aujourd'hui, on va se focaliser sur une question intrigante : "Comment vend une agence de communication digitale ?".

En effet, nos prospects nous font souvent remonter la difficulté de comparer des agences car non seulement les prix diffèrent, mais la façon de facturer diffère également.

Sous forme d'échanges, nous vous proposons donc de faire le tour de la question afin d'y voir plus clair.

N'hésitez pas à nous indiquer ce que vous avez pensé de cet épisode en nous laissant une note sur votre plateforme d'écoute préférée !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouveau Restrito, le podcast de l'agence Adverti. Tous les 15 jours, notre équipe vous propose une table ronde avec un concentré d'infos qui stimule votre créativité et offre une bonne dose d'astuces à actionner. Stratégie, réseaux sociaux, référencement, marketplace, analytics, tous nos sujets de prédilection sont passés au crible sous forme de retours d'expériences, de conseils et d'analyse des tendances. N'hésitez pas à vous abonner. Pour ma part, je m'appelle Emeline Foissey et je suis la cofondatrice de l'agence Adverti, une agence de communication spécialisée dans le web basée dans la jolie ville de Troyes. Mon équipe et moi-même accompagnons des PME, des grands groupes, des institutionnels, des e-commerçants et des start-up dans leur stratégie de communication digitale. N'hésitez pas à vous renseigner sur notre site web agence-adverti.fr ou encore à nous envoyer un email sur ristretto-adverti.fr. Bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans ce nouveau Ristretto. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'être accompagnée de mon associé Marvin Chazelon que vous avez peut-être déjà entendu à l'occasion de notre podcast numéro 6 sur comment choisir son agence de communication web. Si ce n'est pas le cas, je vous invite à l'écouter à la suite de celui-ci. Aujourd'hui, on va se focaliser sur une question intrigante. Comment vend une agence de communication digitale ? En effet, nos prospects nous font souvent remonter la difficulté de comparer des agences, car non seulement les prix diffèrent, mais la façon de facturer diffère également. Bref, sous forme d'échange, Marvin et moi allons décrypter tout cela ensemble. Marvin, je te propose de commencer avec une question de base, simple. Bonjour déjà.

  • Speaker #1

    Bonjour, merci de me faire venir pour Parler Argent.

  • Speaker #0

    Marvin, première question Quelles sont les différentes méthodes de facturation des agences de communication spécialisées dans le web ?

  • Speaker #1

    Yes, alors je vais expliquer mais je vais essayer d'être synthétique ne vous inquiétez pas, le but ne sera pas de faire un cours de comptabilité même si on parlera un petit peu chiffres mais oui, comment vend une agence et donc in fine, comment est-ce que n'importe qui peut imaginer acheter une prestation auprès d'une agence alors de base, que ce soit une agence de communication digitale, de web en général ou autre... un prestataire informatique, on va dire ce qu'on appelait des ESN. Il y a deux grands modèles de facturation et donc d'achat, c'est le forfait et le temps passé, en gros. Forfait, temps passé, mensuel, annuel, ça après on en parlera. Le forfait, en gros, c'est je dois acheter quelque chose, j'ai un montant fixe et je paierai ce montant, quoi qu'il arrive. Et le temps passé, c'est plutôt un coût variable, donc on me donne par exemple un taux horaire et en fonction du temps qui aura été passé, je paierai un multiplicateur. de ce temps et de ce taux horaire.

  • Speaker #0

    Et en plus de ça, du coup, il y a ce qui est facturation mensuelle versus annuelle aussi, que ce soit d'ailleurs au temps passé ou autre.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc là, la partie contractuelle, on parle surtout aussi d'engagement. Il est possible avec le contrat. C'est vrai pour toute boîte commerciale, je le précise, mais c'est encore plus vrai chez nous dans le digital parce qu'on est uniquement sur du temps humain, ce qu'on appelle du temps de cerveau. Et donc... Donc la question, c'est comment nous, côté agence, on valorise ce temps qui est passé. Donc quand on s'engage dans une prestation, par exemple, on doit analyser toute la stratégie, on doit se plonger dedans. Si vous avez bien écouté le podcast précédent, effectivement, on doit aussi, pendant trois mois, affiner un peu la manière dont on va travailler. Et donc, il y a une vraie question sur, est-ce qu'on ne demande pas un engagement pour dire, tout le temps que j'ai passé, toute la charge mentale que j'ai accumulée pour me plonger et... pouvoir travailler pour un annonceur, est-ce que j'engage du coup pour un an, deux ans ou pas ? Bon, juste spoiler alert, nous on est sur du sans engagement temps passé mensuel, de manière générale, pour différentes raisons qu'on va évoquer, mais voilà, c'est un petit peu tous les modèles qui existent.

  • Speaker #0

    Oui, je dirais également sur la partie SMA, donc publicité sur les réseaux sociaux, et SEA, donc tout ce qui va concerner Google Ads, Bing Ads et autres, qu'il y a des agences qui vont fonctionner aussi. en termes de facturation sur une commission prise sur les dépenses publicitaires. Donc là, c'est un choix qui est fait. Plus l'annonceur va dépenser sur ces plateformes-là, plus l'agence va forcément y passer du temps, en termes d'optimisation, en termes de gestion de la relation client, en termes de reporting, etc. Mais sa rémunération va être basée sur les dépenses qui ont été réalisées. C'est un peu à double tranchant, parce que ça peut donner aussi l'impression à l'entreprise annonceur que dès lors que le chargé de projet va encourager à une augmentation de budget, parce qu'il y a une période forte qui arrive ou autre, ça laisse un petit peu le sentiment côté annonceur comme quoi, oui forcément, l'agence veut une augmentation de budget parce que derrière elle est mieux rémunérée, parce qu'elle est sur une base de commission.

  • Speaker #1

    Et de toute manière, après, si on se positionne, donc là, on explique, nous, comment on vend pour ouvrir un peu les coulisses. Mais c'est vrai que quand on est côté client, la question qui doit se poser, c'est rentabilité. Comment est-ce que vous êtes sûr que ce que vous investissez, parce qu'on parle bien d'un investissement, quand on prend une prestation auprès d'une agence, il faut se dire, je vais mettre un euro, combien ça va me rapporter ? Il n'y a pas d'autre sujet. Derrière que ce soit un euro pour générer 10 ou un euro pour générer 2, On s'en fiche au final que ce soit forfait ou temps passé, c'est plus une simplicité de facturation. Mais voilà, pour l'agence, il y a une manière de gérer les choses. Tu parlais de la commission, par exemple, nous on ne commissionne pas parce qu'effectivement, c'est plus simple, c'est plus transparent. Mais il y en a d'autres qui le font. Il y a même aussi de la commission au chiffre d'affaires. C'est un truc encore plus engageant. C'est-à-dire que vous prenez une agence, il y a un fixe quand même, et elle va vous prendre 7% du chiffre d'affaires généré sur votre e-commerce.

  • Speaker #0

    Certaines vont faire la distinction entre chiffre d'affaires ou marge aussi parfois. Marge,

  • Speaker #1

    il y a plein de modèles, c'est très engageant. Moi j'avoue qu'on n'a jamais été trop chaud là-dessus. Souvent quand même, on se pose toujours la question, c'est bizarre quelqu'un qui est prêt à lâcher comme ça du CA, est-ce qu'il va nous demander trop de travail ou est-ce qu'en fait il ne va pas être assez impliqué ? Il y a différents modèles, on le voit plus quand même, il y a une différence aussi de gestion entre province et Paris. On voit plus ce modèle aussi sur Paris, je trouve en tout cas. Oui,

  • Speaker #0

    complètement.

  • Speaker #1

    Mais voilà, c'est des modèles qui existent, c'est très engageant. La seule manière de répondre assez rapidement aux choix et à tous les modèles, rentabilité. Combien ça vous rapporte, combien vous investissez, combien ça vous rapporte. Après, il n'y a pas d'autre sujet.

  • Speaker #0

    Et on a un certain nombre d'outils aujourd'hui qui nous permettent en plus de suivre le chiffre d'affaires qui est généré par nos actions en agence, tout simplement. tout ce qui va être tracking, tout ce qui va être suivi des leads qui sont générés sur un site web, des ventes sur un site e-commerce. Tout ça, on est capable de le tracer. Alors, je vous renvoie vers d'autres podcasts où on en parle et où on dit que malheureusement, c'est en train de changer dans ce monde-là. Et le tracking, au lieu de s'affiner, au final, se détériore un peu, entre autres avec tout ce qui est RGPD, etc. Mais malgré tout, on arrive à faire un certain nombre d'estimations pour se rapprocher au plus juste de ce qu'on génère. Pour les clients qui passent par chez nous.

  • Speaker #1

    Yes.

  • Speaker #0

    Comment est-ce qu'une agence détermine ses prix ? Parce que, pareil, c'est ce que je disais en introduction, on a parfois des prospects qui arrivent et pour une même prestation, d'une agence à une autre, on va avoir une prestation qui passe du simple au triple, voire même au quintuple parfois. Qu'est-ce qui fait que... Comment est-ce qu'une agence détermine ses prix ?

  • Speaker #1

    Donc là, on va peut-être parler un peu comptabilité. Désolé, petite mention à Fred, notre troisième associé de l'ombre. et qui est aussi mon bras droit sur la partie administrative, ça lui fera plaisir. Donc effectivement, aujourd'hui, comme toute entreprise, on peut faire des calculs de marge, des calculs de taux de marge, des calculs de charges, etc. Pour ouvrir un petit peu les coulisses, parce que c'est ça l'idée, c'est pas de dire comment il faut faire, c'est plutôt comment nous on fonctionne. Aujourd'hui, dans une agence comme la nôtre, et de manière générale, ce que j'ai appelé ESN, entreprise de services numériques, Donc des boîtes qui vendent leur temps de cerveau, la charge elle est principalement sur les salaires, elle est principalement sur les outils et ce qu'on appelle les charges externes, tout ce qui va être loyer, électricité, etc. Et en gros, c'est ça qui va moduler le prix, c'est ça qui va déterminer le taux horaire. C'est ce qui fait qu'on va plutôt être à 80 euros de l'heure par exemple, dans notre cas à nous, première heure, facturé, alors que si vous êtes sur Paris, forcément le loyer va être dix fois plus élevé, donc on va avoir un taux horaire potentiellement à 120 ou 150. Je ne dis pas que tous les taux horaires sont justifiés, attention. Après, chacun vend à la valeur qui lui paraît la plus juste, ou en tout cas de ce qu'il a à proposer. Nous, c'est beaucoup ça qui va influencer en tout cas. Dans notre cas, on doit absorber quand même pas mal de choses. J'ai parlé des salaires, c'est plus de la moitié des charges qu'on a. Il y a les outils et toutes les externalités, type location, loyer, etc. Et après, il y a d'autres coûts. un peu indirect qu'on n'évoque pas tout le temps. Par exemple, la veille. Les équipes, quand elles font de la veille, elles travaillent, elles sont payées, elles sont rémunérées. Et donc, parce qu'on pourrait se dire, tout le monde fait le calcul. À 80 euros de l'heure, fois 35 heures par semaine, fois le nombre de jours, etc. Oui,

  • Speaker #0

    fois une équipe de 8.

  • Speaker #1

    Fois une équipe de 8. Ah, ils se font un million par mois. Et après, c'est écrit 350 000 sur le bilan. Non, non, évidemment, il y a beaucoup de temps mort. Il y a des notions de productivité. On travaille beaucoup là-dessus. Ce sera peut-être un autre sujet, mais on a des outils de suivi. On a des outils où on pilote, en fait, l'entreprise. Et on fait très attention à ce taux de productivité parce qu'effectivement, il y a des réunions qui ne sont pas facturées, il y a du temps qui n'est pas facturé.

  • Speaker #0

    Un nouvel outil qui débarque, un Google qui nous dit, en fait, Universal Analytics, c'est fini, désormais c'est GA4. C'est clairement huit personnes qui doivent se former sur un nouvel outil et pour ça, personne ne va nous payer. C'est l'évolution naturelle de notre métier. Si on ne le fait pas, on devient périmé sur notre secteur et les clients attendent de nous qu'on soit dans l'anticipation de ce genre de changement. Donc typiquement, ça va être X heures de formation par personne sur un nouvel outil et ça, infacturable. Je ne sais pas si le terme existe, mais on va l'employer.

  • Speaker #1

    On l'a compris.

  • Speaker #0

    Donc oui, complètement. J'évoquerai donc la partie veille, la partie R&D. Tout simplement faire en sorte d'avoir le meilleur outil qu'on utilise pour gagner du temps, nous. Parce que du temps qu'on gagne, nous, c'est du temps au final que le client ne va pas avoir à payer. Enfin, ça veut dire une meilleure gestion de notre temps. Donc typiquement, quand chaque année, on fait... un benchmark de l'ensemble des outils de gestion de réseaux sociaux, par exemple, pour savoir si on est toujours sur le bon outil, savoir s'ils répondent toujours à notre besoin, savoir si les nouveaux outils qui ont popé durant l'année écoulée, si vraiment ils ne sont pas en train de prendre le pas sur les outils qu'on utilise jusque-là. Tout ça, ce sont des choses qu'on ne facture pas non plus.

  • Speaker #1

    C'est ça. En fait, c'est effectivement de la facturation indirecte. C'est-à-dire qu'on pourrait aussi imaginer facturer deux fois plus de temps en intégrant tout pour les clients et être à 40 euros de l'heure, entre guillemets. Mais on est plus dans un modèle où, avec ces 80 euros de l'heure, et en gros l'équipe, si on fait une stat globale à l'année, pour vous donner une idée, chaque personne travaille sur une heure facturée à un client, en gros la moitié de son temps, à peu près, un petit peu plus. Mais donc ça veut dire que le reste du temps, c'est tout ce qu'on a évoqué, du temps interne, de la communication interne, de l'apprentissage, de la veille. Des podcasts, exactement. Qu'est-ce que ça coûte cher les podcasts ? Non mais voilà, donc effectivement le but c'est d'absorber tout ce coup-là. Et sur la deuxième question que tu as posée, sur la variation des prestations, parce que du coup le premier facteur c'est le taux horaire et le temps qu'on va y passer, donc c'est ça qui est vendu, et la deuxième partie c'est qu'est-ce qui fait qu'une prestation peut prendre 3 ou 10 heures, ou même 10 ou 50, et parfois même la même prestation. Effectivement un site internet, c'est le cas le plus facile. Ça peut coûter 2 000 comme ça peut coûter 10 000, mais tout le monde comprend un peu plus facilement. C'est comme pour une maison. Si tu as une salle de bain en or massif, ça coûte plus cher. Un site Internet, c'est pareil. S'il y a des fonctionnalités un peu compliquées, ce n'est pas toujours facile d'identifier ce qui est compliqué ou pas, mais ça, c'est notre métier. C'est assez facile d'expliquer. Par contre, il y a des secteurs d'activité. Je pense au référencement naturel où on se dit mais je ne comprends pas. Référencement naturel, juste, si tu veux expliquer peut-être ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est toutes les techniques qui vont permettre à un site d'être bien positionné dans les moteurs de recherche et entre autres sur Google.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et des fois, on vient nous voir, on dit, ok, je veux te bien référencer. Alors bon, je vous passe la demi-heure d'explication. On fait beaucoup de webinaires, on fait beaucoup de podcasts, donc vous écouterez ça pour cette partie-là. Mais si on met de côté la partie simplement apprentissage de base du référencement naturel, une prestation de base de référencement, ça va être... peut-être juste d'optimiser le site pour qu'il soit carré, qu'il ait une bonne note entre guillemets et que ce soit OK. Mais on n'est pas dans du référencement naturel hyper actif, on est plutôt dans du OK, c'est bien, c'est propre et on verra ce que ça donne. Si derrière on nous dit, mais attention, moi par contre, je voudrais avoir 1000 visiteurs par mois sur mon site et que je suis dans le secteur de l'immobilier au hasard, là il y a de la concurrence, tout simplement, il y a des sites d'annonce, et là on va rentrer dans un monde où... Il faut faire un nombre d'actions. Il y a des infographies qui montrent les 300 actions qu'on peut faire en référencement naturel. Et il y a des actions qui sont très simples, qui prennent quelques minutes. Et il y en a d'autres qui prennent un temps de dingue.

  • Speaker #0

    Oui, et on pense en tout cas à la partie netlinking où en plus, tu n'as pas forcément la main dessus sur les résultats d'une stratégie de netlinking. Donc, le fait que ça passe aussi du simple au quintuple, alors de prestataire en prestataire, mais aussi parfois sur des prestations vendues au sein d'une agence. Il y a une réalité aussi chez nous à l'agence, une prestation pour tout ce qui est référencement naturel par exemple, ne va pas être vendue au même tarif horaire qu'une prestation de community management par exemple. Là c'est tout simplement la loi du marché entre guillemets, en effet il y a moins de prestataires qui font du référencement naturel que de prestataires qui vont faire du community management, donc de la gestion de réseaux sociaux. Là tout simplement la différence se fait de par la constitution du marché des prestataires.

  • Speaker #1

    Et puis il y a un risque, il y a une connaissance à avoir, il y a des compétences à avoir. Ça nous demande, mis de rien aussi, beaucoup d'efforts, comme tous les pôles, mais c'est un suivi qui est important. Donc c'est indirectement impacté sur le coût des prestations relatives.

  • Speaker #0

    Quels sont les pièges potentiels que les auditeurs et les auditrices qui nous écoutent peuvent éviter quand elles sollicitent des agences ?

  • Speaker #1

    Alors, vu qu'on est sur la partie budgétaire, le premier qui me vient en tête, c'est l'engagement.

  • Speaker #0

    Oui, non mais oui, carrément. Ne partez pas avec des agences qui vous engagent sur 12, 24, voire 36 mois. Ça, c'est le premier point.

  • Speaker #1

    Sur un an, je peux le comprendre. Enfin, je veux dire, ça se discute.

  • Speaker #0

    Oui, et sur la partie référencement naturel, d'ailleurs, nous, on engage. C'est le seul pôle sur lequel on engage au sein de l'agence. Mais parce qu'en fait, là, l'idée, c'est de faire comprendre aux clients que les fameux trois mois qu'on évoquait à plusieurs reprises dans d'autres podcasts, en mode, on va comprendre comment fonctionne le client, etc. Quelque soit le cas, ce n'est pas suffisant pour voir des résultats. Vous allez peut-être voir une amélioration et c'est chouette, tant mieux. Mais par contre, en général, ça se fait déjà plus sur six mois, douze mois. Donc, on engage pour faire comprendre aux clients que c'est une relation de long terme qui va se construire avec nous.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et en deuxième, je dirais la propriété. Donc, l'engagement. Attention à ne pas signer un contrat qui vous engage sur un truc. Si ça se passe bien, tant mieux. Et si ça se passe mal, c'est très compliqué. On en voit beaucoup. Et la propriété, c'est surtout vrai sur les sites web. On l'a très peu vu sur des pages de réseaux sociaux ou autres. Mais bref, je ne vais pas vous dire d'être parano, d'avoir accès à tout, d'avoir un accès admin à tout, etc. Ce n'est pas le sujet. À un moment donné, s'il y a un conflit, ce n'est pas comme ça que ça se réglera de toute manière. Mais en tout cas, il existe des prestations où vous payez, entre guillemets, ou ne payez pas un site internet, en tout cas vous l'utilisez, et le jour où vous changez de prestataire, vous n'avez plus le site.

  • Speaker #0

    Vous n'avez plus le site et parfois même vous n'avez plus l'accès au nom de domaine. C'est-à-dire que le nom de domaine est gardé par l'agence initiale et là, tous les efforts de communication que vous avez faits pour la promotion de votre site web tombent à l'eau. Je pense entre autres à vos supports de communication print qui doivent être refaits. Je pense entre autres à votre référencement naturel sur lequel vous avez capitalisé durant des années et qui est lié intrinsèquement à votre nom de domaine. Tout ça tombe à l'eau.

  • Speaker #1

    Effectivement, donc c'est à vérifier. C'est assez facile de s'en protéger, entre guillemets, une fois de plus sans être parano. C'est-à-dire de savoir qu'il y a l'adresse mail qui est mise en adresse de récupération ou autre. Avoir un contrat, si tout simplement, demain, quand le contrat est clair et bien stipulé, enfin que les mentions sont bien stipulées. Avec une action, un courrier d'avocat ou autre, ça se règle assez rapidement. Par contre, je n'évoque pas le cas où il y a vraiment un conflit entre deux acteurs. Ça, c'est autre chose après. Mais dans le cas où les choses doivent bien se passer et qu'on est juste sur une fin de contrat, il y a moyen de se protéger assez facilement.

  • Speaker #0

    L'autre cas qu'on a déjà vu passer aussi, ce sont des agences spécialistes qui vont faire de l'automatisation, par exemple, de contenu. C'est-à-dire qu'en gros, supposons que vous êtes un cabinet de notaire ou même une agence immobilière. Typiquement, ces agences vont avoir développé un outil en interne qui va leur permettre de pousser du contenu sur les réseaux sociaux, mais qui va être identique pour l'entièreté de leurs clients. Bien évidemment, c'est un comportement que nous, on n'encourage pas à l'agence. Forcément, le contenu sur les réseaux sociaux ou même le contenu sur votre blog ou ce genre de choses doit être unique. doit être rédigé en accord avec vos valeurs, en accord avec ce que vous souhaitez valoriser et ne doit pas être redondant avec ce que d'autres entreprises peuvent mettre sur ces mêmes canaux de communication. Donc, c'est aussi la raison pour laquelle parfois vous avez des agences spécialistes qui proposent des tarifs au final très bas, relativement bas. Alors, ça peut être surprenant parce qu'ils sont spécialistes. Donc, en fait, vous vous dites, je suis censée payer. plus cher le côté spécialiste. Ils ne connaissent que l'immobilier, ils ne connaissent que la restauration. Mais à côté, vous avez un tarif qui est vraiment très accessible. Là, il faut que ça puisse vous mettre la puce à l'oreille, comme quoi il y a quelque chose qui ne va pas et comme quoi, en effet, ce sera peut-être du contenu dupliqué d'entreprise en entreprise. Autre petite astuce pour les détecter, typiquement, ça va être souvent des articles de blog qui vont être relayés avec un aperçu généré automatiquement sur les réseaux sociaux, avec un texte assez court. plutôt limpide, plutôt sans pattes particulières sur vos réseaux sociaux. Et là, vous pouvez vous dire, oui, il y a peut-être quelque chose qui cloche. Je vous encourage aussi à regarder le portfolio de ces agences-là, justement à les regarder pour quelles entreprises elles travaillent et à aller regarder les réseaux sociaux de ces entreprises-là.

  • Speaker #1

    Oui, carrément. Alors après, il y a peut-être, il y a des fois où ça pourrait, entre guillemets, alors j'ai adapté peut-être pas le bon terme, mais où ça pourrait suffire, on va dire. Je vais prendre l'exemple d'Avoca, imaginons. Bon, ok, mais il faut être conscient de ce que ça implique. C'est-à-dire que de prendre une agence comme ça, qui fait du push automatique de contenu, si c'est parce que vous, en gros, vous avez un site internet, que vous en fichez, que vous voulez qu'il existe et qu'il y ait un peu de contenu, à la limite, pourquoi pas ? C'est juste que ça ne sert pas à grand-chose. Il faut juste être... être cohérent et être conscient de ça. Donc en fait, il y a quand même peu de cas où... Parce qu'en général, quand on cherche à faire de la communication, c'est qu'on veut une action et un retour sur investissement. Là, ces agences-là, pour nous en tout cas, dans notre fenêtre, oui, ça fait un peu de présence, un peu de contenu et puis c'est tout. On pourrait limite parler un peu de notoriété, mais pas plus.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Marv, est-ce que tu veux ajouter quelque chose sur ce sujet ?

  • Speaker #1

    Oui, juste rapidement, parce qu'on est passé vite sur les abonnements, pour vous donner un exemple concret. On tombe quand même vraiment chez des clients ou des prospects qui nous disent Je suis engagé sur un contrat de 3 ans, 36 mois, à 700 euros par mois, et ça comprend mon site et un peu de communication.

  • Speaker #0

    Parfois du référencement. Mais alors,

  • Speaker #1

    ils ne savent pas du tout quel type de référencement. Il n'y a pas de détail. Il n'y a pas ce qu'il y a dedans. C'est n'importe quoi. Et donc ça, voilà, c'est l'exemple qu'on donnait tout à l'heure. C'est pour vous donner un cas concret. Ça existe. Nous, quand on débarque, vraiment, il n'y a pas de solution. C'est-à-dire qu'on arrive, on dit... C'est quand la fin de l'engagement ? Souvent, ils doivent envoyer un courrier en recommandé, papier, fax, je ne sais pas quoi, 4 mois avant. Enfin bref. Et voilà, juste faites le calcul, 700 euros x 36, on est presque à 30 000 balles, ce que vous auriez pu faire avec. Et souvent, dans ces contrats-là, vous n'avez pas le site. Donc voilà, c'est un exemple concret, on le rencontre, pas tout le temps, mais régulièrement. Je ne sais même pas si c'est des pratiques abusives, en vrai, je ne me rends pas compte. Mais en tout cas, vraiment, ça n'a aucun intérêt. c'est pas le genre de pratique qu'on cautionne et il y a des meilleures solutions et c'est pas forcément qu'avec nous même 30 000 euros sur un freelance toute la somme de travail qu'il pourrait faire on en a parlé dans l'autre podcast c'est pas pour nous vendre nous mais il y a un vrai sujet tout

  • Speaker #0

    à fait super, merci Marve d'avoir été présent avec moi pour ce podcast, c'était ton deuxième ristretto, pardon si je ne m'abuse je pense que le monde des agences est un peu moins flou pour les auditeurs et les auditrices qui nous écoutent En tout cas, n'hésitez pas à nous solliciter sur nos réseaux sociaux si vous avez des questions, que vous souhaitez prolonger ce débat, ou même si vous avez tout simplement des remarques à nous faire. Pour ma part, je vous dis à dans 15 jours. Voilà, notre podcast est terminé. Si celui-ci vous a plu, n'hésitez pas à nous laisser 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. Cela nous sera d'une grande aide pour faire connaître ce podcast à un maximum de monde. Vous avez des questions ou souhaitez échanger avec nous sur le contenu de ce podcast, ou toute autre chose ? N'hésitez pas à nous contacter via nos réseaux sociaux. ou sur restretto.fr. A très vite !

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Aujourd'hui, on va se focaliser sur une question intrigante : "Comment vend une agence de communication digitale ?".

En effet, nos prospects nous font souvent remonter la difficulté de comparer des agences car non seulement les prix diffèrent, mais la façon de facturer diffère également.

Sous forme d'échanges, nous vous proposons donc de faire le tour de la question afin d'y voir plus clair.

N'hésitez pas à nous indiquer ce que vous avez pensé de cet épisode en nous laissant une note sur votre plateforme d'écoute préférée !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouveau Restrito, le podcast de l'agence Adverti. Tous les 15 jours, notre équipe vous propose une table ronde avec un concentré d'infos qui stimule votre créativité et offre une bonne dose d'astuces à actionner. Stratégie, réseaux sociaux, référencement, marketplace, analytics, tous nos sujets de prédilection sont passés au crible sous forme de retours d'expériences, de conseils et d'analyse des tendances. N'hésitez pas à vous abonner. Pour ma part, je m'appelle Emeline Foissey et je suis la cofondatrice de l'agence Adverti, une agence de communication spécialisée dans le web basée dans la jolie ville de Troyes. Mon équipe et moi-même accompagnons des PME, des grands groupes, des institutionnels, des e-commerçants et des start-up dans leur stratégie de communication digitale. N'hésitez pas à vous renseigner sur notre site web agence-adverti.fr ou encore à nous envoyer un email sur ristretto-adverti.fr. Bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans ce nouveau Ristretto. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'être accompagnée de mon associé Marvin Chazelon que vous avez peut-être déjà entendu à l'occasion de notre podcast numéro 6 sur comment choisir son agence de communication web. Si ce n'est pas le cas, je vous invite à l'écouter à la suite de celui-ci. Aujourd'hui, on va se focaliser sur une question intrigante. Comment vend une agence de communication digitale ? En effet, nos prospects nous font souvent remonter la difficulté de comparer des agences, car non seulement les prix diffèrent, mais la façon de facturer diffère également. Bref, sous forme d'échange, Marvin et moi allons décrypter tout cela ensemble. Marvin, je te propose de commencer avec une question de base, simple. Bonjour déjà.

  • Speaker #1

    Bonjour, merci de me faire venir pour Parler Argent.

  • Speaker #0

    Marvin, première question Quelles sont les différentes méthodes de facturation des agences de communication spécialisées dans le web ?

  • Speaker #1

    Yes, alors je vais expliquer mais je vais essayer d'être synthétique ne vous inquiétez pas, le but ne sera pas de faire un cours de comptabilité même si on parlera un petit peu chiffres mais oui, comment vend une agence et donc in fine, comment est-ce que n'importe qui peut imaginer acheter une prestation auprès d'une agence alors de base, que ce soit une agence de communication digitale, de web en général ou autre... un prestataire informatique, on va dire ce qu'on appelait des ESN. Il y a deux grands modèles de facturation et donc d'achat, c'est le forfait et le temps passé, en gros. Forfait, temps passé, mensuel, annuel, ça après on en parlera. Le forfait, en gros, c'est je dois acheter quelque chose, j'ai un montant fixe et je paierai ce montant, quoi qu'il arrive. Et le temps passé, c'est plutôt un coût variable, donc on me donne par exemple un taux horaire et en fonction du temps qui aura été passé, je paierai un multiplicateur. de ce temps et de ce taux horaire.

  • Speaker #0

    Et en plus de ça, du coup, il y a ce qui est facturation mensuelle versus annuelle aussi, que ce soit d'ailleurs au temps passé ou autre.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc là, la partie contractuelle, on parle surtout aussi d'engagement. Il est possible avec le contrat. C'est vrai pour toute boîte commerciale, je le précise, mais c'est encore plus vrai chez nous dans le digital parce qu'on est uniquement sur du temps humain, ce qu'on appelle du temps de cerveau. Et donc... Donc la question, c'est comment nous, côté agence, on valorise ce temps qui est passé. Donc quand on s'engage dans une prestation, par exemple, on doit analyser toute la stratégie, on doit se plonger dedans. Si vous avez bien écouté le podcast précédent, effectivement, on doit aussi, pendant trois mois, affiner un peu la manière dont on va travailler. Et donc, il y a une vraie question sur, est-ce qu'on ne demande pas un engagement pour dire, tout le temps que j'ai passé, toute la charge mentale que j'ai accumulée pour me plonger et... pouvoir travailler pour un annonceur, est-ce que j'engage du coup pour un an, deux ans ou pas ? Bon, juste spoiler alert, nous on est sur du sans engagement temps passé mensuel, de manière générale, pour différentes raisons qu'on va évoquer, mais voilà, c'est un petit peu tous les modèles qui existent.

  • Speaker #0

    Oui, je dirais également sur la partie SMA, donc publicité sur les réseaux sociaux, et SEA, donc tout ce qui va concerner Google Ads, Bing Ads et autres, qu'il y a des agences qui vont fonctionner aussi. en termes de facturation sur une commission prise sur les dépenses publicitaires. Donc là, c'est un choix qui est fait. Plus l'annonceur va dépenser sur ces plateformes-là, plus l'agence va forcément y passer du temps, en termes d'optimisation, en termes de gestion de la relation client, en termes de reporting, etc. Mais sa rémunération va être basée sur les dépenses qui ont été réalisées. C'est un peu à double tranchant, parce que ça peut donner aussi l'impression à l'entreprise annonceur que dès lors que le chargé de projet va encourager à une augmentation de budget, parce qu'il y a une période forte qui arrive ou autre, ça laisse un petit peu le sentiment côté annonceur comme quoi, oui forcément, l'agence veut une augmentation de budget parce que derrière elle est mieux rémunérée, parce qu'elle est sur une base de commission.

  • Speaker #1

    Et de toute manière, après, si on se positionne, donc là, on explique, nous, comment on vend pour ouvrir un peu les coulisses. Mais c'est vrai que quand on est côté client, la question qui doit se poser, c'est rentabilité. Comment est-ce que vous êtes sûr que ce que vous investissez, parce qu'on parle bien d'un investissement, quand on prend une prestation auprès d'une agence, il faut se dire, je vais mettre un euro, combien ça va me rapporter ? Il n'y a pas d'autre sujet. Derrière que ce soit un euro pour générer 10 ou un euro pour générer 2, On s'en fiche au final que ce soit forfait ou temps passé, c'est plus une simplicité de facturation. Mais voilà, pour l'agence, il y a une manière de gérer les choses. Tu parlais de la commission, par exemple, nous on ne commissionne pas parce qu'effectivement, c'est plus simple, c'est plus transparent. Mais il y en a d'autres qui le font. Il y a même aussi de la commission au chiffre d'affaires. C'est un truc encore plus engageant. C'est-à-dire que vous prenez une agence, il y a un fixe quand même, et elle va vous prendre 7% du chiffre d'affaires généré sur votre e-commerce.

  • Speaker #0

    Certaines vont faire la distinction entre chiffre d'affaires ou marge aussi parfois. Marge,

  • Speaker #1

    il y a plein de modèles, c'est très engageant. Moi j'avoue qu'on n'a jamais été trop chaud là-dessus. Souvent quand même, on se pose toujours la question, c'est bizarre quelqu'un qui est prêt à lâcher comme ça du CA, est-ce qu'il va nous demander trop de travail ou est-ce qu'en fait il ne va pas être assez impliqué ? Il y a différents modèles, on le voit plus quand même, il y a une différence aussi de gestion entre province et Paris. On voit plus ce modèle aussi sur Paris, je trouve en tout cas. Oui,

  • Speaker #0

    complètement.

  • Speaker #1

    Mais voilà, c'est des modèles qui existent, c'est très engageant. La seule manière de répondre assez rapidement aux choix et à tous les modèles, rentabilité. Combien ça vous rapporte, combien vous investissez, combien ça vous rapporte. Après, il n'y a pas d'autre sujet.

  • Speaker #0

    Et on a un certain nombre d'outils aujourd'hui qui nous permettent en plus de suivre le chiffre d'affaires qui est généré par nos actions en agence, tout simplement. tout ce qui va être tracking, tout ce qui va être suivi des leads qui sont générés sur un site web, des ventes sur un site e-commerce. Tout ça, on est capable de le tracer. Alors, je vous renvoie vers d'autres podcasts où on en parle et où on dit que malheureusement, c'est en train de changer dans ce monde-là. Et le tracking, au lieu de s'affiner, au final, se détériore un peu, entre autres avec tout ce qui est RGPD, etc. Mais malgré tout, on arrive à faire un certain nombre d'estimations pour se rapprocher au plus juste de ce qu'on génère. Pour les clients qui passent par chez nous.

  • Speaker #1

    Yes.

  • Speaker #0

    Comment est-ce qu'une agence détermine ses prix ? Parce que, pareil, c'est ce que je disais en introduction, on a parfois des prospects qui arrivent et pour une même prestation, d'une agence à une autre, on va avoir une prestation qui passe du simple au triple, voire même au quintuple parfois. Qu'est-ce qui fait que... Comment est-ce qu'une agence détermine ses prix ?

  • Speaker #1

    Donc là, on va peut-être parler un peu comptabilité. Désolé, petite mention à Fred, notre troisième associé de l'ombre. et qui est aussi mon bras droit sur la partie administrative, ça lui fera plaisir. Donc effectivement, aujourd'hui, comme toute entreprise, on peut faire des calculs de marge, des calculs de taux de marge, des calculs de charges, etc. Pour ouvrir un petit peu les coulisses, parce que c'est ça l'idée, c'est pas de dire comment il faut faire, c'est plutôt comment nous on fonctionne. Aujourd'hui, dans une agence comme la nôtre, et de manière générale, ce que j'ai appelé ESN, entreprise de services numériques, Donc des boîtes qui vendent leur temps de cerveau, la charge elle est principalement sur les salaires, elle est principalement sur les outils et ce qu'on appelle les charges externes, tout ce qui va être loyer, électricité, etc. Et en gros, c'est ça qui va moduler le prix, c'est ça qui va déterminer le taux horaire. C'est ce qui fait qu'on va plutôt être à 80 euros de l'heure par exemple, dans notre cas à nous, première heure, facturé, alors que si vous êtes sur Paris, forcément le loyer va être dix fois plus élevé, donc on va avoir un taux horaire potentiellement à 120 ou 150. Je ne dis pas que tous les taux horaires sont justifiés, attention. Après, chacun vend à la valeur qui lui paraît la plus juste, ou en tout cas de ce qu'il a à proposer. Nous, c'est beaucoup ça qui va influencer en tout cas. Dans notre cas, on doit absorber quand même pas mal de choses. J'ai parlé des salaires, c'est plus de la moitié des charges qu'on a. Il y a les outils et toutes les externalités, type location, loyer, etc. Et après, il y a d'autres coûts. un peu indirect qu'on n'évoque pas tout le temps. Par exemple, la veille. Les équipes, quand elles font de la veille, elles travaillent, elles sont payées, elles sont rémunérées. Et donc, parce qu'on pourrait se dire, tout le monde fait le calcul. À 80 euros de l'heure, fois 35 heures par semaine, fois le nombre de jours, etc. Oui,

  • Speaker #0

    fois une équipe de 8.

  • Speaker #1

    Fois une équipe de 8. Ah, ils se font un million par mois. Et après, c'est écrit 350 000 sur le bilan. Non, non, évidemment, il y a beaucoup de temps mort. Il y a des notions de productivité. On travaille beaucoup là-dessus. Ce sera peut-être un autre sujet, mais on a des outils de suivi. On a des outils où on pilote, en fait, l'entreprise. Et on fait très attention à ce taux de productivité parce qu'effectivement, il y a des réunions qui ne sont pas facturées, il y a du temps qui n'est pas facturé.

  • Speaker #0

    Un nouvel outil qui débarque, un Google qui nous dit, en fait, Universal Analytics, c'est fini, désormais c'est GA4. C'est clairement huit personnes qui doivent se former sur un nouvel outil et pour ça, personne ne va nous payer. C'est l'évolution naturelle de notre métier. Si on ne le fait pas, on devient périmé sur notre secteur et les clients attendent de nous qu'on soit dans l'anticipation de ce genre de changement. Donc typiquement, ça va être X heures de formation par personne sur un nouvel outil et ça, infacturable. Je ne sais pas si le terme existe, mais on va l'employer.

  • Speaker #1

    On l'a compris.

  • Speaker #0

    Donc oui, complètement. J'évoquerai donc la partie veille, la partie R&D. Tout simplement faire en sorte d'avoir le meilleur outil qu'on utilise pour gagner du temps, nous. Parce que du temps qu'on gagne, nous, c'est du temps au final que le client ne va pas avoir à payer. Enfin, ça veut dire une meilleure gestion de notre temps. Donc typiquement, quand chaque année, on fait... un benchmark de l'ensemble des outils de gestion de réseaux sociaux, par exemple, pour savoir si on est toujours sur le bon outil, savoir s'ils répondent toujours à notre besoin, savoir si les nouveaux outils qui ont popé durant l'année écoulée, si vraiment ils ne sont pas en train de prendre le pas sur les outils qu'on utilise jusque-là. Tout ça, ce sont des choses qu'on ne facture pas non plus.

  • Speaker #1

    C'est ça. En fait, c'est effectivement de la facturation indirecte. C'est-à-dire qu'on pourrait aussi imaginer facturer deux fois plus de temps en intégrant tout pour les clients et être à 40 euros de l'heure, entre guillemets. Mais on est plus dans un modèle où, avec ces 80 euros de l'heure, et en gros l'équipe, si on fait une stat globale à l'année, pour vous donner une idée, chaque personne travaille sur une heure facturée à un client, en gros la moitié de son temps, à peu près, un petit peu plus. Mais donc ça veut dire que le reste du temps, c'est tout ce qu'on a évoqué, du temps interne, de la communication interne, de l'apprentissage, de la veille. Des podcasts, exactement. Qu'est-ce que ça coûte cher les podcasts ? Non mais voilà, donc effectivement le but c'est d'absorber tout ce coup-là. Et sur la deuxième question que tu as posée, sur la variation des prestations, parce que du coup le premier facteur c'est le taux horaire et le temps qu'on va y passer, donc c'est ça qui est vendu, et la deuxième partie c'est qu'est-ce qui fait qu'une prestation peut prendre 3 ou 10 heures, ou même 10 ou 50, et parfois même la même prestation. Effectivement un site internet, c'est le cas le plus facile. Ça peut coûter 2 000 comme ça peut coûter 10 000, mais tout le monde comprend un peu plus facilement. C'est comme pour une maison. Si tu as une salle de bain en or massif, ça coûte plus cher. Un site Internet, c'est pareil. S'il y a des fonctionnalités un peu compliquées, ce n'est pas toujours facile d'identifier ce qui est compliqué ou pas, mais ça, c'est notre métier. C'est assez facile d'expliquer. Par contre, il y a des secteurs d'activité. Je pense au référencement naturel où on se dit mais je ne comprends pas. Référencement naturel, juste, si tu veux expliquer peut-être ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est toutes les techniques qui vont permettre à un site d'être bien positionné dans les moteurs de recherche et entre autres sur Google.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et des fois, on vient nous voir, on dit, ok, je veux te bien référencer. Alors bon, je vous passe la demi-heure d'explication. On fait beaucoup de webinaires, on fait beaucoup de podcasts, donc vous écouterez ça pour cette partie-là. Mais si on met de côté la partie simplement apprentissage de base du référencement naturel, une prestation de base de référencement, ça va être... peut-être juste d'optimiser le site pour qu'il soit carré, qu'il ait une bonne note entre guillemets et que ce soit OK. Mais on n'est pas dans du référencement naturel hyper actif, on est plutôt dans du OK, c'est bien, c'est propre et on verra ce que ça donne. Si derrière on nous dit, mais attention, moi par contre, je voudrais avoir 1000 visiteurs par mois sur mon site et que je suis dans le secteur de l'immobilier au hasard, là il y a de la concurrence, tout simplement, il y a des sites d'annonce, et là on va rentrer dans un monde où... Il faut faire un nombre d'actions. Il y a des infographies qui montrent les 300 actions qu'on peut faire en référencement naturel. Et il y a des actions qui sont très simples, qui prennent quelques minutes. Et il y en a d'autres qui prennent un temps de dingue.

  • Speaker #0

    Oui, et on pense en tout cas à la partie netlinking où en plus, tu n'as pas forcément la main dessus sur les résultats d'une stratégie de netlinking. Donc, le fait que ça passe aussi du simple au quintuple, alors de prestataire en prestataire, mais aussi parfois sur des prestations vendues au sein d'une agence. Il y a une réalité aussi chez nous à l'agence, une prestation pour tout ce qui est référencement naturel par exemple, ne va pas être vendue au même tarif horaire qu'une prestation de community management par exemple. Là c'est tout simplement la loi du marché entre guillemets, en effet il y a moins de prestataires qui font du référencement naturel que de prestataires qui vont faire du community management, donc de la gestion de réseaux sociaux. Là tout simplement la différence se fait de par la constitution du marché des prestataires.

  • Speaker #1

    Et puis il y a un risque, il y a une connaissance à avoir, il y a des compétences à avoir. Ça nous demande, mis de rien aussi, beaucoup d'efforts, comme tous les pôles, mais c'est un suivi qui est important. Donc c'est indirectement impacté sur le coût des prestations relatives.

  • Speaker #0

    Quels sont les pièges potentiels que les auditeurs et les auditrices qui nous écoutent peuvent éviter quand elles sollicitent des agences ?

  • Speaker #1

    Alors, vu qu'on est sur la partie budgétaire, le premier qui me vient en tête, c'est l'engagement.

  • Speaker #0

    Oui, non mais oui, carrément. Ne partez pas avec des agences qui vous engagent sur 12, 24, voire 36 mois. Ça, c'est le premier point.

  • Speaker #1

    Sur un an, je peux le comprendre. Enfin, je veux dire, ça se discute.

  • Speaker #0

    Oui, et sur la partie référencement naturel, d'ailleurs, nous, on engage. C'est le seul pôle sur lequel on engage au sein de l'agence. Mais parce qu'en fait, là, l'idée, c'est de faire comprendre aux clients que les fameux trois mois qu'on évoquait à plusieurs reprises dans d'autres podcasts, en mode, on va comprendre comment fonctionne le client, etc. Quelque soit le cas, ce n'est pas suffisant pour voir des résultats. Vous allez peut-être voir une amélioration et c'est chouette, tant mieux. Mais par contre, en général, ça se fait déjà plus sur six mois, douze mois. Donc, on engage pour faire comprendre aux clients que c'est une relation de long terme qui va se construire avec nous.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et en deuxième, je dirais la propriété. Donc, l'engagement. Attention à ne pas signer un contrat qui vous engage sur un truc. Si ça se passe bien, tant mieux. Et si ça se passe mal, c'est très compliqué. On en voit beaucoup. Et la propriété, c'est surtout vrai sur les sites web. On l'a très peu vu sur des pages de réseaux sociaux ou autres. Mais bref, je ne vais pas vous dire d'être parano, d'avoir accès à tout, d'avoir un accès admin à tout, etc. Ce n'est pas le sujet. À un moment donné, s'il y a un conflit, ce n'est pas comme ça que ça se réglera de toute manière. Mais en tout cas, il existe des prestations où vous payez, entre guillemets, ou ne payez pas un site internet, en tout cas vous l'utilisez, et le jour où vous changez de prestataire, vous n'avez plus le site.

  • Speaker #0

    Vous n'avez plus le site et parfois même vous n'avez plus l'accès au nom de domaine. C'est-à-dire que le nom de domaine est gardé par l'agence initiale et là, tous les efforts de communication que vous avez faits pour la promotion de votre site web tombent à l'eau. Je pense entre autres à vos supports de communication print qui doivent être refaits. Je pense entre autres à votre référencement naturel sur lequel vous avez capitalisé durant des années et qui est lié intrinsèquement à votre nom de domaine. Tout ça tombe à l'eau.

  • Speaker #1

    Effectivement, donc c'est à vérifier. C'est assez facile de s'en protéger, entre guillemets, une fois de plus sans être parano. C'est-à-dire de savoir qu'il y a l'adresse mail qui est mise en adresse de récupération ou autre. Avoir un contrat, si tout simplement, demain, quand le contrat est clair et bien stipulé, enfin que les mentions sont bien stipulées. Avec une action, un courrier d'avocat ou autre, ça se règle assez rapidement. Par contre, je n'évoque pas le cas où il y a vraiment un conflit entre deux acteurs. Ça, c'est autre chose après. Mais dans le cas où les choses doivent bien se passer et qu'on est juste sur une fin de contrat, il y a moyen de se protéger assez facilement.

  • Speaker #0

    L'autre cas qu'on a déjà vu passer aussi, ce sont des agences spécialistes qui vont faire de l'automatisation, par exemple, de contenu. C'est-à-dire qu'en gros, supposons que vous êtes un cabinet de notaire ou même une agence immobilière. Typiquement, ces agences vont avoir développé un outil en interne qui va leur permettre de pousser du contenu sur les réseaux sociaux, mais qui va être identique pour l'entièreté de leurs clients. Bien évidemment, c'est un comportement que nous, on n'encourage pas à l'agence. Forcément, le contenu sur les réseaux sociaux ou même le contenu sur votre blog ou ce genre de choses doit être unique. doit être rédigé en accord avec vos valeurs, en accord avec ce que vous souhaitez valoriser et ne doit pas être redondant avec ce que d'autres entreprises peuvent mettre sur ces mêmes canaux de communication. Donc, c'est aussi la raison pour laquelle parfois vous avez des agences spécialistes qui proposent des tarifs au final très bas, relativement bas. Alors, ça peut être surprenant parce qu'ils sont spécialistes. Donc, en fait, vous vous dites, je suis censée payer. plus cher le côté spécialiste. Ils ne connaissent que l'immobilier, ils ne connaissent que la restauration. Mais à côté, vous avez un tarif qui est vraiment très accessible. Là, il faut que ça puisse vous mettre la puce à l'oreille, comme quoi il y a quelque chose qui ne va pas et comme quoi, en effet, ce sera peut-être du contenu dupliqué d'entreprise en entreprise. Autre petite astuce pour les détecter, typiquement, ça va être souvent des articles de blog qui vont être relayés avec un aperçu généré automatiquement sur les réseaux sociaux, avec un texte assez court. plutôt limpide, plutôt sans pattes particulières sur vos réseaux sociaux. Et là, vous pouvez vous dire, oui, il y a peut-être quelque chose qui cloche. Je vous encourage aussi à regarder le portfolio de ces agences-là, justement à les regarder pour quelles entreprises elles travaillent et à aller regarder les réseaux sociaux de ces entreprises-là.

  • Speaker #1

    Oui, carrément. Alors après, il y a peut-être, il y a des fois où ça pourrait, entre guillemets, alors j'ai adapté peut-être pas le bon terme, mais où ça pourrait suffire, on va dire. Je vais prendre l'exemple d'Avoca, imaginons. Bon, ok, mais il faut être conscient de ce que ça implique. C'est-à-dire que de prendre une agence comme ça, qui fait du push automatique de contenu, si c'est parce que vous, en gros, vous avez un site internet, que vous en fichez, que vous voulez qu'il existe et qu'il y ait un peu de contenu, à la limite, pourquoi pas ? C'est juste que ça ne sert pas à grand-chose. Il faut juste être... être cohérent et être conscient de ça. Donc en fait, il y a quand même peu de cas où... Parce qu'en général, quand on cherche à faire de la communication, c'est qu'on veut une action et un retour sur investissement. Là, ces agences-là, pour nous en tout cas, dans notre fenêtre, oui, ça fait un peu de présence, un peu de contenu et puis c'est tout. On pourrait limite parler un peu de notoriété, mais pas plus.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Marv, est-ce que tu veux ajouter quelque chose sur ce sujet ?

  • Speaker #1

    Oui, juste rapidement, parce qu'on est passé vite sur les abonnements, pour vous donner un exemple concret. On tombe quand même vraiment chez des clients ou des prospects qui nous disent Je suis engagé sur un contrat de 3 ans, 36 mois, à 700 euros par mois, et ça comprend mon site et un peu de communication.

  • Speaker #0

    Parfois du référencement. Mais alors,

  • Speaker #1

    ils ne savent pas du tout quel type de référencement. Il n'y a pas de détail. Il n'y a pas ce qu'il y a dedans. C'est n'importe quoi. Et donc ça, voilà, c'est l'exemple qu'on donnait tout à l'heure. C'est pour vous donner un cas concret. Ça existe. Nous, quand on débarque, vraiment, il n'y a pas de solution. C'est-à-dire qu'on arrive, on dit... C'est quand la fin de l'engagement ? Souvent, ils doivent envoyer un courrier en recommandé, papier, fax, je ne sais pas quoi, 4 mois avant. Enfin bref. Et voilà, juste faites le calcul, 700 euros x 36, on est presque à 30 000 balles, ce que vous auriez pu faire avec. Et souvent, dans ces contrats-là, vous n'avez pas le site. Donc voilà, c'est un exemple concret, on le rencontre, pas tout le temps, mais régulièrement. Je ne sais même pas si c'est des pratiques abusives, en vrai, je ne me rends pas compte. Mais en tout cas, vraiment, ça n'a aucun intérêt. c'est pas le genre de pratique qu'on cautionne et il y a des meilleures solutions et c'est pas forcément qu'avec nous même 30 000 euros sur un freelance toute la somme de travail qu'il pourrait faire on en a parlé dans l'autre podcast c'est pas pour nous vendre nous mais il y a un vrai sujet tout

  • Speaker #0

    à fait super, merci Marve d'avoir été présent avec moi pour ce podcast, c'était ton deuxième ristretto, pardon si je ne m'abuse je pense que le monde des agences est un peu moins flou pour les auditeurs et les auditrices qui nous écoutent En tout cas, n'hésitez pas à nous solliciter sur nos réseaux sociaux si vous avez des questions, que vous souhaitez prolonger ce débat, ou même si vous avez tout simplement des remarques à nous faire. Pour ma part, je vous dis à dans 15 jours. Voilà, notre podcast est terminé. Si celui-ci vous a plu, n'hésitez pas à nous laisser 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. Cela nous sera d'une grande aide pour faire connaître ce podcast à un maximum de monde. Vous avez des questions ou souhaitez échanger avec nous sur le contenu de ce podcast, ou toute autre chose ? N'hésitez pas à nous contacter via nos réseaux sociaux. ou sur restretto.fr. A très vite !

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Description

Aujourd'hui, on va se focaliser sur une question intrigante : "Comment vend une agence de communication digitale ?".

En effet, nos prospects nous font souvent remonter la difficulté de comparer des agences car non seulement les prix diffèrent, mais la façon de facturer diffère également.

Sous forme d'échanges, nous vous proposons donc de faire le tour de la question afin d'y voir plus clair.

N'hésitez pas à nous indiquer ce que vous avez pensé de cet épisode en nous laissant une note sur votre plateforme d'écoute préférée !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouveau Restrito, le podcast de l'agence Adverti. Tous les 15 jours, notre équipe vous propose une table ronde avec un concentré d'infos qui stimule votre créativité et offre une bonne dose d'astuces à actionner. Stratégie, réseaux sociaux, référencement, marketplace, analytics, tous nos sujets de prédilection sont passés au crible sous forme de retours d'expériences, de conseils et d'analyse des tendances. N'hésitez pas à vous abonner. Pour ma part, je m'appelle Emeline Foissey et je suis la cofondatrice de l'agence Adverti, une agence de communication spécialisée dans le web basée dans la jolie ville de Troyes. Mon équipe et moi-même accompagnons des PME, des grands groupes, des institutionnels, des e-commerçants et des start-up dans leur stratégie de communication digitale. N'hésitez pas à vous renseigner sur notre site web agence-adverti.fr ou encore à nous envoyer un email sur ristretto-adverti.fr. Bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans ce nouveau Ristretto. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'être accompagnée de mon associé Marvin Chazelon que vous avez peut-être déjà entendu à l'occasion de notre podcast numéro 6 sur comment choisir son agence de communication web. Si ce n'est pas le cas, je vous invite à l'écouter à la suite de celui-ci. Aujourd'hui, on va se focaliser sur une question intrigante. Comment vend une agence de communication digitale ? En effet, nos prospects nous font souvent remonter la difficulté de comparer des agences, car non seulement les prix diffèrent, mais la façon de facturer diffère également. Bref, sous forme d'échange, Marvin et moi allons décrypter tout cela ensemble. Marvin, je te propose de commencer avec une question de base, simple. Bonjour déjà.

  • Speaker #1

    Bonjour, merci de me faire venir pour Parler Argent.

  • Speaker #0

    Marvin, première question Quelles sont les différentes méthodes de facturation des agences de communication spécialisées dans le web ?

  • Speaker #1

    Yes, alors je vais expliquer mais je vais essayer d'être synthétique ne vous inquiétez pas, le but ne sera pas de faire un cours de comptabilité même si on parlera un petit peu chiffres mais oui, comment vend une agence et donc in fine, comment est-ce que n'importe qui peut imaginer acheter une prestation auprès d'une agence alors de base, que ce soit une agence de communication digitale, de web en général ou autre... un prestataire informatique, on va dire ce qu'on appelait des ESN. Il y a deux grands modèles de facturation et donc d'achat, c'est le forfait et le temps passé, en gros. Forfait, temps passé, mensuel, annuel, ça après on en parlera. Le forfait, en gros, c'est je dois acheter quelque chose, j'ai un montant fixe et je paierai ce montant, quoi qu'il arrive. Et le temps passé, c'est plutôt un coût variable, donc on me donne par exemple un taux horaire et en fonction du temps qui aura été passé, je paierai un multiplicateur. de ce temps et de ce taux horaire.

  • Speaker #0

    Et en plus de ça, du coup, il y a ce qui est facturation mensuelle versus annuelle aussi, que ce soit d'ailleurs au temps passé ou autre.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc là, la partie contractuelle, on parle surtout aussi d'engagement. Il est possible avec le contrat. C'est vrai pour toute boîte commerciale, je le précise, mais c'est encore plus vrai chez nous dans le digital parce qu'on est uniquement sur du temps humain, ce qu'on appelle du temps de cerveau. Et donc... Donc la question, c'est comment nous, côté agence, on valorise ce temps qui est passé. Donc quand on s'engage dans une prestation, par exemple, on doit analyser toute la stratégie, on doit se plonger dedans. Si vous avez bien écouté le podcast précédent, effectivement, on doit aussi, pendant trois mois, affiner un peu la manière dont on va travailler. Et donc, il y a une vraie question sur, est-ce qu'on ne demande pas un engagement pour dire, tout le temps que j'ai passé, toute la charge mentale que j'ai accumulée pour me plonger et... pouvoir travailler pour un annonceur, est-ce que j'engage du coup pour un an, deux ans ou pas ? Bon, juste spoiler alert, nous on est sur du sans engagement temps passé mensuel, de manière générale, pour différentes raisons qu'on va évoquer, mais voilà, c'est un petit peu tous les modèles qui existent.

  • Speaker #0

    Oui, je dirais également sur la partie SMA, donc publicité sur les réseaux sociaux, et SEA, donc tout ce qui va concerner Google Ads, Bing Ads et autres, qu'il y a des agences qui vont fonctionner aussi. en termes de facturation sur une commission prise sur les dépenses publicitaires. Donc là, c'est un choix qui est fait. Plus l'annonceur va dépenser sur ces plateformes-là, plus l'agence va forcément y passer du temps, en termes d'optimisation, en termes de gestion de la relation client, en termes de reporting, etc. Mais sa rémunération va être basée sur les dépenses qui ont été réalisées. C'est un peu à double tranchant, parce que ça peut donner aussi l'impression à l'entreprise annonceur que dès lors que le chargé de projet va encourager à une augmentation de budget, parce qu'il y a une période forte qui arrive ou autre, ça laisse un petit peu le sentiment côté annonceur comme quoi, oui forcément, l'agence veut une augmentation de budget parce que derrière elle est mieux rémunérée, parce qu'elle est sur une base de commission.

  • Speaker #1

    Et de toute manière, après, si on se positionne, donc là, on explique, nous, comment on vend pour ouvrir un peu les coulisses. Mais c'est vrai que quand on est côté client, la question qui doit se poser, c'est rentabilité. Comment est-ce que vous êtes sûr que ce que vous investissez, parce qu'on parle bien d'un investissement, quand on prend une prestation auprès d'une agence, il faut se dire, je vais mettre un euro, combien ça va me rapporter ? Il n'y a pas d'autre sujet. Derrière que ce soit un euro pour générer 10 ou un euro pour générer 2, On s'en fiche au final que ce soit forfait ou temps passé, c'est plus une simplicité de facturation. Mais voilà, pour l'agence, il y a une manière de gérer les choses. Tu parlais de la commission, par exemple, nous on ne commissionne pas parce qu'effectivement, c'est plus simple, c'est plus transparent. Mais il y en a d'autres qui le font. Il y a même aussi de la commission au chiffre d'affaires. C'est un truc encore plus engageant. C'est-à-dire que vous prenez une agence, il y a un fixe quand même, et elle va vous prendre 7% du chiffre d'affaires généré sur votre e-commerce.

  • Speaker #0

    Certaines vont faire la distinction entre chiffre d'affaires ou marge aussi parfois. Marge,

  • Speaker #1

    il y a plein de modèles, c'est très engageant. Moi j'avoue qu'on n'a jamais été trop chaud là-dessus. Souvent quand même, on se pose toujours la question, c'est bizarre quelqu'un qui est prêt à lâcher comme ça du CA, est-ce qu'il va nous demander trop de travail ou est-ce qu'en fait il ne va pas être assez impliqué ? Il y a différents modèles, on le voit plus quand même, il y a une différence aussi de gestion entre province et Paris. On voit plus ce modèle aussi sur Paris, je trouve en tout cas. Oui,

  • Speaker #0

    complètement.

  • Speaker #1

    Mais voilà, c'est des modèles qui existent, c'est très engageant. La seule manière de répondre assez rapidement aux choix et à tous les modèles, rentabilité. Combien ça vous rapporte, combien vous investissez, combien ça vous rapporte. Après, il n'y a pas d'autre sujet.

  • Speaker #0

    Et on a un certain nombre d'outils aujourd'hui qui nous permettent en plus de suivre le chiffre d'affaires qui est généré par nos actions en agence, tout simplement. tout ce qui va être tracking, tout ce qui va être suivi des leads qui sont générés sur un site web, des ventes sur un site e-commerce. Tout ça, on est capable de le tracer. Alors, je vous renvoie vers d'autres podcasts où on en parle et où on dit que malheureusement, c'est en train de changer dans ce monde-là. Et le tracking, au lieu de s'affiner, au final, se détériore un peu, entre autres avec tout ce qui est RGPD, etc. Mais malgré tout, on arrive à faire un certain nombre d'estimations pour se rapprocher au plus juste de ce qu'on génère. Pour les clients qui passent par chez nous.

  • Speaker #1

    Yes.

  • Speaker #0

    Comment est-ce qu'une agence détermine ses prix ? Parce que, pareil, c'est ce que je disais en introduction, on a parfois des prospects qui arrivent et pour une même prestation, d'une agence à une autre, on va avoir une prestation qui passe du simple au triple, voire même au quintuple parfois. Qu'est-ce qui fait que... Comment est-ce qu'une agence détermine ses prix ?

  • Speaker #1

    Donc là, on va peut-être parler un peu comptabilité. Désolé, petite mention à Fred, notre troisième associé de l'ombre. et qui est aussi mon bras droit sur la partie administrative, ça lui fera plaisir. Donc effectivement, aujourd'hui, comme toute entreprise, on peut faire des calculs de marge, des calculs de taux de marge, des calculs de charges, etc. Pour ouvrir un petit peu les coulisses, parce que c'est ça l'idée, c'est pas de dire comment il faut faire, c'est plutôt comment nous on fonctionne. Aujourd'hui, dans une agence comme la nôtre, et de manière générale, ce que j'ai appelé ESN, entreprise de services numériques, Donc des boîtes qui vendent leur temps de cerveau, la charge elle est principalement sur les salaires, elle est principalement sur les outils et ce qu'on appelle les charges externes, tout ce qui va être loyer, électricité, etc. Et en gros, c'est ça qui va moduler le prix, c'est ça qui va déterminer le taux horaire. C'est ce qui fait qu'on va plutôt être à 80 euros de l'heure par exemple, dans notre cas à nous, première heure, facturé, alors que si vous êtes sur Paris, forcément le loyer va être dix fois plus élevé, donc on va avoir un taux horaire potentiellement à 120 ou 150. Je ne dis pas que tous les taux horaires sont justifiés, attention. Après, chacun vend à la valeur qui lui paraît la plus juste, ou en tout cas de ce qu'il a à proposer. Nous, c'est beaucoup ça qui va influencer en tout cas. Dans notre cas, on doit absorber quand même pas mal de choses. J'ai parlé des salaires, c'est plus de la moitié des charges qu'on a. Il y a les outils et toutes les externalités, type location, loyer, etc. Et après, il y a d'autres coûts. un peu indirect qu'on n'évoque pas tout le temps. Par exemple, la veille. Les équipes, quand elles font de la veille, elles travaillent, elles sont payées, elles sont rémunérées. Et donc, parce qu'on pourrait se dire, tout le monde fait le calcul. À 80 euros de l'heure, fois 35 heures par semaine, fois le nombre de jours, etc. Oui,

  • Speaker #0

    fois une équipe de 8.

  • Speaker #1

    Fois une équipe de 8. Ah, ils se font un million par mois. Et après, c'est écrit 350 000 sur le bilan. Non, non, évidemment, il y a beaucoup de temps mort. Il y a des notions de productivité. On travaille beaucoup là-dessus. Ce sera peut-être un autre sujet, mais on a des outils de suivi. On a des outils où on pilote, en fait, l'entreprise. Et on fait très attention à ce taux de productivité parce qu'effectivement, il y a des réunions qui ne sont pas facturées, il y a du temps qui n'est pas facturé.

  • Speaker #0

    Un nouvel outil qui débarque, un Google qui nous dit, en fait, Universal Analytics, c'est fini, désormais c'est GA4. C'est clairement huit personnes qui doivent se former sur un nouvel outil et pour ça, personne ne va nous payer. C'est l'évolution naturelle de notre métier. Si on ne le fait pas, on devient périmé sur notre secteur et les clients attendent de nous qu'on soit dans l'anticipation de ce genre de changement. Donc typiquement, ça va être X heures de formation par personne sur un nouvel outil et ça, infacturable. Je ne sais pas si le terme existe, mais on va l'employer.

  • Speaker #1

    On l'a compris.

  • Speaker #0

    Donc oui, complètement. J'évoquerai donc la partie veille, la partie R&D. Tout simplement faire en sorte d'avoir le meilleur outil qu'on utilise pour gagner du temps, nous. Parce que du temps qu'on gagne, nous, c'est du temps au final que le client ne va pas avoir à payer. Enfin, ça veut dire une meilleure gestion de notre temps. Donc typiquement, quand chaque année, on fait... un benchmark de l'ensemble des outils de gestion de réseaux sociaux, par exemple, pour savoir si on est toujours sur le bon outil, savoir s'ils répondent toujours à notre besoin, savoir si les nouveaux outils qui ont popé durant l'année écoulée, si vraiment ils ne sont pas en train de prendre le pas sur les outils qu'on utilise jusque-là. Tout ça, ce sont des choses qu'on ne facture pas non plus.

  • Speaker #1

    C'est ça. En fait, c'est effectivement de la facturation indirecte. C'est-à-dire qu'on pourrait aussi imaginer facturer deux fois plus de temps en intégrant tout pour les clients et être à 40 euros de l'heure, entre guillemets. Mais on est plus dans un modèle où, avec ces 80 euros de l'heure, et en gros l'équipe, si on fait une stat globale à l'année, pour vous donner une idée, chaque personne travaille sur une heure facturée à un client, en gros la moitié de son temps, à peu près, un petit peu plus. Mais donc ça veut dire que le reste du temps, c'est tout ce qu'on a évoqué, du temps interne, de la communication interne, de l'apprentissage, de la veille. Des podcasts, exactement. Qu'est-ce que ça coûte cher les podcasts ? Non mais voilà, donc effectivement le but c'est d'absorber tout ce coup-là. Et sur la deuxième question que tu as posée, sur la variation des prestations, parce que du coup le premier facteur c'est le taux horaire et le temps qu'on va y passer, donc c'est ça qui est vendu, et la deuxième partie c'est qu'est-ce qui fait qu'une prestation peut prendre 3 ou 10 heures, ou même 10 ou 50, et parfois même la même prestation. Effectivement un site internet, c'est le cas le plus facile. Ça peut coûter 2 000 comme ça peut coûter 10 000, mais tout le monde comprend un peu plus facilement. C'est comme pour une maison. Si tu as une salle de bain en or massif, ça coûte plus cher. Un site Internet, c'est pareil. S'il y a des fonctionnalités un peu compliquées, ce n'est pas toujours facile d'identifier ce qui est compliqué ou pas, mais ça, c'est notre métier. C'est assez facile d'expliquer. Par contre, il y a des secteurs d'activité. Je pense au référencement naturel où on se dit mais je ne comprends pas. Référencement naturel, juste, si tu veux expliquer peut-être ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est toutes les techniques qui vont permettre à un site d'être bien positionné dans les moteurs de recherche et entre autres sur Google.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et des fois, on vient nous voir, on dit, ok, je veux te bien référencer. Alors bon, je vous passe la demi-heure d'explication. On fait beaucoup de webinaires, on fait beaucoup de podcasts, donc vous écouterez ça pour cette partie-là. Mais si on met de côté la partie simplement apprentissage de base du référencement naturel, une prestation de base de référencement, ça va être... peut-être juste d'optimiser le site pour qu'il soit carré, qu'il ait une bonne note entre guillemets et que ce soit OK. Mais on n'est pas dans du référencement naturel hyper actif, on est plutôt dans du OK, c'est bien, c'est propre et on verra ce que ça donne. Si derrière on nous dit, mais attention, moi par contre, je voudrais avoir 1000 visiteurs par mois sur mon site et que je suis dans le secteur de l'immobilier au hasard, là il y a de la concurrence, tout simplement, il y a des sites d'annonce, et là on va rentrer dans un monde où... Il faut faire un nombre d'actions. Il y a des infographies qui montrent les 300 actions qu'on peut faire en référencement naturel. Et il y a des actions qui sont très simples, qui prennent quelques minutes. Et il y en a d'autres qui prennent un temps de dingue.

  • Speaker #0

    Oui, et on pense en tout cas à la partie netlinking où en plus, tu n'as pas forcément la main dessus sur les résultats d'une stratégie de netlinking. Donc, le fait que ça passe aussi du simple au quintuple, alors de prestataire en prestataire, mais aussi parfois sur des prestations vendues au sein d'une agence. Il y a une réalité aussi chez nous à l'agence, une prestation pour tout ce qui est référencement naturel par exemple, ne va pas être vendue au même tarif horaire qu'une prestation de community management par exemple. Là c'est tout simplement la loi du marché entre guillemets, en effet il y a moins de prestataires qui font du référencement naturel que de prestataires qui vont faire du community management, donc de la gestion de réseaux sociaux. Là tout simplement la différence se fait de par la constitution du marché des prestataires.

  • Speaker #1

    Et puis il y a un risque, il y a une connaissance à avoir, il y a des compétences à avoir. Ça nous demande, mis de rien aussi, beaucoup d'efforts, comme tous les pôles, mais c'est un suivi qui est important. Donc c'est indirectement impacté sur le coût des prestations relatives.

  • Speaker #0

    Quels sont les pièges potentiels que les auditeurs et les auditrices qui nous écoutent peuvent éviter quand elles sollicitent des agences ?

  • Speaker #1

    Alors, vu qu'on est sur la partie budgétaire, le premier qui me vient en tête, c'est l'engagement.

  • Speaker #0

    Oui, non mais oui, carrément. Ne partez pas avec des agences qui vous engagent sur 12, 24, voire 36 mois. Ça, c'est le premier point.

  • Speaker #1

    Sur un an, je peux le comprendre. Enfin, je veux dire, ça se discute.

  • Speaker #0

    Oui, et sur la partie référencement naturel, d'ailleurs, nous, on engage. C'est le seul pôle sur lequel on engage au sein de l'agence. Mais parce qu'en fait, là, l'idée, c'est de faire comprendre aux clients que les fameux trois mois qu'on évoquait à plusieurs reprises dans d'autres podcasts, en mode, on va comprendre comment fonctionne le client, etc. Quelque soit le cas, ce n'est pas suffisant pour voir des résultats. Vous allez peut-être voir une amélioration et c'est chouette, tant mieux. Mais par contre, en général, ça se fait déjà plus sur six mois, douze mois. Donc, on engage pour faire comprendre aux clients que c'est une relation de long terme qui va se construire avec nous.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et en deuxième, je dirais la propriété. Donc, l'engagement. Attention à ne pas signer un contrat qui vous engage sur un truc. Si ça se passe bien, tant mieux. Et si ça se passe mal, c'est très compliqué. On en voit beaucoup. Et la propriété, c'est surtout vrai sur les sites web. On l'a très peu vu sur des pages de réseaux sociaux ou autres. Mais bref, je ne vais pas vous dire d'être parano, d'avoir accès à tout, d'avoir un accès admin à tout, etc. Ce n'est pas le sujet. À un moment donné, s'il y a un conflit, ce n'est pas comme ça que ça se réglera de toute manière. Mais en tout cas, il existe des prestations où vous payez, entre guillemets, ou ne payez pas un site internet, en tout cas vous l'utilisez, et le jour où vous changez de prestataire, vous n'avez plus le site.

  • Speaker #0

    Vous n'avez plus le site et parfois même vous n'avez plus l'accès au nom de domaine. C'est-à-dire que le nom de domaine est gardé par l'agence initiale et là, tous les efforts de communication que vous avez faits pour la promotion de votre site web tombent à l'eau. Je pense entre autres à vos supports de communication print qui doivent être refaits. Je pense entre autres à votre référencement naturel sur lequel vous avez capitalisé durant des années et qui est lié intrinsèquement à votre nom de domaine. Tout ça tombe à l'eau.

  • Speaker #1

    Effectivement, donc c'est à vérifier. C'est assez facile de s'en protéger, entre guillemets, une fois de plus sans être parano. C'est-à-dire de savoir qu'il y a l'adresse mail qui est mise en adresse de récupération ou autre. Avoir un contrat, si tout simplement, demain, quand le contrat est clair et bien stipulé, enfin que les mentions sont bien stipulées. Avec une action, un courrier d'avocat ou autre, ça se règle assez rapidement. Par contre, je n'évoque pas le cas où il y a vraiment un conflit entre deux acteurs. Ça, c'est autre chose après. Mais dans le cas où les choses doivent bien se passer et qu'on est juste sur une fin de contrat, il y a moyen de se protéger assez facilement.

  • Speaker #0

    L'autre cas qu'on a déjà vu passer aussi, ce sont des agences spécialistes qui vont faire de l'automatisation, par exemple, de contenu. C'est-à-dire qu'en gros, supposons que vous êtes un cabinet de notaire ou même une agence immobilière. Typiquement, ces agences vont avoir développé un outil en interne qui va leur permettre de pousser du contenu sur les réseaux sociaux, mais qui va être identique pour l'entièreté de leurs clients. Bien évidemment, c'est un comportement que nous, on n'encourage pas à l'agence. Forcément, le contenu sur les réseaux sociaux ou même le contenu sur votre blog ou ce genre de choses doit être unique. doit être rédigé en accord avec vos valeurs, en accord avec ce que vous souhaitez valoriser et ne doit pas être redondant avec ce que d'autres entreprises peuvent mettre sur ces mêmes canaux de communication. Donc, c'est aussi la raison pour laquelle parfois vous avez des agences spécialistes qui proposent des tarifs au final très bas, relativement bas. Alors, ça peut être surprenant parce qu'ils sont spécialistes. Donc, en fait, vous vous dites, je suis censée payer. plus cher le côté spécialiste. Ils ne connaissent que l'immobilier, ils ne connaissent que la restauration. Mais à côté, vous avez un tarif qui est vraiment très accessible. Là, il faut que ça puisse vous mettre la puce à l'oreille, comme quoi il y a quelque chose qui ne va pas et comme quoi, en effet, ce sera peut-être du contenu dupliqué d'entreprise en entreprise. Autre petite astuce pour les détecter, typiquement, ça va être souvent des articles de blog qui vont être relayés avec un aperçu généré automatiquement sur les réseaux sociaux, avec un texte assez court. plutôt limpide, plutôt sans pattes particulières sur vos réseaux sociaux. Et là, vous pouvez vous dire, oui, il y a peut-être quelque chose qui cloche. Je vous encourage aussi à regarder le portfolio de ces agences-là, justement à les regarder pour quelles entreprises elles travaillent et à aller regarder les réseaux sociaux de ces entreprises-là.

  • Speaker #1

    Oui, carrément. Alors après, il y a peut-être, il y a des fois où ça pourrait, entre guillemets, alors j'ai adapté peut-être pas le bon terme, mais où ça pourrait suffire, on va dire. Je vais prendre l'exemple d'Avoca, imaginons. Bon, ok, mais il faut être conscient de ce que ça implique. C'est-à-dire que de prendre une agence comme ça, qui fait du push automatique de contenu, si c'est parce que vous, en gros, vous avez un site internet, que vous en fichez, que vous voulez qu'il existe et qu'il y ait un peu de contenu, à la limite, pourquoi pas ? C'est juste que ça ne sert pas à grand-chose. Il faut juste être... être cohérent et être conscient de ça. Donc en fait, il y a quand même peu de cas où... Parce qu'en général, quand on cherche à faire de la communication, c'est qu'on veut une action et un retour sur investissement. Là, ces agences-là, pour nous en tout cas, dans notre fenêtre, oui, ça fait un peu de présence, un peu de contenu et puis c'est tout. On pourrait limite parler un peu de notoriété, mais pas plus.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Marv, est-ce que tu veux ajouter quelque chose sur ce sujet ?

  • Speaker #1

    Oui, juste rapidement, parce qu'on est passé vite sur les abonnements, pour vous donner un exemple concret. On tombe quand même vraiment chez des clients ou des prospects qui nous disent Je suis engagé sur un contrat de 3 ans, 36 mois, à 700 euros par mois, et ça comprend mon site et un peu de communication.

  • Speaker #0

    Parfois du référencement. Mais alors,

  • Speaker #1

    ils ne savent pas du tout quel type de référencement. Il n'y a pas de détail. Il n'y a pas ce qu'il y a dedans. C'est n'importe quoi. Et donc ça, voilà, c'est l'exemple qu'on donnait tout à l'heure. C'est pour vous donner un cas concret. Ça existe. Nous, quand on débarque, vraiment, il n'y a pas de solution. C'est-à-dire qu'on arrive, on dit... C'est quand la fin de l'engagement ? Souvent, ils doivent envoyer un courrier en recommandé, papier, fax, je ne sais pas quoi, 4 mois avant. Enfin bref. Et voilà, juste faites le calcul, 700 euros x 36, on est presque à 30 000 balles, ce que vous auriez pu faire avec. Et souvent, dans ces contrats-là, vous n'avez pas le site. Donc voilà, c'est un exemple concret, on le rencontre, pas tout le temps, mais régulièrement. Je ne sais même pas si c'est des pratiques abusives, en vrai, je ne me rends pas compte. Mais en tout cas, vraiment, ça n'a aucun intérêt. c'est pas le genre de pratique qu'on cautionne et il y a des meilleures solutions et c'est pas forcément qu'avec nous même 30 000 euros sur un freelance toute la somme de travail qu'il pourrait faire on en a parlé dans l'autre podcast c'est pas pour nous vendre nous mais il y a un vrai sujet tout

  • Speaker #0

    à fait super, merci Marve d'avoir été présent avec moi pour ce podcast, c'était ton deuxième ristretto, pardon si je ne m'abuse je pense que le monde des agences est un peu moins flou pour les auditeurs et les auditrices qui nous écoutent En tout cas, n'hésitez pas à nous solliciter sur nos réseaux sociaux si vous avez des questions, que vous souhaitez prolonger ce débat, ou même si vous avez tout simplement des remarques à nous faire. Pour ma part, je vous dis à dans 15 jours. Voilà, notre podcast est terminé. Si celui-ci vous a plu, n'hésitez pas à nous laisser 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. Cela nous sera d'une grande aide pour faire connaître ce podcast à un maximum de monde. Vous avez des questions ou souhaitez échanger avec nous sur le contenu de ce podcast, ou toute autre chose ? N'hésitez pas à nous contacter via nos réseaux sociaux. ou sur restretto.fr. A très vite !

Description

Aujourd'hui, on va se focaliser sur une question intrigante : "Comment vend une agence de communication digitale ?".

En effet, nos prospects nous font souvent remonter la difficulté de comparer des agences car non seulement les prix diffèrent, mais la façon de facturer diffère également.

Sous forme d'échanges, nous vous proposons donc de faire le tour de la question afin d'y voir plus clair.

N'hésitez pas à nous indiquer ce que vous avez pensé de cet épisode en nous laissant une note sur votre plateforme d'écoute préférée !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouveau Restrito, le podcast de l'agence Adverti. Tous les 15 jours, notre équipe vous propose une table ronde avec un concentré d'infos qui stimule votre créativité et offre une bonne dose d'astuces à actionner. Stratégie, réseaux sociaux, référencement, marketplace, analytics, tous nos sujets de prédilection sont passés au crible sous forme de retours d'expériences, de conseils et d'analyse des tendances. N'hésitez pas à vous abonner. Pour ma part, je m'appelle Emeline Foissey et je suis la cofondatrice de l'agence Adverti, une agence de communication spécialisée dans le web basée dans la jolie ville de Troyes. Mon équipe et moi-même accompagnons des PME, des grands groupes, des institutionnels, des e-commerçants et des start-up dans leur stratégie de communication digitale. N'hésitez pas à vous renseigner sur notre site web agence-adverti.fr ou encore à nous envoyer un email sur ristretto-adverti.fr. Bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans ce nouveau Ristretto. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'être accompagnée de mon associé Marvin Chazelon que vous avez peut-être déjà entendu à l'occasion de notre podcast numéro 6 sur comment choisir son agence de communication web. Si ce n'est pas le cas, je vous invite à l'écouter à la suite de celui-ci. Aujourd'hui, on va se focaliser sur une question intrigante. Comment vend une agence de communication digitale ? En effet, nos prospects nous font souvent remonter la difficulté de comparer des agences, car non seulement les prix diffèrent, mais la façon de facturer diffère également. Bref, sous forme d'échange, Marvin et moi allons décrypter tout cela ensemble. Marvin, je te propose de commencer avec une question de base, simple. Bonjour déjà.

  • Speaker #1

    Bonjour, merci de me faire venir pour Parler Argent.

  • Speaker #0

    Marvin, première question Quelles sont les différentes méthodes de facturation des agences de communication spécialisées dans le web ?

  • Speaker #1

    Yes, alors je vais expliquer mais je vais essayer d'être synthétique ne vous inquiétez pas, le but ne sera pas de faire un cours de comptabilité même si on parlera un petit peu chiffres mais oui, comment vend une agence et donc in fine, comment est-ce que n'importe qui peut imaginer acheter une prestation auprès d'une agence alors de base, que ce soit une agence de communication digitale, de web en général ou autre... un prestataire informatique, on va dire ce qu'on appelait des ESN. Il y a deux grands modèles de facturation et donc d'achat, c'est le forfait et le temps passé, en gros. Forfait, temps passé, mensuel, annuel, ça après on en parlera. Le forfait, en gros, c'est je dois acheter quelque chose, j'ai un montant fixe et je paierai ce montant, quoi qu'il arrive. Et le temps passé, c'est plutôt un coût variable, donc on me donne par exemple un taux horaire et en fonction du temps qui aura été passé, je paierai un multiplicateur. de ce temps et de ce taux horaire.

  • Speaker #0

    Et en plus de ça, du coup, il y a ce qui est facturation mensuelle versus annuelle aussi, que ce soit d'ailleurs au temps passé ou autre.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc là, la partie contractuelle, on parle surtout aussi d'engagement. Il est possible avec le contrat. C'est vrai pour toute boîte commerciale, je le précise, mais c'est encore plus vrai chez nous dans le digital parce qu'on est uniquement sur du temps humain, ce qu'on appelle du temps de cerveau. Et donc... Donc la question, c'est comment nous, côté agence, on valorise ce temps qui est passé. Donc quand on s'engage dans une prestation, par exemple, on doit analyser toute la stratégie, on doit se plonger dedans. Si vous avez bien écouté le podcast précédent, effectivement, on doit aussi, pendant trois mois, affiner un peu la manière dont on va travailler. Et donc, il y a une vraie question sur, est-ce qu'on ne demande pas un engagement pour dire, tout le temps que j'ai passé, toute la charge mentale que j'ai accumulée pour me plonger et... pouvoir travailler pour un annonceur, est-ce que j'engage du coup pour un an, deux ans ou pas ? Bon, juste spoiler alert, nous on est sur du sans engagement temps passé mensuel, de manière générale, pour différentes raisons qu'on va évoquer, mais voilà, c'est un petit peu tous les modèles qui existent.

  • Speaker #0

    Oui, je dirais également sur la partie SMA, donc publicité sur les réseaux sociaux, et SEA, donc tout ce qui va concerner Google Ads, Bing Ads et autres, qu'il y a des agences qui vont fonctionner aussi. en termes de facturation sur une commission prise sur les dépenses publicitaires. Donc là, c'est un choix qui est fait. Plus l'annonceur va dépenser sur ces plateformes-là, plus l'agence va forcément y passer du temps, en termes d'optimisation, en termes de gestion de la relation client, en termes de reporting, etc. Mais sa rémunération va être basée sur les dépenses qui ont été réalisées. C'est un peu à double tranchant, parce que ça peut donner aussi l'impression à l'entreprise annonceur que dès lors que le chargé de projet va encourager à une augmentation de budget, parce qu'il y a une période forte qui arrive ou autre, ça laisse un petit peu le sentiment côté annonceur comme quoi, oui forcément, l'agence veut une augmentation de budget parce que derrière elle est mieux rémunérée, parce qu'elle est sur une base de commission.

  • Speaker #1

    Et de toute manière, après, si on se positionne, donc là, on explique, nous, comment on vend pour ouvrir un peu les coulisses. Mais c'est vrai que quand on est côté client, la question qui doit se poser, c'est rentabilité. Comment est-ce que vous êtes sûr que ce que vous investissez, parce qu'on parle bien d'un investissement, quand on prend une prestation auprès d'une agence, il faut se dire, je vais mettre un euro, combien ça va me rapporter ? Il n'y a pas d'autre sujet. Derrière que ce soit un euro pour générer 10 ou un euro pour générer 2, On s'en fiche au final que ce soit forfait ou temps passé, c'est plus une simplicité de facturation. Mais voilà, pour l'agence, il y a une manière de gérer les choses. Tu parlais de la commission, par exemple, nous on ne commissionne pas parce qu'effectivement, c'est plus simple, c'est plus transparent. Mais il y en a d'autres qui le font. Il y a même aussi de la commission au chiffre d'affaires. C'est un truc encore plus engageant. C'est-à-dire que vous prenez une agence, il y a un fixe quand même, et elle va vous prendre 7% du chiffre d'affaires généré sur votre e-commerce.

  • Speaker #0

    Certaines vont faire la distinction entre chiffre d'affaires ou marge aussi parfois. Marge,

  • Speaker #1

    il y a plein de modèles, c'est très engageant. Moi j'avoue qu'on n'a jamais été trop chaud là-dessus. Souvent quand même, on se pose toujours la question, c'est bizarre quelqu'un qui est prêt à lâcher comme ça du CA, est-ce qu'il va nous demander trop de travail ou est-ce qu'en fait il ne va pas être assez impliqué ? Il y a différents modèles, on le voit plus quand même, il y a une différence aussi de gestion entre province et Paris. On voit plus ce modèle aussi sur Paris, je trouve en tout cas. Oui,

  • Speaker #0

    complètement.

  • Speaker #1

    Mais voilà, c'est des modèles qui existent, c'est très engageant. La seule manière de répondre assez rapidement aux choix et à tous les modèles, rentabilité. Combien ça vous rapporte, combien vous investissez, combien ça vous rapporte. Après, il n'y a pas d'autre sujet.

  • Speaker #0

    Et on a un certain nombre d'outils aujourd'hui qui nous permettent en plus de suivre le chiffre d'affaires qui est généré par nos actions en agence, tout simplement. tout ce qui va être tracking, tout ce qui va être suivi des leads qui sont générés sur un site web, des ventes sur un site e-commerce. Tout ça, on est capable de le tracer. Alors, je vous renvoie vers d'autres podcasts où on en parle et où on dit que malheureusement, c'est en train de changer dans ce monde-là. Et le tracking, au lieu de s'affiner, au final, se détériore un peu, entre autres avec tout ce qui est RGPD, etc. Mais malgré tout, on arrive à faire un certain nombre d'estimations pour se rapprocher au plus juste de ce qu'on génère. Pour les clients qui passent par chez nous.

  • Speaker #1

    Yes.

  • Speaker #0

    Comment est-ce qu'une agence détermine ses prix ? Parce que, pareil, c'est ce que je disais en introduction, on a parfois des prospects qui arrivent et pour une même prestation, d'une agence à une autre, on va avoir une prestation qui passe du simple au triple, voire même au quintuple parfois. Qu'est-ce qui fait que... Comment est-ce qu'une agence détermine ses prix ?

  • Speaker #1

    Donc là, on va peut-être parler un peu comptabilité. Désolé, petite mention à Fred, notre troisième associé de l'ombre. et qui est aussi mon bras droit sur la partie administrative, ça lui fera plaisir. Donc effectivement, aujourd'hui, comme toute entreprise, on peut faire des calculs de marge, des calculs de taux de marge, des calculs de charges, etc. Pour ouvrir un petit peu les coulisses, parce que c'est ça l'idée, c'est pas de dire comment il faut faire, c'est plutôt comment nous on fonctionne. Aujourd'hui, dans une agence comme la nôtre, et de manière générale, ce que j'ai appelé ESN, entreprise de services numériques, Donc des boîtes qui vendent leur temps de cerveau, la charge elle est principalement sur les salaires, elle est principalement sur les outils et ce qu'on appelle les charges externes, tout ce qui va être loyer, électricité, etc. Et en gros, c'est ça qui va moduler le prix, c'est ça qui va déterminer le taux horaire. C'est ce qui fait qu'on va plutôt être à 80 euros de l'heure par exemple, dans notre cas à nous, première heure, facturé, alors que si vous êtes sur Paris, forcément le loyer va être dix fois plus élevé, donc on va avoir un taux horaire potentiellement à 120 ou 150. Je ne dis pas que tous les taux horaires sont justifiés, attention. Après, chacun vend à la valeur qui lui paraît la plus juste, ou en tout cas de ce qu'il a à proposer. Nous, c'est beaucoup ça qui va influencer en tout cas. Dans notre cas, on doit absorber quand même pas mal de choses. J'ai parlé des salaires, c'est plus de la moitié des charges qu'on a. Il y a les outils et toutes les externalités, type location, loyer, etc. Et après, il y a d'autres coûts. un peu indirect qu'on n'évoque pas tout le temps. Par exemple, la veille. Les équipes, quand elles font de la veille, elles travaillent, elles sont payées, elles sont rémunérées. Et donc, parce qu'on pourrait se dire, tout le monde fait le calcul. À 80 euros de l'heure, fois 35 heures par semaine, fois le nombre de jours, etc. Oui,

  • Speaker #0

    fois une équipe de 8.

  • Speaker #1

    Fois une équipe de 8. Ah, ils se font un million par mois. Et après, c'est écrit 350 000 sur le bilan. Non, non, évidemment, il y a beaucoup de temps mort. Il y a des notions de productivité. On travaille beaucoup là-dessus. Ce sera peut-être un autre sujet, mais on a des outils de suivi. On a des outils où on pilote, en fait, l'entreprise. Et on fait très attention à ce taux de productivité parce qu'effectivement, il y a des réunions qui ne sont pas facturées, il y a du temps qui n'est pas facturé.

  • Speaker #0

    Un nouvel outil qui débarque, un Google qui nous dit, en fait, Universal Analytics, c'est fini, désormais c'est GA4. C'est clairement huit personnes qui doivent se former sur un nouvel outil et pour ça, personne ne va nous payer. C'est l'évolution naturelle de notre métier. Si on ne le fait pas, on devient périmé sur notre secteur et les clients attendent de nous qu'on soit dans l'anticipation de ce genre de changement. Donc typiquement, ça va être X heures de formation par personne sur un nouvel outil et ça, infacturable. Je ne sais pas si le terme existe, mais on va l'employer.

  • Speaker #1

    On l'a compris.

  • Speaker #0

    Donc oui, complètement. J'évoquerai donc la partie veille, la partie R&D. Tout simplement faire en sorte d'avoir le meilleur outil qu'on utilise pour gagner du temps, nous. Parce que du temps qu'on gagne, nous, c'est du temps au final que le client ne va pas avoir à payer. Enfin, ça veut dire une meilleure gestion de notre temps. Donc typiquement, quand chaque année, on fait... un benchmark de l'ensemble des outils de gestion de réseaux sociaux, par exemple, pour savoir si on est toujours sur le bon outil, savoir s'ils répondent toujours à notre besoin, savoir si les nouveaux outils qui ont popé durant l'année écoulée, si vraiment ils ne sont pas en train de prendre le pas sur les outils qu'on utilise jusque-là. Tout ça, ce sont des choses qu'on ne facture pas non plus.

  • Speaker #1

    C'est ça. En fait, c'est effectivement de la facturation indirecte. C'est-à-dire qu'on pourrait aussi imaginer facturer deux fois plus de temps en intégrant tout pour les clients et être à 40 euros de l'heure, entre guillemets. Mais on est plus dans un modèle où, avec ces 80 euros de l'heure, et en gros l'équipe, si on fait une stat globale à l'année, pour vous donner une idée, chaque personne travaille sur une heure facturée à un client, en gros la moitié de son temps, à peu près, un petit peu plus. Mais donc ça veut dire que le reste du temps, c'est tout ce qu'on a évoqué, du temps interne, de la communication interne, de l'apprentissage, de la veille. Des podcasts, exactement. Qu'est-ce que ça coûte cher les podcasts ? Non mais voilà, donc effectivement le but c'est d'absorber tout ce coup-là. Et sur la deuxième question que tu as posée, sur la variation des prestations, parce que du coup le premier facteur c'est le taux horaire et le temps qu'on va y passer, donc c'est ça qui est vendu, et la deuxième partie c'est qu'est-ce qui fait qu'une prestation peut prendre 3 ou 10 heures, ou même 10 ou 50, et parfois même la même prestation. Effectivement un site internet, c'est le cas le plus facile. Ça peut coûter 2 000 comme ça peut coûter 10 000, mais tout le monde comprend un peu plus facilement. C'est comme pour une maison. Si tu as une salle de bain en or massif, ça coûte plus cher. Un site Internet, c'est pareil. S'il y a des fonctionnalités un peu compliquées, ce n'est pas toujours facile d'identifier ce qui est compliqué ou pas, mais ça, c'est notre métier. C'est assez facile d'expliquer. Par contre, il y a des secteurs d'activité. Je pense au référencement naturel où on se dit mais je ne comprends pas. Référencement naturel, juste, si tu veux expliquer peut-être ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est toutes les techniques qui vont permettre à un site d'être bien positionné dans les moteurs de recherche et entre autres sur Google.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et des fois, on vient nous voir, on dit, ok, je veux te bien référencer. Alors bon, je vous passe la demi-heure d'explication. On fait beaucoup de webinaires, on fait beaucoup de podcasts, donc vous écouterez ça pour cette partie-là. Mais si on met de côté la partie simplement apprentissage de base du référencement naturel, une prestation de base de référencement, ça va être... peut-être juste d'optimiser le site pour qu'il soit carré, qu'il ait une bonne note entre guillemets et que ce soit OK. Mais on n'est pas dans du référencement naturel hyper actif, on est plutôt dans du OK, c'est bien, c'est propre et on verra ce que ça donne. Si derrière on nous dit, mais attention, moi par contre, je voudrais avoir 1000 visiteurs par mois sur mon site et que je suis dans le secteur de l'immobilier au hasard, là il y a de la concurrence, tout simplement, il y a des sites d'annonce, et là on va rentrer dans un monde où... Il faut faire un nombre d'actions. Il y a des infographies qui montrent les 300 actions qu'on peut faire en référencement naturel. Et il y a des actions qui sont très simples, qui prennent quelques minutes. Et il y en a d'autres qui prennent un temps de dingue.

  • Speaker #0

    Oui, et on pense en tout cas à la partie netlinking où en plus, tu n'as pas forcément la main dessus sur les résultats d'une stratégie de netlinking. Donc, le fait que ça passe aussi du simple au quintuple, alors de prestataire en prestataire, mais aussi parfois sur des prestations vendues au sein d'une agence. Il y a une réalité aussi chez nous à l'agence, une prestation pour tout ce qui est référencement naturel par exemple, ne va pas être vendue au même tarif horaire qu'une prestation de community management par exemple. Là c'est tout simplement la loi du marché entre guillemets, en effet il y a moins de prestataires qui font du référencement naturel que de prestataires qui vont faire du community management, donc de la gestion de réseaux sociaux. Là tout simplement la différence se fait de par la constitution du marché des prestataires.

  • Speaker #1

    Et puis il y a un risque, il y a une connaissance à avoir, il y a des compétences à avoir. Ça nous demande, mis de rien aussi, beaucoup d'efforts, comme tous les pôles, mais c'est un suivi qui est important. Donc c'est indirectement impacté sur le coût des prestations relatives.

  • Speaker #0

    Quels sont les pièges potentiels que les auditeurs et les auditrices qui nous écoutent peuvent éviter quand elles sollicitent des agences ?

  • Speaker #1

    Alors, vu qu'on est sur la partie budgétaire, le premier qui me vient en tête, c'est l'engagement.

  • Speaker #0

    Oui, non mais oui, carrément. Ne partez pas avec des agences qui vous engagent sur 12, 24, voire 36 mois. Ça, c'est le premier point.

  • Speaker #1

    Sur un an, je peux le comprendre. Enfin, je veux dire, ça se discute.

  • Speaker #0

    Oui, et sur la partie référencement naturel, d'ailleurs, nous, on engage. C'est le seul pôle sur lequel on engage au sein de l'agence. Mais parce qu'en fait, là, l'idée, c'est de faire comprendre aux clients que les fameux trois mois qu'on évoquait à plusieurs reprises dans d'autres podcasts, en mode, on va comprendre comment fonctionne le client, etc. Quelque soit le cas, ce n'est pas suffisant pour voir des résultats. Vous allez peut-être voir une amélioration et c'est chouette, tant mieux. Mais par contre, en général, ça se fait déjà plus sur six mois, douze mois. Donc, on engage pour faire comprendre aux clients que c'est une relation de long terme qui va se construire avec nous.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et en deuxième, je dirais la propriété. Donc, l'engagement. Attention à ne pas signer un contrat qui vous engage sur un truc. Si ça se passe bien, tant mieux. Et si ça se passe mal, c'est très compliqué. On en voit beaucoup. Et la propriété, c'est surtout vrai sur les sites web. On l'a très peu vu sur des pages de réseaux sociaux ou autres. Mais bref, je ne vais pas vous dire d'être parano, d'avoir accès à tout, d'avoir un accès admin à tout, etc. Ce n'est pas le sujet. À un moment donné, s'il y a un conflit, ce n'est pas comme ça que ça se réglera de toute manière. Mais en tout cas, il existe des prestations où vous payez, entre guillemets, ou ne payez pas un site internet, en tout cas vous l'utilisez, et le jour où vous changez de prestataire, vous n'avez plus le site.

  • Speaker #0

    Vous n'avez plus le site et parfois même vous n'avez plus l'accès au nom de domaine. C'est-à-dire que le nom de domaine est gardé par l'agence initiale et là, tous les efforts de communication que vous avez faits pour la promotion de votre site web tombent à l'eau. Je pense entre autres à vos supports de communication print qui doivent être refaits. Je pense entre autres à votre référencement naturel sur lequel vous avez capitalisé durant des années et qui est lié intrinsèquement à votre nom de domaine. Tout ça tombe à l'eau.

  • Speaker #1

    Effectivement, donc c'est à vérifier. C'est assez facile de s'en protéger, entre guillemets, une fois de plus sans être parano. C'est-à-dire de savoir qu'il y a l'adresse mail qui est mise en adresse de récupération ou autre. Avoir un contrat, si tout simplement, demain, quand le contrat est clair et bien stipulé, enfin que les mentions sont bien stipulées. Avec une action, un courrier d'avocat ou autre, ça se règle assez rapidement. Par contre, je n'évoque pas le cas où il y a vraiment un conflit entre deux acteurs. Ça, c'est autre chose après. Mais dans le cas où les choses doivent bien se passer et qu'on est juste sur une fin de contrat, il y a moyen de se protéger assez facilement.

  • Speaker #0

    L'autre cas qu'on a déjà vu passer aussi, ce sont des agences spécialistes qui vont faire de l'automatisation, par exemple, de contenu. C'est-à-dire qu'en gros, supposons que vous êtes un cabinet de notaire ou même une agence immobilière. Typiquement, ces agences vont avoir développé un outil en interne qui va leur permettre de pousser du contenu sur les réseaux sociaux, mais qui va être identique pour l'entièreté de leurs clients. Bien évidemment, c'est un comportement que nous, on n'encourage pas à l'agence. Forcément, le contenu sur les réseaux sociaux ou même le contenu sur votre blog ou ce genre de choses doit être unique. doit être rédigé en accord avec vos valeurs, en accord avec ce que vous souhaitez valoriser et ne doit pas être redondant avec ce que d'autres entreprises peuvent mettre sur ces mêmes canaux de communication. Donc, c'est aussi la raison pour laquelle parfois vous avez des agences spécialistes qui proposent des tarifs au final très bas, relativement bas. Alors, ça peut être surprenant parce qu'ils sont spécialistes. Donc, en fait, vous vous dites, je suis censée payer. plus cher le côté spécialiste. Ils ne connaissent que l'immobilier, ils ne connaissent que la restauration. Mais à côté, vous avez un tarif qui est vraiment très accessible. Là, il faut que ça puisse vous mettre la puce à l'oreille, comme quoi il y a quelque chose qui ne va pas et comme quoi, en effet, ce sera peut-être du contenu dupliqué d'entreprise en entreprise. Autre petite astuce pour les détecter, typiquement, ça va être souvent des articles de blog qui vont être relayés avec un aperçu généré automatiquement sur les réseaux sociaux, avec un texte assez court. plutôt limpide, plutôt sans pattes particulières sur vos réseaux sociaux. Et là, vous pouvez vous dire, oui, il y a peut-être quelque chose qui cloche. Je vous encourage aussi à regarder le portfolio de ces agences-là, justement à les regarder pour quelles entreprises elles travaillent et à aller regarder les réseaux sociaux de ces entreprises-là.

  • Speaker #1

    Oui, carrément. Alors après, il y a peut-être, il y a des fois où ça pourrait, entre guillemets, alors j'ai adapté peut-être pas le bon terme, mais où ça pourrait suffire, on va dire. Je vais prendre l'exemple d'Avoca, imaginons. Bon, ok, mais il faut être conscient de ce que ça implique. C'est-à-dire que de prendre une agence comme ça, qui fait du push automatique de contenu, si c'est parce que vous, en gros, vous avez un site internet, que vous en fichez, que vous voulez qu'il existe et qu'il y ait un peu de contenu, à la limite, pourquoi pas ? C'est juste que ça ne sert pas à grand-chose. Il faut juste être... être cohérent et être conscient de ça. Donc en fait, il y a quand même peu de cas où... Parce qu'en général, quand on cherche à faire de la communication, c'est qu'on veut une action et un retour sur investissement. Là, ces agences-là, pour nous en tout cas, dans notre fenêtre, oui, ça fait un peu de présence, un peu de contenu et puis c'est tout. On pourrait limite parler un peu de notoriété, mais pas plus.

  • Speaker #0

    Tout à fait. Marv, est-ce que tu veux ajouter quelque chose sur ce sujet ?

  • Speaker #1

    Oui, juste rapidement, parce qu'on est passé vite sur les abonnements, pour vous donner un exemple concret. On tombe quand même vraiment chez des clients ou des prospects qui nous disent Je suis engagé sur un contrat de 3 ans, 36 mois, à 700 euros par mois, et ça comprend mon site et un peu de communication.

  • Speaker #0

    Parfois du référencement. Mais alors,

  • Speaker #1

    ils ne savent pas du tout quel type de référencement. Il n'y a pas de détail. Il n'y a pas ce qu'il y a dedans. C'est n'importe quoi. Et donc ça, voilà, c'est l'exemple qu'on donnait tout à l'heure. C'est pour vous donner un cas concret. Ça existe. Nous, quand on débarque, vraiment, il n'y a pas de solution. C'est-à-dire qu'on arrive, on dit... C'est quand la fin de l'engagement ? Souvent, ils doivent envoyer un courrier en recommandé, papier, fax, je ne sais pas quoi, 4 mois avant. Enfin bref. Et voilà, juste faites le calcul, 700 euros x 36, on est presque à 30 000 balles, ce que vous auriez pu faire avec. Et souvent, dans ces contrats-là, vous n'avez pas le site. Donc voilà, c'est un exemple concret, on le rencontre, pas tout le temps, mais régulièrement. Je ne sais même pas si c'est des pratiques abusives, en vrai, je ne me rends pas compte. Mais en tout cas, vraiment, ça n'a aucun intérêt. c'est pas le genre de pratique qu'on cautionne et il y a des meilleures solutions et c'est pas forcément qu'avec nous même 30 000 euros sur un freelance toute la somme de travail qu'il pourrait faire on en a parlé dans l'autre podcast c'est pas pour nous vendre nous mais il y a un vrai sujet tout

  • Speaker #0

    à fait super, merci Marve d'avoir été présent avec moi pour ce podcast, c'était ton deuxième ristretto, pardon si je ne m'abuse je pense que le monde des agences est un peu moins flou pour les auditeurs et les auditrices qui nous écoutent En tout cas, n'hésitez pas à nous solliciter sur nos réseaux sociaux si vous avez des questions, que vous souhaitez prolonger ce débat, ou même si vous avez tout simplement des remarques à nous faire. Pour ma part, je vous dis à dans 15 jours. Voilà, notre podcast est terminé. Si celui-ci vous a plu, n'hésitez pas à nous laisser 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. Cela nous sera d'une grande aide pour faire connaître ce podcast à un maximum de monde. Vous avez des questions ou souhaitez échanger avec nous sur le contenu de ce podcast, ou toute autre chose ? N'hésitez pas à nous contacter via nos réseaux sociaux. ou sur restretto.fr. A très vite !

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