- Speaker #0
Bonjour et bienvenue dans ce nouveau Restrito, le podcast de l'agence Adverti. Tous les 15 jours, notre équipe vous propose une table ronde avec un concentré d'infos qui stimule votre créativité et offre une bonne dose d'astuces à actionner. Stratégie, réseaux sociaux, référencement, marketplace, analytics, tous nos sujets de prédilection sont passés au crible sous forme de retours d'expériences, de conseils et d'analyses des tendances. N'hésitez pas à vous abonner. Pour ma part, je m'appelle Emeline Foissey et je suis la cofondatrice de l'agence Adverti. une agence de communication spécialisée dans le web, basée dans la jolie ville de Troyes. Mon équipe et moi-même accompagnons des PME, des grands groupes, des institutionnels, des e-commerçants et des start-up dans leur stratégie de communication digitale. N'hésitez pas à vous renseigner sur notre site web agence-adverti.fr ou encore à nous envoyer un email sur ristretto-adverti.fr. Bonne écoute ! Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans ce nouveau Ristretto. Aujourd'hui, nous allons nous plonger dans l'art de calculer un budget publicitaire pour vos campagnes de publicité méta ou encore Google Ads. Nous verrons comment déterminer le budget idéal en fonction de vos objectifs marketing ou encore comment faire des premières estimations de ROI en fonction d'un budget que vous avez à disposition. Bref, un épisode un peu technique, mais qui promet d'être riche en conseils pratiques et en insights pour vous aider à tirer le meilleur parti de vos campagnes publicitaires. Pour aborder ce sujet, j'ai le plaisir et l'honneur d'être accompagnée de Solène Lemoyne, Bonjour à tous ! spécialiste Committee Management et Social Media Ads à l'agence, et d'Alex Guillaume, Ads Manager spécialisé Google Ads à l'agence. Bonjour ! Je vous propose de commencer. Soso, en général on a deux cas. Soit le client veut connaître le budget idéal de dépense publicitaire, soit le client nous indique son budget. Dans les deux cas, quelles sont les premières étapes ?
- Speaker #1
Dans les deux cas, la principale question qu'on va se poser, c'est quel est l'objectif du client ? Et ça, l'objectif, on va l'entendre de deux manières. Déjà, un objectif assez global de, est-ce qu'il veut gagner en notoriété ? Est-ce qu'il veut vendre plus ? Est-ce qu'il veut avoir du trafic sur son site ? Vraiment, lui, quel objectif il cherche à atteindre ? Et nous, derrière, ça va nous aiguiller sur l'objectif technique à choisir quand on va créer une campagne dans le business manager. Et en fait, selon ça, le budget va vraiment varier parce qu'on ne va pas dépenser du tout la même chose selon si on a une campagne de notoriété ou une campagne plutôt de conversion. Donc déjà, ça va être ça le principal élément à prendre en compte. Derrière, on va essayer de faire des estimations au sein du business manager pour essayer de voir un petit peu l'audience qui est disponible. Donc bien voir avec le client quelle zone géographique il veut viser, quelle typologie de personnes au niveau des centres d'intérêt à qui il souhaite s'adresser. Et donc tout ça, ça va nous servir à faire des estimations. Et donc soit on dira, OK, avec telle enveloppe budgétaire, du coup, on est capable d'atteindre tant de personnes en tant de jours. Ou alors, à l'inverse, on dira, si vous prévoyez tant de budgets en tant de jours, vous aurez tel impact, etc. Et on peut faire différentes estimations comme ça.
- Speaker #0
Côté Google Ads, Alix, selon les deux cas, est-ce qu'il y a des différences ?
- Speaker #2
Non, globalement, la logique reste la même par rapport à Meta. On va plutôt aller chercher côté Google Ads une liste de mots-clés, il y en a déjà une, pour avoir des premières indications côté... Estimation de la quantité de trafic à aller chercher, par rapport aussi à la zone géographique, ce soit on a parlé, c'est aussi ce qui fait dépenser plus ou moins côté Google Ads, une zone géographique plus élargie, que ce soit un ciblage sur la France, sur l'international, on aura forcément un budget qui sera différent au niveau de la campagne.
- Speaker #0
Ou en local.
- Speaker #2
Ou en local.
- Speaker #0
Importance de la concurrence aussi. Côté Google Ads, par exemple, ça va avoir un impact sur quoi ?
- Speaker #2
Côté Google Ads, la concurrence, ça peut faire exploser un coup par clic. Un secteur où il y a vraiment beaucoup de concurrents, on peut avoir un coup par clic qui est deux fois, trois fois supérieur à un autre secteur où on est plutôt, je veux dire, presque les seuls en local à proposer ce service. On aura parfois un coup par clic beaucoup moins élevé que sur une zone géographique où la concurrence est plus élevée. On pense par exemple à la région parisienne, souvent les coups par clic sont beaucoup plus élevés là-bas que sur les autres régions de la France. que ce soit sur l'immobilier, sur des choses comme ça, on va avoir vraiment une grosse hausse des dépenses quand on va avoir de la concurrence sur ce type de campagne. Soso,
- Speaker #0
peut-être pas forcément en termes de concurrence, mais plutôt impact de la saisonnalité, côté méta, côté LinkedIn. Alors peut-être pas LinkedIn en B2B, mais peut-être plus côté méta.
- Speaker #1
Oui, plus côté méta, mais effectivement, on retrouve cette notion de concurrence sur les périodes commerciales fortes, comme Noël ou ce genre de périodes où il va y avoir beaucoup plus d'entreprises qui vont communiquer et qui vont faire des campagnes pubs. Donc là, oui, ça va être plus une saisonnalité qui va nous faire grimper les coûts parce qu'on va avoir beaucoup plus de personnes qui se sont positionnées sur des secteurs similaires aux nôtres. Donc ça, c'est sûr que ça peut faire vraiment varier les coûts aussi selon la période de l'année.
- Speaker #0
Alix, à partir de là, on va commencer à distinguer Meta et Google Ads. Comment on fait, Alix, pour calculer un budget publicitaire quand on veut lancer une campagne Google Ads ?
- Speaker #2
Alors, côté Google Ads, on va aller établir une liste de mots-clés avec le client, voir avec lui quelle est sa cible, donc au niveau de la zone géographique, au niveau du type de personne qu'il veut cibler, un âge précis, une audience précise, un sexe, homme, femme. Tout ça, on va aller regarder avec le client quelle est sa cible précise. Et nous, on va créer la campagne, on va regarder avec le planificateur de mots-clés côté Google Ads quelle est l'estimation de trafic autour de ces mots-clés, combien ça peut coûter au niveau du coup par clic sur sa zone géographique, Et en fonction de ses attentes, on va lui proposer un budget pour pouvoir construire sa campagne avec lui.
- Speaker #0
Ok, super. Et ce soit du coup côté méta, par exemple ?
- Speaker #1
Alors du côté méta, on va avoir différentes façons de faire. Alors côté méta, il y a méta et il y a vraiment aussi les autres réseaux où ça va un petit peu varier parce que les budgets à dépenser sur chaque plateforme sont quand même assez différents. Donc ça, ça peut aussi rejoindre la première question que tu as posée sur... Donc comment s'y prendre au départ pour déterminer un budget ? C'est déjà aussi se mettre d'accord avec le client. Est-ce qu'il a une cible en B2B ? Et si c'est le cas, est-ce qu'il a l'argent pour aller sur LinkedIn ? Parce que vraiment, c'est des coûts qui sont très différents de méta. Donc ça, c'est quelque chose aussi à avoir en tête. Et donc derrière, ce qui va permettre de déterminer le budget, ça va être, il y a plusieurs facteurs. Il y a un premier facteur qui peut être lié à une deadline. Par exemple, si on a un client qui a une deadline particulière pour communiquer, une offre promotionnelle, un événement, ce genre de choses, là déjà, on va avoir une deadline de temps. Donc, on peut faire une estimation par rapport à ça en se disant, OK, pendant tant de jours de campagne, on sait qu'on va vouloir dépenser au minimum 10 euros par jour pour une campagne de trafic, par exemple. Et donc, en fait, on va pouvoir faire le calcul entre budget quotidien et l'enveloppe globale qui est nécessaire pour couvrir toute la période donnée. Donc ça, ça peut être une première façon de faire pour déterminer un budget. On a également la partie, et on y revient, zone géographique aussi. Plus le client va avoir une zone et une audience large à toucher, plus il va falloir un budget important, parce que sinon on ne va pas pouvoir aller toucher toutes les personnes qu'il souhaite. A contrario, si le client a une audience assez restreinte, ça ne servira à rien finalement d'avoir un budget trop développé, parce qu'en fait l'algorithme va vite faire le tour de cette audience-là, et donc derrière on va avoir un nombre de répétitions très élevé sur les mêmes personnes. Ce qui n'est pas l'objectif forcément recherché. Donc, il y a tous ces critères-là qui peuvent rentrer en compte pour déterminer le budget.
- Speaker #0
Ok. Et supposons que vous avez calculé le budget idéal et le client vous indique un budget à disposition qui est inférieur à vos estimations. Est-ce que côté Meta ou côté Google Ads, on peut espérer des choses avec un budget qui est inférieur au truc idéal ?
- Speaker #1
Je ne sais pas toi, Alix, comment tu calcules. Mais après, moi, quand je fais un budget idéal, c'est vraiment genre le... le must du must. Donc, c'est vraiment une fourchette assez haute, on va dire. Et derrière, si c'est un peu en dessous, on réajuste à voir jusqu'à quel niveau c'est vraiment inférieur. Si c'est trop inférieur, il y a même des limites techniques dans le sens où, par exemple, sur LinkedIn, on ne peut pas lancer de campagne pub en dessous de 10 euros par jour. Soit on ne fait pas cette campagne avec ce budget-là, soit on oublie LinkedIn et on essaye de mettre le budget ailleurs. Mais voilà, ça dépend vraiment à quel point c'est inférieur. Ok,
- Speaker #0
côté Google Ads, Alix ?
- Speaker #2
Oui, côté Google Ads, il n'y a pas vraiment de budget minimum comme il peut y avoir sur LinkedIn. Maintenant, le plus important, c'est d'être clair avec le client. Si nous, on lui propose un budget et que lui n'est pas prêt à le mettre et souhaite mettre moins, il faut que ses attentes soient à la baisse aussi. Il faut qu'il soit prêt à générer moins de prises de contacts, il faut qu'il accepte de générer moins de ventes, parce que du coup, on baisse le budget qu'on lui propose. Maintenant, baisser le budget ne veut pas forcément dire ne plus avoir de résultats, simplement des résultats moins élevés que ce qu'il aurait aimé à la base. qu'on aurait aimé lui proposer au tout début.
- Speaker #0
Supposons donc là, on a un client qui arrive et qui a 3 000 euros de budget, par exemple, à dépenser chaque mois sur une certaine période. Comment on va faire pour calculer le retour sur investissement, le ROI qu'il peut avoir sur Google Ads et si, à l'inverse, il dépense ce budget-là à côté méta ?
- Speaker #1
Alors du coup, ici, dans l'idéal, ce serait... Enfin, pour nous, l'idéal, c'est vraiment quand le client a déjà une idée d'ancienne campagne qu'il a effectuée et où il est capable de nous donner des chiffres un petit peu et une base des dépenses qu'il a déjà effectuées et quel retour sur investissement il a eu derrière au niveau de CCPC, etc. Donc ça, c'est vraiment le mieux pour nous quand on a cette base-là. Si on ne l'a pas, on va essayer de calculer par rapport aux différents KPI qu'on a à notre disposition, donc les indicateurs clés de performance. Ces KPI-là vont varier d'un type de campagne à l'autre, et donc derrière, on va calculer le retour sur investissement en fonction de ça. Donc par exemple, si on est dans le cas d'un e-commerçant qui souhaite faire une campagne de conversion sur Meta, là, on va essayer de regarder combien... Est-ce que le CPC et le coût par conversion... est suffisamment bon et rentable par rapport à un achat, par rapport au panier moyen aussi qui est dépensé sur le site Internet.
- Speaker #0
Complètement. Il y a trois facteurs qui vont avoir un impact sur les estimations de retour sur investissement. Il y a le coût par clic. Forcément, si tu as 3 000 euros de budget, mais que le coût par clic te coûte 10 centimes ou 1 euro, tu ne vas pas avoir le même nombre de personnes attirées vers ton site. Ensuite, il va y avoir le taux de conversion du site. En effet, si ton taux de conversion est de 1 ou de 3 tu vas... pas avoir le même retour sur investissement non plus. Et le troisième facteur, ça va être le panier moyen qui est dépensé chez toi pour chaque prospect qui est généré ou chaque vente qui est générée grâce à tes campagnes. Forcément, c'est ton budget moyen. si ton panier moyen est de 20 euros ou s'il est de 300 euros, pareil, tu ne vas pas avoir le même retour sur investissement qui va être calculé. Bien évidemment, il faut prendre également en compte la marge, etc. Si tu marges à 70%, si tu marges à 30%, ce n'est pas tout à fait pareil non plus en termes de retour sur investissement. Mais en gros, dans les estimations qu'on va faire, il y aura toujours estimations... haute, basse et moyenne, du coup, qui seront basées sur ces trois facteurs principaux.
- Speaker #1
Oui, et c'est vraiment important de bien déterminer les KPIs en fonction de l'objectif de la campagne, parce que, surtout sur LinkedIn, on peut avoir des CPM ou des CPC qui atteignent des sommets, mais pour des campagnes de conversion ou de génération de listes, par exemple. On a déjà vu des CPC ou des CPM qui montaient à 30, 40 euros. pour des campagnes de génération de prospects. Oui,
- Speaker #0
des CPM.
- Speaker #1
Voilà, il y a quand même des KPIs qui varient vraiment selon les objectifs. Et donc, il faut regarder là, quand on est sur des campagnes de trafic, le CTR, le taux de clic aussi, qui peut être super intéressant pour analyser les performances des campagnes.
- Speaker #0
Ça marche. Merci. Alix, est-ce que tu as quelques chiffres à nous lâcher en termes de coûts par clic sur Google Ads, par exemple ? Je sais bien que ça dépend du secteur géographique, je sais bien que ça dépend de tout plein de choses, mais est-ce que tu peux quand même donner une petite idée à nos auditeurs et nos auditrices ?
- Speaker #2
Oui, forcément, ça dépend de beaucoup de choses. Je l'ai dit au début, la zone géographique, la région parisienne, etc., ça peut faire augmenter vraiment le coût par clic. Si on prend par exemple le secteur de l'immobilier, quand on va arriver vers Paris, on peut vite monter à des coûts par clic à 5, 7, même plus au niveau de 5, 7 euros, évidemment. Quand on va être sur du... On va dire des services d'urgence, de choses comme ça, de dépannage, etc. Pareil, on va avoir des CPC très élevés. On peut monter jusqu'à 10 euros parfois. Parce que l'algo, en fait, il comprend que la personne est dans l'urgence et qu'il y a de très fortes chances qu'elle convertisse. Donc, en fait, le lead, il va être très qualifié. Donc, forcément, de son côté, il va faire augmenter. L'annonceur va être prêt à dépenser très cher pour récupérer un lead où il est presque sûr de convertir. Et on sait que c'est pour de l'immobilier ou pour du dépannage, des choses comme ça, ça peut être des prestations à 1 000, 2 000, 3 000, 10 000, même plus. Forcément, le client sera rentable derrière.
- Speaker #0
Et ce qui fait grimper le coup par clic, c'est qu'il y a plein d'annonceurs au moment de l'enchaire qui sont prêts à mettre très cher. Donc, le coup par clic est lui aussi très cher. Ok. Soso, toi aussi, est-ce que tu aurais quelques chiffres à nous lâcher ?
- Speaker #1
Alors, du coup, en termes de CPC moyen, on va dire côté méta, on va être... Alors, quand on est sur une campagne de trafic, il y a des CPC qui peuvent être vraiment très bas. Ça peut être... 3 centimes le clic. Donc là, quand c'est comme ça, on est vraiment très content. Mais sinon, en moyenne, on va dire qu'on est à 20, 30 centimes. Ça, c'est même la fourchette haute côté méta. Côté LinkedIn, 30 centimes pour une campagne de trafic, 30 centimes le coup par clic, c'est un bon chiffre. C'est même pas mal. Parce qu'encore une fois, sur LinkedIn, ça coûte plus cher étant donné que c'est une audience qui est plus qualifiée que sur méta. Les plateformes considèrent que sur Meta, c'est monsieur et madame tout le monde, alors que sur LinkedIn, c'est les personnes avec leur casquette de professionnels. Donc quand on a une cible en B2B, ils considèrent que c'est déjà plus qualifié et c'est pour ça que sur les coûts, ça se ressent.
- Speaker #0
Alix, on a parlé des coûts élevés côté Google Ads, mais en vrai, est-ce qu'on peut aussi parler des coûts plutôt traditionnels ?
- Speaker #2
Oui, bien sûr, il ne faut pas faire peur à tout le monde. Google Ads, si on part sur une campagne plus locale ou même sur une campagne nationale avec une activité un peu plus classique, avec du B2C, on touche beaucoup de monde. On va plutôt être autour des 30 centimes, 1 euro, 2 euros maximum. On va peut-être être en dessous de 1 euro pour du B2C ou B2B en local. La plupart des clients qu'on a, on va être plutôt autour de 1 euro, on va dire le coup par clic. Ce qui va faire varier à ce niveau-là, c'est juste simplement la concurrence. Celui qui est 2 ou 3 concurrents en local, vite, on va être autour de 1 euro. Si on est à peu près seul, on a un concurrent, on sera plus autour des 50, 70 centimes.
- Speaker #0
Ok, très bien, merci. À l'X toujours, quels sont les principaux facteurs qui vont influencer le coût d'une campagne ?
- Speaker #2
Au niveau du coût de la campagne, la première chose forcément c'est la concurrence. S'il y a beaucoup de concurrents, forcément tout le monde va être prêt à récupérer cette première place. Tout le monde va être prêt à dépenser 1, 2, 3 ou même plus euros pour avoir cette première place. Forcément le coût de la campagne va augmenter. On va payer cher un autre clic. Maintenant ça va dépendre d'autres facteurs. La zone géographique, on en a parlé aussi. Ça peut dépendre déjà du type de campagne. On sait que sur une campagne display par exemple, on va toucher plus de monde, mais le trafic récupéré va être moins qualifié qu'une campagne search sur le réseau de recherche. Là aussi au niveau du type de campagne, au niveau de la stratégie d'enchaire, on peut avoir un coût qui va différer un peu d'une campagne à l'autre parce qu'on optimise plus côté conversion, on optimise plus côté attirer du trafic, faire de la visibilité. Tout ça, ça va changer un peu le coût de la campagne. Le plus important maintenant, ce n'est pas de partir... Là, on parle d'estimation de budget, etc. Le plus important, ce n'est pas de partir d'un budget fixe avec une campagne fixe et des mots-clés fixes, c'est de s'adapter au fil de la campagne, tester des choses, optimiser, voir un peu comment l'algorithme réagit aux optimisations et aux changements. Est-ce que quand on rajoute des mots-clés, en fait, on va diffuser plus sur ces nouveaux mots-clés qu'on n'avait pas pensé au début ? Est-ce que si on rajoute plus de budget, on va dépenser plus ? Est-ce qu'en fait, plus de budget, ça va juste nous faire... Payer plus le clic, il y a plein de facteurs qui peuvent faire changer le coût de la campagne. Maintenant, il faut tester des choses et voir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.
- Speaker #0
Du coup, tu es en train de me dire que si j'ai une campagne Google Ads qui tourne bien avec 2000 euros de budget par mois, ce n'est pas parce que je vais mettre 4000 euros de budget par mois que je vais avoir deux fois plus de résultats.
- Speaker #2
Non, c'est exactement ça. Il ne faut pas se dire que l'augmentation du budget sera proportionnelle à l'augmentation des résultats côté Google Ads. Doubler son budget ne va pas forcément faire doubler mon nombre de conversions. Alors, ça peut arriver, c'est déjà arrivé, mais maintenant, il ne faut pas voir ça comme ça. Parfois, on va payer un certain prix pour arriver dans les premiers résultats. mais arriver plutôt en deuxième position. Par contre, si je voulais récupérer la première position, il faut que je paye mon clic quatre fois plus cher. Du coup, augmenter mon budget, ça va juste donner l'opportunité à l'algorithme d'aller prendre la première place. Mais du coup, je vais payer quatre fois plus cher mon clic, alors que potentiellement, je l'avais déjà, je le récupérais déjà en étant en deuxième position. Donc, je vais dépenser plus, je vais attirer autant de trafic, voire moins de trafic, mais par contre, je serai un peu plus visible. Mais pour autant, je n'ai pas forcément des performances qui vont augmenter. Donc, il faut bien faire attention à ne pas trop dépenser côté Google Ads. On a déjà vu des comptes où on surdépensait sur certaines campagnes parce que simplement, le client se dit, ma campagne fonctionne bien, je vais remettre de l'argent dessus. Ça fonctionne bien, je vais remettre encore de l'argent dessus. Et en fait, on va dépasser ce palier où on se met à payer plus cher le clic pour au final autant de trafic et autant de résultats.
- Speaker #0
En fait, la notion de palier est super importante. C'est comme s'il y avait un peu un plafond de verre en mode, il faut trouver. le bon équilibre entre le budget dépensé qui va m'attirer un maximum de trafic et des conversions derrière et le budget que je vais dépenser qui sera supplémentaire mais qui au final ne me permettra pas d'améliorer plus que ça mes performances c'est ça super Soso côté réseaux sociaux donc SMA quels sont les facteurs en fait qui vont influencer le coût des dépenses publicitaires ?
- Speaker #1
Je pense notamment à deux points qu'on n'a pas encore évoqués. Alors l'audience, on en a un petit peu parlé, et c'est vrai que ça, ça peut faire varier aussi les coûts, parce que l'algorithme maintenant, côté méta en tout cas, est très sensible à la taille de l'audience, et en gros, il faut lui laisser une audience large pour que lui aille retoucher ensuite les personnes qui sont les plus pertinentes à ses yeux pour nos campagnes. Mais si on lui donne une taille d'audience qui est trop restreinte, il va nous pénaliser. Donc ça, c'est quelque chose qu'on observe vraiment depuis plusieurs mois. Côté LinkedIn aussi, d'ailleurs.
- Speaker #0
Ça veut dire quoi, une audience restreinte, pas suffisante ?
- Speaker #1
Là, une audience restreinte, c'est... Si on écoute les conseillers méta, c'est en dessous d'un million de personnes.
- Speaker #0
Petite audience.
- Speaker #1
Big up les conseillers méta, merci pour les conseils. Mais non, vraiment techniquement parlant, il faudrait laisser un million. Mais quand c'est trop restreint, c'est quand c'est en dessous de 100 000. Pour moi, à mon sens, en dessous de 100 000, c'est là vraiment où on va avoir en tout cas un impact au niveau des coûts. Côté LinkedIn, leur recommandation à eux, c'est 50 000 minimum. En dessous de 50 000, ils disent que ce ne sera pas forcément très performant. Donc, on a ça. Et ensuite, on a la partie création visuelle qui peut aussi très, très fort impacter les coûts. Parce que l'algorithme, en fait, quand on fait une campagne, on va créer différents visuels, différents contenus, différents textes aussi. Et l'algorithme derrière va choisir d'en pousser un plus qu'un autre et de voir l'audience, comment est-ce qu'elle interagit avec ces différents types de contenus. Si on ne met pas assez de variantes et que le seul visuel qu'on met à disposition dans la campagne, l'algo ne l'aime pas parce que l'audience ne réagit pas, on va être pénalisé au niveau des coûts parce que là, on va avoir des CPC qui vont monter en flèche. Donc ça, ça peut aussi vraiment... avoir un fort impact et c'est pour ça qu'on essaye toujours de fournir plusieurs variantes pour pouvoir désactiver ce qui coûte le plus cher en cours de campagne et laisser les plus performantes en cours.
- Speaker #0
Mais par contre, du coup, comment est-ce que ça se passe pour les entreprises qui sont plutôt en local ou au niveau régional et qui clairement n'ont pas 100 000 personnes dans leur bassin d'audience cible ?
- Speaker #1
Alors là, du coup, effectivement, la question se pose assez régulièrement. On a deux options. ne pas faire une campagne publicitaire au sens propre, mais simplement un boost de publication. Donc avec une audience un petit peu plus restreinte, un budget restreint et donc une audience restreinte, ça passe un petit peu mieux. Donc ça peut être une bonne solution pour augmenter quand même la portée des contenus de l'entreprise. Et l'autre solution aussi, si c'est possible dans d'autres villes, mais nous en tout cas à Troyes, on a une grosse page aussi en local qui fait la promotion de certaines activités, de certaines entreprises. Et en fait, on paye un poste sur cette page-là, qui a des coûts aussi assez restreints par rapport à ce qu'on pourrait avoir pour une campagne publicitaire, et où là, on sait qu'on va toucher un minimum de personnes, enfin un grand nombre même de personnes en local. C'est une page qui a, je ne sais plus, 50 000 personnes, peut-être même plus maintenant, je ne me rappelle plus, mais en tout cas moins de 100 000. Et donc ces personnes-là, c'est une cible qui serait trop restreinte pour une campagne publicitaire. mais qui n'est pas particulièrement adapté pour une entreprise en local. Donc, si vous avez la possibilité de passer par une page comme ça spécialisée et qui rassemble tout votre bassin d'audience très départemental, on va dire, du coup, ça peut être bien de passer par des pages comme ça, soit en complément, soit en remplacement d'une campagne publicitaire au sens propre.
- Speaker #0
Donc, du coup, en local, sur une petite ville ou sur un département, on va dire, pas trop peuplé, tu déconseilles ? le lancement de publicité sur Meta ?
- Speaker #1
Je le déconseille dans le sens où ce n'est pas forcément la meilleure solution pour avoir des performances optimales et des résultats optimaux. Après, vous pouvez essayer, mais il faut juste avoir en tête que il n'y a pas forcément tous les facteurs de réussite qui sont réunis. Après, ça ne vous dérange pas d'avoir des coûts qui soient élevés et de dépenser un budget pour toucher un faible nombre de personnes. C'est tout, faites-le, mais par contre, ce n'est pas dans les recommandations.
- Speaker #0
Ok. Et est-ce qu'on peut éventuellement scinder entre, si vous voulez, un peu de visibilité, etc., ça reste ok. Du côté, par contre, si vous voulez vraiment générer des leads, des prospects via votre site, etc., on sait que ce ne sera pas l'idéal.
- Speaker #1
Oui, ça, clairement.
- Speaker #0
Super, merci. Je reviens un petit peu en arrière, j'avoue. Comment réagissez-vous en termes de dépenses de budget publicitaire à l'approche d'un événement fort pour le client en cours d'année ? On peut penser à la Saint-Valentin, on peut penser à la rentrée, on peut penser aux soldes, au Black Friday.
- Speaker #1
Alors ça, je ne sais pas Alix comment tu le gères, mais de mon côté, maintenant je vais pouvoir aller lancer une campagne assez tôt par rapport à la période commerciale. Mais par contre, mon budget, je vais vraiment le voir de façon croissante. C'est-à-dire que nous, côté SMA, on dépense un budget de façon journalière, quotidienne. Et donc au début, je vais mettre vraiment un budget assez minime en termes de budget quotidien. Par contre, dès qu'on va se rapprocher à une semaine de la fin des soldes ou du lancement des soldes, là, par contre, je vais augmenter à fond le budget parce qu'en fait, les gens, ils sont plus en mode je vais consommer en dernière minute et vraiment sur le vif. Et pour les événements, c'est pareil. Là, on a un événement en ce moment sur lequel on travaille depuis plusieurs mois. Alors… On a lancé des campagnes de notoriété, de teasing, etc. C'était avec un budget très minime. Je sais que là, sur les deux dernières semaines, par contre, je vais augmenter le budget de fou parce qu'on y est et que les gens vont se décider en dernière minute pour participer.
- Speaker #0
Ça, c'est un comportement que de nombreux clients nous ont indiqué. Le fait qu'aujourd'hui, les gens se décident tardivement, soit à passer à l'acte d'achat, soit à venir à un événement, etc. Alors qu'avant le Covid, en tout cas, c'est ce qu'ils nous disent souvent, les gens étaient... prenaient plus d'avance dans leurs décisions. Et le Covid a tout impacté.
- Speaker #1
On a été tellement habitués à vivre au rythme des annonces gouvernementales, confinement, déconfinement, etc., qu'on ne pouvait rien organiser en avance. Et donc, tous les gens se décidaient en dernière minute. Et ça, c'est vraiment une pratique qui est restée.
- Speaker #0
Et toi, Alix, côté Google Ads, comment est-ce que ça se passe, la gestion des événements saisonniers ?
- Speaker #2
Côté Google Ads, c'est un peu différent quand même. On ne touche pas les personnes au même moment. Côté Facebook, côté Meta, on va plus... un peu titiller leur attention, leur curiosité, etc., en leur montrant le contenu avant le jour J de l'événement ou avant la période. Côté Google Ads, vu que c'est plus eux qui font la requête pour les réseaux de recherche sur notre secteur d'activité ou notre produit, on va plutôt lancer les promotions dès que la promotion commence. Je pense par exemple aux soldes d'hiver, on ne va pas communiquer en avant sur les soldes d'hiver, on va attendre que le premier jour démarre et on va communiquer dès le premier jour. Et en plus, côté Google Ads, on nous interdit, entre guillemets, de faire la promotion de solde quand il n'y a pas de solde. Donc forcément, on ne peut pas prendre de l'avance là-dessus. En plus de ça, Google Ads, ils ont très bien compris comment ça a fonctionné. C'est pour ça que maintenant, on a des extensions de promotion où on peut choisir le type de promotion, le type d'événement que c'est, Saint-Valentin, Noël, solde d'été, solde d'hiver, Black Friday, etc. Où on peut mettre le type de solde, le type de promotion que c'est, un pourcentage ou un code promo ou peu importe. la façon de mettre en avant la promotion. Et à partir de là, on va diffuser cette extension dans nos annonces et on va adapter les titres des annonces pour y mettre en avant le code promo, le pourcentage de réduction, etc. pour que les annonces soient plus attrayantes pendant la période de solde ou pendant la période de promotion. Quand c'est plus sur un événement précis, on va plutôt passer par exemple sur du display. On va mettre en avant la date de l'événement, le jour, le lieu, etc. et on va diffuser auprès d'une audience qui va être pertinente par rapport à la cible recherchée par le client. Mais on est plus généralement sur la promotion côté événements de l'année, été, hiver, Black Friday, etc. Là, on va plus mettre en avant la promotion dès qu'elle est mise en ligne sur le site pour être plus pertinent que nos concurrents et avoir des annonces plus attrayantes que les leurs.
- Speaker #0
On va conclure sur ça. Merci à tous les deux. pour vos insights précieux sur le sujet. C'était un plaisir de décortiquer avec vous cette thématique un peu plus technique que d'habitude. J'espère que vous aussi, chers auditeurs et chères auditrices, vous avez passé un bon moment. J'espère aussi que vous y voyez un peu plus clair sur la façon de procéder pour calculer votre budget publicitaire ou votre retour sur investissement, d'ailleurs. Pour ma part, j'avoue qu'on s'habituerait presque à avoir Alix autour de notre table d'enregistrement.
- Speaker #1
C'est un bon appel, ça.
- Speaker #0
En tout cas, à vous qui nous écoutez, je vous dis à dans 15 jours.
- Speaker #1
À bientôt.
- Speaker #2
À bientôt.
- Speaker #0
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