Speaker #0Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du journal d'une agoraphobe. Que vous soyez un auditeur ou une auditrice fidèle, ou que ce soit votre première écoute, je suis ravie de vous accueillir ici. Dans ce podcast, je partage mon parcours d'ancienne agoraphobe. Je ne suis ni médecin ni thérapeute, mais si mon humble expérience peut offrir quelques pistes à certains d'entre vous et contribuer à libérer la parole sur un sujet qui stigmatise encore trop de personnes, Eh bien, mission accomplie. Nous en avons parlé à plusieurs reprises dans ce podcast. Il est extrêmement important que le patient s'investisse dans sa thérapie. Le psychologue ne peut rien faire pour nous si on ne s'implique pas. Un psy ne peut pas faire le travail à notre place. C'est un travail d'équipe. Mais même quand on s'implique à fond, parfois ça ne suffit pas. Une heure par semaine, c'était trop peu pour moi. Alors ? En plus de mes séances, j'ai décidé de bosser sur moi avec des lectures, des exercices. Bref, ce qu'on appelle communément le développement personnel. Tous les matins et tous les soirs, j'écoutais des affirmations positives pour booster ma confiance. Ça peut sembler un peu bisounours, mais croyez-moi, c'est puissant. Quand quelque chose n'allait pas dans la journée, une de ces phrases me revenait automatiquement en tête et hop ! Ça me reboostait. Nos pensées influencent nos émotions et nos émotions dictent nos actions. Autant leur donner un petit coup de pouce, non ? Avec, par exemple, des affirmations de ce type. J'aime la vie et je profite de chaque instant. J'ai confiance en mes capacités. J'apprends positivement de chaque situation. Je remercie la vie pour tout ce qu'elle m'apporte. Si ça vous intrigue, je mets en lien un épisode où je parle plus en détail des affirmations positives. Mon travail avec ma psy a été fondamental. Ensemble, on a mis le doigt sur les racines de mes angoisses. Alors non, ça ne les a pas effacées comme par magie. Mais ça a été une énorme prise de conscience. Parce que pour construire du solide, il faut d'abord bosser sur les fondations. Autre outil. qui m'a énormément aidée, la méditation de pleine conscience. Rien de mystique, rien de compliqué. Juste moi, assise en silence, à observer mes pensées. Et là, j'ai fait une rencontre assez spéciale. Je me suis rencontrée moi-même. Ça peut paraître étrange, mais se poser et être à l'écoute de soi, c'est un vrai game changer. En combinant tout ça, les séances avec ma psy, le développement personnel, la méditation, J'ai ressenti quelque chose que je n'avais pas vécu depuis longtemps. Je me sentais bien. Je me sentais é-pa-noui. Alors non, je ne sortais toujours pas seule, mais je sortais accompagnée. J'ai retrouvé le plaisir d'aller au resto, au ciné, au théâtre. Je remettais un pied dans la vie. Et ça, c'était énorme. Message du jour. Ce chemin n'a pas été simple ni facile, mais... mais je n'ai pas dit qu'il a été compliqué et dur. C'était juste là et j'ai beaucoup aimé ces moments. J'ai découvert des choses que je ne connaissais pas et je me suis découverte moi-même. Les univers de la psychologie et du développement personnel sont passionnants. Et finalement, je préfère la personne que je suis aujourd'hui à celle que j'étais avant la maladie. Mais je vous rappelle que la guérison n'est pas linéaire. Nous verrons lors d'un prochain épisode que si nous ne maintenons pas une certaine vigilance, nous pouvons facilement retomber dans nos travers. Voilà pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté cet épisode. Si ça vous a parlé, n'hésitez pas à laisser un commentaire, une note ou à vous abonner. Ça m'encourage à continuer à partager avec vous. On se retrouve très vite pour un prochain épisode du Journal d'une agoraphobe.