undefined cover
undefined cover
Méditation de pleine conscience : le game changer de ma guérison ? cover
Méditation de pleine conscience : le game changer de ma guérison ? cover
Le journal d’une agoraphobe

Méditation de pleine conscience : le game changer de ma guérison ?

Méditation de pleine conscience : le game changer de ma guérison ?

07min |03/03/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Méditation de pleine conscience : le game changer de ma guérison ? cover
Méditation de pleine conscience : le game changer de ma guérison ? cover
Le journal d’une agoraphobe

Méditation de pleine conscience : le game changer de ma guérison ?

Méditation de pleine conscience : le game changer de ma guérison ?

07min |03/03/2025
Play

Description

Dans cet épisode, je vous parle d’un outil qui a été essentiel dans mon parcours de guérison : la méditation de pleine conscience. Après avoir travaillé sur l’origine de mes angoisses, j’ai compris qu’il me manquait un élément clé pour aller mieux : apprendre à calmer mon esprit et à vivre l’instant présent.

Au programme de cet épisode :

✔️ Pourquoi comprendre ses peurs ne suffit pas toujours à guérir
✔️ La méditation de pleine conscience, c’est quoi au juste ?
✔️ Comment elle peut nous aider à mieux gérer l’anxiété et les pensées envahissantes
✔️ Un exemple concret d’une situation où la pleine conscience aurait pu éviter des ruminations inutiles
✔️ Pourquoi il est important d’être acteur de sa guérison, en complément d’un suivi thérapeutique
✔️ Le livre qui m’a aidée à adopter cette pratique : Méditer, jour après jour de Christophe André

🔗 Ressources mentionnées :
📖 Méditer, jour après jour – Christophe André
🎧 Épisode précédent sur la recherche des sources de l’angoisse : cliquez ici

Si cet épisode vous a plu, n’hésitez pas à laisser une note ⭐⭐⭐⭐⭐, un commentaire, ou à vous abonner pour ne rien manquer ! Votre soutien m’aide énormément à continuer ce podcast.

À très vite pour un nouvel épisode du Journal d’une agoraphobe ! 🎙️💛


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du journal d'une agoraphobe. Que vous soyez un auditeur ou une auditrice fidèle, ou que ce soit votre première écoute, je suis ravie de vous accueillir ici. Dans ce podcast, je partage mon parcours d'ancienne agoraphobe. Je ne suis ni médecin ni thérapeute, mais si mon humble expérience peut offrir quelques pistes à certains d'entre vous et contribuer à libérer la parole sur un sujet qui stigmatise encore trop de personnes, eh bien, mission accomplie. Dans l'épisode précédent, je vous parlais du fait que je travaillais sur deux axes différents mais complémentaires dans le but de guérir. La semaine dernière, nous avons abordé l'un de ces axes, celui où j'effectue des recherches sur les sources de mon angoisse. Je vous mets dans les notes de l'épisode un lien vers ce dernier. Ce travail d'introspection sur les recherches de ces sources est très intéressant mais il ne suffit pas. Soyons honnêtes, comprendre c'est une chose. Aller mieux, c'en est une autre. Même en ayant identifié les sources de mes angoisses, je ne suis pas sortie de chez moi, du jour au lendemain, le cœur léger et le sourire aux lèvres. L'anxiété reste présente, toujours tapie dans un coin, prête à surgir sans prévenir. C'est là qu'intervient le deuxième axe de mon travail, la méditation de pleine conscience. Ah, la méditation ! Dit comme ça, on imagine... tout de suite un moine assis en tailleur sur une montagne. Mais rassurez-vous, personne ne vous demande de partir au Tibet. En réalité, la pleine conscience, c'est bien plus simple et accessible que vous ne le pensez. Alors, qu'est-ce que c'est ? Imaginez que votre cerveau est un navigateur web avec 36 onglets ouverts. Certains diffusent de la musique, d'autres affichent des notifications stressantes et d'autres encore sont là juste sans qu'on ne sache pourquoi. La pleine conscience, c'est apprendre à fermer quelques onglets et à se concentrer sur celui du présent. En pratique, il s'agit simplement de porter attention à l'instant présent sans jugement. Observer ses pensées, ses émotions, ses sensations corporelles sans chercher à les modifier ou à les analyser. Juste être là. On peut la pratiquer en méditation assise, en se concentrant sur sa respiration. Mais aussi dans la vie de tous les jours, en mangeant, en marchant, en écoutant quelqu'un. L'idée, c'est de réapprendre à être pleinement présent. Et les bienfaits, me direz-vous. C'est un peu comme faire du sport, mais pour le cerveau. On apprend à ne plus subir ses pensées, à ne plus partir dans des ruminations sans fin. Un exemple concret. Un collègue vous lance une phrase qui vous déplait et pendant trois heures, vous montez un scénario catastrophique dans votre tête. Vous êtes convaincu qu'il ne vous aime pas, qu'il vous en veut. Puis à la pause déjeuner, il arrive avec une bouteille de champagne. Il célèbre une bonne nouvelle et un soulagement pour lui, les résultats de l'amyosynthèse de sa femme. Si vous aviez pris deux minutes pour observer vos pensées, vous auriez peut-être évité tout ce stress inutile. La pleine conscience, c'est justement cet outil qui permet de prendre du recul, d'apaiser nos réactions. et de gagner en clarté mentale. Et oui, si vous vous étiez posé 5 minutes suite à cette phrase qui ne vous a pas plu, peut-être que vous vous seriez rappelé qu'effectivement, il vous a déjà dit que les résultats arrivaient aujourd'hui. Cette personne ne vous a jamais parlé comme elle vous a parlé ce matin. Vous auriez certainement dû comprendre qu'il y avait une raison à cela. Et puis, pourquoi cette phrase a eu autant d'impact sur vous ? En cinq minutes de pleine conscience, vous auriez compris tellement de choses. Vous vous seriez reconnecté avec vous-même et l'instant présent, ce qui vous aurait évité de ruminer toute la matinée. Vous imaginez tous les conflits et problèmes que la pleine conscience est en mesure d'éviter ? Moins de stress, plus de clarté mentale, une meilleure gestion des émotions et surtout, une belle opportunité de faire une pause dans ce monde qui va à 200 à l'heure. Message du jour. Comme j'aime le répéter, se faire suivre par un bon professionnel, c'est crucial. Son expertise et sa connaissance de la théorie sont une forme d'assurance, de garde-fou. Le mot est mal choisi, je vous l'accorde. Alors oui, consulter un bon professionnel, c'est essentiel. Un ou une thérapeute apporte une expertise qui est précieuse. Mais le travail ne s'arrête pas à... une heure de séance par semaine. On a un rôle actif à jouer dans notre propre guérison. Notez par exemple ce qui se dit en consultation sur un carnet, sur un cahier, de manière à pouvoir y revenir. Renseignez-vous sur votre trouble, lecture, podcast, bref, impliquez-vous. Ça vous permettra de former une vraie équipe avec votre thérapeute et de trouver à deux des solutions, des explications. Votre guérison en sera plus rapide et pérenne. Travaillez sur vous tous les jours. La méditation de pleine conscience est un outil parfait pour cela. Posez-vous, profitez de l'instant présent et ce faisant, observez ce qui se passe en vous sans jugement. C'est quoi cette sensation ? Pourquoi arrive-t-elle maintenant ? Que veut-elle dire ? C'est le meilleur moyen de découvrir l'étendue de vos émotions, ce qu'elles veulent dire. Cette pratique vous déstressera, vous en ressortirez souvent posé et reposé, mais... si ce que vous ressentez ne vous plaît pas toujours. Et surtout, avec un peu de pratique, vous apprendrez quelque chose d'incroyable et d'extrêmement utile. Vous connaître. Bien souvent, un problème de santé mentale arrive car nous ne prenons pas le temps de nous écouter, de nous comprendre. À force de mettre les choses sous le tapis, nous devenons des personnes ayant perdu contact avec nous-mêmes. Nous ne nous connaissons plus. Il est nécessaire de remédier à cela. Et la méditation de pleine conscience est l'outil idéal. Je viens de vous expliquer la pratique et les bénéfices de la méditation de pleine conscience de manière assez succincte. Si vous désirez en savoir plus, je vous propose un livre qui m'a fait comprendre et adopter cette pratique. « Méditer jour après jour » de Christophe André. Un chef-d'œuvre d'un grand homme. Bon, ok, je ne suis pas objective mais j'adore cet auteur. Et chacun de ses livres m'a énormément... apporté et fait évoluer. Merci d'avoir écouté cet épisode. Si le contenu vous parle, n'hésitez pas à laisser un commentaire, une note ou à vous abonner. Votre soutien me motive à continuer ce partage avec vous. On se retrouve très vite pour un prochain épisode du Journal d'une agoraphobe.

Description

Dans cet épisode, je vous parle d’un outil qui a été essentiel dans mon parcours de guérison : la méditation de pleine conscience. Après avoir travaillé sur l’origine de mes angoisses, j’ai compris qu’il me manquait un élément clé pour aller mieux : apprendre à calmer mon esprit et à vivre l’instant présent.

Au programme de cet épisode :

✔️ Pourquoi comprendre ses peurs ne suffit pas toujours à guérir
✔️ La méditation de pleine conscience, c’est quoi au juste ?
✔️ Comment elle peut nous aider à mieux gérer l’anxiété et les pensées envahissantes
✔️ Un exemple concret d’une situation où la pleine conscience aurait pu éviter des ruminations inutiles
✔️ Pourquoi il est important d’être acteur de sa guérison, en complément d’un suivi thérapeutique
✔️ Le livre qui m’a aidée à adopter cette pratique : Méditer, jour après jour de Christophe André

🔗 Ressources mentionnées :
📖 Méditer, jour après jour – Christophe André
🎧 Épisode précédent sur la recherche des sources de l’angoisse : cliquez ici

Si cet épisode vous a plu, n’hésitez pas à laisser une note ⭐⭐⭐⭐⭐, un commentaire, ou à vous abonner pour ne rien manquer ! Votre soutien m’aide énormément à continuer ce podcast.

À très vite pour un nouvel épisode du Journal d’une agoraphobe ! 🎙️💛


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du journal d'une agoraphobe. Que vous soyez un auditeur ou une auditrice fidèle, ou que ce soit votre première écoute, je suis ravie de vous accueillir ici. Dans ce podcast, je partage mon parcours d'ancienne agoraphobe. Je ne suis ni médecin ni thérapeute, mais si mon humble expérience peut offrir quelques pistes à certains d'entre vous et contribuer à libérer la parole sur un sujet qui stigmatise encore trop de personnes, eh bien, mission accomplie. Dans l'épisode précédent, je vous parlais du fait que je travaillais sur deux axes différents mais complémentaires dans le but de guérir. La semaine dernière, nous avons abordé l'un de ces axes, celui où j'effectue des recherches sur les sources de mon angoisse. Je vous mets dans les notes de l'épisode un lien vers ce dernier. Ce travail d'introspection sur les recherches de ces sources est très intéressant mais il ne suffit pas. Soyons honnêtes, comprendre c'est une chose. Aller mieux, c'en est une autre. Même en ayant identifié les sources de mes angoisses, je ne suis pas sortie de chez moi, du jour au lendemain, le cœur léger et le sourire aux lèvres. L'anxiété reste présente, toujours tapie dans un coin, prête à surgir sans prévenir. C'est là qu'intervient le deuxième axe de mon travail, la méditation de pleine conscience. Ah, la méditation ! Dit comme ça, on imagine... tout de suite un moine assis en tailleur sur une montagne. Mais rassurez-vous, personne ne vous demande de partir au Tibet. En réalité, la pleine conscience, c'est bien plus simple et accessible que vous ne le pensez. Alors, qu'est-ce que c'est ? Imaginez que votre cerveau est un navigateur web avec 36 onglets ouverts. Certains diffusent de la musique, d'autres affichent des notifications stressantes et d'autres encore sont là juste sans qu'on ne sache pourquoi. La pleine conscience, c'est apprendre à fermer quelques onglets et à se concentrer sur celui du présent. En pratique, il s'agit simplement de porter attention à l'instant présent sans jugement. Observer ses pensées, ses émotions, ses sensations corporelles sans chercher à les modifier ou à les analyser. Juste être là. On peut la pratiquer en méditation assise, en se concentrant sur sa respiration. Mais aussi dans la vie de tous les jours, en mangeant, en marchant, en écoutant quelqu'un. L'idée, c'est de réapprendre à être pleinement présent. Et les bienfaits, me direz-vous. C'est un peu comme faire du sport, mais pour le cerveau. On apprend à ne plus subir ses pensées, à ne plus partir dans des ruminations sans fin. Un exemple concret. Un collègue vous lance une phrase qui vous déplait et pendant trois heures, vous montez un scénario catastrophique dans votre tête. Vous êtes convaincu qu'il ne vous aime pas, qu'il vous en veut. Puis à la pause déjeuner, il arrive avec une bouteille de champagne. Il célèbre une bonne nouvelle et un soulagement pour lui, les résultats de l'amyosynthèse de sa femme. Si vous aviez pris deux minutes pour observer vos pensées, vous auriez peut-être évité tout ce stress inutile. La pleine conscience, c'est justement cet outil qui permet de prendre du recul, d'apaiser nos réactions. et de gagner en clarté mentale. Et oui, si vous vous étiez posé 5 minutes suite à cette phrase qui ne vous a pas plu, peut-être que vous vous seriez rappelé qu'effectivement, il vous a déjà dit que les résultats arrivaient aujourd'hui. Cette personne ne vous a jamais parlé comme elle vous a parlé ce matin. Vous auriez certainement dû comprendre qu'il y avait une raison à cela. Et puis, pourquoi cette phrase a eu autant d'impact sur vous ? En cinq minutes de pleine conscience, vous auriez compris tellement de choses. Vous vous seriez reconnecté avec vous-même et l'instant présent, ce qui vous aurait évité de ruminer toute la matinée. Vous imaginez tous les conflits et problèmes que la pleine conscience est en mesure d'éviter ? Moins de stress, plus de clarté mentale, une meilleure gestion des émotions et surtout, une belle opportunité de faire une pause dans ce monde qui va à 200 à l'heure. Message du jour. Comme j'aime le répéter, se faire suivre par un bon professionnel, c'est crucial. Son expertise et sa connaissance de la théorie sont une forme d'assurance, de garde-fou. Le mot est mal choisi, je vous l'accorde. Alors oui, consulter un bon professionnel, c'est essentiel. Un ou une thérapeute apporte une expertise qui est précieuse. Mais le travail ne s'arrête pas à... une heure de séance par semaine. On a un rôle actif à jouer dans notre propre guérison. Notez par exemple ce qui se dit en consultation sur un carnet, sur un cahier, de manière à pouvoir y revenir. Renseignez-vous sur votre trouble, lecture, podcast, bref, impliquez-vous. Ça vous permettra de former une vraie équipe avec votre thérapeute et de trouver à deux des solutions, des explications. Votre guérison en sera plus rapide et pérenne. Travaillez sur vous tous les jours. La méditation de pleine conscience est un outil parfait pour cela. Posez-vous, profitez de l'instant présent et ce faisant, observez ce qui se passe en vous sans jugement. C'est quoi cette sensation ? Pourquoi arrive-t-elle maintenant ? Que veut-elle dire ? C'est le meilleur moyen de découvrir l'étendue de vos émotions, ce qu'elles veulent dire. Cette pratique vous déstressera, vous en ressortirez souvent posé et reposé, mais... si ce que vous ressentez ne vous plaît pas toujours. Et surtout, avec un peu de pratique, vous apprendrez quelque chose d'incroyable et d'extrêmement utile. Vous connaître. Bien souvent, un problème de santé mentale arrive car nous ne prenons pas le temps de nous écouter, de nous comprendre. À force de mettre les choses sous le tapis, nous devenons des personnes ayant perdu contact avec nous-mêmes. Nous ne nous connaissons plus. Il est nécessaire de remédier à cela. Et la méditation de pleine conscience est l'outil idéal. Je viens de vous expliquer la pratique et les bénéfices de la méditation de pleine conscience de manière assez succincte. Si vous désirez en savoir plus, je vous propose un livre qui m'a fait comprendre et adopter cette pratique. « Méditer jour après jour » de Christophe André. Un chef-d'œuvre d'un grand homme. Bon, ok, je ne suis pas objective mais j'adore cet auteur. Et chacun de ses livres m'a énormément... apporté et fait évoluer. Merci d'avoir écouté cet épisode. Si le contenu vous parle, n'hésitez pas à laisser un commentaire, une note ou à vous abonner. Votre soutien me motive à continuer ce partage avec vous. On se retrouve très vite pour un prochain épisode du Journal d'une agoraphobe.

Share

Embed

You may also like

Description

Dans cet épisode, je vous parle d’un outil qui a été essentiel dans mon parcours de guérison : la méditation de pleine conscience. Après avoir travaillé sur l’origine de mes angoisses, j’ai compris qu’il me manquait un élément clé pour aller mieux : apprendre à calmer mon esprit et à vivre l’instant présent.

Au programme de cet épisode :

✔️ Pourquoi comprendre ses peurs ne suffit pas toujours à guérir
✔️ La méditation de pleine conscience, c’est quoi au juste ?
✔️ Comment elle peut nous aider à mieux gérer l’anxiété et les pensées envahissantes
✔️ Un exemple concret d’une situation où la pleine conscience aurait pu éviter des ruminations inutiles
✔️ Pourquoi il est important d’être acteur de sa guérison, en complément d’un suivi thérapeutique
✔️ Le livre qui m’a aidée à adopter cette pratique : Méditer, jour après jour de Christophe André

🔗 Ressources mentionnées :
📖 Méditer, jour après jour – Christophe André
🎧 Épisode précédent sur la recherche des sources de l’angoisse : cliquez ici

Si cet épisode vous a plu, n’hésitez pas à laisser une note ⭐⭐⭐⭐⭐, un commentaire, ou à vous abonner pour ne rien manquer ! Votre soutien m’aide énormément à continuer ce podcast.

À très vite pour un nouvel épisode du Journal d’une agoraphobe ! 🎙️💛


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du journal d'une agoraphobe. Que vous soyez un auditeur ou une auditrice fidèle, ou que ce soit votre première écoute, je suis ravie de vous accueillir ici. Dans ce podcast, je partage mon parcours d'ancienne agoraphobe. Je ne suis ni médecin ni thérapeute, mais si mon humble expérience peut offrir quelques pistes à certains d'entre vous et contribuer à libérer la parole sur un sujet qui stigmatise encore trop de personnes, eh bien, mission accomplie. Dans l'épisode précédent, je vous parlais du fait que je travaillais sur deux axes différents mais complémentaires dans le but de guérir. La semaine dernière, nous avons abordé l'un de ces axes, celui où j'effectue des recherches sur les sources de mon angoisse. Je vous mets dans les notes de l'épisode un lien vers ce dernier. Ce travail d'introspection sur les recherches de ces sources est très intéressant mais il ne suffit pas. Soyons honnêtes, comprendre c'est une chose. Aller mieux, c'en est une autre. Même en ayant identifié les sources de mes angoisses, je ne suis pas sortie de chez moi, du jour au lendemain, le cœur léger et le sourire aux lèvres. L'anxiété reste présente, toujours tapie dans un coin, prête à surgir sans prévenir. C'est là qu'intervient le deuxième axe de mon travail, la méditation de pleine conscience. Ah, la méditation ! Dit comme ça, on imagine... tout de suite un moine assis en tailleur sur une montagne. Mais rassurez-vous, personne ne vous demande de partir au Tibet. En réalité, la pleine conscience, c'est bien plus simple et accessible que vous ne le pensez. Alors, qu'est-ce que c'est ? Imaginez que votre cerveau est un navigateur web avec 36 onglets ouverts. Certains diffusent de la musique, d'autres affichent des notifications stressantes et d'autres encore sont là juste sans qu'on ne sache pourquoi. La pleine conscience, c'est apprendre à fermer quelques onglets et à se concentrer sur celui du présent. En pratique, il s'agit simplement de porter attention à l'instant présent sans jugement. Observer ses pensées, ses émotions, ses sensations corporelles sans chercher à les modifier ou à les analyser. Juste être là. On peut la pratiquer en méditation assise, en se concentrant sur sa respiration. Mais aussi dans la vie de tous les jours, en mangeant, en marchant, en écoutant quelqu'un. L'idée, c'est de réapprendre à être pleinement présent. Et les bienfaits, me direz-vous. C'est un peu comme faire du sport, mais pour le cerveau. On apprend à ne plus subir ses pensées, à ne plus partir dans des ruminations sans fin. Un exemple concret. Un collègue vous lance une phrase qui vous déplait et pendant trois heures, vous montez un scénario catastrophique dans votre tête. Vous êtes convaincu qu'il ne vous aime pas, qu'il vous en veut. Puis à la pause déjeuner, il arrive avec une bouteille de champagne. Il célèbre une bonne nouvelle et un soulagement pour lui, les résultats de l'amyosynthèse de sa femme. Si vous aviez pris deux minutes pour observer vos pensées, vous auriez peut-être évité tout ce stress inutile. La pleine conscience, c'est justement cet outil qui permet de prendre du recul, d'apaiser nos réactions. et de gagner en clarté mentale. Et oui, si vous vous étiez posé 5 minutes suite à cette phrase qui ne vous a pas plu, peut-être que vous vous seriez rappelé qu'effectivement, il vous a déjà dit que les résultats arrivaient aujourd'hui. Cette personne ne vous a jamais parlé comme elle vous a parlé ce matin. Vous auriez certainement dû comprendre qu'il y avait une raison à cela. Et puis, pourquoi cette phrase a eu autant d'impact sur vous ? En cinq minutes de pleine conscience, vous auriez compris tellement de choses. Vous vous seriez reconnecté avec vous-même et l'instant présent, ce qui vous aurait évité de ruminer toute la matinée. Vous imaginez tous les conflits et problèmes que la pleine conscience est en mesure d'éviter ? Moins de stress, plus de clarté mentale, une meilleure gestion des émotions et surtout, une belle opportunité de faire une pause dans ce monde qui va à 200 à l'heure. Message du jour. Comme j'aime le répéter, se faire suivre par un bon professionnel, c'est crucial. Son expertise et sa connaissance de la théorie sont une forme d'assurance, de garde-fou. Le mot est mal choisi, je vous l'accorde. Alors oui, consulter un bon professionnel, c'est essentiel. Un ou une thérapeute apporte une expertise qui est précieuse. Mais le travail ne s'arrête pas à... une heure de séance par semaine. On a un rôle actif à jouer dans notre propre guérison. Notez par exemple ce qui se dit en consultation sur un carnet, sur un cahier, de manière à pouvoir y revenir. Renseignez-vous sur votre trouble, lecture, podcast, bref, impliquez-vous. Ça vous permettra de former une vraie équipe avec votre thérapeute et de trouver à deux des solutions, des explications. Votre guérison en sera plus rapide et pérenne. Travaillez sur vous tous les jours. La méditation de pleine conscience est un outil parfait pour cela. Posez-vous, profitez de l'instant présent et ce faisant, observez ce qui se passe en vous sans jugement. C'est quoi cette sensation ? Pourquoi arrive-t-elle maintenant ? Que veut-elle dire ? C'est le meilleur moyen de découvrir l'étendue de vos émotions, ce qu'elles veulent dire. Cette pratique vous déstressera, vous en ressortirez souvent posé et reposé, mais... si ce que vous ressentez ne vous plaît pas toujours. Et surtout, avec un peu de pratique, vous apprendrez quelque chose d'incroyable et d'extrêmement utile. Vous connaître. Bien souvent, un problème de santé mentale arrive car nous ne prenons pas le temps de nous écouter, de nous comprendre. À force de mettre les choses sous le tapis, nous devenons des personnes ayant perdu contact avec nous-mêmes. Nous ne nous connaissons plus. Il est nécessaire de remédier à cela. Et la méditation de pleine conscience est l'outil idéal. Je viens de vous expliquer la pratique et les bénéfices de la méditation de pleine conscience de manière assez succincte. Si vous désirez en savoir plus, je vous propose un livre qui m'a fait comprendre et adopter cette pratique. « Méditer jour après jour » de Christophe André. Un chef-d'œuvre d'un grand homme. Bon, ok, je ne suis pas objective mais j'adore cet auteur. Et chacun de ses livres m'a énormément... apporté et fait évoluer. Merci d'avoir écouté cet épisode. Si le contenu vous parle, n'hésitez pas à laisser un commentaire, une note ou à vous abonner. Votre soutien me motive à continuer ce partage avec vous. On se retrouve très vite pour un prochain épisode du Journal d'une agoraphobe.

Description

Dans cet épisode, je vous parle d’un outil qui a été essentiel dans mon parcours de guérison : la méditation de pleine conscience. Après avoir travaillé sur l’origine de mes angoisses, j’ai compris qu’il me manquait un élément clé pour aller mieux : apprendre à calmer mon esprit et à vivre l’instant présent.

Au programme de cet épisode :

✔️ Pourquoi comprendre ses peurs ne suffit pas toujours à guérir
✔️ La méditation de pleine conscience, c’est quoi au juste ?
✔️ Comment elle peut nous aider à mieux gérer l’anxiété et les pensées envahissantes
✔️ Un exemple concret d’une situation où la pleine conscience aurait pu éviter des ruminations inutiles
✔️ Pourquoi il est important d’être acteur de sa guérison, en complément d’un suivi thérapeutique
✔️ Le livre qui m’a aidée à adopter cette pratique : Méditer, jour après jour de Christophe André

🔗 Ressources mentionnées :
📖 Méditer, jour après jour – Christophe André
🎧 Épisode précédent sur la recherche des sources de l’angoisse : cliquez ici

Si cet épisode vous a plu, n’hésitez pas à laisser une note ⭐⭐⭐⭐⭐, un commentaire, ou à vous abonner pour ne rien manquer ! Votre soutien m’aide énormément à continuer ce podcast.

À très vite pour un nouvel épisode du Journal d’une agoraphobe ! 🎙️💛


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue dans ce nouvel épisode du journal d'une agoraphobe. Que vous soyez un auditeur ou une auditrice fidèle, ou que ce soit votre première écoute, je suis ravie de vous accueillir ici. Dans ce podcast, je partage mon parcours d'ancienne agoraphobe. Je ne suis ni médecin ni thérapeute, mais si mon humble expérience peut offrir quelques pistes à certains d'entre vous et contribuer à libérer la parole sur un sujet qui stigmatise encore trop de personnes, eh bien, mission accomplie. Dans l'épisode précédent, je vous parlais du fait que je travaillais sur deux axes différents mais complémentaires dans le but de guérir. La semaine dernière, nous avons abordé l'un de ces axes, celui où j'effectue des recherches sur les sources de mon angoisse. Je vous mets dans les notes de l'épisode un lien vers ce dernier. Ce travail d'introspection sur les recherches de ces sources est très intéressant mais il ne suffit pas. Soyons honnêtes, comprendre c'est une chose. Aller mieux, c'en est une autre. Même en ayant identifié les sources de mes angoisses, je ne suis pas sortie de chez moi, du jour au lendemain, le cœur léger et le sourire aux lèvres. L'anxiété reste présente, toujours tapie dans un coin, prête à surgir sans prévenir. C'est là qu'intervient le deuxième axe de mon travail, la méditation de pleine conscience. Ah, la méditation ! Dit comme ça, on imagine... tout de suite un moine assis en tailleur sur une montagne. Mais rassurez-vous, personne ne vous demande de partir au Tibet. En réalité, la pleine conscience, c'est bien plus simple et accessible que vous ne le pensez. Alors, qu'est-ce que c'est ? Imaginez que votre cerveau est un navigateur web avec 36 onglets ouverts. Certains diffusent de la musique, d'autres affichent des notifications stressantes et d'autres encore sont là juste sans qu'on ne sache pourquoi. La pleine conscience, c'est apprendre à fermer quelques onglets et à se concentrer sur celui du présent. En pratique, il s'agit simplement de porter attention à l'instant présent sans jugement. Observer ses pensées, ses émotions, ses sensations corporelles sans chercher à les modifier ou à les analyser. Juste être là. On peut la pratiquer en méditation assise, en se concentrant sur sa respiration. Mais aussi dans la vie de tous les jours, en mangeant, en marchant, en écoutant quelqu'un. L'idée, c'est de réapprendre à être pleinement présent. Et les bienfaits, me direz-vous. C'est un peu comme faire du sport, mais pour le cerveau. On apprend à ne plus subir ses pensées, à ne plus partir dans des ruminations sans fin. Un exemple concret. Un collègue vous lance une phrase qui vous déplait et pendant trois heures, vous montez un scénario catastrophique dans votre tête. Vous êtes convaincu qu'il ne vous aime pas, qu'il vous en veut. Puis à la pause déjeuner, il arrive avec une bouteille de champagne. Il célèbre une bonne nouvelle et un soulagement pour lui, les résultats de l'amyosynthèse de sa femme. Si vous aviez pris deux minutes pour observer vos pensées, vous auriez peut-être évité tout ce stress inutile. La pleine conscience, c'est justement cet outil qui permet de prendre du recul, d'apaiser nos réactions. et de gagner en clarté mentale. Et oui, si vous vous étiez posé 5 minutes suite à cette phrase qui ne vous a pas plu, peut-être que vous vous seriez rappelé qu'effectivement, il vous a déjà dit que les résultats arrivaient aujourd'hui. Cette personne ne vous a jamais parlé comme elle vous a parlé ce matin. Vous auriez certainement dû comprendre qu'il y avait une raison à cela. Et puis, pourquoi cette phrase a eu autant d'impact sur vous ? En cinq minutes de pleine conscience, vous auriez compris tellement de choses. Vous vous seriez reconnecté avec vous-même et l'instant présent, ce qui vous aurait évité de ruminer toute la matinée. Vous imaginez tous les conflits et problèmes que la pleine conscience est en mesure d'éviter ? Moins de stress, plus de clarté mentale, une meilleure gestion des émotions et surtout, une belle opportunité de faire une pause dans ce monde qui va à 200 à l'heure. Message du jour. Comme j'aime le répéter, se faire suivre par un bon professionnel, c'est crucial. Son expertise et sa connaissance de la théorie sont une forme d'assurance, de garde-fou. Le mot est mal choisi, je vous l'accorde. Alors oui, consulter un bon professionnel, c'est essentiel. Un ou une thérapeute apporte une expertise qui est précieuse. Mais le travail ne s'arrête pas à... une heure de séance par semaine. On a un rôle actif à jouer dans notre propre guérison. Notez par exemple ce qui se dit en consultation sur un carnet, sur un cahier, de manière à pouvoir y revenir. Renseignez-vous sur votre trouble, lecture, podcast, bref, impliquez-vous. Ça vous permettra de former une vraie équipe avec votre thérapeute et de trouver à deux des solutions, des explications. Votre guérison en sera plus rapide et pérenne. Travaillez sur vous tous les jours. La méditation de pleine conscience est un outil parfait pour cela. Posez-vous, profitez de l'instant présent et ce faisant, observez ce qui se passe en vous sans jugement. C'est quoi cette sensation ? Pourquoi arrive-t-elle maintenant ? Que veut-elle dire ? C'est le meilleur moyen de découvrir l'étendue de vos émotions, ce qu'elles veulent dire. Cette pratique vous déstressera, vous en ressortirez souvent posé et reposé, mais... si ce que vous ressentez ne vous plaît pas toujours. Et surtout, avec un peu de pratique, vous apprendrez quelque chose d'incroyable et d'extrêmement utile. Vous connaître. Bien souvent, un problème de santé mentale arrive car nous ne prenons pas le temps de nous écouter, de nous comprendre. À force de mettre les choses sous le tapis, nous devenons des personnes ayant perdu contact avec nous-mêmes. Nous ne nous connaissons plus. Il est nécessaire de remédier à cela. Et la méditation de pleine conscience est l'outil idéal. Je viens de vous expliquer la pratique et les bénéfices de la méditation de pleine conscience de manière assez succincte. Si vous désirez en savoir plus, je vous propose un livre qui m'a fait comprendre et adopter cette pratique. « Méditer jour après jour » de Christophe André. Un chef-d'œuvre d'un grand homme. Bon, ok, je ne suis pas objective mais j'adore cet auteur. Et chacun de ses livres m'a énormément... apporté et fait évoluer. Merci d'avoir écouté cet épisode. Si le contenu vous parle, n'hésitez pas à laisser un commentaire, une note ou à vous abonner. Votre soutien me motive à continuer ce partage avec vous. On se retrouve très vite pour un prochain épisode du Journal d'une agoraphobe.

Share

Embed

You may also like