Speaker #0Hello, hello, je suis hyper contente de te retrouver dans cette période un peu particulière puisque les vacances sont finies, la rentrée a eu lieu ce lundi. Donc j'espère d'abord que tu as passé d'excellentes vacances, que tu as eu l'occasion de te ressourcer, de recharger les batteries, de faire le plein de super souvenirs. Ça a été le cas pour moi puisqu'on a passé 15 jours notamment à Ambrun, en camping. Donc ce qui était important pour nous et notamment avec mes préados, c'était de retourner à une vie la plus simple possible. Et c'est la rentrée et je trouvais ça opportun de te faire un épisode spécial pour la rentrée, pour t'aider à la vivre le mieux possible. La rentrée, la rentrée qui est le stress pour tellement de parents. Il paraît que 87% des Français sont stressés par la rentrée scolaire et on le sent, c'est dans l'énergie du moment. Moi, je le vois aussi avec mes coachés. D'ailleurs, j'ai fait un live spécial pour la rentrée hier soir. Je suis obligée de me replonger dans ce que vivent les coachés, ce que je vois sur les réseaux notamment, parce que moi, ça fait pas mal d'années que je ne suis plus stressée. Et heureusement, ça montre bien qu'avec une hygiène sur la gestion mentale, émotionnelle, etc., eh bien, on peut se passer de ce stress-là. Donc, on va regarder pourquoi cette rentrée est stressante. Et surtout, surtout, dans cet épisode, je vais te donner trois conseils inédits pour réussir ta rentrée. Alors, réussir. Ça rentrait pour moi, ça a toujours le même sens, c'est être au plus proche de ce que toi tu veux vivre, être intentionnel et aller vers une vie de maman et de femme de plus en plus sereine et non pas de plus en plus stressée. Et les conseils que je vais te donner là sont assez inédits. Je ne pense pas que tu les aies entendus ailleurs. Alors c'est parti. Déjà pourquoi cette période, elle est si stressante pour énormément de parents ? Eh bien, à cause encore une fois de la charge mentale. La charge mentale, pour rappel, elle a deux composantes. Elle a une composante, on va dire, cognitive, c'est-à-dire le fait de devoir organiser, anticiper autant de choses, et puis elle a un aspect émotionnel. Et donc, en cette période de rentrée, on veut s'assurer que tout aille bien, qu'on se soit bien organisé, mais on veut s'assurer aussi que toute notre petite famille se sente bien. Donc ça, ça renforce la charge mentale. Et puis, il y a ce côté incertitude. On se lance dans le bain d'une nouvelle année sans être certain de comment ça va se passer. Et tout ça, ça va augmenter le stress. Donc je me suis renseignée un petit peu et notamment, un des éléments les plus stressants, 33% des Français, ils sont inquiets du passage quand il y a un changement de niveau parce que ça crée du doute sur l'adaptation et ça crée des nouveaux défis. Mais on parle aussi de surcharge liée à tout ce qui est préparatif, tout ce qui est démarche administrative, tout ce qui est mise en place de l'organisation familiale, tout ce qui est aussi mis en place, et ça je l'entends énormément chez mes coachés, de la routine de vie, du retour à un rythme pour chacun, que ce soit pour nous, parce que souvent, quand on se donne un cadre, ça implique parfois beaucoup plus de pression pour entrer dans ce cadre, et puis de faire en sorte que nos enfants puissent avoir un cadre et puissent rentrer dans ce cadre, ce qui crée en général pas mal de tensions pour nous et aussi dans la famille, avec cette volonté de créer ce cadre. Est-ce que tout ça te parle ? Est-ce que tu te vois ? Est-ce que tu arrives déjà à détecter ce qui peut créer ce stress et cette tension ? Et moi, je vais te parler de trois erreurs dont on parle assez peu, avec pour objectif, à la fin de cet épisode, de t'avoir apporté du concret et de te permettre de mettre en place des choses différentes pour avoir une rentrée beaucoup plus sereine. La première erreur que je vois chez beaucoup de parents, c'est de succomber à la pression. La pression que tu subis la plupart du temps à la rentrée n'est pas la tienne. D'abord, c'est la pression de notre société de consommation. On est bombardés de messages, de pubs, que ce soit les supermarchés, les magasins de sport, les magasins d'habits. Je rigolais parce que quand je suis rentrée de vacances, je suis allée dans un magasin et on était genre le 25 août et il y avait déjà Halloween. Et je me disais, mais à quel moment on laisse les gens en paix ? Est-ce qu'on peut être un jour, le 25 août, dans un magasin sans qu'on nous oblige et qu'on nous rappelle qu'il faut acheter d'autres choses ? C'est exactement ça qui se passe à la rentrée. C'est impossible de passer à côté et on rajoute à ça les réseaux sociaux. Donc, c'est la pression de cette société de consommation où les enseignes doivent vendre leurs marchandises à ce moment fort de l'année. Et puis, il y a aussi la pression du système scolaire, de l'administration, c'est-à-dire l'administration de nos écoles, mais aussi après les enseignants pour avoir tel bouquin qui est en rupture et bien l'avoir pour le démarrage des cours, de remplir tel papier pour tel jour absolument, d'avoir le cahier rouge sans spirale, 96 pages à petits carreaux, couverture plastifiée, etc. Et c'est normal parce que en fait, chacun, dans sa propre réalité, a besoin d'avancer. Donc, en tant qu'enseignant, on aime bien avoir tous les papiers. En tant que directeur d'établissement, on aime bien avoir tout ce qu'il faut en temps et en heure pour ne pas passer une étape éternité de temps à aller chercher les derniers papiers, etc. Et c'est OK. Et même moi, je me souviens d'années où j'ai fait trois magasins le lundi soir après la rentrée parce qu'il manquait trois cahiers et qu'ils ne se trouvaient pas dans le premier magasin, etc. Et puis, et puis, et puis, bien sûr, va se rajouter la pression des enfants, puisque eux aussi voient les pubs, eux aussi ont leur rentrée et donc on va avoir des enfants qui vont nous demander le nouveau sac à dos qu'ils ont repéré à la mode ou les nouvelles baskets, etc. Bref, c'est une période où les sources de pression sont incroyables. Mais rappelle-toi, ces pressions-là, c'est la pression des autres. Les supermarchés qui ont besoin de vendre plus, les enfants qui veulent avoir ce qui les fait rêver, les professeurs et les responsables des différentes écoles qui ont besoin... que les choses roulent pour avancer et c'est louable. Mais à un moment donné, ça plus ça plus ça, ça rend fou. Donc, c'est quoi la solution à ça ? C'est d'observer que c'est la pression des autres et pas la tienne. Que toi, là-dedans, tu as déjà une surcharge. Parce que oui, c'est une période où on a plus à faire, où on doit mettre en marche des choses. Mais tu n'as pas besoin de rajouter la pression à la surcharge. Parce que pression et surcharge, c'est très différent. Donc je te laisse juste observer ça, que toutes ces sources de pression ne sont pas les tiennes et que tu n'as pas à les prendre en tant que telles comme une pression. Oui, les choses vont être faites, tu vas les faire et tu peux les faire sereinement. La seule chose pour moi qu'il ne faut pas louper, pour lesquelles il faut être réactive, c'est les inscriptions aux activités extrascolaires. Avoir plutôt les premières places pour éviter tous les créneaux pourris qui vont te punir. toute l'année avec un peu plus d'heures de taxi à faire. Donc, mon conseil, c'est d'être réactive là-dessus, de penser au covoiturage d'emblée aussi. Et puis, parfois, il est sain de limiter à une, peut-être deux activités par enfant pour éviter de signer pour une année complètement folle. Voilà, ça, c'était mon premier conseil, de ne pas succomber à la pression des autres. Mon deuxième conseil, c'est de faire confiance à ton enfant. Parce qu'une des erreurs que les parents font le plus souvent, c'est d'angoisser, de se projeter, d'anticiper pour leur enfant. Est-ce qu'il est prêt ? Est-ce que ça va bien se passer avec telle maîtresse ? Le problème de ça, tu l'as bien compris, c'est que d'abord, c'est des questions qui n'ont pas de réponse, donc tu peux angoisser souvent, mais surtout, tu penses à la place de ton enfant. Or, tu n'es pas ton enfant. Tu n'es pas comme lui. Tu ne vas pas ressentir comme lui. Je me souviens d'une année où mon fils Marceau, à sa rentrée, il était en maternelle, il s'est retrouvé sans copain et avec un enseignant dont on m'avait dit des horreurs. J'étais angoissée pendant une semaine. J'observais chaque attitude de mon fils en me disant, ah là là, il doit être triste. Ah là là, il n'a pas de copain. Ah là là, comment ça va se passer ? Ça a été une des meilleures années de mon enfant. Parce qu'en fait, il n'est pas moi. Et lui, il a trouvé plein, plein, plein de qualités à cet enseignant-là et il s'est senti hyper bien dans cette année-là. parce que nous les mamans on a l'impression de connaître nos enfants on dit ah là là c'est la chair de ma chair je sais que ça ça va bien se passer je sais comment ça va se passer et en fait c'est pas vrai c'est des individus différents et ils vont naturellement réagir différemment de nous je me souviens d'un autre exemple où j'étais allée chez le dentiste et j'avais emmené ma fille Isée, on en avait profité pour mettre ma petite qui devait avoir deux ans et demi sur le siège et la dentiste lui avait dit ah mais tu prends une tétine il faudrait arrêter et voilà, et ma fille, elle lui avait dit oui oui je vais l'arrêter ce soir, Je lui avais dit c'est un... possible qu'elle arrête sa tétine ce soir. Moi, je la connais, je suis sa mère. Eh bien, elle a arrêté la tétine le soir même. Et moi, ça m'a donné une leçon à vie. Que ma fille, ce n'est pas moi, mon fils, ce n'est pas moi. Et pourquoi c'est si important de leur faire confiance et de ne pas anticiper à leur place ? Alors, non seulement parce que anticiper, ça crée du stress, parce que tu as bien remarqué que souvent, on anticipe le négatif, pas souvent le positif. Mais il y a une autre raison à ça. C'est que les choses qui ne se passent pas bien, les années qui ne sont pas idéal, et bien c'est très très bien aussi. Moi aussi j'ai eu des années de galère avec des enseignants qui n'étaient pas les meilleurs pour mes enfants, des années où il y a eu des relations difficiles entre mes enfants et leurs copains. Mais face à ça, en fait, tu as deux attitudes. Soit tu veux les protéger à tout prix de tout, leur faire une sorte de cage dorée, de protection de verre, pour que rien de difficile à traverser leur arrive. Et ça, c'est impossible. C'est ça qui crée l'angoisse pour toi et pour ton enfant. Soit tu décides qu'il y a des choses qui ne seront pas idéales et que tu vas juste les accompagner face à ce qui n'est pas parfait. Et pour entrer dans cette deuxième attitude, il y a deux principes sous-jacents. Le premier, c'est cette certitude que... Tu feras ce qu'il faut et du mieux que tu peux pour l'accompagner. Tu feras les choses ou tu trouveras le soutien des professionnels pour t'aider. Ça, c'est le premier principe. Et le deuxième principe pour accepter qu'il traverse des choses difficiles, c'est de croire profondément que notre enfant, il va mieux grandir. Il va mieux apprendre s'il est confronté aussi à une forme d'adversité, qu'il n'est pas en sucre. que tout ça, ça va le fortifier, même s'il est en maternelle. Moi, je me souviens d'une année où Isée à une enseignante avec qui ça ne collait pas. Et donc, effectivement, elle a pas mal pleuré. C'était compliqué. On faisait beaucoup de débriefings le soir. Mais aujourd'hui, et elle le sait, ça a été une année où elle a le plus appris, notamment sur quelque chose qui lui faisait défaut, le fait de se détacher du côté affectif. Elle avait besoin d'être aimée par ses maîtresses. Et elle a pris cette année-là à faire différemment. Et ça a été extrêmement bon pour elle. Donc je sais que ce n'est pas facile à vivre et que sur le moment, on voudrait que tout soit parfait pour nos enfants. Mais la réalité, c'est que ces années-là, où on les laisse se confronter à des choses imparfaites ou telles qu'on les voudrait, eh bien, ça les construit. Je repense à l'entrée en sixième aussi de ma fille, où il y avait la porte qui avait été laissée ouverte pour demander à ce qu'elle soit avec tel ou tel ami. Et je n'ai volontairement pas fait de demande, parce que je me disais, mais si je commence à faire une demande en disant, il faut que ma fille soit avec tel ami, De manière sous-jacente, je me dis, il faut caler ça pour pouvoir s'adapter. Or, ma croyance profonde et ce que je voulais lui transmettre, c'était tout le contraire. C'était de dire, elle rentre dans une nouvelle classe, elle rentre dans une nouvelle école et elle a les capacités de s'adapter, de se faire des amis. Et ça, au final, c'est très important parce que tu vois bien que cette confiance que tu donnes dans la capacité de ton enfant à surmonter tout ça et ta capacité à toi aussi en tant que compagnon à surmonter tout ça, c'est juste un cadeau inestimable. La troisième erreur que je vois, c'est de ne pas bien utiliser l'énergie de septembre. En fait, quand tu regardes bien, et les stats le disent, les enfants, ils adorent la rentrée. Et quand je réfléchis au pourquoi, je pense fondamentalement que c'est parce qu'ils se voient grandir. Ils voient les caps. Et tout ça, ils le prennent bien. Pour eux, ça y est, ils commencent une année qui va être différente, avec un nouvel emploi du temps, avec une nouvelle maîtresse, ils vont apprendre des choses. de plus en plus difficile. Si tu te souviens de toi petite, c'est assez excitant et ça marque leur progression. Et bizarrement, nous parents, on fait l'inverse. Quand tu écoutes les mamans, c'est beaucoup, beaucoup d'angoisse parce qu'elles recommencent l'année en revivant dans leur tête et dans leur corps les galères des années d'avant. Les crises, le rythme, la logistique incessante, le stress. Elles sont déjà empreintes de toute la fatigue du stress des années d'avant. Est-ce que ça, ça te... parle ? Est-ce que tu sens qu'en fait, ce n'est pas ton esprit neuf qui commence septembre, qui parle, mais le souvenir des années précédentes qui parle dans ton stress ? Alors, la solution par rapport à ça, c'est de te dire c'est une nouvelle année, c'est une énergie qui change et ce sont des nouvelles étapes. C'est une merveilleuse occasion de faire des mises à jour avec ton enfant et de le voir grandir. Absolument rien ne nous oblige à refaire pareil, pareil encore tous les ans. C'est d'ailleurs ce qu'on a travaillé avec mes coachés hier soir dans le live de rentrée. Comment on utilise cette énergie de renouveau pour observer ce qui s'est bien passé les années précédentes, pour anticiper ce qui va pouvoir être un challenge et surtout pour décider de manière hyper consciente qu'est-ce qu'on veut mettre en place pour vivre du mieux que possible cette nouvelle année. Et ça c'est hyper important. Donc tu peux complètement utiliser cette énergie de septembre pour te relancer, toi. et ta famille. Par contre, j'ai un vrai avertissement là-dessus. Parce que si cette angoisse que tu as, cette lassitude que tu as est très persistante et qu'elle te fait vraiment te dire « Ah non, je veux pas recommencer une année comme ça » , c'est peut-être un signe important à écouter, un signe clair et net que ton quotidien est déséquilibré et qu'il t'étouffe. Et là, il est vital de changer quelque chose pour éviter l'impasse et l'épuisement. Et si c'est ton cas, contacte-moi. Parce qu'en ce début d'année, spécialement pour ces cas-là, j'ai mis en place des créneaux d'échange gratuits de 20 minutes. Pendant ce temps-là, on vient voir spécifiquement ton quotidien, ce qui te bloque, ce qui te pèse pour lever les freins et te donner un conseil personnalisé pour démarrer l'année différemment. Pour prendre rendez-vous, je vais mettre le lien directement dans les notes de cet épisode. Tu auras accès à mon agenda et aux créneaux qui restent. Voilà les trois conseils en or, j'espère que j'ai préparé pour toi pour cette nouvelle année. Si tu veux une année différente, ça commence par une rentrée différente. Si l'épisode t'a plu, n'hésite pas à en parler autour de toi, à partager autour de toi et surtout n'oublie pas dans les notes de cet épisode de réserver ton appel si tu veux que je t'aide à démarrer une nouvelle année dans le bon mindset. Je t'embrasse et je te dis à très vite, Ciao!