Speaker #0Aujourd'hui, on va parler de quelque chose qui est souvent bien absent dans nos vies de femmes multicasquettes, je parle de plaisir. Si toi aussi tu as l'impression que ce mot est très étranger à ta vie, reste bien avec moi, on en parle de suite. Welcome dans les bienveillantes, ce petit coin du monde qui est le nôtre, un endroit où nous, femmes pleines d'ambition et mamans au grand cœur, venons échanger, s'inspirer et grandir ensemble. Moi c'est Rosane, coach certifié spécialisé dans l'accompagnement de l'équilibre de vie des femmes. Je suis ta compagne de route sur ce chemin, parfois chaotique, mais ô combien enrichissant, quand on veut marier nos rêves professionnels, personnels et nos joies familiales. Hédo, j'espère que tu vas bien. Comme tu as pu le remarquer, j'ai fait le choix de vous faire des épisodes une fois tous les 15 jours, à peu près. Ce qui me laisse le temps de bien m'occuper de mes coachés, et puis ce qui me laisse le temps aussi de bien maturer ces épisodes. Et d'ailleurs, n'hésite pas à me dire ce que tu penses de ces thèmes. de la manière dont je les aborde depuis que je suis passée à un épisode tous les 15 jours. En tout cas, je suis super contente de vous retrouver, surtout qu'il y a eu un événement très important dont je vous ai parlé, qui a été la première rencontre de mes coachés. C'était il y a 10 jours maintenant, on a passé un super week-end à Avignon, j'avais 30 de mes coachés qui sont venus là, qui se sont retrouvés en vrai, et c'était tellement génial, tellement vibrant. Alors le programme Nest, tu le sais, qui est mon programme de groupe, il se fait... principalement à distance, ce qui est génial, parce que ça permet quand même de se retrouver très régulièrement sans contraintes logistiques. Mais je dois avouer qu'une rencontre comme ça, en vrai, ça apporte encore une autre dimension et on a adoré vivre ce moment-là. Ça nous a mis plein d'énergie, plein d'étoiles dans les yeux. Donc, ça fera certainement partie de Nes avec une rencontre annuelle en physique pour celles qui le voudront. Mais revenons à nos moutons et revenons à cet épisode. Cet épisode qui va traiter d'un sujet qui est finalement Un paradoxe absolu dans nos vies de femmes et de mamans bien souvent. Donc on va parler de plaisir, qui me semble vraiment le grand oublié de nos vies. Ce thème, il m'est venu alors que je préparais mon challenge qui commence ce dimanche, si tu m'écoutes en direct, et qui est intitulé « Arrêter de s'épuiser pour retrouver du plaisir et du souffle dans sa vie de maman » . Et au moment où j'ai écrit ce mot plaisir, je me suis rendu compte que même moi, je parle rarement de ça, de cet objectif de retrouver du plaisir. je parle très souvent de retrouver du temps temps, de retrouver des moments de qualité, de l'énergie, de la respiration, de la sérénité, mais très rarement de plaisir. Comme si ce mot y était presque trop en fait. Comme si on n'arrivait même pas à s'autoriser d'arriver jusqu'à là. À se dire, oui, je vais avoir du plaisir dans mon quotidien, survolté avec plein de choses à faire. Et pourtant, c'est une vraie bonne question. Pourquoi le plaisir, le vrai, le pur, la joie de nos vies, semble si peu présent et même si peu accessible à nous, les femmes. Alors que, d'abord sur le papier, nous avons la vie dont nous avons toujours rêvé, souvent nous avons travaillé dur pour en être là où on est, avec nos vies de famille, avec nos boulots, etc. Donc sur le papier tout va bien et le plaisir est absent. Aussi parce que nous nous démenons tous les jours pour faire énormément de choses, pour bien faire les choses, dans une certaine finalité, qui serait normale qu'elle soit le plaisir, non ? L'image qui me vient quand je pense à ça et quand je vois toutes les femmes autour de moi et les femmes que je coach, c'est plutôt l'image d'une femme qui s'affairerait parce qu'elle a organisé une réception. Donc mettrait tout en œuvre, les petits plats dans les grands, la décoration, les recettes, la cuisine, tout, tout, tout, tout, tout serait organisé pour cette grande réception. Et à aucun moment, elle ne s'asserrait dans le fauteuil ou elle irait voir ses invités pour juste prendre du plaisir à vivre ce qu'elle a finalement passé tant de temps à orchestrer. Je trouve que c'est un peu ça, passer tant d'énergie pour ne jamais kiffer finalement notre quotidien. Et je t'invite à te poser la question si ce que je décris là te fait penser à ton quotidien à toi. Est-ce que le plaisir serait dans nos vies un luxe qu'on ne pourrait pas s'accorder ? Donc je suis un peu partie de ce constat-là pour aller chercher les raisons profondes qui font qu'on en arrive là et à cette relation avec le plaisir dans nos vies. La première raison que je vois encore, encore, encore, tu me diras, c'est cette notion de rôle, du rôle de la mère qui est dans le dévouement. Alors j'en parle très très souvent parce qu'en fait ça nous opprime, on y revient tout le temps. D'abord parce que c'est les codes de la société, comme ça que les mères sont vues et donc comme ça qu'on agit. Et puis c'est renforcé bien évidemment par toutes les injonctions personnelles que l'on se donne, que ben en tant que mère, et bien on doit... faire passer les autres avant nous, faire passer le devoir avant toute chose, etc. Et donc le plaisir arrive après, après, après. Tout ça dans notre société judéo-chrétienne où le plaisir vient forcément après le devoir. Et dans ce contexte, après c'est souvent jamais. Et si on va même un petit peu plus loin avec cette notion de rôle, on peut voir qu'on prend souvent tellement à cœur ce rôle, on a l'impression que tellement de choses reposent sur nos épaules qu'en étant concentré comme ça sur cette mission, l'idée de prendre du plaisir semble complètement antinomiste avec cette vision de rôle. Bref, on est en responsabilité, en charge, sourcils froncés, attentifs aux moins de détails, et alors le plaisir là-dedans, ça paraît bien loin. Et d'ailleurs, on pourrait rajouter à ça tout ce qu'on sait maintenant sur le mommy brain, peut-être que tu en as entendu parler. Effectivement, il a été prouvé que la structure même du cerveau change quand on devient maman et que tous les liens neurologiques liés aux besoins de l'enfant, à son besoin de sécurité, prennent une place beaucoup plus importante. Donc, physiologiquement aussi, ce rôle d'être centré sur l'enfant et ses besoins va prendre beaucoup plus de place. personnellement j'aurais aimé qu'avec cette reconfiguration neurologique il y ait un petit peu plus de place pour le kiff au quotidien le bop-pédop mais ce n'est pas exactement le cas mais mais mais il n'y a pas que ça aussi quand on regarde bien dans cette notion de rôle il y a aussi la répartition des tâches les rôles que chacun se donne dans les tâches domestiques et les tâches relatives à l'éducation des enfants les hommes et les femmes de manière très stéréotypée ne vont pas s'accaparer les mêmes rôles Et les mêmes tâches. C'est d'ailleurs hyper bien dénoncé dans le livre que je te conseille, qui est vraiment une mine d'or, L'arnaque des nouveaux pères, qui a été écrit par Stéphane Jourdain et Guillaume Daudin, et qui montre qu'effectivement, les nouveaux pères passent plus de temps avec les enfants, mais souvent ils vont s'attribuer, ça va se faire un peu naturellement, tout ça c'est une dynamique. Le jeu, le partage avec l'enfant, le fait d'emmener au parc, d'aller jouer. Pendant que les mères vont plutôt faire les tâches ménagères et de gestion de la maison. Donc le jeu pour papa et les tâches pénibles pour maman. Je t'invite vraiment à lire ce livre, je mettrai les références dans les notes de cet épisode. Et tout ça, ça amène au constat qui a été réalisé que les femmes sont en général beaucoup moins satisfaites dans leur rôle parental que les hommes, ce qui est quand même assez hallucinant. Puis il y a une deuxième raison très très forte que je vois et qui expliquerait. Comme le plaisir semble très très loin de nos vies, c'est bien sûr lié au rôle, mais c'est la charge mentale. Toute cette charge, tout ce stress qui prend beaucoup trop de place dans nos vies et qui va envahir nos têtes, nos agendas, notre humeur, notre fonctionnement, bref, toutes nos réalités, notre quotidien. On devient une autre personne avec cette charge mentale. Et quand il y a trop de charge mentale, il n'y a pas de place pour le reste. La charge mentale est extrêmement liée à la répartition des rôles. D'ailleurs, il y a aussi des études qui ont montré que pour des meilleures relations intimes dans les couples, la répartition des rôles, et une répartition des rôles la plus équitable possible, aide à ce que les femmes soient beaucoup plus disponibles aussi pour cette partie-là de leur vie. Donc, il y a bien un lien direct entre notre disponibilité aux choses plaisantes et cette fameuse charge mentale. Et associé à cette charge mentale, bien sûr, qu'il y a le stress. Quand le stress et l'hyperstress s'installent, le cortisol vient en abondance dans le corps et il va écraser les autres hormones, et notamment la dopamine et le cytocine, qui sont les hormones du bonheur et du plaisir. Avec ce cocktail, il est très difficile de lâcher prise, et il est très difficile de profiter de son quotidien et d'avoir du plaisir dans tout ce qui peut être nos joies et qui sont là, qui nous attendent. En fait, il ne faut même pas douter de ça. qui a plein de sources de joie et de plaisir dans nos quotidiens. Le problème, c'est qu'avec tout ce que je viens de vous décrire, entre les rôles écrasants, la charge mentale, le cortisol, c'est quand même hyper compliqué d'y accéder. Le plaisir, c'est un petit peu comme le trésor enfoui au milieu de toutes nos préoccupations et contrariétés du quotidien. Donc, il faut être hyper volontariste pour réintroduire le plaisir. Il faut une démarche volontaire pour... aller déterrer ce trésor, aller fonctionner différemment et le retrouver et le réintroduire. C'est d'ailleurs tout l'enjeu du challenge que je commence dimanche. Donc être volontariste pour aller déterrer ce trésor et être volontariste surtout pour se donner la permission d'y accéder. Mais ça vaut le coup et on peut prendre quelques minutes ensemble pour se dire mais qu'est-ce que ça permettrait finalement d'avoir plus de plaisir dans sa vie ? Je peux te laisser quelques secondes de réflexion, tu peux mettre sur pause et réfléchir. En quoi ta vie serait différente s'il y avait plus de plaisir dans ton quotidien ? Et on peut énumérer d'une manière très très facile que quand il y a plus de plaisir, il y a plus de bonheur, on a plus d'énergie, il y a beaucoup plus de sens et on a besoin de sens pour avancer. Et puis pour la famille, une maman qui accède au plaisir et qui est heureuse, c'est plus de bonheur pour tout le monde, c'est une meilleure ambiance de famille, c'est une meilleure qualité de présence. Donc ça vaut le coup, ça vaut vraiment le coup d'essayer de changer de programme pour introduire le plaisir dans sa vie. Et si tu as envie de parcourir ce chemin-là, il est encore temps, si tu écoutes en direct, de t'inscrire à mon challenge « Arrêter de t'épuiser pour retrouver du plaisir dans ta vie de maman » pendant 4 lives d'une heure ou 4 replays ensemble. On va comprendre les mécanismes profonds qui mènent à l'épuisement et à l'oubli de soi et on va poser des premiers actes pour agir différemment et que tu puisses enfin retrouver ce fameux trésor, retrouver du plaisir dans ton quotidien. C'est gratuit. L'inscription est dans les notes de cet épisode, dans la rubrique « Mes actualités » . Voilà, je suis très contente d'avoir fait cet épisode. Si je t'ai donné envie de te dépasser et d'aller chercher ce fameux trésor dont je te parle, je voudrais conclure avec Une citation que j'adore de Boris Cyrulnik. « Il n'y a rien qui rend plus heureux un enfant que des parents heureux. » J'espère que cet épisode t'a plu. Si c'est le cas, n'oublie pas de me mettre une petite note, 5 étoiles par exemple. Viens me parler sur Instagram ou sur LinkedIn. Je serai hyper ravie d'échanger avec toi, de répondre à tes questions. Et si tu aimes mon travail, si tu penses que ces épisodes peuvent aider d'autres femmes à améliorer leur quotidien et mieux vivre leur vie, n'hésite pas à le partager autour de toi. Je t'embrasse très fort et je te dis à dans 15 jours ou avant si tu participes à mon challenge. Ciao, ciao !