Speaker #0Je suis hyper contente de vous retrouver après un mois de novembre assez mouvementé et aujourd'hui, j'ai envie de t'emmener dans les coulisses d'un projet qui m'a profondément transformée. Un projet qui existe depuis trois ans maintenant et qui a été une véritable mue dans ma vie d'entrepreneuse, mais surtout de femme. Je te parle de mon livre. Et tu vas le voir, ce n'est pas une histoire d'édition, de performance, de « ouais, ça y est, j'ai écrit un livre » . Non, c'est vraiment une histoire de transition, d'audace et d'apprentissage. et bien sûr, autant d'invitations pour toi. Alors, mon intention aujourd'hui, te partager pourquoi ce livre existe, ce qu'il m'a appris et ce que tu peux, toi, en tirer pour tes propres transitions. Welcome dans les bienveillantes, ce petit coin du monde qui est le nôtre, un endroit où nous, femmes pleines d'ambition et mamans au grand cœur, venons échanger, s'inspirer et grandir ensemble. Moi, c'est Rosane, coach certifiée spécialisée dans l'accompagnement de l'équilibre des femmes. Merci. sa campagne de route sur ce chemin, parfois chaotique, mais ô combien enrichissant quand on veut marier nos rêves professionnels, personnels et nos joies familiales. Les gens de ma génération qui regardaient les guignols de l'info se souviennent forcément de la marionnette de Chirac qui se lamentait sur le temps en disant tout le temps « putain deux ans » . Et bien c'est un peu ce que j'ai envie de vous dire au moment où je prépare cet épisode. Je me dis « trois ans, mais ça paraît fou, ça paraît tellement long pourtant » . à l'échelle de ma vie, de tout ce qui l'a rempli, mais surtout à l'échelle de l'intention de ce livre, eh bien, trois ans, c'est très juste. Quand j'ai commencé mon livre qui s'appelle Enchantée, sa vie de maman, j'étais à un moment très particulier. Je venais de quitter mon job de directrice régionale, 25 ans dans le management, 13 ans dans la même boîte, que j'avais vu se développer incroyablement, une vraie aventure. Je quittais mes équipes, un engagement, une mission qui m'avait tellement plu, mais qui ne me nourrissait plus. Bref, une transition nécessaire vers mon nouveau projet qui émergeait depuis ma certification de coach et ma certification de master facilitatrice. Et depuis le premier groupe Nest, merveilleux, merveilleuses aventures qui avaient déjà vu le jour. Transition nécessaire, souhaitable, pleine de sens, du salariat à l'entrepreneuriat. Mais cette transition n'en était pas pour autant facile. Et en fait, je vous parle souvent de prendre soin de vos deuils et ceci en est un parfait exemple. À ce moment-là, j'avais besoin d'un sas, comme tu sais, d'une salle d'attente d'aéroport où t'es déjà parti, mais t'es pas encore débarqué ailleurs. Un sas doux, fort, fondateur, qui me permette ma mue. Écrire Enchanté ma vie de maman a été cela dans tout ce qu'elle pouvait m'apporter de beau, de réconfortant et surtout de transformant. Alors, les matins, à la table d'un café de mon village qui s'appelle l'Annex, pour ceux qui connaissent Villeneuve-les-Avignons, avec mon ordinateur. Mon thé, mon calepin, ont remplacé les départs dans ma voiture, sacoche à la main pour aller visiter mes magasins. Remplacer une habitude par une autre, une routine par une autre, déjà une première leçon pour amener au changement. Pourquoi écrire un livre, me direz-vous ? D'où vient l'idée ? Eh bien, je vais être très honnête, je ne sais pas. Je sais que l'idée a germé en moi au fur et à mesure que j'accompagnais de plus en plus les femmes, comme un livre nécessaire, un message à faire passer. Mais la vérité, c'est que je n'ai pas décidé un matin d'écrire un livre. Je n'ai pas de... toujours voulu écrire un livre. C'est plutôt ce livre qui s'est imposé à moi. C'est très bizarre à dire, mais c'est comme s'il existait déjà, virtuellement, quelque part, et qu'il fallait que je l'écrive, que je le couche sur papier et que je le fasse naître au monde. Il y a trois ans, j'étais déjà maman depuis plus de dix ans, et j'accompagnais d'autres mamans depuis quelques temps déjà. Je voyais leur force, leurs doutes, leurs culpabilités, omniprésentes parfois, leurs injonctions. Je voyais aussi la pression invisible, l'épuisement mental. physiques, les montagnes russes émotionnelles. Voyez surtout le contexte terriblement exigeant et pressurisant pour une mission qui est par nature un chemin, une découverte qu'on ne peut vivre bien qu'en étant ouverte, sereine et prise d'une forme de patience. Tout l'inverse de ce que la société nous montre et offre aux mamans d'aujourd'hui. Alors je voulais contredire, adoucir, rassurer, inspirer, déculpabiliser. Ce livre, ce n'est pas une oeuvre littéraire, c'est plutôt un cri du cœur. Un objet que je souhaite comme un compagnon. Un livre pour se poser, se retrouver, se dire « Ah, je ne suis pas seule » . Mais aussi « Ah, mais en fait, ça peut être différent, ça peut être plus doux, ça peut avoir ce sens-là » . D'ailleurs, c'est une de mes plus grandes fiertés. Mes premières lectrices me l'ont confirmé. Elles ont ressenti cet effet cocon, ce côté chaud-doudou, rassurant, qui aide à prendre du recul de la hauteur, qui leur a fait du bien. C'était exactement mon intention. Une voix d'espoir. d'inspiration. de respiration. Sauf que, je ne sais pas écrire et je n'y connais rien. Même si je dois avouer que le contexte est alors parfait. Du calme et du temps entre deux vies qui vont s'avérer tumultueuses. Un besoin profond dans cette phase de transition d'être en intériorité parfait pour de la création. Et puis j'ai du courage, j'ai de la confiance en moi. Il ne me manque que d'être guidée. Alors, naturellement, je choisis une coach, Faustine Croquison que j'embrasse et que je remercie. C'est facile pour moi, en fait, de faire ce geste d'être accompagnée, parce que je le fais depuis des années. Et je connais le prix de l'amertume à vouloir faire seule, et souvent à traîner, si ce n'est à échouer. Et je sais que ce prix, il est beaucoup plus fort que celui d'un accompagnement. Donc, ça a été tout à fait naturel de trouver une personne pour m'aider sur ce projet. Et heureusement, parce que c'est quand même un sacré mélange, l'écriture, entre la création, la discipline, la technique, la motivation, la précision, tout un univers. qui m'étaient inconnues avec des compétences absolument absentes. D'ailleurs, j'ai appris il n'y a pas longtemps que 1 Français sur 4 rêve d'écrire un livre. Et seulement 1 sur 20, 5%, commencent vraiment à écrire. Je ne parle même pas de ceux qui ont fini. Et je pense qu'il faut tout ça, cette motivation extrême, mais aussi cet accompagnement pour aller au bout. Et ce que je ne savais pas, bien sûr, c'est que ce serait un chemin. long, un travail de longue haleine, un véritable marathon. Et c'est normal de ne pas le savoir, parce que quand on amorce quelque chose, on n'imagine jamais sa difficulté, le temps que cela nous prendra. D'ailleurs, ma coach m'avait dit c'est normal, sinon on ne se lancerait jamais. Et je crois qu'elle a tout à fait raison. Alors au démarrage, pendant trois mois, j'ai écrit dans ce café de mon village, toujours le même, toujours la même table, toujours le même rituel. Et puis, il y a eu les étapes, le premier G, la réécriture, plus littéraire, les corrections. Le choix et le travail avec les bétalectrices. L'attente terrible, angoissante de leur retour. Parce que j'avais déjà passé des heures à coucher sur papier quelque chose d'extrêmement intime, viscéral. Vraiment ce qui pend la première fois qu'un autre lit ce que l'on a écrit. En tout cas, moi, ça m'a fait flipper. Puis les corrections après ces retours. Puis le choix de l'illustratrice. Les retours avec elle. Et puis arrive enfin la mise en page. Une étape technique, fastidieuse, puis la réception du premier exemplaire et les corrections qui suivent après ça. Bref, autant d'étapes, un process long qui demande à chaque fois des compétences et un regard différent sur le livre. Donc tout ça s'est étalé dans le temps, s'est étalé aussi au fil de mes priorités et au milieu de ma vie, qui ne s'est pas arrêtée, bien sûr que ce soit ma vie personnelle, tout ce qui a pu se passer pendant les trois ans de ma vie. de la vie de mes enfants, de ma vie de couple, mais aussi trois ans d'entrepreneuriat, où j'ai commencé à lancer mon entreprise, à faire huit promotions de mon groupe Nest, accompagner des femmes tous les jours, à lancer ce podcast que tu écoutes, qui était là aussi un véritable projet, à me former aussi en analyse transactionnelle, en EFT. Bref, toutes ces étapes ont servi de fil rouge quelque part, que j'aurais pu lâcher, mais que je n'ai pas lâché. D'abord parce qu'il y a cette ténacité d'un rêve incarné. Et là, j'ai beaucoup de chance en faisant ce livre. C'est que ce n'était pas n'importe quel livre. C'était quelque chose en quoi je croyais profondément. Et quand on croit en quelque chose, on a une motivation qui est décuplée. Et puis, l'autre chose qui m'a aidée à garder ce fil rouge et à ne pas le lâcher, c'est le prix de la sueur. Plus on investit dans quelque chose, plus on y tient. Moi, on est capable de le lâcher. C'est vraiment l'image de la rose dans Le Petit Prince. Tu te souviens quand le regard lui dit c'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait que ta rose est si importante. Et bien, c'est exactement ça. Quand on passe autant de temps sur quelque chose, il devient impossible de ne pas aller au bout. Je suis sûre que tu peux faire le parallèle avec certains éléments de ta vie. Et en tout cas, c'est aussi un biais à connaître parce que quelquefois, on persiste et signe dans certains projets parce qu'on y investit beaucoup de temps alors que c'est une erreur. Ce n'était pas le cas pour mon livre. Donc finalement, ce temps long n'est pas réellement un problème, mais il amène un autre problème. C'est qu'à chaque lecture, j'avais envie de le réécrire. À chaque étape, je me disais, ah ouais, mais je pourrais tourner ça autrement. Ah oui, mais ce n'est plus exactement comme ça que je le dirais aujourd'hui. Complètement normal, n'est-ce pas ? Parce qu'on évolue, parce qu'on apprend, parce qu'on mûrit. Et donc, j'avais toujours envie de retoucher, de perfectionner, d'améliorer. Mais si j'étais rentrée là-dedans, ce livre... il ne serait jamais sorti. Parce qu'à vouloir qu'il soit parfait, si j'avais écouté aussi celle qui a peur d'être jugée, d'être critiquée, de ne pas être assez bonne, être assez à la hauteur, au niveau, eh bien... Ce livre ne verrait pas le jour en cette fin d'année 2025. Alors, j'ai fait des efforts. Je me suis raccrochée surtout à mon intention, qui était pure, et je le savais, qui était de transmettre cette émotion. Et ça, c'était plus important à mes yeux que la perfection. Je voulais garder mon élan du cœur le plus pur et le plus intact possible pour qu'il touche. Et ça, ça m'a donné vraiment la force de ne pas rentrer dans le perfectionnisme, pas réécrire au fur et à mesure que je relisais des paragraphes. Accepter cette imperfection, accepter que mon ouvrage appartient à un moment donné de ma vie, qu'elle est le reflet d'un instant T et que, en ça, c'est déjà suffisant. Encore, c'était une super leçon parce que clairement, c'est valable sur toutes nos transitions, pour tous nos projets. Si on attend d'être parfaite, on ne fait jamais rien. Ma motivation, clairement, c'était vous. C'était de vous voir avec le livre dans vos mains, dans votre vie. Et puis, et puis, et puis, au moment de la sortie du livre, eh bien, j'ai encore appris une nouvelle leçon, puisqu'il y a eu un problème technique qui m'a empêché de le sortir en novembre. Et donc, il sortira en décembre, au moment de la surcharge de Noël. Et en conséquence, Enchanter sa vie de maman ne sera probablement pas à l'heure pour être sous le sapin. Et forcément, ce qui m'a chagrinée au début, parce que j'aimais bien l'idée que mon livre soit emballé avec un joli nœud rouge sous le sapin, a vite disparu. Parce que je me suis dit que ça reflétait tout. tellement ce livre, ce livre dans lequel je prône la lenteur, la résistance à cette société de consommation, de performance, et bien il n'arriverait pas à l'heure. Et ça, c'était parfait. Il arrivera à toi quand ce sera le moment, quand ce sera possible. Je l'espère d'ailleurs en dehors de cette frénésie de Noël, un moment pour toi, où tu auras le cœur à t'offrir quelques pages de respiration et de douceur, peut-être pour clôturer l'année tranquillement ou... à démarrer, qui sait ? Bref, apprendre à faire avec ce qui est, à l'accepter et à vivre dans la joie de cette imperfection-là. Voilà, je crois que j'ai fait le tour. Pourquoi je te raconte tout ça ? Bien sûr, parce que si tu es en transition, si tu portes un projet ou si tu sens une mue nécessaire en toi, je veux que tu saches que c'est normal que ça soit plus long que prévu, que c'est normal aussi que tout soit nouveau et donc difficile, que c'est normal d'avoir peur de ne pas être à la hauteur. que c'est normal d'avoir envie de réviser et de modifier les choses mille fois, que c'est normal d'évoluer plus vite que ton propre projet, que c'est normal d'être frustré quand les choses ne se passent pas comme on veut, mais qu'en même temps, la vraie sagesse, c'est d'accepter et de ne pas laisser les aléas gâcher ni notre chemin, ni notre plaisir. Mais surtout, n'oublie pas que tu peux avancer même en étant imparfaite. Tu peux laisser une trace même si tu sais que tu évolueras encore. Tu peux accomplir des choses sans savoir tout faire. Et tu peux aller au bout, à ton rythme. Avec tes ressources du moment, avec ton courage et ta bienveillance envers toi-même. Bref, ta bienveillance. Voilà, et maintenant je suis rendue à l'étape où j'ai vraiment hâte de partager mon livre avec le plus grand nombre. Comme tu l'as compris au moment que j'enregistre cet épisode, tout est lancé, mais on ne peut pas encore acheter le livre. Il sera bien sûr disponible sur toutes les plateformes, dans les librairies physiques sur commande ou sur les plateformes de la FNAC. ou d'Amazon, etc. Et il y aura aussi un lien pour l'acheter directement. Ce lien, je le mettrai dans les notes de cet épisode, dans ma rubrique « Mes actualités » dès que ce sera possible. Il sera d'ailleurs disponible sur ce lien avant les autres plateformes. Donc, je me suis dit que ce qui serait sympa, c'est que, exceptionnellement, je sorte un autre épisode la semaine prochaine dans lequel je partagerai un exprès du livre, l'introduction et le premier verbe d'inspiration qui est « alléger » . Parce que s'alléger, et c'est probablement le point de départ le plus important. Donc, je te dis à la semaine prochaine et si avant ça, tu as envie de partager autour de toi mon podcast, n'hésite pas. Tu sais à quel point c'est important pour mon travail. Je t'embrasse fort. Ciao !