Transcription

• Speaker #0

  Salut salut ! Alors aujourd'hui j'avais envie de te partager quelque chose que je n'étais jamais partagée sur mon métier de coach et sur comment je travaille avec les femmes sous pression. Ce qui est intéressant, ce n'est pas juste les coulisses de mon métier, c'est surtout de plonger dans ce qui fait qu'un vrai changement devient possible. Parce que la plupart des femmes qui viennent me voir veulent un changement de vie, veulent améliorer, profiter en fin de leur vie et ça elles le savent très bien, ça passe par un changement d'habitude, de mindset, de fonctionnement. Donc on va plonger dans ce qui fait un changement durable. Welcome dans les bienveillantes, ce petit coin du monde qui est le nôtre, un endroit où nous, femmes pleines d'ambition et mamans au grand cœur, venons échanger, s'inspirer et grandir ensemble. Moi c'est Rosane, coach certifié spécialisé dans l'accompagnement de l'équilibre des filles et femmes. Je suis ta compagne de route sur ce chemin, parfois chaotique, mais ô combien enrichissant, quand on veut marier nos rêves professionnels. personnelles et nos joies familiales. Tu le sais ou pas, mais je suis coach certifié depuis 2017. Donc je fais bien sûr du coaching individuel, ce qui est d'ores et déjà un outil ultra efficace pour le changement. Mais j'ai une spécificité, puisque j'ai développé un accompagnement unique qui s'appelle NEST. Et cet accompagnement existe depuis 3 ans, ça fait 8 promos qui ont déjà été accompagnés, 70 femmes. avec des profils très différents, de 25 à 55 ans, entre 1 et 6 enfants, des mamans solo, des mamans en couple, des gardes alternés, des familles recomposées, des femmes qui étaient suivies pour Burnout, des femmes qui s'en rapprochaient, des femmes qui en étaient loin, des mamans au foyer, des mamans actives, voire très actives. Mais elles avaient toutes une caractéristique en commun, c'est qu'elles s'étaient oubliées au milieu de leur vie, à force de vivre une vie sous pression et avec des charges mentales élevées. Et je dois avouer, et c'est bizarre de le dire comme ça, certainement, que plus les années passent, plus les promos passent, et plus je suis étonnée de la puissance de cet accompagnement. 95% des femmes qui commencent naissent, qui le finissent. 100% de vie améliorée. 4,8 sur 5, c'est le taux de recommandation de ces femmes auprès d'autres femmes. Sur un retour après, n'est-ce pas, pour elle, le problème de culpabilité est résolu à 9,5 sur 10. l'impression de passer à côté du bonheur d'être avec ses enfants de 9,2, le manque de temps pour soi, le sentiment d'être énervé tout le temps, la lassitude d'une vie sans tâche, le fait de crier sur ses enfants, le fait de vouloir être une maman parfaite, tout ça ce sont des problèmes résolus à 9 sur 10. Le sentiment de solitude par rapport à ce qu'on vit, le sentiment de ne plus aimer sa vie, le sentiment d'être coincé dans sa vie, le sentiment d'être en... pilote automatique et de se sentir obligé d'être dispo 24-24 7 sur 7. Le manque de temps de qualité, pareil, entre 8,5 et 9 sur 10. Bref, c'est tous les mots classiques des mamans débordées qu'on arrive à éradiquer grâce à ce format d'accompagnement. Est-ce que c'est magique ? Eh bien, je vais te montrer que non. Je vais te décrypter ce qui fait que ça fonctionne. concrètement. Et pour ça, je voudrais commencer par t'expliquer son histoire, comment l'idée m'est venue. Ça commence en novembre 2018, je suis coach certifié depuis un an déjà, et je me suis inscrite à une formation sur le mastermind. Je ne connais pas trop, mais en tout cas, la description de la formation m'a interpellée. Et là, je ressors avec un véritable coup de cœur. Le mastermind, en résumé, ça préconise de réunir un groupe de personnes ayant le même objectif. Autour de cet objectif de construire un processus, un parcours, qui va allier différentes ressources, différentes méthodes et de l'intelligence collective pour atteindre cet objectif ensemble. C'est pour ça que peut-être que tu as déjà entendu parler de mastermind d'entrepreneur, par exemple un mastermind pour faire plus de 1 million d'euros par an par exemple, ou on pourrait imaginer des masterminds de personnes qui voudraient perdre du poids durablement, etc. Mais moi quand je sors de cette formation, à ce moment-là, moi j'ai une vision d'un mastermind pour les mamans. Je voulais d'ailleurs l'appeler... « Déborder mes heureuses » , ce qui me permet de faire un petit clin d'œil à Prissy, que tu peux retrouver sur Instagram, qui a un compte extraordinaire qui s'appelle « Dépasser mes heureuses » . À l'époque, on m'avait dit que ce nom ne marcherait pas du tout, comme quoi, il ne faut pas toujours écouter ce qu'on dit. Mais en tout cas, la vision et l'envie est là, et je pars de ça. Et je me mets en route pour créer ça. Alors sur le papier, c'est quoi ? C'est un groupe à taille humaine, en moyenne 12 personnes, deux rendez-vous individuels, 15 séances collectives que l'on fait en live. un programme avec une progression pédagogique, un groupe WhatsApp où on échange, mon attention et ma disponibilité de coach par WhatsApp et par téléphone. Tout ça pendant six mois. Et la vraie question, c'est pourquoi ça marche si bien ? Pourquoi tant de femmes vivent une transformation profonde, durable, parlent d'un avant et d'un après ? d'une des meilleures décisions de leur vie, d'une révélation, de carapaces qui se fendent et s'écroulent, de ne plus se souvenir vraiment de comment elles étaient avant. C'est un phénomène qui parfois me dépasse moi-même, et tu vas comprendre pourquoi, parce qu'en fait ça ne repose pas que sur moi et sur mes compétences de coach. Et donc avant que je rentre dans cette exploration, j'aimerais te rappeler les principaux ennemis des femmes débordées. Le premier ennemi c'est la pression énorme qui engendre de l'hyperstress, Merci. et qui vient du conditionnement collectif et individuel. Bref, des années, des années, des générations et des générations de stéréotypes et d'habitudes que les femmes ont prises et qui les mettent sous pression. La deuxième, c'est la solitude. La solitude émotionnelle surtout. Je parle souvent de solitude des parents, qui certes sont très seuls dans leur vie pour élever leurs enfants, mais le fléau principal des mères, c'est le fait de se sentir seule, peu comprise, triste, nulle. Une forme de solitude qui les enferme. Et d'ailleurs, à chaque fois que je fais un bilan avec une femme, après le parcours NES, elles me disent « Ah ben non, mais ce qui fait surtout du bien, c'est de voir qu'on n'est pas seule. » Systématiquement. Le troisième fléau, c'est l'estime et la confiance en elle qui a terriblement baissé. Alors, pour certaines, elles en ont peu d'emblée, mais la recherche de la performance dans la maternité et toutes les autres sphères de leur vie les amènent souvent à une mauvaise estime d'elles-mêmes, de l'auto-jugement, un auto-jugement qui est absolument terrible. Et le quatrième fléau, c'est probablement le fait d'être complètement déconnectée d'elle-même. À force d'avoir tout fait pour les autres, pour répondre à des standards, elles ont complètement coupé la connexion avec leurs besoins, leurs désirs, leurs plaisirs. Donc tu vois comme ce sont des ennemis profonds, puissants. On va voir comment on arrive avec cette structure qui mélange collectif et individuel à les contrer pour créer un changement durable pour ces femmes. Donc le premier point, c'est la solitude. Et la solitude, ce n'est pas juste le manque de monde autour de soi, c'est vraiment le manque de lien, l'impression qu'on est seul avec ses difficultés. Et les psychologues et les thérapeutes sont d'accord sur ce point. Elle devient vite une souffrance si elle dure trop longtemps. Il y a des études qui ont été faites en neurosciences sociales. Donc écoute bien ça. Être isolé active en fait les mêmes zones cérébrales que la douleur physique. Dans la vie de maman, ce sentiment, il est fréquent. Je devrais y arriver seule. je ne veux pas déranger. Et on finit par tourner en rond, par penser qu'on est toute seule dans notre cas, toute seule à ressentir ça, toute seule à ne pas y arriver. Mais les neurosciences nous rappellent et nous montrent que notre cerveau, il a besoin des autres pour se régénérer. Les échanges, le rire, la chaleur humaine, tout ça, ça réactive les hormones du bien-être. Et chez les femmes, l'ocytocine, la fameuse hormone du lien, joue un rôle clé dans l'apaisement du stress. Et c'est pour ça que le collectif, le groupe, a un effet presque magique, on se sent enfin comprise, on retrouve de l'énergie et petit à petit on ose demander du soutien. On sort de la solitude qui freine l'élan pour vraiment avancer. L'autre effet très important du collectif c'est le fait d'avoir un effet miroir et soutien. Être en groupe c'est profiter des multiples regards, des histoires riches et différentes de chaque femme. Le psychologue Wilfried Bion disait qu'un groupe devient une matrice où les forces de chacune se répondent et s'amplifient. Et finalement... écouter les autres raconter leur vie, leurs doutes, ça permet de voir sa propre vie autrement. Ce soutien, ce partage d'expérience agit en fait comme un miroir bienveillant qui reflète nos forces, parfois avant même qu'on ne les voit nous-mêmes. D'ailleurs, il y a des études comme celle de Lewin qui a montré que la transformation personnelle est plus durable quand elle se déroule dans un environnement collectif qui soutient la nouvelle identité qui émerge. Voilà, donc on comprend bien comment le groupe, par essence même, permet des transformations positives et durables. Et puis, il y a la régularité. Nest, c'est un cocon où on se retrouve en live toutes les semaines quasiment. Parce que changer, ça ne se fait pas en un claquement de doigts, surtout pas après des années et des années de conditionnement et de pression. Et les sciences cognitives le disent, il faut du temps pour créer des nouveaux réflexes, des nouvelles manières de penser. Et c'est pour ça qu'avec des sessions régulières, semaine après semaine, chaque rencontre, c'est un moment où on se pose, où on revient à soi et où on renforce un peu plus ce muscle de la sérénité et de tout ce que l'on veut mettre concrètement en place dans sa vie. Pareil, là-dessus, il y a des études qui ont été faites qui montrent que changer de schéma mentaux demande de la répétition et de la constance, comme un entraînement. Plus on revient dans un contexte de bienveillance et d'élan, et plus le nouveau mode de pensée s'ancre. durablement. Le quatrième élément magique, c'est le mentorat. Au cœur du groupe, il y a la présence unique, celle du mentor. En l'occurrence, moi. C'est ce cher Robert Dills qui a beaucoup parlé du mentor qui guide et qui, par son regard, aide la personne à voir ses richesses intérieures. C'est une personne qui croit dans le potentiel de l'autre avant même qu'elle-même ne le voit. En fait, c'est comme un miroir bienveillant qui voit le meilleur de toi-même. en toi, qui me fait sourire parce que dans mon ancien job, où je manageais beaucoup, on avait tendance entre guillemets à me reprocher de voir beaucoup le positif, le potentiel dans chacun, mais on n'y peut rien, je crois qu'on est mentor ou on ne l'est pas. En tout cas, tu imagines comme ce regard est précieux et c'est exactement ce regard-là que je porte sur chacune de mes coachées. Ça veut dire que pour chaque femme, il y a toujours mon écoute active, ce regard, cette présence qui soutient et qui invite à grandir sans pression. juste avec confiance. D'ailleurs, j'adore cette citation de Carl Rogers qui n'est pas exacte là, mais qui dit « Avant, je me demandais ce que je pouvais faire pour aider l'autre à changer. Maintenant, je me demande ce que je peux instaurer comme relation qui permette à l'autre de changer. » Et c'est exactement ça. C'est d'offrir un espace, une présence qui est suffisamment pleine d'écoute, de respect, de bienveillance et de possible pour que dans ce cocon-là, dans cette relation-là, L'autre. puissent envisager un changement. Et puis il y a bien sûr, en dernier élément, les valeurs. Les valeurs que l'on partage dans le groupe qui sont la bienveillance, le respect, l'authenticité et l'humour. On connaît, au moins intuitivement, mais il y a des études qui commencent à être faites sur l'impact de la gentillesse et de la bienveillance, mais on connaît l'impact de ces valeurs d'accueil fondamentales qui permettent de se regarder pour pouvoir changer. Et encore une fois, je vais citer Carl Rogers qui dit « Il existe un curieux paradoxe. Quand je m'accepte telle que je suis, alors je peux changer. » Et c'est tellement vrai. Et en même temps, c'est tellement difficile pour les femmes que j'accompagne d'accepter leurs défauts, leurs défaillances, leurs imperfections, elles qui voudraient être tellement au top, qui se jugent tellement sévèrement. Pourtant, il n'y a pas d'autre chemin. Il faut passer par cette autocompassion, cette bienveillance. cette acceptation de qui on est pour pouvoir évoluer. Et ça sert à ça, ce contexte avec ses valeurs de respect, d'authenticité, de bienveillance. C'est de permettre ça, en plus de tout ce que ça crée pour le lien et le plaisir. Et d'ailleurs, Cal Roger partageait qu'il observait que l'écoute empathique et l'absence de jugement favorisaient des changements profonds, souvent plus rapidement dans ces groupes, qu'en thérapie individuelle. Donc le fait d'avoir un groupe avec ses valeurs qui sont là, qui sont en place, qui sont partagées, ça permet à chacun, chacune, d'explorer sans avoir peur de l'erreur. Et c'est cet environnement émotionnel qui rend possible la transformation. Mais je voudrais faire un petit zoom sur l'humour qui est un petit peu mon péché mignon. Je ne peux pas animer ces femmes sans ce trait d'humour qui me caractérise. J'ai pris goût à le faire, au-delà du fait que c'est dans ma personnalité, mais parce que j'ai observé à quel point c'était utile, à quel point ça aidait, à quel point ça allégeait les fards d'eau. Et effectivement, en thérapie aussi. L'humour est souvent très utilisé parce qu'il aide à dédramatiser. Il aide aussi à se distancer des choses. Milton Erickson, par exemple, était très très connu pour son humour subtil. Et je ne sais plus quel psychiatre disait « Ne prenez pas les problèmes de vos patients trop au sérieux, autrement ils penseront qu'ils ont un sérieux problème. » En fait, intégrer l'humour et la légèreté permet de montrer également qu'on peut prendre soin de soi, prendre soin de ses problèmes, les résoudre sans que ce soit une corvée. Un fardeau. Mais en faire un espace joyeux, stimulant. Ça me fait même penser, vous savez, à ces clowns d'entreprise qu'on fait intervenir avant les grandes négociations pour ouvrir un petit peu plus le cerveau droit et rendre l'ouverture possible. Je crois que l'humour est vraiment à utiliser comme catalyseur de changement absolument. Voilà ce que j'avais envie de te partager. Comment un collectif, des valeurs, un cadre professionnel, privilégié et profondément humain peuvent... permettre une évolution interne profonde pour sortir d'un fonctionnement qui nous fait souffrir et passer à côté de la vie que l'on veut vraiment. Voilà, j'espère que cet épisode t'a plu. Peut-être qu'il t'a permis aussi de voir pourquoi tant d'autres méthodes ne marchaient pas, pourquoi il ne fallait pas juste décider de lâcher prise, pourquoi utiliser un peu plus ton application de méditation ne changerait pas en profondeur parce que ce changement en profondeur qu'on a à avoir dans nos vies, il a besoin d'un creuset, il a besoin d'un contexte, il a besoin d'un timing. pour permettre cette évolution. Et si en écoutant tout ça, tu t'es dit ben oui, c'est exactement ce que je vis, c'est exactement ce qui me ferait du bien, ce qui m'aiderait à amorcer un changement dans cette énergie de groupe et avec un mentor, eh bien il y a un petit peu deux options. Soit tu écoutes cet épisode au moment où il sort et en ce moment les portes de Nes sont ouvertes jusqu'au 3 novembre, auquel cas il suffit d'aller dans les notes de cet épisode dans la rubrique « Mes actualités » . et tu y trouveras la page d'inscription pour pouvoir entrer dans le groupe dès cet automne. Tu peux aussi en suivant le même lien prendre rendez-vous avec moi si tu veux échanger avant. Et si tu écoutes cet épisode en décalé, tu peux toujours aller dans la rubrique « Mes actualités » dans les notes de cet épisode et tu y trouveras un onglet pour prendre un rendez-vous avec moi. Je t'invite à le faire pour pouvoir échanger sur le groupe Nest et t'inscrire sur la liste d'attente avant l'ouverture. Je t'invite vraiment à le faire puisque tu as compris, le nombre de places est strictement limité dans mes groupes. Je ne pourrais pas garantir cette qualité-là. Si cet épisode t'a plu, surtout n'hésite pas à le... partager avec d'autres femmes autour de toi tu sais à quel point, et bien c'est bête mais des épisodes de podcast peuvent faire la différence, peuvent montrer qu'il y a un autre chemin dans leur vie donc merci d'être le relais de mon travail et merci d'offrir à d'autres femmes ces pépites ces petites graines dont elles feront bon usage, je t'embrasse et je te dis à dans 15 jours Ciao