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Les BienvAillantes

Dialogue 2 avec Vincent Houba. Parentalité : Réduire la pression et retrouver du sens (#22)

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20min |16/10/2024
Play
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Description

Aujourd'hui, nous continuons avec la deuxième partie de mon échange exceptionnel avec Vincent Houba. Merci pour tous vos retours incroyables sur la première partie, je suis ravie que cela vous ait touché autant. 🙏


Vincent est psycho analyste, conférencier et formateur certifié en communication non-violente, et il a cette capacité à nous bouleverser en quelques mots. Sa profondeur et son humanité sont ressenties dans chaque réflexion, ce qui rend notre conversation si puissante.

Dans cette seconde partie, nous plongeons encore plus profondément dans des sujets cruciaux pour les parents d'aujourd'hui :

  • Les défis quotidiens de la parentalité

  • La pression de toujours être parfait(e) ou d'avoir le contrôle

  • Comment se reconnecter à soi pour mieux vivre sa parentalité


Vincent partage avec nous trois appuis essentiels pour mieux vivre la parentalité moderne. Ce sont des réflexions riches et des outils concrets à ne pas manquer. Bref, un épisode à écouter d’urgence si tu veux alléger ta charge parentale tout en cultivant ta liberté personnelle. ✨


Retrouvez Vincent Houba

Sur LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/vincent-houba-3911176/

Sur son site : www.architectures-invisibles.com Sur Facebook : https://www.facebook.com/vincent.houba



Toutes mes actualités 🌟 sont ici 👉 https://linktr.ee/rozenn_lebloa


📲 Fais LE QUIZ EXPRESS et hyper révélateur pour découvrir ce qui te plombe le plus (sans que tu ne t'en rendes compte) et t’empêche d'accéder à une vie épanouie:

https://www.tryinteract.com/share/quiz/6491931019337d00149cb016


💌 Rejoins le groupe WhatsApp privé "Les Confidentielles des BienVaillantes" : un espace intime et chaleureux pour échanger après les épisodes, poser tes questions, partager tes ressentis et ne plus te sentir seule 🌿. https://chat.whatsapp.com/L6Zbn58oPE62lmCvm5OYA3


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Musique: A Thoughful Journey- Irina Kakhiani -Lynne Publishing (PRS) - LynneMusic


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, on continue avec la deuxième partie de l'entretien exceptionnel que j'ai eu avec Vincent Houba. D'ailleurs, merci pour tous vos feedbacks, je sais que vous avez adoré la première partie. Vincent, il est psychoanalyste, conférencier, formateur certifié en communication non-violente, entre autres. Et si tu as écouté la première partie, tu sais qu'il a cette capacité à nous ébranler. Dans chaque mot, chaque réflexion, il y a une profondeur qui nous fait voir les choses autrement et surtout qui nous touche. Dans cette partie, on plonge dans des sujets essentiels pour les parents d'aujourd'hui. On parle des défis du quotidien, du travail exigeant d'être parent, et surtout, Vincent nous partage trois appuis essentiels pour mieux vivre la parentalité moderne. De vraies pépites. Bref, un épisode à écouter d'urgence, alors c'est parti !

  • Speaker #1

    Comprendre aussi que l'enfant ce dont il a besoin c'est de parents heureux parce que des parents heureux ils sont complètement présents et disponibles et donc il peut recevoir des parents, ce dont il a besoin. S'il a des parents pas heureux, il va devoir faire quelque chose pour les rendre heureux et c'est là où on commence tous des jeux d'aliénation. Et c'est ça qui est parfois un peu ambivalent. On peut se dire, "tiens, mais je vais prendre soin de moi", "tiens, là je vais prendre une babysitter" ou demander à mon mari de rester la soirée. Oh là là, est-ce que je suis encore une bonne mère? Je suis une bonne mère parce que je vais prendre soin de moi pour que je sois complètement disponible pour mon enfant, non pas pour m'occuper de lui. mais pour qu'il dispose de ce dont il a besoin pour se nourrir. Je n'ai même pas besoin de savoir de quoi il a besoin vraiment. Lui, il va se nourrir. Il ne se nourrit pas que d'un sein qui donne du lait. Il se nourrit aussi d'une présence. Si je ne prends pas soin de moi en tant que maman, donc c'est aussi papa à prendre soin de maman pour qu'elle soit disponible, mais aussi papa à prendre soin de lui pour pouvoir prendre soin de tout ça.

  • Speaker #0

    C'est tout un écosystème. Et on ne parle pas assez, je crois, de cet écosystème.

  • Speaker #1

    Non, parce qu'on vient aussi d'une éducation où on envisage prendre soin de soi comme de l'égoïsme. À partir du moment où tu as un enfant, dans l'ancien système, tu dois te sacrifier pour l'enfant. Et ça, ce n'est pas juste, parce que ça, c'est du plomb pour l'enfant.

  • Speaker #0

    Et pareil, dans l'effet de balancier, il y a un effet de balancier aussi dans le prendre soin, où ça devient quelquefois bien excessif. Je ne sais pas combien de temps. Ou du prendre soin superficiel, qui est faire des jus détox, faire du yoga trois fois par semaine. C'est bien. Mais prendre soin ensemble de nous-mêmes et de qui on est et comment on vit ensemble, c'est doux. Et on peut le faire en vivant et en changeant des couches, en fait.

  • Speaker #1

    Et bien sûr, et ça peut être très simple. Ça demande effectivement un travail sur soi, un certain retournement. Ça demande de la liberté aussi, tu vois, de travailler sa liberté, de dire... Parce qu'il y a un truc qui arrive souvent dans ces espaces-là, c'est j'ai besoin de temps pour moi Oui. Tout mon temps est à moi, je suis adulte. C'est moi qui choisis avec quoi je l'utilise. Et peut-être que ce n'est pas tellement de temps pour moi que j'ai besoin, c'est d'avoir des moments où je refais le tri dans avec quoi j'utilise mon temps et que j'utilise peut-être encore mon temps avec des choses qui sont... nécessaire dans ma vie, aujourd'hui, plus essentielle. Donc, c'est là où vient le travail de la recherche d'équilibre entre ma vie perso, ma vie de maman, ma vie de travailleuse, peut-être, si je travaille. C'est peut-être un équilibre. Ça, c'est une pression en plus, ce truc de se dire, j'ai besoin de temps pour moi.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est un cri du cœur, en fait. J'ai besoin de temps pour moi, c'est une manière de dire, j'étouffe, je suis dans un extrême et... Et c'est ça. Mais c'est la bonne question. Mais juste rajouter du temps pour soi n'est pas la bonne réponse, en fin de mon point de vue. Et je le vois concrètement dans l'accompagnement. On travaille sur le temps pour soi. Le travail du temps pour soi, il arrive en fin de parcours. Il arrive quand on a reconnecté avec soi-même, parce que la plupart des mamans, elles ne sont plus en connexion avec ce qu'elles ressentent, avec leurs émotions et avec leur désir aussi ce dont elles ont envie, elles ne savent plus on demande ce que tu veux, elles ne savent plus c'est une question qu'elles ne se posent plus il y a la reconnexion, il y a la clarté Qu'est-ce qui est important pour moi ? Pas pour les autres. Je pense, pas pour ma mère, mon père, Instagram. Qu'est-ce qui est important pour moi ? Il y a la gestion, alors je n'aime pas le mot, mentale et émotionnelle. Commencer à ne plus être le pantin de mon fils est malheureux, donc je suis malheureuse, etc. De pouvoir être dans cette souveraineté aussi. Et après, on regarde le temps. Parce qu'on a travaillé sur tout ça, sur aussi... Ce qu'on a identifié comme injonction chez nous, comme croyance. Et on se rend compte, et ces femmes se rendent compte, qu'elles n'ont pas besoin de plein de temps. Quelquefois, c'est juste de pouvoir, deux fois dans la semaine, s'installer dans le canapé et lire un bouquin, parce qu'elles adorent lire. Et de se reconnecter. Et de ne plus être dans la course incessante, où elles finissent par dire, mais c'est juste chiant, pardon. Mais ça va être ça jusqu'à ma mort. Mais c'est nul. Et donc... À partir du moment où elles retrouvent des espaces, elles retrouvent le sens aussi, parce qu'elles peuvent avoir le choix de dire Oui, je choisis d'être avec mon enfant, je choisis d'être au travail, et je choisis d'être dans le canapé. Et ce n'est pas forcément beaucoup de temps.

  • Speaker #1

    Non, tu touches le bon mot qui est le sens. Parce qu'à un moment donné, quand je suis occupé avec plein de choses, je me perds de sens, parce que mon temps est occupé peut-être avec des choses qui ne font plus sens pour moi, ça ne fait plus sens. et juste déjà de le retoucher. Ah, j'ai juste besoin de sens dans ma vie. Déjà, péser quelque chose. Mais le temps, ce n'est pas un besoin, c'est juste une stratégie. C'est le besoin de liberté, de choisir avec quoi j'occupe mon temps, qui fait sens pour moi. Ça, ça demande, même en dehors d'être parent, ça demande régulièrement de revisiter un peu son quotidien, de se dire, bon, ça c'était vraiment utile, indispensable à ce moment-là. Et là, je suis comme dans un fonctionnement automatique. ça sert encore à quoi ? De se reposer la question, toujours, de dire, mais quel besoin je nourris avec ça ? Comment je peux nourrir mon besoin autrement, de manière plus adéquate et qui fait sens ?

  • Speaker #0

    Et c'est d'autant plus vrai que là, on parle de soi, mais en tant que parent, on a toujours du coin de l'œil aussi le besoin d'enfant, et notre rôle évolue. Et donc ces revisites, elles sont importantes aussi, parce qu'il faut aussi, moi j'appelle ça des mises à jour maman, mais se dire, oui, ok, mais là, je consacre beaucoup de temps. de temps à ça, mais est-ce que c'est encore d'actualité ? Est-ce que mon enfant a encore besoin de ça ? Est-ce que je suis encore à ma place et est-ce que c'est encore nécessaire ça ? C'est une autre, par une autre porte, une manière de revisiter ok, on fonctionne comme ça, moi, mes enfants, moi dans la famille.

  • Speaker #1

    Et dans tout l'écosystème, parce que c'est vrai que l'enfant, de toute façon, il grandit, donc il est dans une phase au début, de toute façon, là, oui, il faut s'en occuper. Et à un moment donné, il n'y a plus à s'en occuper, il faut juste en prendre soin, voir de quoi il a besoin, voir si ça va, et puis faire pour lui, lui donner à l'avance des choses. Tout ça, ça parle de nous, de nos angoisses à nous, et ça parle aussi de la pression qu'on a avec le regard de la société, l'œil extérieur qu'on a absorbé, l'œil qui dit oui, mais il faut faire comme ça, sinon on est tous… C'est l'égrégore, ça, on est pris dans un système de… Dans notre société, c'est comme ça, il faut réussir, il faut avoir une belle situation, il faut faire de belles études, enfin plein de trucs. Est-ce qu'on peut se lâcher un peu la grappe ? Parce que les enfants, ils n'ont pas besoin de ça. On en voit combien d'enfants et d'adolescents qui rentrent en dépression parce qu'ils sont dans la pression de faire des études pour les parents, pour les réparer, pour faire les trucs à leur place. Nous sommes dans un monde d'images, que l'image devient une perte précieuse.

  • Speaker #0

    Ça finalement, c'est la vraie urgence, elle est là. Il y a l'urgence de ne pas tomber en burn-out, parce que c'est une vraie réalité, mais la vraie urgence, elle est sur la pression qu'on finit par mettre sur les enfants, de réussir son enfant.

  • Speaker #1

    Oui, et de réussir à travers son enfant.

  • Speaker #0

    À travers son enfant, et cette pression de la société, comme tu dis, et puis il y a aussi un moment... que j'observe, on a tellement été encore une fois je parle pour les femmes maman, on s'est tellement déconnecté de nous-mêmes que c'est devenu plus que la béquille c'est devenu l'identité oui,

  • Speaker #1

    en même temps il y a des personnes pour qui c'est spécial d'être parent parce que ça leur donne une place dans la société c'est à dire en même temps son jugement, mais il faut comprendre que là-dedans on est en train de créer quelque chose de très difficile pour la société l'enfant c'est qu'on utilise notre enfant pour nous et donc notre enfant est abusé. On est dans une société d'abus, pas que les abus sexuels, mais les abus énergétiques aussi. Aujourd'hui on peut dire que tout enfant est abusé quelque part parce qu'il a été pris dans l'histoire des parents, qui se réparent à travers lui, etc. ou qui n'est pas en capacité d'être disponible comme il en a besoin, dans la présence et non pas dans l'action continue. On accepte, oui, il y a un temps dans la toute petite enfance où on travaille plus que temps plein. Oui. On est prêt et justement on n'est pas préparé. Mais après, il y a cette phase-là où c'est OK, il faut commencer à se séparer, à laisser aller. Il y a juste être là en regard de je veille à prendre soin de son autonomie Et on ne donne pas l'autonomie à un enfant. Il l'a construit à partir de ce qu'il reçoit du parent. Il sent que le parent ne lui donne rien. Le parent, il a à être. Comme le pommier, il a à être là pour que la pomme soit accrochée, reçoive ce dont elle a besoin. Nous, on est là, branchés sur nos pommes.

  • Speaker #0

    On perfuse les pommes.

  • Speaker #1

    Voilà, il faut qu'on les garde.

  • Speaker #0

    On les garde accrochées aussi. C'est ça, j'en ai besoin. Je vous perfuse et je vous garde là, d'accord ? Ne soyez pas trop pommes.

  • Speaker #1

    Que se règent sans nos pommes. C'est un travail difficile, le travail de pomme. Il faut se le dire. Après, bon, ben voilà, justement, qu'il y ait des espaces qui s'ouvrent pour s'entraider à ce niveau-là, pour en parler. pour démystifier les choses aussi et pour sortir et comme tu disais on le répète de sortir de l'isolement de ce point pour toi les être une deux trois appuis sur lesquels pourrait s'appuyer les

  • Speaker #0

    parents mais au delà de parents et ces hommes et ces femmes dans la parentalité pour ben le mieux traverser cette période moi il ya une chose qui vient tout de suite en premier encore les autres mais

  • Speaker #1

    Le premier truc qui me vient, ce serait de sortir de l'ignorance. On est juste maladroit parce qu'on est ignorant. On n'a pas envie de rentrer dans les bouquins de psychanalyse pour comprendre. C'est trop compliqué.

  • Speaker #0

    Donc, ignorant de quoi ?

  • Speaker #1

    Ignorant de comment ça fonctionne, en fait. Ignorant du fonctionnement naturel, des lois du vivant. L'enfant n'a pas besoin qu'on s'occupe de lui. Il a juste besoin d'une présence parce qu'il n'est pas fini. Mais ça se limite à ça. Déjà d'être dans la compréhension, dans l'échange. C'est quoi être un parent ? Et de regarder un peu plus la nature aussi, comment ça se fait. De comprendre. De comprendre, peut-être avoir des découvertes.

  • Speaker #0

    Comment on aide un être à bien grandir.

  • Speaker #1

    Voilà, voilà. Juste ça. Comment on peut accompagner. Deuxièmement, c'est apprendre à prendre soin de soi. Parce que ce n'est pas nécessairement parce qu'on va faire des spas et des soins, un massage et des machins, qu'on prend soin de soi. Parfois, on va se faire du bien, mais ce n'est pas nécessairement bon pour ce qu'on a à nourrir.

  • Speaker #0

    Oui, peut-être que dans la seconde d'après, quand on recrit sur son enfant parce qu'on n'en peut plus, on se dit, en plus, j'ai payé un massage à 100 euros hier. Exactement.

  • Speaker #1

    Maintenant, il faut que j'aille bosser pour le payer. Et donc, de comprendre aussi que comme on est dans un… on prend pas soin de soi. d'heure en heure, du coup on est obligé d'avoir des grands moments de hâte, de retrouver de l'air, de ne pas plonger en apnée, et ça peut être réduit, ça veut dire, tiens, dans chaque heure, est-ce que je peux prendre déjà une minute de... Juste me poser là, j'ai rien fait, j'ai pas eu de massage, rien du tout, mais déjà me reconnecter. Vraiment la deuxième chose, c'est se reconnecter, ça peut être simple, et de donner des petits outils pour ça. Respirer, en première raison. S'autoriser à le faire. S'autoriser à le faire. S'autoriser à respirer consciemment, juste prendre ce mot. Là, je suis à bout. Je souffre. Et juste reconnaître ça. Et puis, peut-être aussi, le troisième truc qui me vient comme ça, je ne l'avais pas jusque-là, mais là, c'est avoir des endroits où je peux m'effondrer. Des endroits où je peux dire, je ne sais plus, c'est OK. de leur pouvoir, c'est ok de ne plus savoir comment faire, c'est ok de ne plus savoir comment être parent, c'est ok d'avoir des endroits de bienveillance et d'empathie, de nous offrir ça, et idéalement qu'au sein du couple on puisse alterner, celui qui peut donner de l'empathie parce qu'il est disponible, celui qui est plus disponible, et qui du coup peut repartir, et puis qui va m'aider peut-être à en recevoir, et de faire équipe comme ça, d'être dans l'empathie. de sortir de cette pression de devoir arriver à avoir une solution du boulot il y a un chemin et en même temps c'est vrai on voit l'ampleur un peu du chemin vu l'état de certaines situations du couple,

  • Speaker #0

    des parents et en même temps ça peut être si simple c'est vrai que ça peut paraître compliqué quand on nous écoute là Mais non, ça peut être très, très simple. Ça passe vraiment beaucoup plus par des autorisations que l'on se fait sortir de certaines injonctions, avoir cet environnement, être conscient de cet environnement nourrissant et bienveillant dont on a besoin. Et puis, ma foi, j'ai envie de dire la partie enfant. Je ne veux pas dire que c'est presque la plus facile, mais en tout cas déjà accepter que c'est celle qu'on contrôle le moins. Donc il faut avant tout être solide et que l'enfant va pousser de toute façon. Lui, il va grandir. Donc c'est la moins compliquée, quelque part.

  • Speaker #1

    Peut-être là se dire aussi, se faire son petit mental, de se dire mon enfant n'a pas besoin de moi. En tant que parent, c'est inaudible. C'est vrai, si je meurs dans un accident, dans un infarctus, mon enfant va continuer à vivre. il va trouver un chemin, ça sera peut-être plus compliqué. Mais il n'a pas besoin de moi. Donc de se remettre dans ce choix-là de ok, je choisis d'être là pour lui, mais il n'a pas besoin de moi, moi je lâche une pression déjà avec ça

  • Speaker #0

    Je n'ai plus la citation en tête de tel pédopsychiatre qui disait un des plus grands leurs des parents, c'est de croire qu'il façonne l'enfant, alors que ce n'est pas vrai. L'enfant, il est là, il arrive sur Terre, il est déjà qui il est, et on ne fait qu'accompagner à l'éclosion, alors du mieux que l'on peut, en se donnant beaucoup de bienveillance, en acceptant que, comme tu le disais, c'est un travail, un métier très difficile, et qu'on n'a pas les clés, mais de lâcher cette croyance que c'est nous qui allons façonner l'enfant, pas du tout. L'enfant, il est déjà là, comme il est, pour qui il est, et puis on va accueillir, influencer, accompagner, être un soutien,

  • Speaker #1

    et c'est déjà énorme. C'est de l'ignorance, et d'avoir cette paix. vision-là de se dire que tout est déjà là. Par contre, il va être en imprégnation dans un environnement parce qu'il ne peut pas se faire tout seul. Il a besoin, comme tu le disais tout à l'heure, l'humain est un mammifère qui, à partir du moment où il a commencé à marcher sur deux pattes plutôt que quatre, avec la gravité, ça a réduit le temps de gestation. Donc on accouche d'enfants qui ne sont pas finis, qui ont encore besoin d'une dépendance d'apprentissage tout un temps. Du coup, ils sont dans un environnement où ils vont être en imprégnation et où ils vont assimiler des comportements qui vont être acquis, qui ne sont pas de l'inné. Donc, on a juste à accompagner l'inné à se développer. Moi, j'aime toujours bien cette image de la noix. C'est qu'on fait plus confiance à une noix qu'à un enfant. On fait confiance que la noix, elle va planter en terre, ça va donner un noyer. Toute noix en santé donne un noyer qui est unique. Il y a déjà tout dans cette coquille morte. pour que ça devienne un noyer. Tout le programme y est. Il y a juste un terreau, une racine. L'enfant, c'est pareil. Est-ce que je fais confiance dans ce noyau d'être avec lequel arrive mon enfant, qui a déjà tout son programme de vie ? Il a juste besoin d'un terreau de présence pour pouvoir planter ses racines et déployer ses branches, devenir l'être qu'il est, et non pas l'être que j'aimerais qu'il soit. Nous, on est un peu comme des jardiniers qui voudraient que je rajoute des trucs dans la noix parce qu'il faut l'armer pour la vie. Et puis je vais tirer un peu à droite, couper à gauche et j'en fais un bonsaï. Ou je veux parce que je voulais en faire un chêne parce que c'est plus noble qu'un noyer. On est des voleurs. L'enfance dont il a aussi vraiment tellement besoin, c'est de la confiance des parents. Est-ce que je fais confiance à ce noyau d'être que porte mon enfant et qu'il a déjà tout ce qu'il faut pour faire sa vie, mais il lui faut un terrain pour se déployer dans son incarnation. Et moi je lui offre un terrain d'incarnation. On ne lui offre pas un nouvel être. Il peut changer, il est. Et nous, après, on doit aller faire des retraites, etc., se retirer pour essayer de retrouver cette source en nous et ce noyau d'être.

  • Speaker #0

    Mais c'est toujours tellement bon. C'est toujours tellement bon.

  • Speaker #1

    Mais ça coûte cher. Écoute,

  • Speaker #0

    je trouve ça tellement chouette comme image que tu nous proposes pour clôturer cet échange.

  • Speaker #1

    Faites confiance à vos enfants. Je pense à ces êtres qui sont arrivés avec leur programme et qui ne les détournaient pas de leur programme. Et justement, prenez soin de vous pour être disponibles.

  • Speaker #0

    Et profiter du voyage. Et profiter de l'aventure avec eux.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Parce que c'est comme ça aussi qu'on profite de sa vie avec ses enfants. Parce que ça apporte d'une manière tellement unique et globale.

  • Speaker #1

    Cette équipe, ne chargez pas la mule en responsabilité, d'hyper-responsabilisation. Ça, c'est des réponses à notre histoire. Ça nous voulait vivre. On est juste là ensemble.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cette deuxième partie de notre échange avec Vincent Houba. J'espère que cette discussion t'a apporté des nouvelles perspectives sur la parentalité et qu'elle t'a inspiré et t'a aidé à réfléchir sur ta propre manière à aborder tous ces défis du quotidien. Si tu as apprécié cet épisode, n'hésite pas à liker, pas à me le faire savoir sur Instagram LinkedIn ou à me mettre un petit avis 5 étoiles, à me laisser un commentaire, surtout, surtout parle-en partout autour de toi, ça va m'aider beaucoup à faire connaître mon travail et j'aime penser que cela aide d'autres personnes à mieux vivre leur vie. Je te dis à très vite, prends soin de toi, à très bientôt, ciao !

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Aujourd'hui, nous continuons avec la deuxième partie de mon échange exceptionnel avec Vincent Houba. Merci pour tous vos retours incroyables sur la première partie, je suis ravie que cela vous ait touché autant. 🙏


Vincent est psycho analyste, conférencier et formateur certifié en communication non-violente, et il a cette capacité à nous bouleverser en quelques mots. Sa profondeur et son humanité sont ressenties dans chaque réflexion, ce qui rend notre conversation si puissante.

Dans cette seconde partie, nous plongeons encore plus profondément dans des sujets cruciaux pour les parents d'aujourd'hui :

  • Les défis quotidiens de la parentalité

  • La pression de toujours être parfait(e) ou d'avoir le contrôle

  • Comment se reconnecter à soi pour mieux vivre sa parentalité


Vincent partage avec nous trois appuis essentiels pour mieux vivre la parentalité moderne. Ce sont des réflexions riches et des outils concrets à ne pas manquer. Bref, un épisode à écouter d’urgence si tu veux alléger ta charge parentale tout en cultivant ta liberté personnelle. ✨


Retrouvez Vincent Houba

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  • Speaker #0

    Aujourd'hui, on continue avec la deuxième partie de l'entretien exceptionnel que j'ai eu avec Vincent Houba. D'ailleurs, merci pour tous vos feedbacks, je sais que vous avez adoré la première partie. Vincent, il est psychoanalyste, conférencier, formateur certifié en communication non-violente, entre autres. Et si tu as écouté la première partie, tu sais qu'il a cette capacité à nous ébranler. Dans chaque mot, chaque réflexion, il y a une profondeur qui nous fait voir les choses autrement et surtout qui nous touche. Dans cette partie, on plonge dans des sujets essentiels pour les parents d'aujourd'hui. On parle des défis du quotidien, du travail exigeant d'être parent, et surtout, Vincent nous partage trois appuis essentiels pour mieux vivre la parentalité moderne. De vraies pépites. Bref, un épisode à écouter d'urgence, alors c'est parti !

  • Speaker #1

    Comprendre aussi que l'enfant ce dont il a besoin c'est de parents heureux parce que des parents heureux ils sont complètement présents et disponibles et donc il peut recevoir des parents, ce dont il a besoin. S'il a des parents pas heureux, il va devoir faire quelque chose pour les rendre heureux et c'est là où on commence tous des jeux d'aliénation. Et c'est ça qui est parfois un peu ambivalent. On peut se dire, "tiens, mais je vais prendre soin de moi", "tiens, là je vais prendre une babysitter" ou demander à mon mari de rester la soirée. Oh là là, est-ce que je suis encore une bonne mère? Je suis une bonne mère parce que je vais prendre soin de moi pour que je sois complètement disponible pour mon enfant, non pas pour m'occuper de lui. mais pour qu'il dispose de ce dont il a besoin pour se nourrir. Je n'ai même pas besoin de savoir de quoi il a besoin vraiment. Lui, il va se nourrir. Il ne se nourrit pas que d'un sein qui donne du lait. Il se nourrit aussi d'une présence. Si je ne prends pas soin de moi en tant que maman, donc c'est aussi papa à prendre soin de maman pour qu'elle soit disponible, mais aussi papa à prendre soin de lui pour pouvoir prendre soin de tout ça.

  • Speaker #0

    C'est tout un écosystème. Et on ne parle pas assez, je crois, de cet écosystème.

  • Speaker #1

    Non, parce qu'on vient aussi d'une éducation où on envisage prendre soin de soi comme de l'égoïsme. À partir du moment où tu as un enfant, dans l'ancien système, tu dois te sacrifier pour l'enfant. Et ça, ce n'est pas juste, parce que ça, c'est du plomb pour l'enfant.

  • Speaker #0

    Et pareil, dans l'effet de balancier, il y a un effet de balancier aussi dans le prendre soin, où ça devient quelquefois bien excessif. Je ne sais pas combien de temps. Ou du prendre soin superficiel, qui est faire des jus détox, faire du yoga trois fois par semaine. C'est bien. Mais prendre soin ensemble de nous-mêmes et de qui on est et comment on vit ensemble, c'est doux. Et on peut le faire en vivant et en changeant des couches, en fait.

  • Speaker #1

    Et bien sûr, et ça peut être très simple. Ça demande effectivement un travail sur soi, un certain retournement. Ça demande de la liberté aussi, tu vois, de travailler sa liberté, de dire... Parce qu'il y a un truc qui arrive souvent dans ces espaces-là, c'est j'ai besoin de temps pour moi Oui. Tout mon temps est à moi, je suis adulte. C'est moi qui choisis avec quoi je l'utilise. Et peut-être que ce n'est pas tellement de temps pour moi que j'ai besoin, c'est d'avoir des moments où je refais le tri dans avec quoi j'utilise mon temps et que j'utilise peut-être encore mon temps avec des choses qui sont... nécessaire dans ma vie, aujourd'hui, plus essentielle. Donc, c'est là où vient le travail de la recherche d'équilibre entre ma vie perso, ma vie de maman, ma vie de travailleuse, peut-être, si je travaille. C'est peut-être un équilibre. Ça, c'est une pression en plus, ce truc de se dire, j'ai besoin de temps pour moi.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est un cri du cœur, en fait. J'ai besoin de temps pour moi, c'est une manière de dire, j'étouffe, je suis dans un extrême et... Et c'est ça. Mais c'est la bonne question. Mais juste rajouter du temps pour soi n'est pas la bonne réponse, en fin de mon point de vue. Et je le vois concrètement dans l'accompagnement. On travaille sur le temps pour soi. Le travail du temps pour soi, il arrive en fin de parcours. Il arrive quand on a reconnecté avec soi-même, parce que la plupart des mamans, elles ne sont plus en connexion avec ce qu'elles ressentent, avec leurs émotions et avec leur désir aussi ce dont elles ont envie, elles ne savent plus on demande ce que tu veux, elles ne savent plus c'est une question qu'elles ne se posent plus il y a la reconnexion, il y a la clarté Qu'est-ce qui est important pour moi ? Pas pour les autres. Je pense, pas pour ma mère, mon père, Instagram. Qu'est-ce qui est important pour moi ? Il y a la gestion, alors je n'aime pas le mot, mentale et émotionnelle. Commencer à ne plus être le pantin de mon fils est malheureux, donc je suis malheureuse, etc. De pouvoir être dans cette souveraineté aussi. Et après, on regarde le temps. Parce qu'on a travaillé sur tout ça, sur aussi... Ce qu'on a identifié comme injonction chez nous, comme croyance. Et on se rend compte, et ces femmes se rendent compte, qu'elles n'ont pas besoin de plein de temps. Quelquefois, c'est juste de pouvoir, deux fois dans la semaine, s'installer dans le canapé et lire un bouquin, parce qu'elles adorent lire. Et de se reconnecter. Et de ne plus être dans la course incessante, où elles finissent par dire, mais c'est juste chiant, pardon. Mais ça va être ça jusqu'à ma mort. Mais c'est nul. Et donc... À partir du moment où elles retrouvent des espaces, elles retrouvent le sens aussi, parce qu'elles peuvent avoir le choix de dire Oui, je choisis d'être avec mon enfant, je choisis d'être au travail, et je choisis d'être dans le canapé. Et ce n'est pas forcément beaucoup de temps.

  • Speaker #1

    Non, tu touches le bon mot qui est le sens. Parce qu'à un moment donné, quand je suis occupé avec plein de choses, je me perds de sens, parce que mon temps est occupé peut-être avec des choses qui ne font plus sens pour moi, ça ne fait plus sens. et juste déjà de le retoucher. Ah, j'ai juste besoin de sens dans ma vie. Déjà, péser quelque chose. Mais le temps, ce n'est pas un besoin, c'est juste une stratégie. C'est le besoin de liberté, de choisir avec quoi j'occupe mon temps, qui fait sens pour moi. Ça, ça demande, même en dehors d'être parent, ça demande régulièrement de revisiter un peu son quotidien, de se dire, bon, ça c'était vraiment utile, indispensable à ce moment-là. Et là, je suis comme dans un fonctionnement automatique. ça sert encore à quoi ? De se reposer la question, toujours, de dire, mais quel besoin je nourris avec ça ? Comment je peux nourrir mon besoin autrement, de manière plus adéquate et qui fait sens ?

  • Speaker #0

    Et c'est d'autant plus vrai que là, on parle de soi, mais en tant que parent, on a toujours du coin de l'œil aussi le besoin d'enfant, et notre rôle évolue. Et donc ces revisites, elles sont importantes aussi, parce qu'il faut aussi, moi j'appelle ça des mises à jour maman, mais se dire, oui, ok, mais là, je consacre beaucoup de temps. de temps à ça, mais est-ce que c'est encore d'actualité ? Est-ce que mon enfant a encore besoin de ça ? Est-ce que je suis encore à ma place et est-ce que c'est encore nécessaire ça ? C'est une autre, par une autre porte, une manière de revisiter ok, on fonctionne comme ça, moi, mes enfants, moi dans la famille.

  • Speaker #1

    Et dans tout l'écosystème, parce que c'est vrai que l'enfant, de toute façon, il grandit, donc il est dans une phase au début, de toute façon, là, oui, il faut s'en occuper. Et à un moment donné, il n'y a plus à s'en occuper, il faut juste en prendre soin, voir de quoi il a besoin, voir si ça va, et puis faire pour lui, lui donner à l'avance des choses. Tout ça, ça parle de nous, de nos angoisses à nous, et ça parle aussi de la pression qu'on a avec le regard de la société, l'œil extérieur qu'on a absorbé, l'œil qui dit oui, mais il faut faire comme ça, sinon on est tous… C'est l'égrégore, ça, on est pris dans un système de… Dans notre société, c'est comme ça, il faut réussir, il faut avoir une belle situation, il faut faire de belles études, enfin plein de trucs. Est-ce qu'on peut se lâcher un peu la grappe ? Parce que les enfants, ils n'ont pas besoin de ça. On en voit combien d'enfants et d'adolescents qui rentrent en dépression parce qu'ils sont dans la pression de faire des études pour les parents, pour les réparer, pour faire les trucs à leur place. Nous sommes dans un monde d'images, que l'image devient une perte précieuse.

  • Speaker #0

    Ça finalement, c'est la vraie urgence, elle est là. Il y a l'urgence de ne pas tomber en burn-out, parce que c'est une vraie réalité, mais la vraie urgence, elle est sur la pression qu'on finit par mettre sur les enfants, de réussir son enfant.

  • Speaker #1

    Oui, et de réussir à travers son enfant.

  • Speaker #0

    À travers son enfant, et cette pression de la société, comme tu dis, et puis il y a aussi un moment... que j'observe, on a tellement été encore une fois je parle pour les femmes maman, on s'est tellement déconnecté de nous-mêmes que c'est devenu plus que la béquille c'est devenu l'identité oui,

  • Speaker #1

    en même temps il y a des personnes pour qui c'est spécial d'être parent parce que ça leur donne une place dans la société c'est à dire en même temps son jugement, mais il faut comprendre que là-dedans on est en train de créer quelque chose de très difficile pour la société l'enfant c'est qu'on utilise notre enfant pour nous et donc notre enfant est abusé. On est dans une société d'abus, pas que les abus sexuels, mais les abus énergétiques aussi. Aujourd'hui on peut dire que tout enfant est abusé quelque part parce qu'il a été pris dans l'histoire des parents, qui se réparent à travers lui, etc. ou qui n'est pas en capacité d'être disponible comme il en a besoin, dans la présence et non pas dans l'action continue. On accepte, oui, il y a un temps dans la toute petite enfance où on travaille plus que temps plein. Oui. On est prêt et justement on n'est pas préparé. Mais après, il y a cette phase-là où c'est OK, il faut commencer à se séparer, à laisser aller. Il y a juste être là en regard de je veille à prendre soin de son autonomie Et on ne donne pas l'autonomie à un enfant. Il l'a construit à partir de ce qu'il reçoit du parent. Il sent que le parent ne lui donne rien. Le parent, il a à être. Comme le pommier, il a à être là pour que la pomme soit accrochée, reçoive ce dont elle a besoin. Nous, on est là, branchés sur nos pommes.

  • Speaker #0

    On perfuse les pommes.

  • Speaker #1

    Voilà, il faut qu'on les garde.

  • Speaker #0

    On les garde accrochées aussi. C'est ça, j'en ai besoin. Je vous perfuse et je vous garde là, d'accord ? Ne soyez pas trop pommes.

  • Speaker #1

    Que se règent sans nos pommes. C'est un travail difficile, le travail de pomme. Il faut se le dire. Après, bon, ben voilà, justement, qu'il y ait des espaces qui s'ouvrent pour s'entraider à ce niveau-là, pour en parler. pour démystifier les choses aussi et pour sortir et comme tu disais on le répète de sortir de l'isolement de ce point pour toi les être une deux trois appuis sur lesquels pourrait s'appuyer les

  • Speaker #0

    parents mais au delà de parents et ces hommes et ces femmes dans la parentalité pour ben le mieux traverser cette période moi il ya une chose qui vient tout de suite en premier encore les autres mais

  • Speaker #1

    Le premier truc qui me vient, ce serait de sortir de l'ignorance. On est juste maladroit parce qu'on est ignorant. On n'a pas envie de rentrer dans les bouquins de psychanalyse pour comprendre. C'est trop compliqué.

  • Speaker #0

    Donc, ignorant de quoi ?

  • Speaker #1

    Ignorant de comment ça fonctionne, en fait. Ignorant du fonctionnement naturel, des lois du vivant. L'enfant n'a pas besoin qu'on s'occupe de lui. Il a juste besoin d'une présence parce qu'il n'est pas fini. Mais ça se limite à ça. Déjà d'être dans la compréhension, dans l'échange. C'est quoi être un parent ? Et de regarder un peu plus la nature aussi, comment ça se fait. De comprendre. De comprendre, peut-être avoir des découvertes.

  • Speaker #0

    Comment on aide un être à bien grandir.

  • Speaker #1

    Voilà, voilà. Juste ça. Comment on peut accompagner. Deuxièmement, c'est apprendre à prendre soin de soi. Parce que ce n'est pas nécessairement parce qu'on va faire des spas et des soins, un massage et des machins, qu'on prend soin de soi. Parfois, on va se faire du bien, mais ce n'est pas nécessairement bon pour ce qu'on a à nourrir.

  • Speaker #0

    Oui, peut-être que dans la seconde d'après, quand on recrit sur son enfant parce qu'on n'en peut plus, on se dit, en plus, j'ai payé un massage à 100 euros hier. Exactement.

  • Speaker #1

    Maintenant, il faut que j'aille bosser pour le payer. Et donc, de comprendre aussi que comme on est dans un… on prend pas soin de soi. d'heure en heure, du coup on est obligé d'avoir des grands moments de hâte, de retrouver de l'air, de ne pas plonger en apnée, et ça peut être réduit, ça veut dire, tiens, dans chaque heure, est-ce que je peux prendre déjà une minute de... Juste me poser là, j'ai rien fait, j'ai pas eu de massage, rien du tout, mais déjà me reconnecter. Vraiment la deuxième chose, c'est se reconnecter, ça peut être simple, et de donner des petits outils pour ça. Respirer, en première raison. S'autoriser à le faire. S'autoriser à le faire. S'autoriser à respirer consciemment, juste prendre ce mot. Là, je suis à bout. Je souffre. Et juste reconnaître ça. Et puis, peut-être aussi, le troisième truc qui me vient comme ça, je ne l'avais pas jusque-là, mais là, c'est avoir des endroits où je peux m'effondrer. Des endroits où je peux dire, je ne sais plus, c'est OK. de leur pouvoir, c'est ok de ne plus savoir comment faire, c'est ok de ne plus savoir comment être parent, c'est ok d'avoir des endroits de bienveillance et d'empathie, de nous offrir ça, et idéalement qu'au sein du couple on puisse alterner, celui qui peut donner de l'empathie parce qu'il est disponible, celui qui est plus disponible, et qui du coup peut repartir, et puis qui va m'aider peut-être à en recevoir, et de faire équipe comme ça, d'être dans l'empathie. de sortir de cette pression de devoir arriver à avoir une solution du boulot il y a un chemin et en même temps c'est vrai on voit l'ampleur un peu du chemin vu l'état de certaines situations du couple,

  • Speaker #0

    des parents et en même temps ça peut être si simple c'est vrai que ça peut paraître compliqué quand on nous écoute là Mais non, ça peut être très, très simple. Ça passe vraiment beaucoup plus par des autorisations que l'on se fait sortir de certaines injonctions, avoir cet environnement, être conscient de cet environnement nourrissant et bienveillant dont on a besoin. Et puis, ma foi, j'ai envie de dire la partie enfant. Je ne veux pas dire que c'est presque la plus facile, mais en tout cas déjà accepter que c'est celle qu'on contrôle le moins. Donc il faut avant tout être solide et que l'enfant va pousser de toute façon. Lui, il va grandir. Donc c'est la moins compliquée, quelque part.

  • Speaker #1

    Peut-être là se dire aussi, se faire son petit mental, de se dire mon enfant n'a pas besoin de moi. En tant que parent, c'est inaudible. C'est vrai, si je meurs dans un accident, dans un infarctus, mon enfant va continuer à vivre. il va trouver un chemin, ça sera peut-être plus compliqué. Mais il n'a pas besoin de moi. Donc de se remettre dans ce choix-là de ok, je choisis d'être là pour lui, mais il n'a pas besoin de moi, moi je lâche une pression déjà avec ça

  • Speaker #0

    Je n'ai plus la citation en tête de tel pédopsychiatre qui disait un des plus grands leurs des parents, c'est de croire qu'il façonne l'enfant, alors que ce n'est pas vrai. L'enfant, il est là, il arrive sur Terre, il est déjà qui il est, et on ne fait qu'accompagner à l'éclosion, alors du mieux que l'on peut, en se donnant beaucoup de bienveillance, en acceptant que, comme tu le disais, c'est un travail, un métier très difficile, et qu'on n'a pas les clés, mais de lâcher cette croyance que c'est nous qui allons façonner l'enfant, pas du tout. L'enfant, il est déjà là, comme il est, pour qui il est, et puis on va accueillir, influencer, accompagner, être un soutien,

  • Speaker #1

    et c'est déjà énorme. C'est de l'ignorance, et d'avoir cette paix. vision-là de se dire que tout est déjà là. Par contre, il va être en imprégnation dans un environnement parce qu'il ne peut pas se faire tout seul. Il a besoin, comme tu le disais tout à l'heure, l'humain est un mammifère qui, à partir du moment où il a commencé à marcher sur deux pattes plutôt que quatre, avec la gravité, ça a réduit le temps de gestation. Donc on accouche d'enfants qui ne sont pas finis, qui ont encore besoin d'une dépendance d'apprentissage tout un temps. Du coup, ils sont dans un environnement où ils vont être en imprégnation et où ils vont assimiler des comportements qui vont être acquis, qui ne sont pas de l'inné. Donc, on a juste à accompagner l'inné à se développer. Moi, j'aime toujours bien cette image de la noix. C'est qu'on fait plus confiance à une noix qu'à un enfant. On fait confiance que la noix, elle va planter en terre, ça va donner un noyer. Toute noix en santé donne un noyer qui est unique. Il y a déjà tout dans cette coquille morte. pour que ça devienne un noyer. Tout le programme y est. Il y a juste un terreau, une racine. L'enfant, c'est pareil. Est-ce que je fais confiance dans ce noyau d'être avec lequel arrive mon enfant, qui a déjà tout son programme de vie ? Il a juste besoin d'un terreau de présence pour pouvoir planter ses racines et déployer ses branches, devenir l'être qu'il est, et non pas l'être que j'aimerais qu'il soit. Nous, on est un peu comme des jardiniers qui voudraient que je rajoute des trucs dans la noix parce qu'il faut l'armer pour la vie. Et puis je vais tirer un peu à droite, couper à gauche et j'en fais un bonsaï. Ou je veux parce que je voulais en faire un chêne parce que c'est plus noble qu'un noyer. On est des voleurs. L'enfance dont il a aussi vraiment tellement besoin, c'est de la confiance des parents. Est-ce que je fais confiance à ce noyau d'être que porte mon enfant et qu'il a déjà tout ce qu'il faut pour faire sa vie, mais il lui faut un terrain pour se déployer dans son incarnation. Et moi je lui offre un terrain d'incarnation. On ne lui offre pas un nouvel être. Il peut changer, il est. Et nous, après, on doit aller faire des retraites, etc., se retirer pour essayer de retrouver cette source en nous et ce noyau d'être.

  • Speaker #0

    Mais c'est toujours tellement bon. C'est toujours tellement bon.

  • Speaker #1

    Mais ça coûte cher. Écoute,

  • Speaker #0

    je trouve ça tellement chouette comme image que tu nous proposes pour clôturer cet échange.

  • Speaker #1

    Faites confiance à vos enfants. Je pense à ces êtres qui sont arrivés avec leur programme et qui ne les détournaient pas de leur programme. Et justement, prenez soin de vous pour être disponibles.

  • Speaker #0

    Et profiter du voyage. Et profiter de l'aventure avec eux.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Parce que c'est comme ça aussi qu'on profite de sa vie avec ses enfants. Parce que ça apporte d'une manière tellement unique et globale.

  • Speaker #1

    Cette équipe, ne chargez pas la mule en responsabilité, d'hyper-responsabilisation. Ça, c'est des réponses à notre histoire. Ça nous voulait vivre. On est juste là ensemble.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cette deuxième partie de notre échange avec Vincent Houba. J'espère que cette discussion t'a apporté des nouvelles perspectives sur la parentalité et qu'elle t'a inspiré et t'a aidé à réfléchir sur ta propre manière à aborder tous ces défis du quotidien. Si tu as apprécié cet épisode, n'hésite pas à liker, pas à me le faire savoir sur Instagram LinkedIn ou à me mettre un petit avis 5 étoiles, à me laisser un commentaire, surtout, surtout parle-en partout autour de toi, ça va m'aider beaucoup à faire connaître mon travail et j'aime penser que cela aide d'autres personnes à mieux vivre leur vie. Je te dis à très vite, prends soin de toi, à très bientôt, ciao !

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Description

Aujourd'hui, nous continuons avec la deuxième partie de mon échange exceptionnel avec Vincent Houba. Merci pour tous vos retours incroyables sur la première partie, je suis ravie que cela vous ait touché autant. 🙏


Vincent est psycho analyste, conférencier et formateur certifié en communication non-violente, et il a cette capacité à nous bouleverser en quelques mots. Sa profondeur et son humanité sont ressenties dans chaque réflexion, ce qui rend notre conversation si puissante.

Dans cette seconde partie, nous plongeons encore plus profondément dans des sujets cruciaux pour les parents d'aujourd'hui :

  • Les défis quotidiens de la parentalité

  • La pression de toujours être parfait(e) ou d'avoir le contrôle

  • Comment se reconnecter à soi pour mieux vivre sa parentalité


Vincent partage avec nous trois appuis essentiels pour mieux vivre la parentalité moderne. Ce sont des réflexions riches et des outils concrets à ne pas manquer. Bref, un épisode à écouter d’urgence si tu veux alléger ta charge parentale tout en cultivant ta liberté personnelle. ✨


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Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, on continue avec la deuxième partie de l'entretien exceptionnel que j'ai eu avec Vincent Houba. D'ailleurs, merci pour tous vos feedbacks, je sais que vous avez adoré la première partie. Vincent, il est psychoanalyste, conférencier, formateur certifié en communication non-violente, entre autres. Et si tu as écouté la première partie, tu sais qu'il a cette capacité à nous ébranler. Dans chaque mot, chaque réflexion, il y a une profondeur qui nous fait voir les choses autrement et surtout qui nous touche. Dans cette partie, on plonge dans des sujets essentiels pour les parents d'aujourd'hui. On parle des défis du quotidien, du travail exigeant d'être parent, et surtout, Vincent nous partage trois appuis essentiels pour mieux vivre la parentalité moderne. De vraies pépites. Bref, un épisode à écouter d'urgence, alors c'est parti !

  • Speaker #1

    Comprendre aussi que l'enfant ce dont il a besoin c'est de parents heureux parce que des parents heureux ils sont complètement présents et disponibles et donc il peut recevoir des parents, ce dont il a besoin. S'il a des parents pas heureux, il va devoir faire quelque chose pour les rendre heureux et c'est là où on commence tous des jeux d'aliénation. Et c'est ça qui est parfois un peu ambivalent. On peut se dire, "tiens, mais je vais prendre soin de moi", "tiens, là je vais prendre une babysitter" ou demander à mon mari de rester la soirée. Oh là là, est-ce que je suis encore une bonne mère? Je suis une bonne mère parce que je vais prendre soin de moi pour que je sois complètement disponible pour mon enfant, non pas pour m'occuper de lui. mais pour qu'il dispose de ce dont il a besoin pour se nourrir. Je n'ai même pas besoin de savoir de quoi il a besoin vraiment. Lui, il va se nourrir. Il ne se nourrit pas que d'un sein qui donne du lait. Il se nourrit aussi d'une présence. Si je ne prends pas soin de moi en tant que maman, donc c'est aussi papa à prendre soin de maman pour qu'elle soit disponible, mais aussi papa à prendre soin de lui pour pouvoir prendre soin de tout ça.

  • Speaker #0

    C'est tout un écosystème. Et on ne parle pas assez, je crois, de cet écosystème.

  • Speaker #1

    Non, parce qu'on vient aussi d'une éducation où on envisage prendre soin de soi comme de l'égoïsme. À partir du moment où tu as un enfant, dans l'ancien système, tu dois te sacrifier pour l'enfant. Et ça, ce n'est pas juste, parce que ça, c'est du plomb pour l'enfant.

  • Speaker #0

    Et pareil, dans l'effet de balancier, il y a un effet de balancier aussi dans le prendre soin, où ça devient quelquefois bien excessif. Je ne sais pas combien de temps. Ou du prendre soin superficiel, qui est faire des jus détox, faire du yoga trois fois par semaine. C'est bien. Mais prendre soin ensemble de nous-mêmes et de qui on est et comment on vit ensemble, c'est doux. Et on peut le faire en vivant et en changeant des couches, en fait.

  • Speaker #1

    Et bien sûr, et ça peut être très simple. Ça demande effectivement un travail sur soi, un certain retournement. Ça demande de la liberté aussi, tu vois, de travailler sa liberté, de dire... Parce qu'il y a un truc qui arrive souvent dans ces espaces-là, c'est j'ai besoin de temps pour moi Oui. Tout mon temps est à moi, je suis adulte. C'est moi qui choisis avec quoi je l'utilise. Et peut-être que ce n'est pas tellement de temps pour moi que j'ai besoin, c'est d'avoir des moments où je refais le tri dans avec quoi j'utilise mon temps et que j'utilise peut-être encore mon temps avec des choses qui sont... nécessaire dans ma vie, aujourd'hui, plus essentielle. Donc, c'est là où vient le travail de la recherche d'équilibre entre ma vie perso, ma vie de maman, ma vie de travailleuse, peut-être, si je travaille. C'est peut-être un équilibre. Ça, c'est une pression en plus, ce truc de se dire, j'ai besoin de temps pour moi.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est un cri du cœur, en fait. J'ai besoin de temps pour moi, c'est une manière de dire, j'étouffe, je suis dans un extrême et... Et c'est ça. Mais c'est la bonne question. Mais juste rajouter du temps pour soi n'est pas la bonne réponse, en fin de mon point de vue. Et je le vois concrètement dans l'accompagnement. On travaille sur le temps pour soi. Le travail du temps pour soi, il arrive en fin de parcours. Il arrive quand on a reconnecté avec soi-même, parce que la plupart des mamans, elles ne sont plus en connexion avec ce qu'elles ressentent, avec leurs émotions et avec leur désir aussi ce dont elles ont envie, elles ne savent plus on demande ce que tu veux, elles ne savent plus c'est une question qu'elles ne se posent plus il y a la reconnexion, il y a la clarté Qu'est-ce qui est important pour moi ? Pas pour les autres. Je pense, pas pour ma mère, mon père, Instagram. Qu'est-ce qui est important pour moi ? Il y a la gestion, alors je n'aime pas le mot, mentale et émotionnelle. Commencer à ne plus être le pantin de mon fils est malheureux, donc je suis malheureuse, etc. De pouvoir être dans cette souveraineté aussi. Et après, on regarde le temps. Parce qu'on a travaillé sur tout ça, sur aussi... Ce qu'on a identifié comme injonction chez nous, comme croyance. Et on se rend compte, et ces femmes se rendent compte, qu'elles n'ont pas besoin de plein de temps. Quelquefois, c'est juste de pouvoir, deux fois dans la semaine, s'installer dans le canapé et lire un bouquin, parce qu'elles adorent lire. Et de se reconnecter. Et de ne plus être dans la course incessante, où elles finissent par dire, mais c'est juste chiant, pardon. Mais ça va être ça jusqu'à ma mort. Mais c'est nul. Et donc... À partir du moment où elles retrouvent des espaces, elles retrouvent le sens aussi, parce qu'elles peuvent avoir le choix de dire Oui, je choisis d'être avec mon enfant, je choisis d'être au travail, et je choisis d'être dans le canapé. Et ce n'est pas forcément beaucoup de temps.

  • Speaker #1

    Non, tu touches le bon mot qui est le sens. Parce qu'à un moment donné, quand je suis occupé avec plein de choses, je me perds de sens, parce que mon temps est occupé peut-être avec des choses qui ne font plus sens pour moi, ça ne fait plus sens. et juste déjà de le retoucher. Ah, j'ai juste besoin de sens dans ma vie. Déjà, péser quelque chose. Mais le temps, ce n'est pas un besoin, c'est juste une stratégie. C'est le besoin de liberté, de choisir avec quoi j'occupe mon temps, qui fait sens pour moi. Ça, ça demande, même en dehors d'être parent, ça demande régulièrement de revisiter un peu son quotidien, de se dire, bon, ça c'était vraiment utile, indispensable à ce moment-là. Et là, je suis comme dans un fonctionnement automatique. ça sert encore à quoi ? De se reposer la question, toujours, de dire, mais quel besoin je nourris avec ça ? Comment je peux nourrir mon besoin autrement, de manière plus adéquate et qui fait sens ?

  • Speaker #0

    Et c'est d'autant plus vrai que là, on parle de soi, mais en tant que parent, on a toujours du coin de l'œil aussi le besoin d'enfant, et notre rôle évolue. Et donc ces revisites, elles sont importantes aussi, parce qu'il faut aussi, moi j'appelle ça des mises à jour maman, mais se dire, oui, ok, mais là, je consacre beaucoup de temps. de temps à ça, mais est-ce que c'est encore d'actualité ? Est-ce que mon enfant a encore besoin de ça ? Est-ce que je suis encore à ma place et est-ce que c'est encore nécessaire ça ? C'est une autre, par une autre porte, une manière de revisiter ok, on fonctionne comme ça, moi, mes enfants, moi dans la famille.

  • Speaker #1

    Et dans tout l'écosystème, parce que c'est vrai que l'enfant, de toute façon, il grandit, donc il est dans une phase au début, de toute façon, là, oui, il faut s'en occuper. Et à un moment donné, il n'y a plus à s'en occuper, il faut juste en prendre soin, voir de quoi il a besoin, voir si ça va, et puis faire pour lui, lui donner à l'avance des choses. Tout ça, ça parle de nous, de nos angoisses à nous, et ça parle aussi de la pression qu'on a avec le regard de la société, l'œil extérieur qu'on a absorbé, l'œil qui dit oui, mais il faut faire comme ça, sinon on est tous… C'est l'égrégore, ça, on est pris dans un système de… Dans notre société, c'est comme ça, il faut réussir, il faut avoir une belle situation, il faut faire de belles études, enfin plein de trucs. Est-ce qu'on peut se lâcher un peu la grappe ? Parce que les enfants, ils n'ont pas besoin de ça. On en voit combien d'enfants et d'adolescents qui rentrent en dépression parce qu'ils sont dans la pression de faire des études pour les parents, pour les réparer, pour faire les trucs à leur place. Nous sommes dans un monde d'images, que l'image devient une perte précieuse.

  • Speaker #0

    Ça finalement, c'est la vraie urgence, elle est là. Il y a l'urgence de ne pas tomber en burn-out, parce que c'est une vraie réalité, mais la vraie urgence, elle est sur la pression qu'on finit par mettre sur les enfants, de réussir son enfant.

  • Speaker #1

    Oui, et de réussir à travers son enfant.

  • Speaker #0

    À travers son enfant, et cette pression de la société, comme tu dis, et puis il y a aussi un moment... que j'observe, on a tellement été encore une fois je parle pour les femmes maman, on s'est tellement déconnecté de nous-mêmes que c'est devenu plus que la béquille c'est devenu l'identité oui,

  • Speaker #1

    en même temps il y a des personnes pour qui c'est spécial d'être parent parce que ça leur donne une place dans la société c'est à dire en même temps son jugement, mais il faut comprendre que là-dedans on est en train de créer quelque chose de très difficile pour la société l'enfant c'est qu'on utilise notre enfant pour nous et donc notre enfant est abusé. On est dans une société d'abus, pas que les abus sexuels, mais les abus énergétiques aussi. Aujourd'hui on peut dire que tout enfant est abusé quelque part parce qu'il a été pris dans l'histoire des parents, qui se réparent à travers lui, etc. ou qui n'est pas en capacité d'être disponible comme il en a besoin, dans la présence et non pas dans l'action continue. On accepte, oui, il y a un temps dans la toute petite enfance où on travaille plus que temps plein. Oui. On est prêt et justement on n'est pas préparé. Mais après, il y a cette phase-là où c'est OK, il faut commencer à se séparer, à laisser aller. Il y a juste être là en regard de je veille à prendre soin de son autonomie Et on ne donne pas l'autonomie à un enfant. Il l'a construit à partir de ce qu'il reçoit du parent. Il sent que le parent ne lui donne rien. Le parent, il a à être. Comme le pommier, il a à être là pour que la pomme soit accrochée, reçoive ce dont elle a besoin. Nous, on est là, branchés sur nos pommes.

  • Speaker #0

    On perfuse les pommes.

  • Speaker #1

    Voilà, il faut qu'on les garde.

  • Speaker #0

    On les garde accrochées aussi. C'est ça, j'en ai besoin. Je vous perfuse et je vous garde là, d'accord ? Ne soyez pas trop pommes.

  • Speaker #1

    Que se règent sans nos pommes. C'est un travail difficile, le travail de pomme. Il faut se le dire. Après, bon, ben voilà, justement, qu'il y ait des espaces qui s'ouvrent pour s'entraider à ce niveau-là, pour en parler. pour démystifier les choses aussi et pour sortir et comme tu disais on le répète de sortir de l'isolement de ce point pour toi les être une deux trois appuis sur lesquels pourrait s'appuyer les

  • Speaker #0

    parents mais au delà de parents et ces hommes et ces femmes dans la parentalité pour ben le mieux traverser cette période moi il ya une chose qui vient tout de suite en premier encore les autres mais

  • Speaker #1

    Le premier truc qui me vient, ce serait de sortir de l'ignorance. On est juste maladroit parce qu'on est ignorant. On n'a pas envie de rentrer dans les bouquins de psychanalyse pour comprendre. C'est trop compliqué.

  • Speaker #0

    Donc, ignorant de quoi ?

  • Speaker #1

    Ignorant de comment ça fonctionne, en fait. Ignorant du fonctionnement naturel, des lois du vivant. L'enfant n'a pas besoin qu'on s'occupe de lui. Il a juste besoin d'une présence parce qu'il n'est pas fini. Mais ça se limite à ça. Déjà d'être dans la compréhension, dans l'échange. C'est quoi être un parent ? Et de regarder un peu plus la nature aussi, comment ça se fait. De comprendre. De comprendre, peut-être avoir des découvertes.

  • Speaker #0

    Comment on aide un être à bien grandir.

  • Speaker #1

    Voilà, voilà. Juste ça. Comment on peut accompagner. Deuxièmement, c'est apprendre à prendre soin de soi. Parce que ce n'est pas nécessairement parce qu'on va faire des spas et des soins, un massage et des machins, qu'on prend soin de soi. Parfois, on va se faire du bien, mais ce n'est pas nécessairement bon pour ce qu'on a à nourrir.

  • Speaker #0

    Oui, peut-être que dans la seconde d'après, quand on recrit sur son enfant parce qu'on n'en peut plus, on se dit, en plus, j'ai payé un massage à 100 euros hier. Exactement.

  • Speaker #1

    Maintenant, il faut que j'aille bosser pour le payer. Et donc, de comprendre aussi que comme on est dans un… on prend pas soin de soi. d'heure en heure, du coup on est obligé d'avoir des grands moments de hâte, de retrouver de l'air, de ne pas plonger en apnée, et ça peut être réduit, ça veut dire, tiens, dans chaque heure, est-ce que je peux prendre déjà une minute de... Juste me poser là, j'ai rien fait, j'ai pas eu de massage, rien du tout, mais déjà me reconnecter. Vraiment la deuxième chose, c'est se reconnecter, ça peut être simple, et de donner des petits outils pour ça. Respirer, en première raison. S'autoriser à le faire. S'autoriser à le faire. S'autoriser à respirer consciemment, juste prendre ce mot. Là, je suis à bout. Je souffre. Et juste reconnaître ça. Et puis, peut-être aussi, le troisième truc qui me vient comme ça, je ne l'avais pas jusque-là, mais là, c'est avoir des endroits où je peux m'effondrer. Des endroits où je peux dire, je ne sais plus, c'est OK. de leur pouvoir, c'est ok de ne plus savoir comment faire, c'est ok de ne plus savoir comment être parent, c'est ok d'avoir des endroits de bienveillance et d'empathie, de nous offrir ça, et idéalement qu'au sein du couple on puisse alterner, celui qui peut donner de l'empathie parce qu'il est disponible, celui qui est plus disponible, et qui du coup peut repartir, et puis qui va m'aider peut-être à en recevoir, et de faire équipe comme ça, d'être dans l'empathie. de sortir de cette pression de devoir arriver à avoir une solution du boulot il y a un chemin et en même temps c'est vrai on voit l'ampleur un peu du chemin vu l'état de certaines situations du couple,

  • Speaker #0

    des parents et en même temps ça peut être si simple c'est vrai que ça peut paraître compliqué quand on nous écoute là Mais non, ça peut être très, très simple. Ça passe vraiment beaucoup plus par des autorisations que l'on se fait sortir de certaines injonctions, avoir cet environnement, être conscient de cet environnement nourrissant et bienveillant dont on a besoin. Et puis, ma foi, j'ai envie de dire la partie enfant. Je ne veux pas dire que c'est presque la plus facile, mais en tout cas déjà accepter que c'est celle qu'on contrôle le moins. Donc il faut avant tout être solide et que l'enfant va pousser de toute façon. Lui, il va grandir. Donc c'est la moins compliquée, quelque part.

  • Speaker #1

    Peut-être là se dire aussi, se faire son petit mental, de se dire mon enfant n'a pas besoin de moi. En tant que parent, c'est inaudible. C'est vrai, si je meurs dans un accident, dans un infarctus, mon enfant va continuer à vivre. il va trouver un chemin, ça sera peut-être plus compliqué. Mais il n'a pas besoin de moi. Donc de se remettre dans ce choix-là de ok, je choisis d'être là pour lui, mais il n'a pas besoin de moi, moi je lâche une pression déjà avec ça

  • Speaker #0

    Je n'ai plus la citation en tête de tel pédopsychiatre qui disait un des plus grands leurs des parents, c'est de croire qu'il façonne l'enfant, alors que ce n'est pas vrai. L'enfant, il est là, il arrive sur Terre, il est déjà qui il est, et on ne fait qu'accompagner à l'éclosion, alors du mieux que l'on peut, en se donnant beaucoup de bienveillance, en acceptant que, comme tu le disais, c'est un travail, un métier très difficile, et qu'on n'a pas les clés, mais de lâcher cette croyance que c'est nous qui allons façonner l'enfant, pas du tout. L'enfant, il est déjà là, comme il est, pour qui il est, et puis on va accueillir, influencer, accompagner, être un soutien,

  • Speaker #1

    et c'est déjà énorme. C'est de l'ignorance, et d'avoir cette paix. vision-là de se dire que tout est déjà là. Par contre, il va être en imprégnation dans un environnement parce qu'il ne peut pas se faire tout seul. Il a besoin, comme tu le disais tout à l'heure, l'humain est un mammifère qui, à partir du moment où il a commencé à marcher sur deux pattes plutôt que quatre, avec la gravité, ça a réduit le temps de gestation. Donc on accouche d'enfants qui ne sont pas finis, qui ont encore besoin d'une dépendance d'apprentissage tout un temps. Du coup, ils sont dans un environnement où ils vont être en imprégnation et où ils vont assimiler des comportements qui vont être acquis, qui ne sont pas de l'inné. Donc, on a juste à accompagner l'inné à se développer. Moi, j'aime toujours bien cette image de la noix. C'est qu'on fait plus confiance à une noix qu'à un enfant. On fait confiance que la noix, elle va planter en terre, ça va donner un noyer. Toute noix en santé donne un noyer qui est unique. Il y a déjà tout dans cette coquille morte. pour que ça devienne un noyer. Tout le programme y est. Il y a juste un terreau, une racine. L'enfant, c'est pareil. Est-ce que je fais confiance dans ce noyau d'être avec lequel arrive mon enfant, qui a déjà tout son programme de vie ? Il a juste besoin d'un terreau de présence pour pouvoir planter ses racines et déployer ses branches, devenir l'être qu'il est, et non pas l'être que j'aimerais qu'il soit. Nous, on est un peu comme des jardiniers qui voudraient que je rajoute des trucs dans la noix parce qu'il faut l'armer pour la vie. Et puis je vais tirer un peu à droite, couper à gauche et j'en fais un bonsaï. Ou je veux parce que je voulais en faire un chêne parce que c'est plus noble qu'un noyer. On est des voleurs. L'enfance dont il a aussi vraiment tellement besoin, c'est de la confiance des parents. Est-ce que je fais confiance à ce noyau d'être que porte mon enfant et qu'il a déjà tout ce qu'il faut pour faire sa vie, mais il lui faut un terrain pour se déployer dans son incarnation. Et moi je lui offre un terrain d'incarnation. On ne lui offre pas un nouvel être. Il peut changer, il est. Et nous, après, on doit aller faire des retraites, etc., se retirer pour essayer de retrouver cette source en nous et ce noyau d'être.

  • Speaker #0

    Mais c'est toujours tellement bon. C'est toujours tellement bon.

  • Speaker #1

    Mais ça coûte cher. Écoute,

  • Speaker #0

    je trouve ça tellement chouette comme image que tu nous proposes pour clôturer cet échange.

  • Speaker #1

    Faites confiance à vos enfants. Je pense à ces êtres qui sont arrivés avec leur programme et qui ne les détournaient pas de leur programme. Et justement, prenez soin de vous pour être disponibles.

  • Speaker #0

    Et profiter du voyage. Et profiter de l'aventure avec eux.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Parce que c'est comme ça aussi qu'on profite de sa vie avec ses enfants. Parce que ça apporte d'une manière tellement unique et globale.

  • Speaker #1

    Cette équipe, ne chargez pas la mule en responsabilité, d'hyper-responsabilisation. Ça, c'est des réponses à notre histoire. Ça nous voulait vivre. On est juste là ensemble.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cette deuxième partie de notre échange avec Vincent Houba. J'espère que cette discussion t'a apporté des nouvelles perspectives sur la parentalité et qu'elle t'a inspiré et t'a aidé à réfléchir sur ta propre manière à aborder tous ces défis du quotidien. Si tu as apprécié cet épisode, n'hésite pas à liker, pas à me le faire savoir sur Instagram LinkedIn ou à me mettre un petit avis 5 étoiles, à me laisser un commentaire, surtout, surtout parle-en partout autour de toi, ça va m'aider beaucoup à faire connaître mon travail et j'aime penser que cela aide d'autres personnes à mieux vivre leur vie. Je te dis à très vite, prends soin de toi, à très bientôt, ciao !

Description

Aujourd'hui, nous continuons avec la deuxième partie de mon échange exceptionnel avec Vincent Houba. Merci pour tous vos retours incroyables sur la première partie, je suis ravie que cela vous ait touché autant. 🙏


Vincent est psycho analyste, conférencier et formateur certifié en communication non-violente, et il a cette capacité à nous bouleverser en quelques mots. Sa profondeur et son humanité sont ressenties dans chaque réflexion, ce qui rend notre conversation si puissante.

Dans cette seconde partie, nous plongeons encore plus profondément dans des sujets cruciaux pour les parents d'aujourd'hui :

  • Les défis quotidiens de la parentalité

  • La pression de toujours être parfait(e) ou d'avoir le contrôle

  • Comment se reconnecter à soi pour mieux vivre sa parentalité


Vincent partage avec nous trois appuis essentiels pour mieux vivre la parentalité moderne. Ce sont des réflexions riches et des outils concrets à ne pas manquer. Bref, un épisode à écouter d’urgence si tu veux alléger ta charge parentale tout en cultivant ta liberté personnelle. ✨


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Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, on continue avec la deuxième partie de l'entretien exceptionnel que j'ai eu avec Vincent Houba. D'ailleurs, merci pour tous vos feedbacks, je sais que vous avez adoré la première partie. Vincent, il est psychoanalyste, conférencier, formateur certifié en communication non-violente, entre autres. Et si tu as écouté la première partie, tu sais qu'il a cette capacité à nous ébranler. Dans chaque mot, chaque réflexion, il y a une profondeur qui nous fait voir les choses autrement et surtout qui nous touche. Dans cette partie, on plonge dans des sujets essentiels pour les parents d'aujourd'hui. On parle des défis du quotidien, du travail exigeant d'être parent, et surtout, Vincent nous partage trois appuis essentiels pour mieux vivre la parentalité moderne. De vraies pépites. Bref, un épisode à écouter d'urgence, alors c'est parti !

  • Speaker #1

    Comprendre aussi que l'enfant ce dont il a besoin c'est de parents heureux parce que des parents heureux ils sont complètement présents et disponibles et donc il peut recevoir des parents, ce dont il a besoin. S'il a des parents pas heureux, il va devoir faire quelque chose pour les rendre heureux et c'est là où on commence tous des jeux d'aliénation. Et c'est ça qui est parfois un peu ambivalent. On peut se dire, "tiens, mais je vais prendre soin de moi", "tiens, là je vais prendre une babysitter" ou demander à mon mari de rester la soirée. Oh là là, est-ce que je suis encore une bonne mère? Je suis une bonne mère parce que je vais prendre soin de moi pour que je sois complètement disponible pour mon enfant, non pas pour m'occuper de lui. mais pour qu'il dispose de ce dont il a besoin pour se nourrir. Je n'ai même pas besoin de savoir de quoi il a besoin vraiment. Lui, il va se nourrir. Il ne se nourrit pas que d'un sein qui donne du lait. Il se nourrit aussi d'une présence. Si je ne prends pas soin de moi en tant que maman, donc c'est aussi papa à prendre soin de maman pour qu'elle soit disponible, mais aussi papa à prendre soin de lui pour pouvoir prendre soin de tout ça.

  • Speaker #0

    C'est tout un écosystème. Et on ne parle pas assez, je crois, de cet écosystème.

  • Speaker #1

    Non, parce qu'on vient aussi d'une éducation où on envisage prendre soin de soi comme de l'égoïsme. À partir du moment où tu as un enfant, dans l'ancien système, tu dois te sacrifier pour l'enfant. Et ça, ce n'est pas juste, parce que ça, c'est du plomb pour l'enfant.

  • Speaker #0

    Et pareil, dans l'effet de balancier, il y a un effet de balancier aussi dans le prendre soin, où ça devient quelquefois bien excessif. Je ne sais pas combien de temps. Ou du prendre soin superficiel, qui est faire des jus détox, faire du yoga trois fois par semaine. C'est bien. Mais prendre soin ensemble de nous-mêmes et de qui on est et comment on vit ensemble, c'est doux. Et on peut le faire en vivant et en changeant des couches, en fait.

  • Speaker #1

    Et bien sûr, et ça peut être très simple. Ça demande effectivement un travail sur soi, un certain retournement. Ça demande de la liberté aussi, tu vois, de travailler sa liberté, de dire... Parce qu'il y a un truc qui arrive souvent dans ces espaces-là, c'est j'ai besoin de temps pour moi Oui. Tout mon temps est à moi, je suis adulte. C'est moi qui choisis avec quoi je l'utilise. Et peut-être que ce n'est pas tellement de temps pour moi que j'ai besoin, c'est d'avoir des moments où je refais le tri dans avec quoi j'utilise mon temps et que j'utilise peut-être encore mon temps avec des choses qui sont... nécessaire dans ma vie, aujourd'hui, plus essentielle. Donc, c'est là où vient le travail de la recherche d'équilibre entre ma vie perso, ma vie de maman, ma vie de travailleuse, peut-être, si je travaille. C'est peut-être un équilibre. Ça, c'est une pression en plus, ce truc de se dire, j'ai besoin de temps pour moi.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est un cri du cœur, en fait. J'ai besoin de temps pour moi, c'est une manière de dire, j'étouffe, je suis dans un extrême et... Et c'est ça. Mais c'est la bonne question. Mais juste rajouter du temps pour soi n'est pas la bonne réponse, en fin de mon point de vue. Et je le vois concrètement dans l'accompagnement. On travaille sur le temps pour soi. Le travail du temps pour soi, il arrive en fin de parcours. Il arrive quand on a reconnecté avec soi-même, parce que la plupart des mamans, elles ne sont plus en connexion avec ce qu'elles ressentent, avec leurs émotions et avec leur désir aussi ce dont elles ont envie, elles ne savent plus on demande ce que tu veux, elles ne savent plus c'est une question qu'elles ne se posent plus il y a la reconnexion, il y a la clarté Qu'est-ce qui est important pour moi ? Pas pour les autres. Je pense, pas pour ma mère, mon père, Instagram. Qu'est-ce qui est important pour moi ? Il y a la gestion, alors je n'aime pas le mot, mentale et émotionnelle. Commencer à ne plus être le pantin de mon fils est malheureux, donc je suis malheureuse, etc. De pouvoir être dans cette souveraineté aussi. Et après, on regarde le temps. Parce qu'on a travaillé sur tout ça, sur aussi... Ce qu'on a identifié comme injonction chez nous, comme croyance. Et on se rend compte, et ces femmes se rendent compte, qu'elles n'ont pas besoin de plein de temps. Quelquefois, c'est juste de pouvoir, deux fois dans la semaine, s'installer dans le canapé et lire un bouquin, parce qu'elles adorent lire. Et de se reconnecter. Et de ne plus être dans la course incessante, où elles finissent par dire, mais c'est juste chiant, pardon. Mais ça va être ça jusqu'à ma mort. Mais c'est nul. Et donc... À partir du moment où elles retrouvent des espaces, elles retrouvent le sens aussi, parce qu'elles peuvent avoir le choix de dire Oui, je choisis d'être avec mon enfant, je choisis d'être au travail, et je choisis d'être dans le canapé. Et ce n'est pas forcément beaucoup de temps.

  • Speaker #1

    Non, tu touches le bon mot qui est le sens. Parce qu'à un moment donné, quand je suis occupé avec plein de choses, je me perds de sens, parce que mon temps est occupé peut-être avec des choses qui ne font plus sens pour moi, ça ne fait plus sens. et juste déjà de le retoucher. Ah, j'ai juste besoin de sens dans ma vie. Déjà, péser quelque chose. Mais le temps, ce n'est pas un besoin, c'est juste une stratégie. C'est le besoin de liberté, de choisir avec quoi j'occupe mon temps, qui fait sens pour moi. Ça, ça demande, même en dehors d'être parent, ça demande régulièrement de revisiter un peu son quotidien, de se dire, bon, ça c'était vraiment utile, indispensable à ce moment-là. Et là, je suis comme dans un fonctionnement automatique. ça sert encore à quoi ? De se reposer la question, toujours, de dire, mais quel besoin je nourris avec ça ? Comment je peux nourrir mon besoin autrement, de manière plus adéquate et qui fait sens ?

  • Speaker #0

    Et c'est d'autant plus vrai que là, on parle de soi, mais en tant que parent, on a toujours du coin de l'œil aussi le besoin d'enfant, et notre rôle évolue. Et donc ces revisites, elles sont importantes aussi, parce qu'il faut aussi, moi j'appelle ça des mises à jour maman, mais se dire, oui, ok, mais là, je consacre beaucoup de temps. de temps à ça, mais est-ce que c'est encore d'actualité ? Est-ce que mon enfant a encore besoin de ça ? Est-ce que je suis encore à ma place et est-ce que c'est encore nécessaire ça ? C'est une autre, par une autre porte, une manière de revisiter ok, on fonctionne comme ça, moi, mes enfants, moi dans la famille.

  • Speaker #1

    Et dans tout l'écosystème, parce que c'est vrai que l'enfant, de toute façon, il grandit, donc il est dans une phase au début, de toute façon, là, oui, il faut s'en occuper. Et à un moment donné, il n'y a plus à s'en occuper, il faut juste en prendre soin, voir de quoi il a besoin, voir si ça va, et puis faire pour lui, lui donner à l'avance des choses. Tout ça, ça parle de nous, de nos angoisses à nous, et ça parle aussi de la pression qu'on a avec le regard de la société, l'œil extérieur qu'on a absorbé, l'œil qui dit oui, mais il faut faire comme ça, sinon on est tous… C'est l'égrégore, ça, on est pris dans un système de… Dans notre société, c'est comme ça, il faut réussir, il faut avoir une belle situation, il faut faire de belles études, enfin plein de trucs. Est-ce qu'on peut se lâcher un peu la grappe ? Parce que les enfants, ils n'ont pas besoin de ça. On en voit combien d'enfants et d'adolescents qui rentrent en dépression parce qu'ils sont dans la pression de faire des études pour les parents, pour les réparer, pour faire les trucs à leur place. Nous sommes dans un monde d'images, que l'image devient une perte précieuse.

  • Speaker #0

    Ça finalement, c'est la vraie urgence, elle est là. Il y a l'urgence de ne pas tomber en burn-out, parce que c'est une vraie réalité, mais la vraie urgence, elle est sur la pression qu'on finit par mettre sur les enfants, de réussir son enfant.

  • Speaker #1

    Oui, et de réussir à travers son enfant.

  • Speaker #0

    À travers son enfant, et cette pression de la société, comme tu dis, et puis il y a aussi un moment... que j'observe, on a tellement été encore une fois je parle pour les femmes maman, on s'est tellement déconnecté de nous-mêmes que c'est devenu plus que la béquille c'est devenu l'identité oui,

  • Speaker #1

    en même temps il y a des personnes pour qui c'est spécial d'être parent parce que ça leur donne une place dans la société c'est à dire en même temps son jugement, mais il faut comprendre que là-dedans on est en train de créer quelque chose de très difficile pour la société l'enfant c'est qu'on utilise notre enfant pour nous et donc notre enfant est abusé. On est dans une société d'abus, pas que les abus sexuels, mais les abus énergétiques aussi. Aujourd'hui on peut dire que tout enfant est abusé quelque part parce qu'il a été pris dans l'histoire des parents, qui se réparent à travers lui, etc. ou qui n'est pas en capacité d'être disponible comme il en a besoin, dans la présence et non pas dans l'action continue. On accepte, oui, il y a un temps dans la toute petite enfance où on travaille plus que temps plein. Oui. On est prêt et justement on n'est pas préparé. Mais après, il y a cette phase-là où c'est OK, il faut commencer à se séparer, à laisser aller. Il y a juste être là en regard de je veille à prendre soin de son autonomie Et on ne donne pas l'autonomie à un enfant. Il l'a construit à partir de ce qu'il reçoit du parent. Il sent que le parent ne lui donne rien. Le parent, il a à être. Comme le pommier, il a à être là pour que la pomme soit accrochée, reçoive ce dont elle a besoin. Nous, on est là, branchés sur nos pommes.

  • Speaker #0

    On perfuse les pommes.

  • Speaker #1

    Voilà, il faut qu'on les garde.

  • Speaker #0

    On les garde accrochées aussi. C'est ça, j'en ai besoin. Je vous perfuse et je vous garde là, d'accord ? Ne soyez pas trop pommes.

  • Speaker #1

    Que se règent sans nos pommes. C'est un travail difficile, le travail de pomme. Il faut se le dire. Après, bon, ben voilà, justement, qu'il y ait des espaces qui s'ouvrent pour s'entraider à ce niveau-là, pour en parler. pour démystifier les choses aussi et pour sortir et comme tu disais on le répète de sortir de l'isolement de ce point pour toi les être une deux trois appuis sur lesquels pourrait s'appuyer les

  • Speaker #0

    parents mais au delà de parents et ces hommes et ces femmes dans la parentalité pour ben le mieux traverser cette période moi il ya une chose qui vient tout de suite en premier encore les autres mais

  • Speaker #1

    Le premier truc qui me vient, ce serait de sortir de l'ignorance. On est juste maladroit parce qu'on est ignorant. On n'a pas envie de rentrer dans les bouquins de psychanalyse pour comprendre. C'est trop compliqué.

  • Speaker #0

    Donc, ignorant de quoi ?

  • Speaker #1

    Ignorant de comment ça fonctionne, en fait. Ignorant du fonctionnement naturel, des lois du vivant. L'enfant n'a pas besoin qu'on s'occupe de lui. Il a juste besoin d'une présence parce qu'il n'est pas fini. Mais ça se limite à ça. Déjà d'être dans la compréhension, dans l'échange. C'est quoi être un parent ? Et de regarder un peu plus la nature aussi, comment ça se fait. De comprendre. De comprendre, peut-être avoir des découvertes.

  • Speaker #0

    Comment on aide un être à bien grandir.

  • Speaker #1

    Voilà, voilà. Juste ça. Comment on peut accompagner. Deuxièmement, c'est apprendre à prendre soin de soi. Parce que ce n'est pas nécessairement parce qu'on va faire des spas et des soins, un massage et des machins, qu'on prend soin de soi. Parfois, on va se faire du bien, mais ce n'est pas nécessairement bon pour ce qu'on a à nourrir.

  • Speaker #0

    Oui, peut-être que dans la seconde d'après, quand on recrit sur son enfant parce qu'on n'en peut plus, on se dit, en plus, j'ai payé un massage à 100 euros hier. Exactement.

  • Speaker #1

    Maintenant, il faut que j'aille bosser pour le payer. Et donc, de comprendre aussi que comme on est dans un… on prend pas soin de soi. d'heure en heure, du coup on est obligé d'avoir des grands moments de hâte, de retrouver de l'air, de ne pas plonger en apnée, et ça peut être réduit, ça veut dire, tiens, dans chaque heure, est-ce que je peux prendre déjà une minute de... Juste me poser là, j'ai rien fait, j'ai pas eu de massage, rien du tout, mais déjà me reconnecter. Vraiment la deuxième chose, c'est se reconnecter, ça peut être simple, et de donner des petits outils pour ça. Respirer, en première raison. S'autoriser à le faire. S'autoriser à le faire. S'autoriser à respirer consciemment, juste prendre ce mot. Là, je suis à bout. Je souffre. Et juste reconnaître ça. Et puis, peut-être aussi, le troisième truc qui me vient comme ça, je ne l'avais pas jusque-là, mais là, c'est avoir des endroits où je peux m'effondrer. Des endroits où je peux dire, je ne sais plus, c'est OK. de leur pouvoir, c'est ok de ne plus savoir comment faire, c'est ok de ne plus savoir comment être parent, c'est ok d'avoir des endroits de bienveillance et d'empathie, de nous offrir ça, et idéalement qu'au sein du couple on puisse alterner, celui qui peut donner de l'empathie parce qu'il est disponible, celui qui est plus disponible, et qui du coup peut repartir, et puis qui va m'aider peut-être à en recevoir, et de faire équipe comme ça, d'être dans l'empathie. de sortir de cette pression de devoir arriver à avoir une solution du boulot il y a un chemin et en même temps c'est vrai on voit l'ampleur un peu du chemin vu l'état de certaines situations du couple,

  • Speaker #0

    des parents et en même temps ça peut être si simple c'est vrai que ça peut paraître compliqué quand on nous écoute là Mais non, ça peut être très, très simple. Ça passe vraiment beaucoup plus par des autorisations que l'on se fait sortir de certaines injonctions, avoir cet environnement, être conscient de cet environnement nourrissant et bienveillant dont on a besoin. Et puis, ma foi, j'ai envie de dire la partie enfant. Je ne veux pas dire que c'est presque la plus facile, mais en tout cas déjà accepter que c'est celle qu'on contrôle le moins. Donc il faut avant tout être solide et que l'enfant va pousser de toute façon. Lui, il va grandir. Donc c'est la moins compliquée, quelque part.

  • Speaker #1

    Peut-être là se dire aussi, se faire son petit mental, de se dire mon enfant n'a pas besoin de moi. En tant que parent, c'est inaudible. C'est vrai, si je meurs dans un accident, dans un infarctus, mon enfant va continuer à vivre. il va trouver un chemin, ça sera peut-être plus compliqué. Mais il n'a pas besoin de moi. Donc de se remettre dans ce choix-là de ok, je choisis d'être là pour lui, mais il n'a pas besoin de moi, moi je lâche une pression déjà avec ça

  • Speaker #0

    Je n'ai plus la citation en tête de tel pédopsychiatre qui disait un des plus grands leurs des parents, c'est de croire qu'il façonne l'enfant, alors que ce n'est pas vrai. L'enfant, il est là, il arrive sur Terre, il est déjà qui il est, et on ne fait qu'accompagner à l'éclosion, alors du mieux que l'on peut, en se donnant beaucoup de bienveillance, en acceptant que, comme tu le disais, c'est un travail, un métier très difficile, et qu'on n'a pas les clés, mais de lâcher cette croyance que c'est nous qui allons façonner l'enfant, pas du tout. L'enfant, il est déjà là, comme il est, pour qui il est, et puis on va accueillir, influencer, accompagner, être un soutien,

  • Speaker #1

    et c'est déjà énorme. C'est de l'ignorance, et d'avoir cette paix. vision-là de se dire que tout est déjà là. Par contre, il va être en imprégnation dans un environnement parce qu'il ne peut pas se faire tout seul. Il a besoin, comme tu le disais tout à l'heure, l'humain est un mammifère qui, à partir du moment où il a commencé à marcher sur deux pattes plutôt que quatre, avec la gravité, ça a réduit le temps de gestation. Donc on accouche d'enfants qui ne sont pas finis, qui ont encore besoin d'une dépendance d'apprentissage tout un temps. Du coup, ils sont dans un environnement où ils vont être en imprégnation et où ils vont assimiler des comportements qui vont être acquis, qui ne sont pas de l'inné. Donc, on a juste à accompagner l'inné à se développer. Moi, j'aime toujours bien cette image de la noix. C'est qu'on fait plus confiance à une noix qu'à un enfant. On fait confiance que la noix, elle va planter en terre, ça va donner un noyer. Toute noix en santé donne un noyer qui est unique. Il y a déjà tout dans cette coquille morte. pour que ça devienne un noyer. Tout le programme y est. Il y a juste un terreau, une racine. L'enfant, c'est pareil. Est-ce que je fais confiance dans ce noyau d'être avec lequel arrive mon enfant, qui a déjà tout son programme de vie ? Il a juste besoin d'un terreau de présence pour pouvoir planter ses racines et déployer ses branches, devenir l'être qu'il est, et non pas l'être que j'aimerais qu'il soit. Nous, on est un peu comme des jardiniers qui voudraient que je rajoute des trucs dans la noix parce qu'il faut l'armer pour la vie. Et puis je vais tirer un peu à droite, couper à gauche et j'en fais un bonsaï. Ou je veux parce que je voulais en faire un chêne parce que c'est plus noble qu'un noyer. On est des voleurs. L'enfance dont il a aussi vraiment tellement besoin, c'est de la confiance des parents. Est-ce que je fais confiance à ce noyau d'être que porte mon enfant et qu'il a déjà tout ce qu'il faut pour faire sa vie, mais il lui faut un terrain pour se déployer dans son incarnation. Et moi je lui offre un terrain d'incarnation. On ne lui offre pas un nouvel être. Il peut changer, il est. Et nous, après, on doit aller faire des retraites, etc., se retirer pour essayer de retrouver cette source en nous et ce noyau d'être.

  • Speaker #0

    Mais c'est toujours tellement bon. C'est toujours tellement bon.

  • Speaker #1

    Mais ça coûte cher. Écoute,

  • Speaker #0

    je trouve ça tellement chouette comme image que tu nous proposes pour clôturer cet échange.

  • Speaker #1

    Faites confiance à vos enfants. Je pense à ces êtres qui sont arrivés avec leur programme et qui ne les détournaient pas de leur programme. Et justement, prenez soin de vous pour être disponibles.

  • Speaker #0

    Et profiter du voyage. Et profiter de l'aventure avec eux.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Parce que c'est comme ça aussi qu'on profite de sa vie avec ses enfants. Parce que ça apporte d'une manière tellement unique et globale.

  • Speaker #1

    Cette équipe, ne chargez pas la mule en responsabilité, d'hyper-responsabilisation. Ça, c'est des réponses à notre histoire. Ça nous voulait vivre. On est juste là ensemble.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #1

    Avec plaisir.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cette deuxième partie de notre échange avec Vincent Houba. J'espère que cette discussion t'a apporté des nouvelles perspectives sur la parentalité et qu'elle t'a inspiré et t'a aidé à réfléchir sur ta propre manière à aborder tous ces défis du quotidien. Si tu as apprécié cet épisode, n'hésite pas à liker, pas à me le faire savoir sur Instagram LinkedIn ou à me mettre un petit avis 5 étoiles, à me laisser un commentaire, surtout, surtout parle-en partout autour de toi, ça va m'aider beaucoup à faire connaître mon travail et j'aime penser que cela aide d'autres personnes à mieux vivre leur vie. Je te dis à très vite, prends soin de toi, à très bientôt, ciao !

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