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“Les enfants d’abord!”... Poison ou Preuve d’Amour? (#54) cover
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Les BienvAillantes

“Les enfants d’abord!”... Poison ou Preuve d’Amour? (#54)

“Les enfants d’abord!”... Poison ou Preuve d’Amour? (#54)

12min |23/07/2025
Play
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12min |23/07/2025
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Description

Et si une des plus grandes croyances de la maternité moderne était aussi… l’une des plus toxiques ? 😬


On l’a toutes entendue (et parfois répétée fièrement) : « Les enfants passent avant, c’est normal ».
Mais à force de les faire passer toujours avant, que devient-on, nous ? Où passent nos besoins, nos envies, notre vitalité ?


Dans cet épisode des Bienvaillantes, je viens déconstruire cette idée sacralisée du sacrifice maternel. Sans culpabilité, mais avec lucidité. Parce que non, l’amour ne se mesure pas à l’effacement. Et parce que nos enfants n’ont pas besoin d’une mère parfaite… mais d’une mère vivante.


Dans cet épisode, tu vas découvrir :

  • Pourquoi cette croyance est si ancrée et valorisée dans notre culture 💬

  • En quoi elle participe à l’épuisement maternel et à la perte de repères pour nos enfants 😓

  • Comment transformer cette dynamique sacrificielle en modèle plus juste et plus équilibré 🌱

  • Ce que disent les études (spoiler : 1 mère sur 2 est épuisée ou stressée par la gestion du foyer !)

  • Et des mantras puissants pour remettre du bon sens et de l’amour dans ta parentalité 💖


🌟 Crois-moi, remettre cette croyance en question a été un vrai tournant dans ma vie de femme ET de mère. Et si tu essayais, toi aussi, de remettre la famille vivante au cœur… plutôt que l’effacement maternel ?


Et si tu as aimé l’épisode, pense à mettre 5 étoiles ⭐️ et un petit mot doux 💌 pour le faire connaître autour de toi !


📲 Fais LE QUIZ pour découvrir ce qui te plombe le plus (sans que tu ne t'en rendes compte) et t'empèche d'accéder à une vie épanouie:
https://www.tryinteract.com/share/quiz/6491931019337d00149cb016


💌 Rejoins le groupe WhatsApp privé "Les Confidentielles des BienVaillantes" : un espace intime et chaleureux pour échanger après les épisodes, poser tes questions, partager tes ressentis et ne plus te sentir seule 🌿. Rejoins ici!


🎧 Toutes mes actualités & ressources gratuites 👉 https://linktr.ee/rozenn_lebloa

📲 Retrouve-moi sur les réseaux :
Instagram : @rozenn_lebloa
LinkedIn : www.linkedin.com/in/rozennlebloa


🎵 Musique : A Thoughful Journey – Irina Kakhiani – Lynne Publishing (PRS) – LynneMusic


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, alors nous sommes toujours dans la série des croyances qui nous épuisent et non, c'est pas fini. Comme tu peux le constater, elles sont nombreuses, ces petites voix qui nous obligent à agir d'une certaine manière. Alors on avait commencé fort avec « Je dois tout gérer » , c'était l'épisode 52, et puis la semaine dernière, l'épisode 53 sur « J'ai pas le temps » . Et nous attaquons aujourd'hui une autre croyance bien ancrée qui est « Les enfants passent avant, c'est normal » Allez, c'est parti ! Attaquons-nous à cette... évidence pour beaucoup, une vérité absolue pour certaines, les enfants, d'abord, penser à eux, leur bien-être, leur réaction, avant tout. Et ça, ça se transcrit dans tes choix, tes choix de vacances, de planning, d'activités, d'organisation. Par exemple, quand tu te presses de finir ton café pour ne pas avoir de retard à la sortie de la danse, il ne faudrait pas que l'enfant attende. Quand tu relis encore une énième histoire alors qu'en fait, tu es crevé et il faut que... T'as à y te coucher toi aussi. Ou quand tu ne sors plus avec tes copines, pour ne pas laisser ton enfant seul au cas où tu lui manquerais. Ou enfin quand tu te refuses à toi un achat des chaussures par exemple, alors que tu ne regardes même pas quand il s'agit d'un achat pour lui ou pour elle. Autant d'exemples qui nous montrent que cette croyance-là, elle vient colorer nos vies, et elle colle comme un vieux chewing-gum à nos godins. Et puis c'est renforcé par des fameux aggravateurs. Tu sais, tous les « Ah, profite, ça passe trop vite ! » Autant de pensées qui nous font croire que le temps avec nos enfants est tellement précieux qu'il faut en faire une période où on va tout donner, tout donner pour eux. J'en ai d'ailleurs parlé dans l'épisode 5, si ça t'intéresse. Et d'ailleurs, dans le même registre, il n'y a rien qui m'énerve plus que ces fameux posts que l'on voit sur tout sur Facebook, très pathos. Je suis sûre que tu as déjà vu une forme de poème qui glorifie le sacrifice maternel sur fond de « Ah, mais c'est normal ». Dès qu'ils sont là, ils passent avant tout. C'est ça l'amour maternel. Et il y a je ne sais combien de likes, je ne sais combien de repartages, mais non, non, non, parce que j'ai l'impression ici qu'on mélange tout et qu'on fait le terreau aussi d'épuisement maternel. Je rappelle que c'est 44% des femmes qui ressentent dans leur temps de parentalité soit de l'épuisement, soit des problèmes de santé mentale. C'est énorme. Donc il est temps de remettre un petit peu l'église au milieu du village sur cette croyance, qui est que pour être une bonne mère, il faudrait faire passer ses enfants avant soi, que c'est normal. C'est une croyance qui est souvent portée avec fierté, parce qu'elle semble altruiste, généreuse, aimante. Mais elle est aussi une source de déséquilibre profond, car elle entretient l'idée qu'une mère, ça doit s'oublier, ça doit s'effacer pour être reconnue, respectable, à la hauteur. Bref, à bien y penser, ça devient très vite « eux » ou « nous » . Alors, d'où elle vient cette croyance ? Eh bien, comme d'habitude, je vais te reparler du fameux héritage culturel ancré de la mère dévouée qui s'oublie pour sa famille. Et tout ça, c'est largement relayé par tous les messages que l'on voit dans les pubs, sur les réseaux sociaux, dans les discours familiaux où la maternité, elle est sacralisée comme elle est belle. La mère dévouée à son enfant. On voit ça, ces images de maman tellement épanouie quand elle regarde leur enfant trop mignon. D'ailleurs, j'ai travaillé longtemps chez Verbaudet. Le slogan, c'était « les enfants d'abord » . Ça ne me choquait pas jusqu'à ce que je devienne mère et que je trouve ça absolument irrationnel. En tout cas, on confond souvent amour et sacrifice. Or, amour et sacrifice, ça ne fait bon ménage nulle part. Dans les autres raisons qui font que cette croyance est installée, je pense qu'en fait la parentalité est devenue une forme de valeur refuge. Face au couple qui est souvent hésitant, instable, on est quasiment un couple sur deux qui divorce, donc on se dit que nos enfants, nous on les aura pour toujours. Donc certainement qu'on surinvestit cette sphère-là. Et puis dans ce monde aussi anxiogène, un monde du travail qui est parfois très stressant, très pénible investir dans la parentalité, c'est aussi parfois s'offrir une respiration. Enfin, quand on ne finit pas épuisé. Et puis la dernière chose, c'est probablement l'arrivée de l'éducation positive et bienveillante qui, bien évidemment, a amené beaucoup de choses très positives pour l'enfant, mais malheureusement souvent... mal comprise et aura tendance à placer le besoin de l'enfant au centre, au centre de nos préoccupations et de nos gestes. Et encore une fois, ce qui peut être bien peut aussi, quand c'est mal accompagné, devenir quelque chose de très, très, très déséquilibré. Alors pourquoi cette croyance, elle est si toxique ou limitante ? D'abord, parce qu'elle entretient l'idée que nos besoins à nous, ils sont secondaires. Et à force de ne plus écouter nos besoins, eh bien, on ne les ressent. Même plus. Tu perds le lien avec toi-même. Et d'ailleurs, c'est pour ça que la première étape de mon programme NEST, c'est toujours la reconnexion à soi. Nos besoins, c'est essentiel. Quand ils ne sont pas nourris, eh bien, on va mal. Ensuite, c'est toxique parce que ça crée une dynamique d'inversion des priorités. En fait, tu passes après tout le monde. Le résultat, eh bien, t'es épuisée, t'es frustrée, tu culpabilises de ne pas être épanouie de ne jamais être heureuse. Mais bon, il va juste falloir m'expliquer comment on est heureuse quand on a mis notre être muselé au fond d'un placard dans le noir. C'est une croyance aussi qui est toxique parce qu'elle crée un déséquilibre pour nos enfants. D'abord parce qu'ils apprennent que l'amour se prouve par l'effacement. Je ne crois pas que ce soit ce que tu as envie d'apprendre ni à ton fils, ni à ta fille. Et puis ensuite parce qu'on leur apprend qu'ils sont au centre de tout. Ce n'est pas un super beau cadeau. Parce que plus tard, je ne suis pas sûre que ce soit le cas dans leur vie. Donc, on a aussi à leur apprendre l'échange, l'écoute de l'autre, les besoins de chacun, la cohabitation, le partage, la co-construction. C'est peut-être un petit peu plus vertueux comme valeur que le fait d'être le centre de toutes nos attentions. Et enfin, c'est néfaste comme croyance parce qu'elle empêche tes enfants de voir vivre un adulte vivant, vibrant, complet et lui donner ça à avoir, c'est un cadeau immense que tu lui fais. Ça me refait penser à l'épisode 38 que j'ai fait avec la thérapeute pour enfants et ados virginieusienne, où elle prenait l'exemple d'une jeune ado qui exprimait qu'elle avait peur de devenir adulte. Et c'est ça qu'on doit faire pour leur donner envie de grandir, leur donner des repères. Et le meilleur repère, c'est de montrer comme notre vie d'adulte, elle peut être épanouissante. Je vais juste appuyer avec quelques stats. Une mère sur deux se sent épuisée ou stressée par la gestion du foyer. Les femmes sont deux fois plus nombreuses à réduire leur temps de travail ou accepter un poste moins qualifié pour tout gérer. Et 69% des mères disent qu'elles culpabilisent dès qu'elles prennent du temps pour elles. Donc, soyons clairs, ce qui est vrai au tout début de la maternité, c'est-à-dire quand nos enfants sont nourrissons, bien sûr qu'ils passent avant nous, qu'il faut se réveiller pour aller les nourrir. les changer, qu'on ne les laisse pas pleurer, mais ça ne dure qu'un tout petit temps. Et ce n'est pas un modèle d'éducation périn, ce n'est même pas un modèle de vie périn pour toi. Alors qu'est-ce qu'on peut se dire à la place de ça, à la place de « mes enfants passent avant tout » . D'abord, on peut se dire que l'amour, le vrai, ce n'est pas le sacrifice, mais la capacité à montrer à tes enfants ce que c'est que d'être une femme qui se respecte. Tu peux... aimer intensément sans t'oublier. Tu peux être une mère présente et avoir du temps rien que pour toi. Tu peux poser des limites et être profondément aimante. L'enfant a besoin de sentir qu'il n'est pas le centre de tout, c'est structurant pour lui, c'est sécurisant pour lui et c'est plus sain que tu ne le penses. Un enfant dont la mère s'autorise à vivre apprend la vie réelle. Dans l'épisode 36, je te parle notamment de Winnicott. qui a développé le concept de la mère suffisamment bonne. Et on est en plein là-dessus. La mère suffisamment bonne, c'est la mère qui répond aux besoins de son enfant, mais pas trop. On estime aujourd'hui que la bonne proportion, c'est 60%. Oui, 60% seulement. Le reste du temps, on ne répond pas exactement aux besoins de l'enfant. Et ça, ça laisse la place à plein de choses très positives. La frustration, l'adaptation, la créativité, l'ouverture. Et si tu es maman solo, je voudrais un petit mot pour toi. Parce que cette envie de mettre tes enfants avant tout, elle vient souvent de cette cicatrice qui est née de la séparation. Je vois beaucoup de mamans solo qui utilisent cette phrase qui devient comme une protection, une garantie qu'en faisant passer les enfants avant elle, elles vont s'assurer que tout se restera bien quand même. Alors, si c'est le cas pour toi, pose-toi la question, quelle peur il y a pour toi derrière mes enfants passés avant tout ? Alors, qu'est-ce qu'on fait avec ça ? Cette semaine, je t'invite à observer les moments où tu fais passer les autres avant toi, probablement par réflexe, et d'observer aussi ce que ça crée chez toi. Au final, la fatigue? La frustration ? La fierté ? Pose-toi cette question. Et peut-être que tu peux transformer cette idée de « mes enfants passent avant tout » par « une famille vivante avant tout » . Parce que dans la famille, il y a maman et il y a aussi ses besoins. Pour clôturer, je voudrais juste résumer ça. Tu n'es pas une maman meilleure en t'oubliant. Au contraire, tu es une femme vivante et ta vitalité, tes valeurs, tes prises de position, elles vont inspirer, rassurer et nourrir tes enfants. Donc n'oublie pas, c'est ce qu'on pourrait garder de cet épisode, la croyance du sacrifice maternel est un poison social, elle t'éloigne de toi et de tes enfants en réalité. On peut aimer sans s'effacer, tu as le droit d'exister pleinement, même en étant mère et c'est même le meilleur cadeau que tu peux leur faire. Et puis on va finir par les petits mantras que vous aimez tant. Je te propose, mes enfants n'ont pas besoin d'une mère parfaite et dévouée, mais d'une mère authentique et équilibrée. Ou bien, je suis une mère, une femme et les deux comptent. Et enfin, soyons une famille avant tout. Voilà, j'espère que cet épisode t'a éclairé. La semaine prochaine, on attaque une nouvelle croyance extrêmement coriace pour nous, femmes, celle de la force à tout prix. Cette idée que je dois. être forte. Si tu as aimé cet épisode, prends quelques minutes, c'est extrêmement important pour moi, pour me mettre un avis 5 étoiles, un petit commentaire, en parler autour de toi, c'est très important. Tu sais que la plupart des podcasts se font connaître par le bouche à oreille et certainement que des femmes autour de toi ont besoin d'entendre cette bonne parole pour aller mieux dans leur vie. Merci encore pour ton écoute et ta fidélité. Je te souhaite une excellente semaine et je te dis à la semaine prochaine. Ciao !

Description

Et si une des plus grandes croyances de la maternité moderne était aussi… l’une des plus toxiques ? 😬


On l’a toutes entendue (et parfois répétée fièrement) : « Les enfants passent avant, c’est normal ».
Mais à force de les faire passer toujours avant, que devient-on, nous ? Où passent nos besoins, nos envies, notre vitalité ?


Dans cet épisode des Bienvaillantes, je viens déconstruire cette idée sacralisée du sacrifice maternel. Sans culpabilité, mais avec lucidité. Parce que non, l’amour ne se mesure pas à l’effacement. Et parce que nos enfants n’ont pas besoin d’une mère parfaite… mais d’une mère vivante.


Dans cet épisode, tu vas découvrir :

  • Pourquoi cette croyance est si ancrée et valorisée dans notre culture 💬

  • En quoi elle participe à l’épuisement maternel et à la perte de repères pour nos enfants 😓

  • Comment transformer cette dynamique sacrificielle en modèle plus juste et plus équilibré 🌱

  • Ce que disent les études (spoiler : 1 mère sur 2 est épuisée ou stressée par la gestion du foyer !)

  • Et des mantras puissants pour remettre du bon sens et de l’amour dans ta parentalité 💖


🌟 Crois-moi, remettre cette croyance en question a été un vrai tournant dans ma vie de femme ET de mère. Et si tu essayais, toi aussi, de remettre la famille vivante au cœur… plutôt que l’effacement maternel ?


Et si tu as aimé l’épisode, pense à mettre 5 étoiles ⭐️ et un petit mot doux 💌 pour le faire connaître autour de toi !


📲 Fais LE QUIZ pour découvrir ce qui te plombe le plus (sans que tu ne t'en rendes compte) et t'empèche d'accéder à une vie épanouie:
https://www.tryinteract.com/share/quiz/6491931019337d00149cb016


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, alors nous sommes toujours dans la série des croyances qui nous épuisent et non, c'est pas fini. Comme tu peux le constater, elles sont nombreuses, ces petites voix qui nous obligent à agir d'une certaine manière. Alors on avait commencé fort avec « Je dois tout gérer » , c'était l'épisode 52, et puis la semaine dernière, l'épisode 53 sur « J'ai pas le temps » . Et nous attaquons aujourd'hui une autre croyance bien ancrée qui est « Les enfants passent avant, c'est normal » Allez, c'est parti ! Attaquons-nous à cette... évidence pour beaucoup, une vérité absolue pour certaines, les enfants, d'abord, penser à eux, leur bien-être, leur réaction, avant tout. Et ça, ça se transcrit dans tes choix, tes choix de vacances, de planning, d'activités, d'organisation. Par exemple, quand tu te presses de finir ton café pour ne pas avoir de retard à la sortie de la danse, il ne faudrait pas que l'enfant attende. Quand tu relis encore une énième histoire alors qu'en fait, tu es crevé et il faut que... T'as à y te coucher toi aussi. Ou quand tu ne sors plus avec tes copines, pour ne pas laisser ton enfant seul au cas où tu lui manquerais. Ou enfin quand tu te refuses à toi un achat des chaussures par exemple, alors que tu ne regardes même pas quand il s'agit d'un achat pour lui ou pour elle. Autant d'exemples qui nous montrent que cette croyance-là, elle vient colorer nos vies, et elle colle comme un vieux chewing-gum à nos godins. Et puis c'est renforcé par des fameux aggravateurs. Tu sais, tous les « Ah, profite, ça passe trop vite ! » Autant de pensées qui nous font croire que le temps avec nos enfants est tellement précieux qu'il faut en faire une période où on va tout donner, tout donner pour eux. J'en ai d'ailleurs parlé dans l'épisode 5, si ça t'intéresse. Et d'ailleurs, dans le même registre, il n'y a rien qui m'énerve plus que ces fameux posts que l'on voit sur tout sur Facebook, très pathos. Je suis sûre que tu as déjà vu une forme de poème qui glorifie le sacrifice maternel sur fond de « Ah, mais c'est normal ». Dès qu'ils sont là, ils passent avant tout. C'est ça l'amour maternel. Et il y a je ne sais combien de likes, je ne sais combien de repartages, mais non, non, non, parce que j'ai l'impression ici qu'on mélange tout et qu'on fait le terreau aussi d'épuisement maternel. Je rappelle que c'est 44% des femmes qui ressentent dans leur temps de parentalité soit de l'épuisement, soit des problèmes de santé mentale. C'est énorme. Donc il est temps de remettre un petit peu l'église au milieu du village sur cette croyance, qui est que pour être une bonne mère, il faudrait faire passer ses enfants avant soi, que c'est normal. C'est une croyance qui est souvent portée avec fierté, parce qu'elle semble altruiste, généreuse, aimante. Mais elle est aussi une source de déséquilibre profond, car elle entretient l'idée qu'une mère, ça doit s'oublier, ça doit s'effacer pour être reconnue, respectable, à la hauteur. Bref, à bien y penser, ça devient très vite « eux » ou « nous » . Alors, d'où elle vient cette croyance ? Eh bien, comme d'habitude, je vais te reparler du fameux héritage culturel ancré de la mère dévouée qui s'oublie pour sa famille. Et tout ça, c'est largement relayé par tous les messages que l'on voit dans les pubs, sur les réseaux sociaux, dans les discours familiaux où la maternité, elle est sacralisée comme elle est belle. La mère dévouée à son enfant. On voit ça, ces images de maman tellement épanouie quand elle regarde leur enfant trop mignon. D'ailleurs, j'ai travaillé longtemps chez Verbaudet. Le slogan, c'était « les enfants d'abord » . Ça ne me choquait pas jusqu'à ce que je devienne mère et que je trouve ça absolument irrationnel. En tout cas, on confond souvent amour et sacrifice. Or, amour et sacrifice, ça ne fait bon ménage nulle part. Dans les autres raisons qui font que cette croyance est installée, je pense qu'en fait la parentalité est devenue une forme de valeur refuge. Face au couple qui est souvent hésitant, instable, on est quasiment un couple sur deux qui divorce, donc on se dit que nos enfants, nous on les aura pour toujours. Donc certainement qu'on surinvestit cette sphère-là. Et puis dans ce monde aussi anxiogène, un monde du travail qui est parfois très stressant, très pénible investir dans la parentalité, c'est aussi parfois s'offrir une respiration. Enfin, quand on ne finit pas épuisé. Et puis la dernière chose, c'est probablement l'arrivée de l'éducation positive et bienveillante qui, bien évidemment, a amené beaucoup de choses très positives pour l'enfant, mais malheureusement souvent... mal comprise et aura tendance à placer le besoin de l'enfant au centre, au centre de nos préoccupations et de nos gestes. Et encore une fois, ce qui peut être bien peut aussi, quand c'est mal accompagné, devenir quelque chose de très, très, très déséquilibré. Alors pourquoi cette croyance, elle est si toxique ou limitante ? D'abord, parce qu'elle entretient l'idée que nos besoins à nous, ils sont secondaires. Et à force de ne plus écouter nos besoins, eh bien, on ne les ressent. Même plus. Tu perds le lien avec toi-même. Et d'ailleurs, c'est pour ça que la première étape de mon programme NEST, c'est toujours la reconnexion à soi. Nos besoins, c'est essentiel. Quand ils ne sont pas nourris, eh bien, on va mal. Ensuite, c'est toxique parce que ça crée une dynamique d'inversion des priorités. En fait, tu passes après tout le monde. Le résultat, eh bien, t'es épuisée, t'es frustrée, tu culpabilises de ne pas être épanouie de ne jamais être heureuse. Mais bon, il va juste falloir m'expliquer comment on est heureuse quand on a mis notre être muselé au fond d'un placard dans le noir. C'est une croyance aussi qui est toxique parce qu'elle crée un déséquilibre pour nos enfants. D'abord parce qu'ils apprennent que l'amour se prouve par l'effacement. Je ne crois pas que ce soit ce que tu as envie d'apprendre ni à ton fils, ni à ta fille. Et puis ensuite parce qu'on leur apprend qu'ils sont au centre de tout. Ce n'est pas un super beau cadeau. Parce que plus tard, je ne suis pas sûre que ce soit le cas dans leur vie. Donc, on a aussi à leur apprendre l'échange, l'écoute de l'autre, les besoins de chacun, la cohabitation, le partage, la co-construction. C'est peut-être un petit peu plus vertueux comme valeur que le fait d'être le centre de toutes nos attentions. Et enfin, c'est néfaste comme croyance parce qu'elle empêche tes enfants de voir vivre un adulte vivant, vibrant, complet et lui donner ça à avoir, c'est un cadeau immense que tu lui fais. Ça me refait penser à l'épisode 38 que j'ai fait avec la thérapeute pour enfants et ados virginieusienne, où elle prenait l'exemple d'une jeune ado qui exprimait qu'elle avait peur de devenir adulte. Et c'est ça qu'on doit faire pour leur donner envie de grandir, leur donner des repères. Et le meilleur repère, c'est de montrer comme notre vie d'adulte, elle peut être épanouissante. Je vais juste appuyer avec quelques stats. Une mère sur deux se sent épuisée ou stressée par la gestion du foyer. Les femmes sont deux fois plus nombreuses à réduire leur temps de travail ou accepter un poste moins qualifié pour tout gérer. Et 69% des mères disent qu'elles culpabilisent dès qu'elles prennent du temps pour elles. Donc, soyons clairs, ce qui est vrai au tout début de la maternité, c'est-à-dire quand nos enfants sont nourrissons, bien sûr qu'ils passent avant nous, qu'il faut se réveiller pour aller les nourrir. les changer, qu'on ne les laisse pas pleurer, mais ça ne dure qu'un tout petit temps. Et ce n'est pas un modèle d'éducation périn, ce n'est même pas un modèle de vie périn pour toi. Alors qu'est-ce qu'on peut se dire à la place de ça, à la place de « mes enfants passent avant tout » . D'abord, on peut se dire que l'amour, le vrai, ce n'est pas le sacrifice, mais la capacité à montrer à tes enfants ce que c'est que d'être une femme qui se respecte. Tu peux... aimer intensément sans t'oublier. Tu peux être une mère présente et avoir du temps rien que pour toi. Tu peux poser des limites et être profondément aimante. L'enfant a besoin de sentir qu'il n'est pas le centre de tout, c'est structurant pour lui, c'est sécurisant pour lui et c'est plus sain que tu ne le penses. Un enfant dont la mère s'autorise à vivre apprend la vie réelle. Dans l'épisode 36, je te parle notamment de Winnicott. qui a développé le concept de la mère suffisamment bonne. Et on est en plein là-dessus. La mère suffisamment bonne, c'est la mère qui répond aux besoins de son enfant, mais pas trop. On estime aujourd'hui que la bonne proportion, c'est 60%. Oui, 60% seulement. Le reste du temps, on ne répond pas exactement aux besoins de l'enfant. Et ça, ça laisse la place à plein de choses très positives. La frustration, l'adaptation, la créativité, l'ouverture. Et si tu es maman solo, je voudrais un petit mot pour toi. Parce que cette envie de mettre tes enfants avant tout, elle vient souvent de cette cicatrice qui est née de la séparation. Je vois beaucoup de mamans solo qui utilisent cette phrase qui devient comme une protection, une garantie qu'en faisant passer les enfants avant elle, elles vont s'assurer que tout se restera bien quand même. Alors, si c'est le cas pour toi, pose-toi la question, quelle peur il y a pour toi derrière mes enfants passés avant tout ? Alors, qu'est-ce qu'on fait avec ça ? Cette semaine, je t'invite à observer les moments où tu fais passer les autres avant toi, probablement par réflexe, et d'observer aussi ce que ça crée chez toi. Au final, la fatigue? La frustration ? La fierté ? Pose-toi cette question. Et peut-être que tu peux transformer cette idée de « mes enfants passent avant tout » par « une famille vivante avant tout » . Parce que dans la famille, il y a maman et il y a aussi ses besoins. Pour clôturer, je voudrais juste résumer ça. Tu n'es pas une maman meilleure en t'oubliant. Au contraire, tu es une femme vivante et ta vitalité, tes valeurs, tes prises de position, elles vont inspirer, rassurer et nourrir tes enfants. Donc n'oublie pas, c'est ce qu'on pourrait garder de cet épisode, la croyance du sacrifice maternel est un poison social, elle t'éloigne de toi et de tes enfants en réalité. On peut aimer sans s'effacer, tu as le droit d'exister pleinement, même en étant mère et c'est même le meilleur cadeau que tu peux leur faire. Et puis on va finir par les petits mantras que vous aimez tant. Je te propose, mes enfants n'ont pas besoin d'une mère parfaite et dévouée, mais d'une mère authentique et équilibrée. Ou bien, je suis une mère, une femme et les deux comptent. Et enfin, soyons une famille avant tout. Voilà, j'espère que cet épisode t'a éclairé. La semaine prochaine, on attaque une nouvelle croyance extrêmement coriace pour nous, femmes, celle de la force à tout prix. Cette idée que je dois. être forte. Si tu as aimé cet épisode, prends quelques minutes, c'est extrêmement important pour moi, pour me mettre un avis 5 étoiles, un petit commentaire, en parler autour de toi, c'est très important. Tu sais que la plupart des podcasts se font connaître par le bouche à oreille et certainement que des femmes autour de toi ont besoin d'entendre cette bonne parole pour aller mieux dans leur vie. Merci encore pour ton écoute et ta fidélité. Je te souhaite une excellente semaine et je te dis à la semaine prochaine. Ciao !

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Et si une des plus grandes croyances de la maternité moderne était aussi… l’une des plus toxiques ? 😬


On l’a toutes entendue (et parfois répétée fièrement) : « Les enfants passent avant, c’est normal ».
Mais à force de les faire passer toujours avant, que devient-on, nous ? Où passent nos besoins, nos envies, notre vitalité ?


Dans cet épisode des Bienvaillantes, je viens déconstruire cette idée sacralisée du sacrifice maternel. Sans culpabilité, mais avec lucidité. Parce que non, l’amour ne se mesure pas à l’effacement. Et parce que nos enfants n’ont pas besoin d’une mère parfaite… mais d’une mère vivante.


Dans cet épisode, tu vas découvrir :

  • Pourquoi cette croyance est si ancrée et valorisée dans notre culture 💬

  • En quoi elle participe à l’épuisement maternel et à la perte de repères pour nos enfants 😓

  • Comment transformer cette dynamique sacrificielle en modèle plus juste et plus équilibré 🌱

  • Ce que disent les études (spoiler : 1 mère sur 2 est épuisée ou stressée par la gestion du foyer !)

  • Et des mantras puissants pour remettre du bon sens et de l’amour dans ta parentalité 💖


🌟 Crois-moi, remettre cette croyance en question a été un vrai tournant dans ma vie de femme ET de mère. Et si tu essayais, toi aussi, de remettre la famille vivante au cœur… plutôt que l’effacement maternel ?


Et si tu as aimé l’épisode, pense à mettre 5 étoiles ⭐️ et un petit mot doux 💌 pour le faire connaître autour de toi !


📲 Fais LE QUIZ pour découvrir ce qui te plombe le plus (sans que tu ne t'en rendes compte) et t'empèche d'accéder à une vie épanouie:
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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, alors nous sommes toujours dans la série des croyances qui nous épuisent et non, c'est pas fini. Comme tu peux le constater, elles sont nombreuses, ces petites voix qui nous obligent à agir d'une certaine manière. Alors on avait commencé fort avec « Je dois tout gérer » , c'était l'épisode 52, et puis la semaine dernière, l'épisode 53 sur « J'ai pas le temps » . Et nous attaquons aujourd'hui une autre croyance bien ancrée qui est « Les enfants passent avant, c'est normal » Allez, c'est parti ! Attaquons-nous à cette... évidence pour beaucoup, une vérité absolue pour certaines, les enfants, d'abord, penser à eux, leur bien-être, leur réaction, avant tout. Et ça, ça se transcrit dans tes choix, tes choix de vacances, de planning, d'activités, d'organisation. Par exemple, quand tu te presses de finir ton café pour ne pas avoir de retard à la sortie de la danse, il ne faudrait pas que l'enfant attende. Quand tu relis encore une énième histoire alors qu'en fait, tu es crevé et il faut que... T'as à y te coucher toi aussi. Ou quand tu ne sors plus avec tes copines, pour ne pas laisser ton enfant seul au cas où tu lui manquerais. Ou enfin quand tu te refuses à toi un achat des chaussures par exemple, alors que tu ne regardes même pas quand il s'agit d'un achat pour lui ou pour elle. Autant d'exemples qui nous montrent que cette croyance-là, elle vient colorer nos vies, et elle colle comme un vieux chewing-gum à nos godins. Et puis c'est renforcé par des fameux aggravateurs. Tu sais, tous les « Ah, profite, ça passe trop vite ! » Autant de pensées qui nous font croire que le temps avec nos enfants est tellement précieux qu'il faut en faire une période où on va tout donner, tout donner pour eux. J'en ai d'ailleurs parlé dans l'épisode 5, si ça t'intéresse. Et d'ailleurs, dans le même registre, il n'y a rien qui m'énerve plus que ces fameux posts que l'on voit sur tout sur Facebook, très pathos. Je suis sûre que tu as déjà vu une forme de poème qui glorifie le sacrifice maternel sur fond de « Ah, mais c'est normal ». Dès qu'ils sont là, ils passent avant tout. C'est ça l'amour maternel. Et il y a je ne sais combien de likes, je ne sais combien de repartages, mais non, non, non, parce que j'ai l'impression ici qu'on mélange tout et qu'on fait le terreau aussi d'épuisement maternel. Je rappelle que c'est 44% des femmes qui ressentent dans leur temps de parentalité soit de l'épuisement, soit des problèmes de santé mentale. C'est énorme. Donc il est temps de remettre un petit peu l'église au milieu du village sur cette croyance, qui est que pour être une bonne mère, il faudrait faire passer ses enfants avant soi, que c'est normal. C'est une croyance qui est souvent portée avec fierté, parce qu'elle semble altruiste, généreuse, aimante. Mais elle est aussi une source de déséquilibre profond, car elle entretient l'idée qu'une mère, ça doit s'oublier, ça doit s'effacer pour être reconnue, respectable, à la hauteur. Bref, à bien y penser, ça devient très vite « eux » ou « nous » . Alors, d'où elle vient cette croyance ? Eh bien, comme d'habitude, je vais te reparler du fameux héritage culturel ancré de la mère dévouée qui s'oublie pour sa famille. Et tout ça, c'est largement relayé par tous les messages que l'on voit dans les pubs, sur les réseaux sociaux, dans les discours familiaux où la maternité, elle est sacralisée comme elle est belle. La mère dévouée à son enfant. On voit ça, ces images de maman tellement épanouie quand elle regarde leur enfant trop mignon. D'ailleurs, j'ai travaillé longtemps chez Verbaudet. Le slogan, c'était « les enfants d'abord » . Ça ne me choquait pas jusqu'à ce que je devienne mère et que je trouve ça absolument irrationnel. En tout cas, on confond souvent amour et sacrifice. Or, amour et sacrifice, ça ne fait bon ménage nulle part. Dans les autres raisons qui font que cette croyance est installée, je pense qu'en fait la parentalité est devenue une forme de valeur refuge. Face au couple qui est souvent hésitant, instable, on est quasiment un couple sur deux qui divorce, donc on se dit que nos enfants, nous on les aura pour toujours. Donc certainement qu'on surinvestit cette sphère-là. Et puis dans ce monde aussi anxiogène, un monde du travail qui est parfois très stressant, très pénible investir dans la parentalité, c'est aussi parfois s'offrir une respiration. Enfin, quand on ne finit pas épuisé. Et puis la dernière chose, c'est probablement l'arrivée de l'éducation positive et bienveillante qui, bien évidemment, a amené beaucoup de choses très positives pour l'enfant, mais malheureusement souvent... mal comprise et aura tendance à placer le besoin de l'enfant au centre, au centre de nos préoccupations et de nos gestes. Et encore une fois, ce qui peut être bien peut aussi, quand c'est mal accompagné, devenir quelque chose de très, très, très déséquilibré. Alors pourquoi cette croyance, elle est si toxique ou limitante ? D'abord, parce qu'elle entretient l'idée que nos besoins à nous, ils sont secondaires. Et à force de ne plus écouter nos besoins, eh bien, on ne les ressent. Même plus. Tu perds le lien avec toi-même. Et d'ailleurs, c'est pour ça que la première étape de mon programme NEST, c'est toujours la reconnexion à soi. Nos besoins, c'est essentiel. Quand ils ne sont pas nourris, eh bien, on va mal. Ensuite, c'est toxique parce que ça crée une dynamique d'inversion des priorités. En fait, tu passes après tout le monde. Le résultat, eh bien, t'es épuisée, t'es frustrée, tu culpabilises de ne pas être épanouie de ne jamais être heureuse. Mais bon, il va juste falloir m'expliquer comment on est heureuse quand on a mis notre être muselé au fond d'un placard dans le noir. C'est une croyance aussi qui est toxique parce qu'elle crée un déséquilibre pour nos enfants. D'abord parce qu'ils apprennent que l'amour se prouve par l'effacement. Je ne crois pas que ce soit ce que tu as envie d'apprendre ni à ton fils, ni à ta fille. Et puis ensuite parce qu'on leur apprend qu'ils sont au centre de tout. Ce n'est pas un super beau cadeau. Parce que plus tard, je ne suis pas sûre que ce soit le cas dans leur vie. Donc, on a aussi à leur apprendre l'échange, l'écoute de l'autre, les besoins de chacun, la cohabitation, le partage, la co-construction. C'est peut-être un petit peu plus vertueux comme valeur que le fait d'être le centre de toutes nos attentions. Et enfin, c'est néfaste comme croyance parce qu'elle empêche tes enfants de voir vivre un adulte vivant, vibrant, complet et lui donner ça à avoir, c'est un cadeau immense que tu lui fais. Ça me refait penser à l'épisode 38 que j'ai fait avec la thérapeute pour enfants et ados virginieusienne, où elle prenait l'exemple d'une jeune ado qui exprimait qu'elle avait peur de devenir adulte. Et c'est ça qu'on doit faire pour leur donner envie de grandir, leur donner des repères. Et le meilleur repère, c'est de montrer comme notre vie d'adulte, elle peut être épanouissante. Je vais juste appuyer avec quelques stats. Une mère sur deux se sent épuisée ou stressée par la gestion du foyer. Les femmes sont deux fois plus nombreuses à réduire leur temps de travail ou accepter un poste moins qualifié pour tout gérer. Et 69% des mères disent qu'elles culpabilisent dès qu'elles prennent du temps pour elles. Donc, soyons clairs, ce qui est vrai au tout début de la maternité, c'est-à-dire quand nos enfants sont nourrissons, bien sûr qu'ils passent avant nous, qu'il faut se réveiller pour aller les nourrir. les changer, qu'on ne les laisse pas pleurer, mais ça ne dure qu'un tout petit temps. Et ce n'est pas un modèle d'éducation périn, ce n'est même pas un modèle de vie périn pour toi. Alors qu'est-ce qu'on peut se dire à la place de ça, à la place de « mes enfants passent avant tout » . D'abord, on peut se dire que l'amour, le vrai, ce n'est pas le sacrifice, mais la capacité à montrer à tes enfants ce que c'est que d'être une femme qui se respecte. Tu peux... aimer intensément sans t'oublier. Tu peux être une mère présente et avoir du temps rien que pour toi. Tu peux poser des limites et être profondément aimante. L'enfant a besoin de sentir qu'il n'est pas le centre de tout, c'est structurant pour lui, c'est sécurisant pour lui et c'est plus sain que tu ne le penses. Un enfant dont la mère s'autorise à vivre apprend la vie réelle. Dans l'épisode 36, je te parle notamment de Winnicott. qui a développé le concept de la mère suffisamment bonne. Et on est en plein là-dessus. La mère suffisamment bonne, c'est la mère qui répond aux besoins de son enfant, mais pas trop. On estime aujourd'hui que la bonne proportion, c'est 60%. Oui, 60% seulement. Le reste du temps, on ne répond pas exactement aux besoins de l'enfant. Et ça, ça laisse la place à plein de choses très positives. La frustration, l'adaptation, la créativité, l'ouverture. Et si tu es maman solo, je voudrais un petit mot pour toi. Parce que cette envie de mettre tes enfants avant tout, elle vient souvent de cette cicatrice qui est née de la séparation. Je vois beaucoup de mamans solo qui utilisent cette phrase qui devient comme une protection, une garantie qu'en faisant passer les enfants avant elle, elles vont s'assurer que tout se restera bien quand même. Alors, si c'est le cas pour toi, pose-toi la question, quelle peur il y a pour toi derrière mes enfants passés avant tout ? Alors, qu'est-ce qu'on fait avec ça ? Cette semaine, je t'invite à observer les moments où tu fais passer les autres avant toi, probablement par réflexe, et d'observer aussi ce que ça crée chez toi. Au final, la fatigue? La frustration ? La fierté ? Pose-toi cette question. Et peut-être que tu peux transformer cette idée de « mes enfants passent avant tout » par « une famille vivante avant tout » . Parce que dans la famille, il y a maman et il y a aussi ses besoins. Pour clôturer, je voudrais juste résumer ça. Tu n'es pas une maman meilleure en t'oubliant. Au contraire, tu es une femme vivante et ta vitalité, tes valeurs, tes prises de position, elles vont inspirer, rassurer et nourrir tes enfants. Donc n'oublie pas, c'est ce qu'on pourrait garder de cet épisode, la croyance du sacrifice maternel est un poison social, elle t'éloigne de toi et de tes enfants en réalité. On peut aimer sans s'effacer, tu as le droit d'exister pleinement, même en étant mère et c'est même le meilleur cadeau que tu peux leur faire. Et puis on va finir par les petits mantras que vous aimez tant. Je te propose, mes enfants n'ont pas besoin d'une mère parfaite et dévouée, mais d'une mère authentique et équilibrée. Ou bien, je suis une mère, une femme et les deux comptent. Et enfin, soyons une famille avant tout. Voilà, j'espère que cet épisode t'a éclairé. La semaine prochaine, on attaque une nouvelle croyance extrêmement coriace pour nous, femmes, celle de la force à tout prix. Cette idée que je dois. être forte. Si tu as aimé cet épisode, prends quelques minutes, c'est extrêmement important pour moi, pour me mettre un avis 5 étoiles, un petit commentaire, en parler autour de toi, c'est très important. Tu sais que la plupart des podcasts se font connaître par le bouche à oreille et certainement que des femmes autour de toi ont besoin d'entendre cette bonne parole pour aller mieux dans leur vie. Merci encore pour ton écoute et ta fidélité. Je te souhaite une excellente semaine et je te dis à la semaine prochaine. Ciao !

Description

Et si une des plus grandes croyances de la maternité moderne était aussi… l’une des plus toxiques ? 😬


On l’a toutes entendue (et parfois répétée fièrement) : « Les enfants passent avant, c’est normal ».
Mais à force de les faire passer toujours avant, que devient-on, nous ? Où passent nos besoins, nos envies, notre vitalité ?


Dans cet épisode des Bienvaillantes, je viens déconstruire cette idée sacralisée du sacrifice maternel. Sans culpabilité, mais avec lucidité. Parce que non, l’amour ne se mesure pas à l’effacement. Et parce que nos enfants n’ont pas besoin d’une mère parfaite… mais d’une mère vivante.


Dans cet épisode, tu vas découvrir :

  • Pourquoi cette croyance est si ancrée et valorisée dans notre culture 💬

  • En quoi elle participe à l’épuisement maternel et à la perte de repères pour nos enfants 😓

  • Comment transformer cette dynamique sacrificielle en modèle plus juste et plus équilibré 🌱

  • Ce que disent les études (spoiler : 1 mère sur 2 est épuisée ou stressée par la gestion du foyer !)

  • Et des mantras puissants pour remettre du bon sens et de l’amour dans ta parentalité 💖


🌟 Crois-moi, remettre cette croyance en question a été un vrai tournant dans ma vie de femme ET de mère. Et si tu essayais, toi aussi, de remettre la famille vivante au cœur… plutôt que l’effacement maternel ?


Et si tu as aimé l’épisode, pense à mettre 5 étoiles ⭐️ et un petit mot doux 💌 pour le faire connaître autour de toi !


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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, alors nous sommes toujours dans la série des croyances qui nous épuisent et non, c'est pas fini. Comme tu peux le constater, elles sont nombreuses, ces petites voix qui nous obligent à agir d'une certaine manière. Alors on avait commencé fort avec « Je dois tout gérer » , c'était l'épisode 52, et puis la semaine dernière, l'épisode 53 sur « J'ai pas le temps » . Et nous attaquons aujourd'hui une autre croyance bien ancrée qui est « Les enfants passent avant, c'est normal » Allez, c'est parti ! Attaquons-nous à cette... évidence pour beaucoup, une vérité absolue pour certaines, les enfants, d'abord, penser à eux, leur bien-être, leur réaction, avant tout. Et ça, ça se transcrit dans tes choix, tes choix de vacances, de planning, d'activités, d'organisation. Par exemple, quand tu te presses de finir ton café pour ne pas avoir de retard à la sortie de la danse, il ne faudrait pas que l'enfant attende. Quand tu relis encore une énième histoire alors qu'en fait, tu es crevé et il faut que... T'as à y te coucher toi aussi. Ou quand tu ne sors plus avec tes copines, pour ne pas laisser ton enfant seul au cas où tu lui manquerais. Ou enfin quand tu te refuses à toi un achat des chaussures par exemple, alors que tu ne regardes même pas quand il s'agit d'un achat pour lui ou pour elle. Autant d'exemples qui nous montrent que cette croyance-là, elle vient colorer nos vies, et elle colle comme un vieux chewing-gum à nos godins. Et puis c'est renforcé par des fameux aggravateurs. Tu sais, tous les « Ah, profite, ça passe trop vite ! » Autant de pensées qui nous font croire que le temps avec nos enfants est tellement précieux qu'il faut en faire une période où on va tout donner, tout donner pour eux. J'en ai d'ailleurs parlé dans l'épisode 5, si ça t'intéresse. Et d'ailleurs, dans le même registre, il n'y a rien qui m'énerve plus que ces fameux posts que l'on voit sur tout sur Facebook, très pathos. Je suis sûre que tu as déjà vu une forme de poème qui glorifie le sacrifice maternel sur fond de « Ah, mais c'est normal ». Dès qu'ils sont là, ils passent avant tout. C'est ça l'amour maternel. Et il y a je ne sais combien de likes, je ne sais combien de repartages, mais non, non, non, parce que j'ai l'impression ici qu'on mélange tout et qu'on fait le terreau aussi d'épuisement maternel. Je rappelle que c'est 44% des femmes qui ressentent dans leur temps de parentalité soit de l'épuisement, soit des problèmes de santé mentale. C'est énorme. Donc il est temps de remettre un petit peu l'église au milieu du village sur cette croyance, qui est que pour être une bonne mère, il faudrait faire passer ses enfants avant soi, que c'est normal. C'est une croyance qui est souvent portée avec fierté, parce qu'elle semble altruiste, généreuse, aimante. Mais elle est aussi une source de déséquilibre profond, car elle entretient l'idée qu'une mère, ça doit s'oublier, ça doit s'effacer pour être reconnue, respectable, à la hauteur. Bref, à bien y penser, ça devient très vite « eux » ou « nous » . Alors, d'où elle vient cette croyance ? Eh bien, comme d'habitude, je vais te reparler du fameux héritage culturel ancré de la mère dévouée qui s'oublie pour sa famille. Et tout ça, c'est largement relayé par tous les messages que l'on voit dans les pubs, sur les réseaux sociaux, dans les discours familiaux où la maternité, elle est sacralisée comme elle est belle. La mère dévouée à son enfant. On voit ça, ces images de maman tellement épanouie quand elle regarde leur enfant trop mignon. D'ailleurs, j'ai travaillé longtemps chez Verbaudet. Le slogan, c'était « les enfants d'abord » . Ça ne me choquait pas jusqu'à ce que je devienne mère et que je trouve ça absolument irrationnel. En tout cas, on confond souvent amour et sacrifice. Or, amour et sacrifice, ça ne fait bon ménage nulle part. Dans les autres raisons qui font que cette croyance est installée, je pense qu'en fait la parentalité est devenue une forme de valeur refuge. Face au couple qui est souvent hésitant, instable, on est quasiment un couple sur deux qui divorce, donc on se dit que nos enfants, nous on les aura pour toujours. Donc certainement qu'on surinvestit cette sphère-là. Et puis dans ce monde aussi anxiogène, un monde du travail qui est parfois très stressant, très pénible investir dans la parentalité, c'est aussi parfois s'offrir une respiration. Enfin, quand on ne finit pas épuisé. Et puis la dernière chose, c'est probablement l'arrivée de l'éducation positive et bienveillante qui, bien évidemment, a amené beaucoup de choses très positives pour l'enfant, mais malheureusement souvent... mal comprise et aura tendance à placer le besoin de l'enfant au centre, au centre de nos préoccupations et de nos gestes. Et encore une fois, ce qui peut être bien peut aussi, quand c'est mal accompagné, devenir quelque chose de très, très, très déséquilibré. Alors pourquoi cette croyance, elle est si toxique ou limitante ? D'abord, parce qu'elle entretient l'idée que nos besoins à nous, ils sont secondaires. Et à force de ne plus écouter nos besoins, eh bien, on ne les ressent. Même plus. Tu perds le lien avec toi-même. Et d'ailleurs, c'est pour ça que la première étape de mon programme NEST, c'est toujours la reconnexion à soi. Nos besoins, c'est essentiel. Quand ils ne sont pas nourris, eh bien, on va mal. Ensuite, c'est toxique parce que ça crée une dynamique d'inversion des priorités. En fait, tu passes après tout le monde. Le résultat, eh bien, t'es épuisée, t'es frustrée, tu culpabilises de ne pas être épanouie de ne jamais être heureuse. Mais bon, il va juste falloir m'expliquer comment on est heureuse quand on a mis notre être muselé au fond d'un placard dans le noir. C'est une croyance aussi qui est toxique parce qu'elle crée un déséquilibre pour nos enfants. D'abord parce qu'ils apprennent que l'amour se prouve par l'effacement. Je ne crois pas que ce soit ce que tu as envie d'apprendre ni à ton fils, ni à ta fille. Et puis ensuite parce qu'on leur apprend qu'ils sont au centre de tout. Ce n'est pas un super beau cadeau. Parce que plus tard, je ne suis pas sûre que ce soit le cas dans leur vie. Donc, on a aussi à leur apprendre l'échange, l'écoute de l'autre, les besoins de chacun, la cohabitation, le partage, la co-construction. C'est peut-être un petit peu plus vertueux comme valeur que le fait d'être le centre de toutes nos attentions. Et enfin, c'est néfaste comme croyance parce qu'elle empêche tes enfants de voir vivre un adulte vivant, vibrant, complet et lui donner ça à avoir, c'est un cadeau immense que tu lui fais. Ça me refait penser à l'épisode 38 que j'ai fait avec la thérapeute pour enfants et ados virginieusienne, où elle prenait l'exemple d'une jeune ado qui exprimait qu'elle avait peur de devenir adulte. Et c'est ça qu'on doit faire pour leur donner envie de grandir, leur donner des repères. Et le meilleur repère, c'est de montrer comme notre vie d'adulte, elle peut être épanouissante. Je vais juste appuyer avec quelques stats. Une mère sur deux se sent épuisée ou stressée par la gestion du foyer. Les femmes sont deux fois plus nombreuses à réduire leur temps de travail ou accepter un poste moins qualifié pour tout gérer. Et 69% des mères disent qu'elles culpabilisent dès qu'elles prennent du temps pour elles. Donc, soyons clairs, ce qui est vrai au tout début de la maternité, c'est-à-dire quand nos enfants sont nourrissons, bien sûr qu'ils passent avant nous, qu'il faut se réveiller pour aller les nourrir. les changer, qu'on ne les laisse pas pleurer, mais ça ne dure qu'un tout petit temps. Et ce n'est pas un modèle d'éducation périn, ce n'est même pas un modèle de vie périn pour toi. Alors qu'est-ce qu'on peut se dire à la place de ça, à la place de « mes enfants passent avant tout » . D'abord, on peut se dire que l'amour, le vrai, ce n'est pas le sacrifice, mais la capacité à montrer à tes enfants ce que c'est que d'être une femme qui se respecte. Tu peux... aimer intensément sans t'oublier. Tu peux être une mère présente et avoir du temps rien que pour toi. Tu peux poser des limites et être profondément aimante. L'enfant a besoin de sentir qu'il n'est pas le centre de tout, c'est structurant pour lui, c'est sécurisant pour lui et c'est plus sain que tu ne le penses. Un enfant dont la mère s'autorise à vivre apprend la vie réelle. Dans l'épisode 36, je te parle notamment de Winnicott. qui a développé le concept de la mère suffisamment bonne. Et on est en plein là-dessus. La mère suffisamment bonne, c'est la mère qui répond aux besoins de son enfant, mais pas trop. On estime aujourd'hui que la bonne proportion, c'est 60%. Oui, 60% seulement. Le reste du temps, on ne répond pas exactement aux besoins de l'enfant. Et ça, ça laisse la place à plein de choses très positives. La frustration, l'adaptation, la créativité, l'ouverture. Et si tu es maman solo, je voudrais un petit mot pour toi. Parce que cette envie de mettre tes enfants avant tout, elle vient souvent de cette cicatrice qui est née de la séparation. Je vois beaucoup de mamans solo qui utilisent cette phrase qui devient comme une protection, une garantie qu'en faisant passer les enfants avant elle, elles vont s'assurer que tout se restera bien quand même. Alors, si c'est le cas pour toi, pose-toi la question, quelle peur il y a pour toi derrière mes enfants passés avant tout ? Alors, qu'est-ce qu'on fait avec ça ? Cette semaine, je t'invite à observer les moments où tu fais passer les autres avant toi, probablement par réflexe, et d'observer aussi ce que ça crée chez toi. Au final, la fatigue? La frustration ? La fierté ? Pose-toi cette question. Et peut-être que tu peux transformer cette idée de « mes enfants passent avant tout » par « une famille vivante avant tout » . Parce que dans la famille, il y a maman et il y a aussi ses besoins. Pour clôturer, je voudrais juste résumer ça. Tu n'es pas une maman meilleure en t'oubliant. Au contraire, tu es une femme vivante et ta vitalité, tes valeurs, tes prises de position, elles vont inspirer, rassurer et nourrir tes enfants. Donc n'oublie pas, c'est ce qu'on pourrait garder de cet épisode, la croyance du sacrifice maternel est un poison social, elle t'éloigne de toi et de tes enfants en réalité. On peut aimer sans s'effacer, tu as le droit d'exister pleinement, même en étant mère et c'est même le meilleur cadeau que tu peux leur faire. Et puis on va finir par les petits mantras que vous aimez tant. Je te propose, mes enfants n'ont pas besoin d'une mère parfaite et dévouée, mais d'une mère authentique et équilibrée. Ou bien, je suis une mère, une femme et les deux comptent. Et enfin, soyons une famille avant tout. Voilà, j'espère que cet épisode t'a éclairé. La semaine prochaine, on attaque une nouvelle croyance extrêmement coriace pour nous, femmes, celle de la force à tout prix. Cette idée que je dois. être forte. Si tu as aimé cet épisode, prends quelques minutes, c'est extrêmement important pour moi, pour me mettre un avis 5 étoiles, un petit commentaire, en parler autour de toi, c'est très important. Tu sais que la plupart des podcasts se font connaître par le bouche à oreille et certainement que des femmes autour de toi ont besoin d'entendre cette bonne parole pour aller mieux dans leur vie. Merci encore pour ton écoute et ta fidélité. Je te souhaite une excellente semaine et je te dis à la semaine prochaine. Ciao !

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