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Les BienvAillantes

"Maman Warrior". Forte...Mais à quel prix? (#55)

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15min |30/07/2025
Play
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15min |30/07/2025
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Description

Tu la connais, la maman warrior ?


Celle qui gère, qui encaisse, qui sourit, qui tient bon… même quand elle n’en peut plus.
Celle qui dit "ça va" alors qu’elle est à bout.
Celle qui se dit qu’elle n’a pas le droit de craquer, pas le droit de déranger.


Et si cette force qu’on admire tant… était justement ce qui t’éloigne du mieux-être ?


Dans cet épisode, je t’invite à regarder autrement la croyance “je dois être forte”.
Celle qui t’isole, t’épuise et te fait croire que demander de l’aide est un échec.


🎧 Tu vas découvrir :

  • D’où vient cette injonction (héritage, culture, parentalité moderne…)

  • Pourquoi elle est si toxique (même si elle semble “admirable”)

  • Ce qu’on transmet vraiment à nos enfants quand on se coupe de notre vulnérabilité

  • Et comment troquer “je dois être forte” contre “j’assume… mais pas seule”


💬 À la fin de l’épisode, je te propose un petit défi pour oser ouvrir une fenêtre sur ce que tu ressens.

Tu mérites d’être soutenue. Tu mérites d’être entendue.
Et tu n’as pas à porter tout ça seule. 💛


Toutes mes actualités 🌟 sont ici 👉 https://linktr.ee/rozenn_lebloa

📲 Fais LE QUIZ pour découvrir ce qui te plombe le plus (sans que tu ne t'en rendes compte) et t'empèche d'accéder à une vie épanouie:
https://www.tryinteract.com/share/quiz/6491931019337d00149cb016


💌 Rejoins le groupe WhatsApp privé "Les Confidentielles des BienVaillantes" : un espace intime et chaleureux pour échanger après les épisodes, poser tes questions, partager tes ressentis et ne plus te sentir seule 🌿. Rejoins ici!



💬 Viens partager avec moi et me poser tes questions
→ Sur Instagram : Rozenn | Coach pour Mamans Modernes & Débordées (@rozenn_lebloa)
→ Sur Linkedin : www.linkedin.com/in/rozennlebloa

🎧 Et si cet épisode t’a aidée, pense à me laisser 5 ⭐️ et un petit mot doux sur Apple Podcasts !
Parler de ce podcast à une amie, c’est m’aider à le faire rayonner ✨

Musique : A Thoughful Journey – Irina Kakhiani – Lynne Publishing (PRS) – LynneMusic


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Maman warrior, wonder woman, tu la connais ? Celle qui gère avec le sourire, celle qui encaisse, celle qui porte, celle qui assure, celle qui se dit « il faut que je tienne » , celle qui se dit « je ne vais pas craquer pour ça » ou « je ne vais pas déranger les autres » , celle qui, même quand elle se sent à bout, se dit que craquer serait un échec. Est-ce que tu te sens concernée par cette description ? Et si on t'avait menti ? Si cette force qu'on valorise tant était juste ce qui t'empêche d'aller mieux ? On en parle tout de suite dans cet épisode. Quand j'ai commencé à regarder d'un peu plus près cette croyance, qui fait partie de notre série, ces croyances qui nous épuisent, je me suis rendu compte qu'elle était assez clivante en fait. Donc soit elle va te parler à fond, tellement que ça va être très très difficile pour toi d'imaginer une vie sans. Alors reste bien jusqu'au bout, parce que je vais tout faire pour t'y aider. C'est notamment le cas, je le vois parmi mes coachés, pour les mamans solo, ou celles qui doivent vivre avec un conjoint ou une conjointe qui est très absente. Les personnes qui sont en mission, qui partent toute la semaine et même parfois des mois. Soit elle ne va pas vraiment te parler, mais tu vas pouvoir y voir une tendance, une injonction qui est quand même dans l'air du temps pour nous les femmes, une injonction qu'on respire tous les jours un petit peu. Alors de quoi on parle ? De « je dois être forte » . Sa traduction c'est « je n'ai pas le droit de flancher, je n'ai pas le droit de pleurer, d'avoir besoin d'aide, sinon je serai faible ou je décevrai » . Et quand je la regarde, je me dis que cette croyance, elle est quand même… Hyper spécial, parce que j'ai l'impression finalement qu'on se l'auto-inflige, alors que autour de nous, on va plutôt nous dire « mais repose-toi, demande de l'aide, n'en fais pas tant » . Est-ce que tu le vois ce premier paradoxe ? Et puis, ce qui fait qu'elle est aussi très très très spéciale, c'est qu'elle est extrêmement violente. Parce qu'en fait, elle nous pousse à nous enfermer dans le silence, à nier nos besoins les plus humains et à valoriser ça, ce déni. Alors, comme à notre habitude, regardons finalement d'où elles viennent, pourquoi elles s'est installées autant dans nos vies. Bien sûr, c'est devenu traditionnel. Il y a bien notre héritage familial et générationnel de toutes ces femmes avant toi qui ont tenu en silence. C'est vrai, c'est peut-être la racine. Et nous, on veut tellement bien faire, on veut tellement ne pas inquiéter, ne pas déranger. Alors, on suit cette règle de tenir en silence. Et puis souvent, nous-mêmes, on a été encore élevés selon la tradition de la validation des émotions qui n'étaient pas du tout reconnues. On nous apprenait très tôt à ne pas les montrer, à dire que pleurer, c'était se plaindre, que montrer ses émotions, c'était dérangeant, que ça ne se faisait pas, que c'était être faible. Donc oui, il y a certainement cet héritage qui est accentué peut-être par le fait de vouloir prouver, prouver qu'on doit être à la hauteur. du rôle de notre vie. Souvent, on a attendu longtemps vers notre maman. On n'a plus que un, deux, parfois trois enfants. Donc, on y attache énormément d'importance. Et tout ça, c'est accentué par les fameuses vitrines des réseaux sociaux et les injonctions de la parentalité de performance. Donc, oui, on est probablement en train de prouver qu'on est à la hauteur. Mais concernant cette croyance, je pense que, insidieusement, l'histoire a rajouté une couche de "sois forte" aux femmes. Je crois qu'en gagnant notre indépendance, mais aussi en nous appontant aux aléas difficiles de la vie familiale moderne, je rappelle qu'il y a 82% des familles monoparentales qui sont des femmes, c'est-à-dire qu'il y a actuellement 20% des femmes qui élèvent seules leurs enfants, eh bien, on s'est rajouté cette injonction qu'il fallait être forte. Et, alors je ne vais pas faire des références culturelles hyper élaborées. Mais on a toutes été élevées avec des chansons phares, comme « Femmes des années 80 » de Sardou, qui nous disait quand même qu'il fallait faire l'amalgame entre ce que pouvait être un homme et une femme, qu'on ne pouvait être PDG en banoir, qu'on pouvait être général d'infanterie. Et puis, il y avait aussi l'autre chanson de Cookie Dingler, « Femmes libérées » , qui nous disait qu'on devait être capable de changer des roues, d'avoir un avis sur tout, de fumer, d'avoir un macho dans son lit qu'on foutait dehors le lendemain. On a associé cette idée d'indépendance avec ce côté « on peut tout faire » . Et on est forte et infaillible sur tout. Je ne suis pas sûre que ce soit le meilleur cadeau qu'on ait reçu avec cette indépendance durement gagnée. Et d'ailleurs, je voudrais faire ici la différence entre cette croyance « je dois être forte » et la croyance « je dois tout gérer » , celle qu'on a vue dans l'épisode 52. La différence ici, elle est émotionnelle. Dans « je dois être forte » , il y a « je dois être solide » , « je dois être un rock » , « je ne dois pas flancher » , c'est « s'oublier » . Non pas parce qu'on est asphyxié par la charge, ce qui serait le cas de « je dois tout gérer » , mais parce qu'on n'a pas le droit d'être faible. Parce que ça serait ça, être une femme et une mère moderne. Quelqu'un qui n'a besoin de rien ni de personne. Alors, on voit bien pourquoi cette croyance est extrêmement toxique et limitante. La première raison, c'est qu'elle nous isole, elle nous enferme. Elle nous contraint à vivre les choses seules, physiquement, et puis aussi dans notre tête, sans soutien. On ne demande pas d'aide, voire même on la refuse. Sauf qu'un jour, inévitablement, on souffre de cette solitude. Soit parce qu'on est vraiment seule, on a parlé des familles monoparentales, et qu'on n'a pas pris soin de s'entourer solidement. Soit parce que notre mari, notre conjoint ne nous comprend pas. Soit parce que nos amis n'imaginent pas ce que l'on vit. tellement devenue forte à le cacher. Et c'est certainement ça le deuxième problème, c'est que elle crée autour de la vulnérabilité un tabou. Alors personne ne peut vraiment nous aider parce que personne ne voit ce qui ne va pas. Et ce tabou de la vulnérabilité, il aura aussi des conséquences sur les enfants parce qu'on montre une image à nos enfants de quelqu'un de fort, de coupé de ses émotions, que c'est ça être un adulte. Mais pour un enfant, mais c'est flippant. pas quand on a 6 ans, 7 ans, qu'on se sent encore tout fragile et qu'on se dit « mais mon Dieu, être adulte, c'est être ça, mais je n'y arriverai jamais » . Une autre raison que je vois dans la toxicité de cette croyance, c'est qu'élever un enfant, on le sait, c'est long, c'est épuisant, c'est beaucoup de travail, c'est du travail physique, mental, émotionnel. Et cette injonction de devoir faire ça toute seule, de tenir seule sans défaillir, mais elle est absolument inhumaine. On se rajoute une couche de pression qui, au passage, était l'injonction typique faite aux hommes dans nos stéréotypes genrés. Et l'avoir récupérée, ce n'est vraiment pas une réussite. Et notamment parce qu'elle peut naturellement amener au fameux burn-out et à l'effondrement parce que le corps, lui, il ne suit plus. Alors, je vais donner quelques données si chères à ces petits épisodes sur les croyances. Ça aide à les contrer une femme sur trois. 3 hésitent à demander de l'aide par peur de paraître faible. Ça, c'est une étude IFOP de 2022. 48% des femmes se sentent seules face aux difficultés parentales et 60% des femmes pensent qu'il faut cacher ces faiblesses pour être une bonne mère. Donc, elle est bien là, cette croyance incrustée dans nos vies, dans nos têtes, et nous empêchant certainement d'être beaucoup plus heureuses, équilibrées. Mais je vais quand même tenté de vous montrer comment on peut regarder différemment les choses pour l'affaiblir un petit peu dans nos vies. Le premier argument, c'est qu'on se fait une idée de ce qu'il faut pour réussir. C'est complètement erroné. Si tu penses aux plus grands leaders, aux plus grands responsables de ce monde, est-ce qu'ils ont réussi en étant absolument forts et seuls ? Et la réponse, c'est non. La réponse, c'est que les plus grands leaders sont des personnes qui savent extrêmement bien s'entourer. qui ont compris qu'ils ne seront jamais meilleurs que la somme des superbes équipes qui les entourent. Donc, ils ont cette capacité d'avoir une vision, d'être décidés, de réunir les autres, de communiquer. Mais en aucun cas, ils se disent « je vais y arriver seul et c'est tout » . Parce qu'ils savent que c'est le chemin de l'épuisement et que c'est une manière de se couper des richesses que les autres peuvent nous apporter. D'ailleurs, je t'invite même à voir que… une personne qui porterait tout et qui cacherait ses faiblesses ne serait au final pas du tout rassurante. Moi, si je dois monter dans un avion et que le pilote me dit « Non, non, mais madame, tout va bien, mais tout va bien, je gère, j'assure, je suis hyper fort. » et que je vois que sur son cockpit, il y a plein de voyants qui sont en train de clignoter, honnêtement, je ne monte pas dans l'avion. En fait, la vulnérabilité n'est pas une faiblesse, c'est juste de la lucidité. Donc, ce serait ça le premier argument, c'est se dire que si on veut atteindre nos objectifs, si on va arriver au bout de nos missions, Et bien, soyons un vrai leader qui sait s'entourer, qui sait reconnaître ses faiblesses pour se créer un écosystème autour de lui qui va lui permettre d'assumer tout ce qu'il doit assumer. Le deuxième argument, on en a un petit peu parlé, c'est que ton enfant, il n'a absolument pas besoin d'un parent parfait, sans faille, pas du tout. Ce dont il a besoin, c'est d'un parent qui assume, un parent qui sécurise. Et dans cette vision, un adulte qui prend soin de lui aussi, c'est extrêmement important, et qui sait prendre soin de lui aussi quand les choses sont difficiles. De toute façon, nos enfants savent intuitivement. J'avais été estomaquée par une étude où ils mettaient un enfant très jeune, genre 18 mois, 2 ans, avec leur mère. Et d'un côté, leur mère apprenait une mauvaise nouvelle et on demandait à la maman de dire à l'enfant que tout allait bien. Et d'un autre côté, on demandait à la mère d'expliquer qu'elle était contrariée. Et dans le premier cas, l'enfant avait beaucoup de mal à se concentrer sur son jeu. Et dans le deuxième cas, l'enfant arrivait à se concentrer sur son jeu. Donc, être dans une forme d'authenticité avec son enfant et de ne pas cacher ses faiblesses, d'en faire un tabou, un de ses émotions, c'est aussi l'aider à être en sécurité avec nous. Le troisième argument que je vois, c'est que être forte et vouloir être dans cette illusion, c'est dépenser de l'énergie inutilement pour les mauvais combats. Peut-être que tu te dis, oh mais c'est plus simple si je gère, oh mais c'est plus simple si je ne dis pas en de personne. Mais tu es en train de te battre contre ta nature humaine, de refuser tes moments de faiblesse, de refuser tes moments de doute qui sont inhérents à notre nature humaine. Et moi, je la connais cet envers du décor à Coacher toutes les femmes. L'envers du décor, c'est d'abord la fatigue, c'est l'épuisement moral, et puis c'est surtout cette armure qui se fissure, parce que tu le sais, que tu ne peux pas être à la hauteur de cette vision inhumaine que tu veux de toi et que tu t'imposes. Alors tous ces doutes, tous ces moments de faiblesse, tu les vis extrêmement mal et tu te remets en cause très très très durement. Donc si on arrêtait de se dire qu'il faut être forte, eh bien on arrêterait aussi de rentrer dans ces boucles qui nous font tant souffrir. Et notamment en changeant simplement la règle, c'est-à-dire au lieu de dire « je dois être forte » , dire « je vais assumer » . Et ça, ce n'est pas pareil, parce que dans « être forte » , il y a cette idée d'être seul et de ne pas pouvoir avoir de moments de doute ou de faiblesse. Dans « assumer » , il y a « je trouve des moyens » , « je trouve des solutions » , « je trouve de l'aide » , « j'arrive à mes fins avec une forme de clairvoyance et d'intelligence » . Et quand je dis ça, je pense effectivement particulièrement au moment solo, parce qu'on a vu que cette croyance, elle les concerne particulièrement. Et que souvent, si elles n'y font pas attention, elles auront moins de relais, moins de soupapes de sécurité. Switcher sur cette idée qu'il faut assumer plutôt qu'être forte, ça peut être vraiment, vraiment life-changing. Parce que tu as le droit de dire que tu n'y arrives pas, tu as le droit de trouver des relais, encore plus qu'une autre d'ailleurs. Tu assumes déjà beaucoup. Tu n'as pas besoin de prouver plus. Donc, je t'invite vraiment à prendre cette vision, à prendre cet objectif d'assumer plutôt que d'être forte et à trouver autour de toi des personnes ressources, des espaces, des rituels pour que tu puisses être soutenu, soit au niveau de ta logistique, soit au niveau de ton émotionnel. Tu mérites d'être accueilli en tant que personne et dans tout ce que tu vis. Alors, mon invitation cette semaine, c'est que tu repères les moments où tu dis Ça va, alors qu'en fait, non. Et demande-toi, à qui je pourrais dire la vérité ? À qui je pourrais ouvrir une petite fenêtre sur mon cœur ? Et tu choisis une personne, une, une personne de confiance qui sera capable de ça et tu lui parles. Même juste un petit message, juste un « je traverse un moment un peu dur » et tu verras ce que ça fait. Tu peux aussi d'ailleurs rejoindre mon groupe WhatsApp, les confidentielles des BienVaillantes. Tu trouves le lien dans les notes de cet épisode. C'est un espace où on peut effectivement échanger. et faire l'après-match de tous ces épisodes de podcast dont je serais absolument ravie de t'y accueillir. Alors pour conclure, j'ai envie de dire, la vraie force, c'est d'être capable d'assumer. Et ça passe par le fait d'honorer toutes tes facettes, même celles qui doutent, même celles qui tremblent, même celles qui demandent de l'aide. Donc rappelle-toi, la force à tout prix est un piège. Ta vulnérabilité, elle est précieuse, elle est légitime parce qu'elle va t'aider. à avancer en voyant ce qui ne va pas. Demander de l'aide, c'est prendre soin de toi et donc de tes enfants. Et comme petit mantra, puisque vous les aimez tant, je t'en propose trois. La première, c'est l'union qui fait la force, toujours. La deuxième, c'est je n'ai pas à réussir seule, absolument. Et la troisième, c'est je peux assumer sans être forte à tout prix. Voilà, je te laisse. Prendre celle qui te parlera le plus. La semaine prochaine, on va attaquer une autre croyance très différente, qui est cette croyance qu'on a plus ou moins fortement. Je dois choisir entre carrière et enfant. On va rentrer tout en subtilité dans celle-là, parce que quelquefois, on a l'impression qu'on a réussi à faire l'amalgame de tout ça. Et finalement, quand on y regarde un peu plus précisément, ce n'est pas forcément le cas. Voilà, j'étais absolument ravie de faire cet épisode. J'espère que ça t'a aidé. Tu peux trouver une autre ressource qui est très intéressante. J'ai fait un quiz spécialement pour les mamans, pour voir ce qui te pèse le plus dans ta vie. Tu vas avoir une forme de diagnostic. C'est hyper intéressant. C'est une super porte d'entrée pour avancer. Et tu trouves le lien vers ce quiz dans les notes de cet épisode. Et si tu veux m'aider, il y a quelque chose de très important que tu peux faire, c'est de parler de mon travail et de ce podcast à d'autres femmes. Et tu peux aussi me laisser un commentaire, un avis, une 5 étoiles sur Apple Podcasts par exemple. Je t'embrasse fort et je te dis à la prochaine pour le prochain épisode sur ces croyances qui nous épuise.

Description

Tu la connais, la maman warrior ?


Celle qui gère, qui encaisse, qui sourit, qui tient bon… même quand elle n’en peut plus.
Celle qui dit "ça va" alors qu’elle est à bout.
Celle qui se dit qu’elle n’a pas le droit de craquer, pas le droit de déranger.


Et si cette force qu’on admire tant… était justement ce qui t’éloigne du mieux-être ?


Dans cet épisode, je t’invite à regarder autrement la croyance “je dois être forte”.
Celle qui t’isole, t’épuise et te fait croire que demander de l’aide est un échec.


🎧 Tu vas découvrir :

  • D’où vient cette injonction (héritage, culture, parentalité moderne…)

  • Pourquoi elle est si toxique (même si elle semble “admirable”)

  • Ce qu’on transmet vraiment à nos enfants quand on se coupe de notre vulnérabilité

  • Et comment troquer “je dois être forte” contre “j’assume… mais pas seule”


💬 À la fin de l’épisode, je te propose un petit défi pour oser ouvrir une fenêtre sur ce que tu ressens.

Tu mérites d’être soutenue. Tu mérites d’être entendue.
Et tu n’as pas à porter tout ça seule. 💛


Toutes mes actualités 🌟 sont ici 👉 https://linktr.ee/rozenn_lebloa

📲 Fais LE QUIZ pour découvrir ce qui te plombe le plus (sans que tu ne t'en rendes compte) et t'empèche d'accéder à une vie épanouie:
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🎧 Et si cet épisode t’a aidée, pense à me laisser 5 ⭐️ et un petit mot doux sur Apple Podcasts !
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Transcription

  • Speaker #0

    Maman warrior, wonder woman, tu la connais ? Celle qui gère avec le sourire, celle qui encaisse, celle qui porte, celle qui assure, celle qui se dit « il faut que je tienne » , celle qui se dit « je ne vais pas craquer pour ça » ou « je ne vais pas déranger les autres » , celle qui, même quand elle se sent à bout, se dit que craquer serait un échec. Est-ce que tu te sens concernée par cette description ? Et si on t'avait menti ? Si cette force qu'on valorise tant était juste ce qui t'empêche d'aller mieux ? On en parle tout de suite dans cet épisode. Quand j'ai commencé à regarder d'un peu plus près cette croyance, qui fait partie de notre série, ces croyances qui nous épuisent, je me suis rendu compte qu'elle était assez clivante en fait. Donc soit elle va te parler à fond, tellement que ça va être très très difficile pour toi d'imaginer une vie sans. Alors reste bien jusqu'au bout, parce que je vais tout faire pour t'y aider. C'est notamment le cas, je le vois parmi mes coachés, pour les mamans solo, ou celles qui doivent vivre avec un conjoint ou une conjointe qui est très absente. Les personnes qui sont en mission, qui partent toute la semaine et même parfois des mois. Soit elle ne va pas vraiment te parler, mais tu vas pouvoir y voir une tendance, une injonction qui est quand même dans l'air du temps pour nous les femmes, une injonction qu'on respire tous les jours un petit peu. Alors de quoi on parle ? De « je dois être forte » . Sa traduction c'est « je n'ai pas le droit de flancher, je n'ai pas le droit de pleurer, d'avoir besoin d'aide, sinon je serai faible ou je décevrai » . Et quand je la regarde, je me dis que cette croyance, elle est quand même… Hyper spécial, parce que j'ai l'impression finalement qu'on se l'auto-inflige, alors que autour de nous, on va plutôt nous dire « mais repose-toi, demande de l'aide, n'en fais pas tant » . Est-ce que tu le vois ce premier paradoxe ? Et puis, ce qui fait qu'elle est aussi très très très spéciale, c'est qu'elle est extrêmement violente. Parce qu'en fait, elle nous pousse à nous enfermer dans le silence, à nier nos besoins les plus humains et à valoriser ça, ce déni. Alors, comme à notre habitude, regardons finalement d'où elles viennent, pourquoi elles s'est installées autant dans nos vies. Bien sûr, c'est devenu traditionnel. Il y a bien notre héritage familial et générationnel de toutes ces femmes avant toi qui ont tenu en silence. C'est vrai, c'est peut-être la racine. Et nous, on veut tellement bien faire, on veut tellement ne pas inquiéter, ne pas déranger. Alors, on suit cette règle de tenir en silence. Et puis souvent, nous-mêmes, on a été encore élevés selon la tradition de la validation des émotions qui n'étaient pas du tout reconnues. On nous apprenait très tôt à ne pas les montrer, à dire que pleurer, c'était se plaindre, que montrer ses émotions, c'était dérangeant, que ça ne se faisait pas, que c'était être faible. Donc oui, il y a certainement cet héritage qui est accentué peut-être par le fait de vouloir prouver, prouver qu'on doit être à la hauteur. du rôle de notre vie. Souvent, on a attendu longtemps vers notre maman. On n'a plus que un, deux, parfois trois enfants. Donc, on y attache énormément d'importance. Et tout ça, c'est accentué par les fameuses vitrines des réseaux sociaux et les injonctions de la parentalité de performance. Donc, oui, on est probablement en train de prouver qu'on est à la hauteur. Mais concernant cette croyance, je pense que, insidieusement, l'histoire a rajouté une couche de "sois forte" aux femmes. Je crois qu'en gagnant notre indépendance, mais aussi en nous appontant aux aléas difficiles de la vie familiale moderne, je rappelle qu'il y a 82% des familles monoparentales qui sont des femmes, c'est-à-dire qu'il y a actuellement 20% des femmes qui élèvent seules leurs enfants, eh bien, on s'est rajouté cette injonction qu'il fallait être forte. Et, alors je ne vais pas faire des références culturelles hyper élaborées. Mais on a toutes été élevées avec des chansons phares, comme « Femmes des années 80 » de Sardou, qui nous disait quand même qu'il fallait faire l'amalgame entre ce que pouvait être un homme et une femme, qu'on ne pouvait être PDG en banoir, qu'on pouvait être général d'infanterie. Et puis, il y avait aussi l'autre chanson de Cookie Dingler, « Femmes libérées » , qui nous disait qu'on devait être capable de changer des roues, d'avoir un avis sur tout, de fumer, d'avoir un macho dans son lit qu'on foutait dehors le lendemain. On a associé cette idée d'indépendance avec ce côté « on peut tout faire » . Et on est forte et infaillible sur tout. Je ne suis pas sûre que ce soit le meilleur cadeau qu'on ait reçu avec cette indépendance durement gagnée. Et d'ailleurs, je voudrais faire ici la différence entre cette croyance « je dois être forte » et la croyance « je dois tout gérer » , celle qu'on a vue dans l'épisode 52. La différence ici, elle est émotionnelle. Dans « je dois être forte » , il y a « je dois être solide » , « je dois être un rock » , « je ne dois pas flancher » , c'est « s'oublier » . Non pas parce qu'on est asphyxié par la charge, ce qui serait le cas de « je dois tout gérer » , mais parce qu'on n'a pas le droit d'être faible. Parce que ça serait ça, être une femme et une mère moderne. Quelqu'un qui n'a besoin de rien ni de personne. Alors, on voit bien pourquoi cette croyance est extrêmement toxique et limitante. La première raison, c'est qu'elle nous isole, elle nous enferme. Elle nous contraint à vivre les choses seules, physiquement, et puis aussi dans notre tête, sans soutien. On ne demande pas d'aide, voire même on la refuse. Sauf qu'un jour, inévitablement, on souffre de cette solitude. Soit parce qu'on est vraiment seule, on a parlé des familles monoparentales, et qu'on n'a pas pris soin de s'entourer solidement. Soit parce que notre mari, notre conjoint ne nous comprend pas. Soit parce que nos amis n'imaginent pas ce que l'on vit. tellement devenue forte à le cacher. Et c'est certainement ça le deuxième problème, c'est que elle crée autour de la vulnérabilité un tabou. Alors personne ne peut vraiment nous aider parce que personne ne voit ce qui ne va pas. Et ce tabou de la vulnérabilité, il aura aussi des conséquences sur les enfants parce qu'on montre une image à nos enfants de quelqu'un de fort, de coupé de ses émotions, que c'est ça être un adulte. Mais pour un enfant, mais c'est flippant. pas quand on a 6 ans, 7 ans, qu'on se sent encore tout fragile et qu'on se dit « mais mon Dieu, être adulte, c'est être ça, mais je n'y arriverai jamais » . Une autre raison que je vois dans la toxicité de cette croyance, c'est qu'élever un enfant, on le sait, c'est long, c'est épuisant, c'est beaucoup de travail, c'est du travail physique, mental, émotionnel. Et cette injonction de devoir faire ça toute seule, de tenir seule sans défaillir, mais elle est absolument inhumaine. On se rajoute une couche de pression qui, au passage, était l'injonction typique faite aux hommes dans nos stéréotypes genrés. Et l'avoir récupérée, ce n'est vraiment pas une réussite. Et notamment parce qu'elle peut naturellement amener au fameux burn-out et à l'effondrement parce que le corps, lui, il ne suit plus. Alors, je vais donner quelques données si chères à ces petits épisodes sur les croyances. Ça aide à les contrer une femme sur trois. 3 hésitent à demander de l'aide par peur de paraître faible. Ça, c'est une étude IFOP de 2022. 48% des femmes se sentent seules face aux difficultés parentales et 60% des femmes pensent qu'il faut cacher ces faiblesses pour être une bonne mère. Donc, elle est bien là, cette croyance incrustée dans nos vies, dans nos têtes, et nous empêchant certainement d'être beaucoup plus heureuses, équilibrées. Mais je vais quand même tenté de vous montrer comment on peut regarder différemment les choses pour l'affaiblir un petit peu dans nos vies. Le premier argument, c'est qu'on se fait une idée de ce qu'il faut pour réussir. C'est complètement erroné. Si tu penses aux plus grands leaders, aux plus grands responsables de ce monde, est-ce qu'ils ont réussi en étant absolument forts et seuls ? Et la réponse, c'est non. La réponse, c'est que les plus grands leaders sont des personnes qui savent extrêmement bien s'entourer. qui ont compris qu'ils ne seront jamais meilleurs que la somme des superbes équipes qui les entourent. Donc, ils ont cette capacité d'avoir une vision, d'être décidés, de réunir les autres, de communiquer. Mais en aucun cas, ils se disent « je vais y arriver seul et c'est tout » . Parce qu'ils savent que c'est le chemin de l'épuisement et que c'est une manière de se couper des richesses que les autres peuvent nous apporter. D'ailleurs, je t'invite même à voir que… une personne qui porterait tout et qui cacherait ses faiblesses ne serait au final pas du tout rassurante. Moi, si je dois monter dans un avion et que le pilote me dit « Non, non, mais madame, tout va bien, mais tout va bien, je gère, j'assure, je suis hyper fort. » et que je vois que sur son cockpit, il y a plein de voyants qui sont en train de clignoter, honnêtement, je ne monte pas dans l'avion. En fait, la vulnérabilité n'est pas une faiblesse, c'est juste de la lucidité. Donc, ce serait ça le premier argument, c'est se dire que si on veut atteindre nos objectifs, si on va arriver au bout de nos missions, Et bien, soyons un vrai leader qui sait s'entourer, qui sait reconnaître ses faiblesses pour se créer un écosystème autour de lui qui va lui permettre d'assumer tout ce qu'il doit assumer. Le deuxième argument, on en a un petit peu parlé, c'est que ton enfant, il n'a absolument pas besoin d'un parent parfait, sans faille, pas du tout. Ce dont il a besoin, c'est d'un parent qui assume, un parent qui sécurise. Et dans cette vision, un adulte qui prend soin de lui aussi, c'est extrêmement important, et qui sait prendre soin de lui aussi quand les choses sont difficiles. De toute façon, nos enfants savent intuitivement. J'avais été estomaquée par une étude où ils mettaient un enfant très jeune, genre 18 mois, 2 ans, avec leur mère. Et d'un côté, leur mère apprenait une mauvaise nouvelle et on demandait à la maman de dire à l'enfant que tout allait bien. Et d'un autre côté, on demandait à la mère d'expliquer qu'elle était contrariée. Et dans le premier cas, l'enfant avait beaucoup de mal à se concentrer sur son jeu. Et dans le deuxième cas, l'enfant arrivait à se concentrer sur son jeu. Donc, être dans une forme d'authenticité avec son enfant et de ne pas cacher ses faiblesses, d'en faire un tabou, un de ses émotions, c'est aussi l'aider à être en sécurité avec nous. Le troisième argument que je vois, c'est que être forte et vouloir être dans cette illusion, c'est dépenser de l'énergie inutilement pour les mauvais combats. Peut-être que tu te dis, oh mais c'est plus simple si je gère, oh mais c'est plus simple si je ne dis pas en de personne. Mais tu es en train de te battre contre ta nature humaine, de refuser tes moments de faiblesse, de refuser tes moments de doute qui sont inhérents à notre nature humaine. Et moi, je la connais cet envers du décor à Coacher toutes les femmes. L'envers du décor, c'est d'abord la fatigue, c'est l'épuisement moral, et puis c'est surtout cette armure qui se fissure, parce que tu le sais, que tu ne peux pas être à la hauteur de cette vision inhumaine que tu veux de toi et que tu t'imposes. Alors tous ces doutes, tous ces moments de faiblesse, tu les vis extrêmement mal et tu te remets en cause très très très durement. Donc si on arrêtait de se dire qu'il faut être forte, eh bien on arrêterait aussi de rentrer dans ces boucles qui nous font tant souffrir. Et notamment en changeant simplement la règle, c'est-à-dire au lieu de dire « je dois être forte » , dire « je vais assumer » . Et ça, ce n'est pas pareil, parce que dans « être forte » , il y a cette idée d'être seul et de ne pas pouvoir avoir de moments de doute ou de faiblesse. Dans « assumer » , il y a « je trouve des moyens » , « je trouve des solutions » , « je trouve de l'aide » , « j'arrive à mes fins avec une forme de clairvoyance et d'intelligence » . Et quand je dis ça, je pense effectivement particulièrement au moment solo, parce qu'on a vu que cette croyance, elle les concerne particulièrement. Et que souvent, si elles n'y font pas attention, elles auront moins de relais, moins de soupapes de sécurité. Switcher sur cette idée qu'il faut assumer plutôt qu'être forte, ça peut être vraiment, vraiment life-changing. Parce que tu as le droit de dire que tu n'y arrives pas, tu as le droit de trouver des relais, encore plus qu'une autre d'ailleurs. Tu assumes déjà beaucoup. Tu n'as pas besoin de prouver plus. Donc, je t'invite vraiment à prendre cette vision, à prendre cet objectif d'assumer plutôt que d'être forte et à trouver autour de toi des personnes ressources, des espaces, des rituels pour que tu puisses être soutenu, soit au niveau de ta logistique, soit au niveau de ton émotionnel. Tu mérites d'être accueilli en tant que personne et dans tout ce que tu vis. Alors, mon invitation cette semaine, c'est que tu repères les moments où tu dis Ça va, alors qu'en fait, non. Et demande-toi, à qui je pourrais dire la vérité ? À qui je pourrais ouvrir une petite fenêtre sur mon cœur ? Et tu choisis une personne, une, une personne de confiance qui sera capable de ça et tu lui parles. Même juste un petit message, juste un « je traverse un moment un peu dur » et tu verras ce que ça fait. Tu peux aussi d'ailleurs rejoindre mon groupe WhatsApp, les confidentielles des BienVaillantes. Tu trouves le lien dans les notes de cet épisode. C'est un espace où on peut effectivement échanger. et faire l'après-match de tous ces épisodes de podcast dont je serais absolument ravie de t'y accueillir. Alors pour conclure, j'ai envie de dire, la vraie force, c'est d'être capable d'assumer. Et ça passe par le fait d'honorer toutes tes facettes, même celles qui doutent, même celles qui tremblent, même celles qui demandent de l'aide. Donc rappelle-toi, la force à tout prix est un piège. Ta vulnérabilité, elle est précieuse, elle est légitime parce qu'elle va t'aider. à avancer en voyant ce qui ne va pas. Demander de l'aide, c'est prendre soin de toi et donc de tes enfants. Et comme petit mantra, puisque vous les aimez tant, je t'en propose trois. La première, c'est l'union qui fait la force, toujours. La deuxième, c'est je n'ai pas à réussir seule, absolument. Et la troisième, c'est je peux assumer sans être forte à tout prix. Voilà, je te laisse. Prendre celle qui te parlera le plus. La semaine prochaine, on va attaquer une autre croyance très différente, qui est cette croyance qu'on a plus ou moins fortement. Je dois choisir entre carrière et enfant. On va rentrer tout en subtilité dans celle-là, parce que quelquefois, on a l'impression qu'on a réussi à faire l'amalgame de tout ça. Et finalement, quand on y regarde un peu plus précisément, ce n'est pas forcément le cas. Voilà, j'étais absolument ravie de faire cet épisode. J'espère que ça t'a aidé. Tu peux trouver une autre ressource qui est très intéressante. J'ai fait un quiz spécialement pour les mamans, pour voir ce qui te pèse le plus dans ta vie. Tu vas avoir une forme de diagnostic. C'est hyper intéressant. C'est une super porte d'entrée pour avancer. Et tu trouves le lien vers ce quiz dans les notes de cet épisode. Et si tu veux m'aider, il y a quelque chose de très important que tu peux faire, c'est de parler de mon travail et de ce podcast à d'autres femmes. Et tu peux aussi me laisser un commentaire, un avis, une 5 étoiles sur Apple Podcasts par exemple. Je t'embrasse fort et je te dis à la prochaine pour le prochain épisode sur ces croyances qui nous épuise.

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Description

Tu la connais, la maman warrior ?


Celle qui gère, qui encaisse, qui sourit, qui tient bon… même quand elle n’en peut plus.
Celle qui dit "ça va" alors qu’elle est à bout.
Celle qui se dit qu’elle n’a pas le droit de craquer, pas le droit de déranger.


Et si cette force qu’on admire tant… était justement ce qui t’éloigne du mieux-être ?


Dans cet épisode, je t’invite à regarder autrement la croyance “je dois être forte”.
Celle qui t’isole, t’épuise et te fait croire que demander de l’aide est un échec.


🎧 Tu vas découvrir :

  • D’où vient cette injonction (héritage, culture, parentalité moderne…)

  • Pourquoi elle est si toxique (même si elle semble “admirable”)

  • Ce qu’on transmet vraiment à nos enfants quand on se coupe de notre vulnérabilité

  • Et comment troquer “je dois être forte” contre “j’assume… mais pas seule”


💬 À la fin de l’épisode, je te propose un petit défi pour oser ouvrir une fenêtre sur ce que tu ressens.

Tu mérites d’être soutenue. Tu mérites d’être entendue.
Et tu n’as pas à porter tout ça seule. 💛


Toutes mes actualités 🌟 sont ici 👉 https://linktr.ee/rozenn_lebloa

📲 Fais LE QUIZ pour découvrir ce qui te plombe le plus (sans que tu ne t'en rendes compte) et t'empèche d'accéder à une vie épanouie:
https://www.tryinteract.com/share/quiz/6491931019337d00149cb016


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💬 Viens partager avec moi et me poser tes questions
→ Sur Instagram : Rozenn | Coach pour Mamans Modernes & Débordées (@rozenn_lebloa)
→ Sur Linkedin : www.linkedin.com/in/rozennlebloa

🎧 Et si cet épisode t’a aidée, pense à me laisser 5 ⭐️ et un petit mot doux sur Apple Podcasts !
Parler de ce podcast à une amie, c’est m’aider à le faire rayonner ✨

Musique : A Thoughful Journey – Irina Kakhiani – Lynne Publishing (PRS) – LynneMusic


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Maman warrior, wonder woman, tu la connais ? Celle qui gère avec le sourire, celle qui encaisse, celle qui porte, celle qui assure, celle qui se dit « il faut que je tienne » , celle qui se dit « je ne vais pas craquer pour ça » ou « je ne vais pas déranger les autres » , celle qui, même quand elle se sent à bout, se dit que craquer serait un échec. Est-ce que tu te sens concernée par cette description ? Et si on t'avait menti ? Si cette force qu'on valorise tant était juste ce qui t'empêche d'aller mieux ? On en parle tout de suite dans cet épisode. Quand j'ai commencé à regarder d'un peu plus près cette croyance, qui fait partie de notre série, ces croyances qui nous épuisent, je me suis rendu compte qu'elle était assez clivante en fait. Donc soit elle va te parler à fond, tellement que ça va être très très difficile pour toi d'imaginer une vie sans. Alors reste bien jusqu'au bout, parce que je vais tout faire pour t'y aider. C'est notamment le cas, je le vois parmi mes coachés, pour les mamans solo, ou celles qui doivent vivre avec un conjoint ou une conjointe qui est très absente. Les personnes qui sont en mission, qui partent toute la semaine et même parfois des mois. Soit elle ne va pas vraiment te parler, mais tu vas pouvoir y voir une tendance, une injonction qui est quand même dans l'air du temps pour nous les femmes, une injonction qu'on respire tous les jours un petit peu. Alors de quoi on parle ? De « je dois être forte » . Sa traduction c'est « je n'ai pas le droit de flancher, je n'ai pas le droit de pleurer, d'avoir besoin d'aide, sinon je serai faible ou je décevrai » . Et quand je la regarde, je me dis que cette croyance, elle est quand même… Hyper spécial, parce que j'ai l'impression finalement qu'on se l'auto-inflige, alors que autour de nous, on va plutôt nous dire « mais repose-toi, demande de l'aide, n'en fais pas tant » . Est-ce que tu le vois ce premier paradoxe ? Et puis, ce qui fait qu'elle est aussi très très très spéciale, c'est qu'elle est extrêmement violente. Parce qu'en fait, elle nous pousse à nous enfermer dans le silence, à nier nos besoins les plus humains et à valoriser ça, ce déni. Alors, comme à notre habitude, regardons finalement d'où elles viennent, pourquoi elles s'est installées autant dans nos vies. Bien sûr, c'est devenu traditionnel. Il y a bien notre héritage familial et générationnel de toutes ces femmes avant toi qui ont tenu en silence. C'est vrai, c'est peut-être la racine. Et nous, on veut tellement bien faire, on veut tellement ne pas inquiéter, ne pas déranger. Alors, on suit cette règle de tenir en silence. Et puis souvent, nous-mêmes, on a été encore élevés selon la tradition de la validation des émotions qui n'étaient pas du tout reconnues. On nous apprenait très tôt à ne pas les montrer, à dire que pleurer, c'était se plaindre, que montrer ses émotions, c'était dérangeant, que ça ne se faisait pas, que c'était être faible. Donc oui, il y a certainement cet héritage qui est accentué peut-être par le fait de vouloir prouver, prouver qu'on doit être à la hauteur. du rôle de notre vie. Souvent, on a attendu longtemps vers notre maman. On n'a plus que un, deux, parfois trois enfants. Donc, on y attache énormément d'importance. Et tout ça, c'est accentué par les fameuses vitrines des réseaux sociaux et les injonctions de la parentalité de performance. Donc, oui, on est probablement en train de prouver qu'on est à la hauteur. Mais concernant cette croyance, je pense que, insidieusement, l'histoire a rajouté une couche de "sois forte" aux femmes. Je crois qu'en gagnant notre indépendance, mais aussi en nous appontant aux aléas difficiles de la vie familiale moderne, je rappelle qu'il y a 82% des familles monoparentales qui sont des femmes, c'est-à-dire qu'il y a actuellement 20% des femmes qui élèvent seules leurs enfants, eh bien, on s'est rajouté cette injonction qu'il fallait être forte. Et, alors je ne vais pas faire des références culturelles hyper élaborées. Mais on a toutes été élevées avec des chansons phares, comme « Femmes des années 80 » de Sardou, qui nous disait quand même qu'il fallait faire l'amalgame entre ce que pouvait être un homme et une femme, qu'on ne pouvait être PDG en banoir, qu'on pouvait être général d'infanterie. Et puis, il y avait aussi l'autre chanson de Cookie Dingler, « Femmes libérées » , qui nous disait qu'on devait être capable de changer des roues, d'avoir un avis sur tout, de fumer, d'avoir un macho dans son lit qu'on foutait dehors le lendemain. On a associé cette idée d'indépendance avec ce côté « on peut tout faire » . Et on est forte et infaillible sur tout. Je ne suis pas sûre que ce soit le meilleur cadeau qu'on ait reçu avec cette indépendance durement gagnée. Et d'ailleurs, je voudrais faire ici la différence entre cette croyance « je dois être forte » et la croyance « je dois tout gérer » , celle qu'on a vue dans l'épisode 52. La différence ici, elle est émotionnelle. Dans « je dois être forte » , il y a « je dois être solide » , « je dois être un rock » , « je ne dois pas flancher » , c'est « s'oublier » . Non pas parce qu'on est asphyxié par la charge, ce qui serait le cas de « je dois tout gérer » , mais parce qu'on n'a pas le droit d'être faible. Parce que ça serait ça, être une femme et une mère moderne. Quelqu'un qui n'a besoin de rien ni de personne. Alors, on voit bien pourquoi cette croyance est extrêmement toxique et limitante. La première raison, c'est qu'elle nous isole, elle nous enferme. Elle nous contraint à vivre les choses seules, physiquement, et puis aussi dans notre tête, sans soutien. On ne demande pas d'aide, voire même on la refuse. Sauf qu'un jour, inévitablement, on souffre de cette solitude. Soit parce qu'on est vraiment seule, on a parlé des familles monoparentales, et qu'on n'a pas pris soin de s'entourer solidement. Soit parce que notre mari, notre conjoint ne nous comprend pas. Soit parce que nos amis n'imaginent pas ce que l'on vit. tellement devenue forte à le cacher. Et c'est certainement ça le deuxième problème, c'est que elle crée autour de la vulnérabilité un tabou. Alors personne ne peut vraiment nous aider parce que personne ne voit ce qui ne va pas. Et ce tabou de la vulnérabilité, il aura aussi des conséquences sur les enfants parce qu'on montre une image à nos enfants de quelqu'un de fort, de coupé de ses émotions, que c'est ça être un adulte. Mais pour un enfant, mais c'est flippant. pas quand on a 6 ans, 7 ans, qu'on se sent encore tout fragile et qu'on se dit « mais mon Dieu, être adulte, c'est être ça, mais je n'y arriverai jamais » . Une autre raison que je vois dans la toxicité de cette croyance, c'est qu'élever un enfant, on le sait, c'est long, c'est épuisant, c'est beaucoup de travail, c'est du travail physique, mental, émotionnel. Et cette injonction de devoir faire ça toute seule, de tenir seule sans défaillir, mais elle est absolument inhumaine. On se rajoute une couche de pression qui, au passage, était l'injonction typique faite aux hommes dans nos stéréotypes genrés. Et l'avoir récupérée, ce n'est vraiment pas une réussite. Et notamment parce qu'elle peut naturellement amener au fameux burn-out et à l'effondrement parce que le corps, lui, il ne suit plus. Alors, je vais donner quelques données si chères à ces petits épisodes sur les croyances. Ça aide à les contrer une femme sur trois. 3 hésitent à demander de l'aide par peur de paraître faible. Ça, c'est une étude IFOP de 2022. 48% des femmes se sentent seules face aux difficultés parentales et 60% des femmes pensent qu'il faut cacher ces faiblesses pour être une bonne mère. Donc, elle est bien là, cette croyance incrustée dans nos vies, dans nos têtes, et nous empêchant certainement d'être beaucoup plus heureuses, équilibrées. Mais je vais quand même tenté de vous montrer comment on peut regarder différemment les choses pour l'affaiblir un petit peu dans nos vies. Le premier argument, c'est qu'on se fait une idée de ce qu'il faut pour réussir. C'est complètement erroné. Si tu penses aux plus grands leaders, aux plus grands responsables de ce monde, est-ce qu'ils ont réussi en étant absolument forts et seuls ? Et la réponse, c'est non. La réponse, c'est que les plus grands leaders sont des personnes qui savent extrêmement bien s'entourer. qui ont compris qu'ils ne seront jamais meilleurs que la somme des superbes équipes qui les entourent. Donc, ils ont cette capacité d'avoir une vision, d'être décidés, de réunir les autres, de communiquer. Mais en aucun cas, ils se disent « je vais y arriver seul et c'est tout » . Parce qu'ils savent que c'est le chemin de l'épuisement et que c'est une manière de se couper des richesses que les autres peuvent nous apporter. D'ailleurs, je t'invite même à voir que… une personne qui porterait tout et qui cacherait ses faiblesses ne serait au final pas du tout rassurante. Moi, si je dois monter dans un avion et que le pilote me dit « Non, non, mais madame, tout va bien, mais tout va bien, je gère, j'assure, je suis hyper fort. » et que je vois que sur son cockpit, il y a plein de voyants qui sont en train de clignoter, honnêtement, je ne monte pas dans l'avion. En fait, la vulnérabilité n'est pas une faiblesse, c'est juste de la lucidité. Donc, ce serait ça le premier argument, c'est se dire que si on veut atteindre nos objectifs, si on va arriver au bout de nos missions, Et bien, soyons un vrai leader qui sait s'entourer, qui sait reconnaître ses faiblesses pour se créer un écosystème autour de lui qui va lui permettre d'assumer tout ce qu'il doit assumer. Le deuxième argument, on en a un petit peu parlé, c'est que ton enfant, il n'a absolument pas besoin d'un parent parfait, sans faille, pas du tout. Ce dont il a besoin, c'est d'un parent qui assume, un parent qui sécurise. Et dans cette vision, un adulte qui prend soin de lui aussi, c'est extrêmement important, et qui sait prendre soin de lui aussi quand les choses sont difficiles. De toute façon, nos enfants savent intuitivement. J'avais été estomaquée par une étude où ils mettaient un enfant très jeune, genre 18 mois, 2 ans, avec leur mère. Et d'un côté, leur mère apprenait une mauvaise nouvelle et on demandait à la maman de dire à l'enfant que tout allait bien. Et d'un autre côté, on demandait à la mère d'expliquer qu'elle était contrariée. Et dans le premier cas, l'enfant avait beaucoup de mal à se concentrer sur son jeu. Et dans le deuxième cas, l'enfant arrivait à se concentrer sur son jeu. Donc, être dans une forme d'authenticité avec son enfant et de ne pas cacher ses faiblesses, d'en faire un tabou, un de ses émotions, c'est aussi l'aider à être en sécurité avec nous. Le troisième argument que je vois, c'est que être forte et vouloir être dans cette illusion, c'est dépenser de l'énergie inutilement pour les mauvais combats. Peut-être que tu te dis, oh mais c'est plus simple si je gère, oh mais c'est plus simple si je ne dis pas en de personne. Mais tu es en train de te battre contre ta nature humaine, de refuser tes moments de faiblesse, de refuser tes moments de doute qui sont inhérents à notre nature humaine. Et moi, je la connais cet envers du décor à Coacher toutes les femmes. L'envers du décor, c'est d'abord la fatigue, c'est l'épuisement moral, et puis c'est surtout cette armure qui se fissure, parce que tu le sais, que tu ne peux pas être à la hauteur de cette vision inhumaine que tu veux de toi et que tu t'imposes. Alors tous ces doutes, tous ces moments de faiblesse, tu les vis extrêmement mal et tu te remets en cause très très très durement. Donc si on arrêtait de se dire qu'il faut être forte, eh bien on arrêterait aussi de rentrer dans ces boucles qui nous font tant souffrir. Et notamment en changeant simplement la règle, c'est-à-dire au lieu de dire « je dois être forte » , dire « je vais assumer » . Et ça, ce n'est pas pareil, parce que dans « être forte » , il y a cette idée d'être seul et de ne pas pouvoir avoir de moments de doute ou de faiblesse. Dans « assumer » , il y a « je trouve des moyens » , « je trouve des solutions » , « je trouve de l'aide » , « j'arrive à mes fins avec une forme de clairvoyance et d'intelligence » . Et quand je dis ça, je pense effectivement particulièrement au moment solo, parce qu'on a vu que cette croyance, elle les concerne particulièrement. Et que souvent, si elles n'y font pas attention, elles auront moins de relais, moins de soupapes de sécurité. Switcher sur cette idée qu'il faut assumer plutôt qu'être forte, ça peut être vraiment, vraiment life-changing. Parce que tu as le droit de dire que tu n'y arrives pas, tu as le droit de trouver des relais, encore plus qu'une autre d'ailleurs. Tu assumes déjà beaucoup. Tu n'as pas besoin de prouver plus. Donc, je t'invite vraiment à prendre cette vision, à prendre cet objectif d'assumer plutôt que d'être forte et à trouver autour de toi des personnes ressources, des espaces, des rituels pour que tu puisses être soutenu, soit au niveau de ta logistique, soit au niveau de ton émotionnel. Tu mérites d'être accueilli en tant que personne et dans tout ce que tu vis. Alors, mon invitation cette semaine, c'est que tu repères les moments où tu dis Ça va, alors qu'en fait, non. Et demande-toi, à qui je pourrais dire la vérité ? À qui je pourrais ouvrir une petite fenêtre sur mon cœur ? Et tu choisis une personne, une, une personne de confiance qui sera capable de ça et tu lui parles. Même juste un petit message, juste un « je traverse un moment un peu dur » et tu verras ce que ça fait. Tu peux aussi d'ailleurs rejoindre mon groupe WhatsApp, les confidentielles des BienVaillantes. Tu trouves le lien dans les notes de cet épisode. C'est un espace où on peut effectivement échanger. et faire l'après-match de tous ces épisodes de podcast dont je serais absolument ravie de t'y accueillir. Alors pour conclure, j'ai envie de dire, la vraie force, c'est d'être capable d'assumer. Et ça passe par le fait d'honorer toutes tes facettes, même celles qui doutent, même celles qui tremblent, même celles qui demandent de l'aide. Donc rappelle-toi, la force à tout prix est un piège. Ta vulnérabilité, elle est précieuse, elle est légitime parce qu'elle va t'aider. à avancer en voyant ce qui ne va pas. Demander de l'aide, c'est prendre soin de toi et donc de tes enfants. Et comme petit mantra, puisque vous les aimez tant, je t'en propose trois. La première, c'est l'union qui fait la force, toujours. La deuxième, c'est je n'ai pas à réussir seule, absolument. Et la troisième, c'est je peux assumer sans être forte à tout prix. Voilà, je te laisse. Prendre celle qui te parlera le plus. La semaine prochaine, on va attaquer une autre croyance très différente, qui est cette croyance qu'on a plus ou moins fortement. Je dois choisir entre carrière et enfant. On va rentrer tout en subtilité dans celle-là, parce que quelquefois, on a l'impression qu'on a réussi à faire l'amalgame de tout ça. Et finalement, quand on y regarde un peu plus précisément, ce n'est pas forcément le cas. Voilà, j'étais absolument ravie de faire cet épisode. J'espère que ça t'a aidé. Tu peux trouver une autre ressource qui est très intéressante. J'ai fait un quiz spécialement pour les mamans, pour voir ce qui te pèse le plus dans ta vie. Tu vas avoir une forme de diagnostic. C'est hyper intéressant. C'est une super porte d'entrée pour avancer. Et tu trouves le lien vers ce quiz dans les notes de cet épisode. Et si tu veux m'aider, il y a quelque chose de très important que tu peux faire, c'est de parler de mon travail et de ce podcast à d'autres femmes. Et tu peux aussi me laisser un commentaire, un avis, une 5 étoiles sur Apple Podcasts par exemple. Je t'embrasse fort et je te dis à la prochaine pour le prochain épisode sur ces croyances qui nous épuise.

Description

Tu la connais, la maman warrior ?


Celle qui gère, qui encaisse, qui sourit, qui tient bon… même quand elle n’en peut plus.
Celle qui dit "ça va" alors qu’elle est à bout.
Celle qui se dit qu’elle n’a pas le droit de craquer, pas le droit de déranger.


Et si cette force qu’on admire tant… était justement ce qui t’éloigne du mieux-être ?


Dans cet épisode, je t’invite à regarder autrement la croyance “je dois être forte”.
Celle qui t’isole, t’épuise et te fait croire que demander de l’aide est un échec.


🎧 Tu vas découvrir :

  • D’où vient cette injonction (héritage, culture, parentalité moderne…)

  • Pourquoi elle est si toxique (même si elle semble “admirable”)

  • Ce qu’on transmet vraiment à nos enfants quand on se coupe de notre vulnérabilité

  • Et comment troquer “je dois être forte” contre “j’assume… mais pas seule”


💬 À la fin de l’épisode, je te propose un petit défi pour oser ouvrir une fenêtre sur ce que tu ressens.

Tu mérites d’être soutenue. Tu mérites d’être entendue.
Et tu n’as pas à porter tout ça seule. 💛


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  • Speaker #0

    Maman warrior, wonder woman, tu la connais ? Celle qui gère avec le sourire, celle qui encaisse, celle qui porte, celle qui assure, celle qui se dit « il faut que je tienne » , celle qui se dit « je ne vais pas craquer pour ça » ou « je ne vais pas déranger les autres » , celle qui, même quand elle se sent à bout, se dit que craquer serait un échec. Est-ce que tu te sens concernée par cette description ? Et si on t'avait menti ? Si cette force qu'on valorise tant était juste ce qui t'empêche d'aller mieux ? On en parle tout de suite dans cet épisode. Quand j'ai commencé à regarder d'un peu plus près cette croyance, qui fait partie de notre série, ces croyances qui nous épuisent, je me suis rendu compte qu'elle était assez clivante en fait. Donc soit elle va te parler à fond, tellement que ça va être très très difficile pour toi d'imaginer une vie sans. Alors reste bien jusqu'au bout, parce que je vais tout faire pour t'y aider. C'est notamment le cas, je le vois parmi mes coachés, pour les mamans solo, ou celles qui doivent vivre avec un conjoint ou une conjointe qui est très absente. Les personnes qui sont en mission, qui partent toute la semaine et même parfois des mois. Soit elle ne va pas vraiment te parler, mais tu vas pouvoir y voir une tendance, une injonction qui est quand même dans l'air du temps pour nous les femmes, une injonction qu'on respire tous les jours un petit peu. Alors de quoi on parle ? De « je dois être forte » . Sa traduction c'est « je n'ai pas le droit de flancher, je n'ai pas le droit de pleurer, d'avoir besoin d'aide, sinon je serai faible ou je décevrai » . Et quand je la regarde, je me dis que cette croyance, elle est quand même… Hyper spécial, parce que j'ai l'impression finalement qu'on se l'auto-inflige, alors que autour de nous, on va plutôt nous dire « mais repose-toi, demande de l'aide, n'en fais pas tant » . Est-ce que tu le vois ce premier paradoxe ? Et puis, ce qui fait qu'elle est aussi très très très spéciale, c'est qu'elle est extrêmement violente. Parce qu'en fait, elle nous pousse à nous enfermer dans le silence, à nier nos besoins les plus humains et à valoriser ça, ce déni. Alors, comme à notre habitude, regardons finalement d'où elles viennent, pourquoi elles s'est installées autant dans nos vies. Bien sûr, c'est devenu traditionnel. Il y a bien notre héritage familial et générationnel de toutes ces femmes avant toi qui ont tenu en silence. C'est vrai, c'est peut-être la racine. Et nous, on veut tellement bien faire, on veut tellement ne pas inquiéter, ne pas déranger. Alors, on suit cette règle de tenir en silence. Et puis souvent, nous-mêmes, on a été encore élevés selon la tradition de la validation des émotions qui n'étaient pas du tout reconnues. On nous apprenait très tôt à ne pas les montrer, à dire que pleurer, c'était se plaindre, que montrer ses émotions, c'était dérangeant, que ça ne se faisait pas, que c'était être faible. Donc oui, il y a certainement cet héritage qui est accentué peut-être par le fait de vouloir prouver, prouver qu'on doit être à la hauteur. du rôle de notre vie. Souvent, on a attendu longtemps vers notre maman. On n'a plus que un, deux, parfois trois enfants. Donc, on y attache énormément d'importance. Et tout ça, c'est accentué par les fameuses vitrines des réseaux sociaux et les injonctions de la parentalité de performance. Donc, oui, on est probablement en train de prouver qu'on est à la hauteur. Mais concernant cette croyance, je pense que, insidieusement, l'histoire a rajouté une couche de "sois forte" aux femmes. Je crois qu'en gagnant notre indépendance, mais aussi en nous appontant aux aléas difficiles de la vie familiale moderne, je rappelle qu'il y a 82% des familles monoparentales qui sont des femmes, c'est-à-dire qu'il y a actuellement 20% des femmes qui élèvent seules leurs enfants, eh bien, on s'est rajouté cette injonction qu'il fallait être forte. Et, alors je ne vais pas faire des références culturelles hyper élaborées. Mais on a toutes été élevées avec des chansons phares, comme « Femmes des années 80 » de Sardou, qui nous disait quand même qu'il fallait faire l'amalgame entre ce que pouvait être un homme et une femme, qu'on ne pouvait être PDG en banoir, qu'on pouvait être général d'infanterie. Et puis, il y avait aussi l'autre chanson de Cookie Dingler, « Femmes libérées » , qui nous disait qu'on devait être capable de changer des roues, d'avoir un avis sur tout, de fumer, d'avoir un macho dans son lit qu'on foutait dehors le lendemain. On a associé cette idée d'indépendance avec ce côté « on peut tout faire » . Et on est forte et infaillible sur tout. Je ne suis pas sûre que ce soit le meilleur cadeau qu'on ait reçu avec cette indépendance durement gagnée. Et d'ailleurs, je voudrais faire ici la différence entre cette croyance « je dois être forte » et la croyance « je dois tout gérer » , celle qu'on a vue dans l'épisode 52. La différence ici, elle est émotionnelle. Dans « je dois être forte » , il y a « je dois être solide » , « je dois être un rock » , « je ne dois pas flancher » , c'est « s'oublier » . Non pas parce qu'on est asphyxié par la charge, ce qui serait le cas de « je dois tout gérer » , mais parce qu'on n'a pas le droit d'être faible. Parce que ça serait ça, être une femme et une mère moderne. Quelqu'un qui n'a besoin de rien ni de personne. Alors, on voit bien pourquoi cette croyance est extrêmement toxique et limitante. La première raison, c'est qu'elle nous isole, elle nous enferme. Elle nous contraint à vivre les choses seules, physiquement, et puis aussi dans notre tête, sans soutien. On ne demande pas d'aide, voire même on la refuse. Sauf qu'un jour, inévitablement, on souffre de cette solitude. Soit parce qu'on est vraiment seule, on a parlé des familles monoparentales, et qu'on n'a pas pris soin de s'entourer solidement. Soit parce que notre mari, notre conjoint ne nous comprend pas. Soit parce que nos amis n'imaginent pas ce que l'on vit. tellement devenue forte à le cacher. Et c'est certainement ça le deuxième problème, c'est que elle crée autour de la vulnérabilité un tabou. Alors personne ne peut vraiment nous aider parce que personne ne voit ce qui ne va pas. Et ce tabou de la vulnérabilité, il aura aussi des conséquences sur les enfants parce qu'on montre une image à nos enfants de quelqu'un de fort, de coupé de ses émotions, que c'est ça être un adulte. Mais pour un enfant, mais c'est flippant. pas quand on a 6 ans, 7 ans, qu'on se sent encore tout fragile et qu'on se dit « mais mon Dieu, être adulte, c'est être ça, mais je n'y arriverai jamais » . Une autre raison que je vois dans la toxicité de cette croyance, c'est qu'élever un enfant, on le sait, c'est long, c'est épuisant, c'est beaucoup de travail, c'est du travail physique, mental, émotionnel. Et cette injonction de devoir faire ça toute seule, de tenir seule sans défaillir, mais elle est absolument inhumaine. On se rajoute une couche de pression qui, au passage, était l'injonction typique faite aux hommes dans nos stéréotypes genrés. Et l'avoir récupérée, ce n'est vraiment pas une réussite. Et notamment parce qu'elle peut naturellement amener au fameux burn-out et à l'effondrement parce que le corps, lui, il ne suit plus. Alors, je vais donner quelques données si chères à ces petits épisodes sur les croyances. Ça aide à les contrer une femme sur trois. 3 hésitent à demander de l'aide par peur de paraître faible. Ça, c'est une étude IFOP de 2022. 48% des femmes se sentent seules face aux difficultés parentales et 60% des femmes pensent qu'il faut cacher ces faiblesses pour être une bonne mère. Donc, elle est bien là, cette croyance incrustée dans nos vies, dans nos têtes, et nous empêchant certainement d'être beaucoup plus heureuses, équilibrées. Mais je vais quand même tenté de vous montrer comment on peut regarder différemment les choses pour l'affaiblir un petit peu dans nos vies. Le premier argument, c'est qu'on se fait une idée de ce qu'il faut pour réussir. C'est complètement erroné. Si tu penses aux plus grands leaders, aux plus grands responsables de ce monde, est-ce qu'ils ont réussi en étant absolument forts et seuls ? Et la réponse, c'est non. La réponse, c'est que les plus grands leaders sont des personnes qui savent extrêmement bien s'entourer. qui ont compris qu'ils ne seront jamais meilleurs que la somme des superbes équipes qui les entourent. Donc, ils ont cette capacité d'avoir une vision, d'être décidés, de réunir les autres, de communiquer. Mais en aucun cas, ils se disent « je vais y arriver seul et c'est tout » . Parce qu'ils savent que c'est le chemin de l'épuisement et que c'est une manière de se couper des richesses que les autres peuvent nous apporter. D'ailleurs, je t'invite même à voir que… une personne qui porterait tout et qui cacherait ses faiblesses ne serait au final pas du tout rassurante. Moi, si je dois monter dans un avion et que le pilote me dit « Non, non, mais madame, tout va bien, mais tout va bien, je gère, j'assure, je suis hyper fort. » et que je vois que sur son cockpit, il y a plein de voyants qui sont en train de clignoter, honnêtement, je ne monte pas dans l'avion. En fait, la vulnérabilité n'est pas une faiblesse, c'est juste de la lucidité. Donc, ce serait ça le premier argument, c'est se dire que si on veut atteindre nos objectifs, si on va arriver au bout de nos missions, Et bien, soyons un vrai leader qui sait s'entourer, qui sait reconnaître ses faiblesses pour se créer un écosystème autour de lui qui va lui permettre d'assumer tout ce qu'il doit assumer. Le deuxième argument, on en a un petit peu parlé, c'est que ton enfant, il n'a absolument pas besoin d'un parent parfait, sans faille, pas du tout. Ce dont il a besoin, c'est d'un parent qui assume, un parent qui sécurise. Et dans cette vision, un adulte qui prend soin de lui aussi, c'est extrêmement important, et qui sait prendre soin de lui aussi quand les choses sont difficiles. De toute façon, nos enfants savent intuitivement. J'avais été estomaquée par une étude où ils mettaient un enfant très jeune, genre 18 mois, 2 ans, avec leur mère. Et d'un côté, leur mère apprenait une mauvaise nouvelle et on demandait à la maman de dire à l'enfant que tout allait bien. Et d'un autre côté, on demandait à la mère d'expliquer qu'elle était contrariée. Et dans le premier cas, l'enfant avait beaucoup de mal à se concentrer sur son jeu. Et dans le deuxième cas, l'enfant arrivait à se concentrer sur son jeu. Donc, être dans une forme d'authenticité avec son enfant et de ne pas cacher ses faiblesses, d'en faire un tabou, un de ses émotions, c'est aussi l'aider à être en sécurité avec nous. Le troisième argument que je vois, c'est que être forte et vouloir être dans cette illusion, c'est dépenser de l'énergie inutilement pour les mauvais combats. Peut-être que tu te dis, oh mais c'est plus simple si je gère, oh mais c'est plus simple si je ne dis pas en de personne. Mais tu es en train de te battre contre ta nature humaine, de refuser tes moments de faiblesse, de refuser tes moments de doute qui sont inhérents à notre nature humaine. Et moi, je la connais cet envers du décor à Coacher toutes les femmes. L'envers du décor, c'est d'abord la fatigue, c'est l'épuisement moral, et puis c'est surtout cette armure qui se fissure, parce que tu le sais, que tu ne peux pas être à la hauteur de cette vision inhumaine que tu veux de toi et que tu t'imposes. Alors tous ces doutes, tous ces moments de faiblesse, tu les vis extrêmement mal et tu te remets en cause très très très durement. Donc si on arrêtait de se dire qu'il faut être forte, eh bien on arrêterait aussi de rentrer dans ces boucles qui nous font tant souffrir. Et notamment en changeant simplement la règle, c'est-à-dire au lieu de dire « je dois être forte » , dire « je vais assumer » . Et ça, ce n'est pas pareil, parce que dans « être forte » , il y a cette idée d'être seul et de ne pas pouvoir avoir de moments de doute ou de faiblesse. Dans « assumer » , il y a « je trouve des moyens » , « je trouve des solutions » , « je trouve de l'aide » , « j'arrive à mes fins avec une forme de clairvoyance et d'intelligence » . Et quand je dis ça, je pense effectivement particulièrement au moment solo, parce qu'on a vu que cette croyance, elle les concerne particulièrement. Et que souvent, si elles n'y font pas attention, elles auront moins de relais, moins de soupapes de sécurité. Switcher sur cette idée qu'il faut assumer plutôt qu'être forte, ça peut être vraiment, vraiment life-changing. Parce que tu as le droit de dire que tu n'y arrives pas, tu as le droit de trouver des relais, encore plus qu'une autre d'ailleurs. Tu assumes déjà beaucoup. Tu n'as pas besoin de prouver plus. Donc, je t'invite vraiment à prendre cette vision, à prendre cet objectif d'assumer plutôt que d'être forte et à trouver autour de toi des personnes ressources, des espaces, des rituels pour que tu puisses être soutenu, soit au niveau de ta logistique, soit au niveau de ton émotionnel. Tu mérites d'être accueilli en tant que personne et dans tout ce que tu vis. Alors, mon invitation cette semaine, c'est que tu repères les moments où tu dis Ça va, alors qu'en fait, non. Et demande-toi, à qui je pourrais dire la vérité ? À qui je pourrais ouvrir une petite fenêtre sur mon cœur ? Et tu choisis une personne, une, une personne de confiance qui sera capable de ça et tu lui parles. Même juste un petit message, juste un « je traverse un moment un peu dur » et tu verras ce que ça fait. Tu peux aussi d'ailleurs rejoindre mon groupe WhatsApp, les confidentielles des BienVaillantes. Tu trouves le lien dans les notes de cet épisode. C'est un espace où on peut effectivement échanger. et faire l'après-match de tous ces épisodes de podcast dont je serais absolument ravie de t'y accueillir. Alors pour conclure, j'ai envie de dire, la vraie force, c'est d'être capable d'assumer. Et ça passe par le fait d'honorer toutes tes facettes, même celles qui doutent, même celles qui tremblent, même celles qui demandent de l'aide. Donc rappelle-toi, la force à tout prix est un piège. Ta vulnérabilité, elle est précieuse, elle est légitime parce qu'elle va t'aider. à avancer en voyant ce qui ne va pas. Demander de l'aide, c'est prendre soin de toi et donc de tes enfants. Et comme petit mantra, puisque vous les aimez tant, je t'en propose trois. La première, c'est l'union qui fait la force, toujours. La deuxième, c'est je n'ai pas à réussir seule, absolument. Et la troisième, c'est je peux assumer sans être forte à tout prix. Voilà, je te laisse. Prendre celle qui te parlera le plus. La semaine prochaine, on va attaquer une autre croyance très différente, qui est cette croyance qu'on a plus ou moins fortement. Je dois choisir entre carrière et enfant. On va rentrer tout en subtilité dans celle-là, parce que quelquefois, on a l'impression qu'on a réussi à faire l'amalgame de tout ça. Et finalement, quand on y regarde un peu plus précisément, ce n'est pas forcément le cas. Voilà, j'étais absolument ravie de faire cet épisode. J'espère que ça t'a aidé. Tu peux trouver une autre ressource qui est très intéressante. J'ai fait un quiz spécialement pour les mamans, pour voir ce qui te pèse le plus dans ta vie. Tu vas avoir une forme de diagnostic. C'est hyper intéressant. C'est une super porte d'entrée pour avancer. Et tu trouves le lien vers ce quiz dans les notes de cet épisode. Et si tu veux m'aider, il y a quelque chose de très important que tu peux faire, c'est de parler de mon travail et de ce podcast à d'autres femmes. Et tu peux aussi me laisser un commentaire, un avis, une 5 étoiles sur Apple Podcasts par exemple. Je t'embrasse fort et je te dis à la prochaine pour le prochain épisode sur ces croyances qui nous épuise.

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