- Speaker #0
Bienvenue dans nos chroniques vitaminées,
- Speaker #1
le podcast qui explore ta vitalité à 360 degrés, du corps à l'esprit et bien au-delà. Alors aujourd'hui,
- Speaker #0
on va vous parler d'un sujet qui nous tient très à cœur, c'est comment faire de soi une priorité. Je sais ce que vous allez dire, c'est un sujet qui pique un peu. Pour souvent, on se dit que s'occuper de soi, c'est égoïste ou que c'est du luxe. Sauf que non, c'est un vrai fondamental pour moi, c'est justement ce qu'on va voir aujourd'hui.
- Speaker #1
Moi je dirais que c'est le luxe d'être égoïste. Ok. Ok, ok. En fait, j'avais entendu le mot luxe tout à l'heure, mais là avec égoïsme à côté. Ce que je veux dire par là, c'est qu'on s'offre le luxe d'être... égoïste mais dans le bon sens du terme. C'est-à-dire que on se dit, je me choisis, je me donne de l'amour et je ne me délaisse pas en fait. On arrête d'envoyer cette image que c'est pas grave, on verra plus tard.
- Speaker #0
Du coup,
- Speaker #1
après tout... tout le monde se comporte comme ça avec toi.
- Speaker #0
Pour autant, c'est quelque chose que j'entends très souvent. Pareil.
- Speaker #1
À chaque fois que je démarre mes petites conférences à la clinique ou quand je démarre un coaching et que je dis, on va faire de toi ta priorité, c'est, ben non, je ne suis pas égoïste. Puis souvent, j'ai des mamans.
- Speaker #0
Tu es maman.
- Speaker #1
J'ai des mamies. Et le rapport mamie est encore différent. Parce que mamie, c'est, on arrête de mettre des interdictions et on fait plein de bêtises, des choses comme ça en fait. Et donc souvent, c'est, oui, mais non, mais, Vous comprenez ? Moi, ma fille, elle travaille. Il faut que j'aille chercher mes petits-enfants à l'école. Et donc, oui mais non.
- Speaker #0
On est notre priorité.
- Speaker #1
C'est comme l'hôtesse de l'air. Quand tu prends l'avion, elle te dit quoi dans les consignes ? Quand le masque tombe, d'abord, vous mettez le masque avant de le mettre à votre enfant. Parce que si tu le mets d'abord à ton enfant sans que toi, tu l'aies, en fait, tu n'auras pas d'oxygène et tu ne pourras pas aller jusqu'au bout et lui mettre l'élastique et vous allez mourir tous les deux.
- Speaker #0
Elle est forte en images. Voilà. Je l'aime bien.
- Speaker #1
Je suis désolée, je suis partie d'entrée de jeu.
- Speaker #0
ton mot égoïste et luxe et je trouvais qu'il matchait bien en fait comme vous pouvez voir en fait vraiment dans cet épisode on va vous présenter un peu avec nos deux notions là vous avez pu l'entendre c'est à dire que Maggie avec ton approche justement de ton expérience personnelle du fait que comment tu es en arrivée là et ton expérience justement en tant que thérapeute parce que tu accompagnes tous les jours des personnes dans ce chemin là donc ça va être super intéressant et moi apporter un peu cette vision justement de monde. mon expérience personnelle de comment un peu trouver son équilibre dans toute cette folie de maman, de maman de deux petits bouts en bas âge, de môme entrepreneur, de tout ça. Donc, on va expliquer un peu avec nos deux visions.
- Speaker #1
Bien sûr.
- Speaker #0
Alors je vais démarrer par te poser une petite question, Magui.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Pourquoi tu crois qu'on culpabilise autant quand on prend du temps pour soi et surtout nous les femmes ?
- Speaker #1
On parle de patriarcale maintenant ou on attend ?
- Speaker #0
Fais comme tu veux, ça va hésiter. change de sang.
- Speaker #1
Alors, peut-être pas les générations après nous, après toi, j'ai envie de te dire, parce que toi, t'as encore aussi un peu ce schéma patriarcal dans ton éducation. Mais moi, je vois l'éducation que tu donnes à tes enfants. J'ai plein d'amis autour de moi qui ont des enfants du même âge que les tiens et l'éducation est complètement différente. Pourquoi on culpabilise ? Parce qu'on nous a appris, petite, on doit faire pour l'homme. Moi, j'ai eu une maman qui était mère au foyer à la demande de mon père. Ma mère, avant qu'elle soit enceinte de moi et pendant qu'elle était enceinte de moi, elle travaillait. Quand je suis née, mon père lui a dit, maintenant tu restes à la maison, tu vas t'occuper de la famille. Donc tu vois, il y a ce côté, tu dois faire pour les autres. Merci. il y a ce schéma, en fait,
- Speaker #0
sacrifice un peu.
- Speaker #1
Tout à fait. C'est un vrai sacrifice. Et souvent, c'est ce qu'on rencontre dans nos coachées, puisqu'elles ont ou mon âge ou ton âge, et elles ont cet impact patriarcal. Si on va avoir des femmes un peu plus jeunes, dans la petite vingtaine, elles n'auront pas ce schéma-là.
- Speaker #0
Je ne suis pas si sûre, parce que j'ai l'impression des fois que c'est mon ressenti, mais qu'il y a un schéma qui s'est un peu transmis, presque un peu de génération en génération.
- Speaker #1
Tu m'envoies sur un terrain. Je sais, je sais. Là, on va parler de psychologie transgénérationnelle. C'est autre chose.
- Speaker #0
Mais tu vois, je pense qu'à force, c'est mon intuition, mais j'ai l'impression qu'à force de génération en génération, qu'il y a eu un côté de la femme justement sacrifice et de la femme qui doit s'occuper de tout le monde. Est-ce que même si justement de par l'éducation, on n'enseigne pas ça, est-ce que ça ne continuerait pas quand même à l'électorat ?
- Speaker #1
Il y a deux choses. Il y a l'éducation sociétale, donc le moule, la matrice. Donc ça, c'est ce que je te parle, le patriarcal, c'est vraiment ce côté-là. Après, il y a l'invisible, donc la mémoire cellulaire. Et souvent, on porte la mémoire cellulaire de nos aïeux. Il y a un livre qui s'appelle Aïe, mes aïeux. Et on ne se rend pas compte que c'est un schéma répétitif que l'on fait. que l'on fait. Par exemple, je vais... te parler de mon coaché de samedi qui est un homme. Oui, ça m'arrive de faire des hommes. En ce moment, j'ai que ça à la rentrée.
- Speaker #0
C'est bien.
- Speaker #1
Oui, c'est des hommes avec un côté féminin très développé. Et cet homme est de base empathique, deuxième étage travailloman, troisième étage rebelle. Ce sera un sujet d'épisode, ils comprendront plus tard, mais du coup, je te pose un peu le décor. C'est quelqu'un qui a le don du sacrifice. L'empathie, c'est je fais tout pour autrui parce que je ne sais pas m'aimer tout seul et comme je vais faire pour toi, tu vas me regarder avec des yeux pleins d'amour et du coup je vais m'aimer travail humaine c'est je ne veux pas ressentir ma tristesse mes émotions donc du coup je vais être procédurier rigoureux etc et je vais être bon dans mon travail et le rebelle c'est l'enfant le côté ludique etc et cet homme en fait un schéma répétitif de sa vie autour dans sa vie autour de la séparation il a subi une première séparation petit il a perdu sa mamie maternelle il est en colo ses parents ne lui ont pas dit parce qu'il était en colo, il ne fallait pas le perturber. Sauf que lui, son envie, c'était d'accompagner sa mamie. Ses parents ont divorcé, il avait 18 ans. Il culpabilise parce qu'en fait, il a demandé un truc à son père qui fait qu'à la fin, il a trouvé sa femme au lit avec un autre. Donc il culpabilise de cette séparation. Il ne l'a jamais exprimé. Son fils a perdu ses jumeaux à 6 mois de grossesse. Et il a dit, papa ne viens pas à l'enterrement parce que si tu viens, je ne vais pas supporter tes pleurs. Donc si tu veux, tout ce qui est autour de la séparation, génétiquement, n'arrête pas de lui dire, arrête ne vient pas n'exprime pas.
- Speaker #0
Et du coup,
- Speaker #1
il est tout le temps dans le sacrifice. Ok, moi je voulais venir voir mamie, lui dire au revoir, mais je me sacrifie parce que vous avez dit que je voulais dire au revoir à mes petits-enfants mais je sais que ma tristesse va t'alourdir donc je me sacrifie. Et là, il ne fait pas de lui sa priorité.
- Speaker #0
Oh, ok.
- Speaker #1
C'est parti moi,
- Speaker #0
mais ce n'était pas prévu.
- Speaker #1
Ça ne sent rien,
- Speaker #0
je n'avais prévu. Voilà, mais c'était très concret.
- Speaker #1
Et en fait, c'est différent dans le côté Merci. sociétal et le côté transgénérationnel en fait. Il faut qu'ils se libèrent de ce schéma, de ce poids qu'ils portent d'un aïeux en fait.
- Speaker #0
Ok. Donc on a la vision de la société qui mine de rien évolue même si on se retrouve quand même encore dans des schémas comme ça et on a aussi ce que l'on porte en nous.
- Speaker #1
C'est ça. Si on parle de santé, société santé mentale et la mémoire cellulaire, santé émotionnelle. Ok. Qui vient impacter le corps et après ils se retrouvent tous chez toi parce qu'ils n'arrivent pas à perdre de poids.
- Speaker #0
Exactement. rires Alors, moi, perso... Le fait de se prioriser, c'est quelque chose que j'ai enclenché suite à la dépression postpartum. Ça a été dû à un choc, une réaction que j'ai dû avoir pour pouvoir sortir de ça. Mais j'imagine que même sans enfant, la société, le boulot, la famille, ça te pousse à t'oublier, non ?
- Speaker #1
Tout à fait. Alors là, pour le coup, je vais te parler de moi. Parce que du coup, j'ai fait le schéma inverse du tien. C'est-à-dire que moi, j'ai fait le choix de ne pas avoir d'enfant. parce que j'avais en moi cette croyance que si je ne travaillais pas ma mémoire cellulaire aujourd'hui j'ai les mots il y a quelques années en arrière je ne t'aurais pas mis ces mots là j'avais l'impression de donner un bagage lourd à ma descendance donc c'est pour ça qu'en fait à la base je n'ai pas voulu d'enfant et en effet toute ma vie comme je ne m'aimais pas j'essayais de me rendre utile dans la vie des gens pour qu'ils aient des raisons de m'aimer après ça, ça a aussi un rapport avec mon histoire de naissance sens, etc. Mais ce n'est pas le sujet du jour. Mais en vrai, le fait de me rendre utile dans la vie des gens, de ne pas savoir dire non, parce que j'avais l'impression que si je disais non, je leur donnais le droit de me dire, je ne t'aime pas. Tu comprends ce que je veux dire ? Et il a fallu que je fasse ce fameux burn-out. Toi, tu parles de dépression postpartum. Moi, c'est un burn-out qui a fait que c'est, ok, meuf, ça fait des années que tu te sacrifies pour tout le monde. Résultat, aujourd'hui, tu es par terre, mais il n'y a personne qui est autour de toi pour t'aider à te relever, en fait. Et la seule personne qu'il y avait, c'était moi. Et c'est là que je me suis dit, il faut que je commence à m'aimer, il faut que je commence à savoir qui je suis déjà, comment je fonctionne, qui je suis. Il faut que je commence à faire de moi ma priorité pour pouvoir avancer tout simplement. Et là, j'ai compris avec l'épreuve que je viens de vivre, je viens de perdre mon papa. C'était compliqué parce qu'en fait il a été deux mois en fin de vie. J'avais ma maman qui était loin, mes parents sont à 1000 km de moi, je devais gérer ma maman. Moi j'étais l'accompagnante de ma maman. Elle est descendue un mois ici, chez moi, pour pouvoir... se ressortir un peu de tout ça. Et en fait, du 21 avril jusqu'au 22 août, quand ma mère est partie, je ne me suis jamais oubliée. C'est-à-dire qu'il y avait des moments où je sentais que j'étais en surcharge émotionnelle. Je faisais ce que tu dis. disais dans l'épisode juste avant c'est à dire que je sortais écouter les oiseaux je me mettais au soleil je prenais un temps pour moi je faisais mon yoga du visage je dansais j'essayais d'avoir ce moment pour moi parce que je me disais que si je me priorisait pas comment je pouvais donner le bras à ma mère et qu'elle tienne debout dans l'épreuve qu'elle vivait en fait donc là on pense à la fameuse hôtesse de l'air voilà ok donc faire de soi sa priorité c'est pas être égoïste Oui, c'est quelque part. C'est pour ça que j'ai dit que c'est... le luxe de devenir égoïste en fait.
- Speaker #0
C'est un fondamental, c'est une base. Mais qu'est-ce qu'on pourrait dire aux personnes justement qui se disent non mais en gros, il faut attendre d'être au bord de la route de la dépression pour pouvoir réagir et pour pouvoir justement commencer à réagir vraiment. Alors là, c'est parce que nous toutes les deux, on s'est retrouvées confrontées à un mur de bas le choix, mais on peut réagir bien avant et par la mise en place de plusieurs choses dans notre quotidien.
- Speaker #1
Oui et non. Souvent, c'est quand tu as touché le front Donc... Tu remontes. Ok. Je vais te prendre l'exemple d'un cancer. J'ai une amie qui vient d'avoir un cancer. En fait, elle a l'impression qu'elle fait une renaissance. Parce que le mal, les mots M-A-U-X que ton corps te dit, qu'il a exprimé par un cancer, c'est « Oh, arrête, là on n'est pas aligné. » Là, ta santé émotionnelle, ta santé mentale, ta santé physiologique, il n'y a rien qui va en fait. Il n'y a rien qui est aligné. En fait, si ton corps ne te met pas un gros stop, c'est à part un gros choc, tu ne te réveilles pas. Sauf si, je mets des guillemets, personne ne le voit, si tu es une vieille âme et que tu es déjà dans l'éveil dès que tu arrives. Ok, est-ce que j'ai répondu à ta question ?
- Speaker #0
Là, ça va plus loin.
- Speaker #1
C'était encore pas prévu. Du coup, tu m'emmènes aussi sur des pistes. Oui,
- Speaker #0
j'avoue, j'avoue. Donc, dans ton métier, tu vois souvent des femmes qui s'oublient complètement. Comment tu les aides à remettre un peu du moi dans leur quotidien ?
- Speaker #1
souvent ça passe par une mise une confrontation à la réalité ok, donc ça peut être je les mets face à un miroir ok, et je leur demande de se regarder dans les yeux et puis je les laisse accueillir je les laisse faire avancer en fait toutes les émotions qui arrivent, je suis là pour les aider et pour qu'elles se sentent en sécurité. Je peux les emmener marcher pendant des heures, parce que du coup le corps et le mental est occupé et j'atteins plus facilement les émotions, donc j'atteins plus facilement l'âme en disant maintenant il est temps de prendre le lead en fait. Ou alors, je leur fais me lister les chocs émotionnels qu'ils ont eus dans leur vie. Ok. Donc, je pars toujours d'un bad pour rebondir. Ok.
- Speaker #0
Ok, ok. Et imaginons pour là, toutes les personnes qui nous écoutent, sans parler de bad ou quoi que ce soit, de se dire si on devait leur donner un conseil ou un challenge ou une petite chose pour mettre un peu plus... de soi, justement, dans notre quotidien ?
- Speaker #1
Je leur dirais de s'acheter un beau petit calepin, de tenir un journal où le titre du journal, c'est « Comment je fais pour être ma priorité ? » Ok. Et avant de mettre en place des choses pour être leur priorité, tous les soirs, avant de s'endormir, de noter qu'est-ce qu'ils ont fait pour eux dans la journée. Ils vont voir que la liste, elle est ridicule. Et puis après, mettre en place des choses, des petits rituels, comme tu disais le matin dans le premier quart d'heure, sortir, peut-être prendre son infusion dehors, son thé, ce qu'il boive, peu importe. Passer, je ne sais pas, se dire que tous les soirs, je vais faire mon petit cours de pilates ou des choses comme ça, mes 15 minutes de pilates. Enfin, je veux dire, commencer à mettre des choses en place et noter comment ils se sentent au fur et à mesure. Parce que quand ils ne faisaient rien pour eux au début du journal,
- Speaker #0
souvent les émotions,
- Speaker #1
elles ne sont pas bonnes. Ouais. Et même leur image d'eux, ils sont plus dans la dysmorphie physiologique et émotionnelle. que dans le juste, tu vois. Et au fur et à mesure qu'ils mettent des choses, qu'ils notent les changements, en fait.
- Speaker #0
C'est pas mal, ça.
- Speaker #1
Du coup, Natacha, pour être un peu plus synthétique, est-ce que tu me permets de faire un petit résumé des bénéfices concrets que moi, je vois depuis ma vision ? Oui. Et après,
- Speaker #0
je viens de t'embêter un petit peu. Allez, ça va.
- Speaker #1
Alors, pour moi, les bénéfices concrets, ça va être le niveau d'énergie qui va être plus haut. C'est ce que je disais tout à l'heure, les émotions par rapport au journal, quand on fait des petites choses pour soi, de noter les bonnes émotions. On va vibrer dans une énergie d'abondance et plus dans le manque. C'est-à-dire qu'on va arrêter de voir ce que l'on n'a pas, mais on va voir ce que l'on a et ce qu'on peut avoir de plus. C'est aussi une santé émotionnelle, mentale et physiologique alignée, équilibrée. C'est-à-dire qu'on arrive à peu près à savoir, bon là c'est mon cerveau qui parle, donc chute. on arrive à un peu plus se maîtriser ou je suis stressée ok je vais manger des framboises Natacha elle a dit que les fruits rouges faisaient diminuer le stress et je vais aller manger des framboises notre estime de nous elle est renforcée on s'aime un peu plus tous les jours et ça a forcément un impact sur nos choix et nos relations. On est plus dans des relations interpersonnelles plus douces, plus fluides. On a une capacité plus accrue à poser ses limites, mais sans s'énerver. Sans dire, non, je ne suis pas d'accord, ou tu as été trop loin, tu vois, attendre la dernière minute, mais plus dire c'est pas le jour aujourd'hui.
- Speaker #0
Tu vois,
- Speaker #1
moi je sais que ça m'arrive quand je sais que c'est pas un bon jour pour moi. Il y a des gens, je sais que je n'arrive pas à communiquer avec eux, que c'est plus énergivore, et que je ne... n'aurais pas la patience de les écouter, je les évite en fait. Donc c'est du coup avoir plus de clarté, être plus focus sans se disperser en disant je vais droit au but et vraiment être alignée dans le tout donc être bien avec soi, être dans des actions justes et efficaces.
- Speaker #0
Ok,
- Speaker #1
mais du coup ça c'est ma vision, moi j'aimerais qu'on la complète avec la tienne, toi qui est une super maman, entrepreneuse, une épouse mais aussi une femme accomplie je trouve, ça c'est mon regard sur fin Donc voilà. Comment tu fais pour mettre en place ou pour aller jusqu'au bout des moments où tu fais ta priorité ? Parce que je me rappelle, des fois tu me disais, si je faisais un stage de danse, il faut que je m'organise pour les pit-choux, etc. Parce que mon chéri, il bosse, etc. Donc avec tous tes rôles de femme, comment tu fais ?
- Speaker #0
Oula ! Sacrée question ! Comment je fais ? Alors j'ai pas de... Je ne dirais pas que j'ai de recettes magiques. Mais je pense que ce qui m'aide le plus, c'est que j'accepte l'imperfection. C'est-à-dire que j'accepte que tout ne soit pas parfait. Il n'y a jamais tout qui est parfait chez moi. Clairement, il y a des fois où, par exemple, je vais mettre plus mon énergie sur le travail, sur justement le sport et sur d'autres choses. Des fois, c'est plutôt la maison et l'équilibre de la maison. Elle ne sera pas nickel. tu vois ce que je veux dire il y a des choses où franchement peut-être qu'il y en a qui arrivent ou qui arrivent à être parfaits sur tous les points mais moi perso brisante de corbeau peut-être mais en tout cas c'est pas moi et ça arrive très souvent que je suis en retard sur les machines on est plus sur l'unette là je suis plus l'unette ou Suzanne tu vois qui m'est connue catastrophes je suis plutôt ce style là mais ça me va et en fait j'ai accepté c'est ok tu vois ce que je veux dire avec moi j'accepte que ce soit pas parfait et en fait je pense que le plus important c'est pas de se raccrocher à ce que vont penser les autres mais c'est plutôt moi est ok avec moi tu vois ce que je veux dire et il y a des personnes où par exemple justement la maison va être très importante et vont placer beaucoup plus son centre, ben c'est ok aussi tu vois ce que je veux dire, mais je pense que c'est plutôt une échelle de dire me poser, c'est à dire ça c'est quelque chose que je fais assez souvent, me dire mais qu'est-ce qui est vraiment important pour moi voilà
- Speaker #1
Voilà. Tu en ressens dans ton quotidien, dans ton énergie, dans ta patience ?
- Speaker #0
C'est vital. C'est-à-dire que justement, le fait de bien manger, déjà on va passer par là. Pour moi, ça c'est quelque chose de vraiment vital. C'est-à-dire que des fois, je vais me faire plaisir. Hier soir, je suis au restaurant, j'ai bu un verre de vin, c'est ok, tu vois ce que je veux dire. Mais c'est ce qui va me permettre d'avoir de l'énergie. J'ai plusieurs choses comme ça dans mon quotidien. Le sport, ça me donne de l'énergie. on se dirait que ça m'utilise mais non moi c'est ce qui me recharge donc je vais avoir le sport, je vais avoir le fait de passer des temps avec les enfants ou des fois quand ça va trop vite et ça c'est assez dur c'est se dire d'un seul coup je vais aller dans l'île avec mon fils et je vais me poser contre lui je vais prendre 5 minutes et là je suis plus je me déconnecte et je me dis pose ton cerveau et t'es dans le moment présent tu vois ce que je veux dire et je pense que c'est un peu ce qui m'aide dans toute cette tourmente c'est des fois de cliquer sur le bouton pose et de me dire là t'es dans l'instant présent Il faut que tu te poses. et peu importe ce qui se passe et tout ce qui t'attend comme avalanche, comme tsunami, etc., qu'il y a tout autour de toi, de tout ce que tu dois faire, de toute façon, ça ne changera pas. Donc, sois là, en fait. Et ça, j'essaye de me le dire un peu dans tous les moments. Ce n'est pas toujours facile, mais même quand je fais du sport ou même quand je mange, j'essaye d'être là au plus possible. Et c'est ce qui me fait le plus de bien, qui me permet d'être le plus calme. Si je ne fais pas ça... Je sens que ça dévie et je sens que je manque de patience et je sens que je dérive.
- Speaker #1
J'ai une question qui me vient comme ça spontanément aussi parce qu'on parle de faire de soi sa priorité. On parle que c'est le luxe d'être égoïste. Mais il y a forcément l'autre. Oui. On ne vit pas seul. Non. On a... Euh... Pour moi, la solution est dans la communication. C'est-à-dire que tout à l'heure, je t'expliquais avec ma maman, quand je sens que je n'ai pas l'énergie, je lui dis. Je lui dis, maman, là, je ne peux pas réceptionner. J'ai entendu. Accorde-moi un peu de temps. Je reviens vers toi. Laisse-moi évacuer. Toi, tu le gères comment ? Parce que toi, tu as les enfants à la maison. Tu as le mari qui, des fois, est un enfant. Oui, le chien.
- Speaker #0
Tu as le chien qui est un enfant aussi.
- Speaker #1
En plus, tu te lances dans une nouvelle aventure de coaching. Oui. de pilates. Du coup, comment tu fais pour que ce soit ok pour ceux qui font ton quotidien ?
- Speaker #0
Alors, j'ai changé déjà. Ce côté-là, justement, c'est depuis ma transition. Je me passe un peu plus en priorité, etc. Mais je suis très dans la communication. Justement, je pose beaucoup les choses avec mon mari. Par exemple, je lui dis, bah là, dans le mois, il va se passer ça, il va se passer ça, il va se passer ça. J'essaye de l'introduire et en parler avec lui, tu vois, pour rendre les choses OK. Donc en fait, je l'introduis un peu dans mes projets sans vraiment lui laisser trop le choix. mais je l'introduis et en fait je pense que tout est une question d'équilibré parce que lui par exemple il prend énormément de temps il est très sportif et fait beaucoup beaucoup d'activités il a beaucoup de passion donc ça prend beaucoup de place mais du coup bon bah lui ça lui prend prendre la place pour ça, moi je prends de la place pour autre chose et en fait je pense que tout est une question d'équilibre et tout est une question qu'on soit aligné et ok avec ce qu'on fait chacun, tu vois, donc on essaie de travailler beaucoup là-dessus, franchement c'est un travail continu, on va pas se cacher surtout quand t'as des enfants et que tu dois t'occuper tous les deux etc, c'est un travail continu, mais je pense que tant que tu mets justement de la communication et que t'exprimes ce que tu ressens et que t'exprimes ce qui va ou ce qui va pas, je pense que t'es sur le bon chemin. Ouais,
- Speaker #1
ok Merci. je nous trouve super en forme pour une rentrée ouais donc en vrai on a quand même un peu enfin si on va un peu vers une conclusion tu voulais dire peut-être encore des choses non
- Speaker #0
non non j'aimerais juste pour en tout cas pour terminer cet épisode et c'est très important le côté concret c'est vraiment de dire pour vraiment de lancer le challenge un peu résumer le côté où on a ...
- Speaker #1
déconstruit, c'est un luxe d'être égoïste en fait, quelque part. Là, je pense que ça, c'est assez fort. C'était très spontané dans notre échange, mais je trouve que c'est assez fort. Pour moi, c'est assez fort. Je ne sais pas toi comment tu en penses, mais voilà. À travers nos expériences et tout ce qu'on a pu narrer ensemble, on a... Je suis sur des mots intelligents en plus, sur cette saison. C'est sorti tout seul.
- Speaker #0
Avec l'été, là.
- Speaker #1
On a pu montrer aussi comment on peut faire de soi sa priorité, comment on peut faire concret on a mis des petites pistes etc et donc oui c'est le moment de leur demander de mettre en place un challenge un challenge oui c'est moi qui le lance vas-y ok je te sens motivée ok ok alors ben je pense que je vais reprendre celui que tu as dit tout à l'heure c'est
- Speaker #0
un exercice que je fais souvent alors moi je fais avec les trois positifs mais là j'en viens avec les trois priorités je trouve que c'est super c'est vraiment de dire tous les jours de noter trois choses
- Speaker #1
que tu as fait justement pour toi ou en tout cas dans la démarche de penser à toi alors les trois choses mais bien clair c'est pas forcément tous les jours à les faire masser C'est vraiment prendre ce petit c'est dix minutes pour soi voilà ça peut passer je parle de mes rituels à moi mais moi je sais que mon yoga du visage est hyper important si je n'ai pas fait le matin je le fais le soir c'est pas un plus oui c'est pas un plus dans mon planning c'est j'ai enlevé quelque chose qui était lourd pour moi Donc c'est vraiment des petites choses.
- Speaker #0
C'est ça, mais vraiment ça peut être comme je disais, moi c'est le fait de manger dehors, le bon petit déjeuner, de sortir, ça peut être de moins utiliser peut-être son téléphone le soir, ça peut être le fait, oh là là aujourd'hui j'ai pas... à moi j'ai bu plus aujourd'hui j'ai pensé à moi j'ai mis j'ai mangé plus sainement quelque chose qui me va bien ça peut être des choses comme ça et ce qu'on vous conseille c'est surtout des petites choses mais d'être régulier c'est ça exactement Pas dire,
- Speaker #1
j'ai tout donné lundi, mardi, mercredi, je me repose. Non. C'est de faire tous les jours une petite chose pour soi.
- Speaker #0
Et sans pression. Comme dit toujours Natacha, Rome, on ne sait pas quand se rendre un jour.
- Speaker #1
Je pense qu'on va conclure là-dessus.
- Speaker #0
Oui. Très bien.
- Speaker #1
On espère que cet épisode vous a plu.
- Speaker #0
Et on espère qu'on vous a donné des déclics et surtout l'envie justement de penser un peu plus à vous et de vous prioriser un petit peu plus.
- Speaker #1
On vous fait des bisous.
- Speaker #0
Et vitamine M. Sous