- Speaker #0
C'est bien, Vitamine ? Ah non, Vitamine, je vais chercher ça, je vais aller la vous parler, je vais aller la vous parler.
- Speaker #1
Je vais aller la vous parler.
- Speaker #0
Je vais aller la vous parler. Je vais aller la vous parler.
- Speaker #1
Bienvenue dans nos chroniques Vitamine,
- Speaker #0
le podcast qui explore ta vitalité à 360°, du corps à l'esprit et bien au-delà. Dans le dernier épisode, Natacha, on a découvert un peu les secrets du cycle de la femme, du cycle féminin. Aujourd'hui, on va plonger dans le premier printemps, cette première saison, cette première danse, donc l'arrivée de nos premières règles. L'idée est un peu de désacraliser le côté néfaste mis en avant, la partie sombre, et mettre un peu plus la partie lumineuse en avant. Mais pour ça, il faut le comprendre. Oui. Comment étaient nos premières règles ? Est-ce que tu es ok pour qu'on partage nos expériences ?
- Speaker #1
Bien sûr !
- Speaker #0
Alors je t'écoute.
- Speaker #1
Très bien ! Alors c'est vrai qu'en effet les règles c'est quelque chose, en tout cas moi quand j'étais ado, c'était très attendu. Je dirais, enfin moi je les ai eues à 16 ans, donc je les ai eues un petit peu tard par rapport à mes copines qui les avaient toutes eues très tôt. Donc moi j'étais très dans l'attente, j'avais l'impression un petit peu que je ne serais pas vraiment une jeune fille. donc je n'avais pas mes règles. Tu vois ce que je veux dire ? Je n'étais pas très formée. Je n'étais pas... Voilà, donc j'étais très dans l'attente. Et c'est arrivé, c'était assez rigolo. C'était le jour de la Sainte Natacha. C'est arrivé. C'était assez fou. Ça m'a vraiment marquée. Et quand je les ai eues, j'étais très contente mais j'avais très mal au ventre ce jour-là. Et quand je les ai eues, j'ai fait mince, je les ai attendues pendant tant de temps. Finalement j'étais bien sans. Je l'ai ressenti un petit peu comme ça. Ça a été un assez gros, je l'ai ressenti comme un assez gros bouleversement. Mais je n'avais pas forcément lutté contre. Et le fait de les avoir attendus pendant si longtemps, j'étais finalement assez heureuse. heureuse de les avoir, même si la vision a changé peut-être avec le temps. Mais voilà, je les ai vécues comme ça. Et toi, tu pourrais nous dire comment tu as vécu tes règles,
- Speaker #0
arrivé de tes règles ? C'est super intéressant parce que du coup, je l'ai vécu à l'opposé de toi.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
C'est-à-dire que j'étais en CM2.
- Speaker #1
Ah oui, donc vraiment l'opposé.
- Speaker #0
mais alors je ne les ai pas eues en CM2 c'est que l'histoire démarre en CM2 quand j'ai très mal dans le bas du ventre. Et le médecin généraliste qui me suit à l'époque explique à ma mère qu'il va falloir m'expliquer le cycle féminin. Et j'ai une maman qui est à l'ancienne, et c'est un gros tabou. Encore même aujourd'hui, quand je veux partager mon expérience de la périménopause avec la sienne, c'est encore un gros tabou pour elle. Donc, elle m'a livré ça comme une patate chaude. Et toi, t'as 9 ans, et tu comprends pas.
- Speaker #1
Mais beaucoup de jeunes filles ne sont moins 7 ans. cette situation.
- Speaker #0
C'est ça. Bon, tout compte fait, c'était une péritonite que je me suis tapée en sixième. C'était pas l'arrivée des règles. Donc voilà, si tu veux, je me prends une information assez violente, pas prête à la recevoir, et qui plus est, du coup, comme toi, je l'ai attendue, mais pas de la même manière que toi, parce que du coup, je l'ai attendue avec angoisse.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Et quand mes règles sont arrivées, après ma péritonite que je me suis frappée en sixième, quand mes premières règles sont arrivés je n'ai pas osé oser le dire à ma mère parce que j'étais complètement apeurée.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Et je ne comprenais pas et j'avais des douleurs mais violentes. Et j'ai commencé à lui dire, je crois qu'au deuxième cycle en fait.
- Speaker #1
Sachant qu'en plus, on sait que ça crée des perturbations au niveau des émotions. Les hormones forcément ont un impact. Alors en plus, si tu n'étais pas dans l'acceptation de tes règles et que tu en avais un peu peut-être honte ou tu en avais peur comme tu disais. Peur, plutôt peur. ça mélangé, on va dire qu'on n'a pas besoin de ça quand on arrive à ce grand changement.
- Speaker #0
C'est ça. Alors, avant de parler de l'accompagnement des mamans ou des gynécologues qui ont leur importance.
- Speaker #1
Je vois par exemple, je pense que ma mère a bien fait le job de ce côté-là et c'est vrai que quand elles sont arrivées, du coup, j'étais beaucoup plus apaisée. J'étais moins stressée. Alors, forcément, ça reste un chamboulement, mais je n'étais pas stressée.
- Speaker #0
Bien sûr. Mais du coup, avant de parler de cet accompagnement, est-ce que tu peux nous expliquer un peu ce qui se passe biologiquement à l'intérieur de nous ?
- Speaker #1
Bien sûr ! Concrètement, dans le corps, il se passe que quand on a l'arrivée des règles, les ovaires vont commencer à produire des oestrogènes qui se préparent dans l'utérus. Puis on va avoir la progestérone qui va stabiliser l'environnement pour une éventuelle grossesse. Sous les effets de l'oestrogène, la paroi de l'utérus qui s'appelle l'endromètre va s'épercir, elle va préparer un... petit nid douillet pour une éventuelle grossesse, d'accord ? Ensuite, qu'est-ce qui se passe ? Pas de fécondation, ok ? Chute des hormones, la paroi de l'utérus, elle va se détacher, elle va s'évacuer, et c'est ce qu'on appelle les règles. Et c'est un éternellement recommencement. Mais quand justement, il y a l'arrivée de ces règles quand on est adolescent, tout ce processus-là, il faut du temps. Pour qu'ils se mettent en place. Donc on va avoir des perturbations, notamment justement au niveau de la faim. On va avoir des moments où on va avoir très faim, des moments où on va avoir des pertes d'appétit. Tout va être impacté parce qu'il faut du temps pour que ça se mette en place et que ça se stabilise. Donc généralement pendant cette période-là, c'est parfois un petit peu compliqué. Mais il y a des façons et des manières d'accompagner à ce moment-là pour que les symptômes soient apaisés.
- Speaker #0
Ça t'est déjà arrivé d'accompagner des adolescentes ?
- Speaker #1
Oui. Bien sûr, oui, oui, j'ai déjà accompagné des adolescents. Alors, elles arrivaient à la base justement pour l'alimentation, des troubles alimentaires. Et je me rendais compte au fur et à mesure de la séance que c'était fortement lié justement au cycle, c'était fortement lié aux hormones. Donc, je suis allée travailler justement sur cet équilibre hormonal. Le fait qu'elles apprennent à mieux comprendre justement son cycle, pour mieux le gérer, qu'il y ait moins de stress lié à tout ça. Et après, on a travaillé sur l'alimentation parce que tout est lié.
- Speaker #0
Bien sûr, comme c'est aussi l'acceptation de la transformation de son corps. C'est ça. Et puis, c'est l'acceptation de ses nouvelles émotions.
- Speaker #1
Exactement. Parce que...
- Speaker #0
on était dans un moule dans lequel on se sentait bien et là on nous dit, ben non, il faut sortir de ce moule pour rentrer dans un autre moule et il y a cette acceptation dans ce nouveau moule donc on repart en arrière en disant j'avais commencé à m'aimer comme ça il faut reconstruire voilà, c'est ça Alors là,
- Speaker #1
on a parlé, on a exploré toute la partie biologique, je t'ai expliqué comment ça fonctionnait. Maintenant, j'aimerais que tu nous apportes cette approche intuitive et symbolique justement de ce rite de passage.
- Speaker #0
Alors, on appelle ça l'arrivée dans nos premières règles, la ménarche.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
C'est le côté un peu symbolique. La ménarche, c'est quoi en fait ? C'est le passage initiatique, c'est vraiment ce moment charnière où tu as tes premières règles. Donc c'est vraiment, il faut imaginer une madrée qui passe un relais.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Et c'est là que l'accompagnement d'une image féminine, peut-être même l'image féminine modèle, tu vois, ça peut être même un rôle de marraine, pas forcément un rôle de maman. parce que moi je l'ai fait en tant que mari avec ma filleul c'est vraiment important l'accompagnement parce que aujourd'hui on dit toujours les cordonniers sont plus mal chaussé même si tu emmènes une petite chez un gynécologue pour qu'il lui explique il sait pas l'expliquer le gynécologue n'arrive pas à cueillir ça comme il n'arrive pas à cueillir le deuxième printemps donc il ya vraiment ce côté là ce côté accompagnement ce côté je passe un relais émotionnel je vois il ya l'archétype de la jeune fille aussi donc ça c'est donc si c'est la deuxième phase lunaire l'archétype de la jeune fille en fait c'est lui expliquer que ben c'est là qu'il va y avoir ces variations d'énergie d'humeur d'hormones etc et que c'est normal et c'est ok et souvent ce que la société appelle la crise d'adolescence chez la femme dans le côté masculin c'est autre chose oui mais chez la femme c'est ces variations d' humeur qu'on a dans cette semaine prémenstruelle et qu'on a souvent à la phase folliculaire ou Oulite. et surtout à la phase luthéale. Donc ça c'est hyper important aussi parce que c'est là qu'on va commencer à fréquenter notre partie sombre, notre botte noire. Et si là, dès petit, il n'y a pas un accompagnement, c'est très compliqué.
- Speaker #1
Et surtout si tu disais qu'on est dans la partie justement silence, honte, peur, c'est là où c'est compliqué. Déjà que cette transition n'est pas facile.
- Speaker #0
Là où notre combo est hyper intéressant, c'est que toi tu l'attendais comme une célébration et moi quand Quand je... les reçus, ce n'était pas la honte, mais c'était un silence parce que je n'avais pas le vocabulaire pour en parler.
- Speaker #1
Tu ne savais tout simplement pas ce que c'était, tu ne le comprenais pas, donc tu ne peux pas célébrer quelque chose que tu ne comprends pas vraiment.
- Speaker #0
T'as tout dit.
- Speaker #1
Voilà, c'est pour ça qu'on est là pour ça.
- Speaker #0
Voilà, donc en vrai, il faut vraiment célébrer cette arrivée. Alors, il y avait, moi à mon époque, je pense que tu l'as connue aussi, mais je pense qu'aujourd'hui, enfin ma fille n'a pas connu ça, il y avait l'histoire des Catherineettes.
- Speaker #1
C'est quoi ?
- Speaker #0
Ah tu connais pas ? Non Alors c'est peut-être ch'ti hein Vu que je suis de là-haut J'ai de la famille ch'ti mais je connais pas Mais en fait c'est là-haut il y a Saint-Nicolas qui vient de Belgique Et aussi d'Alsace qui est hyper important avant Noël D'accord Donc le 6 décembre quand tu es enfant Tu reçois une carte de Saint-Nicolas avec des chocolats D'accord Et quand tu deviens jeune fille Le 25 novembre c'est la fête des Catherineettes Ok Et normalement ta famille t'envoie une carte de Catherineettes jusqu'à temps ... que tu as ta première expérience sexuelle.
- Speaker #1
D'accord. Mais non, vous ne connaissez pas.
- Speaker #0
Eh bien, voilà.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Et donc, tu vois, c'est une façon de célébrer l'arrivée des règles. Mais moi, quand je recevais mes cartes de Sainte-Catherine, j'avais cette honte. D'accord. Donc, voilà. Donc, ça, c'est vraiment important. Oui. Que les mamans, que les marraines, n'importe qui, se sentent capables d'accompagner.
- Speaker #1
Oui, c'est un message vraiment que l'on envoie pour vraiment que les jeunes femmes, jeunes filles soient... accompagner justement et qu'elles aient le maximum de connaissances et qu'elles ne se retrouvent pas un jour justement avec des aînements et qu'elles ne comprennent pas ce qui se passe. Donc voilà, c'est vraiment un message pour tout le monde.
- Speaker #0
C'est ça, en fait il faut vraiment libérer ses émotions, guérir de cette honte, de cette incompréhension et reprogrammer en fait une nouvelle relation avec son corps.
- Speaker #1
Je suis d'accord.
- Speaker #0
On parle de libération des émotions.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Souvent la libération des émotions se passe pendant cette fameuse semaine très monstruelle. Et j'aimerais qu'on aille un peu plus profond dans ce sujet.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Parce que c'est là qu'est la clé pour... bien vivre son premier printemps, mais aussi pour bien vivre son deuxième printemps.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Parce que le deuxième printemps, c'est notre semaine pré-menstruelle en version plus plus.
- Speaker #1
Oui. Au carré.
- Speaker #0
Du coup, j'aimerais que tu nous donnes ta vision de cette semaine pré-menstruelle.
- Speaker #1
Oui, alors... Sachant qu'en plus, c'est quelque chose qui me touche énormément parce que je suis, depuis l'arrivée de mes deux petits bouts, depuis mes deux grossesses, j'ai énormément de syndromes prémenstruels que je n'avais pas forcément avant. je peux avoir justement l'apparition de petits boutons chaque mois je vais avoir des envies d'exploser des tablettes de chocs je sens que mon humeur est impactée et c'est vraiment tout tous les mois, la semaine avant mes règles, clairement c'est quelque chose que j'ai identifié. Donc pour ça, il y a des choses qu'on peut mettre en place. Donc je l'ai testé sur moi, je le teste dans mes accompagnements, donc je vais te dire un petit peu, je vais t'expliquer. Donc déjà, on peut commencer dans l'alimentation à augmenter les bons glucides complexes. C'est quoi ? C'est tout ce qui est féculents. Les féculents, les céréales, le quinoa, le riz, les patates douces. légumineuses tout ça notamment le midi si vous avez des grosses endompes prémenstruelles marqué j'invite à les augmenter comme ça on aura moins envie de faire des grignotages après moi envie de faire de pulsions sucrées parce qu'on va donner du sucre des sucres lents sur le long terme donc ça déjà ça va nous faire beaucoup de bien ensuite on va prioriser les bonnes graisses notamment les oméga 3 avec aussi ben aussi l'avocat l'huile d'olive le poisson gras tout ça ça va soutenir les hormones et ça va permettre qu'on ait moins faim qu'on ait moins envie de se jeter sur le premier burger venu ou le justement les autres chocolats ensuite on va venir booster le magnésium donc soit ben de manière avec l'alimentation soit on peut aussi faire en complément mais on va retrouver donc dans tout ce qui est chocolat noir les graines de courge les bananes et épinards voilà il ya vraiment des astuces à mettre en place on peut aussi si c'est compliqué de tenir longtemps temps entre les repas qu'on a trop envie de faire de grignotage, mais dans ces cas-là, on fractionne un petit peu plus les repas. Donc tu vois, il y a vraiment plein de stratégies à mettre en place. On peut aussi, on va aussi augmenter l'hydratation, on va éviter tout, je l'avais dit dans l'épisode d'avant, mais on va éviter tout ce qui est aliment ultra transformé, qui ne vont pas nous faire du bien, qui peuvent augmenter les douleurs, qui peuvent augmenter justement cette déstabilisation au niveau des humeurs. On va réduire le calphé, l'alcool, Donc tu vois, au final, dans cette semaine, on a plus envie de partir en cacahuète, de partir dans les 20%, alors que finalement, c'est ce qui ne nous fait pas forcément du bien. Par contre, on peut rechercher cette notion de plaisir et de réconfort en se faisant des bons gâteaux maison. On peut se faire plaisir et justement, c'est là que ça va être intéressant de connaître son cycle parce qu'on peut adapter. sa cuisine selon cette période où on est dans notre cycle menstruel.
- Speaker #0
Ce qui est incroyable là, c'est qu'on t'écoute en parler, au fur et à mesure, tu as démonté plein d'injonctions. C'est-à-dire, tu as la société qui dit « On s'en fout, c'est la semaine... » prémenstruelle fais toi kiffer mange ce que tu as envie de manger alors que pas du tout et on a l'impression que ça réconforte alors que bah en fait ça va réconforter émotionnellement mais pas dans le corps non donc c'était dans ta tête ça va être je me sens mieux c'est ça Mon corps, ça va être... Mais moi, je suis en train de s'ouvrir.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Et il y a un autre truc qui m'a fait tilt aussi quand tu parlais, mais... Ah oui, c'était ça. Tu disais manger les bonnes graisses. Et ce n'est pas la première fois que je t'entends dire ça au cours d'un épisode. Du coup, je vais te poser une question.
- Speaker #1
Dis-moi.
- Speaker #0
C'est quoi les mauvaises graisses ?
- Speaker #1
Les mauvaises graisses, ça va être les aliments ultra transformés. En fait, c'est ce qu'on appelle les graisses transformées. D'accord. D'accord. Ça va être... Donc imaginons, tu fais cuire, tu prends le beurre cru. Tu prends le beurre cru, tu en prends 10 grammes tous les matins, cru. Ça va être bon, ça va être bon pour la santé, ça va être bon pour la vision, tu as de la vitamine A dedans, c'est excellent. Tu prends ton beurre, tu le fais chauffer à haute température, il va carboniser. Ça va être de la très mauvaise graisse et qui peut être toxique pour ta santé.
- Speaker #0
Ah ouais ?
- Speaker #1
Donc en fait, par exemple, je vais te prendre l'huile d'olive. Tu la fais cuire à basse température, ça va. Tu la fais chauffer à trop haute température, elle va se transformer, elle ne va pas être bonne pour ta santé.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Donc en fait, tu vois, tu as les bonnes et tu as les mauvaises graisses. En fait, les mauvaises graisses, on va les retrouver, ça va être tout ce qui est friture. Par exemple, tu vas manger des frites, ça ne va pas être des bonnes graisses qui vont te servir réellement. Les bonnes graisses, on va les retrouver quand elles ne sont finalement pas cuites à haute température, quand on va les retrouver crues, on va les retrouver dans des avocats. Tu as des graisses qui sont naturellement... Enfin, ça, ce sont des bonnes graisses. mais tout ce qui va être ultra transformé, hydrogéné ne vont pas être des bonnes graisses, elles peuvent être toxiques pour toi.
- Speaker #0
Ok, mais je trouve que c'est intéressant, tu vois,
- Speaker #1
de préciser ça, parce que même moi je vois les trucs là. Ensuite, pour revenir sur la semaine pré-menstruelle qu'on disait tout à l'heure, il existe aussi des stratégies aussi en naturopathie. On va avoir les plantes qui peuvent t'aider à soutenir. On peut avoir aussi tout ce qui est l'oligothérapie, la gémothérapie. On va avoir vraiment plein de clés qui peuvent t'aider à mieux... vivre. Donc, je t'invite réellement si elles sont... Tu les vis mal. Si tu vis mal ta semaine pré-monstruelle, allez voir un professionnel qui t'accompagne. C'est possible de mieux vivre cette semaine et j'en suis vraiment la preuve vivante. Bien sûr.
- Speaker #0
Bien sûr. Alors, là où je trouve intéressant, c'est qu'on a un véritable relais à se passer toutes les deux. Parce que, pour moi, la semaine pré-monstruelle, c'est quand toute ta partie sombre, ta partie dark, prend le dessus.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
T'envoies chier tout le monde. Oui ! on a marqué que le boulot c'est de la merde alors que d'habitude tu kiffes tout ça et donc pour moi c'est ce fameux moment où il faut aller à sa rencontre, c'est ce fameux moment où il faut faire vraiment une introspection comprendre l'émotion qui te déstabilise parce que c'est là où tu vois à quel scénario tu réponds scénario répétitif à quel mytho tu réagis etc et en naturopathie t'as un truc alors je trouve ça ça génial parce que vraiment c'est ce côté ce côté enfin il y a ce côté, ça m'émeut tellement il y a ce côté approche invisible, cette approche émotionnelle mais qui est en même temps matérialisée et donc je trouve qu'il y a une ficelle à tirer ensemble c'est autour des fleurs de bac où toi tu apportes ce côté matériel pour ceux qui sont très cartésiens de comprendre ok je vais travailler l'émotion mais c'est tellement abstrait ce que Maggie elle me dit je ne sais pas par quelle ficelle la tirer Et j'aimerais du coup que tu expliques les fleurs de Bac. Oui. Et derrière, tu me donnes l'émotion exemple. Et moi, j'explique comment on peut la travailler, cette émotion.
- Speaker #1
Ok, je ne lui attendais pas à cette question.
- Speaker #0
J'aime bien faire des trucs comme ça.
- Speaker #1
Alors, les fleurs de Bac, je les ai étudiées, comme tu le sais, dans ma formation de naturopathie. Il existe 38 fleurs de Bac. D'accord ? 38 émotions. Ça part d'où, en fait, le docteur Bac ? avait, donc qui était médecin, je crois chirurgien même, donc voilà c'était un grand docteur, s'est rendu compte que lors de ses consultations, il y avait donc les mots, il y avait justement, il traitait donc le symptomatique, mais que pour lui la cause était beaucoup plus profonde que ça, était liée aux émotions. Donc à un moment donné, il s'est dit j'en ai marre, je vais tout claquer et je vais faire mes propres recherches vis-à-vis de ça. des émotions qui provoquent justement les maladies. Donc il a étudié les fleurs, c'est en même temps, c'est sorti en même temps que justement l'homéopathie. donc il y avait vraiment un mouvement qui était en train de se réveiller vis-à-vis de ça. Donc il a étudié chaque fleur et chacune des fleurs était là pour une émotion en particulier, d'accord ? Donc on pouvait notamment par exemple avoir la peur, d'accord ? Donc on avait l'émotion de la peur et qui pour lui, la peur... pour provoquer un certain nombre de maladies. Donc comment ça fonctionne ? Déjà dans un premier temps, il faut comprendre quelles sont les émotions qui nous font le plus de mal dans notre chemin. On a les bonnes émotions. qui sont solides chez nous, qui sont bonnes et qui sont ancrées, parce que les émotions, ce n'est pas forcément bon pour se lever. Mais on a les bonnes émotions et on a les émotions qui nous empêchent d'avancer. Donc l'objectif, c'est de trouver celle-ci, celle qui nous empêche d'avancer. Une fois qu'on a trouvé justement ces émotions, parce qu'il peut quand même y en avoir plusieurs, même s'il faut quand même réduire au maximum, c'est là où j'ai trouvé que c'était intéressant et que j'ai aimé les fleurs de Bac, c'est que c'est matérialisé. C'est-à-dire qu'une fois qu'on a trouvé cette émotion-là, chaque matin, on prend notre petite chiole, on met ses gouttes dans notre verre. Notamment moi par exemple, j'avais pris la confiance, d'accord ? Tous les matins, je me mettais cette petite goutte de confiance. Et là, ben... ça change beaucoup de choses chez toi parce que tous les jours tu te rappelles que tu mets ces gouttes là, que tu travailles sur cette émotion là et sur le long terme je trouve que ça fait vraiment un chemin incroyable et c'est pour ça que ça a réveillé quelque chose chez moi justement les fleurs de vagues, une autre vision et que je commence à travailler justement avec ça c'est très symbolique de faire cette action tous les jours oui,
- Speaker #0
c'est, enfin moi dans mes accompagnements je fais beaucoup d'exercices symboliques parce que justement t'as l'impression de matérialiser une émotion.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
que tu veux évacuer. Et c'est génial en fait. Moi, j'ai juste trouvé ça génial quand tu l'as expliqué la première fois. Je voudrais juste rebondir sur la peur.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Parce qu'en fait, la peur, elle est utile. La peur, c'est ton adrénaline pour avancer, pour te booster, etc. Par contre, ce qui est dangereux, c'est d'avoir peur de sa peur. Oui. Et souvent, ce que je vois dans mes accompagnements, c'est que les gens ont peur d'aller affronter leur peur. Merci. Et je pense que c'est vraiment ça qu'il faut travailler dans cette semaine SPM, c'est-à-dire une fois que tu as trouvé l'émotion avec la fleur de Bac, c'est aussi aller affronter cette peur et se dire maintenant il faut y aller.
- Speaker #1
Parce qu'au final dans ta semaine pré-mensurielle, il ressort les émotions, enfin pour moi j'ai l'impression, je ne sais pas tu as déjà vu la série Vampire Jarris ? Non. Ok, ben en fait dans cette série-là, le vampire a les émotions qui sont quadruplées. Et moi j'aime bien dire que quand je suis dans ma semaine préventionnelle, je suis dans un vampire. d'ailleurs, d'y arriver que je suis un vampire et que mes émotions sont quadruplées. Mais ce sont de vraies émotions que je ressens. Elles sont, alors bien sûr, elles sont en expansion et elles sont libérées, beaucoup, beaucoup, mais ce sont des émotions que je ressens réellement. Donc au final, ça peut être une force de s'en servir autrement, au lieu de lutter contre et de se dire, bon ben ma parole n'a aucune valeur pendant cette semaine-là. Non, c'est pas vrai, parce que ce que tu ressens, tu le ressens vraiment. Par contre, le gérer est grâce à la... la connaissance, tu peux la vivre autrement.
- Speaker #0
Et je dirais même que ce que tu as matérialisé avec cette série, en fait, c'est ton feu intérieur quelque part. Et quand tu es en périménopause ou en ménopause, c'est des symptômes que tu as en plus plus qui s'appellent bouffées de chaleur. Mais en vrai, si pendant cette chance du premier printemps, tu prends conscience de ça et que tu travailles ta semaine SPM dès maintenant,
- Speaker #1
je pense que ça peut servir pour après.
- Speaker #0
complètement on en reparlera plus tard complètement. Natacha, on a parlé de plein de choses. Je sais aussi qu'en natureau, il y a d'autres astuces. Tu peux peut-être nous partager deux trois tips complémentaires ?
- Speaker #1
Oui alors il existe des plantes qui peuvent nous aider à mieux vivre justement le cire. je pense justement à la plante qui est l'ami des femmes le framboisier d'accord qui existe sous plusieurs formes infusions bourgeons compléments alimentaires il en existe plein et c'est vraiment une plante qui va aider à l'équilibre hormonal c'est une plante que je prends moi-même lors de mes cycles et la semaine prémenstruelle. Il faut juste faire attention parce que c'est une plante qui est hormone-like, donc qui va impacter l'équilibre hormonal, donc de manière positive quand tu veux gérer ton cycle. Mais par contre, s'il y a des trop gros antécédents de cancer du sein, de cancer de l'utérus, on va éviter. Et toutes les personnes qui ont eu un cancer du type justement hormonal, on évitera de prendre cette plante. C'est pour ça qu'il est important quand même... d'aller voir un professionnel de la naturopathie, nutrition, qui sera conseillé au mieux. Mais voilà, il existe des choses pour nous soulager. Je vais prendre par exemple même la camomille, c'est une plante qui va nous apaiser. Donc il faut aller chercher ces astuces naturelles. On va retrouver aussi les compléments alimentaires et on va retrouver aussi, généralement on dit qu'on a moins envie de faire de sport. Par exemple, quand on est dans cette phase de menstruation. ou juste avant mais en fait le mouvement est bon Le mouvement est très bon, c'est juste qu'il faut l'adapter. Donc il ne faut pas s'arrêter et se dire pendant deux semaines par mois, je mange McDo tous les jours et j'arrête le sport. Non, surtout pas !
- Speaker #0
En fait, j'ai envie de te dire en conclusion de tout ça, une phrase que j'ai découvert il n'y a pas très longtemps. Le mouvement n'est pas une réaction à l'instinct de survie. Le mouvement est une continuité de notre introspection de nous-mêmes. Et c'est là où je suis complètement d'accord avec toi qu'il faut faire ce sport,
- Speaker #1
qu'il faut bouger. Il faut toujours bouger, mais il faut juste, je pense, adapter.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
Tout simplement sur ça.
- Speaker #0
C'est ça. En vrai, on pourrait rester encore une heure. Oui. Donc, j'ai envie de les inviter à nous contacter s'ils veulent en savoir plus. Peut-être que même on peut faire une masterclass là-dessus.
- Speaker #1
ça pourrait être super intéressant je pense qu'on a beaucoup de choses à dire et moi c'est vrai que je pourrais rentrer dans le plus de détails aussi de comment accompagner sur la nutrition, sur la plante,
- Speaker #0
sur le global et moi je pourrais d'ailleurs donner des outils, des exercices symboliques à faire etc. Donc ce que je te propose c'est qu'on conclue là cet épisode et puis n'hésitez pas à nous contacter sur nos Instagram, ma super coach likeyoubymag Vous avez le lien dans le descriptif. de l'épisode et puis on vous fait des bisous dites à plus