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La réponse : alcool, quels impacts sur nos performances sportives ? cover
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ADN D'ATHLÈTE, l'esprit sport

La réponse : alcool, quels impacts sur nos performances sportives ?

La réponse : alcool, quels impacts sur nos performances sportives ?

10min |15/01/2025|

3120

Play
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La réponse : alcool, quels impacts sur nos performances sportives ?

La réponse : alcool, quels impacts sur nos performances sportives ?

10min |15/01/2025|

3120

Play

Description

Après une course, un match, une victoire ou parfois même après un entrainement, on se retrouve au club house et … on "boit un coup", comme dit, on célèbre, on partage… L’alcool est souvent au cœur de ces moments festifs et sportifs, c’est vrai. Est-ce vraiment raisonnable ? Quel impact à l’alcool sur nos performances sportives, notre santé ? Comment réduire sa consommation d'alcool ? Dr Ketty Deleris, experte en addiction, est avec moi pour répondre à ce questionnement légitime en ce Dry January déjà bien entamé.


Retrouvez également Dr Deleris dans l'épisode de La réponse : tabac et sport, que se passe-t-il dans notre corps ?


👀Après votre écoute, pour aller plus loin, jetez un œil sur nos articles :

https://conseilsport.decathlon.fr/sport-et-alcool-peuvent-ils-faire-bon-menage

https://conseilsport.decathlon.fr/entre-dry-et-damp-january-veganuary-janvier-le-mois-des-defis


Conseil Sport, c’est le podcast bien-être, santé et nutrition made by DECATHLON pour prendre soin de vous, garder la forme et bien manger. On y parle sport, connaissance de soi, épanouissement, voyage... L’objectif ? S’informer, s’évader, se trouver de nouvelles manières de s’épanouir et de performer par le sport et le mouvement.


Chaque mercredi, Céciliane et Manon, sportives passionnées et journalistes chez Decathlon, vous proposent un nouvel épisode.


Retrouvez : “La réponse” (des interviews d’experte·s du sport et de la santé sur des sujets ciblés et d’actualité), “Le déclic” (des interviews de personnalités et influenceur·ses sur un déclic sportif, un événement qui a transformé leur vie) et “L’aventure” (le récit immersif d’une aventure sportive extraordinaire).


🎧🗣 Cet épisode vous a plu ? Abonnez-vous à l’émission pour être notifié•e des nouveaux épisodes. Parlez-en et partagez-le autour de vous ! Vous pouvez aussi nous laisser un commentaire et des étoiles sur Apple podcast ou Spotify, toute l’équipe a hâte de vous lire.


Le podcast Conseil Sport peut plaire à toutes celles et ceux qui veulent prendre soin d’eux, de leur corps, leur santé, leur bien être mental et physique, celles et ceux qui cherchent des conseils pour un lifestyle healthy, se remettre au sport, entretenir leur santé, que ce soit à travers la course à pied, le yoga, cyclisme, ou tout autre sport, ou encore mettre en place de bonnes habitudes d’alimentation, nutrition, ou enfin celles et ceux qui cherchent de l’inspiration à travers des récits d’aventures extraordinaires de personnes ordinaires, ou passer un bon moment en découvrant une nouvelle facette de leurs athlètes et créateur•ices de contenus préférés.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Après une course, un match, une victoire ou parfois même après un entraînement, on se retrouve au clubhouse et on boit un coup, comme on dit. On célèbre, on partage. L'alcool est souvent au cœur de ces moments festifs et sportifs, c'est vrai. Mais est-ce vraiment raisonnable ? Quel impact a l'alcool sur nos performances, notre santé ? Docteur Katie Deleris, experte en addiction, est avec moi pour répondre à ce questionnement légitime en ce Dry January. Vous avez une question ? On a la réponse ! Vous écoutez Conseil Sport, le podcast bien-être, santé, nutrition de Décathlon.

  • Speaker #1

    Bonjour Katie ! Bonjour ! Comment vas-tu ? Très bien, merci !

  • Speaker #0

    Merci d'être venue à moi dans les locaux de Décathlon à Paris. On te retrouve cette semaine pour parler d'alcool. Oui. On t'a entendu pendant le mois sans tabac au mois de novembre, désormais on parle d'alcool, mais pas sous la forme d'addiction, quoique on ne sait pas toujours. Mais en tout cas, pour parler des effets de l'alcool, notre rapport à l'alcool et comment optimiser nos chances de réussir le Dry January, sereinement. Tout d'abord, l'alcool impacte-t-il nos performances sportives et notre récupération ? Et comment ? Comment ça fonctionne ?

  • Speaker #1

    Alors l'alcool, ça déshydrate.

  • Speaker #0

    Tu as déjà dit beaucoup de choses. Voilà,

  • Speaker #1

    tout se dit là-dedans en ce moment. On ne peut pas être performant si on est déshydraté.

  • Speaker #0

    Mais si on boit beaucoup et qu'on boit de l'alcool, on boit de l'eau et de l'alcool.

  • Speaker #1

    Alors déjà, c'est mieux, effectivement. Déjà, c'est mieux. Mais après, on sait que ça va aussi perturber la synthèse des protéines musculaires. Ça va retarder quand même du coup la récupération. Donc non, ce n'est pas terrible. Non,

  • Speaker #0

    ce n'est pas terrible du tout. Et pourtant, on associe souvent les moments festifs de victoire avec l'alcool, dans le sport ou dans les autres domaines, mais il est souvent très présent. combien de temps après avoir bu Je peux m'entraîner en toute sécurité parce que ça peut arriver, je ne sais pas, tu vas boire un verre après le boulot et puis après tu attaques avec l'entraînement, est-ce que c'est une bonne idée ?

  • Speaker #1

    Bon, alors un verre ça n'aura pas vraiment trop d'impact, il ne faut pas exagérer, d'accord ? Mais si on a pris un repas assez arrosé, il vaut mieux attendre 24-48 heures normalement. Donc si on a une grosse fête et qu'on sait qu'on va boire un peu plus que la raison, évitez d'avoir votre entraînement. Donc on essaye Vraiment, si on est en phase de préparation, de se dire, bon, je vais peut-être décaler mon entraînement pour pas que ça soit dans ces 24-48 heures, parce que sinon, vous risquez de vous blesser. Donc, ça serait dommage.

  • Speaker #0

    Souvent, ceux qui préparent de grandes courses décident d'arrêter totalement l'alcool ou alors de l'arrêter peut-être trois semaines, un mois avant l'échéance. À quel moment c'est vraiment utile, efficace d'arrêter l'alcool pour augmenter ses chances de performance pendant la course ?

  • Speaker #1

    Ben justement, ce mois sans alcool, c'est pas rien. C'est qu'on sait que déjà au bout de 30 jours, vraiment, on a des effets positifs. Donc je pense que ce qu'il faut, c'est vraiment que vous mettiez toutes les chances de votre côté de vous dire un mois avant un gros événement sportif, je ne consomme pas d'alcool.

  • Speaker #0

    Est-ce que l'alcool influence notre composition corporelle et le poids ?

  • Speaker #1

    Ben oui, parce que l'alcool, c'est des calories. Et en plus, des calories vides. c'est à dire que Il n'y a aucun nutriment, il n'y a aucune vitamine, ça ne sert pas à grand chose. Alors ceux qui me disent aussi, parce que j'ai des fois des sportifs, les rugbymans, qui me disent oui mais la bière ça nous permet de nous réhydrater derrière et de nous apporter des minéraux. Non, ça déshydrate, oui ça rafraîchit, je suis d'accord, mais pour se réhydrater c'est de l'eau ou des solutions exprès pour la réhydratation.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas se trouver cette excuse-là pour la troisième mi-temps, les gars.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc non, l'alcool, c'est vraiment des calories vides. Un gramme d'alcool, c'est 7 calories. Donc forcément, ça influence notre composition corporelle. On va forcément stocker des graisses et on va moins brûler de graisses. En premier, ce que va faire le corps, c'est déjà essayer de brûler les calories de cet alcool qu'il a encore dans le sang. Et puis après, ça sera les graisses. Donc du coup, on perd.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas intéressant quand on a une recherche d'augmenter sa masse musculaire ou sa performance sportive.

  • Speaker #1

    La synthèse de protéines est moins bonne. L'alcool, c'est vraiment l'ennemi du muscle.

  • Speaker #0

    Comment on concilie la vie sociale, l'alcool et la performance sportive ?

  • Speaker #1

    Déjà, je pense qu'il faut déconstruire l'idée que pour un événement, il faut absolument boire. ce qui est agréable c'est d'être avec les gens qu'on aime, c'est de rire, c'est de partager c'est de danser, c'est pas forcément boire de l'alcool et ça je pense que ça nous vient de notre culture très française mais en fait on peut très bien passer de très bonnes soirées sans boire je confirme,

  • Speaker #0

    après avoir eu une grossesse voilà, exactement et bien je vais passer de très bonnes soirées exactement

  • Speaker #1

    Donc, il faut travailler là-dessus. C'est important. Et se dire qu'on n'est pas obligé aussi de boire plus que de la raison. C'est-à-dire qu'on peut se boire un verre et puis après, si on veut être comme tout le monde, et encore, on n'a pas besoin de boire comme tout le monde. Après, on peut passer sur du soft. Je pense que là, ces derniers temps, justement, les bars ont de plus en plus d'offres pour ceux qui ne pensent pas.

  • Speaker #0

    Les bières sans alcool se sont vachement développées.

  • Speaker #1

    Oui, les bières sans alcool, les mocs. que tels qu'on retrouve partout.

  • Speaker #0

    Et kombucha.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, il y a plein, plein d'autres boissons qui ne sont pas forcément du jus de fruits ou des sodas. On va trouver des choses un peu plus travaillées.

  • Speaker #0

    Alors, j'ai déjà entendu, en ayant fait la faculté des sports, tu vois, les soirées arrosées, on a connu en étant étudiant. Et le lendemain, on se disait, allez, on va courir, on va se décrasser. ça va être c'est Bon pour notre corps d'aller faire du sport après une soirée hyper arrosée ?

  • Speaker #1

    Pas vraiment justement parce que c'est là où on risque de se blesser.

  • Speaker #0

    Ça je le dis pour tous les étudiants.

  • Speaker #1

    Non, c'est pas terrible. Là, il vaut mieux se reposer tranquillement, boire de l'eau, se réhydrater. Ça, c'est très très important. Et puis se dire que peut-être la prochaine fois, on évitera de trop boire. Après, comme je disais, si on a bu raisonnablement, il n'y a aucun souci. Mais si vraiment on a fait trop la fête, les soirées étudiantes... Là, on prend soin de son corps parce qu'on l'a un peu malmené. D'ailleurs,

  • Speaker #0

    on le sent, on ne se sent pas très bien quand on a été un peu trop loin.

  • Speaker #1

    Exactement, on essaye de bien boire, de manger un repas plutôt sain, de se reposer. Parce que souvent aussi, quand on boit trop d'alcool, on n'a pas un bon sommeil. Le sommeil, on s'endort d'une masse, on est assommé. Mais après, on se réveille, on a la bouche sèche, on n'est pas bien, donc on n'a pas bien dormi. Donc, je pense que plutôt que d'aller courir pour se décrasser, ça serait plutôt prendre soin de soi et dormir.

  • Speaker #0

    Peux-tu nous donner en quelques points les démarches quand on souhaite réduire, voire arrêter totalement sa consommation d'alcool ?

  • Speaker #1

    Alors, je pense que, comme je disais, c'est important déjà de déconstruire tout ce qu'il y a autour de l'alcool. et puis déjà c'est de Donc regardez si on rentre dans les recommandations. Les recommandations, c'est quoi ? C'est deux doses d'alcool maximum par jour et pas tous les jours. On préconise deux journées d'abstinence par semaine. Donc déjà, on peut se dire tiens, quand je sors, je ne bois pas plus de deux doses d'alcool, de verre. Ça peut être déjà un très bon objectif. Tiens, est-ce que je fais bien mes deux journées d'abstinence dans la semaine ? C'est déjà un très bon objectif. Puis après, si on se sent d'arrêter, on peut se lancer des petits défis. C'est vrai que la celle de Dry January, on peut très bien faire un mois. Mais si un mois, c'est trop, on peut faire une semaine au départ. On peut très bien se dire, tiens, chaque mois, je vais faire une semaine sans alcool. Et puis après, je peux tenter deux semaines. Fixez-vous des objectifs atteignables. Ça ne sert à rien de vouloir trop. Parce que souvent, il y en a plein qui vont me dire, ah, j'ai commencé à faire le dry januari, bon, j'ai loupé, donc autant arrêter. Oui, loupé pour loupé. Non, c'est peut-être qu'un mois, c'était trop. Peut-être, voilà, commencer par se dire, je ne vais faire qu'une semaine. Et puis, voilà, si vous ne faites pas tout votre dry januari d'un seul coup au mois de janvier, vous pouvez faire peut-être 15 jours en février. Un dry février. Exactement, voilà. Tu m'as devancé, c'est exactement ça.

  • Speaker #0

    Moi, ce que je retiens, c'est comme l'entraînement. Ça doit être progressif. Quand on voit cette grande montagne, ça peut parfois être un peu effrayant. Mettre des petites marches à nos montagnes, des refuges à nos montagnes pour pouvoir se donner les chances.

  • Speaker #1

    Exactement. Comme je disais, des objectifs atteignables, ça ne sert à rien de se mettre trop la pression. Et puis après, là, me revient en tête une histoire. Ça, c'est important. Si vous sentez par contre que vous n'y arrivez pas du tout, que c'est trop dur, c'est peut-être que vous n'aviez pas pris conscience que vous aviez un problème avec l'alcool. N'ayez pas honte, allez en parler à votre médecin, il saura vous orienter vers un addictologue. Ça peut arriver, il y a beaucoup de personnes qui découvrent ça au moment du dry january. Donc surtout pas de honte, c'est très bien d'en prendre conscience et de mettre des choses en place.

  • Speaker #0

    Et puis c'est une addiction comme une autre et elle peut se soigner comme toutes les addictions.

  • Speaker #1

    Tout à fait, il y a des traitements, il y a des prises en charge, on s'en sort.

  • Speaker #0

    Merci Kéti pour toutes ces informations. Est-ce qu'on peut te retrouver ?

  • Speaker #1

    On peut me retrouver sur Instagram, sur le compte KETTYDLS, K-E-T-Y-D-L-S.ADDICTO, où je donne plein de conseils sur l'alcool, le tabac, le cannabis ou toute autre substance.

  • Speaker #0

    Merci Ketty, à bientôt !

  • Speaker #1

    À bientôt !

  • Speaker #0

    Merci pour votre écoute ! Si cet épisode vous a plu, partagez-le, pensez à mettre des étoiles et surtout, abonnez-vous et laissez-moi des commentaires sur votre plateforme d'écoute favorite. J'adore vous lire ! À très vite ! Musique

Description

Après une course, un match, une victoire ou parfois même après un entrainement, on se retrouve au club house et … on "boit un coup", comme dit, on célèbre, on partage… L’alcool est souvent au cœur de ces moments festifs et sportifs, c’est vrai. Est-ce vraiment raisonnable ? Quel impact à l’alcool sur nos performances sportives, notre santé ? Comment réduire sa consommation d'alcool ? Dr Ketty Deleris, experte en addiction, est avec moi pour répondre à ce questionnement légitime en ce Dry January déjà bien entamé.


Retrouvez également Dr Deleris dans l'épisode de La réponse : tabac et sport, que se passe-t-il dans notre corps ?


👀Après votre écoute, pour aller plus loin, jetez un œil sur nos articles :

https://conseilsport.decathlon.fr/sport-et-alcool-peuvent-ils-faire-bon-menage

https://conseilsport.decathlon.fr/entre-dry-et-damp-january-veganuary-janvier-le-mois-des-defis


Conseil Sport, c’est le podcast bien-être, santé et nutrition made by DECATHLON pour prendre soin de vous, garder la forme et bien manger. On y parle sport, connaissance de soi, épanouissement, voyage... L’objectif ? S’informer, s’évader, se trouver de nouvelles manières de s’épanouir et de performer par le sport et le mouvement.


Chaque mercredi, Céciliane et Manon, sportives passionnées et journalistes chez Decathlon, vous proposent un nouvel épisode.


Retrouvez : “La réponse” (des interviews d’experte·s du sport et de la santé sur des sujets ciblés et d’actualité), “Le déclic” (des interviews de personnalités et influenceur·ses sur un déclic sportif, un événement qui a transformé leur vie) et “L’aventure” (le récit immersif d’une aventure sportive extraordinaire).


🎧🗣 Cet épisode vous a plu ? Abonnez-vous à l’émission pour être notifié•e des nouveaux épisodes. Parlez-en et partagez-le autour de vous ! Vous pouvez aussi nous laisser un commentaire et des étoiles sur Apple podcast ou Spotify, toute l’équipe a hâte de vous lire.


Le podcast Conseil Sport peut plaire à toutes celles et ceux qui veulent prendre soin d’eux, de leur corps, leur santé, leur bien être mental et physique, celles et ceux qui cherchent des conseils pour un lifestyle healthy, se remettre au sport, entretenir leur santé, que ce soit à travers la course à pied, le yoga, cyclisme, ou tout autre sport, ou encore mettre en place de bonnes habitudes d’alimentation, nutrition, ou enfin celles et ceux qui cherchent de l’inspiration à travers des récits d’aventures extraordinaires de personnes ordinaires, ou passer un bon moment en découvrant une nouvelle facette de leurs athlètes et créateur•ices de contenus préférés.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Après une course, un match, une victoire ou parfois même après un entraînement, on se retrouve au clubhouse et on boit un coup, comme on dit. On célèbre, on partage. L'alcool est souvent au cœur de ces moments festifs et sportifs, c'est vrai. Mais est-ce vraiment raisonnable ? Quel impact a l'alcool sur nos performances, notre santé ? Docteur Katie Deleris, experte en addiction, est avec moi pour répondre à ce questionnement légitime en ce Dry January. Vous avez une question ? On a la réponse ! Vous écoutez Conseil Sport, le podcast bien-être, santé, nutrition de Décathlon.

  • Speaker #1

    Bonjour Katie ! Bonjour ! Comment vas-tu ? Très bien, merci !

  • Speaker #0

    Merci d'être venue à moi dans les locaux de Décathlon à Paris. On te retrouve cette semaine pour parler d'alcool. Oui. On t'a entendu pendant le mois sans tabac au mois de novembre, désormais on parle d'alcool, mais pas sous la forme d'addiction, quoique on ne sait pas toujours. Mais en tout cas, pour parler des effets de l'alcool, notre rapport à l'alcool et comment optimiser nos chances de réussir le Dry January, sereinement. Tout d'abord, l'alcool impacte-t-il nos performances sportives et notre récupération ? Et comment ? Comment ça fonctionne ?

  • Speaker #1

    Alors l'alcool, ça déshydrate.

  • Speaker #0

    Tu as déjà dit beaucoup de choses. Voilà,

  • Speaker #1

    tout se dit là-dedans en ce moment. On ne peut pas être performant si on est déshydraté.

  • Speaker #0

    Mais si on boit beaucoup et qu'on boit de l'alcool, on boit de l'eau et de l'alcool.

  • Speaker #1

    Alors déjà, c'est mieux, effectivement. Déjà, c'est mieux. Mais après, on sait que ça va aussi perturber la synthèse des protéines musculaires. Ça va retarder quand même du coup la récupération. Donc non, ce n'est pas terrible. Non,

  • Speaker #0

    ce n'est pas terrible du tout. Et pourtant, on associe souvent les moments festifs de victoire avec l'alcool, dans le sport ou dans les autres domaines, mais il est souvent très présent. combien de temps après avoir bu Je peux m'entraîner en toute sécurité parce que ça peut arriver, je ne sais pas, tu vas boire un verre après le boulot et puis après tu attaques avec l'entraînement, est-ce que c'est une bonne idée ?

  • Speaker #1

    Bon, alors un verre ça n'aura pas vraiment trop d'impact, il ne faut pas exagérer, d'accord ? Mais si on a pris un repas assez arrosé, il vaut mieux attendre 24-48 heures normalement. Donc si on a une grosse fête et qu'on sait qu'on va boire un peu plus que la raison, évitez d'avoir votre entraînement. Donc on essaye Vraiment, si on est en phase de préparation, de se dire, bon, je vais peut-être décaler mon entraînement pour pas que ça soit dans ces 24-48 heures, parce que sinon, vous risquez de vous blesser. Donc, ça serait dommage.

  • Speaker #0

    Souvent, ceux qui préparent de grandes courses décident d'arrêter totalement l'alcool ou alors de l'arrêter peut-être trois semaines, un mois avant l'échéance. À quel moment c'est vraiment utile, efficace d'arrêter l'alcool pour augmenter ses chances de performance pendant la course ?

  • Speaker #1

    Ben justement, ce mois sans alcool, c'est pas rien. C'est qu'on sait que déjà au bout de 30 jours, vraiment, on a des effets positifs. Donc je pense que ce qu'il faut, c'est vraiment que vous mettiez toutes les chances de votre côté de vous dire un mois avant un gros événement sportif, je ne consomme pas d'alcool.

  • Speaker #0

    Est-ce que l'alcool influence notre composition corporelle et le poids ?

  • Speaker #1

    Ben oui, parce que l'alcool, c'est des calories. Et en plus, des calories vides. c'est à dire que Il n'y a aucun nutriment, il n'y a aucune vitamine, ça ne sert pas à grand chose. Alors ceux qui me disent aussi, parce que j'ai des fois des sportifs, les rugbymans, qui me disent oui mais la bière ça nous permet de nous réhydrater derrière et de nous apporter des minéraux. Non, ça déshydrate, oui ça rafraîchit, je suis d'accord, mais pour se réhydrater c'est de l'eau ou des solutions exprès pour la réhydratation.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas se trouver cette excuse-là pour la troisième mi-temps, les gars.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc non, l'alcool, c'est vraiment des calories vides. Un gramme d'alcool, c'est 7 calories. Donc forcément, ça influence notre composition corporelle. On va forcément stocker des graisses et on va moins brûler de graisses. En premier, ce que va faire le corps, c'est déjà essayer de brûler les calories de cet alcool qu'il a encore dans le sang. Et puis après, ça sera les graisses. Donc du coup, on perd.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas intéressant quand on a une recherche d'augmenter sa masse musculaire ou sa performance sportive.

  • Speaker #1

    La synthèse de protéines est moins bonne. L'alcool, c'est vraiment l'ennemi du muscle.

  • Speaker #0

    Comment on concilie la vie sociale, l'alcool et la performance sportive ?

  • Speaker #1

    Déjà, je pense qu'il faut déconstruire l'idée que pour un événement, il faut absolument boire. ce qui est agréable c'est d'être avec les gens qu'on aime, c'est de rire, c'est de partager c'est de danser, c'est pas forcément boire de l'alcool et ça je pense que ça nous vient de notre culture très française mais en fait on peut très bien passer de très bonnes soirées sans boire je confirme,

  • Speaker #0

    après avoir eu une grossesse voilà, exactement et bien je vais passer de très bonnes soirées exactement

  • Speaker #1

    Donc, il faut travailler là-dessus. C'est important. Et se dire qu'on n'est pas obligé aussi de boire plus que de la raison. C'est-à-dire qu'on peut se boire un verre et puis après, si on veut être comme tout le monde, et encore, on n'a pas besoin de boire comme tout le monde. Après, on peut passer sur du soft. Je pense que là, ces derniers temps, justement, les bars ont de plus en plus d'offres pour ceux qui ne pensent pas.

  • Speaker #0

    Les bières sans alcool se sont vachement développées.

  • Speaker #1

    Oui, les bières sans alcool, les mocs. que tels qu'on retrouve partout.

  • Speaker #0

    Et kombucha.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, il y a plein, plein d'autres boissons qui ne sont pas forcément du jus de fruits ou des sodas. On va trouver des choses un peu plus travaillées.

  • Speaker #0

    Alors, j'ai déjà entendu, en ayant fait la faculté des sports, tu vois, les soirées arrosées, on a connu en étant étudiant. Et le lendemain, on se disait, allez, on va courir, on va se décrasser. ça va être c'est Bon pour notre corps d'aller faire du sport après une soirée hyper arrosée ?

  • Speaker #1

    Pas vraiment justement parce que c'est là où on risque de se blesser.

  • Speaker #0

    Ça je le dis pour tous les étudiants.

  • Speaker #1

    Non, c'est pas terrible. Là, il vaut mieux se reposer tranquillement, boire de l'eau, se réhydrater. Ça, c'est très très important. Et puis se dire que peut-être la prochaine fois, on évitera de trop boire. Après, comme je disais, si on a bu raisonnablement, il n'y a aucun souci. Mais si vraiment on a fait trop la fête, les soirées étudiantes... Là, on prend soin de son corps parce qu'on l'a un peu malmené. D'ailleurs,

  • Speaker #0

    on le sent, on ne se sent pas très bien quand on a été un peu trop loin.

  • Speaker #1

    Exactement, on essaye de bien boire, de manger un repas plutôt sain, de se reposer. Parce que souvent aussi, quand on boit trop d'alcool, on n'a pas un bon sommeil. Le sommeil, on s'endort d'une masse, on est assommé. Mais après, on se réveille, on a la bouche sèche, on n'est pas bien, donc on n'a pas bien dormi. Donc, je pense que plutôt que d'aller courir pour se décrasser, ça serait plutôt prendre soin de soi et dormir.

  • Speaker #0

    Peux-tu nous donner en quelques points les démarches quand on souhaite réduire, voire arrêter totalement sa consommation d'alcool ?

  • Speaker #1

    Alors, je pense que, comme je disais, c'est important déjà de déconstruire tout ce qu'il y a autour de l'alcool. et puis déjà c'est de Donc regardez si on rentre dans les recommandations. Les recommandations, c'est quoi ? C'est deux doses d'alcool maximum par jour et pas tous les jours. On préconise deux journées d'abstinence par semaine. Donc déjà, on peut se dire tiens, quand je sors, je ne bois pas plus de deux doses d'alcool, de verre. Ça peut être déjà un très bon objectif. Tiens, est-ce que je fais bien mes deux journées d'abstinence dans la semaine ? C'est déjà un très bon objectif. Puis après, si on se sent d'arrêter, on peut se lancer des petits défis. C'est vrai que la celle de Dry January, on peut très bien faire un mois. Mais si un mois, c'est trop, on peut faire une semaine au départ. On peut très bien se dire, tiens, chaque mois, je vais faire une semaine sans alcool. Et puis après, je peux tenter deux semaines. Fixez-vous des objectifs atteignables. Ça ne sert à rien de vouloir trop. Parce que souvent, il y en a plein qui vont me dire, ah, j'ai commencé à faire le dry januari, bon, j'ai loupé, donc autant arrêter. Oui, loupé pour loupé. Non, c'est peut-être qu'un mois, c'était trop. Peut-être, voilà, commencer par se dire, je ne vais faire qu'une semaine. Et puis, voilà, si vous ne faites pas tout votre dry januari d'un seul coup au mois de janvier, vous pouvez faire peut-être 15 jours en février. Un dry février. Exactement, voilà. Tu m'as devancé, c'est exactement ça.

  • Speaker #0

    Moi, ce que je retiens, c'est comme l'entraînement. Ça doit être progressif. Quand on voit cette grande montagne, ça peut parfois être un peu effrayant. Mettre des petites marches à nos montagnes, des refuges à nos montagnes pour pouvoir se donner les chances.

  • Speaker #1

    Exactement. Comme je disais, des objectifs atteignables, ça ne sert à rien de se mettre trop la pression. Et puis après, là, me revient en tête une histoire. Ça, c'est important. Si vous sentez par contre que vous n'y arrivez pas du tout, que c'est trop dur, c'est peut-être que vous n'aviez pas pris conscience que vous aviez un problème avec l'alcool. N'ayez pas honte, allez en parler à votre médecin, il saura vous orienter vers un addictologue. Ça peut arriver, il y a beaucoup de personnes qui découvrent ça au moment du dry january. Donc surtout pas de honte, c'est très bien d'en prendre conscience et de mettre des choses en place.

  • Speaker #0

    Et puis c'est une addiction comme une autre et elle peut se soigner comme toutes les addictions.

  • Speaker #1

    Tout à fait, il y a des traitements, il y a des prises en charge, on s'en sort.

  • Speaker #0

    Merci Kéti pour toutes ces informations. Est-ce qu'on peut te retrouver ?

  • Speaker #1

    On peut me retrouver sur Instagram, sur le compte KETTYDLS, K-E-T-Y-D-L-S.ADDICTO, où je donne plein de conseils sur l'alcool, le tabac, le cannabis ou toute autre substance.

  • Speaker #0

    Merci Ketty, à bientôt !

  • Speaker #1

    À bientôt !

  • Speaker #0

    Merci pour votre écoute ! Si cet épisode vous a plu, partagez-le, pensez à mettre des étoiles et surtout, abonnez-vous et laissez-moi des commentaires sur votre plateforme d'écoute favorite. J'adore vous lire ! À très vite ! Musique

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Retrouvez également Dr Deleris dans l'épisode de La réponse : tabac et sport, que se passe-t-il dans notre corps ?


👀Après votre écoute, pour aller plus loin, jetez un œil sur nos articles :

https://conseilsport.decathlon.fr/sport-et-alcool-peuvent-ils-faire-bon-menage

https://conseilsport.decathlon.fr/entre-dry-et-damp-january-veganuary-janvier-le-mois-des-defis


Conseil Sport, c’est le podcast bien-être, santé et nutrition made by DECATHLON pour prendre soin de vous, garder la forme et bien manger. On y parle sport, connaissance de soi, épanouissement, voyage... L’objectif ? S’informer, s’évader, se trouver de nouvelles manières de s’épanouir et de performer par le sport et le mouvement.


Chaque mercredi, Céciliane et Manon, sportives passionnées et journalistes chez Decathlon, vous proposent un nouvel épisode.


Retrouvez : “La réponse” (des interviews d’experte·s du sport et de la santé sur des sujets ciblés et d’actualité), “Le déclic” (des interviews de personnalités et influenceur·ses sur un déclic sportif, un événement qui a transformé leur vie) et “L’aventure” (le récit immersif d’une aventure sportive extraordinaire).


🎧🗣 Cet épisode vous a plu ? Abonnez-vous à l’émission pour être notifié•e des nouveaux épisodes. Parlez-en et partagez-le autour de vous ! Vous pouvez aussi nous laisser un commentaire et des étoiles sur Apple podcast ou Spotify, toute l’équipe a hâte de vous lire.


Le podcast Conseil Sport peut plaire à toutes celles et ceux qui veulent prendre soin d’eux, de leur corps, leur santé, leur bien être mental et physique, celles et ceux qui cherchent des conseils pour un lifestyle healthy, se remettre au sport, entretenir leur santé, que ce soit à travers la course à pied, le yoga, cyclisme, ou tout autre sport, ou encore mettre en place de bonnes habitudes d’alimentation, nutrition, ou enfin celles et ceux qui cherchent de l’inspiration à travers des récits d’aventures extraordinaires de personnes ordinaires, ou passer un bon moment en découvrant une nouvelle facette de leurs athlètes et créateur•ices de contenus préférés.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Après une course, un match, une victoire ou parfois même après un entraînement, on se retrouve au clubhouse et on boit un coup, comme on dit. On célèbre, on partage. L'alcool est souvent au cœur de ces moments festifs et sportifs, c'est vrai. Mais est-ce vraiment raisonnable ? Quel impact a l'alcool sur nos performances, notre santé ? Docteur Katie Deleris, experte en addiction, est avec moi pour répondre à ce questionnement légitime en ce Dry January. Vous avez une question ? On a la réponse ! Vous écoutez Conseil Sport, le podcast bien-être, santé, nutrition de Décathlon.

  • Speaker #1

    Bonjour Katie ! Bonjour ! Comment vas-tu ? Très bien, merci !

  • Speaker #0

    Merci d'être venue à moi dans les locaux de Décathlon à Paris. On te retrouve cette semaine pour parler d'alcool. Oui. On t'a entendu pendant le mois sans tabac au mois de novembre, désormais on parle d'alcool, mais pas sous la forme d'addiction, quoique on ne sait pas toujours. Mais en tout cas, pour parler des effets de l'alcool, notre rapport à l'alcool et comment optimiser nos chances de réussir le Dry January, sereinement. Tout d'abord, l'alcool impacte-t-il nos performances sportives et notre récupération ? Et comment ? Comment ça fonctionne ?

  • Speaker #1

    Alors l'alcool, ça déshydrate.

  • Speaker #0

    Tu as déjà dit beaucoup de choses. Voilà,

  • Speaker #1

    tout se dit là-dedans en ce moment. On ne peut pas être performant si on est déshydraté.

  • Speaker #0

    Mais si on boit beaucoup et qu'on boit de l'alcool, on boit de l'eau et de l'alcool.

  • Speaker #1

    Alors déjà, c'est mieux, effectivement. Déjà, c'est mieux. Mais après, on sait que ça va aussi perturber la synthèse des protéines musculaires. Ça va retarder quand même du coup la récupération. Donc non, ce n'est pas terrible. Non,

  • Speaker #0

    ce n'est pas terrible du tout. Et pourtant, on associe souvent les moments festifs de victoire avec l'alcool, dans le sport ou dans les autres domaines, mais il est souvent très présent. combien de temps après avoir bu Je peux m'entraîner en toute sécurité parce que ça peut arriver, je ne sais pas, tu vas boire un verre après le boulot et puis après tu attaques avec l'entraînement, est-ce que c'est une bonne idée ?

  • Speaker #1

    Bon, alors un verre ça n'aura pas vraiment trop d'impact, il ne faut pas exagérer, d'accord ? Mais si on a pris un repas assez arrosé, il vaut mieux attendre 24-48 heures normalement. Donc si on a une grosse fête et qu'on sait qu'on va boire un peu plus que la raison, évitez d'avoir votre entraînement. Donc on essaye Vraiment, si on est en phase de préparation, de se dire, bon, je vais peut-être décaler mon entraînement pour pas que ça soit dans ces 24-48 heures, parce que sinon, vous risquez de vous blesser. Donc, ça serait dommage.

  • Speaker #0

    Souvent, ceux qui préparent de grandes courses décident d'arrêter totalement l'alcool ou alors de l'arrêter peut-être trois semaines, un mois avant l'échéance. À quel moment c'est vraiment utile, efficace d'arrêter l'alcool pour augmenter ses chances de performance pendant la course ?

  • Speaker #1

    Ben justement, ce mois sans alcool, c'est pas rien. C'est qu'on sait que déjà au bout de 30 jours, vraiment, on a des effets positifs. Donc je pense que ce qu'il faut, c'est vraiment que vous mettiez toutes les chances de votre côté de vous dire un mois avant un gros événement sportif, je ne consomme pas d'alcool.

  • Speaker #0

    Est-ce que l'alcool influence notre composition corporelle et le poids ?

  • Speaker #1

    Ben oui, parce que l'alcool, c'est des calories. Et en plus, des calories vides. c'est à dire que Il n'y a aucun nutriment, il n'y a aucune vitamine, ça ne sert pas à grand chose. Alors ceux qui me disent aussi, parce que j'ai des fois des sportifs, les rugbymans, qui me disent oui mais la bière ça nous permet de nous réhydrater derrière et de nous apporter des minéraux. Non, ça déshydrate, oui ça rafraîchit, je suis d'accord, mais pour se réhydrater c'est de l'eau ou des solutions exprès pour la réhydratation.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas se trouver cette excuse-là pour la troisième mi-temps, les gars.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc non, l'alcool, c'est vraiment des calories vides. Un gramme d'alcool, c'est 7 calories. Donc forcément, ça influence notre composition corporelle. On va forcément stocker des graisses et on va moins brûler de graisses. En premier, ce que va faire le corps, c'est déjà essayer de brûler les calories de cet alcool qu'il a encore dans le sang. Et puis après, ça sera les graisses. Donc du coup, on perd.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas intéressant quand on a une recherche d'augmenter sa masse musculaire ou sa performance sportive.

  • Speaker #1

    La synthèse de protéines est moins bonne. L'alcool, c'est vraiment l'ennemi du muscle.

  • Speaker #0

    Comment on concilie la vie sociale, l'alcool et la performance sportive ?

  • Speaker #1

    Déjà, je pense qu'il faut déconstruire l'idée que pour un événement, il faut absolument boire. ce qui est agréable c'est d'être avec les gens qu'on aime, c'est de rire, c'est de partager c'est de danser, c'est pas forcément boire de l'alcool et ça je pense que ça nous vient de notre culture très française mais en fait on peut très bien passer de très bonnes soirées sans boire je confirme,

  • Speaker #0

    après avoir eu une grossesse voilà, exactement et bien je vais passer de très bonnes soirées exactement

  • Speaker #1

    Donc, il faut travailler là-dessus. C'est important. Et se dire qu'on n'est pas obligé aussi de boire plus que de la raison. C'est-à-dire qu'on peut se boire un verre et puis après, si on veut être comme tout le monde, et encore, on n'a pas besoin de boire comme tout le monde. Après, on peut passer sur du soft. Je pense que là, ces derniers temps, justement, les bars ont de plus en plus d'offres pour ceux qui ne pensent pas.

  • Speaker #0

    Les bières sans alcool se sont vachement développées.

  • Speaker #1

    Oui, les bières sans alcool, les mocs. que tels qu'on retrouve partout.

  • Speaker #0

    Et kombucha.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, il y a plein, plein d'autres boissons qui ne sont pas forcément du jus de fruits ou des sodas. On va trouver des choses un peu plus travaillées.

  • Speaker #0

    Alors, j'ai déjà entendu, en ayant fait la faculté des sports, tu vois, les soirées arrosées, on a connu en étant étudiant. Et le lendemain, on se disait, allez, on va courir, on va se décrasser. ça va être c'est Bon pour notre corps d'aller faire du sport après une soirée hyper arrosée ?

  • Speaker #1

    Pas vraiment justement parce que c'est là où on risque de se blesser.

  • Speaker #0

    Ça je le dis pour tous les étudiants.

  • Speaker #1

    Non, c'est pas terrible. Là, il vaut mieux se reposer tranquillement, boire de l'eau, se réhydrater. Ça, c'est très très important. Et puis se dire que peut-être la prochaine fois, on évitera de trop boire. Après, comme je disais, si on a bu raisonnablement, il n'y a aucun souci. Mais si vraiment on a fait trop la fête, les soirées étudiantes... Là, on prend soin de son corps parce qu'on l'a un peu malmené. D'ailleurs,

  • Speaker #0

    on le sent, on ne se sent pas très bien quand on a été un peu trop loin.

  • Speaker #1

    Exactement, on essaye de bien boire, de manger un repas plutôt sain, de se reposer. Parce que souvent aussi, quand on boit trop d'alcool, on n'a pas un bon sommeil. Le sommeil, on s'endort d'une masse, on est assommé. Mais après, on se réveille, on a la bouche sèche, on n'est pas bien, donc on n'a pas bien dormi. Donc, je pense que plutôt que d'aller courir pour se décrasser, ça serait plutôt prendre soin de soi et dormir.

  • Speaker #0

    Peux-tu nous donner en quelques points les démarches quand on souhaite réduire, voire arrêter totalement sa consommation d'alcool ?

  • Speaker #1

    Alors, je pense que, comme je disais, c'est important déjà de déconstruire tout ce qu'il y a autour de l'alcool. et puis déjà c'est de Donc regardez si on rentre dans les recommandations. Les recommandations, c'est quoi ? C'est deux doses d'alcool maximum par jour et pas tous les jours. On préconise deux journées d'abstinence par semaine. Donc déjà, on peut se dire tiens, quand je sors, je ne bois pas plus de deux doses d'alcool, de verre. Ça peut être déjà un très bon objectif. Tiens, est-ce que je fais bien mes deux journées d'abstinence dans la semaine ? C'est déjà un très bon objectif. Puis après, si on se sent d'arrêter, on peut se lancer des petits défis. C'est vrai que la celle de Dry January, on peut très bien faire un mois. Mais si un mois, c'est trop, on peut faire une semaine au départ. On peut très bien se dire, tiens, chaque mois, je vais faire une semaine sans alcool. Et puis après, je peux tenter deux semaines. Fixez-vous des objectifs atteignables. Ça ne sert à rien de vouloir trop. Parce que souvent, il y en a plein qui vont me dire, ah, j'ai commencé à faire le dry januari, bon, j'ai loupé, donc autant arrêter. Oui, loupé pour loupé. Non, c'est peut-être qu'un mois, c'était trop. Peut-être, voilà, commencer par se dire, je ne vais faire qu'une semaine. Et puis, voilà, si vous ne faites pas tout votre dry januari d'un seul coup au mois de janvier, vous pouvez faire peut-être 15 jours en février. Un dry février. Exactement, voilà. Tu m'as devancé, c'est exactement ça.

  • Speaker #0

    Moi, ce que je retiens, c'est comme l'entraînement. Ça doit être progressif. Quand on voit cette grande montagne, ça peut parfois être un peu effrayant. Mettre des petites marches à nos montagnes, des refuges à nos montagnes pour pouvoir se donner les chances.

  • Speaker #1

    Exactement. Comme je disais, des objectifs atteignables, ça ne sert à rien de se mettre trop la pression. Et puis après, là, me revient en tête une histoire. Ça, c'est important. Si vous sentez par contre que vous n'y arrivez pas du tout, que c'est trop dur, c'est peut-être que vous n'aviez pas pris conscience que vous aviez un problème avec l'alcool. N'ayez pas honte, allez en parler à votre médecin, il saura vous orienter vers un addictologue. Ça peut arriver, il y a beaucoup de personnes qui découvrent ça au moment du dry january. Donc surtout pas de honte, c'est très bien d'en prendre conscience et de mettre des choses en place.

  • Speaker #0

    Et puis c'est une addiction comme une autre et elle peut se soigner comme toutes les addictions.

  • Speaker #1

    Tout à fait, il y a des traitements, il y a des prises en charge, on s'en sort.

  • Speaker #0

    Merci Kéti pour toutes ces informations. Est-ce qu'on peut te retrouver ?

  • Speaker #1

    On peut me retrouver sur Instagram, sur le compte KETTYDLS, K-E-T-Y-D-L-S.ADDICTO, où je donne plein de conseils sur l'alcool, le tabac, le cannabis ou toute autre substance.

  • Speaker #0

    Merci Ketty, à bientôt !

  • Speaker #1

    À bientôt !

  • Speaker #0

    Merci pour votre écoute ! Si cet épisode vous a plu, partagez-le, pensez à mettre des étoiles et surtout, abonnez-vous et laissez-moi des commentaires sur votre plateforme d'écoute favorite. J'adore vous lire ! À très vite ! Musique

Description

Après une course, un match, une victoire ou parfois même après un entrainement, on se retrouve au club house et … on "boit un coup", comme dit, on célèbre, on partage… L’alcool est souvent au cœur de ces moments festifs et sportifs, c’est vrai. Est-ce vraiment raisonnable ? Quel impact à l’alcool sur nos performances sportives, notre santé ? Comment réduire sa consommation d'alcool ? Dr Ketty Deleris, experte en addiction, est avec moi pour répondre à ce questionnement légitime en ce Dry January déjà bien entamé.


Retrouvez également Dr Deleris dans l'épisode de La réponse : tabac et sport, que se passe-t-il dans notre corps ?


👀Après votre écoute, pour aller plus loin, jetez un œil sur nos articles :

https://conseilsport.decathlon.fr/sport-et-alcool-peuvent-ils-faire-bon-menage

https://conseilsport.decathlon.fr/entre-dry-et-damp-january-veganuary-janvier-le-mois-des-defis


Conseil Sport, c’est le podcast bien-être, santé et nutrition made by DECATHLON pour prendre soin de vous, garder la forme et bien manger. On y parle sport, connaissance de soi, épanouissement, voyage... L’objectif ? S’informer, s’évader, se trouver de nouvelles manières de s’épanouir et de performer par le sport et le mouvement.


Chaque mercredi, Céciliane et Manon, sportives passionnées et journalistes chez Decathlon, vous proposent un nouvel épisode.


Retrouvez : “La réponse” (des interviews d’experte·s du sport et de la santé sur des sujets ciblés et d’actualité), “Le déclic” (des interviews de personnalités et influenceur·ses sur un déclic sportif, un événement qui a transformé leur vie) et “L’aventure” (le récit immersif d’une aventure sportive extraordinaire).


🎧🗣 Cet épisode vous a plu ? Abonnez-vous à l’émission pour être notifié•e des nouveaux épisodes. Parlez-en et partagez-le autour de vous ! Vous pouvez aussi nous laisser un commentaire et des étoiles sur Apple podcast ou Spotify, toute l’équipe a hâte de vous lire.


Le podcast Conseil Sport peut plaire à toutes celles et ceux qui veulent prendre soin d’eux, de leur corps, leur santé, leur bien être mental et physique, celles et ceux qui cherchent des conseils pour un lifestyle healthy, se remettre au sport, entretenir leur santé, que ce soit à travers la course à pied, le yoga, cyclisme, ou tout autre sport, ou encore mettre en place de bonnes habitudes d’alimentation, nutrition, ou enfin celles et ceux qui cherchent de l’inspiration à travers des récits d’aventures extraordinaires de personnes ordinaires, ou passer un bon moment en découvrant une nouvelle facette de leurs athlètes et créateur•ices de contenus préférés.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Après une course, un match, une victoire ou parfois même après un entraînement, on se retrouve au clubhouse et on boit un coup, comme on dit. On célèbre, on partage. L'alcool est souvent au cœur de ces moments festifs et sportifs, c'est vrai. Mais est-ce vraiment raisonnable ? Quel impact a l'alcool sur nos performances, notre santé ? Docteur Katie Deleris, experte en addiction, est avec moi pour répondre à ce questionnement légitime en ce Dry January. Vous avez une question ? On a la réponse ! Vous écoutez Conseil Sport, le podcast bien-être, santé, nutrition de Décathlon.

  • Speaker #1

    Bonjour Katie ! Bonjour ! Comment vas-tu ? Très bien, merci !

  • Speaker #0

    Merci d'être venue à moi dans les locaux de Décathlon à Paris. On te retrouve cette semaine pour parler d'alcool. Oui. On t'a entendu pendant le mois sans tabac au mois de novembre, désormais on parle d'alcool, mais pas sous la forme d'addiction, quoique on ne sait pas toujours. Mais en tout cas, pour parler des effets de l'alcool, notre rapport à l'alcool et comment optimiser nos chances de réussir le Dry January, sereinement. Tout d'abord, l'alcool impacte-t-il nos performances sportives et notre récupération ? Et comment ? Comment ça fonctionne ?

  • Speaker #1

    Alors l'alcool, ça déshydrate.

  • Speaker #0

    Tu as déjà dit beaucoup de choses. Voilà,

  • Speaker #1

    tout se dit là-dedans en ce moment. On ne peut pas être performant si on est déshydraté.

  • Speaker #0

    Mais si on boit beaucoup et qu'on boit de l'alcool, on boit de l'eau et de l'alcool.

  • Speaker #1

    Alors déjà, c'est mieux, effectivement. Déjà, c'est mieux. Mais après, on sait que ça va aussi perturber la synthèse des protéines musculaires. Ça va retarder quand même du coup la récupération. Donc non, ce n'est pas terrible. Non,

  • Speaker #0

    ce n'est pas terrible du tout. Et pourtant, on associe souvent les moments festifs de victoire avec l'alcool, dans le sport ou dans les autres domaines, mais il est souvent très présent. combien de temps après avoir bu Je peux m'entraîner en toute sécurité parce que ça peut arriver, je ne sais pas, tu vas boire un verre après le boulot et puis après tu attaques avec l'entraînement, est-ce que c'est une bonne idée ?

  • Speaker #1

    Bon, alors un verre ça n'aura pas vraiment trop d'impact, il ne faut pas exagérer, d'accord ? Mais si on a pris un repas assez arrosé, il vaut mieux attendre 24-48 heures normalement. Donc si on a une grosse fête et qu'on sait qu'on va boire un peu plus que la raison, évitez d'avoir votre entraînement. Donc on essaye Vraiment, si on est en phase de préparation, de se dire, bon, je vais peut-être décaler mon entraînement pour pas que ça soit dans ces 24-48 heures, parce que sinon, vous risquez de vous blesser. Donc, ça serait dommage.

  • Speaker #0

    Souvent, ceux qui préparent de grandes courses décident d'arrêter totalement l'alcool ou alors de l'arrêter peut-être trois semaines, un mois avant l'échéance. À quel moment c'est vraiment utile, efficace d'arrêter l'alcool pour augmenter ses chances de performance pendant la course ?

  • Speaker #1

    Ben justement, ce mois sans alcool, c'est pas rien. C'est qu'on sait que déjà au bout de 30 jours, vraiment, on a des effets positifs. Donc je pense que ce qu'il faut, c'est vraiment que vous mettiez toutes les chances de votre côté de vous dire un mois avant un gros événement sportif, je ne consomme pas d'alcool.

  • Speaker #0

    Est-ce que l'alcool influence notre composition corporelle et le poids ?

  • Speaker #1

    Ben oui, parce que l'alcool, c'est des calories. Et en plus, des calories vides. c'est à dire que Il n'y a aucun nutriment, il n'y a aucune vitamine, ça ne sert pas à grand chose. Alors ceux qui me disent aussi, parce que j'ai des fois des sportifs, les rugbymans, qui me disent oui mais la bière ça nous permet de nous réhydrater derrière et de nous apporter des minéraux. Non, ça déshydrate, oui ça rafraîchit, je suis d'accord, mais pour se réhydrater c'est de l'eau ou des solutions exprès pour la réhydratation.

  • Speaker #0

    Il ne faut pas se trouver cette excuse-là pour la troisième mi-temps, les gars.

  • Speaker #1

    C'est ça. Donc non, l'alcool, c'est vraiment des calories vides. Un gramme d'alcool, c'est 7 calories. Donc forcément, ça influence notre composition corporelle. On va forcément stocker des graisses et on va moins brûler de graisses. En premier, ce que va faire le corps, c'est déjà essayer de brûler les calories de cet alcool qu'il a encore dans le sang. Et puis après, ça sera les graisses. Donc du coup, on perd.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas intéressant quand on a une recherche d'augmenter sa masse musculaire ou sa performance sportive.

  • Speaker #1

    La synthèse de protéines est moins bonne. L'alcool, c'est vraiment l'ennemi du muscle.

  • Speaker #0

    Comment on concilie la vie sociale, l'alcool et la performance sportive ?

  • Speaker #1

    Déjà, je pense qu'il faut déconstruire l'idée que pour un événement, il faut absolument boire. ce qui est agréable c'est d'être avec les gens qu'on aime, c'est de rire, c'est de partager c'est de danser, c'est pas forcément boire de l'alcool et ça je pense que ça nous vient de notre culture très française mais en fait on peut très bien passer de très bonnes soirées sans boire je confirme,

  • Speaker #0

    après avoir eu une grossesse voilà, exactement et bien je vais passer de très bonnes soirées exactement

  • Speaker #1

    Donc, il faut travailler là-dessus. C'est important. Et se dire qu'on n'est pas obligé aussi de boire plus que de la raison. C'est-à-dire qu'on peut se boire un verre et puis après, si on veut être comme tout le monde, et encore, on n'a pas besoin de boire comme tout le monde. Après, on peut passer sur du soft. Je pense que là, ces derniers temps, justement, les bars ont de plus en plus d'offres pour ceux qui ne pensent pas.

  • Speaker #0

    Les bières sans alcool se sont vachement développées.

  • Speaker #1

    Oui, les bières sans alcool, les mocs. que tels qu'on retrouve partout.

  • Speaker #0

    Et kombucha.

  • Speaker #1

    Exactement. Donc, il y a plein, plein d'autres boissons qui ne sont pas forcément du jus de fruits ou des sodas. On va trouver des choses un peu plus travaillées.

  • Speaker #0

    Alors, j'ai déjà entendu, en ayant fait la faculté des sports, tu vois, les soirées arrosées, on a connu en étant étudiant. Et le lendemain, on se disait, allez, on va courir, on va se décrasser. ça va être c'est Bon pour notre corps d'aller faire du sport après une soirée hyper arrosée ?

  • Speaker #1

    Pas vraiment justement parce que c'est là où on risque de se blesser.

  • Speaker #0

    Ça je le dis pour tous les étudiants.

  • Speaker #1

    Non, c'est pas terrible. Là, il vaut mieux se reposer tranquillement, boire de l'eau, se réhydrater. Ça, c'est très très important. Et puis se dire que peut-être la prochaine fois, on évitera de trop boire. Après, comme je disais, si on a bu raisonnablement, il n'y a aucun souci. Mais si vraiment on a fait trop la fête, les soirées étudiantes... Là, on prend soin de son corps parce qu'on l'a un peu malmené. D'ailleurs,

  • Speaker #0

    on le sent, on ne se sent pas très bien quand on a été un peu trop loin.

  • Speaker #1

    Exactement, on essaye de bien boire, de manger un repas plutôt sain, de se reposer. Parce que souvent aussi, quand on boit trop d'alcool, on n'a pas un bon sommeil. Le sommeil, on s'endort d'une masse, on est assommé. Mais après, on se réveille, on a la bouche sèche, on n'est pas bien, donc on n'a pas bien dormi. Donc, je pense que plutôt que d'aller courir pour se décrasser, ça serait plutôt prendre soin de soi et dormir.

  • Speaker #0

    Peux-tu nous donner en quelques points les démarches quand on souhaite réduire, voire arrêter totalement sa consommation d'alcool ?

  • Speaker #1

    Alors, je pense que, comme je disais, c'est important déjà de déconstruire tout ce qu'il y a autour de l'alcool. et puis déjà c'est de Donc regardez si on rentre dans les recommandations. Les recommandations, c'est quoi ? C'est deux doses d'alcool maximum par jour et pas tous les jours. On préconise deux journées d'abstinence par semaine. Donc déjà, on peut se dire tiens, quand je sors, je ne bois pas plus de deux doses d'alcool, de verre. Ça peut être déjà un très bon objectif. Tiens, est-ce que je fais bien mes deux journées d'abstinence dans la semaine ? C'est déjà un très bon objectif. Puis après, si on se sent d'arrêter, on peut se lancer des petits défis. C'est vrai que la celle de Dry January, on peut très bien faire un mois. Mais si un mois, c'est trop, on peut faire une semaine au départ. On peut très bien se dire, tiens, chaque mois, je vais faire une semaine sans alcool. Et puis après, je peux tenter deux semaines. Fixez-vous des objectifs atteignables. Ça ne sert à rien de vouloir trop. Parce que souvent, il y en a plein qui vont me dire, ah, j'ai commencé à faire le dry januari, bon, j'ai loupé, donc autant arrêter. Oui, loupé pour loupé. Non, c'est peut-être qu'un mois, c'était trop. Peut-être, voilà, commencer par se dire, je ne vais faire qu'une semaine. Et puis, voilà, si vous ne faites pas tout votre dry januari d'un seul coup au mois de janvier, vous pouvez faire peut-être 15 jours en février. Un dry février. Exactement, voilà. Tu m'as devancé, c'est exactement ça.

  • Speaker #0

    Moi, ce que je retiens, c'est comme l'entraînement. Ça doit être progressif. Quand on voit cette grande montagne, ça peut parfois être un peu effrayant. Mettre des petites marches à nos montagnes, des refuges à nos montagnes pour pouvoir se donner les chances.

  • Speaker #1

    Exactement. Comme je disais, des objectifs atteignables, ça ne sert à rien de se mettre trop la pression. Et puis après, là, me revient en tête une histoire. Ça, c'est important. Si vous sentez par contre que vous n'y arrivez pas du tout, que c'est trop dur, c'est peut-être que vous n'aviez pas pris conscience que vous aviez un problème avec l'alcool. N'ayez pas honte, allez en parler à votre médecin, il saura vous orienter vers un addictologue. Ça peut arriver, il y a beaucoup de personnes qui découvrent ça au moment du dry january. Donc surtout pas de honte, c'est très bien d'en prendre conscience et de mettre des choses en place.

  • Speaker #0

    Et puis c'est une addiction comme une autre et elle peut se soigner comme toutes les addictions.

  • Speaker #1

    Tout à fait, il y a des traitements, il y a des prises en charge, on s'en sort.

  • Speaker #0

    Merci Kéti pour toutes ces informations. Est-ce qu'on peut te retrouver ?

  • Speaker #1

    On peut me retrouver sur Instagram, sur le compte KETTYDLS, K-E-T-Y-D-L-S.ADDICTO, où je donne plein de conseils sur l'alcool, le tabac, le cannabis ou toute autre substance.

  • Speaker #0

    Merci Ketty, à bientôt !

  • Speaker #1

    À bientôt !

  • Speaker #0

    Merci pour votre écoute ! Si cet épisode vous a plu, partagez-le, pensez à mettre des étoiles et surtout, abonnez-vous et laissez-moi des commentaires sur votre plateforme d'écoute favorite. J'adore vous lire ! À très vite ! Musique

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