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Les détours d'Olivia

Arrêt de l'alcool, rétablissement post-dépression : savoir dire non et changer d'environnement

Arrêt de l'alcool, rétablissement post-dépression : savoir dire non et changer d'environnement

08min |29/08/2025
Play
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Description

Au cœur de la réhabilitation et de la résilience après la dépression et après l'arrêt de l'alcool ou des drogues, explorons comment notre environnement peut influencer notre processus de guérison. Il faut en effet s'entourer des bonnes personnes, car notre entourage joue un rôle crucial dans notre santé mentale, encore plus si nous somme hypersensibles. Façonner notre environnement est donc essentiel pour éviter les rechutes, surtout après avoir pris la décision difficile d'arrêter l'alcool.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui, petit épisode de pré-rentrée. Il y a comme une douce mélancolie dans l'air, une météo un peu pluvieuse. J'ai un peu ce mélange de joie et de tristesse que je peux avoir parfois à la rentrée. Voilà le signe d'une nouvelle année qui commence avec son lot de joie et de difficultés. Donc voilà, je suis passée de bonnes vacances. Je suis partie avec ma fille un petit peu, c'était doux. J'ai passé un petit peu de temps en famille, c'est un peu plus compliqué. On est nombreux à ne pas aimer Noël et ce n'est pas par hasard. Et en fait, ça m'amène à penser que notre environnement est vraiment quelque chose d'essentiel pour notre rétablissement en tant que dépressif, ancien dépressif, ancienne addict, addict, etc. Ça va un petit peu main dans la main. Donc cet épisode parle un peu de ça. Ça englobe un petit peu toute la notion de rétablissement, de résilience et ce qu'on met en place finalement pour garder un terrain un petit peu solide. Moi, je serais toujours un peu fragile. Je pense que la dépression fera toujours partie de ma vie. La famille, les vacances en famille, ce n'est pas simple. Ça m'amène à devoir m'organiser pour y rester le moins longtemps possible. Et c'est difficile parce qu'on doit à la fois honorer ses engagements familiaux et en même temps prendre soin de soi. Avec les potes, si on a besoin de rester seul, on peut jauger un petit peu plus facilement. Mais pour ce qui est des collègues et de la famille, le fait est, des fois, on y va parce qu'on doit le faire. Alors qu'on ferait mieux, des fois, de rester seul pour se ressourcer. Et justement, moi, quand je reviens de rassemblements familiaux, des fois, j'ai envie de boire, des fois, je ne vais pas très bien. On peut facilement rechuter. si on se trouve dans un environnement pourri. Et donc, il faut façonner son environnement dans la mesure du possible. Parce que la priorité, c'est nous. Alors, ça ne veut pas dire traiter les gens comme de la merde, mais c'est quand même nous la priorité. Alors, je me dis, j'ai ma fille et moi. Et c'est difficile, parce que j'essaie de penser aussi au bien de ma fille, mais finalement, nos enfants veulent des parents qui réussissent à prendre soin d'eux. C'est les meilleures valeurs qu'on puisse transmettre à notre enfant. Et donc j'essaie de faire ça dans la mesure du possible. Et c'est vrai que lorsque j'ai arrêté l'alcool, j'ai brutalement changé d'environnement. J'ai prévenu quelques personnes, mais j'ai coupé les ponts avec toutes les personnes qui me faisaient du mal. Des potes, des lieux de boissons, c'était pas possible. A chaque fois, je refutais. Si je gardais contact avec certaines personnes et certains lieux, je refutais à chaque fois. Et c'est simple, je me suis rendu compte que je n'aimais plus du tout. certaines personnes ou certains lieux lorsque j'ai arrêté de boire. Et donc, c'est hyper important de complètement refaçonner son environnement de manière à mettre toutes les chances de son côté pour s'en sortir. Et donc ça, ça a été l'erreur de beaucoup de personnes, à savoir ne rien changer du tout, continuer à fréquenter les mêmes lieux, les mêmes personnes et arrêter les consommations comme si de rien n'était. C'est de la folie. Pour moi, c'est absolument impossible. On a fabriqué cet avatar qui n'est pas nous. Alors forcément, quand on arrête, on n'a plus les mêmes envies, les mêmes aspirations. Et pour moi, rester dans cet environnement si familier, si nocif, c'est finalement prendre tous les risques pour que ça repète. Et je trouve que c'est un des aspects les plus difficiles de l'addiction et de la dépression. C'est de refaçonner son environnement. Parce qu'il y a l'arrêt, certes, il y a le sevrage, etc. Mais une fois cette période passée, c'est « Ok, je fais quoi ? » Qu'est-ce que je mets en place pour ne pas retomber ? Et pour moi, c'est là que les difficultés commencent. C'est de changer quand même tout un mode de vie, tout un rapport au monde qui est complètement bouleversé. Et il y a certaines personnes dans sa famille qu'on ne peut pas supporter. Je pense qu'on est nombreux à se reconnaître dans ce cas. Qu'est-ce qu'on fait ? En fait, on est obligé d'aller à ces rassemblements, mais on ne peut pas saquer certaines personnes. Eh bien, on les évite. On les évite comme on peut. On ne s'assoit pas à côté d'elles. On évite de leur adresser la parole, on évite de les regarder même, on évite de les faire entrer dans sa perception du monde. Si on ne regarde pas ces personnes, elles n'existent pas. Un peu radical, un peu violent, oui, mais des fois c'est un peu la seule solution. Si on veut réussir à se préserver et qu'on a affaire à des personnes dont l'énergie, ne serait-ce que l'énergie, te gratte et te heurte. Et c'est vrai que de ne pas regarder les gens, ce type de personnes... c'est parfois le seul moyen de ne pas les laisser entrer dans ton univers. Si, comme moi, vous êtes assez sensible aux énergies, et c'est le cas de beaucoup d'anciens addicts et dépressifs, c'est que si on a affaire aussi à ces substances, c'est parfois pas un hasard. C'est pour réussir aussi à canaliser ces antennes dont on dispose. On reçoit tout, on ressent tout. Cette hypersensibilité, c'est bien connu. Et donc, voilà, ne pas regarder la personne. Des fois, moi, c'est la seule solution que je trouve. Pour me protéger, évidemment, des fois, on est obligé de la regarder parce qu'on doit leur dire bonjour. Mais c'est un moment où je prends un peu sur moi. Mais je sais que c'est rapide. Immédiatement après, je vais faire un câlin à ma fille. Je vais me ressourcer, je vais m'envelopper de la douceur des autres personnes ici présentes. Et donc, des fois, il y a des gens, on doit se les farcir au boulot et dans la famille. Donc, éviter les interactions, c'est tout ce qu'on peut faire dans ces moments-là. Ce n'est pas suffisant, mais on fait avec. Donc limiter les interactions dans la durée, particulièrement s'asseoir le plus loin d'elle possible. On se démerde, on fait comme on peut. Néanmoins, il y a des choses qu'on peut changer. Les potes, on n'est pas obligé de fréquenter des gens qu'on ne veut pas dans le cadre de l'amitié. Mais là où on peut avoir de la maîtrise, c'est très important de s'y atteler, de faire le nécessaire pour que ça change. Les potes et les partenaires de vie, je pense particulièrement à ça. Même si c'est évidemment jamais simple, les ruptures d'amitié, c'est pas simple, ça existe. Et des fois, c'est aussi ce qui nous sauve la vie. Notamment les potes de comptoir, ça je pense qu'on est nombreux à les connaître. Terminé. Les gens qui te donnent envie de boire, terminé. Il y a des gens sympas aussi, donc c'est pas toujours évident. Moi je leur ai dit, je vous préviens, je suis désolée, mais je vais devoir prendre mes distances. Essaie de pas le prendre pour toi. J'arrête l'alcool et il faut que je prenne mes distances. Je suis désolée d'avance. Voilà, ciao. D'autres personnes, par contre, qui sont vraiment des cons, j'ai coupé les ponts sans rien dire, parce que c'était clairement des gens qui me faisaient du mal. Et pour ce qui est des partenaires de vie, souvent, les arrêts de la consommation font que, des fois, on rompt avec certaines personnes. Comme quoi, c'est vraiment un bouleversement incroyable. On se rend compte, une fois le sevrage passé, Merci. Les mois passent, on redécouvre toute une nouvelle personne et on se dit putain mais en fait je me rends compte que j'ai plus les mêmes valeurs, enfin les mêmes valeurs. Je n'ai plus de valeurs communes avec cette autre personne avec qui je vis, mais qu'est-ce que je fous là ? Et des fois on casse. Et pareil, des fois ce qui mène à la dépression, une fois qu'on ressort de ça et qu'on arrive un petit peu à faire le point sur tout ça, on se rend compte que telle ou telle personne ne nous fait pas du bien du tout et pourrait nous tirer vers quelque chose, un peu vers le bas, vers une énergie un peu basse. et finalement nous empêcher de vibrer, de se déployer. Et donc la conclusion de cette histoire, c'est prenons soin de l'environnement dans lequel on vit absolument. C'est extrêmement important, si ce n'est le plus important, si on veut ne pas péter les plombs et préserver notre santé mentale. Ça semble évident et pourtant ce n'est pas si simple à faire. Parce que c'est savoir dire non, c'est savoir poser ses limites, c'est savoir dire stop, c'est prendre le risque de déplaire à certaines personnes. en les foutant dehors, en leur disant « non, je ne veux pas de toi dans ma vie » . Et oui, et pourtant, bien s'entourer, c'est prendre soin de soi. Il y a soi en tant que personne, sa santé, son bien-être, le sommeil, l'alimentation, etc. Puis il y a les gens qu'on fréquente, ça semble évident, mais c'est vraiment pas simple, encore une fois. Donc tout ce qu'on peut mettre dehors, les gens toxiques, les potes toxiques, et aussi parfois les partenaires de vie, eh ben, foutons-les dehors. Parce que le plus important, c'est nous. A bientôt. Ciao.

Chapters

  • Introduction et mélancolie de la rentrée

    00:00

  • L'importance de l'environnement pour le rétablissement

    00:40

  • Refaçonner son environnement après l'addiction

    02:29

  • Éviter les personnes toxiques dans la famille

    04:00

  • Conclusion : prendre soin de soi et de son entourage

    07:47

Description

Au cœur de la réhabilitation et de la résilience après la dépression et après l'arrêt de l'alcool ou des drogues, explorons comment notre environnement peut influencer notre processus de guérison. Il faut en effet s'entourer des bonnes personnes, car notre entourage joue un rôle crucial dans notre santé mentale, encore plus si nous somme hypersensibles. Façonner notre environnement est donc essentiel pour éviter les rechutes, surtout après avoir pris la décision difficile d'arrêter l'alcool.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui, petit épisode de pré-rentrée. Il y a comme une douce mélancolie dans l'air, une météo un peu pluvieuse. J'ai un peu ce mélange de joie et de tristesse que je peux avoir parfois à la rentrée. Voilà le signe d'une nouvelle année qui commence avec son lot de joie et de difficultés. Donc voilà, je suis passée de bonnes vacances. Je suis partie avec ma fille un petit peu, c'était doux. J'ai passé un petit peu de temps en famille, c'est un peu plus compliqué. On est nombreux à ne pas aimer Noël et ce n'est pas par hasard. Et en fait, ça m'amène à penser que notre environnement est vraiment quelque chose d'essentiel pour notre rétablissement en tant que dépressif, ancien dépressif, ancienne addict, addict, etc. Ça va un petit peu main dans la main. Donc cet épisode parle un peu de ça. Ça englobe un petit peu toute la notion de rétablissement, de résilience et ce qu'on met en place finalement pour garder un terrain un petit peu solide. Moi, je serais toujours un peu fragile. Je pense que la dépression fera toujours partie de ma vie. La famille, les vacances en famille, ce n'est pas simple. Ça m'amène à devoir m'organiser pour y rester le moins longtemps possible. Et c'est difficile parce qu'on doit à la fois honorer ses engagements familiaux et en même temps prendre soin de soi. Avec les potes, si on a besoin de rester seul, on peut jauger un petit peu plus facilement. Mais pour ce qui est des collègues et de la famille, le fait est, des fois, on y va parce qu'on doit le faire. Alors qu'on ferait mieux, des fois, de rester seul pour se ressourcer. Et justement, moi, quand je reviens de rassemblements familiaux, des fois, j'ai envie de boire, des fois, je ne vais pas très bien. On peut facilement rechuter. si on se trouve dans un environnement pourri. Et donc, il faut façonner son environnement dans la mesure du possible. Parce que la priorité, c'est nous. Alors, ça ne veut pas dire traiter les gens comme de la merde, mais c'est quand même nous la priorité. Alors, je me dis, j'ai ma fille et moi. Et c'est difficile, parce que j'essaie de penser aussi au bien de ma fille, mais finalement, nos enfants veulent des parents qui réussissent à prendre soin d'eux. C'est les meilleures valeurs qu'on puisse transmettre à notre enfant. Et donc j'essaie de faire ça dans la mesure du possible. Et c'est vrai que lorsque j'ai arrêté l'alcool, j'ai brutalement changé d'environnement. J'ai prévenu quelques personnes, mais j'ai coupé les ponts avec toutes les personnes qui me faisaient du mal. Des potes, des lieux de boissons, c'était pas possible. A chaque fois, je refutais. Si je gardais contact avec certaines personnes et certains lieux, je refutais à chaque fois. Et c'est simple, je me suis rendu compte que je n'aimais plus du tout. certaines personnes ou certains lieux lorsque j'ai arrêté de boire. Et donc, c'est hyper important de complètement refaçonner son environnement de manière à mettre toutes les chances de son côté pour s'en sortir. Et donc ça, ça a été l'erreur de beaucoup de personnes, à savoir ne rien changer du tout, continuer à fréquenter les mêmes lieux, les mêmes personnes et arrêter les consommations comme si de rien n'était. C'est de la folie. Pour moi, c'est absolument impossible. On a fabriqué cet avatar qui n'est pas nous. Alors forcément, quand on arrête, on n'a plus les mêmes envies, les mêmes aspirations. Et pour moi, rester dans cet environnement si familier, si nocif, c'est finalement prendre tous les risques pour que ça repète. Et je trouve que c'est un des aspects les plus difficiles de l'addiction et de la dépression. C'est de refaçonner son environnement. Parce qu'il y a l'arrêt, certes, il y a le sevrage, etc. Mais une fois cette période passée, c'est « Ok, je fais quoi ? » Qu'est-ce que je mets en place pour ne pas retomber ? Et pour moi, c'est là que les difficultés commencent. C'est de changer quand même tout un mode de vie, tout un rapport au monde qui est complètement bouleversé. Et il y a certaines personnes dans sa famille qu'on ne peut pas supporter. Je pense qu'on est nombreux à se reconnaître dans ce cas. Qu'est-ce qu'on fait ? En fait, on est obligé d'aller à ces rassemblements, mais on ne peut pas saquer certaines personnes. Eh bien, on les évite. On les évite comme on peut. On ne s'assoit pas à côté d'elles. On évite de leur adresser la parole, on évite de les regarder même, on évite de les faire entrer dans sa perception du monde. Si on ne regarde pas ces personnes, elles n'existent pas. Un peu radical, un peu violent, oui, mais des fois c'est un peu la seule solution. Si on veut réussir à se préserver et qu'on a affaire à des personnes dont l'énergie, ne serait-ce que l'énergie, te gratte et te heurte. Et c'est vrai que de ne pas regarder les gens, ce type de personnes... c'est parfois le seul moyen de ne pas les laisser entrer dans ton univers. Si, comme moi, vous êtes assez sensible aux énergies, et c'est le cas de beaucoup d'anciens addicts et dépressifs, c'est que si on a affaire aussi à ces substances, c'est parfois pas un hasard. C'est pour réussir aussi à canaliser ces antennes dont on dispose. On reçoit tout, on ressent tout. Cette hypersensibilité, c'est bien connu. Et donc, voilà, ne pas regarder la personne. Des fois, moi, c'est la seule solution que je trouve. Pour me protéger, évidemment, des fois, on est obligé de la regarder parce qu'on doit leur dire bonjour. Mais c'est un moment où je prends un peu sur moi. Mais je sais que c'est rapide. Immédiatement après, je vais faire un câlin à ma fille. Je vais me ressourcer, je vais m'envelopper de la douceur des autres personnes ici présentes. Et donc, des fois, il y a des gens, on doit se les farcir au boulot et dans la famille. Donc, éviter les interactions, c'est tout ce qu'on peut faire dans ces moments-là. Ce n'est pas suffisant, mais on fait avec. Donc limiter les interactions dans la durée, particulièrement s'asseoir le plus loin d'elle possible. On se démerde, on fait comme on peut. Néanmoins, il y a des choses qu'on peut changer. Les potes, on n'est pas obligé de fréquenter des gens qu'on ne veut pas dans le cadre de l'amitié. Mais là où on peut avoir de la maîtrise, c'est très important de s'y atteler, de faire le nécessaire pour que ça change. Les potes et les partenaires de vie, je pense particulièrement à ça. Même si c'est évidemment jamais simple, les ruptures d'amitié, c'est pas simple, ça existe. Et des fois, c'est aussi ce qui nous sauve la vie. Notamment les potes de comptoir, ça je pense qu'on est nombreux à les connaître. Terminé. Les gens qui te donnent envie de boire, terminé. Il y a des gens sympas aussi, donc c'est pas toujours évident. Moi je leur ai dit, je vous préviens, je suis désolée, mais je vais devoir prendre mes distances. Essaie de pas le prendre pour toi. J'arrête l'alcool et il faut que je prenne mes distances. Je suis désolée d'avance. Voilà, ciao. D'autres personnes, par contre, qui sont vraiment des cons, j'ai coupé les ponts sans rien dire, parce que c'était clairement des gens qui me faisaient du mal. Et pour ce qui est des partenaires de vie, souvent, les arrêts de la consommation font que, des fois, on rompt avec certaines personnes. Comme quoi, c'est vraiment un bouleversement incroyable. On se rend compte, une fois le sevrage passé, Merci. Les mois passent, on redécouvre toute une nouvelle personne et on se dit putain mais en fait je me rends compte que j'ai plus les mêmes valeurs, enfin les mêmes valeurs. Je n'ai plus de valeurs communes avec cette autre personne avec qui je vis, mais qu'est-ce que je fous là ? Et des fois on casse. Et pareil, des fois ce qui mène à la dépression, une fois qu'on ressort de ça et qu'on arrive un petit peu à faire le point sur tout ça, on se rend compte que telle ou telle personne ne nous fait pas du bien du tout et pourrait nous tirer vers quelque chose, un peu vers le bas, vers une énergie un peu basse. et finalement nous empêcher de vibrer, de se déployer. Et donc la conclusion de cette histoire, c'est prenons soin de l'environnement dans lequel on vit absolument. C'est extrêmement important, si ce n'est le plus important, si on veut ne pas péter les plombs et préserver notre santé mentale. Ça semble évident et pourtant ce n'est pas si simple à faire. Parce que c'est savoir dire non, c'est savoir poser ses limites, c'est savoir dire stop, c'est prendre le risque de déplaire à certaines personnes. en les foutant dehors, en leur disant « non, je ne veux pas de toi dans ma vie » . Et oui, et pourtant, bien s'entourer, c'est prendre soin de soi. Il y a soi en tant que personne, sa santé, son bien-être, le sommeil, l'alimentation, etc. Puis il y a les gens qu'on fréquente, ça semble évident, mais c'est vraiment pas simple, encore une fois. Donc tout ce qu'on peut mettre dehors, les gens toxiques, les potes toxiques, et aussi parfois les partenaires de vie, eh ben, foutons-les dehors. Parce que le plus important, c'est nous. A bientôt. Ciao.

Chapters

  • Introduction et mélancolie de la rentrée

    00:00

  • L'importance de l'environnement pour le rétablissement

    00:40

  • Refaçonner son environnement après l'addiction

    02:29

  • Éviter les personnes toxiques dans la famille

    04:00

  • Conclusion : prendre soin de soi et de son entourage

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Au cœur de la réhabilitation et de la résilience après la dépression et après l'arrêt de l'alcool ou des drogues, explorons comment notre environnement peut influencer notre processus de guérison. Il faut en effet s'entourer des bonnes personnes, car notre entourage joue un rôle crucial dans notre santé mentale, encore plus si nous somme hypersensibles. Façonner notre environnement est donc essentiel pour éviter les rechutes, surtout après avoir pris la décision difficile d'arrêter l'alcool.


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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui, petit épisode de pré-rentrée. Il y a comme une douce mélancolie dans l'air, une météo un peu pluvieuse. J'ai un peu ce mélange de joie et de tristesse que je peux avoir parfois à la rentrée. Voilà le signe d'une nouvelle année qui commence avec son lot de joie et de difficultés. Donc voilà, je suis passée de bonnes vacances. Je suis partie avec ma fille un petit peu, c'était doux. J'ai passé un petit peu de temps en famille, c'est un peu plus compliqué. On est nombreux à ne pas aimer Noël et ce n'est pas par hasard. Et en fait, ça m'amène à penser que notre environnement est vraiment quelque chose d'essentiel pour notre rétablissement en tant que dépressif, ancien dépressif, ancienne addict, addict, etc. Ça va un petit peu main dans la main. Donc cet épisode parle un peu de ça. Ça englobe un petit peu toute la notion de rétablissement, de résilience et ce qu'on met en place finalement pour garder un terrain un petit peu solide. Moi, je serais toujours un peu fragile. Je pense que la dépression fera toujours partie de ma vie. La famille, les vacances en famille, ce n'est pas simple. Ça m'amène à devoir m'organiser pour y rester le moins longtemps possible. Et c'est difficile parce qu'on doit à la fois honorer ses engagements familiaux et en même temps prendre soin de soi. Avec les potes, si on a besoin de rester seul, on peut jauger un petit peu plus facilement. Mais pour ce qui est des collègues et de la famille, le fait est, des fois, on y va parce qu'on doit le faire. Alors qu'on ferait mieux, des fois, de rester seul pour se ressourcer. Et justement, moi, quand je reviens de rassemblements familiaux, des fois, j'ai envie de boire, des fois, je ne vais pas très bien. On peut facilement rechuter. si on se trouve dans un environnement pourri. Et donc, il faut façonner son environnement dans la mesure du possible. Parce que la priorité, c'est nous. Alors, ça ne veut pas dire traiter les gens comme de la merde, mais c'est quand même nous la priorité. Alors, je me dis, j'ai ma fille et moi. Et c'est difficile, parce que j'essaie de penser aussi au bien de ma fille, mais finalement, nos enfants veulent des parents qui réussissent à prendre soin d'eux. C'est les meilleures valeurs qu'on puisse transmettre à notre enfant. Et donc j'essaie de faire ça dans la mesure du possible. Et c'est vrai que lorsque j'ai arrêté l'alcool, j'ai brutalement changé d'environnement. J'ai prévenu quelques personnes, mais j'ai coupé les ponts avec toutes les personnes qui me faisaient du mal. Des potes, des lieux de boissons, c'était pas possible. A chaque fois, je refutais. Si je gardais contact avec certaines personnes et certains lieux, je refutais à chaque fois. Et c'est simple, je me suis rendu compte que je n'aimais plus du tout. certaines personnes ou certains lieux lorsque j'ai arrêté de boire. Et donc, c'est hyper important de complètement refaçonner son environnement de manière à mettre toutes les chances de son côté pour s'en sortir. Et donc ça, ça a été l'erreur de beaucoup de personnes, à savoir ne rien changer du tout, continuer à fréquenter les mêmes lieux, les mêmes personnes et arrêter les consommations comme si de rien n'était. C'est de la folie. Pour moi, c'est absolument impossible. On a fabriqué cet avatar qui n'est pas nous. Alors forcément, quand on arrête, on n'a plus les mêmes envies, les mêmes aspirations. Et pour moi, rester dans cet environnement si familier, si nocif, c'est finalement prendre tous les risques pour que ça repète. Et je trouve que c'est un des aspects les plus difficiles de l'addiction et de la dépression. C'est de refaçonner son environnement. Parce qu'il y a l'arrêt, certes, il y a le sevrage, etc. Mais une fois cette période passée, c'est « Ok, je fais quoi ? » Qu'est-ce que je mets en place pour ne pas retomber ? Et pour moi, c'est là que les difficultés commencent. C'est de changer quand même tout un mode de vie, tout un rapport au monde qui est complètement bouleversé. Et il y a certaines personnes dans sa famille qu'on ne peut pas supporter. Je pense qu'on est nombreux à se reconnaître dans ce cas. Qu'est-ce qu'on fait ? En fait, on est obligé d'aller à ces rassemblements, mais on ne peut pas saquer certaines personnes. Eh bien, on les évite. On les évite comme on peut. On ne s'assoit pas à côté d'elles. On évite de leur adresser la parole, on évite de les regarder même, on évite de les faire entrer dans sa perception du monde. Si on ne regarde pas ces personnes, elles n'existent pas. Un peu radical, un peu violent, oui, mais des fois c'est un peu la seule solution. Si on veut réussir à se préserver et qu'on a affaire à des personnes dont l'énergie, ne serait-ce que l'énergie, te gratte et te heurte. Et c'est vrai que de ne pas regarder les gens, ce type de personnes... c'est parfois le seul moyen de ne pas les laisser entrer dans ton univers. Si, comme moi, vous êtes assez sensible aux énergies, et c'est le cas de beaucoup d'anciens addicts et dépressifs, c'est que si on a affaire aussi à ces substances, c'est parfois pas un hasard. C'est pour réussir aussi à canaliser ces antennes dont on dispose. On reçoit tout, on ressent tout. Cette hypersensibilité, c'est bien connu. Et donc, voilà, ne pas regarder la personne. Des fois, moi, c'est la seule solution que je trouve. Pour me protéger, évidemment, des fois, on est obligé de la regarder parce qu'on doit leur dire bonjour. Mais c'est un moment où je prends un peu sur moi. Mais je sais que c'est rapide. Immédiatement après, je vais faire un câlin à ma fille. Je vais me ressourcer, je vais m'envelopper de la douceur des autres personnes ici présentes. Et donc, des fois, il y a des gens, on doit se les farcir au boulot et dans la famille. Donc, éviter les interactions, c'est tout ce qu'on peut faire dans ces moments-là. Ce n'est pas suffisant, mais on fait avec. Donc limiter les interactions dans la durée, particulièrement s'asseoir le plus loin d'elle possible. On se démerde, on fait comme on peut. Néanmoins, il y a des choses qu'on peut changer. Les potes, on n'est pas obligé de fréquenter des gens qu'on ne veut pas dans le cadre de l'amitié. Mais là où on peut avoir de la maîtrise, c'est très important de s'y atteler, de faire le nécessaire pour que ça change. Les potes et les partenaires de vie, je pense particulièrement à ça. Même si c'est évidemment jamais simple, les ruptures d'amitié, c'est pas simple, ça existe. Et des fois, c'est aussi ce qui nous sauve la vie. Notamment les potes de comptoir, ça je pense qu'on est nombreux à les connaître. Terminé. Les gens qui te donnent envie de boire, terminé. Il y a des gens sympas aussi, donc c'est pas toujours évident. Moi je leur ai dit, je vous préviens, je suis désolée, mais je vais devoir prendre mes distances. Essaie de pas le prendre pour toi. J'arrête l'alcool et il faut que je prenne mes distances. Je suis désolée d'avance. Voilà, ciao. D'autres personnes, par contre, qui sont vraiment des cons, j'ai coupé les ponts sans rien dire, parce que c'était clairement des gens qui me faisaient du mal. Et pour ce qui est des partenaires de vie, souvent, les arrêts de la consommation font que, des fois, on rompt avec certaines personnes. Comme quoi, c'est vraiment un bouleversement incroyable. On se rend compte, une fois le sevrage passé, Merci. Les mois passent, on redécouvre toute une nouvelle personne et on se dit putain mais en fait je me rends compte que j'ai plus les mêmes valeurs, enfin les mêmes valeurs. Je n'ai plus de valeurs communes avec cette autre personne avec qui je vis, mais qu'est-ce que je fous là ? Et des fois on casse. Et pareil, des fois ce qui mène à la dépression, une fois qu'on ressort de ça et qu'on arrive un petit peu à faire le point sur tout ça, on se rend compte que telle ou telle personne ne nous fait pas du bien du tout et pourrait nous tirer vers quelque chose, un peu vers le bas, vers une énergie un peu basse. et finalement nous empêcher de vibrer, de se déployer. Et donc la conclusion de cette histoire, c'est prenons soin de l'environnement dans lequel on vit absolument. C'est extrêmement important, si ce n'est le plus important, si on veut ne pas péter les plombs et préserver notre santé mentale. Ça semble évident et pourtant ce n'est pas si simple à faire. Parce que c'est savoir dire non, c'est savoir poser ses limites, c'est savoir dire stop, c'est prendre le risque de déplaire à certaines personnes. en les foutant dehors, en leur disant « non, je ne veux pas de toi dans ma vie » . Et oui, et pourtant, bien s'entourer, c'est prendre soin de soi. Il y a soi en tant que personne, sa santé, son bien-être, le sommeil, l'alimentation, etc. Puis il y a les gens qu'on fréquente, ça semble évident, mais c'est vraiment pas simple, encore une fois. Donc tout ce qu'on peut mettre dehors, les gens toxiques, les potes toxiques, et aussi parfois les partenaires de vie, eh ben, foutons-les dehors. Parce que le plus important, c'est nous. A bientôt. Ciao.

Chapters

  • Introduction et mélancolie de la rentrée

    00:00

  • L'importance de l'environnement pour le rétablissement

    00:40

  • Refaçonner son environnement après l'addiction

    02:29

  • Éviter les personnes toxiques dans la famille

    04:00

  • Conclusion : prendre soin de soi et de son entourage

    07:47

Description

Au cœur de la réhabilitation et de la résilience après la dépression et après l'arrêt de l'alcool ou des drogues, explorons comment notre environnement peut influencer notre processus de guérison. Il faut en effet s'entourer des bonnes personnes, car notre entourage joue un rôle crucial dans notre santé mentale, encore plus si nous somme hypersensibles. Façonner notre environnement est donc essentiel pour éviter les rechutes, surtout après avoir pris la décision difficile d'arrêter l'alcool.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui, petit épisode de pré-rentrée. Il y a comme une douce mélancolie dans l'air, une météo un peu pluvieuse. J'ai un peu ce mélange de joie et de tristesse que je peux avoir parfois à la rentrée. Voilà le signe d'une nouvelle année qui commence avec son lot de joie et de difficultés. Donc voilà, je suis passée de bonnes vacances. Je suis partie avec ma fille un petit peu, c'était doux. J'ai passé un petit peu de temps en famille, c'est un peu plus compliqué. On est nombreux à ne pas aimer Noël et ce n'est pas par hasard. Et en fait, ça m'amène à penser que notre environnement est vraiment quelque chose d'essentiel pour notre rétablissement en tant que dépressif, ancien dépressif, ancienne addict, addict, etc. Ça va un petit peu main dans la main. Donc cet épisode parle un peu de ça. Ça englobe un petit peu toute la notion de rétablissement, de résilience et ce qu'on met en place finalement pour garder un terrain un petit peu solide. Moi, je serais toujours un peu fragile. Je pense que la dépression fera toujours partie de ma vie. La famille, les vacances en famille, ce n'est pas simple. Ça m'amène à devoir m'organiser pour y rester le moins longtemps possible. Et c'est difficile parce qu'on doit à la fois honorer ses engagements familiaux et en même temps prendre soin de soi. Avec les potes, si on a besoin de rester seul, on peut jauger un petit peu plus facilement. Mais pour ce qui est des collègues et de la famille, le fait est, des fois, on y va parce qu'on doit le faire. Alors qu'on ferait mieux, des fois, de rester seul pour se ressourcer. Et justement, moi, quand je reviens de rassemblements familiaux, des fois, j'ai envie de boire, des fois, je ne vais pas très bien. On peut facilement rechuter. si on se trouve dans un environnement pourri. Et donc, il faut façonner son environnement dans la mesure du possible. Parce que la priorité, c'est nous. Alors, ça ne veut pas dire traiter les gens comme de la merde, mais c'est quand même nous la priorité. Alors, je me dis, j'ai ma fille et moi. Et c'est difficile, parce que j'essaie de penser aussi au bien de ma fille, mais finalement, nos enfants veulent des parents qui réussissent à prendre soin d'eux. C'est les meilleures valeurs qu'on puisse transmettre à notre enfant. Et donc j'essaie de faire ça dans la mesure du possible. Et c'est vrai que lorsque j'ai arrêté l'alcool, j'ai brutalement changé d'environnement. J'ai prévenu quelques personnes, mais j'ai coupé les ponts avec toutes les personnes qui me faisaient du mal. Des potes, des lieux de boissons, c'était pas possible. A chaque fois, je refutais. Si je gardais contact avec certaines personnes et certains lieux, je refutais à chaque fois. Et c'est simple, je me suis rendu compte que je n'aimais plus du tout. certaines personnes ou certains lieux lorsque j'ai arrêté de boire. Et donc, c'est hyper important de complètement refaçonner son environnement de manière à mettre toutes les chances de son côté pour s'en sortir. Et donc ça, ça a été l'erreur de beaucoup de personnes, à savoir ne rien changer du tout, continuer à fréquenter les mêmes lieux, les mêmes personnes et arrêter les consommations comme si de rien n'était. C'est de la folie. Pour moi, c'est absolument impossible. On a fabriqué cet avatar qui n'est pas nous. Alors forcément, quand on arrête, on n'a plus les mêmes envies, les mêmes aspirations. Et pour moi, rester dans cet environnement si familier, si nocif, c'est finalement prendre tous les risques pour que ça repète. Et je trouve que c'est un des aspects les plus difficiles de l'addiction et de la dépression. C'est de refaçonner son environnement. Parce qu'il y a l'arrêt, certes, il y a le sevrage, etc. Mais une fois cette période passée, c'est « Ok, je fais quoi ? » Qu'est-ce que je mets en place pour ne pas retomber ? Et pour moi, c'est là que les difficultés commencent. C'est de changer quand même tout un mode de vie, tout un rapport au monde qui est complètement bouleversé. Et il y a certaines personnes dans sa famille qu'on ne peut pas supporter. Je pense qu'on est nombreux à se reconnaître dans ce cas. Qu'est-ce qu'on fait ? En fait, on est obligé d'aller à ces rassemblements, mais on ne peut pas saquer certaines personnes. Eh bien, on les évite. On les évite comme on peut. On ne s'assoit pas à côté d'elles. On évite de leur adresser la parole, on évite de les regarder même, on évite de les faire entrer dans sa perception du monde. Si on ne regarde pas ces personnes, elles n'existent pas. Un peu radical, un peu violent, oui, mais des fois c'est un peu la seule solution. Si on veut réussir à se préserver et qu'on a affaire à des personnes dont l'énergie, ne serait-ce que l'énergie, te gratte et te heurte. Et c'est vrai que de ne pas regarder les gens, ce type de personnes... c'est parfois le seul moyen de ne pas les laisser entrer dans ton univers. Si, comme moi, vous êtes assez sensible aux énergies, et c'est le cas de beaucoup d'anciens addicts et dépressifs, c'est que si on a affaire aussi à ces substances, c'est parfois pas un hasard. C'est pour réussir aussi à canaliser ces antennes dont on dispose. On reçoit tout, on ressent tout. Cette hypersensibilité, c'est bien connu. Et donc, voilà, ne pas regarder la personne. Des fois, moi, c'est la seule solution que je trouve. Pour me protéger, évidemment, des fois, on est obligé de la regarder parce qu'on doit leur dire bonjour. Mais c'est un moment où je prends un peu sur moi. Mais je sais que c'est rapide. Immédiatement après, je vais faire un câlin à ma fille. Je vais me ressourcer, je vais m'envelopper de la douceur des autres personnes ici présentes. Et donc, des fois, il y a des gens, on doit se les farcir au boulot et dans la famille. Donc, éviter les interactions, c'est tout ce qu'on peut faire dans ces moments-là. Ce n'est pas suffisant, mais on fait avec. Donc limiter les interactions dans la durée, particulièrement s'asseoir le plus loin d'elle possible. On se démerde, on fait comme on peut. Néanmoins, il y a des choses qu'on peut changer. Les potes, on n'est pas obligé de fréquenter des gens qu'on ne veut pas dans le cadre de l'amitié. Mais là où on peut avoir de la maîtrise, c'est très important de s'y atteler, de faire le nécessaire pour que ça change. Les potes et les partenaires de vie, je pense particulièrement à ça. Même si c'est évidemment jamais simple, les ruptures d'amitié, c'est pas simple, ça existe. Et des fois, c'est aussi ce qui nous sauve la vie. Notamment les potes de comptoir, ça je pense qu'on est nombreux à les connaître. Terminé. Les gens qui te donnent envie de boire, terminé. Il y a des gens sympas aussi, donc c'est pas toujours évident. Moi je leur ai dit, je vous préviens, je suis désolée, mais je vais devoir prendre mes distances. Essaie de pas le prendre pour toi. J'arrête l'alcool et il faut que je prenne mes distances. Je suis désolée d'avance. Voilà, ciao. D'autres personnes, par contre, qui sont vraiment des cons, j'ai coupé les ponts sans rien dire, parce que c'était clairement des gens qui me faisaient du mal. Et pour ce qui est des partenaires de vie, souvent, les arrêts de la consommation font que, des fois, on rompt avec certaines personnes. Comme quoi, c'est vraiment un bouleversement incroyable. On se rend compte, une fois le sevrage passé, Merci. Les mois passent, on redécouvre toute une nouvelle personne et on se dit putain mais en fait je me rends compte que j'ai plus les mêmes valeurs, enfin les mêmes valeurs. Je n'ai plus de valeurs communes avec cette autre personne avec qui je vis, mais qu'est-ce que je fous là ? Et des fois on casse. Et pareil, des fois ce qui mène à la dépression, une fois qu'on ressort de ça et qu'on arrive un petit peu à faire le point sur tout ça, on se rend compte que telle ou telle personne ne nous fait pas du bien du tout et pourrait nous tirer vers quelque chose, un peu vers le bas, vers une énergie un peu basse. et finalement nous empêcher de vibrer, de se déployer. Et donc la conclusion de cette histoire, c'est prenons soin de l'environnement dans lequel on vit absolument. C'est extrêmement important, si ce n'est le plus important, si on veut ne pas péter les plombs et préserver notre santé mentale. Ça semble évident et pourtant ce n'est pas si simple à faire. Parce que c'est savoir dire non, c'est savoir poser ses limites, c'est savoir dire stop, c'est prendre le risque de déplaire à certaines personnes. en les foutant dehors, en leur disant « non, je ne veux pas de toi dans ma vie » . Et oui, et pourtant, bien s'entourer, c'est prendre soin de soi. Il y a soi en tant que personne, sa santé, son bien-être, le sommeil, l'alimentation, etc. Puis il y a les gens qu'on fréquente, ça semble évident, mais c'est vraiment pas simple, encore une fois. Donc tout ce qu'on peut mettre dehors, les gens toxiques, les potes toxiques, et aussi parfois les partenaires de vie, eh ben, foutons-les dehors. Parce que le plus important, c'est nous. A bientôt. Ciao.

Chapters

  • Introduction et mélancolie de la rentrée

    00:00

  • L'importance de l'environnement pour le rétablissement

    00:40

  • Refaçonner son environnement après l'addiction

    02:29

  • Éviter les personnes toxiques dans la famille

    04:00

  • Conclusion : prendre soin de soi et de son entourage

    07:47

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