undefined cover
undefined cover
La déprime contemporaine et les réseaux sociaux cover
La déprime contemporaine et les réseaux sociaux cover
Les détours d'Olivia

La déprime contemporaine et les réseaux sociaux

La déprime contemporaine et les réseaux sociaux

07min |27/06/2025
Play
undefined cover
undefined cover
La déprime contemporaine et les réseaux sociaux cover
La déprime contemporaine et les réseaux sociaux cover
Les détours d'Olivia

La déprime contemporaine et les réseaux sociaux

La déprime contemporaine et les réseaux sociaux

07min |27/06/2025
Play

Description

Nous explorons la déprime contemporaine et ses liens avec notre consommation d'actualités alarmantes. On s'interroge sur notre société actuelle, souvent perçue comme plus sombre qu'auparavant, et sur l'impact dévastateur des médias sociaux sur notre santé mentale. Quelles sont les solutions pour échapper à cette réalité pesante ?


Je m’appelle Olivia, je travaille dans une institution internationale. Je suis Gestalt-praticienne et coach sportif de formation, chanteuse aussi. Je suis maman solo, franco-anglaise, plutôt rigolote, très torturée, aussi. Je suis donc beaucoup de choses, tout comme vous.





Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui, j'ai envie de parler de cette déprime qu'on peut avoir quand on voit la merde dans le monde. Encore ce week-end, j'ai pris quelques minutes pour regarder l'actu. C'est tout simplement horrible. Je me pose des questions. Est-ce que ça a toujours été autant la merde ? Sauf qu'avant, on n'avait pas les réseaux sociaux et donc on ne pouvait que fermer les yeux sur ce qui se passait. On était concentré sur les gros booms économiques d'après-guerre. Ou est-ce que c'est plus la merde actuellement ? Bien que les guerres aient toujours fait partie du quotidien, malheureusement, je trouve que c'est très difficile de ne pas céder à cette culpabilité ambiante qui est particulièrement nourrie par les réseaux sociaux. Donc, ce n'est pas étonnant que notre société actuelle produisent des dépressifs. Je pense à un exemple très particulier qui pourra concerner, je pense, nous tous. On est au fond de son lit, au chaud, on regarde Instagram. Et vous savez, quand vous regardez un reel ou un truc et que vous scrollez, là, on se lance dans un vortex infini de vidéos. Et c'est difficile d'arrêter quand on commence. Tant c'est simple, on a juste à bouger son petit doigt pour regarder et hop, des fois on tombe sur des trucs absolument hilarants. Où c'est vraiment à se pisser dessus de rire. Une seconde après, on scrolle, donc on passe de vidéos de petits Ausha super mignons à des vidéos d'enfants qui sont en train de crever de faim à Gaza. Et là, waouh, il faut réussir à processer deux infos complètement contradictoires en l'espace de deux secondes. Et là, t'es en pyjama dans ton lit et tu vois ces images, c'est trop difficile d'assimiler une chose pareille. Et le pire, c'est les commentaires des gens. Il y a peut-être une minorité de haters sur la toile, mais des minorités, ça suffit pour vraiment te plomber le moral. Donc évidemment, c'est difficile de se recentrer dans ces moments-là, et pourtant... C'est tellement primordial, on n'a pas d'autre choix que d'essayer de se recentrer d'une manière ou d'une autre pour pouvoir survivre à ces espèces de trucs qui te bousillent le crâne et qui rendent con, en fait. Si c'était si simple, en même temps, on aurait tous coupé Instagram. Mais c'est absolument merveilleux, à bien des égards, les réseaux sociaux. On peut créer des rencontres, découvrir des choses super créatives, voir les talents droite à gauche, et il y en a tellement, les gens sont... bourré de talents et de ressources. Il y a tellement de belles choses et d'un côté, il faut réussir à filtrer les trucs absolument dégueulasses et ignobles qu'on voit d'un autre côté sur les réseaux sociaux et comment on fait, en fait ? C'est impossible. C'est-à-dire qu'en l'espace de 30 secondes, tu passes de la joie, la tristesse, du rire aux larmes, de la colère au désespoir, tout ça en un si petit laps de temps. Tant d'émotions complexes à gérer, à digérer. Si on se marrait tout le temps, à la limite, ce serait cool, mais le problème, c'est qu'il y a tant de violences, on a de plus en plus, elle est partout. Et ma psychiatre m'a raconté qu'elle traitait des patients pour des stress post-traumatiques qui ont consulté trop d'images sur les réseaux sociaux. Et à force d'être envahie de choses tragiques, on perd l'anéac. On se dit, mais à quoi bon ? À quoi bon tant de souffrance ? Alors dans ce gros bordel, on fait comme on peut pour trouver sa place au quotidien, certains par le militantisme, le soutien aux autres, d'autres par l'art. Il y a tout un tas de trucs pour nous aider à supporter notre impuissance au quotidien et notre manque de maîtrise des choses. On n'a pas d'autre choix que d'accepter tout ça, en acceptant que tout est éphémère, temporaire. Et le bon côté, c'est que si les bonnes choses passent, malheureusement, ça veut aussi dire que les mauvaises choses passent aussi. On accepte qu'on est impuissant et qu'on contrôle si petite partie des choses. On a la fameuse phrase, qu'est-ce que je fais de ce qu'on a fait de moi ? Mais on a aussi besoin de divertissement, on a besoin de décrocher, on a besoin d'échappatoire à cette condition de mortel face à cet inconnu qu'on attend tous d'une manière ou d'une autre. face à la mort, en fait, c'est d'aller du côté de la vie, tout simplement. Donc, comme je disais tout à l'heure, à chacun son truc. chacun sa façon d'aller contacter du vivant. J'ai découvert la danse, le plaisir de bouger mon corps, de sentir les vibrations de la musique. Je chante aussi, j'aime sentir ma voix qui sort, qui s'exprime. J'aime le sport. En fait, tout ce qui est lié à mon corps et qui permet de sortir de ma tête torturée, j'adore. Tout ce qui me remet dans des sensations brutes et simples, comme sentir mes pieds sur le sol, sentir mon cœur qui bat, Et le lien, me sentir connectée aux autres à travers la danse aussi. Mes amis que j'aime, voilà, on est dans le même bain. Main dans la main, dans cette aventure curieuse qu'est la vie. J'aime rire aussi. Déjà parce que c'est bon. Rire, il y a le sexe, le sexe c'est bon. Voilà, plein de petites choses qui ne nous sauvent pas la vie, bien sûr, mais qui aident. La sensualité, c'est l'ennemi de la peur, quand il s'agit de trouver du sens. Trouver du sens quand il n'y a pas de sens. Haha. Donc c'est hyper important de bien s'entourer. Raison de plus, parce que dans ce monde de merde, il y a aussi d'autres obstacles. C'est l'angoisse et le stress des autres. Il y a une phrase que je déteste, l'enfer c'est les autres. Mais des fois c'est vrai. Il faut se préserver de la toxicité de certains et des climats. Il y a des écosystèmes super malsains où tout le monde va très mal. Donc, ce n'est pas forcément des gens mauvais. C'est juste qu'on prend une entreprise, par exemple, où tout part en vrille. Comment on se protège de ça ? Comment est-ce qu'on se met à l'abri de ça ? Comment est-ce qu'on arrive aussi à se persuader qu'on n'est pas obligé de céder ? à ces climats où l'enfer, c'est les autres. Parce que nous, au fond de tout ça, on a juste besoin d'amour. Et on fait de notre mieux pour aller le trouver là où on peut. Et quand il y a de l'amour, il y a du sens. J'aime beaucoup de gens et j'aime ma fille. J'ai beaucoup, beaucoup d'amour à donner et à recevoir. Je ne dis pas de l'admiration, je dis de l'amour. Tout ce qui célèbre le miracle de la vie. Et c'est ok de dire qu'on a besoin d'être aimé. Et on a le droit de se faire plaisir. On a le droit d'être heureux. Ça aussi, c'est important. C'est pas si évident. Et c'est un peu ce qu'on nous renvoie indirectement. Et pour ceux d'entre vous qui sont malheureux actuellement, j'espère que vous recevez de l'amour et du soutien. Et pour ceux qui passent trop de temps sur les réseaux sociaux, faites un break. A bientôt. Ciao.

Description

Nous explorons la déprime contemporaine et ses liens avec notre consommation d'actualités alarmantes. On s'interroge sur notre société actuelle, souvent perçue comme plus sombre qu'auparavant, et sur l'impact dévastateur des médias sociaux sur notre santé mentale. Quelles sont les solutions pour échapper à cette réalité pesante ?


Je m’appelle Olivia, je travaille dans une institution internationale. Je suis Gestalt-praticienne et coach sportif de formation, chanteuse aussi. Je suis maman solo, franco-anglaise, plutôt rigolote, très torturée, aussi. Je suis donc beaucoup de choses, tout comme vous.





Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui, j'ai envie de parler de cette déprime qu'on peut avoir quand on voit la merde dans le monde. Encore ce week-end, j'ai pris quelques minutes pour regarder l'actu. C'est tout simplement horrible. Je me pose des questions. Est-ce que ça a toujours été autant la merde ? Sauf qu'avant, on n'avait pas les réseaux sociaux et donc on ne pouvait que fermer les yeux sur ce qui se passait. On était concentré sur les gros booms économiques d'après-guerre. Ou est-ce que c'est plus la merde actuellement ? Bien que les guerres aient toujours fait partie du quotidien, malheureusement, je trouve que c'est très difficile de ne pas céder à cette culpabilité ambiante qui est particulièrement nourrie par les réseaux sociaux. Donc, ce n'est pas étonnant que notre société actuelle produisent des dépressifs. Je pense à un exemple très particulier qui pourra concerner, je pense, nous tous. On est au fond de son lit, au chaud, on regarde Instagram. Et vous savez, quand vous regardez un reel ou un truc et que vous scrollez, là, on se lance dans un vortex infini de vidéos. Et c'est difficile d'arrêter quand on commence. Tant c'est simple, on a juste à bouger son petit doigt pour regarder et hop, des fois on tombe sur des trucs absolument hilarants. Où c'est vraiment à se pisser dessus de rire. Une seconde après, on scrolle, donc on passe de vidéos de petits Ausha super mignons à des vidéos d'enfants qui sont en train de crever de faim à Gaza. Et là, waouh, il faut réussir à processer deux infos complètement contradictoires en l'espace de deux secondes. Et là, t'es en pyjama dans ton lit et tu vois ces images, c'est trop difficile d'assimiler une chose pareille. Et le pire, c'est les commentaires des gens. Il y a peut-être une minorité de haters sur la toile, mais des minorités, ça suffit pour vraiment te plomber le moral. Donc évidemment, c'est difficile de se recentrer dans ces moments-là, et pourtant... C'est tellement primordial, on n'a pas d'autre choix que d'essayer de se recentrer d'une manière ou d'une autre pour pouvoir survivre à ces espèces de trucs qui te bousillent le crâne et qui rendent con, en fait. Si c'était si simple, en même temps, on aurait tous coupé Instagram. Mais c'est absolument merveilleux, à bien des égards, les réseaux sociaux. On peut créer des rencontres, découvrir des choses super créatives, voir les talents droite à gauche, et il y en a tellement, les gens sont... bourré de talents et de ressources. Il y a tellement de belles choses et d'un côté, il faut réussir à filtrer les trucs absolument dégueulasses et ignobles qu'on voit d'un autre côté sur les réseaux sociaux et comment on fait, en fait ? C'est impossible. C'est-à-dire qu'en l'espace de 30 secondes, tu passes de la joie, la tristesse, du rire aux larmes, de la colère au désespoir, tout ça en un si petit laps de temps. Tant d'émotions complexes à gérer, à digérer. Si on se marrait tout le temps, à la limite, ce serait cool, mais le problème, c'est qu'il y a tant de violences, on a de plus en plus, elle est partout. Et ma psychiatre m'a raconté qu'elle traitait des patients pour des stress post-traumatiques qui ont consulté trop d'images sur les réseaux sociaux. Et à force d'être envahie de choses tragiques, on perd l'anéac. On se dit, mais à quoi bon ? À quoi bon tant de souffrance ? Alors dans ce gros bordel, on fait comme on peut pour trouver sa place au quotidien, certains par le militantisme, le soutien aux autres, d'autres par l'art. Il y a tout un tas de trucs pour nous aider à supporter notre impuissance au quotidien et notre manque de maîtrise des choses. On n'a pas d'autre choix que d'accepter tout ça, en acceptant que tout est éphémère, temporaire. Et le bon côté, c'est que si les bonnes choses passent, malheureusement, ça veut aussi dire que les mauvaises choses passent aussi. On accepte qu'on est impuissant et qu'on contrôle si petite partie des choses. On a la fameuse phrase, qu'est-ce que je fais de ce qu'on a fait de moi ? Mais on a aussi besoin de divertissement, on a besoin de décrocher, on a besoin d'échappatoire à cette condition de mortel face à cet inconnu qu'on attend tous d'une manière ou d'une autre. face à la mort, en fait, c'est d'aller du côté de la vie, tout simplement. Donc, comme je disais tout à l'heure, à chacun son truc. chacun sa façon d'aller contacter du vivant. J'ai découvert la danse, le plaisir de bouger mon corps, de sentir les vibrations de la musique. Je chante aussi, j'aime sentir ma voix qui sort, qui s'exprime. J'aime le sport. En fait, tout ce qui est lié à mon corps et qui permet de sortir de ma tête torturée, j'adore. Tout ce qui me remet dans des sensations brutes et simples, comme sentir mes pieds sur le sol, sentir mon cœur qui bat, Et le lien, me sentir connectée aux autres à travers la danse aussi. Mes amis que j'aime, voilà, on est dans le même bain. Main dans la main, dans cette aventure curieuse qu'est la vie. J'aime rire aussi. Déjà parce que c'est bon. Rire, il y a le sexe, le sexe c'est bon. Voilà, plein de petites choses qui ne nous sauvent pas la vie, bien sûr, mais qui aident. La sensualité, c'est l'ennemi de la peur, quand il s'agit de trouver du sens. Trouver du sens quand il n'y a pas de sens. Haha. Donc c'est hyper important de bien s'entourer. Raison de plus, parce que dans ce monde de merde, il y a aussi d'autres obstacles. C'est l'angoisse et le stress des autres. Il y a une phrase que je déteste, l'enfer c'est les autres. Mais des fois c'est vrai. Il faut se préserver de la toxicité de certains et des climats. Il y a des écosystèmes super malsains où tout le monde va très mal. Donc, ce n'est pas forcément des gens mauvais. C'est juste qu'on prend une entreprise, par exemple, où tout part en vrille. Comment on se protège de ça ? Comment est-ce qu'on se met à l'abri de ça ? Comment est-ce qu'on arrive aussi à se persuader qu'on n'est pas obligé de céder ? à ces climats où l'enfer, c'est les autres. Parce que nous, au fond de tout ça, on a juste besoin d'amour. Et on fait de notre mieux pour aller le trouver là où on peut. Et quand il y a de l'amour, il y a du sens. J'aime beaucoup de gens et j'aime ma fille. J'ai beaucoup, beaucoup d'amour à donner et à recevoir. Je ne dis pas de l'admiration, je dis de l'amour. Tout ce qui célèbre le miracle de la vie. Et c'est ok de dire qu'on a besoin d'être aimé. Et on a le droit de se faire plaisir. On a le droit d'être heureux. Ça aussi, c'est important. C'est pas si évident. Et c'est un peu ce qu'on nous renvoie indirectement. Et pour ceux d'entre vous qui sont malheureux actuellement, j'espère que vous recevez de l'amour et du soutien. Et pour ceux qui passent trop de temps sur les réseaux sociaux, faites un break. A bientôt. Ciao.

Share

Embed

You may also like

Description

Nous explorons la déprime contemporaine et ses liens avec notre consommation d'actualités alarmantes. On s'interroge sur notre société actuelle, souvent perçue comme plus sombre qu'auparavant, et sur l'impact dévastateur des médias sociaux sur notre santé mentale. Quelles sont les solutions pour échapper à cette réalité pesante ?


Je m’appelle Olivia, je travaille dans une institution internationale. Je suis Gestalt-praticienne et coach sportif de formation, chanteuse aussi. Je suis maman solo, franco-anglaise, plutôt rigolote, très torturée, aussi. Je suis donc beaucoup de choses, tout comme vous.





Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui, j'ai envie de parler de cette déprime qu'on peut avoir quand on voit la merde dans le monde. Encore ce week-end, j'ai pris quelques minutes pour regarder l'actu. C'est tout simplement horrible. Je me pose des questions. Est-ce que ça a toujours été autant la merde ? Sauf qu'avant, on n'avait pas les réseaux sociaux et donc on ne pouvait que fermer les yeux sur ce qui se passait. On était concentré sur les gros booms économiques d'après-guerre. Ou est-ce que c'est plus la merde actuellement ? Bien que les guerres aient toujours fait partie du quotidien, malheureusement, je trouve que c'est très difficile de ne pas céder à cette culpabilité ambiante qui est particulièrement nourrie par les réseaux sociaux. Donc, ce n'est pas étonnant que notre société actuelle produisent des dépressifs. Je pense à un exemple très particulier qui pourra concerner, je pense, nous tous. On est au fond de son lit, au chaud, on regarde Instagram. Et vous savez, quand vous regardez un reel ou un truc et que vous scrollez, là, on se lance dans un vortex infini de vidéos. Et c'est difficile d'arrêter quand on commence. Tant c'est simple, on a juste à bouger son petit doigt pour regarder et hop, des fois on tombe sur des trucs absolument hilarants. Où c'est vraiment à se pisser dessus de rire. Une seconde après, on scrolle, donc on passe de vidéos de petits Ausha super mignons à des vidéos d'enfants qui sont en train de crever de faim à Gaza. Et là, waouh, il faut réussir à processer deux infos complètement contradictoires en l'espace de deux secondes. Et là, t'es en pyjama dans ton lit et tu vois ces images, c'est trop difficile d'assimiler une chose pareille. Et le pire, c'est les commentaires des gens. Il y a peut-être une minorité de haters sur la toile, mais des minorités, ça suffit pour vraiment te plomber le moral. Donc évidemment, c'est difficile de se recentrer dans ces moments-là, et pourtant... C'est tellement primordial, on n'a pas d'autre choix que d'essayer de se recentrer d'une manière ou d'une autre pour pouvoir survivre à ces espèces de trucs qui te bousillent le crâne et qui rendent con, en fait. Si c'était si simple, en même temps, on aurait tous coupé Instagram. Mais c'est absolument merveilleux, à bien des égards, les réseaux sociaux. On peut créer des rencontres, découvrir des choses super créatives, voir les talents droite à gauche, et il y en a tellement, les gens sont... bourré de talents et de ressources. Il y a tellement de belles choses et d'un côté, il faut réussir à filtrer les trucs absolument dégueulasses et ignobles qu'on voit d'un autre côté sur les réseaux sociaux et comment on fait, en fait ? C'est impossible. C'est-à-dire qu'en l'espace de 30 secondes, tu passes de la joie, la tristesse, du rire aux larmes, de la colère au désespoir, tout ça en un si petit laps de temps. Tant d'émotions complexes à gérer, à digérer. Si on se marrait tout le temps, à la limite, ce serait cool, mais le problème, c'est qu'il y a tant de violences, on a de plus en plus, elle est partout. Et ma psychiatre m'a raconté qu'elle traitait des patients pour des stress post-traumatiques qui ont consulté trop d'images sur les réseaux sociaux. Et à force d'être envahie de choses tragiques, on perd l'anéac. On se dit, mais à quoi bon ? À quoi bon tant de souffrance ? Alors dans ce gros bordel, on fait comme on peut pour trouver sa place au quotidien, certains par le militantisme, le soutien aux autres, d'autres par l'art. Il y a tout un tas de trucs pour nous aider à supporter notre impuissance au quotidien et notre manque de maîtrise des choses. On n'a pas d'autre choix que d'accepter tout ça, en acceptant que tout est éphémère, temporaire. Et le bon côté, c'est que si les bonnes choses passent, malheureusement, ça veut aussi dire que les mauvaises choses passent aussi. On accepte qu'on est impuissant et qu'on contrôle si petite partie des choses. On a la fameuse phrase, qu'est-ce que je fais de ce qu'on a fait de moi ? Mais on a aussi besoin de divertissement, on a besoin de décrocher, on a besoin d'échappatoire à cette condition de mortel face à cet inconnu qu'on attend tous d'une manière ou d'une autre. face à la mort, en fait, c'est d'aller du côté de la vie, tout simplement. Donc, comme je disais tout à l'heure, à chacun son truc. chacun sa façon d'aller contacter du vivant. J'ai découvert la danse, le plaisir de bouger mon corps, de sentir les vibrations de la musique. Je chante aussi, j'aime sentir ma voix qui sort, qui s'exprime. J'aime le sport. En fait, tout ce qui est lié à mon corps et qui permet de sortir de ma tête torturée, j'adore. Tout ce qui me remet dans des sensations brutes et simples, comme sentir mes pieds sur le sol, sentir mon cœur qui bat, Et le lien, me sentir connectée aux autres à travers la danse aussi. Mes amis que j'aime, voilà, on est dans le même bain. Main dans la main, dans cette aventure curieuse qu'est la vie. J'aime rire aussi. Déjà parce que c'est bon. Rire, il y a le sexe, le sexe c'est bon. Voilà, plein de petites choses qui ne nous sauvent pas la vie, bien sûr, mais qui aident. La sensualité, c'est l'ennemi de la peur, quand il s'agit de trouver du sens. Trouver du sens quand il n'y a pas de sens. Haha. Donc c'est hyper important de bien s'entourer. Raison de plus, parce que dans ce monde de merde, il y a aussi d'autres obstacles. C'est l'angoisse et le stress des autres. Il y a une phrase que je déteste, l'enfer c'est les autres. Mais des fois c'est vrai. Il faut se préserver de la toxicité de certains et des climats. Il y a des écosystèmes super malsains où tout le monde va très mal. Donc, ce n'est pas forcément des gens mauvais. C'est juste qu'on prend une entreprise, par exemple, où tout part en vrille. Comment on se protège de ça ? Comment est-ce qu'on se met à l'abri de ça ? Comment est-ce qu'on arrive aussi à se persuader qu'on n'est pas obligé de céder ? à ces climats où l'enfer, c'est les autres. Parce que nous, au fond de tout ça, on a juste besoin d'amour. Et on fait de notre mieux pour aller le trouver là où on peut. Et quand il y a de l'amour, il y a du sens. J'aime beaucoup de gens et j'aime ma fille. J'ai beaucoup, beaucoup d'amour à donner et à recevoir. Je ne dis pas de l'admiration, je dis de l'amour. Tout ce qui célèbre le miracle de la vie. Et c'est ok de dire qu'on a besoin d'être aimé. Et on a le droit de se faire plaisir. On a le droit d'être heureux. Ça aussi, c'est important. C'est pas si évident. Et c'est un peu ce qu'on nous renvoie indirectement. Et pour ceux d'entre vous qui sont malheureux actuellement, j'espère que vous recevez de l'amour et du soutien. Et pour ceux qui passent trop de temps sur les réseaux sociaux, faites un break. A bientôt. Ciao.

Description

Nous explorons la déprime contemporaine et ses liens avec notre consommation d'actualités alarmantes. On s'interroge sur notre société actuelle, souvent perçue comme plus sombre qu'auparavant, et sur l'impact dévastateur des médias sociaux sur notre santé mentale. Quelles sont les solutions pour échapper à cette réalité pesante ?


Je m’appelle Olivia, je travaille dans une institution internationale. Je suis Gestalt-praticienne et coach sportif de formation, chanteuse aussi. Je suis maman solo, franco-anglaise, plutôt rigolote, très torturée, aussi. Je suis donc beaucoup de choses, tout comme vous.





Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui, j'ai envie de parler de cette déprime qu'on peut avoir quand on voit la merde dans le monde. Encore ce week-end, j'ai pris quelques minutes pour regarder l'actu. C'est tout simplement horrible. Je me pose des questions. Est-ce que ça a toujours été autant la merde ? Sauf qu'avant, on n'avait pas les réseaux sociaux et donc on ne pouvait que fermer les yeux sur ce qui se passait. On était concentré sur les gros booms économiques d'après-guerre. Ou est-ce que c'est plus la merde actuellement ? Bien que les guerres aient toujours fait partie du quotidien, malheureusement, je trouve que c'est très difficile de ne pas céder à cette culpabilité ambiante qui est particulièrement nourrie par les réseaux sociaux. Donc, ce n'est pas étonnant que notre société actuelle produisent des dépressifs. Je pense à un exemple très particulier qui pourra concerner, je pense, nous tous. On est au fond de son lit, au chaud, on regarde Instagram. Et vous savez, quand vous regardez un reel ou un truc et que vous scrollez, là, on se lance dans un vortex infini de vidéos. Et c'est difficile d'arrêter quand on commence. Tant c'est simple, on a juste à bouger son petit doigt pour regarder et hop, des fois on tombe sur des trucs absolument hilarants. Où c'est vraiment à se pisser dessus de rire. Une seconde après, on scrolle, donc on passe de vidéos de petits Ausha super mignons à des vidéos d'enfants qui sont en train de crever de faim à Gaza. Et là, waouh, il faut réussir à processer deux infos complètement contradictoires en l'espace de deux secondes. Et là, t'es en pyjama dans ton lit et tu vois ces images, c'est trop difficile d'assimiler une chose pareille. Et le pire, c'est les commentaires des gens. Il y a peut-être une minorité de haters sur la toile, mais des minorités, ça suffit pour vraiment te plomber le moral. Donc évidemment, c'est difficile de se recentrer dans ces moments-là, et pourtant... C'est tellement primordial, on n'a pas d'autre choix que d'essayer de se recentrer d'une manière ou d'une autre pour pouvoir survivre à ces espèces de trucs qui te bousillent le crâne et qui rendent con, en fait. Si c'était si simple, en même temps, on aurait tous coupé Instagram. Mais c'est absolument merveilleux, à bien des égards, les réseaux sociaux. On peut créer des rencontres, découvrir des choses super créatives, voir les talents droite à gauche, et il y en a tellement, les gens sont... bourré de talents et de ressources. Il y a tellement de belles choses et d'un côté, il faut réussir à filtrer les trucs absolument dégueulasses et ignobles qu'on voit d'un autre côté sur les réseaux sociaux et comment on fait, en fait ? C'est impossible. C'est-à-dire qu'en l'espace de 30 secondes, tu passes de la joie, la tristesse, du rire aux larmes, de la colère au désespoir, tout ça en un si petit laps de temps. Tant d'émotions complexes à gérer, à digérer. Si on se marrait tout le temps, à la limite, ce serait cool, mais le problème, c'est qu'il y a tant de violences, on a de plus en plus, elle est partout. Et ma psychiatre m'a raconté qu'elle traitait des patients pour des stress post-traumatiques qui ont consulté trop d'images sur les réseaux sociaux. Et à force d'être envahie de choses tragiques, on perd l'anéac. On se dit, mais à quoi bon ? À quoi bon tant de souffrance ? Alors dans ce gros bordel, on fait comme on peut pour trouver sa place au quotidien, certains par le militantisme, le soutien aux autres, d'autres par l'art. Il y a tout un tas de trucs pour nous aider à supporter notre impuissance au quotidien et notre manque de maîtrise des choses. On n'a pas d'autre choix que d'accepter tout ça, en acceptant que tout est éphémère, temporaire. Et le bon côté, c'est que si les bonnes choses passent, malheureusement, ça veut aussi dire que les mauvaises choses passent aussi. On accepte qu'on est impuissant et qu'on contrôle si petite partie des choses. On a la fameuse phrase, qu'est-ce que je fais de ce qu'on a fait de moi ? Mais on a aussi besoin de divertissement, on a besoin de décrocher, on a besoin d'échappatoire à cette condition de mortel face à cet inconnu qu'on attend tous d'une manière ou d'une autre. face à la mort, en fait, c'est d'aller du côté de la vie, tout simplement. Donc, comme je disais tout à l'heure, à chacun son truc. chacun sa façon d'aller contacter du vivant. J'ai découvert la danse, le plaisir de bouger mon corps, de sentir les vibrations de la musique. Je chante aussi, j'aime sentir ma voix qui sort, qui s'exprime. J'aime le sport. En fait, tout ce qui est lié à mon corps et qui permet de sortir de ma tête torturée, j'adore. Tout ce qui me remet dans des sensations brutes et simples, comme sentir mes pieds sur le sol, sentir mon cœur qui bat, Et le lien, me sentir connectée aux autres à travers la danse aussi. Mes amis que j'aime, voilà, on est dans le même bain. Main dans la main, dans cette aventure curieuse qu'est la vie. J'aime rire aussi. Déjà parce que c'est bon. Rire, il y a le sexe, le sexe c'est bon. Voilà, plein de petites choses qui ne nous sauvent pas la vie, bien sûr, mais qui aident. La sensualité, c'est l'ennemi de la peur, quand il s'agit de trouver du sens. Trouver du sens quand il n'y a pas de sens. Haha. Donc c'est hyper important de bien s'entourer. Raison de plus, parce que dans ce monde de merde, il y a aussi d'autres obstacles. C'est l'angoisse et le stress des autres. Il y a une phrase que je déteste, l'enfer c'est les autres. Mais des fois c'est vrai. Il faut se préserver de la toxicité de certains et des climats. Il y a des écosystèmes super malsains où tout le monde va très mal. Donc, ce n'est pas forcément des gens mauvais. C'est juste qu'on prend une entreprise, par exemple, où tout part en vrille. Comment on se protège de ça ? Comment est-ce qu'on se met à l'abri de ça ? Comment est-ce qu'on arrive aussi à se persuader qu'on n'est pas obligé de céder ? à ces climats où l'enfer, c'est les autres. Parce que nous, au fond de tout ça, on a juste besoin d'amour. Et on fait de notre mieux pour aller le trouver là où on peut. Et quand il y a de l'amour, il y a du sens. J'aime beaucoup de gens et j'aime ma fille. J'ai beaucoup, beaucoup d'amour à donner et à recevoir. Je ne dis pas de l'admiration, je dis de l'amour. Tout ce qui célèbre le miracle de la vie. Et c'est ok de dire qu'on a besoin d'être aimé. Et on a le droit de se faire plaisir. On a le droit d'être heureux. Ça aussi, c'est important. C'est pas si évident. Et c'est un peu ce qu'on nous renvoie indirectement. Et pour ceux d'entre vous qui sont malheureux actuellement, j'espère que vous recevez de l'amour et du soutien. Et pour ceux qui passent trop de temps sur les réseaux sociaux, faites un break. A bientôt. Ciao.

Share

Embed

You may also like