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Être maman solo : les diffcultés et les joies cover
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Les détours d'Olivia

Être maman solo : les diffcultés et les joies

Être maman solo : les diffcultés et les joies

09min |04/07/2025
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Description

Mettons en lumière les défis et les joies d'être mamans solo avec honnêteté et transparence.


Je m’appelle Olivia, je travaille dans une institution internationale. Je suis Gestalt-praticienne et coach sportif de formation, chanteuse aussi. Je suis maman solo, franco-anglaise, plutôt rigolote, très torturée, aussi. Je suis donc beaucoup de choses, tout comme vous.










Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui j'ai envie d'aborder le fait d'être maman solo, ce que ça me fait vivre mais sur un plan un peu plus concret, sur un plan un peu plus pratique, et qui sait, peut-être que ça pourra aider certains d'entre vous, ou certains d'entre vous qui hésitent à être parents, qui sont en questionnement par rapport à ça, par rapport à leurs moyens, leurs possibilités, leurs envies, etc. Je pense que c'est important d'être complètement transparent et honnête sur ce qu'on vit en tant que parents solos. Et dans toutes ces nuances, le côté génial, difficile, tout ça à la fois, l'aspect très complexe en fait. Donc tout ça pour dire qu'il n'y a pas de recette en dix leçons. Bien que ce soit rassurant comme idée. Des trucs comme ça par exemple. Hé toi, salut ! Tu es démuni dans ta vie ? Tu sens que tu baisses les bras ? Alors bienvenue, tu es au bon endroit. Si toi aussi tu trouves que ta vie c'est de la merde, alors écoute-moi bien, car je vais te donner un sens à ta vie en seulement 10 leçons. Ah que c'est bon, si seulement on avait les solutions aussi rapidement à nos questionnements existentiels, on ne pourrait plus faire de podcast. Donc, le couple a longtemps pour moi été associé à quelque chose de chaotique et d'étouffant. pour tout un tas de raisons dans mon histoire. C'est en train de changer, bien heureusement. Enfin, bien heureusement, ça change et c'est chouette. Et du coup, l'envie d'avoir un enfant est venue avec les années et c'est l'ère du Covid. L'arrivée du télétravail m'a confortée dans le fait que peut-être que je pourrais y arriver. Je savais que ça allait être un challenge, mais j'ai voulu me lancer quand même. Donc, je suis allée faire une PMA en Espagne et j'ai eu la chance de tomber enceinte du premier coup. Et voilà, l'aventure a commencé ainsi. Donc je savais, comme je disais, que ça n'allait pas être un long fleuve tranquille, mais pas forcément pour les raisons auxquelles je pensais. Ce qu'il y a de difficile, c'est bien entendu la fatigue. Pour moi, cette fatigue a pu me rendre un peu zinzin. Et la fatigue nerveuse aussi. Non seulement c'est important, mais je pense que c'est indispensable. de trouver quelqu'un qui peut garder votre enfant de temps à autre. Il y en a qui n'ont pas forcément le budget, donc je ne peux que vous souhaiter de trouver une solution, quelle qu'elle soit. Ce fameux village dont on parle, qu'il faut un village pour élever un enfant, ce village en tout cas m'est très précieux. Je me suis enfin rendue compte pour la première fois de ma vie que je ne pouvais pas tout faire seule. La maternité est donc pour moi une grande expérience d'humilité. Au-delà de la fatigue, qui peut rendre fou et qui nous rend beaucoup plus générables aux difficultés qu'il peut y avoir. Ce que je trouve difficile, c'est quand notre enfant est malade, quand on a un doute sur la bonne chose à faire parce qu'on ne nous apprend pas à être maman. On est propulsé du jour au lendemain dans ce nouveau rôle. Et ce n'est pas 10 jours à la maternité qui vont nous aider à... à savoir comment s'y prendre, on l'apprend sur le tard. Donc les fois où j'ai dû amener ma fille aux urgences parce que je pensais qu'elle allait mal, et dans ces moments-là où j'étais seule, là ça peut être dur, là ça peut vraiment être dur. Donc j'apprends vraiment à m'appuyer sur un circuit d'amis, de famille, et je pense que c'est... parce que je pense que ça me sauve la vie et je pense que c'est super pour ma fille, sinon on deviendrait folle. toutes les deux. Je pense que c'est vrai du fait de cette configuration qu'il faut faire un peu gaffe à ne pas étouffer, parce que c'est vite arrivé, avec la fatigue, on manque de recul, et on se dit, non, il faut que je sois avec mon enfant. Le plus pernicieux, c'est j'ai voulu un enfant seul, j'assume. Alors ça, on se le dit de temps à autre, quand on est en solo, stop. Ça, il faut arrêter. C'est pas parce qu'on assume quelque chose que c'est facile. Il n'y a rien qui est facile. Si des gens autour de vous, indirectement, vous renvoient à ce type de discours, qu'ils aillent se faire cuire un oeuf, tout simplement. Vouloir un enfant, c'est une démarche d'amour et c'est beau. Pour ceux qui ne veulent pas d'enfant, pas de problème, ce n'est pas forcément mieux d'en avoir un, c'est juste différent. La vie avec ou sans enfant est juste différente. Pour moi, ce qui est important en tant que maman solo, c'est d'être vraiment complètement alignée avec ça et d'être complètement OK avec ça. Je parle de son propre regard et donc le regard des autres en société. Il faut dire que... La période où être maman solo, c'était le truc hyper osé, particulier. Il ne faut pas oublier qu'il y a une diversité absolument incroyable qu'on ne montre pas forcément. Il y a tellement de configurations, on est loin d'être une exception. En tout cas, le modèle de l'époque où il y avait juste un papa et une maman, c'est old school maintenant. C'est en train de devenir un peu dinosaure, ce truc-là. Au sens où il y a plusieurs choses possibles. Et le principal, c'est l'amour. C'est une démarche d'amour, tout simplement. Ça peut sembler un peu simple et grossier, ce que je dis, mais finalement, c'est une super belle démarche. Donc le reste, on se démerde, on fait comme on peut pour avoir un enfant si on le souhaite. Ce que j'aime tant, c'est ce que ma fille m'apprend et ce qu'elle m'invite à traverser, à confronter. J'ai appris tant de choses sur moi et elle m'a vraiment aidée à traverser des trucs compliqués, mais waouh ! Là où j'en suis aujourd'hui, je suis heureuse. Et pour ça, je lui suis très reconnaissante. Je l'aime, je la trouve super. On développe une vraie relation. D'être témoin de ça, c'est si beau. Forcément, être parent nous met un petit peu au second plan. Et ça me sort un peu de ma tête. Moi, je me prends tellement la tête dans la vie que j'aime l'idée aussi. pouvoir me concentrer sur une autre personne que moi. Et je me dis qu'il y a plus important que ma personne, en fait. Et je dois dire que c'est pas mal. J'aime bien me sentir un peu plus petite sur un plan, sur une échelle un peu plus globale. J'ai personne avec qui m'engueuler au quotidien, parce que putain, le couple, c'est du boulot. Tu deviens parent et en plus, il faut gérer le travail du couple à côté. Et ça, c'est plutôt cool, je dois dire. Et puis, il y a un terme en société, le terme « maman isolée » . On renvoie pas mal le statut de maman solo à quelque chose de sinistre. Après, malheureusement, il y a des gens qui ne l'ont pas choisi. Mais on vit de très belles choses en tant que maman, qu'on soit solo ou non. Il y a des trucs plus difficiles, certes. Mais c'est du bonheur, quoi. C'est beaucoup de difficultés, beaucoup de larmes, beaucoup de cris, mais c'est aussi du bonheur. Et le résultat de tout ça, là où je veux en venir, c'est que c'est vivant. Waouh ! Je suis dans le grand vertige de la vie. Et est-ce qu'on est isolé ? C'est sûr que je sors un peu moins. Mais d'un autre côté, j'ai une bonne excuse, parce que j'ai toujours été un peu sauvage. Et en même temps, sociable, oui, un mélange. Mais ce qui est bien avec ce podcast, c'est que je peux créer du lien, entre guillemets, quelque part, une façon un peu particulière de créer du lien, tout en posant mon cul sur mon canapé, parce qu'on s'encroute. C'est le risque, quand on peut être parent solo, on peut s'encrouter. Il y a vraiment un focus uniquement sur son enfant et s'oublier un petit peu. Et ça, c'est vraiment la dernière des choses que je souhaite pour moi. J'aime la musique, j'aime chanter, j'aime danser. Il y a plein de trucs que j'aime, en fait. Je fais de mon mieux pour ne pas renoncer à ses passions, même si des fois c'est vraiment, avec le boulot et tout, des fois c'est vraiment vraiment dur. Être maman aussi me connecte à mes valeurs, aux choses qui sont réellement importantes pour moi dans ma vie. Je mets un peu de côté du coup les trucs un peu plus inutiles, on fait le tri dans ses relations, on s'entoure de gens qu'on aime vraiment, c'est vraiment précieux ça, ça c'est une force, une ressource qui est juste super. Les choses un peu futiles. Peu importe ce que c'est pour vous, moi, c'est une certaine prise de tête au boulot, un certain perfectionnisme, du coup, que j'ai été obligée de lâcher parce que sinon, je n'y arrive pas. Je fais plus de bêtises depuis que je suis maman parce que je suis crevée. Ça me concentre sur l'essentiel, qui est le bien-être de ma fille, qui est mon bien-être. En fait, on n'a pas une place illimitée et c'est tellement serré parfois qu'on est obligé de prioriser. Et quand on est quelqu'un qui adore se prendre la tête, comme moi. Et bien c'est pas plus mal. Il y a l'association Maman Solo qui peut être une ressource pour celles d'entre vous qui sont en questionnement et qui ont des doutes. Mais si moi je peux le faire, je pense que vous pouvez le faire aussi. A bientôt, ciao !

Description

Mettons en lumière les défis et les joies d'être mamans solo avec honnêteté et transparence.


Je m’appelle Olivia, je travaille dans une institution internationale. Je suis Gestalt-praticienne et coach sportif de formation, chanteuse aussi. Je suis maman solo, franco-anglaise, plutôt rigolote, très torturée, aussi. Je suis donc beaucoup de choses, tout comme vous.










Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui j'ai envie d'aborder le fait d'être maman solo, ce que ça me fait vivre mais sur un plan un peu plus concret, sur un plan un peu plus pratique, et qui sait, peut-être que ça pourra aider certains d'entre vous, ou certains d'entre vous qui hésitent à être parents, qui sont en questionnement par rapport à ça, par rapport à leurs moyens, leurs possibilités, leurs envies, etc. Je pense que c'est important d'être complètement transparent et honnête sur ce qu'on vit en tant que parents solos. Et dans toutes ces nuances, le côté génial, difficile, tout ça à la fois, l'aspect très complexe en fait. Donc tout ça pour dire qu'il n'y a pas de recette en dix leçons. Bien que ce soit rassurant comme idée. Des trucs comme ça par exemple. Hé toi, salut ! Tu es démuni dans ta vie ? Tu sens que tu baisses les bras ? Alors bienvenue, tu es au bon endroit. Si toi aussi tu trouves que ta vie c'est de la merde, alors écoute-moi bien, car je vais te donner un sens à ta vie en seulement 10 leçons. Ah que c'est bon, si seulement on avait les solutions aussi rapidement à nos questionnements existentiels, on ne pourrait plus faire de podcast. Donc, le couple a longtemps pour moi été associé à quelque chose de chaotique et d'étouffant. pour tout un tas de raisons dans mon histoire. C'est en train de changer, bien heureusement. Enfin, bien heureusement, ça change et c'est chouette. Et du coup, l'envie d'avoir un enfant est venue avec les années et c'est l'ère du Covid. L'arrivée du télétravail m'a confortée dans le fait que peut-être que je pourrais y arriver. Je savais que ça allait être un challenge, mais j'ai voulu me lancer quand même. Donc, je suis allée faire une PMA en Espagne et j'ai eu la chance de tomber enceinte du premier coup. Et voilà, l'aventure a commencé ainsi. Donc je savais, comme je disais, que ça n'allait pas être un long fleuve tranquille, mais pas forcément pour les raisons auxquelles je pensais. Ce qu'il y a de difficile, c'est bien entendu la fatigue. Pour moi, cette fatigue a pu me rendre un peu zinzin. Et la fatigue nerveuse aussi. Non seulement c'est important, mais je pense que c'est indispensable. de trouver quelqu'un qui peut garder votre enfant de temps à autre. Il y en a qui n'ont pas forcément le budget, donc je ne peux que vous souhaiter de trouver une solution, quelle qu'elle soit. Ce fameux village dont on parle, qu'il faut un village pour élever un enfant, ce village en tout cas m'est très précieux. Je me suis enfin rendue compte pour la première fois de ma vie que je ne pouvais pas tout faire seule. La maternité est donc pour moi une grande expérience d'humilité. Au-delà de la fatigue, qui peut rendre fou et qui nous rend beaucoup plus générables aux difficultés qu'il peut y avoir. Ce que je trouve difficile, c'est quand notre enfant est malade, quand on a un doute sur la bonne chose à faire parce qu'on ne nous apprend pas à être maman. On est propulsé du jour au lendemain dans ce nouveau rôle. Et ce n'est pas 10 jours à la maternité qui vont nous aider à... à savoir comment s'y prendre, on l'apprend sur le tard. Donc les fois où j'ai dû amener ma fille aux urgences parce que je pensais qu'elle allait mal, et dans ces moments-là où j'étais seule, là ça peut être dur, là ça peut vraiment être dur. Donc j'apprends vraiment à m'appuyer sur un circuit d'amis, de famille, et je pense que c'est... parce que je pense que ça me sauve la vie et je pense que c'est super pour ma fille, sinon on deviendrait folle. toutes les deux. Je pense que c'est vrai du fait de cette configuration qu'il faut faire un peu gaffe à ne pas étouffer, parce que c'est vite arrivé, avec la fatigue, on manque de recul, et on se dit, non, il faut que je sois avec mon enfant. Le plus pernicieux, c'est j'ai voulu un enfant seul, j'assume. Alors ça, on se le dit de temps à autre, quand on est en solo, stop. Ça, il faut arrêter. C'est pas parce qu'on assume quelque chose que c'est facile. Il n'y a rien qui est facile. Si des gens autour de vous, indirectement, vous renvoient à ce type de discours, qu'ils aillent se faire cuire un oeuf, tout simplement. Vouloir un enfant, c'est une démarche d'amour et c'est beau. Pour ceux qui ne veulent pas d'enfant, pas de problème, ce n'est pas forcément mieux d'en avoir un, c'est juste différent. La vie avec ou sans enfant est juste différente. Pour moi, ce qui est important en tant que maman solo, c'est d'être vraiment complètement alignée avec ça et d'être complètement OK avec ça. Je parle de son propre regard et donc le regard des autres en société. Il faut dire que... La période où être maman solo, c'était le truc hyper osé, particulier. Il ne faut pas oublier qu'il y a une diversité absolument incroyable qu'on ne montre pas forcément. Il y a tellement de configurations, on est loin d'être une exception. En tout cas, le modèle de l'époque où il y avait juste un papa et une maman, c'est old school maintenant. C'est en train de devenir un peu dinosaure, ce truc-là. Au sens où il y a plusieurs choses possibles. Et le principal, c'est l'amour. C'est une démarche d'amour, tout simplement. Ça peut sembler un peu simple et grossier, ce que je dis, mais finalement, c'est une super belle démarche. Donc le reste, on se démerde, on fait comme on peut pour avoir un enfant si on le souhaite. Ce que j'aime tant, c'est ce que ma fille m'apprend et ce qu'elle m'invite à traverser, à confronter. J'ai appris tant de choses sur moi et elle m'a vraiment aidée à traverser des trucs compliqués, mais waouh ! Là où j'en suis aujourd'hui, je suis heureuse. Et pour ça, je lui suis très reconnaissante. Je l'aime, je la trouve super. On développe une vraie relation. D'être témoin de ça, c'est si beau. Forcément, être parent nous met un petit peu au second plan. Et ça me sort un peu de ma tête. Moi, je me prends tellement la tête dans la vie que j'aime l'idée aussi. pouvoir me concentrer sur une autre personne que moi. Et je me dis qu'il y a plus important que ma personne, en fait. Et je dois dire que c'est pas mal. J'aime bien me sentir un peu plus petite sur un plan, sur une échelle un peu plus globale. J'ai personne avec qui m'engueuler au quotidien, parce que putain, le couple, c'est du boulot. Tu deviens parent et en plus, il faut gérer le travail du couple à côté. Et ça, c'est plutôt cool, je dois dire. Et puis, il y a un terme en société, le terme « maman isolée » . On renvoie pas mal le statut de maman solo à quelque chose de sinistre. Après, malheureusement, il y a des gens qui ne l'ont pas choisi. Mais on vit de très belles choses en tant que maman, qu'on soit solo ou non. Il y a des trucs plus difficiles, certes. Mais c'est du bonheur, quoi. C'est beaucoup de difficultés, beaucoup de larmes, beaucoup de cris, mais c'est aussi du bonheur. Et le résultat de tout ça, là où je veux en venir, c'est que c'est vivant. Waouh ! Je suis dans le grand vertige de la vie. Et est-ce qu'on est isolé ? C'est sûr que je sors un peu moins. Mais d'un autre côté, j'ai une bonne excuse, parce que j'ai toujours été un peu sauvage. Et en même temps, sociable, oui, un mélange. Mais ce qui est bien avec ce podcast, c'est que je peux créer du lien, entre guillemets, quelque part, une façon un peu particulière de créer du lien, tout en posant mon cul sur mon canapé, parce qu'on s'encroute. C'est le risque, quand on peut être parent solo, on peut s'encrouter. Il y a vraiment un focus uniquement sur son enfant et s'oublier un petit peu. Et ça, c'est vraiment la dernière des choses que je souhaite pour moi. J'aime la musique, j'aime chanter, j'aime danser. Il y a plein de trucs que j'aime, en fait. Je fais de mon mieux pour ne pas renoncer à ses passions, même si des fois c'est vraiment, avec le boulot et tout, des fois c'est vraiment vraiment dur. Être maman aussi me connecte à mes valeurs, aux choses qui sont réellement importantes pour moi dans ma vie. Je mets un peu de côté du coup les trucs un peu plus inutiles, on fait le tri dans ses relations, on s'entoure de gens qu'on aime vraiment, c'est vraiment précieux ça, ça c'est une force, une ressource qui est juste super. Les choses un peu futiles. Peu importe ce que c'est pour vous, moi, c'est une certaine prise de tête au boulot, un certain perfectionnisme, du coup, que j'ai été obligée de lâcher parce que sinon, je n'y arrive pas. Je fais plus de bêtises depuis que je suis maman parce que je suis crevée. Ça me concentre sur l'essentiel, qui est le bien-être de ma fille, qui est mon bien-être. En fait, on n'a pas une place illimitée et c'est tellement serré parfois qu'on est obligé de prioriser. Et quand on est quelqu'un qui adore se prendre la tête, comme moi. Et bien c'est pas plus mal. Il y a l'association Maman Solo qui peut être une ressource pour celles d'entre vous qui sont en questionnement et qui ont des doutes. Mais si moi je peux le faire, je pense que vous pouvez le faire aussi. A bientôt, ciao !

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Mettons en lumière les défis et les joies d'être mamans solo avec honnêteté et transparence.


Je m’appelle Olivia, je travaille dans une institution internationale. Je suis Gestalt-praticienne et coach sportif de formation, chanteuse aussi. Je suis maman solo, franco-anglaise, plutôt rigolote, très torturée, aussi. Je suis donc beaucoup de choses, tout comme vous.










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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui j'ai envie d'aborder le fait d'être maman solo, ce que ça me fait vivre mais sur un plan un peu plus concret, sur un plan un peu plus pratique, et qui sait, peut-être que ça pourra aider certains d'entre vous, ou certains d'entre vous qui hésitent à être parents, qui sont en questionnement par rapport à ça, par rapport à leurs moyens, leurs possibilités, leurs envies, etc. Je pense que c'est important d'être complètement transparent et honnête sur ce qu'on vit en tant que parents solos. Et dans toutes ces nuances, le côté génial, difficile, tout ça à la fois, l'aspect très complexe en fait. Donc tout ça pour dire qu'il n'y a pas de recette en dix leçons. Bien que ce soit rassurant comme idée. Des trucs comme ça par exemple. Hé toi, salut ! Tu es démuni dans ta vie ? Tu sens que tu baisses les bras ? Alors bienvenue, tu es au bon endroit. Si toi aussi tu trouves que ta vie c'est de la merde, alors écoute-moi bien, car je vais te donner un sens à ta vie en seulement 10 leçons. Ah que c'est bon, si seulement on avait les solutions aussi rapidement à nos questionnements existentiels, on ne pourrait plus faire de podcast. Donc, le couple a longtemps pour moi été associé à quelque chose de chaotique et d'étouffant. pour tout un tas de raisons dans mon histoire. C'est en train de changer, bien heureusement. Enfin, bien heureusement, ça change et c'est chouette. Et du coup, l'envie d'avoir un enfant est venue avec les années et c'est l'ère du Covid. L'arrivée du télétravail m'a confortée dans le fait que peut-être que je pourrais y arriver. Je savais que ça allait être un challenge, mais j'ai voulu me lancer quand même. Donc, je suis allée faire une PMA en Espagne et j'ai eu la chance de tomber enceinte du premier coup. Et voilà, l'aventure a commencé ainsi. Donc je savais, comme je disais, que ça n'allait pas être un long fleuve tranquille, mais pas forcément pour les raisons auxquelles je pensais. Ce qu'il y a de difficile, c'est bien entendu la fatigue. Pour moi, cette fatigue a pu me rendre un peu zinzin. Et la fatigue nerveuse aussi. Non seulement c'est important, mais je pense que c'est indispensable. de trouver quelqu'un qui peut garder votre enfant de temps à autre. Il y en a qui n'ont pas forcément le budget, donc je ne peux que vous souhaiter de trouver une solution, quelle qu'elle soit. Ce fameux village dont on parle, qu'il faut un village pour élever un enfant, ce village en tout cas m'est très précieux. Je me suis enfin rendue compte pour la première fois de ma vie que je ne pouvais pas tout faire seule. La maternité est donc pour moi une grande expérience d'humilité. Au-delà de la fatigue, qui peut rendre fou et qui nous rend beaucoup plus générables aux difficultés qu'il peut y avoir. Ce que je trouve difficile, c'est quand notre enfant est malade, quand on a un doute sur la bonne chose à faire parce qu'on ne nous apprend pas à être maman. On est propulsé du jour au lendemain dans ce nouveau rôle. Et ce n'est pas 10 jours à la maternité qui vont nous aider à... à savoir comment s'y prendre, on l'apprend sur le tard. Donc les fois où j'ai dû amener ma fille aux urgences parce que je pensais qu'elle allait mal, et dans ces moments-là où j'étais seule, là ça peut être dur, là ça peut vraiment être dur. Donc j'apprends vraiment à m'appuyer sur un circuit d'amis, de famille, et je pense que c'est... parce que je pense que ça me sauve la vie et je pense que c'est super pour ma fille, sinon on deviendrait folle. toutes les deux. Je pense que c'est vrai du fait de cette configuration qu'il faut faire un peu gaffe à ne pas étouffer, parce que c'est vite arrivé, avec la fatigue, on manque de recul, et on se dit, non, il faut que je sois avec mon enfant. Le plus pernicieux, c'est j'ai voulu un enfant seul, j'assume. Alors ça, on se le dit de temps à autre, quand on est en solo, stop. Ça, il faut arrêter. C'est pas parce qu'on assume quelque chose que c'est facile. Il n'y a rien qui est facile. Si des gens autour de vous, indirectement, vous renvoient à ce type de discours, qu'ils aillent se faire cuire un oeuf, tout simplement. Vouloir un enfant, c'est une démarche d'amour et c'est beau. Pour ceux qui ne veulent pas d'enfant, pas de problème, ce n'est pas forcément mieux d'en avoir un, c'est juste différent. La vie avec ou sans enfant est juste différente. Pour moi, ce qui est important en tant que maman solo, c'est d'être vraiment complètement alignée avec ça et d'être complètement OK avec ça. Je parle de son propre regard et donc le regard des autres en société. Il faut dire que... La période où être maman solo, c'était le truc hyper osé, particulier. Il ne faut pas oublier qu'il y a une diversité absolument incroyable qu'on ne montre pas forcément. Il y a tellement de configurations, on est loin d'être une exception. En tout cas, le modèle de l'époque où il y avait juste un papa et une maman, c'est old school maintenant. C'est en train de devenir un peu dinosaure, ce truc-là. Au sens où il y a plusieurs choses possibles. Et le principal, c'est l'amour. C'est une démarche d'amour, tout simplement. Ça peut sembler un peu simple et grossier, ce que je dis, mais finalement, c'est une super belle démarche. Donc le reste, on se démerde, on fait comme on peut pour avoir un enfant si on le souhaite. Ce que j'aime tant, c'est ce que ma fille m'apprend et ce qu'elle m'invite à traverser, à confronter. J'ai appris tant de choses sur moi et elle m'a vraiment aidée à traverser des trucs compliqués, mais waouh ! Là où j'en suis aujourd'hui, je suis heureuse. Et pour ça, je lui suis très reconnaissante. Je l'aime, je la trouve super. On développe une vraie relation. D'être témoin de ça, c'est si beau. Forcément, être parent nous met un petit peu au second plan. Et ça me sort un peu de ma tête. Moi, je me prends tellement la tête dans la vie que j'aime l'idée aussi. pouvoir me concentrer sur une autre personne que moi. Et je me dis qu'il y a plus important que ma personne, en fait. Et je dois dire que c'est pas mal. J'aime bien me sentir un peu plus petite sur un plan, sur une échelle un peu plus globale. J'ai personne avec qui m'engueuler au quotidien, parce que putain, le couple, c'est du boulot. Tu deviens parent et en plus, il faut gérer le travail du couple à côté. Et ça, c'est plutôt cool, je dois dire. Et puis, il y a un terme en société, le terme « maman isolée » . On renvoie pas mal le statut de maman solo à quelque chose de sinistre. Après, malheureusement, il y a des gens qui ne l'ont pas choisi. Mais on vit de très belles choses en tant que maman, qu'on soit solo ou non. Il y a des trucs plus difficiles, certes. Mais c'est du bonheur, quoi. C'est beaucoup de difficultés, beaucoup de larmes, beaucoup de cris, mais c'est aussi du bonheur. Et le résultat de tout ça, là où je veux en venir, c'est que c'est vivant. Waouh ! Je suis dans le grand vertige de la vie. Et est-ce qu'on est isolé ? C'est sûr que je sors un peu moins. Mais d'un autre côté, j'ai une bonne excuse, parce que j'ai toujours été un peu sauvage. Et en même temps, sociable, oui, un mélange. Mais ce qui est bien avec ce podcast, c'est que je peux créer du lien, entre guillemets, quelque part, une façon un peu particulière de créer du lien, tout en posant mon cul sur mon canapé, parce qu'on s'encroute. C'est le risque, quand on peut être parent solo, on peut s'encrouter. Il y a vraiment un focus uniquement sur son enfant et s'oublier un petit peu. Et ça, c'est vraiment la dernière des choses que je souhaite pour moi. J'aime la musique, j'aime chanter, j'aime danser. Il y a plein de trucs que j'aime, en fait. Je fais de mon mieux pour ne pas renoncer à ses passions, même si des fois c'est vraiment, avec le boulot et tout, des fois c'est vraiment vraiment dur. Être maman aussi me connecte à mes valeurs, aux choses qui sont réellement importantes pour moi dans ma vie. Je mets un peu de côté du coup les trucs un peu plus inutiles, on fait le tri dans ses relations, on s'entoure de gens qu'on aime vraiment, c'est vraiment précieux ça, ça c'est une force, une ressource qui est juste super. Les choses un peu futiles. Peu importe ce que c'est pour vous, moi, c'est une certaine prise de tête au boulot, un certain perfectionnisme, du coup, que j'ai été obligée de lâcher parce que sinon, je n'y arrive pas. Je fais plus de bêtises depuis que je suis maman parce que je suis crevée. Ça me concentre sur l'essentiel, qui est le bien-être de ma fille, qui est mon bien-être. En fait, on n'a pas une place illimitée et c'est tellement serré parfois qu'on est obligé de prioriser. Et quand on est quelqu'un qui adore se prendre la tête, comme moi. Et bien c'est pas plus mal. Il y a l'association Maman Solo qui peut être une ressource pour celles d'entre vous qui sont en questionnement et qui ont des doutes. Mais si moi je peux le faire, je pense que vous pouvez le faire aussi. A bientôt, ciao !

Description

Mettons en lumière les défis et les joies d'être mamans solo avec honnêteté et transparence.


Je m’appelle Olivia, je travaille dans une institution internationale. Je suis Gestalt-praticienne et coach sportif de formation, chanteuse aussi. Je suis maman solo, franco-anglaise, plutôt rigolote, très torturée, aussi. Je suis donc beaucoup de choses, tout comme vous.










Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui j'ai envie d'aborder le fait d'être maman solo, ce que ça me fait vivre mais sur un plan un peu plus concret, sur un plan un peu plus pratique, et qui sait, peut-être que ça pourra aider certains d'entre vous, ou certains d'entre vous qui hésitent à être parents, qui sont en questionnement par rapport à ça, par rapport à leurs moyens, leurs possibilités, leurs envies, etc. Je pense que c'est important d'être complètement transparent et honnête sur ce qu'on vit en tant que parents solos. Et dans toutes ces nuances, le côté génial, difficile, tout ça à la fois, l'aspect très complexe en fait. Donc tout ça pour dire qu'il n'y a pas de recette en dix leçons. Bien que ce soit rassurant comme idée. Des trucs comme ça par exemple. Hé toi, salut ! Tu es démuni dans ta vie ? Tu sens que tu baisses les bras ? Alors bienvenue, tu es au bon endroit. Si toi aussi tu trouves que ta vie c'est de la merde, alors écoute-moi bien, car je vais te donner un sens à ta vie en seulement 10 leçons. Ah que c'est bon, si seulement on avait les solutions aussi rapidement à nos questionnements existentiels, on ne pourrait plus faire de podcast. Donc, le couple a longtemps pour moi été associé à quelque chose de chaotique et d'étouffant. pour tout un tas de raisons dans mon histoire. C'est en train de changer, bien heureusement. Enfin, bien heureusement, ça change et c'est chouette. Et du coup, l'envie d'avoir un enfant est venue avec les années et c'est l'ère du Covid. L'arrivée du télétravail m'a confortée dans le fait que peut-être que je pourrais y arriver. Je savais que ça allait être un challenge, mais j'ai voulu me lancer quand même. Donc, je suis allée faire une PMA en Espagne et j'ai eu la chance de tomber enceinte du premier coup. Et voilà, l'aventure a commencé ainsi. Donc je savais, comme je disais, que ça n'allait pas être un long fleuve tranquille, mais pas forcément pour les raisons auxquelles je pensais. Ce qu'il y a de difficile, c'est bien entendu la fatigue. Pour moi, cette fatigue a pu me rendre un peu zinzin. Et la fatigue nerveuse aussi. Non seulement c'est important, mais je pense que c'est indispensable. de trouver quelqu'un qui peut garder votre enfant de temps à autre. Il y en a qui n'ont pas forcément le budget, donc je ne peux que vous souhaiter de trouver une solution, quelle qu'elle soit. Ce fameux village dont on parle, qu'il faut un village pour élever un enfant, ce village en tout cas m'est très précieux. Je me suis enfin rendue compte pour la première fois de ma vie que je ne pouvais pas tout faire seule. La maternité est donc pour moi une grande expérience d'humilité. Au-delà de la fatigue, qui peut rendre fou et qui nous rend beaucoup plus générables aux difficultés qu'il peut y avoir. Ce que je trouve difficile, c'est quand notre enfant est malade, quand on a un doute sur la bonne chose à faire parce qu'on ne nous apprend pas à être maman. On est propulsé du jour au lendemain dans ce nouveau rôle. Et ce n'est pas 10 jours à la maternité qui vont nous aider à... à savoir comment s'y prendre, on l'apprend sur le tard. Donc les fois où j'ai dû amener ma fille aux urgences parce que je pensais qu'elle allait mal, et dans ces moments-là où j'étais seule, là ça peut être dur, là ça peut vraiment être dur. Donc j'apprends vraiment à m'appuyer sur un circuit d'amis, de famille, et je pense que c'est... parce que je pense que ça me sauve la vie et je pense que c'est super pour ma fille, sinon on deviendrait folle. toutes les deux. Je pense que c'est vrai du fait de cette configuration qu'il faut faire un peu gaffe à ne pas étouffer, parce que c'est vite arrivé, avec la fatigue, on manque de recul, et on se dit, non, il faut que je sois avec mon enfant. Le plus pernicieux, c'est j'ai voulu un enfant seul, j'assume. Alors ça, on se le dit de temps à autre, quand on est en solo, stop. Ça, il faut arrêter. C'est pas parce qu'on assume quelque chose que c'est facile. Il n'y a rien qui est facile. Si des gens autour de vous, indirectement, vous renvoient à ce type de discours, qu'ils aillent se faire cuire un oeuf, tout simplement. Vouloir un enfant, c'est une démarche d'amour et c'est beau. Pour ceux qui ne veulent pas d'enfant, pas de problème, ce n'est pas forcément mieux d'en avoir un, c'est juste différent. La vie avec ou sans enfant est juste différente. Pour moi, ce qui est important en tant que maman solo, c'est d'être vraiment complètement alignée avec ça et d'être complètement OK avec ça. Je parle de son propre regard et donc le regard des autres en société. Il faut dire que... La période où être maman solo, c'était le truc hyper osé, particulier. Il ne faut pas oublier qu'il y a une diversité absolument incroyable qu'on ne montre pas forcément. Il y a tellement de configurations, on est loin d'être une exception. En tout cas, le modèle de l'époque où il y avait juste un papa et une maman, c'est old school maintenant. C'est en train de devenir un peu dinosaure, ce truc-là. Au sens où il y a plusieurs choses possibles. Et le principal, c'est l'amour. C'est une démarche d'amour, tout simplement. Ça peut sembler un peu simple et grossier, ce que je dis, mais finalement, c'est une super belle démarche. Donc le reste, on se démerde, on fait comme on peut pour avoir un enfant si on le souhaite. Ce que j'aime tant, c'est ce que ma fille m'apprend et ce qu'elle m'invite à traverser, à confronter. J'ai appris tant de choses sur moi et elle m'a vraiment aidée à traverser des trucs compliqués, mais waouh ! Là où j'en suis aujourd'hui, je suis heureuse. Et pour ça, je lui suis très reconnaissante. Je l'aime, je la trouve super. On développe une vraie relation. D'être témoin de ça, c'est si beau. Forcément, être parent nous met un petit peu au second plan. Et ça me sort un peu de ma tête. Moi, je me prends tellement la tête dans la vie que j'aime l'idée aussi. pouvoir me concentrer sur une autre personne que moi. Et je me dis qu'il y a plus important que ma personne, en fait. Et je dois dire que c'est pas mal. J'aime bien me sentir un peu plus petite sur un plan, sur une échelle un peu plus globale. J'ai personne avec qui m'engueuler au quotidien, parce que putain, le couple, c'est du boulot. Tu deviens parent et en plus, il faut gérer le travail du couple à côté. Et ça, c'est plutôt cool, je dois dire. Et puis, il y a un terme en société, le terme « maman isolée » . On renvoie pas mal le statut de maman solo à quelque chose de sinistre. Après, malheureusement, il y a des gens qui ne l'ont pas choisi. Mais on vit de très belles choses en tant que maman, qu'on soit solo ou non. Il y a des trucs plus difficiles, certes. Mais c'est du bonheur, quoi. C'est beaucoup de difficultés, beaucoup de larmes, beaucoup de cris, mais c'est aussi du bonheur. Et le résultat de tout ça, là où je veux en venir, c'est que c'est vivant. Waouh ! Je suis dans le grand vertige de la vie. Et est-ce qu'on est isolé ? C'est sûr que je sors un peu moins. Mais d'un autre côté, j'ai une bonne excuse, parce que j'ai toujours été un peu sauvage. Et en même temps, sociable, oui, un mélange. Mais ce qui est bien avec ce podcast, c'est que je peux créer du lien, entre guillemets, quelque part, une façon un peu particulière de créer du lien, tout en posant mon cul sur mon canapé, parce qu'on s'encroute. C'est le risque, quand on peut être parent solo, on peut s'encrouter. Il y a vraiment un focus uniquement sur son enfant et s'oublier un petit peu. Et ça, c'est vraiment la dernière des choses que je souhaite pour moi. J'aime la musique, j'aime chanter, j'aime danser. Il y a plein de trucs que j'aime, en fait. Je fais de mon mieux pour ne pas renoncer à ses passions, même si des fois c'est vraiment, avec le boulot et tout, des fois c'est vraiment vraiment dur. Être maman aussi me connecte à mes valeurs, aux choses qui sont réellement importantes pour moi dans ma vie. Je mets un peu de côté du coup les trucs un peu plus inutiles, on fait le tri dans ses relations, on s'entoure de gens qu'on aime vraiment, c'est vraiment précieux ça, ça c'est une force, une ressource qui est juste super. Les choses un peu futiles. Peu importe ce que c'est pour vous, moi, c'est une certaine prise de tête au boulot, un certain perfectionnisme, du coup, que j'ai été obligée de lâcher parce que sinon, je n'y arrive pas. Je fais plus de bêtises depuis que je suis maman parce que je suis crevée. Ça me concentre sur l'essentiel, qui est le bien-être de ma fille, qui est mon bien-être. En fait, on n'a pas une place illimitée et c'est tellement serré parfois qu'on est obligé de prioriser. Et quand on est quelqu'un qui adore se prendre la tête, comme moi. Et bien c'est pas plus mal. Il y a l'association Maman Solo qui peut être une ressource pour celles d'entre vous qui sont en questionnement et qui ont des doutes. Mais si moi je peux le faire, je pense que vous pouvez le faire aussi. A bientôt, ciao !

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