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Les détours d'Olivia

Comment faire quand boire de l'alcool nous manque

Comment faire quand boire de l'alcool nous manque

08min |11/07/2025
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Description

Après l'arrêt de l'alcool, les états seconds liés à la défonce peuvent nous manquer parfois, surtout lors des vendredis soirs festifs où l'euphorie semble à portée de main. Il est intéressant ici d'observer comment l'envie d'alcool peut parfois masquer des besoins plus profonds.







Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui, j'ai envie de parler d'alcool, et plus précisément, quand l'alcool nous manque, est-ce que ça nous manque quand on s'arrête de boire un certain temps ? On m'a posé cette question, et la réponse est oui, moi ça me manque des fois. Alors il y a des éléments déclencheurs que j'arrive à identifier avec le temps, à force de me connaître, et quand j'ai un petit goût de nostalgie, Quand je me balade dans la rue les étés, les vendredis soirs, pendant l'heure happy hour, et que je vois les pancartes avec écrit 3,50€ la peinte, je me surprends à penser, waouh c'est bien 3,50€ la peinte, et je vois les gens rire, je vois des gens heureux, il n'est pas encore 22h donc on est encore dans la partie festive, on n'a pas encore basculé du côté obscur. Et là, c'est un moment que j'ai envie de m'intégrer un petit peu à ces trucs-là, de me dire moi aussi, j'ai envie de connaître l'ivresse du vendredi soir, l'euphorie du vendredi. Et des fois, en rentrant même du boulot pendant les soirées d'été où je me surprends à vouloir faire un détour, c'est non mon podcast, mais là, pour le coup, un détour par l'épicerie, pour acheter des bières. C'est toutes ces odeurs aussi, ces sons, les odeurs de la fête en fait, qui déclenchent ça. Parce que je me suis aussi éclatée quand je buvais, sinon je n'aurais pas bu tant d'années. J'ai passé des moments complètement dingues, super rock'n'roll avec des potes, à danser, à crier sur les tables, à faire les cons, à faire vraiment vraiment les gros bouffons. Ces espèces de raccourcis hyper sauvages où en l'espace de deux minutes, tu as fini ta peinte et là, ça y est, tu as atteint un autre état. Tu es une nouvelle personne ce soir. Tu lâches tout. Et donc, ce truc où j'ai envie d'appuyer sur avance rapide et d'être pétée en dix minutes, ça me manque. Parce que c'est facile. Il suffit de boire un verre et ça y est. Maintenant, je peux atteindre ces états-là. Je ne pensais pas en être capable et maintenant, à force de me connaître, je vois que c'est possible. Mais il me faut du temps. Il me faut du temps pour me mettre à l'aise dans la danse. Déjà, j'ai besoin d'aimer la musique, de savoir qui m'entoure. Il me faut du temps pour me mettre à l'aise à une soirée avec d'autres gens. Donc, il n'y a pas ce bouton, en fait, dans la vraie vie. Je me surprends aussi à avoir envie de boire quand ça ne va pas, quand je souffre, pendant ma dépression particulièrement. où là, j'avais envie de boire pour ne pas ressentir, tout simplement. Donc avec l'expérience, je sais maintenant que lorsque je commence à avoir envie de boire, c'est un besoin qui demande à s'exprimer. Il y a quelque chose qui est déguisé derrière, une envie déguisée. Donc ok, j'ai envie de boire, mais de quoi est-ce que j'ai réellement envie, en fait ? Si je suis à une soirée et que je commence à avoir envie de boire, en vrai, ça veut dire que je me fais chier et qu'il est temps de partir. Si je vais mal et que j'ai envie de boire, c'est parce que je souffre. Et cette souffrance demande à être accueillie. Si on est en semaine et que j'ai hâte d'être à vendredi pour éventuellement boire quelques bières, c'est que je passe une semaine de merde. Donc pourquoi est-ce que je passe une semaine pourrie ? Pourquoi est-ce que j'ai autant envie de relâcher ? Quelles tensions est-ce que j'ai accumulées comme ça ? Est-ce que c'est parce que je suis maman et que c'est dur ? Maman solo, ouais, c'est pas mal de pression. Des fois, j'ai envie de relâcher. Rapidement, efficacement, hop. Pendant quelques heures, oublier finalement les responsabilités du quotidien, les angoisses existentielles. Enfin voilà, c'est bien connu tout ça. Des fois, c'est aussi parce que j'ai faim. C'est tout con. Mais moi, quand je sors, le vendredi soir, j'aime manger. J'ai du mal à tenir debout à une terrasse. Enfin, c'est plus mon truc, ça. J'ai envie de poser mon cul sur une chaise et j'ai envie de bouffer. Alors le vendredi soir, à part bouffer, je danse aussi. Je fais un truc qui s'appelle la danse des cinq rythmes, d'ailleurs c'est absolument génial. Je vous invite fortement à essayer ce truc-là. C'est assez programmé, quoi. J'aurai toujours cette fragilité. Et c'est important pour moi de ne pas oublier que je suis humaine et que des fois, je peux avoir envie de basculer un peu, quoi. Non seulement je suis humaine, mais je suis ancienne addict. Et c'est comme ça. Voilà. Et quand je commence, je ne peux pas m'arrêter. Je ne peux pas. J'en parlais avec une amie justement, je me disais mais comment les gens font pour boire comme ça en petite quantité, s'arrêter au bout de deux verres ? Et elle s'est foutue de ma gueule, elle m'a dit mais cocotte, t'es alcoolique, pour pas que t'oublies ! Donc je me protège, je ne vais pas dans les bars longtemps, j'y vais rarement en soirée les week-ends. Déjà ça ne m'intéresse plus, je sais que ça va partir en vrille dans les heures qui suivent. Je fuis les gros gros buveurs quand ils m'invitent à des soirées. En général je n'y vais pas, je ne les juge pas, c'est juste que ça ne me fait pas du bien. Je n'aime pas avoir affaire à des personnes trop ivres et des personnes qui ont ce mode de vie que j'avais avant. J'aime pas être témoin de ça. Déjà parce que ça me rappelle des sales souvenirs. J'aime pas voir les gens complètement torchés. Et ça me fout mal pour eux aussi, parce que je sais que le lendemain, ils vont vraiment en chier. Ça m'intéresse plus. J'ai envie de conversations où tout le monde est lucide, où on peut s'envoyer un petit texto le lendemain et se dire « Oh, j'ai vraiment adoré la musique que tu as passée hier soir. J'aimerais que tu m'envoies le lien, s'il te plaît, avec plaisir. Je me souviens. » exactement de quel morceau tu parles, puisque j'étais lucide. Et il n'y a pas ce truc de genre, ça va, mais putain, mais t'es qui, bordel ? Ça, ça ne me manque vraiment pas. J'aspire vraiment à ces soirées, à ces moments où, quand ça match, quand il y a une connexion avec quelqu'un, c'est qu'il y en a vraiment. Tu sais que ce n'est pas la substance qui vous a attrapé tous les deux. Et là, vous êtes deux personnes complètement possédées qui retrouvent leurs esprits le lendemain matin et qui se demandent ce qu'ils ont bien pu foutre ensemble. En tout cas, j'ai dû mettre en place tout un tas de stratégies. À l'époque, quand j'avais arrêté, même je ne sortais plus le soir. C'était ultra rigide, mais parce que je ne savais pas faire autrement. J'ai commencé à ressortir le soir petit à petit. Et voilà, comme je disais là tout à l'heure, à identifier vraiment ces situations pour m'en échapper au plus vite. Il me faut une porte de sortie, en fait. Et puis, on a toujours une porte de sortie. C'est ça, le truc. On n'est pas obligé de rester à un endroit qui nous emmerde. Il y a les conventions sociales, etc. C'est clair qu'on ne dit pas « Salut, tu me saoules, je me casse » . Mais bon, il n'y a rien qui vaut de sa beauté, sa sobriété. Ça, c'est ce qu'il y a de plus précieux. Donc, de quoi a-t-on réellement envie ? De quoi avons-nous réellement besoin dans ces moments où on sent qu'on peut refuter ? Et comment est-ce qu'on fait dans ces moments-là pour se protéger ? Si on est dehors une soirée, on rentre. Si on est seul chez soi et qu'on a envie de se bourrer la gueule, qu'est-ce qu'on peut faire sur l'instant présent ? Manger, dormir, regarder un truc, se masturber, j'en sais rien. Tout un tas de trucs auxquels on peut avoir recours pour ne pas céder à cette envie de boire sur le moment. Comment se reconnecter à ses sensations, à son corps, à des choses un peu simples et concrètes. Bon, j'ai plus ces gros manques-là maintenant, mais je sais que ça pouvait vraiment me prendre comme une grande urgence. Une urgence. Il fallait boire urgemment dans ces moments-là. Donc, il m'arrivait de prendre un Xanax, vraiment en cas de dernier recours. Sinon, je fumais, je mangeais beaucoup de conneries, de sucre, coca, etc. Le Xanax, c'est mon psychiatre de l'époque qui me le donnait, parce que j'avais des petites tremblotes au début. Donc j'ai plus ces urgences extrêmes, ça passe avec le temps. Donc il faut être patient. Au bout, il y a vraiment quelque chose de doux. Il suffit d'attendre des fois juste quelques jours, déjà pour ressentir un sommeil trop bien. Et certes, il n'y a pas les sensations fortes d'avant, mais il y a tant de sérénité. A bientôt, ciao !

Description

Après l'arrêt de l'alcool, les états seconds liés à la défonce peuvent nous manquer parfois, surtout lors des vendredis soirs festifs où l'euphorie semble à portée de main. Il est intéressant ici d'observer comment l'envie d'alcool peut parfois masquer des besoins plus profonds.







Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui, j'ai envie de parler d'alcool, et plus précisément, quand l'alcool nous manque, est-ce que ça nous manque quand on s'arrête de boire un certain temps ? On m'a posé cette question, et la réponse est oui, moi ça me manque des fois. Alors il y a des éléments déclencheurs que j'arrive à identifier avec le temps, à force de me connaître, et quand j'ai un petit goût de nostalgie, Quand je me balade dans la rue les étés, les vendredis soirs, pendant l'heure happy hour, et que je vois les pancartes avec écrit 3,50€ la peinte, je me surprends à penser, waouh c'est bien 3,50€ la peinte, et je vois les gens rire, je vois des gens heureux, il n'est pas encore 22h donc on est encore dans la partie festive, on n'a pas encore basculé du côté obscur. Et là, c'est un moment que j'ai envie de m'intégrer un petit peu à ces trucs-là, de me dire moi aussi, j'ai envie de connaître l'ivresse du vendredi soir, l'euphorie du vendredi. Et des fois, en rentrant même du boulot pendant les soirées d'été où je me surprends à vouloir faire un détour, c'est non mon podcast, mais là, pour le coup, un détour par l'épicerie, pour acheter des bières. C'est toutes ces odeurs aussi, ces sons, les odeurs de la fête en fait, qui déclenchent ça. Parce que je me suis aussi éclatée quand je buvais, sinon je n'aurais pas bu tant d'années. J'ai passé des moments complètement dingues, super rock'n'roll avec des potes, à danser, à crier sur les tables, à faire les cons, à faire vraiment vraiment les gros bouffons. Ces espèces de raccourcis hyper sauvages où en l'espace de deux minutes, tu as fini ta peinte et là, ça y est, tu as atteint un autre état. Tu es une nouvelle personne ce soir. Tu lâches tout. Et donc, ce truc où j'ai envie d'appuyer sur avance rapide et d'être pétée en dix minutes, ça me manque. Parce que c'est facile. Il suffit de boire un verre et ça y est. Maintenant, je peux atteindre ces états-là. Je ne pensais pas en être capable et maintenant, à force de me connaître, je vois que c'est possible. Mais il me faut du temps. Il me faut du temps pour me mettre à l'aise dans la danse. Déjà, j'ai besoin d'aimer la musique, de savoir qui m'entoure. Il me faut du temps pour me mettre à l'aise à une soirée avec d'autres gens. Donc, il n'y a pas ce bouton, en fait, dans la vraie vie. Je me surprends aussi à avoir envie de boire quand ça ne va pas, quand je souffre, pendant ma dépression particulièrement. où là, j'avais envie de boire pour ne pas ressentir, tout simplement. Donc avec l'expérience, je sais maintenant que lorsque je commence à avoir envie de boire, c'est un besoin qui demande à s'exprimer. Il y a quelque chose qui est déguisé derrière, une envie déguisée. Donc ok, j'ai envie de boire, mais de quoi est-ce que j'ai réellement envie, en fait ? Si je suis à une soirée et que je commence à avoir envie de boire, en vrai, ça veut dire que je me fais chier et qu'il est temps de partir. Si je vais mal et que j'ai envie de boire, c'est parce que je souffre. Et cette souffrance demande à être accueillie. Si on est en semaine et que j'ai hâte d'être à vendredi pour éventuellement boire quelques bières, c'est que je passe une semaine de merde. Donc pourquoi est-ce que je passe une semaine pourrie ? Pourquoi est-ce que j'ai autant envie de relâcher ? Quelles tensions est-ce que j'ai accumulées comme ça ? Est-ce que c'est parce que je suis maman et que c'est dur ? Maman solo, ouais, c'est pas mal de pression. Des fois, j'ai envie de relâcher. Rapidement, efficacement, hop. Pendant quelques heures, oublier finalement les responsabilités du quotidien, les angoisses existentielles. Enfin voilà, c'est bien connu tout ça. Des fois, c'est aussi parce que j'ai faim. C'est tout con. Mais moi, quand je sors, le vendredi soir, j'aime manger. J'ai du mal à tenir debout à une terrasse. Enfin, c'est plus mon truc, ça. J'ai envie de poser mon cul sur une chaise et j'ai envie de bouffer. Alors le vendredi soir, à part bouffer, je danse aussi. Je fais un truc qui s'appelle la danse des cinq rythmes, d'ailleurs c'est absolument génial. Je vous invite fortement à essayer ce truc-là. C'est assez programmé, quoi. J'aurai toujours cette fragilité. Et c'est important pour moi de ne pas oublier que je suis humaine et que des fois, je peux avoir envie de basculer un peu, quoi. Non seulement je suis humaine, mais je suis ancienne addict. Et c'est comme ça. Voilà. Et quand je commence, je ne peux pas m'arrêter. Je ne peux pas. J'en parlais avec une amie justement, je me disais mais comment les gens font pour boire comme ça en petite quantité, s'arrêter au bout de deux verres ? Et elle s'est foutue de ma gueule, elle m'a dit mais cocotte, t'es alcoolique, pour pas que t'oublies ! Donc je me protège, je ne vais pas dans les bars longtemps, j'y vais rarement en soirée les week-ends. Déjà ça ne m'intéresse plus, je sais que ça va partir en vrille dans les heures qui suivent. Je fuis les gros gros buveurs quand ils m'invitent à des soirées. En général je n'y vais pas, je ne les juge pas, c'est juste que ça ne me fait pas du bien. Je n'aime pas avoir affaire à des personnes trop ivres et des personnes qui ont ce mode de vie que j'avais avant. J'aime pas être témoin de ça. Déjà parce que ça me rappelle des sales souvenirs. J'aime pas voir les gens complètement torchés. Et ça me fout mal pour eux aussi, parce que je sais que le lendemain, ils vont vraiment en chier. Ça m'intéresse plus. J'ai envie de conversations où tout le monde est lucide, où on peut s'envoyer un petit texto le lendemain et se dire « Oh, j'ai vraiment adoré la musique que tu as passée hier soir. J'aimerais que tu m'envoies le lien, s'il te plaît, avec plaisir. Je me souviens. » exactement de quel morceau tu parles, puisque j'étais lucide. Et il n'y a pas ce truc de genre, ça va, mais putain, mais t'es qui, bordel ? Ça, ça ne me manque vraiment pas. J'aspire vraiment à ces soirées, à ces moments où, quand ça match, quand il y a une connexion avec quelqu'un, c'est qu'il y en a vraiment. Tu sais que ce n'est pas la substance qui vous a attrapé tous les deux. Et là, vous êtes deux personnes complètement possédées qui retrouvent leurs esprits le lendemain matin et qui se demandent ce qu'ils ont bien pu foutre ensemble. En tout cas, j'ai dû mettre en place tout un tas de stratégies. À l'époque, quand j'avais arrêté, même je ne sortais plus le soir. C'était ultra rigide, mais parce que je ne savais pas faire autrement. J'ai commencé à ressortir le soir petit à petit. Et voilà, comme je disais là tout à l'heure, à identifier vraiment ces situations pour m'en échapper au plus vite. Il me faut une porte de sortie, en fait. Et puis, on a toujours une porte de sortie. C'est ça, le truc. On n'est pas obligé de rester à un endroit qui nous emmerde. Il y a les conventions sociales, etc. C'est clair qu'on ne dit pas « Salut, tu me saoules, je me casse » . Mais bon, il n'y a rien qui vaut de sa beauté, sa sobriété. Ça, c'est ce qu'il y a de plus précieux. Donc, de quoi a-t-on réellement envie ? De quoi avons-nous réellement besoin dans ces moments où on sent qu'on peut refuter ? Et comment est-ce qu'on fait dans ces moments-là pour se protéger ? Si on est dehors une soirée, on rentre. Si on est seul chez soi et qu'on a envie de se bourrer la gueule, qu'est-ce qu'on peut faire sur l'instant présent ? Manger, dormir, regarder un truc, se masturber, j'en sais rien. Tout un tas de trucs auxquels on peut avoir recours pour ne pas céder à cette envie de boire sur le moment. Comment se reconnecter à ses sensations, à son corps, à des choses un peu simples et concrètes. Bon, j'ai plus ces gros manques-là maintenant, mais je sais que ça pouvait vraiment me prendre comme une grande urgence. Une urgence. Il fallait boire urgemment dans ces moments-là. Donc, il m'arrivait de prendre un Xanax, vraiment en cas de dernier recours. Sinon, je fumais, je mangeais beaucoup de conneries, de sucre, coca, etc. Le Xanax, c'est mon psychiatre de l'époque qui me le donnait, parce que j'avais des petites tremblotes au début. Donc j'ai plus ces urgences extrêmes, ça passe avec le temps. Donc il faut être patient. Au bout, il y a vraiment quelque chose de doux. Il suffit d'attendre des fois juste quelques jours, déjà pour ressentir un sommeil trop bien. Et certes, il n'y a pas les sensations fortes d'avant, mais il y a tant de sérénité. A bientôt, ciao !

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Après l'arrêt de l'alcool, les états seconds liés à la défonce peuvent nous manquer parfois, surtout lors des vendredis soirs festifs où l'euphorie semble à portée de main. Il est intéressant ici d'observer comment l'envie d'alcool peut parfois masquer des besoins plus profonds.







Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui, j'ai envie de parler d'alcool, et plus précisément, quand l'alcool nous manque, est-ce que ça nous manque quand on s'arrête de boire un certain temps ? On m'a posé cette question, et la réponse est oui, moi ça me manque des fois. Alors il y a des éléments déclencheurs que j'arrive à identifier avec le temps, à force de me connaître, et quand j'ai un petit goût de nostalgie, Quand je me balade dans la rue les étés, les vendredis soirs, pendant l'heure happy hour, et que je vois les pancartes avec écrit 3,50€ la peinte, je me surprends à penser, waouh c'est bien 3,50€ la peinte, et je vois les gens rire, je vois des gens heureux, il n'est pas encore 22h donc on est encore dans la partie festive, on n'a pas encore basculé du côté obscur. Et là, c'est un moment que j'ai envie de m'intégrer un petit peu à ces trucs-là, de me dire moi aussi, j'ai envie de connaître l'ivresse du vendredi soir, l'euphorie du vendredi. Et des fois, en rentrant même du boulot pendant les soirées d'été où je me surprends à vouloir faire un détour, c'est non mon podcast, mais là, pour le coup, un détour par l'épicerie, pour acheter des bières. C'est toutes ces odeurs aussi, ces sons, les odeurs de la fête en fait, qui déclenchent ça. Parce que je me suis aussi éclatée quand je buvais, sinon je n'aurais pas bu tant d'années. J'ai passé des moments complètement dingues, super rock'n'roll avec des potes, à danser, à crier sur les tables, à faire les cons, à faire vraiment vraiment les gros bouffons. Ces espèces de raccourcis hyper sauvages où en l'espace de deux minutes, tu as fini ta peinte et là, ça y est, tu as atteint un autre état. Tu es une nouvelle personne ce soir. Tu lâches tout. Et donc, ce truc où j'ai envie d'appuyer sur avance rapide et d'être pétée en dix minutes, ça me manque. Parce que c'est facile. Il suffit de boire un verre et ça y est. Maintenant, je peux atteindre ces états-là. Je ne pensais pas en être capable et maintenant, à force de me connaître, je vois que c'est possible. Mais il me faut du temps. Il me faut du temps pour me mettre à l'aise dans la danse. Déjà, j'ai besoin d'aimer la musique, de savoir qui m'entoure. Il me faut du temps pour me mettre à l'aise à une soirée avec d'autres gens. Donc, il n'y a pas ce bouton, en fait, dans la vraie vie. Je me surprends aussi à avoir envie de boire quand ça ne va pas, quand je souffre, pendant ma dépression particulièrement. où là, j'avais envie de boire pour ne pas ressentir, tout simplement. Donc avec l'expérience, je sais maintenant que lorsque je commence à avoir envie de boire, c'est un besoin qui demande à s'exprimer. Il y a quelque chose qui est déguisé derrière, une envie déguisée. Donc ok, j'ai envie de boire, mais de quoi est-ce que j'ai réellement envie, en fait ? Si je suis à une soirée et que je commence à avoir envie de boire, en vrai, ça veut dire que je me fais chier et qu'il est temps de partir. Si je vais mal et que j'ai envie de boire, c'est parce que je souffre. Et cette souffrance demande à être accueillie. Si on est en semaine et que j'ai hâte d'être à vendredi pour éventuellement boire quelques bières, c'est que je passe une semaine de merde. Donc pourquoi est-ce que je passe une semaine pourrie ? Pourquoi est-ce que j'ai autant envie de relâcher ? Quelles tensions est-ce que j'ai accumulées comme ça ? Est-ce que c'est parce que je suis maman et que c'est dur ? Maman solo, ouais, c'est pas mal de pression. Des fois, j'ai envie de relâcher. Rapidement, efficacement, hop. Pendant quelques heures, oublier finalement les responsabilités du quotidien, les angoisses existentielles. Enfin voilà, c'est bien connu tout ça. Des fois, c'est aussi parce que j'ai faim. C'est tout con. Mais moi, quand je sors, le vendredi soir, j'aime manger. J'ai du mal à tenir debout à une terrasse. Enfin, c'est plus mon truc, ça. J'ai envie de poser mon cul sur une chaise et j'ai envie de bouffer. Alors le vendredi soir, à part bouffer, je danse aussi. Je fais un truc qui s'appelle la danse des cinq rythmes, d'ailleurs c'est absolument génial. Je vous invite fortement à essayer ce truc-là. C'est assez programmé, quoi. J'aurai toujours cette fragilité. Et c'est important pour moi de ne pas oublier que je suis humaine et que des fois, je peux avoir envie de basculer un peu, quoi. Non seulement je suis humaine, mais je suis ancienne addict. Et c'est comme ça. Voilà. Et quand je commence, je ne peux pas m'arrêter. Je ne peux pas. J'en parlais avec une amie justement, je me disais mais comment les gens font pour boire comme ça en petite quantité, s'arrêter au bout de deux verres ? Et elle s'est foutue de ma gueule, elle m'a dit mais cocotte, t'es alcoolique, pour pas que t'oublies ! Donc je me protège, je ne vais pas dans les bars longtemps, j'y vais rarement en soirée les week-ends. Déjà ça ne m'intéresse plus, je sais que ça va partir en vrille dans les heures qui suivent. Je fuis les gros gros buveurs quand ils m'invitent à des soirées. En général je n'y vais pas, je ne les juge pas, c'est juste que ça ne me fait pas du bien. Je n'aime pas avoir affaire à des personnes trop ivres et des personnes qui ont ce mode de vie que j'avais avant. J'aime pas être témoin de ça. Déjà parce que ça me rappelle des sales souvenirs. J'aime pas voir les gens complètement torchés. Et ça me fout mal pour eux aussi, parce que je sais que le lendemain, ils vont vraiment en chier. Ça m'intéresse plus. J'ai envie de conversations où tout le monde est lucide, où on peut s'envoyer un petit texto le lendemain et se dire « Oh, j'ai vraiment adoré la musique que tu as passée hier soir. J'aimerais que tu m'envoies le lien, s'il te plaît, avec plaisir. Je me souviens. » exactement de quel morceau tu parles, puisque j'étais lucide. Et il n'y a pas ce truc de genre, ça va, mais putain, mais t'es qui, bordel ? Ça, ça ne me manque vraiment pas. J'aspire vraiment à ces soirées, à ces moments où, quand ça match, quand il y a une connexion avec quelqu'un, c'est qu'il y en a vraiment. Tu sais que ce n'est pas la substance qui vous a attrapé tous les deux. Et là, vous êtes deux personnes complètement possédées qui retrouvent leurs esprits le lendemain matin et qui se demandent ce qu'ils ont bien pu foutre ensemble. En tout cas, j'ai dû mettre en place tout un tas de stratégies. À l'époque, quand j'avais arrêté, même je ne sortais plus le soir. C'était ultra rigide, mais parce que je ne savais pas faire autrement. J'ai commencé à ressortir le soir petit à petit. Et voilà, comme je disais là tout à l'heure, à identifier vraiment ces situations pour m'en échapper au plus vite. Il me faut une porte de sortie, en fait. Et puis, on a toujours une porte de sortie. C'est ça, le truc. On n'est pas obligé de rester à un endroit qui nous emmerde. Il y a les conventions sociales, etc. C'est clair qu'on ne dit pas « Salut, tu me saoules, je me casse » . Mais bon, il n'y a rien qui vaut de sa beauté, sa sobriété. Ça, c'est ce qu'il y a de plus précieux. Donc, de quoi a-t-on réellement envie ? De quoi avons-nous réellement besoin dans ces moments où on sent qu'on peut refuter ? Et comment est-ce qu'on fait dans ces moments-là pour se protéger ? Si on est dehors une soirée, on rentre. Si on est seul chez soi et qu'on a envie de se bourrer la gueule, qu'est-ce qu'on peut faire sur l'instant présent ? Manger, dormir, regarder un truc, se masturber, j'en sais rien. Tout un tas de trucs auxquels on peut avoir recours pour ne pas céder à cette envie de boire sur le moment. Comment se reconnecter à ses sensations, à son corps, à des choses un peu simples et concrètes. Bon, j'ai plus ces gros manques-là maintenant, mais je sais que ça pouvait vraiment me prendre comme une grande urgence. Une urgence. Il fallait boire urgemment dans ces moments-là. Donc, il m'arrivait de prendre un Xanax, vraiment en cas de dernier recours. Sinon, je fumais, je mangeais beaucoup de conneries, de sucre, coca, etc. Le Xanax, c'est mon psychiatre de l'époque qui me le donnait, parce que j'avais des petites tremblotes au début. Donc j'ai plus ces urgences extrêmes, ça passe avec le temps. Donc il faut être patient. Au bout, il y a vraiment quelque chose de doux. Il suffit d'attendre des fois juste quelques jours, déjà pour ressentir un sommeil trop bien. Et certes, il n'y a pas les sensations fortes d'avant, mais il y a tant de sérénité. A bientôt, ciao !

Description

Après l'arrêt de l'alcool, les états seconds liés à la défonce peuvent nous manquer parfois, surtout lors des vendredis soirs festifs où l'euphorie semble à portée de main. Il est intéressant ici d'observer comment l'envie d'alcool peut parfois masquer des besoins plus profonds.







Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui, j'ai envie de parler d'alcool, et plus précisément, quand l'alcool nous manque, est-ce que ça nous manque quand on s'arrête de boire un certain temps ? On m'a posé cette question, et la réponse est oui, moi ça me manque des fois. Alors il y a des éléments déclencheurs que j'arrive à identifier avec le temps, à force de me connaître, et quand j'ai un petit goût de nostalgie, Quand je me balade dans la rue les étés, les vendredis soirs, pendant l'heure happy hour, et que je vois les pancartes avec écrit 3,50€ la peinte, je me surprends à penser, waouh c'est bien 3,50€ la peinte, et je vois les gens rire, je vois des gens heureux, il n'est pas encore 22h donc on est encore dans la partie festive, on n'a pas encore basculé du côté obscur. Et là, c'est un moment que j'ai envie de m'intégrer un petit peu à ces trucs-là, de me dire moi aussi, j'ai envie de connaître l'ivresse du vendredi soir, l'euphorie du vendredi. Et des fois, en rentrant même du boulot pendant les soirées d'été où je me surprends à vouloir faire un détour, c'est non mon podcast, mais là, pour le coup, un détour par l'épicerie, pour acheter des bières. C'est toutes ces odeurs aussi, ces sons, les odeurs de la fête en fait, qui déclenchent ça. Parce que je me suis aussi éclatée quand je buvais, sinon je n'aurais pas bu tant d'années. J'ai passé des moments complètement dingues, super rock'n'roll avec des potes, à danser, à crier sur les tables, à faire les cons, à faire vraiment vraiment les gros bouffons. Ces espèces de raccourcis hyper sauvages où en l'espace de deux minutes, tu as fini ta peinte et là, ça y est, tu as atteint un autre état. Tu es une nouvelle personne ce soir. Tu lâches tout. Et donc, ce truc où j'ai envie d'appuyer sur avance rapide et d'être pétée en dix minutes, ça me manque. Parce que c'est facile. Il suffit de boire un verre et ça y est. Maintenant, je peux atteindre ces états-là. Je ne pensais pas en être capable et maintenant, à force de me connaître, je vois que c'est possible. Mais il me faut du temps. Il me faut du temps pour me mettre à l'aise dans la danse. Déjà, j'ai besoin d'aimer la musique, de savoir qui m'entoure. Il me faut du temps pour me mettre à l'aise à une soirée avec d'autres gens. Donc, il n'y a pas ce bouton, en fait, dans la vraie vie. Je me surprends aussi à avoir envie de boire quand ça ne va pas, quand je souffre, pendant ma dépression particulièrement. où là, j'avais envie de boire pour ne pas ressentir, tout simplement. Donc avec l'expérience, je sais maintenant que lorsque je commence à avoir envie de boire, c'est un besoin qui demande à s'exprimer. Il y a quelque chose qui est déguisé derrière, une envie déguisée. Donc ok, j'ai envie de boire, mais de quoi est-ce que j'ai réellement envie, en fait ? Si je suis à une soirée et que je commence à avoir envie de boire, en vrai, ça veut dire que je me fais chier et qu'il est temps de partir. Si je vais mal et que j'ai envie de boire, c'est parce que je souffre. Et cette souffrance demande à être accueillie. Si on est en semaine et que j'ai hâte d'être à vendredi pour éventuellement boire quelques bières, c'est que je passe une semaine de merde. Donc pourquoi est-ce que je passe une semaine pourrie ? Pourquoi est-ce que j'ai autant envie de relâcher ? Quelles tensions est-ce que j'ai accumulées comme ça ? Est-ce que c'est parce que je suis maman et que c'est dur ? Maman solo, ouais, c'est pas mal de pression. Des fois, j'ai envie de relâcher. Rapidement, efficacement, hop. Pendant quelques heures, oublier finalement les responsabilités du quotidien, les angoisses existentielles. Enfin voilà, c'est bien connu tout ça. Des fois, c'est aussi parce que j'ai faim. C'est tout con. Mais moi, quand je sors, le vendredi soir, j'aime manger. J'ai du mal à tenir debout à une terrasse. Enfin, c'est plus mon truc, ça. J'ai envie de poser mon cul sur une chaise et j'ai envie de bouffer. Alors le vendredi soir, à part bouffer, je danse aussi. Je fais un truc qui s'appelle la danse des cinq rythmes, d'ailleurs c'est absolument génial. Je vous invite fortement à essayer ce truc-là. C'est assez programmé, quoi. J'aurai toujours cette fragilité. Et c'est important pour moi de ne pas oublier que je suis humaine et que des fois, je peux avoir envie de basculer un peu, quoi. Non seulement je suis humaine, mais je suis ancienne addict. Et c'est comme ça. Voilà. Et quand je commence, je ne peux pas m'arrêter. Je ne peux pas. J'en parlais avec une amie justement, je me disais mais comment les gens font pour boire comme ça en petite quantité, s'arrêter au bout de deux verres ? Et elle s'est foutue de ma gueule, elle m'a dit mais cocotte, t'es alcoolique, pour pas que t'oublies ! Donc je me protège, je ne vais pas dans les bars longtemps, j'y vais rarement en soirée les week-ends. Déjà ça ne m'intéresse plus, je sais que ça va partir en vrille dans les heures qui suivent. Je fuis les gros gros buveurs quand ils m'invitent à des soirées. En général je n'y vais pas, je ne les juge pas, c'est juste que ça ne me fait pas du bien. Je n'aime pas avoir affaire à des personnes trop ivres et des personnes qui ont ce mode de vie que j'avais avant. J'aime pas être témoin de ça. Déjà parce que ça me rappelle des sales souvenirs. J'aime pas voir les gens complètement torchés. Et ça me fout mal pour eux aussi, parce que je sais que le lendemain, ils vont vraiment en chier. Ça m'intéresse plus. J'ai envie de conversations où tout le monde est lucide, où on peut s'envoyer un petit texto le lendemain et se dire « Oh, j'ai vraiment adoré la musique que tu as passée hier soir. J'aimerais que tu m'envoies le lien, s'il te plaît, avec plaisir. Je me souviens. » exactement de quel morceau tu parles, puisque j'étais lucide. Et il n'y a pas ce truc de genre, ça va, mais putain, mais t'es qui, bordel ? Ça, ça ne me manque vraiment pas. J'aspire vraiment à ces soirées, à ces moments où, quand ça match, quand il y a une connexion avec quelqu'un, c'est qu'il y en a vraiment. Tu sais que ce n'est pas la substance qui vous a attrapé tous les deux. Et là, vous êtes deux personnes complètement possédées qui retrouvent leurs esprits le lendemain matin et qui se demandent ce qu'ils ont bien pu foutre ensemble. En tout cas, j'ai dû mettre en place tout un tas de stratégies. À l'époque, quand j'avais arrêté, même je ne sortais plus le soir. C'était ultra rigide, mais parce que je ne savais pas faire autrement. J'ai commencé à ressortir le soir petit à petit. Et voilà, comme je disais là tout à l'heure, à identifier vraiment ces situations pour m'en échapper au plus vite. Il me faut une porte de sortie, en fait. Et puis, on a toujours une porte de sortie. C'est ça, le truc. On n'est pas obligé de rester à un endroit qui nous emmerde. Il y a les conventions sociales, etc. C'est clair qu'on ne dit pas « Salut, tu me saoules, je me casse » . Mais bon, il n'y a rien qui vaut de sa beauté, sa sobriété. Ça, c'est ce qu'il y a de plus précieux. Donc, de quoi a-t-on réellement envie ? De quoi avons-nous réellement besoin dans ces moments où on sent qu'on peut refuter ? Et comment est-ce qu'on fait dans ces moments-là pour se protéger ? Si on est dehors une soirée, on rentre. Si on est seul chez soi et qu'on a envie de se bourrer la gueule, qu'est-ce qu'on peut faire sur l'instant présent ? Manger, dormir, regarder un truc, se masturber, j'en sais rien. Tout un tas de trucs auxquels on peut avoir recours pour ne pas céder à cette envie de boire sur le moment. Comment se reconnecter à ses sensations, à son corps, à des choses un peu simples et concrètes. Bon, j'ai plus ces gros manques-là maintenant, mais je sais que ça pouvait vraiment me prendre comme une grande urgence. Une urgence. Il fallait boire urgemment dans ces moments-là. Donc, il m'arrivait de prendre un Xanax, vraiment en cas de dernier recours. Sinon, je fumais, je mangeais beaucoup de conneries, de sucre, coca, etc. Le Xanax, c'est mon psychiatre de l'époque qui me le donnait, parce que j'avais des petites tremblotes au début. Donc j'ai plus ces urgences extrêmes, ça passe avec le temps. Donc il faut être patient. Au bout, il y a vraiment quelque chose de doux. Il suffit d'attendre des fois juste quelques jours, déjà pour ressentir un sommeil trop bien. Et certes, il n'y a pas les sensations fortes d'avant, mais il y a tant de sérénité. A bientôt, ciao !

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