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Prendre des vacances de soi : décrocher, se détendre, se ressourcer, vivre l'instant présent cover
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Les détours d'Olivia

Prendre des vacances de soi : décrocher, se détendre, se ressourcer, vivre l'instant présent

Prendre des vacances de soi : décrocher, se détendre, se ressourcer, vivre l'instant présent

08min |08/08/2025
Play
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Description

Quand on est submergé par les exigences de la vie quotidienne, il est essentiel de prendre des vacances, mais aussi des vacances de soi, non pas comme une simple escapade, mais comme une nécessité vitale pour se ressourcer et retrouver son équilibre de vie. Comment se lâcher la grappe, que l'on soit maman solo ou non, et enfin réussir à se sentir méritant de bonheur et d'amour lorsque ce n'est pas dans nos habitudes ?


.





Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui, j'ai envie de parler de vacances, de soi. Ha ha ! Et oui, parce que bon, c'est les vacances d'été, donc c'est un peu la thématique du moment. Mais au final, les vraies vacances, les vraies de vraies, c'est quand on arrive à décrocher, décrocher vraiment, donc plus qu'une histoire de géographie, le fait de se déplacer, etc., c'est vraiment le fait de décompresser. Et c'est sûr que d'aller à la plage, ça aide. Mais dans sa tête, si on ne se repose pas, si on ne décroche pas, il y a peu de chances qu'on arrive ressourcée en rentrant. Je pars bientôt en vacances avec ma fille. Je serai entourée, donc ça c'est top. Je pense que c'est ça qui va me reposer aussi, c'est de pouvoir être à plusieurs. Je pense que les vacances de maman solo, c'est bien qu'elle les fasse avec d'autres gens. Je me suis payée un petit club pour enfants et parents aussi. Donc j'aurais juste à poser mon cul pendant que ma fille joue et s'amuse. Et puis ce sera aussi un moment de complicité entre nous. Bien bouffer, se balader, nager, enfin voilà. Je suis très très fatiguée. Et là, waouh, le mois de juillet que j'ai passé, la vache. Donc ouais, il faut clairement que je me repose. Et c'est vrai que j'ai du mal à laisser mon organisme... se détacher un petit peu de cet état d'hypervigilance que j'ai accumulé avec les mois et surtout depuis que je suis maman. Le tout combiné à une nature quand même un petit peu tourmentée. Je racontais l'autre fois dans un épisode précédent qu'il fallait apprendre à se lâcher la grappe. Et j'ai parlé aussi des soupapes. Donc au final, comment on fait pour se lâcher la grappe concrètement ? La première chose que j'ai en tête, et c'est vraiment tout con, c'est de bien s'alimenter et de bouger. Si on n'est pas en dépression, bien entendu. Donc si on se sent capable de le faire. Les petites choses dont je parle, c'est des choses qu'on peut faire quand on n'est pas dans un état dépressif, quand on en sort ou quand on a encore un petit peu d'énergie. Souvent on me dit « Waouh Olivia, je t'admire, tu fais plein de trucs, tu fais du sport, tu danses, etc. » Ouais, merci pour cette admiration, mais le fait est que j'en ai vraiment besoin en fait. Je vois le plaisir que ça me donne, donc ça vaut le coup de me bouger le cul parce que je sais qu'il y a une vraie carotte derrière. J'espère que vous appréciez ma poésie. Mais encore une fois, tout est question de nuances, j'insiste toujours là-dessus, et d'ailleurs c'est un peu la thématique du podcast, la nuance dans les choses. Des fois j'ai envie de me payer un bon petit paquet de gâteaux à une heure du mat, je bois un coca, enfin c'est... Voilà, on peut bien bouffer et aussi de temps en temps faire une petite transgression. Autre chose que je fais pour me lâcher la grappe aussi concrètement et pour être en vacances de moi-même, c'est de me dire que je mérite d'être heureuse, je mérite de me reposer, je mérite d'aller bien. On mérite cet amour, on mérite cet amour de soi. Et on est nombreux, pour des raisons diverses et variées, notamment dû à la façon dont on a été éduqués, à penser qu'on est des grosses merdes, au fond. Et à se dire qu'il faut souffrir dans la vie pour obtenir ce qu'on veut. Donc finalement, est-ce qu'on mérite des vacances ? On est nombreux à souffrir de ça. Et pour en sortir, c'est tout un programme. Personnellement, je m'aime, j'ai une estime de moi assez solide aujourd'hui. Mais je sais que ce n'est pas ma nature première, au sens où je reviens de très, très loin. Comme beaucoup d'entre vous, je suppose. Il y a un truc qui marche pour moi, et ça peut paraître un petit peu sinistre. Je pense à la mort, non pas au sens idéalisé, la mort. Je n'ai plus de pulsions suicidaires comme avant. Mais plus que jamais, je prends conscience de ma propre vulnérabilité et je prends conscience de la mortalité de mon être. Et c'est clair que... Si la mort est quelque chose qu'on peut plus ou moins intégrer, je pense qu'on peut parallèlement réussir à intégrer la notion de vie. Et ça va, l'un va avec l'autre. Le temps passe, plus le temps passe, moins j'ai peur de la mort. J'ai peur de la souffrance, j'ai peur de la douleur. Mais la mort est vraiment quelque chose qui ne me fait pas peur. Et ça me fait du bien. Ça, ça me fait des vacances. Ça me donne envie de profiter des beaux instants. Ça me donne envie de savourer les cadeaux et les plaisirs de la vie. Parce qu'il y en a. Certes, on en chie dans la vie, mais on n'est pas obligé d'en chier tous les jours. Et ça me donne envie de dire aux gens que j'aime, que je les aime. Ça me donne envie de m'accrocher à mes valeurs, de faire au mieux pour les respecter. Mais ça me fait aussi prendre conscience que j'y arrive pas toujours. Mais je me rappelle aussi que je suis dans une démarche d'amour et ça, ça n'a pas de prix. C'est super bon. Ça me donne envie de prendre des risques. Ça me donne envie d'essayer de nouvelles choses. Ça me donne envie... de prendre la vie un peu comme un jeu, comme une sorte de danse. Et j'ai envie d'arriver, si je décède à un âge avancé, j'ai envie de me dire, avancé ou non d'ailleurs, que ouais, t'as fait au mieux. Même si je devais mourir demain, là je me dis, ouais, t'as quand même une vie de ouf, t'as fait des trucs de ouf jusqu'ici, bon, ça aurait été trop court, mais... Je trouve que c'est la plus belle chose qu'on puisse se dire. Et je vous souhaite vraiment de pouvoir vous dire la même chose. De se dire, ouais, j'ai une vie, j'ai eu une vie remplie d'amour. Comme tout le monde, j'essaie de trouver du sens à ma vie. Quand je vois les tragédies qui nous entourent, des fois, ça me fait perdre espoir en l'humanité. Les gens qui perdent leurs enfants, par exemple. Les guerres, les violences, toutes les morts qui n'ont pas de sens, des choses impensables auxquelles on ne peut donner de sens. Dans une vie qui n'a pas de sens, l'amour c'est notre seul rempart. Il suffit de voir les gens qui ont plein plein de thunes mais qui n'ont pas assez d'amour et qui souffrent comme pas possible en vrai. Une vie sans amour, ça donne envie de mourir tout de suite. Quand le chagrin l'emporte. On a envie de mourir tout de suite. J'en vois une pensée particulière pour ces personnes-là. J'ai envie de m'accrocher plus que jamais à tout cet amour qui m'entoure, tout cet amour que je ressens. Même si des fois, j'ai envie de péter la gueule à certaines personnes. Et j'ai aussi envie de prendre la vie avec humilité. J'ai vraiment beaucoup de belles choses dans ma vie. Et vu le parcours que j'ai, je suis très heureuse. d'en être là où je suis aujourd'hui, je ne m'y attendais pas. Je pensais vraiment que j'étais sacrément mal barrée dans ma vie, entre les addictions, la dépression, le manque de thunes, l'instabilité que j'avais à l'époque, qui ne me permettait pas de mener une vie sereine. J'ai conscience aussi que les choses sont fragiles, qu'elles sont éphémères et que les choses peuvent partir, et que les gens partent. Les gens qu'on aime raisonnent plus pour leur dire qu'on les aime. Vous savez, souvent on nous dit qu'il faut avoir de la gratitude pour les choses. Au-delà de la question morale, il faut, il faut, c'est un fait que les choses partent, les gens partent, nous partons. Donc qu'est-ce qu'on fait du voyage ? Au milieu, bonnes vacances, à bientôt, ciao !

Description

Quand on est submergé par les exigences de la vie quotidienne, il est essentiel de prendre des vacances, mais aussi des vacances de soi, non pas comme une simple escapade, mais comme une nécessité vitale pour se ressourcer et retrouver son équilibre de vie. Comment se lâcher la grappe, que l'on soit maman solo ou non, et enfin réussir à se sentir méritant de bonheur et d'amour lorsque ce n'est pas dans nos habitudes ?


.





Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui, j'ai envie de parler de vacances, de soi. Ha ha ! Et oui, parce que bon, c'est les vacances d'été, donc c'est un peu la thématique du moment. Mais au final, les vraies vacances, les vraies de vraies, c'est quand on arrive à décrocher, décrocher vraiment, donc plus qu'une histoire de géographie, le fait de se déplacer, etc., c'est vraiment le fait de décompresser. Et c'est sûr que d'aller à la plage, ça aide. Mais dans sa tête, si on ne se repose pas, si on ne décroche pas, il y a peu de chances qu'on arrive ressourcée en rentrant. Je pars bientôt en vacances avec ma fille. Je serai entourée, donc ça c'est top. Je pense que c'est ça qui va me reposer aussi, c'est de pouvoir être à plusieurs. Je pense que les vacances de maman solo, c'est bien qu'elle les fasse avec d'autres gens. Je me suis payée un petit club pour enfants et parents aussi. Donc j'aurais juste à poser mon cul pendant que ma fille joue et s'amuse. Et puis ce sera aussi un moment de complicité entre nous. Bien bouffer, se balader, nager, enfin voilà. Je suis très très fatiguée. Et là, waouh, le mois de juillet que j'ai passé, la vache. Donc ouais, il faut clairement que je me repose. Et c'est vrai que j'ai du mal à laisser mon organisme... se détacher un petit peu de cet état d'hypervigilance que j'ai accumulé avec les mois et surtout depuis que je suis maman. Le tout combiné à une nature quand même un petit peu tourmentée. Je racontais l'autre fois dans un épisode précédent qu'il fallait apprendre à se lâcher la grappe. Et j'ai parlé aussi des soupapes. Donc au final, comment on fait pour se lâcher la grappe concrètement ? La première chose que j'ai en tête, et c'est vraiment tout con, c'est de bien s'alimenter et de bouger. Si on n'est pas en dépression, bien entendu. Donc si on se sent capable de le faire. Les petites choses dont je parle, c'est des choses qu'on peut faire quand on n'est pas dans un état dépressif, quand on en sort ou quand on a encore un petit peu d'énergie. Souvent on me dit « Waouh Olivia, je t'admire, tu fais plein de trucs, tu fais du sport, tu danses, etc. » Ouais, merci pour cette admiration, mais le fait est que j'en ai vraiment besoin en fait. Je vois le plaisir que ça me donne, donc ça vaut le coup de me bouger le cul parce que je sais qu'il y a une vraie carotte derrière. J'espère que vous appréciez ma poésie. Mais encore une fois, tout est question de nuances, j'insiste toujours là-dessus, et d'ailleurs c'est un peu la thématique du podcast, la nuance dans les choses. Des fois j'ai envie de me payer un bon petit paquet de gâteaux à une heure du mat, je bois un coca, enfin c'est... Voilà, on peut bien bouffer et aussi de temps en temps faire une petite transgression. Autre chose que je fais pour me lâcher la grappe aussi concrètement et pour être en vacances de moi-même, c'est de me dire que je mérite d'être heureuse, je mérite de me reposer, je mérite d'aller bien. On mérite cet amour, on mérite cet amour de soi. Et on est nombreux, pour des raisons diverses et variées, notamment dû à la façon dont on a été éduqués, à penser qu'on est des grosses merdes, au fond. Et à se dire qu'il faut souffrir dans la vie pour obtenir ce qu'on veut. Donc finalement, est-ce qu'on mérite des vacances ? On est nombreux à souffrir de ça. Et pour en sortir, c'est tout un programme. Personnellement, je m'aime, j'ai une estime de moi assez solide aujourd'hui. Mais je sais que ce n'est pas ma nature première, au sens où je reviens de très, très loin. Comme beaucoup d'entre vous, je suppose. Il y a un truc qui marche pour moi, et ça peut paraître un petit peu sinistre. Je pense à la mort, non pas au sens idéalisé, la mort. Je n'ai plus de pulsions suicidaires comme avant. Mais plus que jamais, je prends conscience de ma propre vulnérabilité et je prends conscience de la mortalité de mon être. Et c'est clair que... Si la mort est quelque chose qu'on peut plus ou moins intégrer, je pense qu'on peut parallèlement réussir à intégrer la notion de vie. Et ça va, l'un va avec l'autre. Le temps passe, plus le temps passe, moins j'ai peur de la mort. J'ai peur de la souffrance, j'ai peur de la douleur. Mais la mort est vraiment quelque chose qui ne me fait pas peur. Et ça me fait du bien. Ça, ça me fait des vacances. Ça me donne envie de profiter des beaux instants. Ça me donne envie de savourer les cadeaux et les plaisirs de la vie. Parce qu'il y en a. Certes, on en chie dans la vie, mais on n'est pas obligé d'en chier tous les jours. Et ça me donne envie de dire aux gens que j'aime, que je les aime. Ça me donne envie de m'accrocher à mes valeurs, de faire au mieux pour les respecter. Mais ça me fait aussi prendre conscience que j'y arrive pas toujours. Mais je me rappelle aussi que je suis dans une démarche d'amour et ça, ça n'a pas de prix. C'est super bon. Ça me donne envie de prendre des risques. Ça me donne envie d'essayer de nouvelles choses. Ça me donne envie... de prendre la vie un peu comme un jeu, comme une sorte de danse. Et j'ai envie d'arriver, si je décède à un âge avancé, j'ai envie de me dire, avancé ou non d'ailleurs, que ouais, t'as fait au mieux. Même si je devais mourir demain, là je me dis, ouais, t'as quand même une vie de ouf, t'as fait des trucs de ouf jusqu'ici, bon, ça aurait été trop court, mais... Je trouve que c'est la plus belle chose qu'on puisse se dire. Et je vous souhaite vraiment de pouvoir vous dire la même chose. De se dire, ouais, j'ai une vie, j'ai eu une vie remplie d'amour. Comme tout le monde, j'essaie de trouver du sens à ma vie. Quand je vois les tragédies qui nous entourent, des fois, ça me fait perdre espoir en l'humanité. Les gens qui perdent leurs enfants, par exemple. Les guerres, les violences, toutes les morts qui n'ont pas de sens, des choses impensables auxquelles on ne peut donner de sens. Dans une vie qui n'a pas de sens, l'amour c'est notre seul rempart. Il suffit de voir les gens qui ont plein plein de thunes mais qui n'ont pas assez d'amour et qui souffrent comme pas possible en vrai. Une vie sans amour, ça donne envie de mourir tout de suite. Quand le chagrin l'emporte. On a envie de mourir tout de suite. J'en vois une pensée particulière pour ces personnes-là. J'ai envie de m'accrocher plus que jamais à tout cet amour qui m'entoure, tout cet amour que je ressens. Même si des fois, j'ai envie de péter la gueule à certaines personnes. Et j'ai aussi envie de prendre la vie avec humilité. J'ai vraiment beaucoup de belles choses dans ma vie. Et vu le parcours que j'ai, je suis très heureuse. d'en être là où je suis aujourd'hui, je ne m'y attendais pas. Je pensais vraiment que j'étais sacrément mal barrée dans ma vie, entre les addictions, la dépression, le manque de thunes, l'instabilité que j'avais à l'époque, qui ne me permettait pas de mener une vie sereine. J'ai conscience aussi que les choses sont fragiles, qu'elles sont éphémères et que les choses peuvent partir, et que les gens partent. Les gens qu'on aime raisonnent plus pour leur dire qu'on les aime. Vous savez, souvent on nous dit qu'il faut avoir de la gratitude pour les choses. Au-delà de la question morale, il faut, il faut, c'est un fait que les choses partent, les gens partent, nous partons. Donc qu'est-ce qu'on fait du voyage ? Au milieu, bonnes vacances, à bientôt, ciao !

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Quand on est submergé par les exigences de la vie quotidienne, il est essentiel de prendre des vacances, mais aussi des vacances de soi, non pas comme une simple escapade, mais comme une nécessité vitale pour se ressourcer et retrouver son équilibre de vie. Comment se lâcher la grappe, que l'on soit maman solo ou non, et enfin réussir à se sentir méritant de bonheur et d'amour lorsque ce n'est pas dans nos habitudes ?


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui, j'ai envie de parler de vacances, de soi. Ha ha ! Et oui, parce que bon, c'est les vacances d'été, donc c'est un peu la thématique du moment. Mais au final, les vraies vacances, les vraies de vraies, c'est quand on arrive à décrocher, décrocher vraiment, donc plus qu'une histoire de géographie, le fait de se déplacer, etc., c'est vraiment le fait de décompresser. Et c'est sûr que d'aller à la plage, ça aide. Mais dans sa tête, si on ne se repose pas, si on ne décroche pas, il y a peu de chances qu'on arrive ressourcée en rentrant. Je pars bientôt en vacances avec ma fille. Je serai entourée, donc ça c'est top. Je pense que c'est ça qui va me reposer aussi, c'est de pouvoir être à plusieurs. Je pense que les vacances de maman solo, c'est bien qu'elle les fasse avec d'autres gens. Je me suis payée un petit club pour enfants et parents aussi. Donc j'aurais juste à poser mon cul pendant que ma fille joue et s'amuse. Et puis ce sera aussi un moment de complicité entre nous. Bien bouffer, se balader, nager, enfin voilà. Je suis très très fatiguée. Et là, waouh, le mois de juillet que j'ai passé, la vache. Donc ouais, il faut clairement que je me repose. Et c'est vrai que j'ai du mal à laisser mon organisme... se détacher un petit peu de cet état d'hypervigilance que j'ai accumulé avec les mois et surtout depuis que je suis maman. Le tout combiné à une nature quand même un petit peu tourmentée. Je racontais l'autre fois dans un épisode précédent qu'il fallait apprendre à se lâcher la grappe. Et j'ai parlé aussi des soupapes. Donc au final, comment on fait pour se lâcher la grappe concrètement ? La première chose que j'ai en tête, et c'est vraiment tout con, c'est de bien s'alimenter et de bouger. Si on n'est pas en dépression, bien entendu. Donc si on se sent capable de le faire. Les petites choses dont je parle, c'est des choses qu'on peut faire quand on n'est pas dans un état dépressif, quand on en sort ou quand on a encore un petit peu d'énergie. Souvent on me dit « Waouh Olivia, je t'admire, tu fais plein de trucs, tu fais du sport, tu danses, etc. » Ouais, merci pour cette admiration, mais le fait est que j'en ai vraiment besoin en fait. Je vois le plaisir que ça me donne, donc ça vaut le coup de me bouger le cul parce que je sais qu'il y a une vraie carotte derrière. J'espère que vous appréciez ma poésie. Mais encore une fois, tout est question de nuances, j'insiste toujours là-dessus, et d'ailleurs c'est un peu la thématique du podcast, la nuance dans les choses. Des fois j'ai envie de me payer un bon petit paquet de gâteaux à une heure du mat, je bois un coca, enfin c'est... Voilà, on peut bien bouffer et aussi de temps en temps faire une petite transgression. Autre chose que je fais pour me lâcher la grappe aussi concrètement et pour être en vacances de moi-même, c'est de me dire que je mérite d'être heureuse, je mérite de me reposer, je mérite d'aller bien. On mérite cet amour, on mérite cet amour de soi. Et on est nombreux, pour des raisons diverses et variées, notamment dû à la façon dont on a été éduqués, à penser qu'on est des grosses merdes, au fond. Et à se dire qu'il faut souffrir dans la vie pour obtenir ce qu'on veut. Donc finalement, est-ce qu'on mérite des vacances ? On est nombreux à souffrir de ça. Et pour en sortir, c'est tout un programme. Personnellement, je m'aime, j'ai une estime de moi assez solide aujourd'hui. Mais je sais que ce n'est pas ma nature première, au sens où je reviens de très, très loin. Comme beaucoup d'entre vous, je suppose. Il y a un truc qui marche pour moi, et ça peut paraître un petit peu sinistre. Je pense à la mort, non pas au sens idéalisé, la mort. Je n'ai plus de pulsions suicidaires comme avant. Mais plus que jamais, je prends conscience de ma propre vulnérabilité et je prends conscience de la mortalité de mon être. Et c'est clair que... Si la mort est quelque chose qu'on peut plus ou moins intégrer, je pense qu'on peut parallèlement réussir à intégrer la notion de vie. Et ça va, l'un va avec l'autre. Le temps passe, plus le temps passe, moins j'ai peur de la mort. J'ai peur de la souffrance, j'ai peur de la douleur. Mais la mort est vraiment quelque chose qui ne me fait pas peur. Et ça me fait du bien. Ça, ça me fait des vacances. Ça me donne envie de profiter des beaux instants. Ça me donne envie de savourer les cadeaux et les plaisirs de la vie. Parce qu'il y en a. Certes, on en chie dans la vie, mais on n'est pas obligé d'en chier tous les jours. Et ça me donne envie de dire aux gens que j'aime, que je les aime. Ça me donne envie de m'accrocher à mes valeurs, de faire au mieux pour les respecter. Mais ça me fait aussi prendre conscience que j'y arrive pas toujours. Mais je me rappelle aussi que je suis dans une démarche d'amour et ça, ça n'a pas de prix. C'est super bon. Ça me donne envie de prendre des risques. Ça me donne envie d'essayer de nouvelles choses. Ça me donne envie... de prendre la vie un peu comme un jeu, comme une sorte de danse. Et j'ai envie d'arriver, si je décède à un âge avancé, j'ai envie de me dire, avancé ou non d'ailleurs, que ouais, t'as fait au mieux. Même si je devais mourir demain, là je me dis, ouais, t'as quand même une vie de ouf, t'as fait des trucs de ouf jusqu'ici, bon, ça aurait été trop court, mais... Je trouve que c'est la plus belle chose qu'on puisse se dire. Et je vous souhaite vraiment de pouvoir vous dire la même chose. De se dire, ouais, j'ai une vie, j'ai eu une vie remplie d'amour. Comme tout le monde, j'essaie de trouver du sens à ma vie. Quand je vois les tragédies qui nous entourent, des fois, ça me fait perdre espoir en l'humanité. Les gens qui perdent leurs enfants, par exemple. Les guerres, les violences, toutes les morts qui n'ont pas de sens, des choses impensables auxquelles on ne peut donner de sens. Dans une vie qui n'a pas de sens, l'amour c'est notre seul rempart. Il suffit de voir les gens qui ont plein plein de thunes mais qui n'ont pas assez d'amour et qui souffrent comme pas possible en vrai. Une vie sans amour, ça donne envie de mourir tout de suite. Quand le chagrin l'emporte. On a envie de mourir tout de suite. J'en vois une pensée particulière pour ces personnes-là. J'ai envie de m'accrocher plus que jamais à tout cet amour qui m'entoure, tout cet amour que je ressens. Même si des fois, j'ai envie de péter la gueule à certaines personnes. Et j'ai aussi envie de prendre la vie avec humilité. J'ai vraiment beaucoup de belles choses dans ma vie. Et vu le parcours que j'ai, je suis très heureuse. d'en être là où je suis aujourd'hui, je ne m'y attendais pas. Je pensais vraiment que j'étais sacrément mal barrée dans ma vie, entre les addictions, la dépression, le manque de thunes, l'instabilité que j'avais à l'époque, qui ne me permettait pas de mener une vie sereine. J'ai conscience aussi que les choses sont fragiles, qu'elles sont éphémères et que les choses peuvent partir, et que les gens partent. Les gens qu'on aime raisonnent plus pour leur dire qu'on les aime. Vous savez, souvent on nous dit qu'il faut avoir de la gratitude pour les choses. Au-delà de la question morale, il faut, il faut, c'est un fait que les choses partent, les gens partent, nous partons. Donc qu'est-ce qu'on fait du voyage ? Au milieu, bonnes vacances, à bientôt, ciao !

Description

Quand on est submergé par les exigences de la vie quotidienne, il est essentiel de prendre des vacances, mais aussi des vacances de soi, non pas comme une simple escapade, mais comme une nécessité vitale pour se ressourcer et retrouver son équilibre de vie. Comment se lâcher la grappe, que l'on soit maman solo ou non, et enfin réussir à se sentir méritant de bonheur et d'amour lorsque ce n'est pas dans nos habitudes ?


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui, j'ai envie de parler de vacances, de soi. Ha ha ! Et oui, parce que bon, c'est les vacances d'été, donc c'est un peu la thématique du moment. Mais au final, les vraies vacances, les vraies de vraies, c'est quand on arrive à décrocher, décrocher vraiment, donc plus qu'une histoire de géographie, le fait de se déplacer, etc., c'est vraiment le fait de décompresser. Et c'est sûr que d'aller à la plage, ça aide. Mais dans sa tête, si on ne se repose pas, si on ne décroche pas, il y a peu de chances qu'on arrive ressourcée en rentrant. Je pars bientôt en vacances avec ma fille. Je serai entourée, donc ça c'est top. Je pense que c'est ça qui va me reposer aussi, c'est de pouvoir être à plusieurs. Je pense que les vacances de maman solo, c'est bien qu'elle les fasse avec d'autres gens. Je me suis payée un petit club pour enfants et parents aussi. Donc j'aurais juste à poser mon cul pendant que ma fille joue et s'amuse. Et puis ce sera aussi un moment de complicité entre nous. Bien bouffer, se balader, nager, enfin voilà. Je suis très très fatiguée. Et là, waouh, le mois de juillet que j'ai passé, la vache. Donc ouais, il faut clairement que je me repose. Et c'est vrai que j'ai du mal à laisser mon organisme... se détacher un petit peu de cet état d'hypervigilance que j'ai accumulé avec les mois et surtout depuis que je suis maman. Le tout combiné à une nature quand même un petit peu tourmentée. Je racontais l'autre fois dans un épisode précédent qu'il fallait apprendre à se lâcher la grappe. Et j'ai parlé aussi des soupapes. Donc au final, comment on fait pour se lâcher la grappe concrètement ? La première chose que j'ai en tête, et c'est vraiment tout con, c'est de bien s'alimenter et de bouger. Si on n'est pas en dépression, bien entendu. Donc si on se sent capable de le faire. Les petites choses dont je parle, c'est des choses qu'on peut faire quand on n'est pas dans un état dépressif, quand on en sort ou quand on a encore un petit peu d'énergie. Souvent on me dit « Waouh Olivia, je t'admire, tu fais plein de trucs, tu fais du sport, tu danses, etc. » Ouais, merci pour cette admiration, mais le fait est que j'en ai vraiment besoin en fait. Je vois le plaisir que ça me donne, donc ça vaut le coup de me bouger le cul parce que je sais qu'il y a une vraie carotte derrière. J'espère que vous appréciez ma poésie. Mais encore une fois, tout est question de nuances, j'insiste toujours là-dessus, et d'ailleurs c'est un peu la thématique du podcast, la nuance dans les choses. Des fois j'ai envie de me payer un bon petit paquet de gâteaux à une heure du mat, je bois un coca, enfin c'est... Voilà, on peut bien bouffer et aussi de temps en temps faire une petite transgression. Autre chose que je fais pour me lâcher la grappe aussi concrètement et pour être en vacances de moi-même, c'est de me dire que je mérite d'être heureuse, je mérite de me reposer, je mérite d'aller bien. On mérite cet amour, on mérite cet amour de soi. Et on est nombreux, pour des raisons diverses et variées, notamment dû à la façon dont on a été éduqués, à penser qu'on est des grosses merdes, au fond. Et à se dire qu'il faut souffrir dans la vie pour obtenir ce qu'on veut. Donc finalement, est-ce qu'on mérite des vacances ? On est nombreux à souffrir de ça. Et pour en sortir, c'est tout un programme. Personnellement, je m'aime, j'ai une estime de moi assez solide aujourd'hui. Mais je sais que ce n'est pas ma nature première, au sens où je reviens de très, très loin. Comme beaucoup d'entre vous, je suppose. Il y a un truc qui marche pour moi, et ça peut paraître un petit peu sinistre. Je pense à la mort, non pas au sens idéalisé, la mort. Je n'ai plus de pulsions suicidaires comme avant. Mais plus que jamais, je prends conscience de ma propre vulnérabilité et je prends conscience de la mortalité de mon être. Et c'est clair que... Si la mort est quelque chose qu'on peut plus ou moins intégrer, je pense qu'on peut parallèlement réussir à intégrer la notion de vie. Et ça va, l'un va avec l'autre. Le temps passe, plus le temps passe, moins j'ai peur de la mort. J'ai peur de la souffrance, j'ai peur de la douleur. Mais la mort est vraiment quelque chose qui ne me fait pas peur. Et ça me fait du bien. Ça, ça me fait des vacances. Ça me donne envie de profiter des beaux instants. Ça me donne envie de savourer les cadeaux et les plaisirs de la vie. Parce qu'il y en a. Certes, on en chie dans la vie, mais on n'est pas obligé d'en chier tous les jours. Et ça me donne envie de dire aux gens que j'aime, que je les aime. Ça me donne envie de m'accrocher à mes valeurs, de faire au mieux pour les respecter. Mais ça me fait aussi prendre conscience que j'y arrive pas toujours. Mais je me rappelle aussi que je suis dans une démarche d'amour et ça, ça n'a pas de prix. C'est super bon. Ça me donne envie de prendre des risques. Ça me donne envie d'essayer de nouvelles choses. Ça me donne envie... de prendre la vie un peu comme un jeu, comme une sorte de danse. Et j'ai envie d'arriver, si je décède à un âge avancé, j'ai envie de me dire, avancé ou non d'ailleurs, que ouais, t'as fait au mieux. Même si je devais mourir demain, là je me dis, ouais, t'as quand même une vie de ouf, t'as fait des trucs de ouf jusqu'ici, bon, ça aurait été trop court, mais... Je trouve que c'est la plus belle chose qu'on puisse se dire. Et je vous souhaite vraiment de pouvoir vous dire la même chose. De se dire, ouais, j'ai une vie, j'ai eu une vie remplie d'amour. Comme tout le monde, j'essaie de trouver du sens à ma vie. Quand je vois les tragédies qui nous entourent, des fois, ça me fait perdre espoir en l'humanité. Les gens qui perdent leurs enfants, par exemple. Les guerres, les violences, toutes les morts qui n'ont pas de sens, des choses impensables auxquelles on ne peut donner de sens. Dans une vie qui n'a pas de sens, l'amour c'est notre seul rempart. Il suffit de voir les gens qui ont plein plein de thunes mais qui n'ont pas assez d'amour et qui souffrent comme pas possible en vrai. Une vie sans amour, ça donne envie de mourir tout de suite. Quand le chagrin l'emporte. On a envie de mourir tout de suite. J'en vois une pensée particulière pour ces personnes-là. J'ai envie de m'accrocher plus que jamais à tout cet amour qui m'entoure, tout cet amour que je ressens. Même si des fois, j'ai envie de péter la gueule à certaines personnes. Et j'ai aussi envie de prendre la vie avec humilité. J'ai vraiment beaucoup de belles choses dans ma vie. Et vu le parcours que j'ai, je suis très heureuse. d'en être là où je suis aujourd'hui, je ne m'y attendais pas. Je pensais vraiment que j'étais sacrément mal barrée dans ma vie, entre les addictions, la dépression, le manque de thunes, l'instabilité que j'avais à l'époque, qui ne me permettait pas de mener une vie sereine. J'ai conscience aussi que les choses sont fragiles, qu'elles sont éphémères et que les choses peuvent partir, et que les gens partent. Les gens qu'on aime raisonnent plus pour leur dire qu'on les aime. Vous savez, souvent on nous dit qu'il faut avoir de la gratitude pour les choses. Au-delà de la question morale, il faut, il faut, c'est un fait que les choses partent, les gens partent, nous partons. Donc qu'est-ce qu'on fait du voyage ? Au milieu, bonnes vacances, à bientôt, ciao !

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