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Les détours d'Olivia

Retrouver son corps et son bien-être : l'importance du sport après une période de vulnérabilité

Retrouver son corps et son bien-être : l'importance du sport après une période de vulnérabilité

09min |15/08/2025
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Description

Et si le sport devenait notre allié pour surmonter la dépression et retrouver le plaisir de vivre ? Le sport est pour moi un moyen de libération personnelle, un espace où j'apprends à respecter mes limites et à retrouver un sens de contrôle sur ma vie. Cette introspection peut amener à découvrir la puissance du mouvement, non seulement comme une activité physique, mais comme un véritable chemin vers la guérison.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui, j'ai envie de parler de sport. J'hésitais à faire un autre épisode sur la dépression, puis je me suis dit, bon, tu vas encore plomber l'ambiance, donc faisons une petite pause. Nous aurons plein d'autres occasions de parler de dépression. C'est l'été après tout, et en septembre, on pourra reprendre les sujets plombants. Et donc, finalement, c'est un peu la suite logique des choses, puisque je parlais de dépression l'autre fois, justement, du fait de de renouer avec ses plaisirs, avec les passions, une fois qu'on sort de la dépression, une fois qu'on a enclenché un processus de rétablissement, traitement, thérapie, etc. Et que là, du coup, on peut aller un petit peu se remettre du côté de la vie et, pour ceux qui le souhaitent, reprendre ou commencer l'exercice. Le sport, pour moi, c'est une histoire d'amour. C'est... Alors, je faisais du sport petit. Et puis après, avec les années, j'ai préféré picoler. Et puis après, en fin de période alcoolique, j'ai renoué avec le sport. Donc, je buvais en même temps, comme je disais dans un autre épisode. Donc, ça m'a aidée à arrêter. Ça m'a donné un petit coup de jus. Et ça m'a aidée à connaître mon corps, en fait. Et lorsque j'ai arrêté l'alcool, alors là, ça a pris encore une toute autre dimension. Ça a pris un autre niveau. Et là... C'est vraiment devenu quelque chose que j'aime de façon inconditionnelle. C'est un amour. Il y a quelque chose dans le sport, pour moi, qui est très contenant. Personnellement, j'aime le renforcement musculaire. J'aime soulever lourd. Mais j'aime aussi faire de l'exercice au poids du corps. J'aime les tractions, quand il s'agit de se soulever comme ça. Au début, j'en faisais une, puis deux, puis trois, puis quatre. Il y a quelque chose de si satisfaisant, l'idée de soulever son corps avec la force de ses avant-bras, de ses épaules, de ses abdos, tout. C'est incroyable l'effort que ça demande de faire une traction. Donc j'aime la satisfaction de travailler mon muscle, mes muscles, de façon lente mais intense. Parce que faire du sport, c'est pas qu'il faut faire du cardio dans tous les sens. Ce que je faisais à une époque, mais c'est moins mon kiff. Aujourd'hui, je fais un truc qui s'appelle, vous connaissez peut-être, le kettlebell. C'est une espèce de grosse boule, un poids, avec une poignée au bout. Donc peut-être que vous connaissez, vous pouvez faire plein de trucs avec. Et ce truc-là, c'est vraiment de l'art. C'est-à-dire qu'on peut tout travailler. On peut travailler sa mobilité, on peut travailler sa coordination, son équilibre, sa force, son cardio. Tant que c'est un exercice complet. Et en plus de ça, le simple fait de tenir la kettlebell. ça fait déjà travailler en soi ses abdos, parce qu'il faut gainer pour pouvoir tenir une certaine charge. Puis vous pouvez jouer avec les poids, il ne s'agit pas non plus de soulever 100 kilos. Moi j'aime soulever lourd, j'aime sentir les limites de mon corps en fait. Et forcément je pense que de nombreux buveurs, anciens buveurs pourront se reconnaître là-dedans. On est quand même un petit peu maso sur les bords quand on prend des drogues ou quand on s'alcoolise, ou peu importe c'est la même chose. On n'est pas maso consciemment, mais bon, personnellement, je retrouve avec ce sport-là que je pratique quelque chose d'un peu intense, où je vais jouer avec les limites de mon corps. Sauf que là, je ne me fais pas de mal. Je ne me fais pas mal dans le sport. C'est quelque chose qui reste hyper vivant, qui me fait du bien, qui me met en joie. Des fois, j'en fais avec les autres, donc je crée du lien. Je peux en faire aussi seule. C'est incroyable le bonheur que ça m'apporte. Il y a quelque chose dans le fait de sentir les limites de mon corps. Je sens des fois que je suis un petit peu au bord de la falaise et là je sais qu'il faut que je m'arrête. Que si je vais encore un peu plus loin, je vais commencer à me faire mal. C'est très intéressant parce qu'il y a une impression de contrôle sur ce qu'on s'inflige, un peu comme douleur. Et ce que je faisais aussi pendant mes années noires, bien avant encore, c'est que je me mutilais. Alors ça, je ne le dis pas très souvent, mais là, c'est assez pertinent pour ce sujet. Et je le faisais, et pas qu'un peu. Et il y avait quelque chose dans le fait de vouloir me sentir vivante aussi, de voir mon sang couler. Et de me dire, je vois mon sang couler parce que je le décide. Il y a une espèce d'impression de contrôle. On contrôle l'intensité de sa douleur en fonction du type de blessure qu'on s'inflige. J'ai conscience de ce que je dis, je sais que ça peut être un peu waouh. Je pense qu'il ne faut pas qu'on ait peur d'aller dans ces zones-là aussi, du mal qu'on pouvait se faire dans les moments où on était alcoolisé. Et peut-être que certains d'entre vous faisaient ce genre de choses aussi. Donc, dans le sport, dans la sensation qu'on se donne, il y a cette impression de contrôle que moi j'ai. Et quand je sens les limites de mon corps, et quand je sens que je suis à la limite de l'effort, et que je ne peux pas aller plus loin, je me sens contenue, je me sens existée. C'est rassurant de se sentir contenu par le cadre de son propre corps. C'est un art, en fait, le sport, parce que c'est pas juste une question d'esthétique. C'est-à-dire que, oui, les muscles, c'est cool, mais c'est la cerise sur le gâteau. Il y a tout le processus et on apprend aussi à se respecter. C'est-à-dire que moi, j'apprends avec le temps à me dire, OK, aujourd'hui, je me repose, je sens que j'ai besoin de récupérer. Et au début, quand j'ai commencé, j'en faisais tout le temps. J'étais là, oui, oui, oui, on y va. Et non, en faisant du sport, on apprend à se connaître, et on apprend à dire stop. Alors, dire stop, quand on est ancien drogué, on ne sait pas. Parce qu'on ne sait pas s'arrêter quand on commence. Or, là, avec le sport, c'est un tout autre apprentissage, justement, qu'on fait consciemment, en toute conscience, chose qui nous invite à arrêter quand il le faut. Donc, évidemment, des fois, je suis allée trop loin, mais ça fait un peu partie du voyage. Maintenant, je ne le fais plus. J'apprends à préserver mes articulations, notamment. Avant, je sautais, je faisais des trucs. Mes genoux, ils ont pris un peu. Donc là, maintenant, j'apprends à faire des choses différemment et ça évolue aussi avec le temps. Et il y a plein de choses possibles. En fait, c'est juste une question de mouvement. La marche, c'est du sport. La marche, la natation, le vélo, la rando. La danse, tout ce qui invite au mouvement. Quand je parle de sport, je parle de mouvement. Et là, je parle de ma perception de la chose, parce que j'adore le crossfit. J'adore ça. Mais les possibilités sont infinies. Et du coup, j'entends souvent dire « Moi aussi, je devrais me mettre au sport, mais ça me fait chier. Et puis, je n'aime pas les salles de sport. » Je vais dire « Mais qui parle d'une salle de sport ? » Tu peux faire du sport où tu veux. Par terre, tu as besoin de ton corps et d'un sol. Avec le temps, j'aime bien avoir des poids à disposition, mais quand je suis en déplacement, je fais du sport par terre. Là, je me suis fait une petite salle chez moi, parce que je peux me le permettre. C'est top. Toute la largeur de la pièce est un tapis assez épais, ce qui fait que comme je suis assez flemmarde, j'ai juste enfié un t-shirt, une culotte, et je me dirige dans la salle de sport. Et je fais mon affaire. Je suis dans mon salon, je regarde Netflix, il est temps, j'éteins et hop, je file dans ma salle de sport, faire des pompes, c'est une merveille. J'apprends la mobilité aussi, ça c'est un truc que je découvre en ce moment. J'apprends un petit peu à travailler ma souplesse parce que ce n'est pas ma nature première. Ça m'a toujours fait un peu chier de faire du stretching ou des choses comme ça. Mais j'apprends petit à petit, comme on dit, l'appétit vient en mangeant. des fois c'est vrai voilà donc j'ai envie de venir confronter un petit peu cette vision des choses comme quoi le sport c'est vraiment un truc qui est juste super chiant alors soit vous voulez pas en faire ok pas de soucis t'es pas obligé d'en faire mais par contre juste là je fais écho aux personnes qui me disent ah j'aimerais bien m'y mettre mais ça me saoule et qui culpabilise j'ai envie de venir confronter un petit peu cette idée préconçue Merci. Comme quoi le sport est forcément quelque chose de chiant et quelque chose qu'il faut faire. Donc ça, la suite dans le prochain épisode. A bientôt, ciao !

Description

Et si le sport devenait notre allié pour surmonter la dépression et retrouver le plaisir de vivre ? Le sport est pour moi un moyen de libération personnelle, un espace où j'apprends à respecter mes limites et à retrouver un sens de contrôle sur ma vie. Cette introspection peut amener à découvrir la puissance du mouvement, non seulement comme une activité physique, mais comme un véritable chemin vers la guérison.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui, j'ai envie de parler de sport. J'hésitais à faire un autre épisode sur la dépression, puis je me suis dit, bon, tu vas encore plomber l'ambiance, donc faisons une petite pause. Nous aurons plein d'autres occasions de parler de dépression. C'est l'été après tout, et en septembre, on pourra reprendre les sujets plombants. Et donc, finalement, c'est un peu la suite logique des choses, puisque je parlais de dépression l'autre fois, justement, du fait de de renouer avec ses plaisirs, avec les passions, une fois qu'on sort de la dépression, une fois qu'on a enclenché un processus de rétablissement, traitement, thérapie, etc. Et que là, du coup, on peut aller un petit peu se remettre du côté de la vie et, pour ceux qui le souhaitent, reprendre ou commencer l'exercice. Le sport, pour moi, c'est une histoire d'amour. C'est... Alors, je faisais du sport petit. Et puis après, avec les années, j'ai préféré picoler. Et puis après, en fin de période alcoolique, j'ai renoué avec le sport. Donc, je buvais en même temps, comme je disais dans un autre épisode. Donc, ça m'a aidée à arrêter. Ça m'a donné un petit coup de jus. Et ça m'a aidée à connaître mon corps, en fait. Et lorsque j'ai arrêté l'alcool, alors là, ça a pris encore une toute autre dimension. Ça a pris un autre niveau. Et là... C'est vraiment devenu quelque chose que j'aime de façon inconditionnelle. C'est un amour. Il y a quelque chose dans le sport, pour moi, qui est très contenant. Personnellement, j'aime le renforcement musculaire. J'aime soulever lourd. Mais j'aime aussi faire de l'exercice au poids du corps. J'aime les tractions, quand il s'agit de se soulever comme ça. Au début, j'en faisais une, puis deux, puis trois, puis quatre. Il y a quelque chose de si satisfaisant, l'idée de soulever son corps avec la force de ses avant-bras, de ses épaules, de ses abdos, tout. C'est incroyable l'effort que ça demande de faire une traction. Donc j'aime la satisfaction de travailler mon muscle, mes muscles, de façon lente mais intense. Parce que faire du sport, c'est pas qu'il faut faire du cardio dans tous les sens. Ce que je faisais à une époque, mais c'est moins mon kiff. Aujourd'hui, je fais un truc qui s'appelle, vous connaissez peut-être, le kettlebell. C'est une espèce de grosse boule, un poids, avec une poignée au bout. Donc peut-être que vous connaissez, vous pouvez faire plein de trucs avec. Et ce truc-là, c'est vraiment de l'art. C'est-à-dire qu'on peut tout travailler. On peut travailler sa mobilité, on peut travailler sa coordination, son équilibre, sa force, son cardio. Tant que c'est un exercice complet. Et en plus de ça, le simple fait de tenir la kettlebell. ça fait déjà travailler en soi ses abdos, parce qu'il faut gainer pour pouvoir tenir une certaine charge. Puis vous pouvez jouer avec les poids, il ne s'agit pas non plus de soulever 100 kilos. Moi j'aime soulever lourd, j'aime sentir les limites de mon corps en fait. Et forcément je pense que de nombreux buveurs, anciens buveurs pourront se reconnaître là-dedans. On est quand même un petit peu maso sur les bords quand on prend des drogues ou quand on s'alcoolise, ou peu importe c'est la même chose. On n'est pas maso consciemment, mais bon, personnellement, je retrouve avec ce sport-là que je pratique quelque chose d'un peu intense, où je vais jouer avec les limites de mon corps. Sauf que là, je ne me fais pas de mal. Je ne me fais pas mal dans le sport. C'est quelque chose qui reste hyper vivant, qui me fait du bien, qui me met en joie. Des fois, j'en fais avec les autres, donc je crée du lien. Je peux en faire aussi seule. C'est incroyable le bonheur que ça m'apporte. Il y a quelque chose dans le fait de sentir les limites de mon corps. Je sens des fois que je suis un petit peu au bord de la falaise et là je sais qu'il faut que je m'arrête. Que si je vais encore un peu plus loin, je vais commencer à me faire mal. C'est très intéressant parce qu'il y a une impression de contrôle sur ce qu'on s'inflige, un peu comme douleur. Et ce que je faisais aussi pendant mes années noires, bien avant encore, c'est que je me mutilais. Alors ça, je ne le dis pas très souvent, mais là, c'est assez pertinent pour ce sujet. Et je le faisais, et pas qu'un peu. Et il y avait quelque chose dans le fait de vouloir me sentir vivante aussi, de voir mon sang couler. Et de me dire, je vois mon sang couler parce que je le décide. Il y a une espèce d'impression de contrôle. On contrôle l'intensité de sa douleur en fonction du type de blessure qu'on s'inflige. J'ai conscience de ce que je dis, je sais que ça peut être un peu waouh. Je pense qu'il ne faut pas qu'on ait peur d'aller dans ces zones-là aussi, du mal qu'on pouvait se faire dans les moments où on était alcoolisé. Et peut-être que certains d'entre vous faisaient ce genre de choses aussi. Donc, dans le sport, dans la sensation qu'on se donne, il y a cette impression de contrôle que moi j'ai. Et quand je sens les limites de mon corps, et quand je sens que je suis à la limite de l'effort, et que je ne peux pas aller plus loin, je me sens contenue, je me sens existée. C'est rassurant de se sentir contenu par le cadre de son propre corps. C'est un art, en fait, le sport, parce que c'est pas juste une question d'esthétique. C'est-à-dire que, oui, les muscles, c'est cool, mais c'est la cerise sur le gâteau. Il y a tout le processus et on apprend aussi à se respecter. C'est-à-dire que moi, j'apprends avec le temps à me dire, OK, aujourd'hui, je me repose, je sens que j'ai besoin de récupérer. Et au début, quand j'ai commencé, j'en faisais tout le temps. J'étais là, oui, oui, oui, on y va. Et non, en faisant du sport, on apprend à se connaître, et on apprend à dire stop. Alors, dire stop, quand on est ancien drogué, on ne sait pas. Parce qu'on ne sait pas s'arrêter quand on commence. Or, là, avec le sport, c'est un tout autre apprentissage, justement, qu'on fait consciemment, en toute conscience, chose qui nous invite à arrêter quand il le faut. Donc, évidemment, des fois, je suis allée trop loin, mais ça fait un peu partie du voyage. Maintenant, je ne le fais plus. J'apprends à préserver mes articulations, notamment. Avant, je sautais, je faisais des trucs. Mes genoux, ils ont pris un peu. Donc là, maintenant, j'apprends à faire des choses différemment et ça évolue aussi avec le temps. Et il y a plein de choses possibles. En fait, c'est juste une question de mouvement. La marche, c'est du sport. La marche, la natation, le vélo, la rando. La danse, tout ce qui invite au mouvement. Quand je parle de sport, je parle de mouvement. Et là, je parle de ma perception de la chose, parce que j'adore le crossfit. J'adore ça. Mais les possibilités sont infinies. Et du coup, j'entends souvent dire « Moi aussi, je devrais me mettre au sport, mais ça me fait chier. Et puis, je n'aime pas les salles de sport. » Je vais dire « Mais qui parle d'une salle de sport ? » Tu peux faire du sport où tu veux. Par terre, tu as besoin de ton corps et d'un sol. Avec le temps, j'aime bien avoir des poids à disposition, mais quand je suis en déplacement, je fais du sport par terre. Là, je me suis fait une petite salle chez moi, parce que je peux me le permettre. C'est top. Toute la largeur de la pièce est un tapis assez épais, ce qui fait que comme je suis assez flemmarde, j'ai juste enfié un t-shirt, une culotte, et je me dirige dans la salle de sport. Et je fais mon affaire. Je suis dans mon salon, je regarde Netflix, il est temps, j'éteins et hop, je file dans ma salle de sport, faire des pompes, c'est une merveille. J'apprends la mobilité aussi, ça c'est un truc que je découvre en ce moment. J'apprends un petit peu à travailler ma souplesse parce que ce n'est pas ma nature première. Ça m'a toujours fait un peu chier de faire du stretching ou des choses comme ça. Mais j'apprends petit à petit, comme on dit, l'appétit vient en mangeant. des fois c'est vrai voilà donc j'ai envie de venir confronter un petit peu cette vision des choses comme quoi le sport c'est vraiment un truc qui est juste super chiant alors soit vous voulez pas en faire ok pas de soucis t'es pas obligé d'en faire mais par contre juste là je fais écho aux personnes qui me disent ah j'aimerais bien m'y mettre mais ça me saoule et qui culpabilise j'ai envie de venir confronter un petit peu cette idée préconçue Merci. Comme quoi le sport est forcément quelque chose de chiant et quelque chose qu'il faut faire. Donc ça, la suite dans le prochain épisode. A bientôt, ciao !

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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui, j'ai envie de parler de sport. J'hésitais à faire un autre épisode sur la dépression, puis je me suis dit, bon, tu vas encore plomber l'ambiance, donc faisons une petite pause. Nous aurons plein d'autres occasions de parler de dépression. C'est l'été après tout, et en septembre, on pourra reprendre les sujets plombants. Et donc, finalement, c'est un peu la suite logique des choses, puisque je parlais de dépression l'autre fois, justement, du fait de de renouer avec ses plaisirs, avec les passions, une fois qu'on sort de la dépression, une fois qu'on a enclenché un processus de rétablissement, traitement, thérapie, etc. Et que là, du coup, on peut aller un petit peu se remettre du côté de la vie et, pour ceux qui le souhaitent, reprendre ou commencer l'exercice. Le sport, pour moi, c'est une histoire d'amour. C'est... Alors, je faisais du sport petit. Et puis après, avec les années, j'ai préféré picoler. Et puis après, en fin de période alcoolique, j'ai renoué avec le sport. Donc, je buvais en même temps, comme je disais dans un autre épisode. Donc, ça m'a aidée à arrêter. Ça m'a donné un petit coup de jus. Et ça m'a aidée à connaître mon corps, en fait. Et lorsque j'ai arrêté l'alcool, alors là, ça a pris encore une toute autre dimension. Ça a pris un autre niveau. Et là... C'est vraiment devenu quelque chose que j'aime de façon inconditionnelle. C'est un amour. Il y a quelque chose dans le sport, pour moi, qui est très contenant. Personnellement, j'aime le renforcement musculaire. J'aime soulever lourd. Mais j'aime aussi faire de l'exercice au poids du corps. J'aime les tractions, quand il s'agit de se soulever comme ça. Au début, j'en faisais une, puis deux, puis trois, puis quatre. Il y a quelque chose de si satisfaisant, l'idée de soulever son corps avec la force de ses avant-bras, de ses épaules, de ses abdos, tout. C'est incroyable l'effort que ça demande de faire une traction. Donc j'aime la satisfaction de travailler mon muscle, mes muscles, de façon lente mais intense. Parce que faire du sport, c'est pas qu'il faut faire du cardio dans tous les sens. Ce que je faisais à une époque, mais c'est moins mon kiff. Aujourd'hui, je fais un truc qui s'appelle, vous connaissez peut-être, le kettlebell. C'est une espèce de grosse boule, un poids, avec une poignée au bout. Donc peut-être que vous connaissez, vous pouvez faire plein de trucs avec. Et ce truc-là, c'est vraiment de l'art. C'est-à-dire qu'on peut tout travailler. On peut travailler sa mobilité, on peut travailler sa coordination, son équilibre, sa force, son cardio. Tant que c'est un exercice complet. Et en plus de ça, le simple fait de tenir la kettlebell. ça fait déjà travailler en soi ses abdos, parce qu'il faut gainer pour pouvoir tenir une certaine charge. Puis vous pouvez jouer avec les poids, il ne s'agit pas non plus de soulever 100 kilos. Moi j'aime soulever lourd, j'aime sentir les limites de mon corps en fait. Et forcément je pense que de nombreux buveurs, anciens buveurs pourront se reconnaître là-dedans. On est quand même un petit peu maso sur les bords quand on prend des drogues ou quand on s'alcoolise, ou peu importe c'est la même chose. On n'est pas maso consciemment, mais bon, personnellement, je retrouve avec ce sport-là que je pratique quelque chose d'un peu intense, où je vais jouer avec les limites de mon corps. Sauf que là, je ne me fais pas de mal. Je ne me fais pas mal dans le sport. C'est quelque chose qui reste hyper vivant, qui me fait du bien, qui me met en joie. Des fois, j'en fais avec les autres, donc je crée du lien. Je peux en faire aussi seule. C'est incroyable le bonheur que ça m'apporte. Il y a quelque chose dans le fait de sentir les limites de mon corps. Je sens des fois que je suis un petit peu au bord de la falaise et là je sais qu'il faut que je m'arrête. Que si je vais encore un peu plus loin, je vais commencer à me faire mal. C'est très intéressant parce qu'il y a une impression de contrôle sur ce qu'on s'inflige, un peu comme douleur. Et ce que je faisais aussi pendant mes années noires, bien avant encore, c'est que je me mutilais. Alors ça, je ne le dis pas très souvent, mais là, c'est assez pertinent pour ce sujet. Et je le faisais, et pas qu'un peu. Et il y avait quelque chose dans le fait de vouloir me sentir vivante aussi, de voir mon sang couler. Et de me dire, je vois mon sang couler parce que je le décide. Il y a une espèce d'impression de contrôle. On contrôle l'intensité de sa douleur en fonction du type de blessure qu'on s'inflige. J'ai conscience de ce que je dis, je sais que ça peut être un peu waouh. Je pense qu'il ne faut pas qu'on ait peur d'aller dans ces zones-là aussi, du mal qu'on pouvait se faire dans les moments où on était alcoolisé. Et peut-être que certains d'entre vous faisaient ce genre de choses aussi. Donc, dans le sport, dans la sensation qu'on se donne, il y a cette impression de contrôle que moi j'ai. Et quand je sens les limites de mon corps, et quand je sens que je suis à la limite de l'effort, et que je ne peux pas aller plus loin, je me sens contenue, je me sens existée. C'est rassurant de se sentir contenu par le cadre de son propre corps. C'est un art, en fait, le sport, parce que c'est pas juste une question d'esthétique. C'est-à-dire que, oui, les muscles, c'est cool, mais c'est la cerise sur le gâteau. Il y a tout le processus et on apprend aussi à se respecter. C'est-à-dire que moi, j'apprends avec le temps à me dire, OK, aujourd'hui, je me repose, je sens que j'ai besoin de récupérer. Et au début, quand j'ai commencé, j'en faisais tout le temps. J'étais là, oui, oui, oui, on y va. Et non, en faisant du sport, on apprend à se connaître, et on apprend à dire stop. Alors, dire stop, quand on est ancien drogué, on ne sait pas. Parce qu'on ne sait pas s'arrêter quand on commence. Or, là, avec le sport, c'est un tout autre apprentissage, justement, qu'on fait consciemment, en toute conscience, chose qui nous invite à arrêter quand il le faut. Donc, évidemment, des fois, je suis allée trop loin, mais ça fait un peu partie du voyage. Maintenant, je ne le fais plus. J'apprends à préserver mes articulations, notamment. Avant, je sautais, je faisais des trucs. Mes genoux, ils ont pris un peu. Donc là, maintenant, j'apprends à faire des choses différemment et ça évolue aussi avec le temps. Et il y a plein de choses possibles. En fait, c'est juste une question de mouvement. La marche, c'est du sport. La marche, la natation, le vélo, la rando. La danse, tout ce qui invite au mouvement. Quand je parle de sport, je parle de mouvement. Et là, je parle de ma perception de la chose, parce que j'adore le crossfit. J'adore ça. Mais les possibilités sont infinies. Et du coup, j'entends souvent dire « Moi aussi, je devrais me mettre au sport, mais ça me fait chier. Et puis, je n'aime pas les salles de sport. » Je vais dire « Mais qui parle d'une salle de sport ? » Tu peux faire du sport où tu veux. Par terre, tu as besoin de ton corps et d'un sol. Avec le temps, j'aime bien avoir des poids à disposition, mais quand je suis en déplacement, je fais du sport par terre. Là, je me suis fait une petite salle chez moi, parce que je peux me le permettre. C'est top. Toute la largeur de la pièce est un tapis assez épais, ce qui fait que comme je suis assez flemmarde, j'ai juste enfié un t-shirt, une culotte, et je me dirige dans la salle de sport. Et je fais mon affaire. Je suis dans mon salon, je regarde Netflix, il est temps, j'éteins et hop, je file dans ma salle de sport, faire des pompes, c'est une merveille. J'apprends la mobilité aussi, ça c'est un truc que je découvre en ce moment. J'apprends un petit peu à travailler ma souplesse parce que ce n'est pas ma nature première. Ça m'a toujours fait un peu chier de faire du stretching ou des choses comme ça. Mais j'apprends petit à petit, comme on dit, l'appétit vient en mangeant. des fois c'est vrai voilà donc j'ai envie de venir confronter un petit peu cette vision des choses comme quoi le sport c'est vraiment un truc qui est juste super chiant alors soit vous voulez pas en faire ok pas de soucis t'es pas obligé d'en faire mais par contre juste là je fais écho aux personnes qui me disent ah j'aimerais bien m'y mettre mais ça me saoule et qui culpabilise j'ai envie de venir confronter un petit peu cette idée préconçue Merci. Comme quoi le sport est forcément quelque chose de chiant et quelque chose qu'il faut faire. Donc ça, la suite dans le prochain épisode. A bientôt, ciao !

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Et si le sport devenait notre allié pour surmonter la dépression et retrouver le plaisir de vivre ? Le sport est pour moi un moyen de libération personnelle, un espace où j'apprends à respecter mes limites et à retrouver un sens de contrôle sur ma vie. Cette introspection peut amener à découvrir la puissance du mouvement, non seulement comme une activité physique, mais comme un véritable chemin vers la guérison.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui, j'ai envie de parler de sport. J'hésitais à faire un autre épisode sur la dépression, puis je me suis dit, bon, tu vas encore plomber l'ambiance, donc faisons une petite pause. Nous aurons plein d'autres occasions de parler de dépression. C'est l'été après tout, et en septembre, on pourra reprendre les sujets plombants. Et donc, finalement, c'est un peu la suite logique des choses, puisque je parlais de dépression l'autre fois, justement, du fait de de renouer avec ses plaisirs, avec les passions, une fois qu'on sort de la dépression, une fois qu'on a enclenché un processus de rétablissement, traitement, thérapie, etc. Et que là, du coup, on peut aller un petit peu se remettre du côté de la vie et, pour ceux qui le souhaitent, reprendre ou commencer l'exercice. Le sport, pour moi, c'est une histoire d'amour. C'est... Alors, je faisais du sport petit. Et puis après, avec les années, j'ai préféré picoler. Et puis après, en fin de période alcoolique, j'ai renoué avec le sport. Donc, je buvais en même temps, comme je disais dans un autre épisode. Donc, ça m'a aidée à arrêter. Ça m'a donné un petit coup de jus. Et ça m'a aidée à connaître mon corps, en fait. Et lorsque j'ai arrêté l'alcool, alors là, ça a pris encore une toute autre dimension. Ça a pris un autre niveau. Et là... C'est vraiment devenu quelque chose que j'aime de façon inconditionnelle. C'est un amour. Il y a quelque chose dans le sport, pour moi, qui est très contenant. Personnellement, j'aime le renforcement musculaire. J'aime soulever lourd. Mais j'aime aussi faire de l'exercice au poids du corps. J'aime les tractions, quand il s'agit de se soulever comme ça. Au début, j'en faisais une, puis deux, puis trois, puis quatre. Il y a quelque chose de si satisfaisant, l'idée de soulever son corps avec la force de ses avant-bras, de ses épaules, de ses abdos, tout. C'est incroyable l'effort que ça demande de faire une traction. Donc j'aime la satisfaction de travailler mon muscle, mes muscles, de façon lente mais intense. Parce que faire du sport, c'est pas qu'il faut faire du cardio dans tous les sens. Ce que je faisais à une époque, mais c'est moins mon kiff. Aujourd'hui, je fais un truc qui s'appelle, vous connaissez peut-être, le kettlebell. C'est une espèce de grosse boule, un poids, avec une poignée au bout. Donc peut-être que vous connaissez, vous pouvez faire plein de trucs avec. Et ce truc-là, c'est vraiment de l'art. C'est-à-dire qu'on peut tout travailler. On peut travailler sa mobilité, on peut travailler sa coordination, son équilibre, sa force, son cardio. Tant que c'est un exercice complet. Et en plus de ça, le simple fait de tenir la kettlebell. ça fait déjà travailler en soi ses abdos, parce qu'il faut gainer pour pouvoir tenir une certaine charge. Puis vous pouvez jouer avec les poids, il ne s'agit pas non plus de soulever 100 kilos. Moi j'aime soulever lourd, j'aime sentir les limites de mon corps en fait. Et forcément je pense que de nombreux buveurs, anciens buveurs pourront se reconnaître là-dedans. On est quand même un petit peu maso sur les bords quand on prend des drogues ou quand on s'alcoolise, ou peu importe c'est la même chose. On n'est pas maso consciemment, mais bon, personnellement, je retrouve avec ce sport-là que je pratique quelque chose d'un peu intense, où je vais jouer avec les limites de mon corps. Sauf que là, je ne me fais pas de mal. Je ne me fais pas mal dans le sport. C'est quelque chose qui reste hyper vivant, qui me fait du bien, qui me met en joie. Des fois, j'en fais avec les autres, donc je crée du lien. Je peux en faire aussi seule. C'est incroyable le bonheur que ça m'apporte. Il y a quelque chose dans le fait de sentir les limites de mon corps. Je sens des fois que je suis un petit peu au bord de la falaise et là je sais qu'il faut que je m'arrête. Que si je vais encore un peu plus loin, je vais commencer à me faire mal. C'est très intéressant parce qu'il y a une impression de contrôle sur ce qu'on s'inflige, un peu comme douleur. Et ce que je faisais aussi pendant mes années noires, bien avant encore, c'est que je me mutilais. Alors ça, je ne le dis pas très souvent, mais là, c'est assez pertinent pour ce sujet. Et je le faisais, et pas qu'un peu. Et il y avait quelque chose dans le fait de vouloir me sentir vivante aussi, de voir mon sang couler. Et de me dire, je vois mon sang couler parce que je le décide. Il y a une espèce d'impression de contrôle. On contrôle l'intensité de sa douleur en fonction du type de blessure qu'on s'inflige. J'ai conscience de ce que je dis, je sais que ça peut être un peu waouh. Je pense qu'il ne faut pas qu'on ait peur d'aller dans ces zones-là aussi, du mal qu'on pouvait se faire dans les moments où on était alcoolisé. Et peut-être que certains d'entre vous faisaient ce genre de choses aussi. Donc, dans le sport, dans la sensation qu'on se donne, il y a cette impression de contrôle que moi j'ai. Et quand je sens les limites de mon corps, et quand je sens que je suis à la limite de l'effort, et que je ne peux pas aller plus loin, je me sens contenue, je me sens existée. C'est rassurant de se sentir contenu par le cadre de son propre corps. C'est un art, en fait, le sport, parce que c'est pas juste une question d'esthétique. C'est-à-dire que, oui, les muscles, c'est cool, mais c'est la cerise sur le gâteau. Il y a tout le processus et on apprend aussi à se respecter. C'est-à-dire que moi, j'apprends avec le temps à me dire, OK, aujourd'hui, je me repose, je sens que j'ai besoin de récupérer. Et au début, quand j'ai commencé, j'en faisais tout le temps. J'étais là, oui, oui, oui, on y va. Et non, en faisant du sport, on apprend à se connaître, et on apprend à dire stop. Alors, dire stop, quand on est ancien drogué, on ne sait pas. Parce qu'on ne sait pas s'arrêter quand on commence. Or, là, avec le sport, c'est un tout autre apprentissage, justement, qu'on fait consciemment, en toute conscience, chose qui nous invite à arrêter quand il le faut. Donc, évidemment, des fois, je suis allée trop loin, mais ça fait un peu partie du voyage. Maintenant, je ne le fais plus. J'apprends à préserver mes articulations, notamment. Avant, je sautais, je faisais des trucs. Mes genoux, ils ont pris un peu. Donc là, maintenant, j'apprends à faire des choses différemment et ça évolue aussi avec le temps. Et il y a plein de choses possibles. En fait, c'est juste une question de mouvement. La marche, c'est du sport. La marche, la natation, le vélo, la rando. La danse, tout ce qui invite au mouvement. Quand je parle de sport, je parle de mouvement. Et là, je parle de ma perception de la chose, parce que j'adore le crossfit. J'adore ça. Mais les possibilités sont infinies. Et du coup, j'entends souvent dire « Moi aussi, je devrais me mettre au sport, mais ça me fait chier. Et puis, je n'aime pas les salles de sport. » Je vais dire « Mais qui parle d'une salle de sport ? » Tu peux faire du sport où tu veux. Par terre, tu as besoin de ton corps et d'un sol. Avec le temps, j'aime bien avoir des poids à disposition, mais quand je suis en déplacement, je fais du sport par terre. Là, je me suis fait une petite salle chez moi, parce que je peux me le permettre. C'est top. Toute la largeur de la pièce est un tapis assez épais, ce qui fait que comme je suis assez flemmarde, j'ai juste enfié un t-shirt, une culotte, et je me dirige dans la salle de sport. Et je fais mon affaire. Je suis dans mon salon, je regarde Netflix, il est temps, j'éteins et hop, je file dans ma salle de sport, faire des pompes, c'est une merveille. J'apprends la mobilité aussi, ça c'est un truc que je découvre en ce moment. J'apprends un petit peu à travailler ma souplesse parce que ce n'est pas ma nature première. Ça m'a toujours fait un peu chier de faire du stretching ou des choses comme ça. Mais j'apprends petit à petit, comme on dit, l'appétit vient en mangeant. des fois c'est vrai voilà donc j'ai envie de venir confronter un petit peu cette vision des choses comme quoi le sport c'est vraiment un truc qui est juste super chiant alors soit vous voulez pas en faire ok pas de soucis t'es pas obligé d'en faire mais par contre juste là je fais écho aux personnes qui me disent ah j'aimerais bien m'y mettre mais ça me saoule et qui culpabilise j'ai envie de venir confronter un petit peu cette idée préconçue Merci. Comme quoi le sport est forcément quelque chose de chiant et quelque chose qu'il faut faire. Donc ça, la suite dans le prochain épisode. A bientôt, ciao !

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