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Les détours d'Olivia

Rechute alcoolique (1/2) : quand on rêve de drogue, d'alcool

Rechute alcoolique (1/2) : quand on rêve de drogue, d'alcool

07min |01/08/2025
Play
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Description

Ici, je vous raconte un rêve troublant où la tentation de l'alcool se mêle à des souvenirs de concerts et de festivals d'été, ce qui vient contraster avec les souvenirs douloureux liés au poison qu'est l'alcool. Cette ambivalence, je la compare à une passion amoureuse tumultueuse.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui épisode un peu particulier puisque je suis filmée. Pour ceux qui ont Spotify, vous pouvez voir mon joli minois. On m'a conseillé de le faire et je me suis dit pourquoi pas, j'ai pas l'habitude du tout mais bon, faut bien commencer. Et on m'a dit surtout soigne bien ton cadre, donc j'espère que vous saurez apprécier la beauté de mon cadre que j'ai donc soigneusement préparé pour vous. Et surtout on m'a dit sois naturel, sois spontané, tout ça quoi. Aujourd'hui, j'ai envie de parler d'alcool et de rechute, et de rêve de rechute plus précisément. J'ai rêvé d'alcool cette nuit. Et là, pour le coup, c'est vraiment tripal comme truc, parce qu'on n'est pas dans la réflexion, dans la pensée, on est vraiment dans le rêve. C'est wow. J'ai rêvé que j'étais au concert des Pechmode, et j'adore des Pechmode. Mais là, pour le coup, c'était vraiment... Le concert était un peu bizarre, je ne sais pas pourquoi. Ils s'étaient lancés dans un trip un peu tribal, indigène, mais pas dans le bon sens. Ils avaient des espèces de plumes. C'était complètement grotesque. Et j'avais super, super envie de boire. Je voulais accéder à la buvette. Il y avait tout un truc pour y accéder. C'était très labyrinthique, oppressant. C'était un peu comme ces trucs à l'époque Covid. où tu as une ligne droite pour accéder à un endroit devant toi. Tu veux aller quelque part, devant toi, tu vas tout droit. Ce qui semble tout à fait logique. Mais à l'époque, vous savez, des fois, quand il y avait des flèches, il fallait faire une espèce de zigzag à la con. Ça paraît complètement aberrant aujourd'hui, mais c'était un petit peu ce genre de configuration-là, complètement oppressante. Et c'était dur d'accéder à cette buvette. Et c'était un peu comme une oasis. Et à un moment, j'y accède et j'étais là. Cette odeur, cette... L'odeur de la bière, l'odeur de la fête. Et ça me rappelle ces festivals, en fait. Les festivals d'été où je me baladais avec ma pinte et je découvrais du son. Et ça, c'est vraiment parmi mes meilleurs souvenirs de la période où je buvais. Et c'est vrai que l'été, ça me rappelle vraiment ça. Et j'avais cette envie de boire qui était... La sensation, c'était vraiment un truc que j'avais dans le bide. Et la bière me semblait délicieuse. L'odeur, la texture, tout. Et à un moment, je sens, je tiens une pinte dans mon rêve. Et je suis là, oh ! Et j'ai envie de la boire. Et je culpabilisais, je m'en voulais. Et puis je me disais, c'est juste pour ce soir. Et puis, bon, je me suis réveillée ce matin avec un soulagement. Je me suis rendue compte que c'était un rêve. Et en même temps, je me suis dit, tiens, c'est vraiment curieux que tu rêves de ça. Et ça vient vraiment contraster avec la puanteur de l'après-cuite dans la vie réelle. Et encore récemment, j'ai retrouvé quelqu'un qui m'est proche, mais je l'ai retrouvé en état d'ivresse, mais genre ivresse plus plus quoi. Et elle puait quoi, c'était une horreur, mais ça chlinguait. Et j'ai dû ouvrir toutes les fenêtres là, c'était vraiment... Enfin des fois j'oublie quoi. Et quel contraste ! Cette puanteur où tu pues de la bouche, puis même toute la tuyauterie qui déconne, t'as la chiasse et tout. Et ce contraste et cette ambivalence qu'on peut avoir, ce côté paradis, enfer. Les soirées éclatantes d'été, la sensualité qu'il y a autour de l'alcool et les lendemains de cuite, de vraies grosses cuites. Et là, tu dis quelle horreur ! Et cette ambivalence, ça me fait penser vraiment à une histoire d'amour vraiment passionnelle. Enfin, une histoire d'amour, on peut appeler ça comme ça, mais c'est une espèce de relation passionnelle où on fout quelqu'un vraiment sur un piédestal. Et vous savez, je me méfie toujours quand j'entends quelqu'un dire « je l'aime, je l'aime, je l'aime à la folie ! » Et là, tu te dis « quand t'aimes quelque chose à la folie, à l'extrême, tu fous cette chose-là ou cette personne sur un piédestal et donc tu sais que ça peut basculer de l'autre côté de la balance et là, pour le coup, tu passes à la haine. » Ce que tu aimes passionnément à la folie, tu es capable de le détester. Finalement, c'est sur un spectre, une fréquence peu éloignée au final. Et donc avec la drogue, avec l'alcool, je pense qu'on est nombreux à connaître ça, cette relation. Et donc ça, ça me frappe à chaque fois en fait. Et je me dis finalement... Qu'est-ce que je peux faire de cette envie de boire ? C'est quoi ce rêve ? On en a parlé aussi quand l'alcool nous manque, parce que ça vient masquer en réalité le désir en dessous qui émerge, qui est intéressant à aller regarder. Et je ne sais pas encore, parce qu'il faut encore que je dépiaute un peu ce rêve, mais je me souviens de cette sensation de vouloir un soulagement immédiat. Et ce besoin de décompresser, de relâcher quelque chose, d'être dans le tenir. Il y avait une tension qui demandait vraiment à sortir. Et effectivement, je suis assez tendue en ce moment, entre le travail. J'ai eu énormément de boulot, mine de rien, et bon, même si j'apprends quand même à prendre soin de moi, c'est quand même pas mal de pression. Et j'ai de beaux projets à long terme, j'ai ce podcast, j'ai de belles choses dans ma vie que je construis. J'ai plein de super projets, des trucs chouettes, j'ai une petite fille merveilleuse, enfin voilà, mais des choses qui se... dont on prend soin sur le long terme. Et en fait, je pense que j'ai besoin d'un truc vraiment pour décompresser là maintenant tout de suite. Donc je fais ce que je peux. J'ai le sport, peut-être que j'ai besoin d'un sport un peu plus extrême. Et au final, ça me fait dire aussi qu'on ne retrouvera jamais la sensation que la drogue nous donne. Et ça, c'est le propre même de la drogue. On sait tous ce que c'est et on sait tous qu'on a finalement à faire le deuil aussi de cette intensité folle. Et en même temps, quel bonheur ! parce que quand on monte, on monte, on monte, on va très très haut, il faut redescendre. Et on n'a plus à connaître ces montagnes russes-là, finalement, on n'a pas à monter aussi haut pour redescendre aussi bas. En contrepartie, des fois, on peut se faire un peu chier. Et donc, comment est-ce que je pourrais décompresser ? Donc la question est là. Je pense que je vais peut-être me mettre à faire un sport un peu différent. Et la danse me manque aussi, ça fait longtemps que je n'ai pas dansé, ça je m'en rends compte. Voilà, un truc où t'as ce soulagement immédiat. C'est hyper important, je pense, pour tout le monde, sûrement. Mais j'ai l'impression que quand on est ancien buveur, ancien drogué, j'ai l'impression que c'est vraiment une soupape absolument indispensable. Donc, voilà. Non à la drogue, oui aux soupapes. Les bonnes soupapes. À bientôt. Ciao.

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Ici, je vous raconte un rêve troublant où la tentation de l'alcool se mêle à des souvenirs de concerts et de festivals d'été, ce qui vient contraster avec les souvenirs douloureux liés au poison qu'est l'alcool. Cette ambivalence, je la compare à une passion amoureuse tumultueuse.




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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui épisode un peu particulier puisque je suis filmée. Pour ceux qui ont Spotify, vous pouvez voir mon joli minois. On m'a conseillé de le faire et je me suis dit pourquoi pas, j'ai pas l'habitude du tout mais bon, faut bien commencer. Et on m'a dit surtout soigne bien ton cadre, donc j'espère que vous saurez apprécier la beauté de mon cadre que j'ai donc soigneusement préparé pour vous. Et surtout on m'a dit sois naturel, sois spontané, tout ça quoi. Aujourd'hui, j'ai envie de parler d'alcool et de rechute, et de rêve de rechute plus précisément. J'ai rêvé d'alcool cette nuit. Et là, pour le coup, c'est vraiment tripal comme truc, parce qu'on n'est pas dans la réflexion, dans la pensée, on est vraiment dans le rêve. C'est wow. J'ai rêvé que j'étais au concert des Pechmode, et j'adore des Pechmode. Mais là, pour le coup, c'était vraiment... Le concert était un peu bizarre, je ne sais pas pourquoi. Ils s'étaient lancés dans un trip un peu tribal, indigène, mais pas dans le bon sens. Ils avaient des espèces de plumes. C'était complètement grotesque. Et j'avais super, super envie de boire. Je voulais accéder à la buvette. Il y avait tout un truc pour y accéder. C'était très labyrinthique, oppressant. C'était un peu comme ces trucs à l'époque Covid. où tu as une ligne droite pour accéder à un endroit devant toi. Tu veux aller quelque part, devant toi, tu vas tout droit. Ce qui semble tout à fait logique. Mais à l'époque, vous savez, des fois, quand il y avait des flèches, il fallait faire une espèce de zigzag à la con. Ça paraît complètement aberrant aujourd'hui, mais c'était un petit peu ce genre de configuration-là, complètement oppressante. Et c'était dur d'accéder à cette buvette. Et c'était un peu comme une oasis. Et à un moment, j'y accède et j'étais là. Cette odeur, cette... L'odeur de la bière, l'odeur de la fête. Et ça me rappelle ces festivals, en fait. Les festivals d'été où je me baladais avec ma pinte et je découvrais du son. Et ça, c'est vraiment parmi mes meilleurs souvenirs de la période où je buvais. Et c'est vrai que l'été, ça me rappelle vraiment ça. Et j'avais cette envie de boire qui était... La sensation, c'était vraiment un truc que j'avais dans le bide. Et la bière me semblait délicieuse. L'odeur, la texture, tout. Et à un moment, je sens, je tiens une pinte dans mon rêve. Et je suis là, oh ! Et j'ai envie de la boire. Et je culpabilisais, je m'en voulais. Et puis je me disais, c'est juste pour ce soir. Et puis, bon, je me suis réveillée ce matin avec un soulagement. Je me suis rendue compte que c'était un rêve. Et en même temps, je me suis dit, tiens, c'est vraiment curieux que tu rêves de ça. Et ça vient vraiment contraster avec la puanteur de l'après-cuite dans la vie réelle. Et encore récemment, j'ai retrouvé quelqu'un qui m'est proche, mais je l'ai retrouvé en état d'ivresse, mais genre ivresse plus plus quoi. Et elle puait quoi, c'était une horreur, mais ça chlinguait. Et j'ai dû ouvrir toutes les fenêtres là, c'était vraiment... Enfin des fois j'oublie quoi. Et quel contraste ! Cette puanteur où tu pues de la bouche, puis même toute la tuyauterie qui déconne, t'as la chiasse et tout. Et ce contraste et cette ambivalence qu'on peut avoir, ce côté paradis, enfer. Les soirées éclatantes d'été, la sensualité qu'il y a autour de l'alcool et les lendemains de cuite, de vraies grosses cuites. Et là, tu dis quelle horreur ! Et cette ambivalence, ça me fait penser vraiment à une histoire d'amour vraiment passionnelle. Enfin, une histoire d'amour, on peut appeler ça comme ça, mais c'est une espèce de relation passionnelle où on fout quelqu'un vraiment sur un piédestal. Et vous savez, je me méfie toujours quand j'entends quelqu'un dire « je l'aime, je l'aime, je l'aime à la folie ! » Et là, tu te dis « quand t'aimes quelque chose à la folie, à l'extrême, tu fous cette chose-là ou cette personne sur un piédestal et donc tu sais que ça peut basculer de l'autre côté de la balance et là, pour le coup, tu passes à la haine. » Ce que tu aimes passionnément à la folie, tu es capable de le détester. Finalement, c'est sur un spectre, une fréquence peu éloignée au final. Et donc avec la drogue, avec l'alcool, je pense qu'on est nombreux à connaître ça, cette relation. Et donc ça, ça me frappe à chaque fois en fait. Et je me dis finalement... Qu'est-ce que je peux faire de cette envie de boire ? C'est quoi ce rêve ? On en a parlé aussi quand l'alcool nous manque, parce que ça vient masquer en réalité le désir en dessous qui émerge, qui est intéressant à aller regarder. Et je ne sais pas encore, parce qu'il faut encore que je dépiaute un peu ce rêve, mais je me souviens de cette sensation de vouloir un soulagement immédiat. Et ce besoin de décompresser, de relâcher quelque chose, d'être dans le tenir. Il y avait une tension qui demandait vraiment à sortir. Et effectivement, je suis assez tendue en ce moment, entre le travail. J'ai eu énormément de boulot, mine de rien, et bon, même si j'apprends quand même à prendre soin de moi, c'est quand même pas mal de pression. Et j'ai de beaux projets à long terme, j'ai ce podcast, j'ai de belles choses dans ma vie que je construis. J'ai plein de super projets, des trucs chouettes, j'ai une petite fille merveilleuse, enfin voilà, mais des choses qui se... dont on prend soin sur le long terme. Et en fait, je pense que j'ai besoin d'un truc vraiment pour décompresser là maintenant tout de suite. Donc je fais ce que je peux. J'ai le sport, peut-être que j'ai besoin d'un sport un peu plus extrême. Et au final, ça me fait dire aussi qu'on ne retrouvera jamais la sensation que la drogue nous donne. Et ça, c'est le propre même de la drogue. On sait tous ce que c'est et on sait tous qu'on a finalement à faire le deuil aussi de cette intensité folle. Et en même temps, quel bonheur ! parce que quand on monte, on monte, on monte, on va très très haut, il faut redescendre. Et on n'a plus à connaître ces montagnes russes-là, finalement, on n'a pas à monter aussi haut pour redescendre aussi bas. En contrepartie, des fois, on peut se faire un peu chier. Et donc, comment est-ce que je pourrais décompresser ? Donc la question est là. Je pense que je vais peut-être me mettre à faire un sport un peu différent. Et la danse me manque aussi, ça fait longtemps que je n'ai pas dansé, ça je m'en rends compte. Voilà, un truc où t'as ce soulagement immédiat. C'est hyper important, je pense, pour tout le monde, sûrement. Mais j'ai l'impression que quand on est ancien buveur, ancien drogué, j'ai l'impression que c'est vraiment une soupape absolument indispensable. Donc, voilà. Non à la drogue, oui aux soupapes. Les bonnes soupapes. À bientôt. Ciao.

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Ici, je vous raconte un rêve troublant où la tentation de l'alcool se mêle à des souvenirs de concerts et de festivals d'été, ce qui vient contraster avec les souvenirs douloureux liés au poison qu'est l'alcool. Cette ambivalence, je la compare à une passion amoureuse tumultueuse.




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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui épisode un peu particulier puisque je suis filmée. Pour ceux qui ont Spotify, vous pouvez voir mon joli minois. On m'a conseillé de le faire et je me suis dit pourquoi pas, j'ai pas l'habitude du tout mais bon, faut bien commencer. Et on m'a dit surtout soigne bien ton cadre, donc j'espère que vous saurez apprécier la beauté de mon cadre que j'ai donc soigneusement préparé pour vous. Et surtout on m'a dit sois naturel, sois spontané, tout ça quoi. Aujourd'hui, j'ai envie de parler d'alcool et de rechute, et de rêve de rechute plus précisément. J'ai rêvé d'alcool cette nuit. Et là, pour le coup, c'est vraiment tripal comme truc, parce qu'on n'est pas dans la réflexion, dans la pensée, on est vraiment dans le rêve. C'est wow. J'ai rêvé que j'étais au concert des Pechmode, et j'adore des Pechmode. Mais là, pour le coup, c'était vraiment... Le concert était un peu bizarre, je ne sais pas pourquoi. Ils s'étaient lancés dans un trip un peu tribal, indigène, mais pas dans le bon sens. Ils avaient des espèces de plumes. C'était complètement grotesque. Et j'avais super, super envie de boire. Je voulais accéder à la buvette. Il y avait tout un truc pour y accéder. C'était très labyrinthique, oppressant. C'était un peu comme ces trucs à l'époque Covid. où tu as une ligne droite pour accéder à un endroit devant toi. Tu veux aller quelque part, devant toi, tu vas tout droit. Ce qui semble tout à fait logique. Mais à l'époque, vous savez, des fois, quand il y avait des flèches, il fallait faire une espèce de zigzag à la con. Ça paraît complètement aberrant aujourd'hui, mais c'était un petit peu ce genre de configuration-là, complètement oppressante. Et c'était dur d'accéder à cette buvette. Et c'était un peu comme une oasis. Et à un moment, j'y accède et j'étais là. Cette odeur, cette... L'odeur de la bière, l'odeur de la fête. Et ça me rappelle ces festivals, en fait. Les festivals d'été où je me baladais avec ma pinte et je découvrais du son. Et ça, c'est vraiment parmi mes meilleurs souvenirs de la période où je buvais. Et c'est vrai que l'été, ça me rappelle vraiment ça. Et j'avais cette envie de boire qui était... La sensation, c'était vraiment un truc que j'avais dans le bide. Et la bière me semblait délicieuse. L'odeur, la texture, tout. Et à un moment, je sens, je tiens une pinte dans mon rêve. Et je suis là, oh ! Et j'ai envie de la boire. Et je culpabilisais, je m'en voulais. Et puis je me disais, c'est juste pour ce soir. Et puis, bon, je me suis réveillée ce matin avec un soulagement. Je me suis rendue compte que c'était un rêve. Et en même temps, je me suis dit, tiens, c'est vraiment curieux que tu rêves de ça. Et ça vient vraiment contraster avec la puanteur de l'après-cuite dans la vie réelle. Et encore récemment, j'ai retrouvé quelqu'un qui m'est proche, mais je l'ai retrouvé en état d'ivresse, mais genre ivresse plus plus quoi. Et elle puait quoi, c'était une horreur, mais ça chlinguait. Et j'ai dû ouvrir toutes les fenêtres là, c'était vraiment... Enfin des fois j'oublie quoi. Et quel contraste ! Cette puanteur où tu pues de la bouche, puis même toute la tuyauterie qui déconne, t'as la chiasse et tout. Et ce contraste et cette ambivalence qu'on peut avoir, ce côté paradis, enfer. Les soirées éclatantes d'été, la sensualité qu'il y a autour de l'alcool et les lendemains de cuite, de vraies grosses cuites. Et là, tu dis quelle horreur ! Et cette ambivalence, ça me fait penser vraiment à une histoire d'amour vraiment passionnelle. Enfin, une histoire d'amour, on peut appeler ça comme ça, mais c'est une espèce de relation passionnelle où on fout quelqu'un vraiment sur un piédestal. Et vous savez, je me méfie toujours quand j'entends quelqu'un dire « je l'aime, je l'aime, je l'aime à la folie ! » Et là, tu te dis « quand t'aimes quelque chose à la folie, à l'extrême, tu fous cette chose-là ou cette personne sur un piédestal et donc tu sais que ça peut basculer de l'autre côté de la balance et là, pour le coup, tu passes à la haine. » Ce que tu aimes passionnément à la folie, tu es capable de le détester. Finalement, c'est sur un spectre, une fréquence peu éloignée au final. Et donc avec la drogue, avec l'alcool, je pense qu'on est nombreux à connaître ça, cette relation. Et donc ça, ça me frappe à chaque fois en fait. Et je me dis finalement... Qu'est-ce que je peux faire de cette envie de boire ? C'est quoi ce rêve ? On en a parlé aussi quand l'alcool nous manque, parce que ça vient masquer en réalité le désir en dessous qui émerge, qui est intéressant à aller regarder. Et je ne sais pas encore, parce qu'il faut encore que je dépiaute un peu ce rêve, mais je me souviens de cette sensation de vouloir un soulagement immédiat. Et ce besoin de décompresser, de relâcher quelque chose, d'être dans le tenir. Il y avait une tension qui demandait vraiment à sortir. Et effectivement, je suis assez tendue en ce moment, entre le travail. J'ai eu énormément de boulot, mine de rien, et bon, même si j'apprends quand même à prendre soin de moi, c'est quand même pas mal de pression. Et j'ai de beaux projets à long terme, j'ai ce podcast, j'ai de belles choses dans ma vie que je construis. J'ai plein de super projets, des trucs chouettes, j'ai une petite fille merveilleuse, enfin voilà, mais des choses qui se... dont on prend soin sur le long terme. Et en fait, je pense que j'ai besoin d'un truc vraiment pour décompresser là maintenant tout de suite. Donc je fais ce que je peux. J'ai le sport, peut-être que j'ai besoin d'un sport un peu plus extrême. Et au final, ça me fait dire aussi qu'on ne retrouvera jamais la sensation que la drogue nous donne. Et ça, c'est le propre même de la drogue. On sait tous ce que c'est et on sait tous qu'on a finalement à faire le deuil aussi de cette intensité folle. Et en même temps, quel bonheur ! parce que quand on monte, on monte, on monte, on va très très haut, il faut redescendre. Et on n'a plus à connaître ces montagnes russes-là, finalement, on n'a pas à monter aussi haut pour redescendre aussi bas. En contrepartie, des fois, on peut se faire un peu chier. Et donc, comment est-ce que je pourrais décompresser ? Donc la question est là. Je pense que je vais peut-être me mettre à faire un sport un peu différent. Et la danse me manque aussi, ça fait longtemps que je n'ai pas dansé, ça je m'en rends compte. Voilà, un truc où t'as ce soulagement immédiat. C'est hyper important, je pense, pour tout le monde, sûrement. Mais j'ai l'impression que quand on est ancien buveur, ancien drogué, j'ai l'impression que c'est vraiment une soupape absolument indispensable. Donc, voilà. Non à la drogue, oui aux soupapes. Les bonnes soupapes. À bientôt. Ciao.

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Ici, je vous raconte un rêve troublant où la tentation de l'alcool se mêle à des souvenirs de concerts et de festivals d'été, ce qui vient contraster avec les souvenirs douloureux liés au poison qu'est l'alcool. Cette ambivalence, je la compare à une passion amoureuse tumultueuse.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur les détours d'Olivia. Aujourd'hui épisode un peu particulier puisque je suis filmée. Pour ceux qui ont Spotify, vous pouvez voir mon joli minois. On m'a conseillé de le faire et je me suis dit pourquoi pas, j'ai pas l'habitude du tout mais bon, faut bien commencer. Et on m'a dit surtout soigne bien ton cadre, donc j'espère que vous saurez apprécier la beauté de mon cadre que j'ai donc soigneusement préparé pour vous. Et surtout on m'a dit sois naturel, sois spontané, tout ça quoi. Aujourd'hui, j'ai envie de parler d'alcool et de rechute, et de rêve de rechute plus précisément. J'ai rêvé d'alcool cette nuit. Et là, pour le coup, c'est vraiment tripal comme truc, parce qu'on n'est pas dans la réflexion, dans la pensée, on est vraiment dans le rêve. C'est wow. J'ai rêvé que j'étais au concert des Pechmode, et j'adore des Pechmode. Mais là, pour le coup, c'était vraiment... Le concert était un peu bizarre, je ne sais pas pourquoi. Ils s'étaient lancés dans un trip un peu tribal, indigène, mais pas dans le bon sens. Ils avaient des espèces de plumes. C'était complètement grotesque. Et j'avais super, super envie de boire. Je voulais accéder à la buvette. Il y avait tout un truc pour y accéder. C'était très labyrinthique, oppressant. C'était un peu comme ces trucs à l'époque Covid. où tu as une ligne droite pour accéder à un endroit devant toi. Tu veux aller quelque part, devant toi, tu vas tout droit. Ce qui semble tout à fait logique. Mais à l'époque, vous savez, des fois, quand il y avait des flèches, il fallait faire une espèce de zigzag à la con. Ça paraît complètement aberrant aujourd'hui, mais c'était un petit peu ce genre de configuration-là, complètement oppressante. Et c'était dur d'accéder à cette buvette. Et c'était un peu comme une oasis. Et à un moment, j'y accède et j'étais là. Cette odeur, cette... L'odeur de la bière, l'odeur de la fête. Et ça me rappelle ces festivals, en fait. Les festivals d'été où je me baladais avec ma pinte et je découvrais du son. Et ça, c'est vraiment parmi mes meilleurs souvenirs de la période où je buvais. Et c'est vrai que l'été, ça me rappelle vraiment ça. Et j'avais cette envie de boire qui était... La sensation, c'était vraiment un truc que j'avais dans le bide. Et la bière me semblait délicieuse. L'odeur, la texture, tout. Et à un moment, je sens, je tiens une pinte dans mon rêve. Et je suis là, oh ! Et j'ai envie de la boire. Et je culpabilisais, je m'en voulais. Et puis je me disais, c'est juste pour ce soir. Et puis, bon, je me suis réveillée ce matin avec un soulagement. Je me suis rendue compte que c'était un rêve. Et en même temps, je me suis dit, tiens, c'est vraiment curieux que tu rêves de ça. Et ça vient vraiment contraster avec la puanteur de l'après-cuite dans la vie réelle. Et encore récemment, j'ai retrouvé quelqu'un qui m'est proche, mais je l'ai retrouvé en état d'ivresse, mais genre ivresse plus plus quoi. Et elle puait quoi, c'était une horreur, mais ça chlinguait. Et j'ai dû ouvrir toutes les fenêtres là, c'était vraiment... Enfin des fois j'oublie quoi. Et quel contraste ! Cette puanteur où tu pues de la bouche, puis même toute la tuyauterie qui déconne, t'as la chiasse et tout. Et ce contraste et cette ambivalence qu'on peut avoir, ce côté paradis, enfer. Les soirées éclatantes d'été, la sensualité qu'il y a autour de l'alcool et les lendemains de cuite, de vraies grosses cuites. Et là, tu dis quelle horreur ! Et cette ambivalence, ça me fait penser vraiment à une histoire d'amour vraiment passionnelle. Enfin, une histoire d'amour, on peut appeler ça comme ça, mais c'est une espèce de relation passionnelle où on fout quelqu'un vraiment sur un piédestal. Et vous savez, je me méfie toujours quand j'entends quelqu'un dire « je l'aime, je l'aime, je l'aime à la folie ! » Et là, tu te dis « quand t'aimes quelque chose à la folie, à l'extrême, tu fous cette chose-là ou cette personne sur un piédestal et donc tu sais que ça peut basculer de l'autre côté de la balance et là, pour le coup, tu passes à la haine. » Ce que tu aimes passionnément à la folie, tu es capable de le détester. Finalement, c'est sur un spectre, une fréquence peu éloignée au final. Et donc avec la drogue, avec l'alcool, je pense qu'on est nombreux à connaître ça, cette relation. Et donc ça, ça me frappe à chaque fois en fait. Et je me dis finalement... Qu'est-ce que je peux faire de cette envie de boire ? C'est quoi ce rêve ? On en a parlé aussi quand l'alcool nous manque, parce que ça vient masquer en réalité le désir en dessous qui émerge, qui est intéressant à aller regarder. Et je ne sais pas encore, parce qu'il faut encore que je dépiaute un peu ce rêve, mais je me souviens de cette sensation de vouloir un soulagement immédiat. Et ce besoin de décompresser, de relâcher quelque chose, d'être dans le tenir. Il y avait une tension qui demandait vraiment à sortir. Et effectivement, je suis assez tendue en ce moment, entre le travail. J'ai eu énormément de boulot, mine de rien, et bon, même si j'apprends quand même à prendre soin de moi, c'est quand même pas mal de pression. Et j'ai de beaux projets à long terme, j'ai ce podcast, j'ai de belles choses dans ma vie que je construis. J'ai plein de super projets, des trucs chouettes, j'ai une petite fille merveilleuse, enfin voilà, mais des choses qui se... dont on prend soin sur le long terme. Et en fait, je pense que j'ai besoin d'un truc vraiment pour décompresser là maintenant tout de suite. Donc je fais ce que je peux. J'ai le sport, peut-être que j'ai besoin d'un sport un peu plus extrême. Et au final, ça me fait dire aussi qu'on ne retrouvera jamais la sensation que la drogue nous donne. Et ça, c'est le propre même de la drogue. On sait tous ce que c'est et on sait tous qu'on a finalement à faire le deuil aussi de cette intensité folle. Et en même temps, quel bonheur ! parce que quand on monte, on monte, on monte, on va très très haut, il faut redescendre. Et on n'a plus à connaître ces montagnes russes-là, finalement, on n'a pas à monter aussi haut pour redescendre aussi bas. En contrepartie, des fois, on peut se faire un peu chier. Et donc, comment est-ce que je pourrais décompresser ? Donc la question est là. Je pense que je vais peut-être me mettre à faire un sport un peu différent. Et la danse me manque aussi, ça fait longtemps que je n'ai pas dansé, ça je m'en rends compte. Voilà, un truc où t'as ce soulagement immédiat. C'est hyper important, je pense, pour tout le monde, sûrement. Mais j'ai l'impression que quand on est ancien buveur, ancien drogué, j'ai l'impression que c'est vraiment une soupape absolument indispensable. Donc, voilà. Non à la drogue, oui aux soupapes. Les bonnes soupapes. À bientôt. Ciao.

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