Speaker #1Spotify ou Deezer. Tu sais, dans la vraie vie, on a tous déjà vécu ce moment. Ce moment où tu sens que tout va... exploser à l'intérieur comme un volcan prêt à entrer en éruption. Un mot de trop, un regard, une situation, et drac ! Tu perds ton sang-froid. Ou tu sens vraiment qu'à l'intérieur c'est chaud, et c'est vrai que c'est compliqué. Même si toi, tu penses que tu gardes ton sang-froid, toutes les expressions, les micro-expressions, de ton visage, de ton corps, décrivent un stress émotionnel. Moi, ça m'est arrivé récemment avec mes enfants. Et après coup, je me dis franchement, pourquoi j'ai réagi comme ça ? Tu vois, pourquoi j'ai réagi comme ça ? Alors, spoiler alert, c'est pas toi, vraiment toi. C'est juste ton cerveau émotionnel qui prend les commandes. Le point est le suivant. Quand on est submergé par une émotion intense, c'est un peu comme si notre cerveau rationnel, donc c'est le gentil organisateur qui garde son sang froid, qui est people pleasing, on va dire ça comme ça, il se débranchait pour laisser place au cerveau émotionnel. Le cerveau émotionnel, c'est un peu le cerveau mode survie, c'est l'enfant qui ne sait pas encore bien gérer ses émotions et tout. Et à ce moment-là, tout ce qui compte, c'est fuir, combattre ou se figer. Et c'est vraiment, si tu veux, une réponse de notre système archaïque, c'est-à-dire les hommes de Cro-Marignan à l'époque, qui pour se protéger, étaient toujours dans ces modes-là. Et aujourd'hui, l'homme a évolué, mais pas forcément le cerveau, en tout cas pas aussi vite que l'homme. Et ces réflexes de fuite... combat, figement, ça peut vraiment nous jouer des tours. On peut crier, on peut fuir une conversation, manger compulsivement, s'enfermer dans le silence, et après, il y a moyen qu'on regrette, tu vois. Alors Daniel Goleman, il est expert en intelligence émotionnelle, son livre c'est un best-seller depuis plusieurs années. Je te mettrai d'ailleurs le lien en description. Lui, il parle de détournement émotionnel. Pour décrire la situation où les événements finalement, ils prennent en otage la logique, le raisonnement, la réflexion, etc. D'ailleurs, c'est pour ça qu'on se dit toujours, on ne prend pas de grandes décisions sous l'émotion. Donc en gros, n'accepte pas une demande en mariage ou ne fait pas des demandes en mariage quand tu es dans la joie. Et de la même manière, ne demande pas le divorce quand tu es énervé. Et je pense que là... La première chose à faire quand on se rend compte que ces moments nous arrivent, c'est de laisser la vague émotionnelle passer. D'autant plus si tu es projecteur en Oman Design. Et par la suite, on s'observe. Donc on s'observe, on se refait le film. Sur le moment, on ne peut pas s'observer et être dans l'action. On ne peut pas être observateur et acteur. C'est très très compliqué. Mais on peut se poser par la suite, soit en journaling, la méthode de Brocacio est très bien pour ça, soit en allant voir un psychologue, soit en en parlant avec quelqu'un. On peut en tout cas se refaire le film, on peut aussi faire ce qu'on appelle la révision en EFT. Et moi je me souviens très bien qu'il y a une période de ma vie, à chaque fois en mois de décembre, je dévalisais les boulangeries. Pourquoi ? Pourquoi ? Parce que c'était une période stressante, il fallait faire les clôtures, les clôtures de comptes, etc. Bien des années après, quand j'étais en psy, qu'on parlait justement des problèmes, on va dire, cycliques de notre vie, j'ai abordé ce point-là. La question qu'elle m'a posée à juste titre, c'est quelle est la situation dans laquelle je me sens en danger et que j'essaie de fuir en me réfugiant dans la nourriture. Donc clairement, c'était les deadlines. Rien de ouf, mais mon cerveau, lui, ne fait pas la différence en fait. Le cerveau ne fait pas la différence entre ce qui est fictif et ce qui est réel en termes de danger. D'ailleurs aujourd'hui les neurosciences nous confirment qu'à ces moments-là, il y a une rupture entre le cerveau, le mental et le cerveau émotionnel. C'est-à-dire que notre champ de vision, nos options se rétrécissent. C'est comme si notre cerveau cherchait une issue de secours pour survivre. Et c'est là, voilà. qu'on prend des décisions trop rapidement, sans le vouloir, sans réfléchir aux conséquences, etc. Et par exemple, c'est le cas quand tu penses que ton gars est trompé. Et dans ces moments-là, on a des comportements physiques et verbaux qu'on ne ferait pas si on était au calme. Donc si tu ne vois pas de quoi je parle, je t'invite juste à réécouter Vitae James. Je voudrais juste revenir sur le human design. Donc, le human design, c'est un outil de développement personnel qui est en vogue depuis une quinzaine d'années. J'en ai déjà parlé dans un précédent podcast. Moi, je fais des lectures plutôt orientées bien-être. Mais ce qui est important de comprendre, notamment si tu es projecteur, où que tu as et où que tu as une autorité dite émotionnelle, quelle que soit l'émotion forte à laquelle tu fais face, que ce soit de la joie, de l'enthousiasme, de la colère ou de la peur, sache que tu n'es pas dans une position de prendre des décisions conscientes et éclairées. Il faut vraiment laisser la vague émotionnelle redescendre quand tu arrives à un niveau de clarté, de neutralité, pour prendre position. Si tu ne connais pas ton design, je te mettrai dans la description la ressource pour que tu obtiennes ta carte, c'est gratuit. Mais en fait, même si tu n'es pas projecteur, on dit toujours que la colère est mauvaise conseillère et qu'on ne devrait pas prendre des décisions actives dans les émotions intenses. L'autre point que je voulais aborder avec toi, c'est que souvent, on prend des décisions à notre désavantage plutôt quand on est soumis à des émotions qu'on pense, nous, négatives. Autrement dit, Dans les faits, on regrette plus souvent une décision qui a été prise sous le coup de la colère qu'une décision qui a été prise sous le coup de la joie extrême. Et est-ce que tu as remarqué que le concept de trauma, dans une version positive, n'existe pas ? Un événement très positif, un événement positif, même très important, ça n'a pas le même impact qu'un trauma. Notre cerveau est une mémoire sélective et il est en mesure de repérer et de mémoriser plus facilement et plus rapidement des informations négatives parce que son taf c'est de nous laisser en vie. C'est à dire que les événements négatifs comme une critique, comme un accident, ça reste gravé plus profondément qu'un compliment ou une super journée à la plage. Pourquoi ? Parce que pour nos ancêtres, et d'autant plus nous les afro-descendants, il était plus important de se souvenir des dangers que des bons moments. Donc c'est vraiment une question de survie. Et par exemple, je vais prendre le cas de la Réunion, pour nos ancêtres marrons, afin qu'ils restent en vie et éviter de se faire tuer par le maître ou chopper par les chiens, il était très très important d'être... attentif au danger plutôt que de kiffer la life. Donc bien sûr dans les royaumes marrons ils kiffaient leur vie mais ils avaient toujours une petite oreille là en mode alerte toujours des guetteurs pour se dire si le danger il arrive faut qu'on puisse rester en vie et c'est ce qui explique aussi pourquoi aujourd'hui et jusqu'à présent lorsqu'on se promène en forêt ou dans la nuit qu'on entend un peu les suspects et bien notre attention elle est captée et on est sur nos gardes Donc ce sont juste des réactions instinctives qui sont liées à nos peurs ancestrales. Et si tu ne le sais pas, sache que ton ADN, ça veut dire tes milliards, tes milliards, tes milliards de molécules, c'est 0,01% de matière et 99,9% d'informations. Et dans ces 99,9% d'informations, tu peux avoir jusqu'à 7 générations, voire plus. plus en mémoire Donc c'est énorme en fait. Ça veut dire qu'une génération qui a moins de 30 ans, là on est en 2025, tu remontes à moins de 110 ans. Donc, dis-toi bien que là, sa génération a ajouté sa couche de trauma. C'est ce qui peut expliquer parfois qu'il y a des familles où tout le monde a peur de conduire parce qu'il y a un oncle jadis qui a vécu un accident de voiture. C'est ce qui peut expliquer qu'il y a des familles où les gens ont peur de l'eau parce qu'il y a eu des noyades. Chaque génération ajoute sa couche de trauma et ce tout au long de notre vie. Et ces peurs ancestrales, même si aujourd'hui tu es sécure, tu vis dans une bête de maison, vu sur la mer, il y a des caméras, il ne peut quasiment rien t'arriver, en tout cas il y a très peu de chance, ces peurs ancestrales restent là malgré tout, elles sont encore actives. Et ça explique aussi que certains films perceptifs Merci. comme la question de la critique soit liée à la peur et à l'insécurité. Donc, Réunionnais et Réunionnaises qui m'écoutez, arrête mal, parle de moi. Trêve de plaisanterie, je suis vraiment sincère dans le fait de cette notion de critique, parce que certains comportements qu'on peut avoir en réaction sont vraiment certains comportements qu'on peut avoir en réaction face à la critique. sont vraiment liées à la peur du rejet, à la peur de ne pas appartenir au groupe. Et d'ailleurs, on voit bien, chez les enfants et chez les adolescents, toutes ces peurs liées au rejet et au fait de ne pas appartenir à un groupe poussent à faire des dingueries, genre fumer. Et si on fait le rapprochement avec nos sociétés actuelles, les descendants de personnes mises en esclavage, font face à des enjeux psychologiques spécifiques finalement, liés à un héritage vraiment meurtri, un mélange de peur, de courage, d'amour et de haine. C'est très ambivalent. Et c'est un traumatisme qui suppose aussi une certaine crainte de l'autre du fait de chocs violents répétés. Et je ne parle pas forcément que de la relation colons à colons. coloniser mais il faut savoir que sous fond d'alcool souvent il y avait aussi d'extrême violence des hommes entre eux qui se battaient mais aussi des hommes envers les femmes en tout cas la bonne nouvelle c'est qu'on peut apprendre à réguler tout ça au quotidien donc si tu te sens en permanence submergé par tes émotions et que tu vois qu'il y a des conséquences dans ton relationnel avec d'autres personnes dans ta vie au quotidien, déjà sache que tu peux retrouver sur la boutique des scripts de FT pour t'aider à transcender tout ça. L'autre chose, c'est que tu as des outils à ta disposition, que ce soit le journaling, c'est-à-dire vider ta tête au kilo, des techniques de massage, c'est-à-dire lorsqu'on passe par le corps. des techniques méditatives comme celle de l'abeille, tout ça te permet, on va dire pour la première couche, de réguler ton stress. Une fois que tu as appris à réguler ton stress, à ramener de la sécurité dans ton corps et finalement que tu prends soin de ton air vague, La. on peut aller voir ce qui se passe au niveau de l'ADN, ce qui se passe au niveau de la mémoire cellulaire. D'ailleurs si tu veux commencer à bosser sur ta mémoire cellulaire, tu retrouveras dans la boutique l'atelier Karma émotionnel. A force de t'observer et à prendre conscience de comment tu fonctionnes, ça va vraiment te permettre de par ton intention, de par ta connaissance, de mieux intégrer toutes les techniques de régulation, de libération émotionnelle que tu vas rencontrer. Et finalement, si je devais te donner une feuille de route, c'est 1. Prendre du recul, si l'élément qui te déclenche ton stress ou qui te déclenche ta colère, ton émotion, etc. te traigueur de ouf, t'octroyer ce temps de recul. Le premier pas pour moi, ça va être de nommer ce que tu ressens. Par exemple, ok, là je suis en colère. parce que je me sens dépassée et que je n'ai pas d'aide. Juste mettre un mot là-dessus, c'est déjà énorme. Il y a une dizaine d'émotions de base. Mais sache qu'il y a entre 600 et 1000 mots pour décrire les émotions. Le docteur Siegel, qui est un neuropsychiatre américain, il a parlé de nommer les émotions pour les apprivoiser et c'est connu scientifiquement. Et c'est d'ailleurs ce qu'on fait en EFT, on va vraiment mettre des mots sur tes mots, sur tes ressentis. On nomme les émotions et on nomme ce qui s'inscrit dans notre corps pour justement voir l'intensité des émotions pour nous. Le fait, si tu veux, dans toutes les séquences de FT, de nommer ces émotions en stimulant les points méridiens, donc les mêmes points qui sont sollicités en acupuncture, ça va diminuer l'intensité des émotions désagréables sous le contrôle de la pensée et en connexion avec ton corps. Et c'est vrai qu'utiliser la pensée, c'est une des techniques pour gérer le stress émotionnel, puisqu'on refait cette connexion. C'est-à-dire que le fait de se rendre compte que, ok, j'ai été en colère parce que mon mari, dans sa façon de parler, m'a blessée, d'accord. Ma collègue Ginette, dans sa façon d'agir, m'a manqué de respect. La question va être ensuite, ok, alors là, on va nommer ce qu'on ressent, mais il n'est pas question d'accepter la situation. Il est question de comprendre l'enjeu émotionnel pour par la suite finalement, on va dire, avoir un dialogue assertif, notamment avec la communication non-violente, pour s'exprimer, reconnaître son corps au sang et exprimer notre besoin. Ensuite, on peut se demander, est-ce que ça m'appartient là maintenant ou est-ce que c'est une réplique de mon transgénérationnel, de mon enfance, de ton passé ? Et si tu t'interroges sur les blessures de l'enfant, je t'invite à... écouter le podcast à ce sujet. Ensuite, une fois que tu as fait cette partie de conscientisation finalement et de prise de distance par rapport aux événements, tu peux tester des techniques comme l'EFT, le journaling, les respirations du type breathwork pour calmer ton système nerveux et évacuer le trauma. L'EFT... Et pour conclure, un dernier outil magique dans les techniques de journaling, ça va être Rescript. C'est-à-dire que tu vas imaginer une situation qui t'a marqué, qui te met encore mal à l'aise aujourd'hui et tu vas la réécrire. Papier-stylo. C'est-à-dire qu'au lieu de revivre cette dispute sur un plan mental, ta crise ou ton collègue par exemple, tu vas réécrire une version où tu dépasses la situation avec brio. c'est-à-dire que tu as su garder ton calme, t'affirmer avec bienveillance et qu'il y a eu une issue positive pour toi. Le cerveau ne faisant pas la différence entre le réel et l'imaginaire, autant l'entraîner à cultiver des souvenirs positifs. D'ailleurs, moi je te conseille de faire certains exercices le soir, juste avant de dormir, de façon à ce que ce soit proche de ta phase de sommeil. ton subconscient soit plus à même, à accepter ses nouvelles pensées et les révisions, on va dire, de la journée. Et le fait de le faire régulièrement,
