- Speaker #0
Bonjour et bienvenue dans le podcast Les Lois Naturelles. Je suis Camille Langlet, naturopathe et fondatrice de ce podcast. C'est en transformant mon hygiène de vie, et particulièrement mon alimentation, que j'ai découvert toute l'énergie dont mon corps disposait. J'ai ainsi compris à quel point notre corps peut être puissant lorsqu'on lui donne ce dont il a besoin. Cette révélation a changé ma vie, et c'est cette même transformation que je souhaite vous offrir. Ce podcast s'adresse à toutes celles et ceux qui sont prêts à reprendre leur santé en main, que vous soyez fatigué de vous sentir constamment épuisé, que vous cherchiez à améliorer votre bien-être, ou encore que vous souhaitiez offrir à vos enfants le meilleur départ possible dans la vie. À travers des épisodes en solo ou avec des invités experts, je vous montre comment la naturopathie peut vous aider à atteindre votre plein potentiel, tant sur le plan physique que sur tous les autres plans de l'être. Et comme je suis convaincue que les meilleures habitudes se cultivent dès le plus jeune âge, je dédie une partie de mon activité aux parents soucieux d'accompagner leurs enfants, de la petite enfance à l'adolescence, vers une vie saine et équilibrée. Si vous êtes prêt à transformer votre vie ou celle de vos enfants, vous êtes au bon endroit. Si vous aimez le podcast et que vous souhaitez soutenir les lois naturelles, n'oubliez pas de laisser un avis sur votre plateforme d'écoute, 5 étoiles de préférence ou un commentaire sur Apple Podcast. Cela m'aide. énormément à faire découvrir la naturopathie au plus grand nombre. Bonne écoute ! Bonjour et bienvenue dans un nouvel épisode des Lois naturelles. Nous parlons beaucoup alimentation dans le podcast et récemment, aux côtés d'Anne-Sophie Pasquet, dans l'épisode numéro 53, nous avons passé en revue la digestion et ses étapes, et notamment ce qui pourrait ressembler à une digestion parfaite. Anne-Sophie nous dit d'ailleurs qu'une digestion parfaite est une digestion silencieuse que l'on ne sent pas. Cette discrétion extérieure masque pourtant un travail intérieur intense dans lequel intervient un acteur fondamental qui mérite que l'on s'intéresse de plus près à son rôle. Il s'agit des enzymes. Les enzymes sont les stars de l'alimentation vivante. Ce sont elles, entre autres, que l'alimentation vivante cherche à préserver. Alors, qui sont-elles ? À quoi servent-elles et où les trouve-t-on ? Et en quoi sont-elles bénéfiques, voire même indispensables à notre santé ? Pour faire la lumière sur ces questions, j'ai le plaisir d'accueillir Eric Viard. Eric est ingénieur en agronomie, spécialiste du bio depuis de nombreuses années. Il est aussi le fondateur de BioVie, un acteur absolument incontournable de l'alimentation vivante, tant par les produits qu'elle met à la disposition des consommateurs, que par les valeurs et l'information. qu'elle véhicule. Alors, je vous prie d'excuser par avance la qualité sonore de cet épisode pour lequel malheureusement j'ai rencontré une petite difficulté technique. C'est la raison pour laquelle j'ai réenregistré cette introduction. Mais j'espère que cela n'altérera pas trop la qualité de votre écoute.
- Speaker #1
Bonjour Eric.
- Speaker #2
Bonjour Camille.
- Speaker #1
Merci pour ta présence dans le podcast. Je suis ravie qu'on puisse avoir cet échange aujourd'hui.
- Speaker #2
Avec plaisir.
- Speaker #1
Alors, est-ce que tu pourrais rappeler pour les auditeurs ce qu'est une enzyme et quels sont ses rôles dans notre corps ?
- Speaker #2
Alors, on ne vivrait pas si on n'avait pas d'enzyme. Les enzymes, c'est la vie quelque part. C'est en fait ce qui va faire que tous nos processus métaboliques vont pouvoir avoir lieu au niveau cellulaire et au niveau, si on prend un petit peu de recul, au niveau de notre organisme. Les enzymes, c'est vraiment la force vivante de... Alors, de... plusieurs processus. Il y a les processus de construction et il y a les processus de destruction ou de nettoyage. Il y a vraiment plusieurs milliers d'enzymes qui interviennent dans notre organisme. Et pourquoi on s'intéresse aux enzymes ? C'est vraiment le cœur battant de l'alimentation vivante, parce que c'est le nutriment qu'on va chercher à préserver par-dessus tout. Et c'est pour ça qu'en alimentation vivante, on ne cuit pas les aliments, parce que les enzymes sont thermolabiles, c'est-à-dire qu'elles vont être détruites par la chaleur très rapidement. Et moi, je suis intimement convaincu que les enzymes vont être au 21e siècle, ce que les vitamines étaient au 20e siècle. Pour moi, c'est vraiment la médecine de demain, parce que c'est des acteurs qui sont extrêmement précis, parce qu'ils interviennent dans des réactions très précises. Et je trouve qu'on ne s'y est pas assez intéressé. Et voilà, nous, ça fait des années qu'on s'y intéresse, et forcément à travers l'alimentation vivante, mais plus récemment à travers des enzymes aussi qu'on peut prendre en plus. de ce qu'on a dans l'alimentation. Mais voilà, ce sont des acteurs incontournables et très fragiles et sensibles et donc on cherche à les préserver.
- Speaker #1
Est-ce que tu pourrais nous rappeler la température de destruction des enzymes ?
- Speaker #2
Si tu veux, les enzymes, il y a plusieurs phénomènes qui peuvent se produire. Il y a une inactivation qui se fait souvent par la congélation ou par un chauffage modéré. Et donc, en fait, l'enzyme va être inactivé parce qu'une sortie de sa zone de température optimale va faire qu'elle va adopter une autre forme. Donc, elle ne va plus arriver à aller fonctionner avec son site de réception. Et ensuite, quand on dépasse les, on va dire, 48, 50 degrés dans ces eaux-là, les enzymes sont détruites, en fait, et donc c'est quelque chose qui est irréversible. On ne peut pas revenir en arrière, contrairement à si, à un moment donné, il y a un chauffage modéré ou une réfrigération. Donc ça, c'est important. Et donc, tout ça pour dire que finalement, la quasi-intégralité des modes de cuisson qu'on a, vont être destructeurs des enzymes. Ensuite, on sait en naturopathie qu'il y a des modes de cuisson qui sont plus ou moins vertueux que d'autres, parce que ça, c'est pour d'autres nutriments. Notamment, il y a certaines vitamines qui vont être détruites à des seuils de température différents. Il y a certains phytonutriments qui vont être sensibles à la température. Mais par contre, pour les enzymes, je ne considère pas ça comme un nutriment parce que c'est plutôt un outil. En tout cas, les enzymes font partie de la gamme. des éléments nutritionnels qui sont détruits le plus tôt.
- Speaker #1
Donc, en fait, il y a une température finalement adéquate qui serait peut-être la température du corps ?
- Speaker #2
Oui, oui, tout à fait. Les enzymes fonctionnent de façon idéale à température corporelle, de façon accélérée quand on a des pics de fièvre. En tout cas, autour de 40, 42, là, elles fonctionnent encore plus rapidement. Mais oui, les températures corporelles chez les êtres humains et les animaux à sang chaud... Voilà, c'est les températures de fonctionnement idéales.
- Speaker #1
Et qu'est-ce qui explique qu'on s'est peu intéressé aux enzymes jusqu'à présent ?
- Speaker #2
On a une vision de la santé, en fait, où on va plutôt aller chercher à ramener dans l'organisme des choses qui pourraient nous manquer. C'est une vision assez cartésienne, une vision aussi de pasteur, en fait. Quand on s'intéresse aux enzymes, on va chercher à optimiser ce qui est capable de faire le corps, en fait. Et donc ça, c'est une façon de voir la santé qui est vraiment différente. Et on va amener le corps à faire le travail qu'il a à faire, que ce soit un travail de nettoyage, que ce soit pour des personnes qui sont en train de lutter contre des pathologies, que ce soit un travail de construction, c'est-à-dire de synthèse de protéines, de lecture de l'ADN, de fabrication de tout le matériel dont on a besoin. C'est des centaines de milliers de réactions à la seconde qui se passent dans notre organisme. Et effectivement, pourtant c'est connu, les enzymes sont connues, mais c'est quelque chose qui nécessite une remise en question de la façon qu'on a de fonctionner avec des apports exogènes qu'on rentre dans l'organisme, que ce soit en médecine conventionnelle ou en naturopathie aussi. Là, on va avoir une vision complètement différente, c'est-à-dire qu'on va prendre soin des travailleurs. On ne va pas chercher une substance ou une vitamine ou un minéral ou un oligo-élément. Non, là, quand on s'intéresse au travail enzymatique, on va prendre soin du capital des petits travailleurs en gousse bleue qui sont dans notre corps et qui font tout ce travail, soit de fabrication, soit de destruction.
- Speaker #1
Ça m'offre du coup une transition rêvée vers ma prochaine question. Est-ce que justement on est avec un capital enzymatique ou alors les enzymes se renouvellent tout au long de notre vie ?
- Speaker #2
Il n'y a pas de réponse tranchée à ta question parce qu'on a effectivement un capital enzymatique à la naissance et en fait, ce n'est pas vraiment comme si on avait un stock dans un coffre-fort et on va piocher et puis à un moment, il n'y en a plus. On ne peut pas voir les choses comme ça. C'est que l'organisme a capacité à fabriquer ses propres enzymes. Donc ça, c'est important. Cette capacité décline avec l'âge. C'est un des facteurs du vieillissement. Par contre, ce qui est fondamental, et moi, si j'ai un message à faire passer, c'est celui-là, c'est qu'en fait, Les aliments, quand ils sont crus, viennent avec leurs propres enzymes qui vont permettre de les métaboliser, de les découper et au final de les digérer et à la fin de les assimiler. Quand on détruit ce capital enzymatique, le corps va devoir fournir un surcroît d'énergie pour refabriquer les enzymes qu'il faut. Et souvent, les digestions peuvent être incomplètes ou alors se... surcroît d'énergie qui mobilise, va se faire au détriment d'autres fonctions qui vont être mises en veilleuse pour lesquelles le corps aura moins d'énergie. Quelque part, c'est comme si on avait... une masse d'énergie qu'on peut diviser entre différentes fonctions. Et si le corps est accaparé plus par une digestion complexe, parce qu'il y a des molécules de Maillard, parce qu'il y a des aliments qui sont compliqués à digérer avec des mauvaises combinaisons, etc., certainement le travail immunitaire va être baissé. On va être dans le fog mental, parce qu'il y a tout un tas de fonctions cognitives et corporelles qui vont... qui ne vont plus avoir l'énergie disponible. Et donc, quand on mange des aliments qui n'ont plus d'enzymes et qu'on a tout ce surcroît de travail à faire au niveau de la digestion, c'est au détriment d'autre chose. C'est pour ça qu'en fait, la nature a bien fait les choses. On est les seuls animaux, entre guillemets, à faire cuire notre alimentation. Donc bien sûr, ça nous a permis tout un tas de progrès sociaux. de nous sédentariser, de venir occuper des zones où on ne pourrait pas produire notre alimentation en hiver, de coloniser des pays froids, etc. Il y a tout ce volant social-là, mais ça se fait au détriment du capital enzymatique que les aliments possèdent, en fait. Donc, voilà, il y a un capital, il décroît avec l'âge, et en fait, voilà, on peut... alléger le travail de l'organisme de fabrication d'enzymes en étant attentif à la façon dont on mange et surtout en ayant un maximum d'alimentation vivante et crue. Et quand on a un repas, de commencer ses repas par une salade ou quelque chose qui est cru et de passer au cuit ensuite.
- Speaker #1
Oui, ça, ça viendra fournir l'apport enzymatique nécessaire pour le repas.
- Speaker #2
Exactement.
- Speaker #1
Alors, avant qu'on revienne justement sur où est-ce qu'on peut trouver toutes ces enzymes, est-ce qu'il y a... différentes catégories d'enzymes qui existent ?
- Speaker #2
Alors, il y a énormément de catégories d'enzymes. Après, en fait, déjà, on peut classer, il y a deux grandes catégories d'enzymes. D'une part, il y a toutes les enzymes qui interviennent sur le travail digestif et sur le découpage des macros. Comment dire ? Alors, les enzymes, par exemple, les protéases vont aller découper les protéines en acides aminés. Les lipases vont aller découper les lipides en acides gras. Et il y a des enzymes qui sont spécialisées sur les chaînes longues pour qu'on récupère des sucres sains à la sortie aussi. Donc ça, c'est toutes les enzymes qui interviennent dans la sphère digestive. Et là, on a ces trois classes d'enzymes par rapport aux trois classes de macronutriments qu'on connaît, qui sont assez traditionnels dans la nutrition. Après, il y a toutes les enzymes qui interviennent quand le corps n'est pas en train de digérer. Donc ce sont toutes les enzymes qui... qui sont très actives la nuit et donc qui font tout le travail de nettoyage, de détox et de tout ce qui est nettoyage cellulaire et aussi toute la construction et toute la fabrication de protéines. Donc ça, c'est plutôt ce que moi j'appelle les enzymes métaboliques. Donc les deux grandes classes, c'est enzymes digestives avec les trois sous-catégories par rapport aux macronutriments et après, il y a les enzymes métaboliques qui, elles, n'interviennent pas dans la digestion, mais... interviennent vraiment dans les processus métaboliques. Et donc nous, on a essayé d'ouvrir un terme qui parle plus au public que les enzymes. Donc on les a appelés des auxiliaires métaboliques. C'est-à-dire que c'est comme du personnel en plus qu'on va avoir des auxiliaires métaboliques qui vont nous aider dans nos processus métaboliques ou digestifs. Mais il faut le voir non pas comme des nutriments, mais comme vraiment quelque chose de vivant et d'actif.
- Speaker #1
C'est très clair. Est-ce qu'il y a des facteurs justement dans nos modes de vie, je pense notamment, qui vont venir favoriser ou venir inhiber notre production naturelle d'enzymes ?
- Speaker #2
Alors, en dehors de la destruction des enzymes par les modes de cuisson, en fait, il y a certaines maladies, mais là, c'est vraiment de la médecine. Il y a des carences de production de certaines enzymes, donc il y a des personnes qui se retrouvent avec différentes difficultés. donc là ça va être des p... des personnes qui vont devoir consommer certains types d'enzymes qu'elles n'arrivent pas à produire. Donc ça, c'est, on va dire, dans le registre de la pathologie. Et après, en fait, la production d'enzymes, elle est impactée par le stress, donc que ce soit le stress interne ou le stress externe, par la maladie, par un petit peu nos voies de vie. Et donc, oui, oui, tout ce qui ne va pas vers la santé va aussi avoir un impact sur la qualité et la quantité d'enzymes qu'on est capable de produire. Et aussi par notre âge, parce que moi j'ai 53 ans, le capital enzymatique à partir de 50 ans, il commence à baisser assez rapidement. Donc il y a des facteurs qui sont les facteurs qu'on connaît. dans lesquels on n'est pas en santé optimale, qui ont un impact.
- Speaker #1
Est-ce que c'est pour ça que des fois, tu sais, avec l'âge, on entend souvent dire « ça, je n'arrive plus à le digérer, avant j'en mangeais, ça passait super, et maintenant je n'arrive plus à le digérer » . Tu sais, certains légumes, est-ce que ça vient de là, du capital enzymatique qui faiblit ?
- Speaker #2
Alors pour moi, il y a deux explications, parce qu'on travaille justement avec les enzymes sur un autre volet, nous c'est sur la capacité de l'organisme. vraiment assimiler ce qu'on mange. Tu vois, on a fait une expérience avec des enzymes où on a réussi à... On a pris des enzymes qui nous ont permis de nous débarrasser de notre plaque mucoïde. Et jusqu'à présent, en 48 heures. Jusqu'à présent, j'avais entendu parler de la plaque mucoïde. Pour moi, c'est quelque chose qui est une théorie, entre guillemets, ou une réalité naturopathique que la médecine conventionnelle n'accepte pas. Par contre, moi, je l'ai tenue dans mes mains. Donc, je sais que l'impact mucoïde est une interface qui tapisse les intestins, qui va empêcher l'assimilation correcte des nutriments. En même temps, c'est une barrière, parce que quand on mange des choses qui sont toxiques, qui sont mal digérées, du coup, l'organisme est moins impacté parce qu'il y a cette barrière. Mais comme toujours, c'est un outil qui est à double tranchant. D'un côté, ça protège, mais d'un autre côté, ça empêche les nutriments. donc je pense qu'un éclat je cette plaque elle s'épaissit ou elle prend elle est plus comment dire elle est plus consistante et on a une moins bonne assimilation et d'autre part oui tout ce qui est en amont donc la digestion et les enzymes qui sont dans les subdigestifs ce qui est produit par les différents organes donc pour moi il y a les deux il y a le vieillissement et l'encrassement du tube digestif qui diminue la digestion, et d'autre part, oui, la réalité du vieillissement cellulaire et du vieillissement où là, effectivement, on a une diminution de la production de l'alimentation.
- Speaker #1
Avant justement qu'on passe à l'intérêt de se supplémenter aux enzymes, je voulais qu'on revienne sur là où on trouve les enzymes, c'est-à-dire dans l'alimentation crue, ça tu l'évoquais un petit peu tout à l'heure, mais est-ce qu'il y a un ratio à respecter alimentation crue pour avoir un apport enzymatique suffisant ? au cours d'un repas ou d'une journée ?
- Speaker #2
Alors, c'est difficile de répondre à cette question. Tu sais, nous, on est… Enfin, moi, ça fait plus de 20 ans que je suis sur l'alimentation vivante. On est aussi parents d'enfants et donc, on a une vie familiale, tu vois, et on a aussi une vie sociale à l'extérieur et aussi, en plus, on voyage beaucoup. Donc, pour moi, l'alimentation vivante, le plus qu'on est capable de le faire, c'est l'idéal. Mais après, moi, j'essaie d'éviter de rentrer dans des schémas un peu de pensée dogmatique qui peuvent conduire à la poursuite d'un idéal qui est difficile à atteindre dans nos sociétés aujourd'hui et surtout dans les sociétés qui vivent sous des latitudes tempérées. Donc, voilà, nous, on essaie d'être, on va dire, à 80 %. Moi, je suis plus souvent 90-100 %. Mais voilà, on a des aléas. Moi, parfois, je me retrouve à jeûner parce qu'il n'y a pas ce qui me convient. Là, on a fait deux mois et demi en Asie. Il y a certains moments, on était un peu… Je me rappelle, à un moment, on était dans la banlieue d'Hô Chi Minh. On devait être les seuls blancs à 3 km à la ronde. Il n'y avait vraiment rien qui nous convenait. Donc, il y a des moments comme ça. Et ce qui est important pour moi, c'est de garder le plaisir. Enfin, moi, j'ai une image, tu vois, tu sais, les bidibus. Je ne sais pas si tu te rappelles. Moi, c'est de ma génération. C'était des espèces de petits bonhommes qu'on mettait comme ça. Et puis, quand on leur donnait une piche nette, ils se mettaient comme ça. et finalement, il est revenu au centre. Et en fait, c'est ça, c'est-à-dire qu'on connaît quel est l'idéal à atteindre, ce qui est mieux pour nous. Et puis après, il y a la vie de tous les jours, il y a des moments où on est bien, on est moins bien, on est invité par des amis, on est dans la famille, on est avec nos enfants. Donc voilà, moi, je pense que d'être sur une alimentation qui a entre deux tiers, trois quarts cru, c'est déjà extraordinaire par rapport à nos modes de vie. mais voilà moi il y a des semaines où je ne me rends même pas compte ça m'a exclu du tout lundi ou vendredi. Je ne fais pas trop attention à ça, mais en fait, il ne faut surtout pas qu'il y ait une pression mentale supplémentaire avec tout un phénomène de culpabilité qui vient avec une poursuite d'un idéal, etc. Alors moi, par contre, ce que je trouve chouette, c'est à un moment donné, dans sa vie, de faire une expérience de manger 100% cru pendant plusieurs jours. Parce que là, on va sentir tout de suite, alors là, ça va, c'est l'allègement, on récupère du sain. Il y a plein de symptômes qui vont... à les confirmer que c'est beaucoup plus léger de vivre comme ça, pour le ressentir dans ses tripes en fait, dans son corps, avoir un meilleur sommeil, avoir vraiment de la clarté mentale. Moi, l'une des principales choses qui me gênent, Quand à des moments, on était en Asie, donc il y avait beaucoup de nouilles, de riz, etc. Donc, à un certain moment, j'en ai pris. Et tout de suite, moi, ce qui revient, c'est le brain fog. On dit en anglais, tu sais, c'est le… Il y a comme une espèce de voile qui vient sur ton fonctionnement cérébral. Et ça, moi, tout de suite, ça me gêne. Je me sens un peu emprisonné. Voilà, donc parfois, ça arrive. Dans nos sociétés d'aujourd'hui, oui, ce que je te dis, pour moi si on est à 2 tiers, 3 quarts en alimentation vivante, c'est déjà super. C'est ce que je pourrais donner comme conseil. Mais à part pour des personnes qui ont des pathologies lourdes et qui ont un laps de temps de réaction très court pour faire face à cette pathologie et qui doivent mettre toutes les chances de leur côté pour sortir d'une ornière thérapeutique ou des cas particuliers, des personnes qui préparent des examens ou des sportifs ou que sais-je, dans des moments de vie un peu spéciaux où là, ça peut être intéressant d'être à 100% pendant un certain temps. au quotidien avec un fonctionnement normal. Voilà, moi, je trouve que c'est déjà bien d'être sur les races que je t'ai indiquées là. Oui,
- Speaker #1
et puis moi, je trouve que ce que tu proposes, j'aime beaucoup ça, de faire l'expérience, expérimenter en fait dans son corps. Donc, faire peut-être qu'elle est toujours crue, même si ça peut être intensif, parce que quand on ressent les bénéfices, tout de suite, naturellement, on a envie d'y retourner.
- Speaker #2
Voilà, et alors, il y a un phénomène qui se passe qui peut être un peu bizarre, c'est que quand on est sur du 100% cru le corps d'un seul coup il est allégé de tout un tas de choses à gérer et là il se dit ok bon ben là j'ai récupère 15 20 % d'énergie allez je vais aller nettoyer les recoins que j'ai pas pu faire et là on est en crise de détente on se sent mal à dire maintenant le cru c'est pas pour moi parce que parce que mais c'est un passage qui est pas très agréable qu'il faut enfin voilà à travers lequel on peut passer et après par contre après voilà on a on a on a beaucoup de bénéfices mais il faut être attentif Il faut savoir ça, que si on passe au cru un petit peu brutalement comme ça, il va y avoir ce phénomène de détox que énormément de personnes rencontrent. Mais il faut juste en avoir conscience pour ne pas penser que ce n'est pas fait pour nous. Au contraire, le corps est content.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Je te remercie d'apporter cette précision. Pour ceux qui souhaiteraient l'éviter, peut-être que commencer, comme tu le disais tout à l'heure, par intégrer dans son quotidien une entrée crue. et augmenter sa portion de crues, mais je trouve que ça peut être une expérience intéressante. Et à quel moment, justement, tu considères que ça peut être intéressant de se supplémenter en enzymes ?
- Speaker #2
Alors, il y a deux cas. On a rencontré Victoras Kouzminkas au Costa Rica. C'est la personne qui a fondé l'Institut de Santé Hippocrate et qui est un des spécialistes des enzymes. Là, on a passé trois semaines avec Daniel Liox à Bali, qui est un autre spécialiste des enzymes. non plus. on est vraiment baigné là-dedans. En fait, nous, on en consomme, on en a tout le temps sur nous, on en consomme de façon quotidienne depuis trois ans et demi. Ça nous a vraiment changé notre vie. Mais il y a un cas qui est assez amusant, en fait, si tu veux, je trouve que les enzymes digestives, moi, je les considère un peu comme un joker, en fait. Et donc, moi, j'ai toujours dans mes papiers une toute petite boîte avec une dizaine d'enzymes digestifs que j'ai toujours sur moi. Et en fait, j'ai découvert ça avec l'actrice Armel, qui est cliente chez nous, qui est une amie, et qui nous partageait qu'elle, c'est quelqu'un qui aime bien l'alimentation vivante, par contre, son mode de vie d'actrice lui impose de changer de ville régulièrement, de prendre des repas tard le soir après ses représentations, d'être régulièrement dans des restaurants alors qu'elle préférait préparer son repas. elle, ça lui a changé la vie, d'avoir des enzymes digestives sur elle, ça lui facilite toutes ces choses qu'elle ne contrôle pas, qu'elle ne maîtrise pas, et là, c'est ce que j'appelle le joker, donc les enzymes digestives, c'est chouette d'en avoir quand on a un repas un peu lourd, quand on mange un peu tard et qu'on sait que ça va impacter notre sommeil, quand on a fait des combinaisons pas terribles, quand on a fait un repas cul-cul, là, je trouve que c'est le joker assez sympa. après On a créé des formules d'enzymes, on les a testées dans tous les sens. Et voilà, moi, ça fait partie des choses que je consomme au quotidien, qui nous ont vraiment apporté un plus. Quand on est dans nos âges, je trouve que c'est quelque chose qui devrait faire partie un petit peu des outils que proposent les naturopathes. Là, je parle en dehors de tout aspect pathologique, parce que c'est un très bon outil aussi quand il y a des pathologies. Et notamment, on a beaucoup... beaucoup discuté de ça avec Eric Darche, qui est directeur d'une école de Naturo et qui, lui, l'utilise depuis de très nombreuses années. Quand on a commencé à rentrer nos gammes d'enzymes en France, on a rapidement discuté et il m'a dit, lui, les résultats qu'il arrivait à avoir. Pour t'expliquer comment ça peut servir, les enzymes, moi, je prends une petite image. Pour illustrer ça, c'est comme si tu vois dans ton corps, quand tu es en éveil, tu as un atelier de menuiserie avec, on va dire, il y a 12 personnes qui travaillent dans cet atelier, qui fabriquent des fenêtres, qui fabriquent des tables ou des meubles, etc. Et donc, tu arrives d'un seul coup, si tu prends des enzymes en externe, c'est comme si… Alors, il va y avoir le même bois qui va rentrer et les mêmes… Je vous fais aller. les mêmes choses qui rentrent, c'est les mêmes choses qui sortent. La menuiserie va continuer à fabriquer les mêmes choses. Mais tu arrives avec un petit bus et tu amènes 6 ou 7 personnes supplémentaires. Et ces personnes vont rentrer dans la menuiserie. Et donc, en fait, le travail va être fait beaucoup mieux. Il va y avoir une personne qui va pouvoir peut-être aller nettoyer les machines. Il y a une personne qui va pouvoir faire des finitions beaucoup plus jolies que ce qui était prévu avant. Le travail va être fait plus rapidement. Et les personnes qui étaient présentes dans l'atelier vont pouvoir souffler un peu ou avoir des journées plus tranquilles. Donc, c'est ça en fait. C'est vraiment des aides en fait. C'est des aides qui peuvent venir nous soutenir à des moments ponctuels ou au long cours ou dans des moments de vie comme des repas au restaurant à 22 heures ou des choses comme ça. Donc, voilà. Pour les enzymes digestives, les enzymes métaboliques, c'est des ordignes qu'il faut consommer le plus vite plus loin possible des repas. Donc ça, c'est des enzymes qu'on prend juste avant de se coucher ou juste quand on se lève. Parce que c'est quand l'organisme est dans tous ses processus de nettoyage, de détox et aussi de fabrication, de synthèse de protéines.
- Speaker #1
Tout à l'heure, tu disais que toi, t'en prends de façon quotidienne et que ça a vraiment changé ta vie. Est-ce que tu peux revenir un peu là-dessus ?
- Speaker #2
Alors, la première chose que ça a vraiment changé pour nous, quand on a commencé, c'est Victoras qui nous avait... Victoras nous a fait une espèce de plan... de plan de santé, là, quand on a passé plusieurs jours avec lui. Et bon, c'était très compliqué, là. Il fallait acheter ses enzymes aux États-Unis. C'était un peu compliqué de les faire venir. Mais on a dit, allez, on fait l'expérience. Et on a rapidement, en quelques jours, là, on a eu, alors des nuits, mais avec un sommeil très profond, en fait. Ouais, ça m'a vraiment étonné. Donc, et on se réveille, enfin, bon, déjà, on se réveille sans réveil, mais... ça a un peu optimisé le sommeil ça a vraiment changé quelque chose ça a changé une espèce de tolérance par rapport au repas où moi j'étais moi je suis plus à vraiment essayer de faire des repas crus et fous même quand on est à l'extérieur donc là avec ça dans mon arsenal ça m'a rendu moi plus cool par rapport à des sorties ou des repas avec des amis le fait que Merci. je sache que je pouvais compter sur des enzymes pour m'aider. Et ce n'est pas parce qu'il y avait un repas trop lourd que j'allais forcément passer une sale nuit derrière. Parce que pour moi, les repas du soir et la qualité du sommeil sont très, très, très liés. Sur le blog de Biovie, on a écrit nombreux articles sur le sommeil où on essaie de remettre cette idée en avant. Parce qu'on a des habitudes culinaires en France qui font qu'on prend quand même les repas relativement tard. Il y a souvent des repas assez copieux. Donc moi, ça a changé ça. Le niveau d'énergie aussi. Globalement, j'utilise l'image de la menuiserie parce que c'est un peu ça. Ce que j'ai sorti, c'est que ça m'allégeait. Ça allégeait un peu ce que le corps faisait. Mais en tout cas, gros impact sur les repas non crus et différence dans la qualité du sommeil assez nette.
- Speaker #1
C'est déjà fondamental. Moi, je dis souvent, un mauvais sommeil, c'est le lit de la maladie. Et puis, même sans aller vers la maladie, je veux dire, tu passes une mauvaise journée, tu subis ta journée, ça n'a rien à voir.
- Speaker #2
Oui, oui. Et il y a tellement… Je te dis, moi, j'ai écrit un artiste, c'est vraiment un sujet qui me touche beaucoup. Parce qu'en plus, on a publié un livre qui s'appelle « De les petits » à l'époque, en rapport au sommeil des enfants. Parce qu'en fait, c'est tellement de points de départ, de problématiques, si tu veux. Alors, ça peut… Dans une famille, en tout cas par rapport à quand il y a un enfant qui vient de naître, quand ça part en vrille, ça peut fragiliser les couples, ça peut avoir un impact sur les autres enfants, ça peut déstabiliser. Il y a plein de problématiques, sans parler de maladies, qui font effectivement, comme tu dis, c'est le lit d'autres problèmes. Donc le sommeil, c'est fondamental. J'ai listé dans un article de blog sur toutes les petites choses qu'on peut faire sur son environnement, sur l'intensité des ondes du lit, sur faire éteindre la wifi, ne pas avoir d'appareil électrique, mettre son matelas à la terre, il y a plein de petites choses pour prendre des envies.
- Speaker #0
avoir le dernier repas maximum à 18h30 plutôt faire des repas liquides il y a plein de choses qu'on peut faire et quand on a un sommeil de qualité les journées ne se passent pas pareil j'ai envie de dire c'est le jour et la nuit c'est ça exactement c'est clair je
- Speaker #1
mettrais les références de l'article que tu cites dans les notes de l'écrivain oui c'est un article vraiment sur tous les
- Speaker #0
point de checklist qu'on peut faire, auquel on ne pense même pas. Sur, d'une part, la préparation au sommeil, tu vois, les couleurs des lumières qu'on utilise quand on lit, par exemple, ou de ne pas faire d'écran de soif. J'ai listé plein de choses. Le sommeil, ça se prépare pour moi et après, pendant le temps de sommeil, il y a aussi la qualité de l'environnement dans lequel on se trouve. Moi, je dors nu depuis des dizaines d'années. D'être en contact avec des matériaux sains aussi, pas du... pas des choses qui font suer ou qui sont à base de synthétique, etc. Il y a plein de petits éléments qui permettent d'avoir, pour moi, un bon sommeil. Et ça se construit. Après, c'est des petites corrections qui ne sont pas compliquées à faire. Faire incliner son lit, c'est grave. Oui,
- Speaker #1
il ne suffit pas grand-chose. Encore faut-il le savoir. Souvent, c'est ça qui est le plus difficile.
- Speaker #0
Oui, c'est pour ça que j'ai fait cet article-là. On a eu beaucoup de retours. J'étais très content que les personnes aient des améliorations derrière.
- Speaker #1
Pour en revenir aux enzymes, donc toi, tu dis que tu les prends de façon régulière, mais qu'est-ce que tu recommandes plutôt des cures ? Enfin, après, c'est toujours à individualiser en natureau, c'est sûr, mais peut-être à partir d'un certain âge de façon régulière ?
- Speaker #0
Oui, enfin là, ça c'est à individualiser. C'est là où, enfin pour moi, les enzymes digestifs, quelle que soit la personne, quel que soit l'âge et tout ça, je pense que de toute façon, on est… Peu de personnes sont dans une alimentation qui est idéale avec la transformation excessive de nos aliments, les modes de transformation qui sont destructifs. Nous, en alimentation vivante, on essaie d'être sur des modes de transformation qui sont bénéfiques et qui conservent un minimal de nutriments, voire qui les améliorent, comme la lactofermentation, la germination, etc. Mais quand tu rentres dans un supermarché, quand il y a que... Il y a une grande partie du supermarché qui est dévolue à des aliments qui sont morts. Sur les enzymes digestifs, je trouve que c'est intéressant. On sent rapidement avec des enzymes digestifs des améliorations. C'est intéressant d'en avoir sur soi et de faire le test. Et puis après, oui, c'est une question de priorité. Tu vois là, quand tu fais un budget sur une année, et puis que tu vois l'argent que tu passes dans les pneus de ta voiture, dans l'amélioration de ta maison, refaire ta terrasse et tout ça, ou changer des fenêtres, ou je ne sais pas, des choses dans lesquelles on enquille assez facilement des sommes importantes, et que finalement, on n'est pas habitué à investir de l'argent trop sur nous, en prévention, sur la santé. On va plus aller chez le médecin quand on est… Quand on a une pathologie, mais sur de la prévention pure, on n'est pas éduqué à ça, en fait. Et pour moi, ça en fait partie, en fait. Ça fait partie de la prévention. Voilà, donc j'ai eu beaucoup de personnes qui ont eu des pathologies gravissimes, qui sont décédées dans mon entourage très, très proche. Oui, voilà. Les personnes commencent à manger bio quand elles ont des tumeurs. Pour moi, c'est un peu tard, quoi. Donc, voilà, ça se fait. Dès qu'on a conscience de ça, ce serait, pour moi, incontournable de passer, voilà, de... de comprendre que son organisme, il y a un investissement. Tu vois, là, en ce moment, je suis en train de m'occuper de mes reins. C'est la première fois en 153 ans que je fais des choses spécifiques sur les reins. Je me balade avec une ceinture chauffante, avec, tu sais, je fais des enveloppements au ricin. On suit un protocole spécifique d'enzymes sur les reins. On fait des massages et tout ça. Mais on n'est pas habitué à ça, en fait. On n'apprend pas ça à l'école. Les médecins ne nous disent pas ça. que des personnes qui prennent une heure pour toi qui vont pouvoir te parler ou de consulter un naturopathe ou d'aller dans un centre de santé ou alors de se documenter en lisant un livre. Mais si tu veux, sur une journée, quand tu te déplaces pour aller travailler, tu vas croiser 4 McDo, 3 supermarchés et des publicités pour des produits très transformés. Donc, tu es un peu bombardé d'informations commerciales et publicitaires qui vont euh... enfin un peu te submerger, et il y a un tout petit peu d'informations en santé, et encore il faut être volontaire pour aller les chercher, donc on est dans un océan de choses dysfonctionnelles, et voilà, il faut essayer de trouver sa voie, donc voilà, mais moi ce que je peux trouver sympa... essayer les enzymes, c'est une fois d'acheter une boîte d'enzymes digestifs et de les utiliser, comme je dis, en joker, dans des repas. Et là, ça fait déjà une prise de conscience.
- Speaker #1
Oui, ça peut être une première approche assez intéressante. Est-ce que tu peux nous dire s'il y a des contre-indications ?
- Speaker #0
Ça, je n'ai pas vraiment de notion de contre-indication, peut-être sur les quantités. Mais en fait, ce qu'il faut comprendre, c'est que les enzymes, on en a déjà dans notre organisme. en fait, donc il n'y a pas... Peut-être dans certains cas, là, il faudrait voir des médecins, mais comme c'est des choses qu'on a déjà en nous, en fait, on en apporte en plus grosse quantité.
- Speaker #1
Oui, il n'y a pas de raison que ça vienne faire du mal, en fait, ou que ce soit compliqué.
- Speaker #0
Non, non, alors on est obligés, nous, de mettre des... Les autorités européennes nous ont obligés de mettre des choses sur les étiquettes, mais ce n'est pas pour des principes de précaution. Enfin, oui, je n'ai pas de notion de contre-indication vraiment avérée. Après, voilà, c'est sur des enzymes. Nous, on propose un peu des enzymes généralistes. Ensuite, s'il y a des personnes qui ont des carences, qui font des fures d'enzymes parce qu'elles en manquent, pour certains cas, là, c'est complètement autre chose. Mais là, c'est plus de l'ordre du naturopathe ou du médecin. Vraiment, moi, je suis agronome, tu sais, donc moi, je suis plus sur le sourcil. Et on a fait attention à ce que nos enzymes soient véganes, soit de... sur la qualité, on a travaillé avec le seul laboratoire indépendant américain qui fait des enzymes. Moi, je suis vraiment sur la partie amont. Et sur la partie aval, on a des très bons retours. C'est ça qui nous conforte.
- Speaker #1
Est-ce que justement, j'aimerais que tu nous parles un petit peu de comment vous avez fait pour mettre au point ces enzymes que vous proposez aujourd'hui chez Lui ?
- Speaker #0
Alors, on est parti avec un drôle de système, c'est-à-dire... qu'on est en train de le reproduire avec une autre société avec laquelle on travaille qui est en Asie. On est parti de ce qui est autorisé aux États-Unis et on a fait comme en bio. Tu sais, en bio, moi, je travaille en bio depuis 30 ans et en bio, ce n'est pas qu'il y a des trucs autorisés ou interdits. En bio, il y a ce qu'on appelle une liste positive. C'est-à-dire qu'il y a une seule liste avec pas énormément de choses. il y a une cinquantaine d'ingrédients qui sont autorisés en bio et en fait tout ce qui ne rentre pas dans cette liste est interdit. Donc j'ai fait la même chose pour les enzymes on est parti de formules américaines qui étaient déjà existantes et c'est celles qu'on avait testées et on a mis en face la liste positive de ce qui pouvait rentrer en Europe sans avoir à déposer ce qu'on appelle des novel foods que c'est très très cher de faire agréer par la Commission européenne, c'est plusieurs dizaines de milliers d'euros des molécules inconnues, tu vois, qui n'ont pas encore eu d'académie, etc. C'est extrêmement coûteux et nous, on n'a pas du tout la surface financière pour faire ce genre de choses. Donc, on a procédé comme ça. On a pris, avec Victor As, Kuzminkas, qui a formulé les enzymes pour l'Institut Hippocrate dans les années 60. Et donc, ces formules sont toujours utilisées. On a pris ce qui était autorisé aux États-Unis. On a regardé ce qui était autorisé en Europe. On a fait des formules et on a fait avec ce qu'on pouvait faire rentrer en Europe. Sachant que les États-Unis sont plus ouverts à ce type d'approche et la gamme peut être un peu plus large. Mais voilà, globalement, moi, j'étais assez satisfait de ce qu'on a pu rentrer. Et donc, voilà, les enzymes sont 100% vegan parce que... Dans les années 70, on était beaucoup sur des enzymes animales. C'était beaucoup des enzymes qui étaient récupérées sur des cadavres d'animaux, etc. Là, ce sont exclusivement des enzymes qui proviennent de fruits, légumes, champignons, algues ou de produits qui ont été fermentés sur lesquels on récupère les enzymes. Il n'y a pas d'enzyme animal du tout. Pour moi, c'était un point fondamental.
- Speaker #1
Écoute, je vais tester les enzymes parce que moi, je n'ai jamais testé encore. Donc là, j'ai qu'une envie à l'issue de notre conversation, c'est de tester. Merci beaucoup, c'était passionnant.
- Speaker #0
Avec joie, oui, c'est un sujet qui me passionne, parce que c'est ce qui est au cœur de l'alimentation vivante. On parle souvent des nutriments traditionnels, mais les ornibs, c'est un peu le parent pauvre. Il y aurait tellement de choses chouettes à faire avec ça, mais pour moi, ça va.
- Speaker #1
C'est vrai que c'est encore méconnu.
- Speaker #0
Oui, on a un peu précurseur là-dessus. Voilà, on continue à travailler dessus. Là, on travaille sur des mélanges d'enzymes qui permettent de nettoyer les émonctoires de façon sélective, qui permettent de nettoyer le foie. Et moi, je suis en train de tester ceux pour les reins. C'est des cures d'un mois. Et donc, il y en a un qui nettoie le sang qui est incroyable. Qui vient de nettoyer tous les petits capillaires qui ne sont pas ouverts. Quand on le teste, on devient rouge pivoine à chaque fois qu'on prend le mélange enzymatique. C'est carrément impressionnant. Ça, c'est les Asiatiques. En particulier à Taïwan, tu trouves des enzymes dans les petites épiceries de quartier. Les Asiatiques ont une... culture complètement différente de nous là-dessus, comme les algues. En fait, tu vas dans le 7-Eleven, qui sont des magasins qui sont ouverts 24h sur 24 en Asie, et tu as des algues, tu as des enzymes, tu vois, on est dans une culture qui est différente. Donc, on s'inspire de ce qui se fait en Asie. Ils sont allés très loin là-dessus, et voilà, c'est quelque chose qu'on va lancer assez prochainement, et qu'on continue à tester, nous, à la maison.
- Speaker #1
Mais donc là, c'est des enzymes qui sont autorisées, ça fait partie de la liste des produits qui seraient autorisés.
- Speaker #0
Oui, tout à fait. Pour l'instant, on est encore… Pour être très franc avec toi, moi je travaille depuis… On a une liste de 600 produits à faire agréer par les autorités européennes qui sont contenus dans ces enzymes. Ce sont des produits très simples, mais actuellement, tout vient de Taïwan. Donc, ça passe, c'est long en transport et tout. On aimerait bien que ces enzymes soient présentes en Europe pour faciliter la logistique, parce qu'il y a toujours des colis qui sont retenus en douane, il y a toujours des contrôles et tout, c'est un peu pénible. Mais oui, bien sûr, là, c'est des enzymes qui sont très simples, qui sont autorisées, ce sont des fermentations de trois ans de fruits, légumes, champignons, algues et tout ça. Donc, c'est des produits incroyables. on les teste depuis on a commencé à les tester d'accord ok non c'est passionnant ça donne vraiment envie de plonger dans il y a ouais ouais c'est incroyable et enfin c'est voilà moi ce que j'aime bien c'est que c'est très sélectif ça va répondre à des besoins assez fins et voilà c'est une autre approche de la santé qui se trouve intéressante merci beaucoup Eric avec joie Camille à bientôt à bientôt merci d'avoir écouté cet épisode
- Speaker #1
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