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LES PETITES HISTOIRES DE MICHELLE - Une alsacienne qui fait de la cuisine japonaise

LES PETITES HISTOIRES DE MICHELLE - Changement de cap

LES PETITES HISTOIRES DE MICHELLE - Changement de cap

11min |04/11/2025|

16

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11min |04/11/2025|

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Description

Nous arrivons à la fin de 2025, une année de fin de cycle.

Il nous reste deux mois en ce début novembre pour boucler la boucle. Lâcher ce qui ne nous correspond plus, ranger, trier, clôturer les projets en douceur. Nettoyer les zones d'ombre avant de repartir d'un bon pied dans le nouveau cycle de 9 ans qui s'ouvrira en 2026.

En ce qui me concerne, c'est une grosse page se tourne en ce moment même.


Une page qui se tourne,.... c'est une nouvelle page qui s'ouvre.

Suivez-moi, je vous raconte.


Retrouvez moi sur facebook : L'Escalier - Du Jardin à l'Assiette, instagram : michelleschneider9363 et sur mon site : www.a-lescalier.com où vous pouvez me laisser un message.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans les petites histoires de Michelle, un podcast dans lequel je raconte mon exploration de la cuisine japonaise. Cet art ultime de bien manger que j'ai à cœur de transmettre aujourd'hui est la synthèse entre mes pratiques d'artiste, de jardinière et de cuisinière. Il s'adresse aux amoureux du Japon, Aux gourmets de tous bords et aux cuisiniers soucieux de préparer une cuisine saine, savoureuse et créative, qui nourrit aussi bien le corps que l'esprit. Vous y trouverez des récits de voyages et des témoignages d'expériences qui ont fait sens dans mon parcours. J'y délivre également, au-delà des recettes, les principes qui sous-tendent la cuisine japonaise. Nous ferons des visites dans le jardin, source d'émerveillement et d'abondance, et nous prêterons l'oreille à des personnes qui ont contribué à enrichir mon parcours dans l'oasis nippone que je me suis créée. Belle écoute à vous ! Nous arrivons à la fin de 2025, une année de fin de cycle. Les amis de la numérologie le savent, 2 plus 2 plus 5 cela fait 9. Et le 9, c'est la fin d'un cycle. Il nous reste deux mois en ce début novembre pour boucler la boucle. Lâcher ce qui ne nous correspond plus, ranger, trier, clôturer les projets en douceur. Nettoyer les zones d'ombre avant de repartir d'un bon pied dans le nouveau cycle de 9 ans qui s'ouvrira en 2026. C'est une grosse page que je tourne cette année, celle des repas japonais au comptoir. Mes premiers repas japonais Je les ai proposés en 2011. Ils faisaient partie de la formule 24 heures zen, nées en marchant dans les rues de Kyoto. Juste avant ce tout premier voyage au Japon, j'avais découvert un pavillon en structure bois dans un salon consacré au Japon. Le constructeur m'a proposé le pavillon de l'exposition en me disant que je faisais une affaire. Un rendez-vous a été pris pour son installation sur Piloti, dans mon jardin, à mon retour. En déambulant dans les rues de Kyoto, je l'ai baptisé Lotus. La formule 24 heures zen s'est imposée d'un seul jet. Un repas kaiseki au dîner, un petit déjeuner japonais, un bento à midi et une dégustation de thé vert avant le départ des hôtes. À mon retour, le pavillon préconstruit a été livré par un semi-remorque qui passait à quelques centimètres des gouttières. Une branche de sumac a été arrachée dans la manœuvre. ce qui l'a poussé à rejeter dans tous les sens par instinct de survie. L'ancienne cabane des enfants, au toit pointu, survivance d'un rêve enfoui, a été démontée pour laisser la place à ce nouveau rêve venu d'une autre mémoire. Avec le charpentier, nous avons conçu l'engawa, la terrasse couverte, qui longe la façade des maisons japonaises. Dans le plancher, une table escamotable permet de s'asseoir à la japonaise sans peser sur les jambes. Dans un recoin, une petite cellule abrite des toilettes sèches. Les toilettes extérieures sont courantes dans certaines maisons traditionnelles au Japon. Dans mon quartier de Kyoto, mon hôte m'avait expliqué qu'en cas de rénovation subventionnée, elle faisait partie du cahier des charges. Ici, dans un site ancré dans l'écologie depuis sa création, ce cabinet d'aisance surprend parfois, mais il est complètement assumé, même s'il ne correspond pas tout à fait aux normes. L'été suivant... J'accueille mes premiers hôtes, séduits par la formule trouvée sur un site d'hébergement insolite. Les fins de semaine sont intenses, surtout quand une réservation du pavillon Lotus chevauche un brunch du dimanche. Je suis au four, au moulin et souvent sur les rotules le dimanche soir. Peu à peu, je commence à inviter d'autres personnes à compléter le comptoir lors du repas kaiseki pour optimiser le temps de travail. Ainsi sont nés les repas japonais à six personnes au comptoir. Mon exigence aussi grandit, nourrie par mes séjours. au Japon où je retourne chaque année pour plusieurs semaines. Je tiens le rythme plusieurs années. Souvent, les mêmes personnes reviennent pour revivre cette parenthèse hors du temps. Mais les étés de plus en plus chauds et secs m'amènent à revoir la formule. L'arrosage vital du jardin demande une présence constante. Imaginez les plantes flétries luttant contre la chaleur pendant que je passe des heures en cuisine. Impossible d'ignorer leur détresse. Les repas japonais sont donc déplacés d'octobre à avril quand le jardin se repose. Et puis, il y a eu la collaboration avec ma sœur Anne-Marie qui a rendu l'aventure possible. Enfin, nous rêvions déjà de faire de la restauration ensemble, tout en craignant que cela ne tue notre plaisir de cuisiner. Finalement, nous avons trouvé la bonne formule. Oeuvrer ensemble, librement, sans la lourdeur des normes. Une table d'hôte n'a pas les mêmes contraintes qu'un restaurant, mais elle en partage l'exigence. Un menu pour tous, comme dans la formule japonaise au Makassé. On fait confiance au chef. Et la jauge ne peut dépasser 15 personnes. Au comptoir, le maximum, c'est 6. Une configuration courante au Japon. Nous avons fait route ensemble, portés par le plaisir intact de cuisiner. Une belle complicité qui faisait le bonheur des hôtes, fascinée par le ballet silencieux et fluide de deux cuisinières évoluant presque sans se parler derrière le comptoir. Cette configuration exigeante demande une présence totale. Chaque geste compte, tout est visible, rien n'échappe au regard. La cuisine devient la scène du spectacle que les convives ont sous les yeux pendant tout le repas. Et voilà que fin 2025, tout bascule. Anne-Marie Vassy quitte sa place pour reprendre en main une santé qui déraille. Il y avait eu des signes, je sentais venir un changement. Je lui avais même proposé d'envisager une troisième personne, au cas où. Sa réponse avait été « Oui, ce serait sage » . Début octobre, alors que le programme des repas japonais est lancé, le coup près tombe, fin du game, Anne-Marie est hors jeu. Je tiens les premiers événements seule. puis avec l'aide précieuse de Sophie, venue à la rescousse. Tout recommencer avec elle ? Pourquoi pas ? Elle a de solides compétences, héritée d'une vie dans la restauration. Nous évoquons même la création d'une nouvelle structure. Mais très vite, je prends conscience que reconstruire un équilibre rompu me demanderait énormément d'énergie. N'est-il pas plutôt temps de passer à autre chose ? Avec Sophie, nous orchestrons le dernier repas japonais en conscience et nous annonçons à nos hôtes qu'ils ont le privilège de clôturer un cycle. Et maintenant, une nouvelle route se dessine. Les dernières semaines de 2025 seront consacrées à poser les bases du nouveau projet pour repartir en 2026, année 1, dans un nouveau cycle. Un cycle d'atelier de cuisine japonaise. Un cycle consacré à la santé du corps et de l'esprit à travers ce que nous mangeons. Car oui, nous devenons ce que nous mangeons. Et si, vous aussi, vous en avez conscience, je vous invite à me rejoindre dans ce programme de réappropriation de notre santé physique. et mentale. Un nouvel épisode des petites histoires de Michelle vous attend tous les mardis. Pensez à vous abonner à ma newsletter pour continuer de voyager au Japon avec moi.

Description

Nous arrivons à la fin de 2025, une année de fin de cycle.

Il nous reste deux mois en ce début novembre pour boucler la boucle. Lâcher ce qui ne nous correspond plus, ranger, trier, clôturer les projets en douceur. Nettoyer les zones d'ombre avant de repartir d'un bon pied dans le nouveau cycle de 9 ans qui s'ouvrira en 2026.

En ce qui me concerne, c'est une grosse page se tourne en ce moment même.


Une page qui se tourne,.... c'est une nouvelle page qui s'ouvre.

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans les petites histoires de Michelle, un podcast dans lequel je raconte mon exploration de la cuisine japonaise. Cet art ultime de bien manger que j'ai à cœur de transmettre aujourd'hui est la synthèse entre mes pratiques d'artiste, de jardinière et de cuisinière. Il s'adresse aux amoureux du Japon, Aux gourmets de tous bords et aux cuisiniers soucieux de préparer une cuisine saine, savoureuse et créative, qui nourrit aussi bien le corps que l'esprit. Vous y trouverez des récits de voyages et des témoignages d'expériences qui ont fait sens dans mon parcours. J'y délivre également, au-delà des recettes, les principes qui sous-tendent la cuisine japonaise. Nous ferons des visites dans le jardin, source d'émerveillement et d'abondance, et nous prêterons l'oreille à des personnes qui ont contribué à enrichir mon parcours dans l'oasis nippone que je me suis créée. Belle écoute à vous ! Nous arrivons à la fin de 2025, une année de fin de cycle. Les amis de la numérologie le savent, 2 plus 2 plus 5 cela fait 9. Et le 9, c'est la fin d'un cycle. Il nous reste deux mois en ce début novembre pour boucler la boucle. Lâcher ce qui ne nous correspond plus, ranger, trier, clôturer les projets en douceur. Nettoyer les zones d'ombre avant de repartir d'un bon pied dans le nouveau cycle de 9 ans qui s'ouvrira en 2026. C'est une grosse page que je tourne cette année, celle des repas japonais au comptoir. Mes premiers repas japonais Je les ai proposés en 2011. Ils faisaient partie de la formule 24 heures zen, nées en marchant dans les rues de Kyoto. Juste avant ce tout premier voyage au Japon, j'avais découvert un pavillon en structure bois dans un salon consacré au Japon. Le constructeur m'a proposé le pavillon de l'exposition en me disant que je faisais une affaire. Un rendez-vous a été pris pour son installation sur Piloti, dans mon jardin, à mon retour. En déambulant dans les rues de Kyoto, je l'ai baptisé Lotus. La formule 24 heures zen s'est imposée d'un seul jet. Un repas kaiseki au dîner, un petit déjeuner japonais, un bento à midi et une dégustation de thé vert avant le départ des hôtes. À mon retour, le pavillon préconstruit a été livré par un semi-remorque qui passait à quelques centimètres des gouttières. Une branche de sumac a été arrachée dans la manœuvre. ce qui l'a poussé à rejeter dans tous les sens par instinct de survie. L'ancienne cabane des enfants, au toit pointu, survivance d'un rêve enfoui, a été démontée pour laisser la place à ce nouveau rêve venu d'une autre mémoire. Avec le charpentier, nous avons conçu l'engawa, la terrasse couverte, qui longe la façade des maisons japonaises. Dans le plancher, une table escamotable permet de s'asseoir à la japonaise sans peser sur les jambes. Dans un recoin, une petite cellule abrite des toilettes sèches. Les toilettes extérieures sont courantes dans certaines maisons traditionnelles au Japon. Dans mon quartier de Kyoto, mon hôte m'avait expliqué qu'en cas de rénovation subventionnée, elle faisait partie du cahier des charges. Ici, dans un site ancré dans l'écologie depuis sa création, ce cabinet d'aisance surprend parfois, mais il est complètement assumé, même s'il ne correspond pas tout à fait aux normes. L'été suivant... J'accueille mes premiers hôtes, séduits par la formule trouvée sur un site d'hébergement insolite. Les fins de semaine sont intenses, surtout quand une réservation du pavillon Lotus chevauche un brunch du dimanche. Je suis au four, au moulin et souvent sur les rotules le dimanche soir. Peu à peu, je commence à inviter d'autres personnes à compléter le comptoir lors du repas kaiseki pour optimiser le temps de travail. Ainsi sont nés les repas japonais à six personnes au comptoir. Mon exigence aussi grandit, nourrie par mes séjours. au Japon où je retourne chaque année pour plusieurs semaines. Je tiens le rythme plusieurs années. Souvent, les mêmes personnes reviennent pour revivre cette parenthèse hors du temps. Mais les étés de plus en plus chauds et secs m'amènent à revoir la formule. L'arrosage vital du jardin demande une présence constante. Imaginez les plantes flétries luttant contre la chaleur pendant que je passe des heures en cuisine. Impossible d'ignorer leur détresse. Les repas japonais sont donc déplacés d'octobre à avril quand le jardin se repose. Et puis, il y a eu la collaboration avec ma sœur Anne-Marie qui a rendu l'aventure possible. Enfin, nous rêvions déjà de faire de la restauration ensemble, tout en craignant que cela ne tue notre plaisir de cuisiner. Finalement, nous avons trouvé la bonne formule. Oeuvrer ensemble, librement, sans la lourdeur des normes. Une table d'hôte n'a pas les mêmes contraintes qu'un restaurant, mais elle en partage l'exigence. Un menu pour tous, comme dans la formule japonaise au Makassé. On fait confiance au chef. Et la jauge ne peut dépasser 15 personnes. Au comptoir, le maximum, c'est 6. Une configuration courante au Japon. Nous avons fait route ensemble, portés par le plaisir intact de cuisiner. Une belle complicité qui faisait le bonheur des hôtes, fascinée par le ballet silencieux et fluide de deux cuisinières évoluant presque sans se parler derrière le comptoir. Cette configuration exigeante demande une présence totale. Chaque geste compte, tout est visible, rien n'échappe au regard. La cuisine devient la scène du spectacle que les convives ont sous les yeux pendant tout le repas. Et voilà que fin 2025, tout bascule. Anne-Marie Vassy quitte sa place pour reprendre en main une santé qui déraille. Il y avait eu des signes, je sentais venir un changement. Je lui avais même proposé d'envisager une troisième personne, au cas où. Sa réponse avait été « Oui, ce serait sage » . Début octobre, alors que le programme des repas japonais est lancé, le coup près tombe, fin du game, Anne-Marie est hors jeu. Je tiens les premiers événements seule. puis avec l'aide précieuse de Sophie, venue à la rescousse. Tout recommencer avec elle ? Pourquoi pas ? Elle a de solides compétences, héritée d'une vie dans la restauration. Nous évoquons même la création d'une nouvelle structure. Mais très vite, je prends conscience que reconstruire un équilibre rompu me demanderait énormément d'énergie. N'est-il pas plutôt temps de passer à autre chose ? Avec Sophie, nous orchestrons le dernier repas japonais en conscience et nous annonçons à nos hôtes qu'ils ont le privilège de clôturer un cycle. Et maintenant, une nouvelle route se dessine. Les dernières semaines de 2025 seront consacrées à poser les bases du nouveau projet pour repartir en 2026, année 1, dans un nouveau cycle. Un cycle d'atelier de cuisine japonaise. Un cycle consacré à la santé du corps et de l'esprit à travers ce que nous mangeons. Car oui, nous devenons ce que nous mangeons. Et si, vous aussi, vous en avez conscience, je vous invite à me rejoindre dans ce programme de réappropriation de notre santé physique. et mentale. Un nouvel épisode des petites histoires de Michelle vous attend tous les mardis. Pensez à vous abonner à ma newsletter pour continuer de voyager au Japon avec moi.

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Nous arrivons à la fin de 2025, une année de fin de cycle.

Il nous reste deux mois en ce début novembre pour boucler la boucle. Lâcher ce qui ne nous correspond plus, ranger, trier, clôturer les projets en douceur. Nettoyer les zones d'ombre avant de repartir d'un bon pied dans le nouveau cycle de 9 ans qui s'ouvrira en 2026.

En ce qui me concerne, c'est une grosse page se tourne en ce moment même.


Une page qui se tourne,.... c'est une nouvelle page qui s'ouvre.

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Retrouvez moi sur facebook : L'Escalier - Du Jardin à l'Assiette, instagram : michelleschneider9363 et sur mon site : www.a-lescalier.com où vous pouvez me laisser un message.


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  • Speaker #0

    Bienvenue dans les petites histoires de Michelle, un podcast dans lequel je raconte mon exploration de la cuisine japonaise. Cet art ultime de bien manger que j'ai à cœur de transmettre aujourd'hui est la synthèse entre mes pratiques d'artiste, de jardinière et de cuisinière. Il s'adresse aux amoureux du Japon, Aux gourmets de tous bords et aux cuisiniers soucieux de préparer une cuisine saine, savoureuse et créative, qui nourrit aussi bien le corps que l'esprit. Vous y trouverez des récits de voyages et des témoignages d'expériences qui ont fait sens dans mon parcours. J'y délivre également, au-delà des recettes, les principes qui sous-tendent la cuisine japonaise. Nous ferons des visites dans le jardin, source d'émerveillement et d'abondance, et nous prêterons l'oreille à des personnes qui ont contribué à enrichir mon parcours dans l'oasis nippone que je me suis créée. Belle écoute à vous ! Nous arrivons à la fin de 2025, une année de fin de cycle. Les amis de la numérologie le savent, 2 plus 2 plus 5 cela fait 9. Et le 9, c'est la fin d'un cycle. Il nous reste deux mois en ce début novembre pour boucler la boucle. Lâcher ce qui ne nous correspond plus, ranger, trier, clôturer les projets en douceur. Nettoyer les zones d'ombre avant de repartir d'un bon pied dans le nouveau cycle de 9 ans qui s'ouvrira en 2026. C'est une grosse page que je tourne cette année, celle des repas japonais au comptoir. Mes premiers repas japonais Je les ai proposés en 2011. Ils faisaient partie de la formule 24 heures zen, nées en marchant dans les rues de Kyoto. Juste avant ce tout premier voyage au Japon, j'avais découvert un pavillon en structure bois dans un salon consacré au Japon. Le constructeur m'a proposé le pavillon de l'exposition en me disant que je faisais une affaire. Un rendez-vous a été pris pour son installation sur Piloti, dans mon jardin, à mon retour. En déambulant dans les rues de Kyoto, je l'ai baptisé Lotus. La formule 24 heures zen s'est imposée d'un seul jet. Un repas kaiseki au dîner, un petit déjeuner japonais, un bento à midi et une dégustation de thé vert avant le départ des hôtes. À mon retour, le pavillon préconstruit a été livré par un semi-remorque qui passait à quelques centimètres des gouttières. Une branche de sumac a été arrachée dans la manœuvre. ce qui l'a poussé à rejeter dans tous les sens par instinct de survie. L'ancienne cabane des enfants, au toit pointu, survivance d'un rêve enfoui, a été démontée pour laisser la place à ce nouveau rêve venu d'une autre mémoire. Avec le charpentier, nous avons conçu l'engawa, la terrasse couverte, qui longe la façade des maisons japonaises. Dans le plancher, une table escamotable permet de s'asseoir à la japonaise sans peser sur les jambes. Dans un recoin, une petite cellule abrite des toilettes sèches. Les toilettes extérieures sont courantes dans certaines maisons traditionnelles au Japon. Dans mon quartier de Kyoto, mon hôte m'avait expliqué qu'en cas de rénovation subventionnée, elle faisait partie du cahier des charges. Ici, dans un site ancré dans l'écologie depuis sa création, ce cabinet d'aisance surprend parfois, mais il est complètement assumé, même s'il ne correspond pas tout à fait aux normes. L'été suivant... J'accueille mes premiers hôtes, séduits par la formule trouvée sur un site d'hébergement insolite. Les fins de semaine sont intenses, surtout quand une réservation du pavillon Lotus chevauche un brunch du dimanche. Je suis au four, au moulin et souvent sur les rotules le dimanche soir. Peu à peu, je commence à inviter d'autres personnes à compléter le comptoir lors du repas kaiseki pour optimiser le temps de travail. Ainsi sont nés les repas japonais à six personnes au comptoir. Mon exigence aussi grandit, nourrie par mes séjours. au Japon où je retourne chaque année pour plusieurs semaines. Je tiens le rythme plusieurs années. Souvent, les mêmes personnes reviennent pour revivre cette parenthèse hors du temps. Mais les étés de plus en plus chauds et secs m'amènent à revoir la formule. L'arrosage vital du jardin demande une présence constante. Imaginez les plantes flétries luttant contre la chaleur pendant que je passe des heures en cuisine. Impossible d'ignorer leur détresse. Les repas japonais sont donc déplacés d'octobre à avril quand le jardin se repose. Et puis, il y a eu la collaboration avec ma sœur Anne-Marie qui a rendu l'aventure possible. Enfin, nous rêvions déjà de faire de la restauration ensemble, tout en craignant que cela ne tue notre plaisir de cuisiner. Finalement, nous avons trouvé la bonne formule. Oeuvrer ensemble, librement, sans la lourdeur des normes. Une table d'hôte n'a pas les mêmes contraintes qu'un restaurant, mais elle en partage l'exigence. Un menu pour tous, comme dans la formule japonaise au Makassé. On fait confiance au chef. Et la jauge ne peut dépasser 15 personnes. Au comptoir, le maximum, c'est 6. Une configuration courante au Japon. Nous avons fait route ensemble, portés par le plaisir intact de cuisiner. Une belle complicité qui faisait le bonheur des hôtes, fascinée par le ballet silencieux et fluide de deux cuisinières évoluant presque sans se parler derrière le comptoir. Cette configuration exigeante demande une présence totale. Chaque geste compte, tout est visible, rien n'échappe au regard. La cuisine devient la scène du spectacle que les convives ont sous les yeux pendant tout le repas. Et voilà que fin 2025, tout bascule. Anne-Marie Vassy quitte sa place pour reprendre en main une santé qui déraille. Il y avait eu des signes, je sentais venir un changement. Je lui avais même proposé d'envisager une troisième personne, au cas où. Sa réponse avait été « Oui, ce serait sage » . Début octobre, alors que le programme des repas japonais est lancé, le coup près tombe, fin du game, Anne-Marie est hors jeu. Je tiens les premiers événements seule. puis avec l'aide précieuse de Sophie, venue à la rescousse. Tout recommencer avec elle ? Pourquoi pas ? Elle a de solides compétences, héritée d'une vie dans la restauration. Nous évoquons même la création d'une nouvelle structure. Mais très vite, je prends conscience que reconstruire un équilibre rompu me demanderait énormément d'énergie. N'est-il pas plutôt temps de passer à autre chose ? Avec Sophie, nous orchestrons le dernier repas japonais en conscience et nous annonçons à nos hôtes qu'ils ont le privilège de clôturer un cycle. Et maintenant, une nouvelle route se dessine. Les dernières semaines de 2025 seront consacrées à poser les bases du nouveau projet pour repartir en 2026, année 1, dans un nouveau cycle. Un cycle d'atelier de cuisine japonaise. Un cycle consacré à la santé du corps et de l'esprit à travers ce que nous mangeons. Car oui, nous devenons ce que nous mangeons. Et si, vous aussi, vous en avez conscience, je vous invite à me rejoindre dans ce programme de réappropriation de notre santé physique. et mentale. Un nouvel épisode des petites histoires de Michelle vous attend tous les mardis. Pensez à vous abonner à ma newsletter pour continuer de voyager au Japon avec moi.

Description

Nous arrivons à la fin de 2025, une année de fin de cycle.

Il nous reste deux mois en ce début novembre pour boucler la boucle. Lâcher ce qui ne nous correspond plus, ranger, trier, clôturer les projets en douceur. Nettoyer les zones d'ombre avant de repartir d'un bon pied dans le nouveau cycle de 9 ans qui s'ouvrira en 2026.

En ce qui me concerne, c'est une grosse page se tourne en ce moment même.


Une page qui se tourne,.... c'est une nouvelle page qui s'ouvre.

Suivez-moi, je vous raconte.


Retrouvez moi sur facebook : L'Escalier - Du Jardin à l'Assiette, instagram : michelleschneider9363 et sur mon site : www.a-lescalier.com où vous pouvez me laisser un message.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans les petites histoires de Michelle, un podcast dans lequel je raconte mon exploration de la cuisine japonaise. Cet art ultime de bien manger que j'ai à cœur de transmettre aujourd'hui est la synthèse entre mes pratiques d'artiste, de jardinière et de cuisinière. Il s'adresse aux amoureux du Japon, Aux gourmets de tous bords et aux cuisiniers soucieux de préparer une cuisine saine, savoureuse et créative, qui nourrit aussi bien le corps que l'esprit. Vous y trouverez des récits de voyages et des témoignages d'expériences qui ont fait sens dans mon parcours. J'y délivre également, au-delà des recettes, les principes qui sous-tendent la cuisine japonaise. Nous ferons des visites dans le jardin, source d'émerveillement et d'abondance, et nous prêterons l'oreille à des personnes qui ont contribué à enrichir mon parcours dans l'oasis nippone que je me suis créée. Belle écoute à vous ! Nous arrivons à la fin de 2025, une année de fin de cycle. Les amis de la numérologie le savent, 2 plus 2 plus 5 cela fait 9. Et le 9, c'est la fin d'un cycle. Il nous reste deux mois en ce début novembre pour boucler la boucle. Lâcher ce qui ne nous correspond plus, ranger, trier, clôturer les projets en douceur. Nettoyer les zones d'ombre avant de repartir d'un bon pied dans le nouveau cycle de 9 ans qui s'ouvrira en 2026. C'est une grosse page que je tourne cette année, celle des repas japonais au comptoir. Mes premiers repas japonais Je les ai proposés en 2011. Ils faisaient partie de la formule 24 heures zen, nées en marchant dans les rues de Kyoto. Juste avant ce tout premier voyage au Japon, j'avais découvert un pavillon en structure bois dans un salon consacré au Japon. Le constructeur m'a proposé le pavillon de l'exposition en me disant que je faisais une affaire. Un rendez-vous a été pris pour son installation sur Piloti, dans mon jardin, à mon retour. En déambulant dans les rues de Kyoto, je l'ai baptisé Lotus. La formule 24 heures zen s'est imposée d'un seul jet. Un repas kaiseki au dîner, un petit déjeuner japonais, un bento à midi et une dégustation de thé vert avant le départ des hôtes. À mon retour, le pavillon préconstruit a été livré par un semi-remorque qui passait à quelques centimètres des gouttières. Une branche de sumac a été arrachée dans la manœuvre. ce qui l'a poussé à rejeter dans tous les sens par instinct de survie. L'ancienne cabane des enfants, au toit pointu, survivance d'un rêve enfoui, a été démontée pour laisser la place à ce nouveau rêve venu d'une autre mémoire. Avec le charpentier, nous avons conçu l'engawa, la terrasse couverte, qui longe la façade des maisons japonaises. Dans le plancher, une table escamotable permet de s'asseoir à la japonaise sans peser sur les jambes. Dans un recoin, une petite cellule abrite des toilettes sèches. Les toilettes extérieures sont courantes dans certaines maisons traditionnelles au Japon. Dans mon quartier de Kyoto, mon hôte m'avait expliqué qu'en cas de rénovation subventionnée, elle faisait partie du cahier des charges. Ici, dans un site ancré dans l'écologie depuis sa création, ce cabinet d'aisance surprend parfois, mais il est complètement assumé, même s'il ne correspond pas tout à fait aux normes. L'été suivant... J'accueille mes premiers hôtes, séduits par la formule trouvée sur un site d'hébergement insolite. Les fins de semaine sont intenses, surtout quand une réservation du pavillon Lotus chevauche un brunch du dimanche. Je suis au four, au moulin et souvent sur les rotules le dimanche soir. Peu à peu, je commence à inviter d'autres personnes à compléter le comptoir lors du repas kaiseki pour optimiser le temps de travail. Ainsi sont nés les repas japonais à six personnes au comptoir. Mon exigence aussi grandit, nourrie par mes séjours. au Japon où je retourne chaque année pour plusieurs semaines. Je tiens le rythme plusieurs années. Souvent, les mêmes personnes reviennent pour revivre cette parenthèse hors du temps. Mais les étés de plus en plus chauds et secs m'amènent à revoir la formule. L'arrosage vital du jardin demande une présence constante. Imaginez les plantes flétries luttant contre la chaleur pendant que je passe des heures en cuisine. Impossible d'ignorer leur détresse. Les repas japonais sont donc déplacés d'octobre à avril quand le jardin se repose. Et puis, il y a eu la collaboration avec ma sœur Anne-Marie qui a rendu l'aventure possible. Enfin, nous rêvions déjà de faire de la restauration ensemble, tout en craignant que cela ne tue notre plaisir de cuisiner. Finalement, nous avons trouvé la bonne formule. Oeuvrer ensemble, librement, sans la lourdeur des normes. Une table d'hôte n'a pas les mêmes contraintes qu'un restaurant, mais elle en partage l'exigence. Un menu pour tous, comme dans la formule japonaise au Makassé. On fait confiance au chef. Et la jauge ne peut dépasser 15 personnes. Au comptoir, le maximum, c'est 6. Une configuration courante au Japon. Nous avons fait route ensemble, portés par le plaisir intact de cuisiner. Une belle complicité qui faisait le bonheur des hôtes, fascinée par le ballet silencieux et fluide de deux cuisinières évoluant presque sans se parler derrière le comptoir. Cette configuration exigeante demande une présence totale. Chaque geste compte, tout est visible, rien n'échappe au regard. La cuisine devient la scène du spectacle que les convives ont sous les yeux pendant tout le repas. Et voilà que fin 2025, tout bascule. Anne-Marie Vassy quitte sa place pour reprendre en main une santé qui déraille. Il y avait eu des signes, je sentais venir un changement. Je lui avais même proposé d'envisager une troisième personne, au cas où. Sa réponse avait été « Oui, ce serait sage » . Début octobre, alors que le programme des repas japonais est lancé, le coup près tombe, fin du game, Anne-Marie est hors jeu. Je tiens les premiers événements seule. puis avec l'aide précieuse de Sophie, venue à la rescousse. Tout recommencer avec elle ? Pourquoi pas ? Elle a de solides compétences, héritée d'une vie dans la restauration. Nous évoquons même la création d'une nouvelle structure. Mais très vite, je prends conscience que reconstruire un équilibre rompu me demanderait énormément d'énergie. N'est-il pas plutôt temps de passer à autre chose ? Avec Sophie, nous orchestrons le dernier repas japonais en conscience et nous annonçons à nos hôtes qu'ils ont le privilège de clôturer un cycle. Et maintenant, une nouvelle route se dessine. Les dernières semaines de 2025 seront consacrées à poser les bases du nouveau projet pour repartir en 2026, année 1, dans un nouveau cycle. Un cycle d'atelier de cuisine japonaise. Un cycle consacré à la santé du corps et de l'esprit à travers ce que nous mangeons. Car oui, nous devenons ce que nous mangeons. Et si, vous aussi, vous en avez conscience, je vous invite à me rejoindre dans ce programme de réappropriation de notre santé physique. et mentale. Un nouvel épisode des petites histoires de Michelle vous attend tous les mardis. Pensez à vous abonner à ma newsletter pour continuer de voyager au Japon avec moi.

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