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LES PETITES HISTOIRES DE MICHELLE - Une alsacienne qui fait de la cuisine japonaise

LES PETITES HISTOIRES DE MICHELLE - Potimarrons

LES PETITES HISTOIRES DE MICHELLE - Potimarrons

09min |07/10/2025|

4

Play
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09min |07/10/2025|

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Description

Un épisode pour faire la fête à ce généreux légume d'automne : le potimarron.


Retrouvez moi sur facebook : L'Escalier - Du Jardin à l'Assiette, instagram : michelleschneider9363 et sur mon site : www.a-lescalier.com où vous pouvez me laisser un message.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans les petites histoires de Michelle, un podcast dans lequel je raconte mon exploration de la cuisine japonaise. Cet art ultime de bien manger que j'ai à cœur de transmettre aujourd'hui est la synthèse entre mes pratiques d'artiste, de jardinière et de cuisinière. Il s'adresse aux amoureux du Japon, aux gourmets de sous-bord, et aux cuisiniers soucieux de préparer une cuisine saine, savoureuse et créative, qui nourrit aussi bien le corps que l'esprit. Vous y trouverez des récits de voyages et des témoignages d'expériences qui ont fait sens dans mon parcours. J'y délivre également, au-delà des recettes, les principes qui sous-tendent la cuisine japonaise. Nous ferons des visites dans le jardin, source d'émerveillement et d'abondance, et nous prêterons l'oreille à des personnes qui ont contribué à enrichir mon parcours dans l'oasis nippone que je me suis créée. Belle écoute à vous ! Cet été, les potimarons, qui occupaient un grand carré de jardin à eux tous seuls, ont été les premiers à manifester l'arrivée inexorable de l'automne. A partir de mi-août, j'arrachais régulièrement les feuilles jaunissantes atteintes d'oïdium pour éviter la propagation rapide de ce champignon et aussi pour maintenir une allure estivale dans le potager. Mais très vite, j'ai été dépassée et j'ai abandonné la course. Les feuilles ont fini par sécher sur place en dévoilant peu à peu Les fruits oranges déjà bien mûrs, ils seront bientôt stockés dans la maison où ils auront de bonnes conditions de conservation pendant plusieurs mois. Connaissez-vous l'origine de ce légume qui s'invite régulièrement à notre table ? Savez-vous qu'il est rempli de bienfaits ? Lorsque je l'ai découvert, dans les années 80, cette variété de courges originaire d'Asie était déjà implantée en Belgique et en France depuis plusieurs décennies. Au Japon, on l'appelle Kuri Kabucha, littéralement courge châtaigne, en raison de son goût rappelant la châtaigne. Plébiscité en cuisine, pour sa chair douce, farineuse et sucrée, c'est un véritable délice gustatif, dont la couleur vive et chaleureuse Bien en phase avec l'automne, est aussi un ravissement pour l'œil. En Alsace, il est cultivé localement depuis son introduction et l'association macrobiotique Terre et Partage en faisait la promotion à travers la fête annuelle du potimarron. C'est lors d'une de ses rencontres annuelles que j'ai appris que l'on attribue l'arrivée de ses graines à Georges Ossawa. Ce japonais qui a diffusé la macrobiotique en Europe, il a fait voyager les premières graines de ce qu'on appelait alors le potiron doux d'Okaido. Un grain, dix mille grains, a-t-il déclaré lors de la transmission à un agriculteur belge en 1957. Le potimarron est un légume facile à cultiver dans une bonne terre. au pied d'un compost ou dans un espace que l'on souhaite couvrir rapidement de végétation. Il y a même moyen de le faire pousser sur une terrasse dans une grande jardinière. Dans mon jardin, il me ravit lorsque ces lianes grimpent dans un arbre ou s'accrochent dans les structures que je construis pour lui. Il y a des années meilleures que d'autres. Selon les conditions climatiques, j'en récolte quelques rares petits exemplaires toriki-ki, ou alors de quoi nourrir tout le quartier. S'il fait trop chaud au moment de la plantation, il devra lutter contre la chaleur en flétrissant ses feuilles, ce qui se fera au détriment de sa croissance. 2025 est un bon cru avec juste assez de fruits de belle taille pour assurer ma consommation hivernale. Reste à voir si sa conservation se passe bien. Les années trop pluvieuses qui le gorgent d'eau compromettent son stockage. En cuisine macrobiotique et dans la vision énergétique de l'alimentation, le potimarron occupe une place privilégiée. Voici quelques-unes de ses vertus. Riche en bêta-carotène, provitamine A, il serait bon pour la vue, la peau, le système immunitaire. En bonne source de fibres, Il favorise la satiété et un transit doux. Ses minéraux, potassium, magnésium, calcium et fer, soutiennent les muscles et les os. Aliment peu calorique mais nourrissant, il est intéressant pour des repas équilibrés avec sa chair douce et farineuse qui apporte une sensation de confort et de chaleur. La macrobiotique qui s'appuie sur l'équilibre yin-yang et l'énergie vitale des aliments complète cette lecture de la nutrition classique. Le potimarron est considéré comme un aliment yang modéré. Il réchauffe et stabilise l'énergie du corps. En tant que légume d'automne, il aide à préparer l'organisme à l'hiver en apportant de la... douceur et de la chaleur intérieure. On lui attribue des vertus calmantes et réconfortantes, utiles pour les personnes nerveuses, fatiguées ou stressées. Il est réputé fortifier la rate et le pancréas dans la lecture orientale, ce qui favorise un meilleur équilibre glycémique, une énergie plus régulière. En soupe, ou cuit longuement, il est utilisé pour ancrer et donner de la stabilité émotionnelle et physique. Et si on passait à la pratique avec une recette ? Partons pour le velouté de potimarron qui se dit en japonais kabocha suri nagashi. La recette est ultra simple et vous la réalisez sûrement déjà. On va juste apporter le petit plus du Japon pour la rendre encore plus délicieuse. Et ce petit plus, c'est le dashi dont je ne cesse de vous parler. Non seulement il apporte des sels minéraux grâce à l'algue kombu, mais avec ses acides aminés, il magnifie le goût de chaque mets auquel on l'ajoute, sans couvrir sa propre saveur. Pour 4 personnes, il vous faut un quart de potimarron bio que vous utiliserez avec sa peau, 300 ml de dashi et un oignon. Pour la finition, une cuillère à soupe de miso, 100 ml de dashi et des graines de courge grillées. Coupez le potimarron en dés, faites revenir l'oignon dans un peu d'huile de sésame, ajoutez le potimarron et faites revenir. Quand les légumes commencent à suer, salez légèrement et ajoutez le dashi. Cuire une vingtaine de minutes. Passez au presse-purée, l'option que je préfère, au mixé. Ajoutez du dashi jusqu'à obtention de la consistance désirée. Délayez le miso dans un peu de dashi. Ajoutez hors du feu. Décorez. de graines de courge grillées. Et voilà une soupe onctueuse, douce et réchauffante, parfaite pour l'automne. Un nouvel épisode des petites histoires de Michelle vous attend tous les mardis. Pensez à vous abonner à ma newsletter pour continuer de voyager au Japon avec moi.

Description

Un épisode pour faire la fête à ce généreux légume d'automne : le potimarron.


Retrouvez moi sur facebook : L'Escalier - Du Jardin à l'Assiette, instagram : michelleschneider9363 et sur mon site : www.a-lescalier.com où vous pouvez me laisser un message.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans les petites histoires de Michelle, un podcast dans lequel je raconte mon exploration de la cuisine japonaise. Cet art ultime de bien manger que j'ai à cœur de transmettre aujourd'hui est la synthèse entre mes pratiques d'artiste, de jardinière et de cuisinière. Il s'adresse aux amoureux du Japon, aux gourmets de sous-bord, et aux cuisiniers soucieux de préparer une cuisine saine, savoureuse et créative, qui nourrit aussi bien le corps que l'esprit. Vous y trouverez des récits de voyages et des témoignages d'expériences qui ont fait sens dans mon parcours. J'y délivre également, au-delà des recettes, les principes qui sous-tendent la cuisine japonaise. Nous ferons des visites dans le jardin, source d'émerveillement et d'abondance, et nous prêterons l'oreille à des personnes qui ont contribué à enrichir mon parcours dans l'oasis nippone que je me suis créée. Belle écoute à vous ! Cet été, les potimarons, qui occupaient un grand carré de jardin à eux tous seuls, ont été les premiers à manifester l'arrivée inexorable de l'automne. A partir de mi-août, j'arrachais régulièrement les feuilles jaunissantes atteintes d'oïdium pour éviter la propagation rapide de ce champignon et aussi pour maintenir une allure estivale dans le potager. Mais très vite, j'ai été dépassée et j'ai abandonné la course. Les feuilles ont fini par sécher sur place en dévoilant peu à peu Les fruits oranges déjà bien mûrs, ils seront bientôt stockés dans la maison où ils auront de bonnes conditions de conservation pendant plusieurs mois. Connaissez-vous l'origine de ce légume qui s'invite régulièrement à notre table ? Savez-vous qu'il est rempli de bienfaits ? Lorsque je l'ai découvert, dans les années 80, cette variété de courges originaire d'Asie était déjà implantée en Belgique et en France depuis plusieurs décennies. Au Japon, on l'appelle Kuri Kabucha, littéralement courge châtaigne, en raison de son goût rappelant la châtaigne. Plébiscité en cuisine, pour sa chair douce, farineuse et sucrée, c'est un véritable délice gustatif, dont la couleur vive et chaleureuse Bien en phase avec l'automne, est aussi un ravissement pour l'œil. En Alsace, il est cultivé localement depuis son introduction et l'association macrobiotique Terre et Partage en faisait la promotion à travers la fête annuelle du potimarron. C'est lors d'une de ses rencontres annuelles que j'ai appris que l'on attribue l'arrivée de ses graines à Georges Ossawa. Ce japonais qui a diffusé la macrobiotique en Europe, il a fait voyager les premières graines de ce qu'on appelait alors le potiron doux d'Okaido. Un grain, dix mille grains, a-t-il déclaré lors de la transmission à un agriculteur belge en 1957. Le potimarron est un légume facile à cultiver dans une bonne terre. au pied d'un compost ou dans un espace que l'on souhaite couvrir rapidement de végétation. Il y a même moyen de le faire pousser sur une terrasse dans une grande jardinière. Dans mon jardin, il me ravit lorsque ces lianes grimpent dans un arbre ou s'accrochent dans les structures que je construis pour lui. Il y a des années meilleures que d'autres. Selon les conditions climatiques, j'en récolte quelques rares petits exemplaires toriki-ki, ou alors de quoi nourrir tout le quartier. S'il fait trop chaud au moment de la plantation, il devra lutter contre la chaleur en flétrissant ses feuilles, ce qui se fera au détriment de sa croissance. 2025 est un bon cru avec juste assez de fruits de belle taille pour assurer ma consommation hivernale. Reste à voir si sa conservation se passe bien. Les années trop pluvieuses qui le gorgent d'eau compromettent son stockage. En cuisine macrobiotique et dans la vision énergétique de l'alimentation, le potimarron occupe une place privilégiée. Voici quelques-unes de ses vertus. Riche en bêta-carotène, provitamine A, il serait bon pour la vue, la peau, le système immunitaire. En bonne source de fibres, Il favorise la satiété et un transit doux. Ses minéraux, potassium, magnésium, calcium et fer, soutiennent les muscles et les os. Aliment peu calorique mais nourrissant, il est intéressant pour des repas équilibrés avec sa chair douce et farineuse qui apporte une sensation de confort et de chaleur. La macrobiotique qui s'appuie sur l'équilibre yin-yang et l'énergie vitale des aliments complète cette lecture de la nutrition classique. Le potimarron est considéré comme un aliment yang modéré. Il réchauffe et stabilise l'énergie du corps. En tant que légume d'automne, il aide à préparer l'organisme à l'hiver en apportant de la... douceur et de la chaleur intérieure. On lui attribue des vertus calmantes et réconfortantes, utiles pour les personnes nerveuses, fatiguées ou stressées. Il est réputé fortifier la rate et le pancréas dans la lecture orientale, ce qui favorise un meilleur équilibre glycémique, une énergie plus régulière. En soupe, ou cuit longuement, il est utilisé pour ancrer et donner de la stabilité émotionnelle et physique. Et si on passait à la pratique avec une recette ? Partons pour le velouté de potimarron qui se dit en japonais kabocha suri nagashi. La recette est ultra simple et vous la réalisez sûrement déjà. On va juste apporter le petit plus du Japon pour la rendre encore plus délicieuse. Et ce petit plus, c'est le dashi dont je ne cesse de vous parler. Non seulement il apporte des sels minéraux grâce à l'algue kombu, mais avec ses acides aminés, il magnifie le goût de chaque mets auquel on l'ajoute, sans couvrir sa propre saveur. Pour 4 personnes, il vous faut un quart de potimarron bio que vous utiliserez avec sa peau, 300 ml de dashi et un oignon. Pour la finition, une cuillère à soupe de miso, 100 ml de dashi et des graines de courge grillées. Coupez le potimarron en dés, faites revenir l'oignon dans un peu d'huile de sésame, ajoutez le potimarron et faites revenir. Quand les légumes commencent à suer, salez légèrement et ajoutez le dashi. Cuire une vingtaine de minutes. Passez au presse-purée, l'option que je préfère, au mixé. Ajoutez du dashi jusqu'à obtention de la consistance désirée. Délayez le miso dans un peu de dashi. Ajoutez hors du feu. Décorez. de graines de courge grillées. Et voilà une soupe onctueuse, douce et réchauffante, parfaite pour l'automne. Un nouvel épisode des petites histoires de Michelle vous attend tous les mardis. Pensez à vous abonner à ma newsletter pour continuer de voyager au Japon avec moi.

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Un épisode pour faire la fête à ce généreux légume d'automne : le potimarron.


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  • Speaker #0

    Bienvenue dans les petites histoires de Michelle, un podcast dans lequel je raconte mon exploration de la cuisine japonaise. Cet art ultime de bien manger que j'ai à cœur de transmettre aujourd'hui est la synthèse entre mes pratiques d'artiste, de jardinière et de cuisinière. Il s'adresse aux amoureux du Japon, aux gourmets de sous-bord, et aux cuisiniers soucieux de préparer une cuisine saine, savoureuse et créative, qui nourrit aussi bien le corps que l'esprit. Vous y trouverez des récits de voyages et des témoignages d'expériences qui ont fait sens dans mon parcours. J'y délivre également, au-delà des recettes, les principes qui sous-tendent la cuisine japonaise. Nous ferons des visites dans le jardin, source d'émerveillement et d'abondance, et nous prêterons l'oreille à des personnes qui ont contribué à enrichir mon parcours dans l'oasis nippone que je me suis créée. Belle écoute à vous ! Cet été, les potimarons, qui occupaient un grand carré de jardin à eux tous seuls, ont été les premiers à manifester l'arrivée inexorable de l'automne. A partir de mi-août, j'arrachais régulièrement les feuilles jaunissantes atteintes d'oïdium pour éviter la propagation rapide de ce champignon et aussi pour maintenir une allure estivale dans le potager. Mais très vite, j'ai été dépassée et j'ai abandonné la course. Les feuilles ont fini par sécher sur place en dévoilant peu à peu Les fruits oranges déjà bien mûrs, ils seront bientôt stockés dans la maison où ils auront de bonnes conditions de conservation pendant plusieurs mois. Connaissez-vous l'origine de ce légume qui s'invite régulièrement à notre table ? Savez-vous qu'il est rempli de bienfaits ? Lorsque je l'ai découvert, dans les années 80, cette variété de courges originaire d'Asie était déjà implantée en Belgique et en France depuis plusieurs décennies. Au Japon, on l'appelle Kuri Kabucha, littéralement courge châtaigne, en raison de son goût rappelant la châtaigne. Plébiscité en cuisine, pour sa chair douce, farineuse et sucrée, c'est un véritable délice gustatif, dont la couleur vive et chaleureuse Bien en phase avec l'automne, est aussi un ravissement pour l'œil. En Alsace, il est cultivé localement depuis son introduction et l'association macrobiotique Terre et Partage en faisait la promotion à travers la fête annuelle du potimarron. C'est lors d'une de ses rencontres annuelles que j'ai appris que l'on attribue l'arrivée de ses graines à Georges Ossawa. Ce japonais qui a diffusé la macrobiotique en Europe, il a fait voyager les premières graines de ce qu'on appelait alors le potiron doux d'Okaido. Un grain, dix mille grains, a-t-il déclaré lors de la transmission à un agriculteur belge en 1957. Le potimarron est un légume facile à cultiver dans une bonne terre. au pied d'un compost ou dans un espace que l'on souhaite couvrir rapidement de végétation. Il y a même moyen de le faire pousser sur une terrasse dans une grande jardinière. Dans mon jardin, il me ravit lorsque ces lianes grimpent dans un arbre ou s'accrochent dans les structures que je construis pour lui. Il y a des années meilleures que d'autres. Selon les conditions climatiques, j'en récolte quelques rares petits exemplaires toriki-ki, ou alors de quoi nourrir tout le quartier. S'il fait trop chaud au moment de la plantation, il devra lutter contre la chaleur en flétrissant ses feuilles, ce qui se fera au détriment de sa croissance. 2025 est un bon cru avec juste assez de fruits de belle taille pour assurer ma consommation hivernale. Reste à voir si sa conservation se passe bien. Les années trop pluvieuses qui le gorgent d'eau compromettent son stockage. En cuisine macrobiotique et dans la vision énergétique de l'alimentation, le potimarron occupe une place privilégiée. Voici quelques-unes de ses vertus. Riche en bêta-carotène, provitamine A, il serait bon pour la vue, la peau, le système immunitaire. En bonne source de fibres, Il favorise la satiété et un transit doux. Ses minéraux, potassium, magnésium, calcium et fer, soutiennent les muscles et les os. Aliment peu calorique mais nourrissant, il est intéressant pour des repas équilibrés avec sa chair douce et farineuse qui apporte une sensation de confort et de chaleur. La macrobiotique qui s'appuie sur l'équilibre yin-yang et l'énergie vitale des aliments complète cette lecture de la nutrition classique. Le potimarron est considéré comme un aliment yang modéré. Il réchauffe et stabilise l'énergie du corps. En tant que légume d'automne, il aide à préparer l'organisme à l'hiver en apportant de la... douceur et de la chaleur intérieure. On lui attribue des vertus calmantes et réconfortantes, utiles pour les personnes nerveuses, fatiguées ou stressées. Il est réputé fortifier la rate et le pancréas dans la lecture orientale, ce qui favorise un meilleur équilibre glycémique, une énergie plus régulière. En soupe, ou cuit longuement, il est utilisé pour ancrer et donner de la stabilité émotionnelle et physique. Et si on passait à la pratique avec une recette ? Partons pour le velouté de potimarron qui se dit en japonais kabocha suri nagashi. La recette est ultra simple et vous la réalisez sûrement déjà. On va juste apporter le petit plus du Japon pour la rendre encore plus délicieuse. Et ce petit plus, c'est le dashi dont je ne cesse de vous parler. Non seulement il apporte des sels minéraux grâce à l'algue kombu, mais avec ses acides aminés, il magnifie le goût de chaque mets auquel on l'ajoute, sans couvrir sa propre saveur. Pour 4 personnes, il vous faut un quart de potimarron bio que vous utiliserez avec sa peau, 300 ml de dashi et un oignon. Pour la finition, une cuillère à soupe de miso, 100 ml de dashi et des graines de courge grillées. Coupez le potimarron en dés, faites revenir l'oignon dans un peu d'huile de sésame, ajoutez le potimarron et faites revenir. Quand les légumes commencent à suer, salez légèrement et ajoutez le dashi. Cuire une vingtaine de minutes. Passez au presse-purée, l'option que je préfère, au mixé. Ajoutez du dashi jusqu'à obtention de la consistance désirée. Délayez le miso dans un peu de dashi. Ajoutez hors du feu. Décorez. de graines de courge grillées. Et voilà une soupe onctueuse, douce et réchauffante, parfaite pour l'automne. Un nouvel épisode des petites histoires de Michelle vous attend tous les mardis. Pensez à vous abonner à ma newsletter pour continuer de voyager au Japon avec moi.

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Un épisode pour faire la fête à ce généreux légume d'automne : le potimarron.


Retrouvez moi sur facebook : L'Escalier - Du Jardin à l'Assiette, instagram : michelleschneider9363 et sur mon site : www.a-lescalier.com où vous pouvez me laisser un message.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans les petites histoires de Michelle, un podcast dans lequel je raconte mon exploration de la cuisine japonaise. Cet art ultime de bien manger que j'ai à cœur de transmettre aujourd'hui est la synthèse entre mes pratiques d'artiste, de jardinière et de cuisinière. Il s'adresse aux amoureux du Japon, aux gourmets de sous-bord, et aux cuisiniers soucieux de préparer une cuisine saine, savoureuse et créative, qui nourrit aussi bien le corps que l'esprit. Vous y trouverez des récits de voyages et des témoignages d'expériences qui ont fait sens dans mon parcours. J'y délivre également, au-delà des recettes, les principes qui sous-tendent la cuisine japonaise. Nous ferons des visites dans le jardin, source d'émerveillement et d'abondance, et nous prêterons l'oreille à des personnes qui ont contribué à enrichir mon parcours dans l'oasis nippone que je me suis créée. Belle écoute à vous ! Cet été, les potimarons, qui occupaient un grand carré de jardin à eux tous seuls, ont été les premiers à manifester l'arrivée inexorable de l'automne. A partir de mi-août, j'arrachais régulièrement les feuilles jaunissantes atteintes d'oïdium pour éviter la propagation rapide de ce champignon et aussi pour maintenir une allure estivale dans le potager. Mais très vite, j'ai été dépassée et j'ai abandonné la course. Les feuilles ont fini par sécher sur place en dévoilant peu à peu Les fruits oranges déjà bien mûrs, ils seront bientôt stockés dans la maison où ils auront de bonnes conditions de conservation pendant plusieurs mois. Connaissez-vous l'origine de ce légume qui s'invite régulièrement à notre table ? Savez-vous qu'il est rempli de bienfaits ? Lorsque je l'ai découvert, dans les années 80, cette variété de courges originaire d'Asie était déjà implantée en Belgique et en France depuis plusieurs décennies. Au Japon, on l'appelle Kuri Kabucha, littéralement courge châtaigne, en raison de son goût rappelant la châtaigne. Plébiscité en cuisine, pour sa chair douce, farineuse et sucrée, c'est un véritable délice gustatif, dont la couleur vive et chaleureuse Bien en phase avec l'automne, est aussi un ravissement pour l'œil. En Alsace, il est cultivé localement depuis son introduction et l'association macrobiotique Terre et Partage en faisait la promotion à travers la fête annuelle du potimarron. C'est lors d'une de ses rencontres annuelles que j'ai appris que l'on attribue l'arrivée de ses graines à Georges Ossawa. Ce japonais qui a diffusé la macrobiotique en Europe, il a fait voyager les premières graines de ce qu'on appelait alors le potiron doux d'Okaido. Un grain, dix mille grains, a-t-il déclaré lors de la transmission à un agriculteur belge en 1957. Le potimarron est un légume facile à cultiver dans une bonne terre. au pied d'un compost ou dans un espace que l'on souhaite couvrir rapidement de végétation. Il y a même moyen de le faire pousser sur une terrasse dans une grande jardinière. Dans mon jardin, il me ravit lorsque ces lianes grimpent dans un arbre ou s'accrochent dans les structures que je construis pour lui. Il y a des années meilleures que d'autres. Selon les conditions climatiques, j'en récolte quelques rares petits exemplaires toriki-ki, ou alors de quoi nourrir tout le quartier. S'il fait trop chaud au moment de la plantation, il devra lutter contre la chaleur en flétrissant ses feuilles, ce qui se fera au détriment de sa croissance. 2025 est un bon cru avec juste assez de fruits de belle taille pour assurer ma consommation hivernale. Reste à voir si sa conservation se passe bien. Les années trop pluvieuses qui le gorgent d'eau compromettent son stockage. En cuisine macrobiotique et dans la vision énergétique de l'alimentation, le potimarron occupe une place privilégiée. Voici quelques-unes de ses vertus. Riche en bêta-carotène, provitamine A, il serait bon pour la vue, la peau, le système immunitaire. En bonne source de fibres, Il favorise la satiété et un transit doux. Ses minéraux, potassium, magnésium, calcium et fer, soutiennent les muscles et les os. Aliment peu calorique mais nourrissant, il est intéressant pour des repas équilibrés avec sa chair douce et farineuse qui apporte une sensation de confort et de chaleur. La macrobiotique qui s'appuie sur l'équilibre yin-yang et l'énergie vitale des aliments complète cette lecture de la nutrition classique. Le potimarron est considéré comme un aliment yang modéré. Il réchauffe et stabilise l'énergie du corps. En tant que légume d'automne, il aide à préparer l'organisme à l'hiver en apportant de la... douceur et de la chaleur intérieure. On lui attribue des vertus calmantes et réconfortantes, utiles pour les personnes nerveuses, fatiguées ou stressées. Il est réputé fortifier la rate et le pancréas dans la lecture orientale, ce qui favorise un meilleur équilibre glycémique, une énergie plus régulière. En soupe, ou cuit longuement, il est utilisé pour ancrer et donner de la stabilité émotionnelle et physique. Et si on passait à la pratique avec une recette ? Partons pour le velouté de potimarron qui se dit en japonais kabocha suri nagashi. La recette est ultra simple et vous la réalisez sûrement déjà. On va juste apporter le petit plus du Japon pour la rendre encore plus délicieuse. Et ce petit plus, c'est le dashi dont je ne cesse de vous parler. Non seulement il apporte des sels minéraux grâce à l'algue kombu, mais avec ses acides aminés, il magnifie le goût de chaque mets auquel on l'ajoute, sans couvrir sa propre saveur. Pour 4 personnes, il vous faut un quart de potimarron bio que vous utiliserez avec sa peau, 300 ml de dashi et un oignon. Pour la finition, une cuillère à soupe de miso, 100 ml de dashi et des graines de courge grillées. Coupez le potimarron en dés, faites revenir l'oignon dans un peu d'huile de sésame, ajoutez le potimarron et faites revenir. Quand les légumes commencent à suer, salez légèrement et ajoutez le dashi. Cuire une vingtaine de minutes. Passez au presse-purée, l'option que je préfère, au mixé. Ajoutez du dashi jusqu'à obtention de la consistance désirée. Délayez le miso dans un peu de dashi. Ajoutez hors du feu. Décorez. de graines de courge grillées. Et voilà une soupe onctueuse, douce et réchauffante, parfaite pour l'automne. Un nouvel épisode des petites histoires de Michelle vous attend tous les mardis. Pensez à vous abonner à ma newsletter pour continuer de voyager au Japon avec moi.

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