Speaker #0pour ce nouvel épisode des survivants du burn-out. Alors, j'ai une question à vous poser. Est-ce que ça vous est déjà arrivé d'accepter de rendre un service à quelqu'un alors que vous étiez déjà complètement cramé ? Ou d'assister à une réunion parfaitement inutile alors que vous étiez déjà archi-foule, complètement débordé, ou encore, parfois même, gardé les enfants d'un ou... d'une amie alors que vous, ce que vous rêviez, ce dont vous rêviez, c'était passer une soirée peinard. Si c'est déjà le cas, alors écoutez bien cet épisode, il se peut que ça va vous plaire. Parce qu'une fois que vous avez accepté ça, ce qui va se passer généralement quand vous dites oui, c'est que vous allez finir par vous en vouloir. Vous saviez que vous auriez dû dire non, mais les mots n'ont pas voulu sortir de votre bouche. Si ça vous parle, vous êtes loin d'être seul. Vous savez, il y a trois raisons psychologiques principales à ça et je vais vous expliquer pourquoi dans cet épisode. Avant de démarrer et de développer le propos, ce que je vais vous inviter à faire comme d'habitude, c'est à vous abonner, mettre des likes, mettre des étoiles, partager mes podcasts, c'est super important, ça vous prend 30 secondes, même pas, et ça fait connaître au maximum ces épisodes à plein de personnes qui pourraient vraiment kiffer d'entendre ces conseils, ok ? Donc, Donc, je vous invite à faire ça et puis je développe le programme. Pourquoi on ne sait pas dire non ? Pourquoi on n'arrive pas à dire non ? Pourquoi c'est si compliqué ? Le problème quand on ne sait pas dire non, c'est qu'on finit par dire oui à tout et donc à grignoter sur notre temps, à grignoter même, je vais extrapoler, sur notre propre vie. Quand est-ce que vous allez avoir le temps de faire vous ce qui vous plaît quand vous êtes toujours en train de vouloir faire plaisir aux autres à travers les oui que vous allez donner, comme ça, sans aucune retenue ? Il y a trois raisons pour lesquelles vous ne voulez pas dire non, vous ne pouvez pas dire non, ou en tout cas vous avez peur de dire non. La raison numéro un, c'est la peur de décevoir. Parce que vous avez appris que pour être aimé, il fallait être gentil, pour être aimé, il fallait être un bon petit garçon, une bonne petite fille, il fallait être serviable, il fallait être absolument disponible. Et dans votre tête, dire non, ça signifie peut-être... parfois être quelqu'un de méchant ou alors blesser l'autre. Mais vous, vous ne pouvez pas ça. Vous, vous êtes des guerriers, vous préférez vous faire du mal à vous, vous préférez vous blesser vous, plutôt que de risquer de froisser, de blesser, de décevoir quelqu'un et ça, c'est un vrai problème. Tout ce que vous avez appris dans votre enfance, eh bien, a des conséquences à l'âge adulte et notamment quand vous avez appris ces choses. Allez, sois un bon petit, tu dis oui, tu fais, tu sois poli, sois gentil, tu dis merci C'est bien, évidemment, c'est les règles de politesse qui nous permettent de vivre en société. Quand il n'y en a pas, c'est l'anarchie, c'est le bazar et chacun va se tirer dans les pattes. Mais le problème, c'est qu'à un moment donné, on peut devenir victime de cet excès de règles quand ces règles inconsciemment prennent le pas sur notre volonté, quand on a très envie de dire non, mais qu'on ne peut pas, c'est le oui qui sort. Quand on se sent coupé... parce qu'on a dit oui, on a dit oui, on aurait aimé dire non, on se sent coupable. On se sent coupable parce qu'on sait qu'on n'aurait pas dû dire oui, on sait qu'on aurait dû dire non, mais on va préférer se sacrifier soi plutôt que de risquer de décevoir quelqu'un. Donc ça, c'est la raison numéro un, je dirais. C'est la peur fondamentale de décevoir l'autre. Alors, ça nous remonte à notre enfance et puis ça remonte aussi un petit peu plus loin évidemment, depuis qu'on a remarqué qu'il fallait mieux vivre en groupe, en société que de vivre tout seul dans dans son coin. Eh bien, on a développé inconsciemment des peurs, des peurs du rejet, des peurs de l'abandon, qui font qu'aujourd'hui, dire non, c'est risquer d'être rejeté, c'est risquer d'être mis en dehors de la société des gens bien, des gens qui disent oui, des gens qui font partie du clan, des amis, des potes, de la famille. Et être rejeté, c'est une peur ancestrale, c'est une peur fondamentale qui vient du fond des âges. Et c'est très, très, très dur de pouvoir la combattre. D'ailleurs, il faut savoir une chose, c'est que ce genre de peur, on l'aura toujours avec nous et puis on la transmettra aussi d'une génération à l'autre. Parce qu'encore une fois, ce sont des peurs innées, fondamentales, qui ont servi à un moment donné à protéger l'espèce et qui aujourd'hui, un petit peu malheureusement, se transmettent. Malheureusement comme heureusement, parce qu'encore une fois, on a remarqué que c'est mieux de collaborer, c'est mieux de vivre en société, de vivre en groupe que de vivre tout seul, chacun de son côté. Raan, le fils de Craan, pour ceux qui ont la référence, ça n'existe pas. Le gars, il est mort à l'époque. Il valait mieux, encore une fois, faire un groupe, faire une petite tribu pour... affronter l'endroit, le milieu dans lequel vous étiez. Donc, raison numéro 1, on a peur de décevoir l'autre, on a peur de voir dans ses yeux la tristesse parce qu'on l'a déçu. Il y a une deuxième raison aussi pour laquelle on n'arrive pas à dire non. Deuxième raison pour laquelle on n'arrive pas à dire non, je dirais que c'est qu'on doute parfois de notre propre valeur. Alors, dire non, c'est affirmer nos propres limites, c'est pouvoir dire à un moment donné « là, ça dépasse ce qui est OK pour moi » . Mais le problème, c'est quand on va douter de sa légitimité. on a tendance à se suradapter à l'autre, à tout accepter pour prouver aussi qu'on mérite d'être là. Ça, c'est super important à comprendre parce que chez la plupart des gens qu'on accompagne, notamment les personnes en burn-out, il y a un énorme manque d'estime d'eux-mêmes, il y a un énorme manque dans la construction d'eux-mêmes. Ils ont compris que, eux, ce sont des serviteurs des autres. Donc, ils sont tout le temps dans l'acceptation de dire oui et de se faire bafouer leurs limites en permanence. Nous, on dit tout le temps qu'une des grosses étapes... pour apprendre à se remettre définitivement d'un burn-out, c'est d'apprendre à poser ses limites. Je dis bien apprendre, c'est un apprentissage. Apprendre à prendre sa place. Je vais vous donner un exemple très simple. Souvent, dans les causes du burn-out qui sont perçues par les personnes qui font un burn-out, on a « j'ai eu un manque de reconnaissance » . Très bien, j'ai bossé comme un fou, j'ai toujours dit oui, et puis j'ai perçu un manque de reconnaissance. Et quand je pose la question « est-ce que dans ta entreprise, est-ce que dans ta société, il y a eu des personnes qui ont été reconnues ? » Oui, Michel, lui, il y a eu sa promotion, alors que Michel, c'est le premier à dire non, c'est le premier à dire stop. OK. Donc ici, ce qui est intéressant à comprendre, c'est que parfois, ce n'est pas vraiment un manque de reconnaissance. C'est je n'ai jamais su poser mes limites, imposer mes stops. Et parfois, je n'ai parfois même pas osé demander ce qui m'était dû. Il y a beaucoup de gens qui pensent que lorsqu'ils travaillent beaucoup, ils vont te récompenser, ils vont avoir des primes. Mais généralement, quand on travaille beaucoup, la seule récompense qu'on a, c'est du travail en plus. Savoir prendre sa place, c'est savoir dire non, c'est savoir poser ses limites, mais c'est aussi savoir demander ce qui nous est dû. Si ça, il y a encore difficulté chez vous à le faire, il y a peut-être encore des choses à travailler. La bonne nouvelle, c'est qu'on y arrive. Il y a une troisième raison que je vois pour laquelle on a des grosses difficultés à dire non. Et c'est très souvent ce que j'appelle lorsque l'on redoute le conflit. Alors le conflit, pareil, c'est quelque chose qui est détestable. on aime pas le conflit. On imagine que dire non, c'est déclencher une guerre. On a peur de tensions, on a peur des regards, on a peur des critiques. Alors généralement, plutôt que d'aller dans l'inconfort de dire non, de prendre sa place quitte à avoir un conflit, on va s'échapper, on va faire un évitement, on va dire bon d'accord, ok, je veux bien. Sauf qu'à force de faire ça, on s'aperçoit qu'on est de moins en moins capable d'affronter un conflit, donc de prendre sa place, donc d'être capable d'assurer sa valeur. Si vous avez peur des conflits, généralement ça vient aussi de l'enfance, de ce que vous avez vécu dans l'enfance. Peut-être qu'il y a eu des épisodes traumatiques avec des conflits. Si papa ou maman étaient un petit peu trop appuyés sur ces remontrances quand vous étiez petit, peut-être que vous avez peur de rentrer au clash. Un conflit, ce n'est pas forcément un clash, c'est juste parfois être capable de dire avec force ses valeurs, ses convictions et ses limites. Mais ça s'apprend aussi. La bonne nouvelle, c'est que ça s'apprend d'être capable de gérer un conflit sans que ça parte en guerre totale, en guerre ouverte où on ne se parle plus pendant des années. Gérer un conflit, négocier, ça fait partie des qualités qu'une personne qui veut absolument se libérer d'un burn-out doit acquérir. Pour ça, il y a plein de méthodes qui permettent justement de prendre notre place et de s'apercevoir qu'un conflit, ce n'est pas uniquement destructeur. Bien sûr qu'il peut y avoir une partie destructeur à un conflit mal géré. Mais un conflit, ça peut être aussi générateur de solutions nouvelles qui vont faire du bien aux deux parties. Ça, c'est super intéressant à le comprendre. Alors encore une fois, j'ai parlé de l'enfance sur la peur du conflit, mais il y a aussi les peurs, encore une fois, ancestrales. Le rejet, la peur du rejet, si j'entre en conflit avec le chef de la tribu et que le chef de la tribu me rejette de la tribu, celui-ci me condamne à mort. plutôt que d'aller au clash, plutôt que d'aller vers déclencher un conflit, je vais me taire, je vais fermer ma bouche et je vais faire le gros dos. Si ça, ça vous parle, vous voyez que vous êtes un petit peu dans la panade. Mais la bonne nouvelle, encore une fois, c'est qu'on peut s'en sortir. Pour tous ceux qui voudraient apprendre à dire non, je vous mets le lien juste là sous le podcast sur une formation qui s'appelle Libre et Confiance, une formation dans laquelle on vous apprend justement à vous libérer de la peur du regard des autres, à dire non et à prendre votre place en pleine confiance. vous verrez. Je vous mets un lien de promo juste en dessous, comme ça, vous pourrez y accéder pour une somme tout à fait raisonnable. Si ce podcast vous a plu, comme d'habitude, vous mettez des pouces, des likes, vous mettez des commentaires, ça fait super plaisir de vous lire. Et puis, je vous retrouve très, très vite dans un prochain épisode. À bientôt.