Speaker #0Et bienvenue dans ce nouvel épisode des survivants du burn out. Alors non, non, je suis désolé. Non, on ne tombe pas en burn out d'un seul coup, comme ça, comme un claquement de doigt. Non, c'est pas un mur qu'on percute d'un coup, soudainement. C'est plutôt une ponte glissante, mais malheureusement qu'on ne voit pas venir parce qu'on va imaginer que l'angle est plutôt très faible, très doux. Et puis d'un coup, blam, on tombe, on se retrouve face à un mur. Cette pente, elle est souvent même jalonnée de petites erreurs, des erreurs qui sont banales, presque normales, mais qui, accumulées, vont nous mener tout droit à ce crash, à ce mur qu'on appelle le burn-out. Aujourd'hui, je vais vous partager les 5 erreurs les plus courantes que j'ai observées chez les personnes qu'on accompagne et que j'ai moi-même commises à l'époque où j'ai fait mon burn-out. Si vous vous reconnaissez dans l'une d'elles, rassurez-vous, il est encore vachement temps d'agir. Avant de démarrer, n'hésitez pas à commenter, à liker, à lâcher des étoiles, ça dépend où vous êtes, sur quelle plateforme vous écoutez ou vous regardez ce podcast, et partagez, c'est super important, ça peut aider des personnes qui sont sensibles au burn-out. La première erreur consiste à dire oui alors qu'on pense non. Vous connaissez cette erreur ? Bon, eh ben on va vouloir être sympa, on ne veut pas décevoir, on veut montrer qu'on est quelqu'un de super ouvert, super dispo. résultat de tout ça, on devient une espèce de paillasson émotionnel, on devient le paillasson émotionnel des autres sur lequel les autres vont venir s'essuyer tranquillement. Et alors on va s'essuyer, on va s'essuyer, on va s'épuiser à faire passer leurs besoins avant les nôtres. Le problème de ça, c'est qu'on finit par se trahir soi-même chaque jour un peu plus. Donc faut pas s'étonner que les personnes en burn-out, elles ont une estime d'elles-mêmes dans les chaussettes. Déjà de base, elles ont pas une estime très costaud, mais à force justement de laisser les autres s'essuyer sur nous, de faire passer leurs besoins avant les nôtres, c'est un peu comme si on amplifiait ce phénomène de faible estime de nous-mêmes. Chaque oui qui n'est pas un oui parfaitement aligné, c'est un non que vous vous dites à vous-même. Retenez cette formule, elle est vachement importante. Chaque oui qui n'est pas un oui aligné, qui n'est pas un oui avec lequel vous êtes pleinement OK, c'est un non que vous vous dites à vous-même. Deuxième erreur, c'est de confondre le repos et la récu. Beaucoup de personnes croient que se reposer sur le canapé avec Netflix et le chat sur nos genoux, ça suffit à se recharger. Alors, ça suffit peut-être à recharger le chat, mais vous, ça ne suffit pas du tout. Ce n'est pas du repos qui est réparateur, ce genre de choses. La vraie récupération, c'est ce qui régule le système nerveux. Du silence, la respiration, la nature, se faire des plaisirs simples, c'est important, et surtout le sommeil. au fond, le sommeil de qualité. Pas de scroll infini, on passait toutes les soirées sur Instagram, TikTok, ou les soirées à se dire j'ai pas le choix, je suis comme ça. Non. Le temps libre ne veut pas dire temps de qualité. J'insiste là-dessus parce qu'il y a beaucoup de personnes qu'on interroge qui, quand elles nous disent qu'elles ont du temps libre, en fait, font n'importe quoi, ne se donnent pas du temps de qualité à elles-mêmes et donc... ne travaillent pas sur leur système nerveux, ne travaillent pas sur leur système de régulation hormonale, ne travaillent pas du tout sur ce qui pourrait les empêcher de tomber en burn-out. Attention à ça, le repos n'est pas de la récupération. Hyper important. La troisième erreur, c'est de se définir uniquement par votre productivité. Quand tu ne sais plus exister autrement qu'en étant quelqu'un qui est dans le faire, dans l'agir, quand tu culpabilises dès que tu ne coches pas une case, de TuneCoach. pas une tâche sur ta to-do list. Quand être utile pour toi devient ta seule boussole, être utile aux autres aussi devient ta seule boussole, et bien ça, c'est une bombe à retardement. Si tu as l'impression que toi, tu es comme ça, si tu as l'impression que tu te définis à travers ça, si parfois tu culpabilises quand tu penses à toi, si tu as l'impression que tu ne vends rien, si tu n'es pas utile aux autres, attention, le burn-out adore les perfectionnistes et aussi les gens qui sont en permanence, en permanence au service des autres. Ça, c'est une erreur. Quatrième erreur, je dirais attendre que ça craque pour demander de l'aide. Là, on est dans le driver Sois fort. Vous vous souvenez, si vous avez vu la conférence, elle se trouve en description de ce podcast, que le driver Sois fort, c'est un petit bout de code que vous avez intégré dans votre inconscient, dans votre enfance, qui vous fait croire que vous devez être fort, vous devez serrer les dents, vous devez encaisser, vous devez jamais vous plaindre, jamais demander d'aide. Oui, bah ça, c'est le meilleur moyen pour se faire un burn-out. C'est ce qui me fait dire en permanence que le burn-out, c'est la maladie des forts. alors je sais que mes haters détestent ça ils disent ouais le burn out c'est la maladie des faibles si t'étais pas faible tu ferais pas burn out et ben c'est le contraire Jean-Louis si t'étais faible tu ferais pas de burn out pourquoi ? Parce que justement parce que t'as le driver soit fort tu encaisses tu ne dis rien, tu ne dis rien, tu ne dis rien, tu gardes pour toi tu serres les dents, tu as le dos large et boum patatra tu exploses et ouais ça c'est un vrai problème donc faut pas attendre que ça craque pour demander de l'aide dès que vous avez un petit souci que vous vous sentez dès que vous avez vraiment commencé à entrer dans la phase de rouge ou même dans la phase de orange, demandez de l'aide. On se dit je sais bien je vais tenir encore un petit peu, on ne veut pas déranger, on pense que ça ira mieux après les vacances, mais le corps lui il va pas vous mentir, vous savez il finit toujours par tirer la sonnette d'alarme et puis à un moment donné il finit même par retirer la prise de courant, il vous arrête. Ignorer des signaux faibles c'est vous exposer à une détonation. ultra violente qu'est la phase aiguë du burn-out. Enfin, la cinquième erreur consiste à penser que c'est rien, c'est juste une mauvaise passe, ça va bien se passer, ça ira mieux après. Ce que vous appelez un passage à vide et qui dure plus de six mois, c'est pas un passage à vide. Ce que vous appelez une baisse de régime et qui vous empêche de vous lever certains matins, c'est pas une baisse de régime. Et ce que vous appelez la petite fatigue qui vous fait oublier jusqu'à qui vous êtes, c'est pas non plus une petite fatigue. C'est pas... pas une mauvaise passe. C'est un système qui est en train de s'effondrer, mais comme on ne le connaît pas assez, comme on n'est pas sensibilisé à tout ça, c'est d'ailleurs pour ça qu'on fait ce podcast, donc merci de le partager, eh bien, les gens ne se rendent pas compte qu'en fait ils sont en train de s'autodétruire, ils sont en train de se brûler à l'intérieur, ils sont en train de faire en sorte que toutes leurs fondations sont en train de s'écrouler, jusqu'au moment où, crash, il y a le système neuro qui répond plus, il y a les cognitions qui répondent plus, il y a le système physiologique Merci. et la psychologie qui répond plus, je suis en burn-out, je ne sais plus me lever de mon lit, catastrophe, qu'est-ce qui se passe ? Donc c'est grave, il y a des erreurs à faire, il y a des erreurs qu'on fait mais dont on ne se rend pas compte, il y a des prises de conscience à avoir, c'est super important de comprendre que le burn-out, ça ne se résume pas à être trop plein de travail ou de vie personnelle. Le burn-out, il va souvent naître de l'accumulation de plusieurs erreurs silencieuses qu'on va banaliser jusqu'à ce que ces erreurs deviennent tellement... puissantes, tellement costaudes, tellement elles se sont accumulées que boum, patatra, on crache. Donc encore une fois, si cet épisode vous a parlé, première chose à faire, ne restez pas seul, parlez-en. Et si vous voulez aller plus loin, j'ai mis en lien de celui-ci un bon de promotion pour ma formation pour apprendre à dire des vrais noms, pour apprendre à reprendre votre place et vous libérer du regard des autres. C'est une formation qui vaut vachement le coup, c'est une formation que j'aurais adoré avoir, moi, à l'époque où je ne savais pas dire non. Donc, elle se trouve en description de ce podcast. Encore une fois, partagez-le si ça vous a branché. Moi, je suis super content de vous retrouver, mais je serai encore plus content le jour où le burn-out n'existera plus. Et je vous dis à bientôt.