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La gratuité de la vie en héritage

Épisode 26_Chaque enfant est un trésor_ entrer dans leur monde, un geste d amour

Épisode 26_Chaque enfant est un trésor_ entrer dans leur monde, un geste d amour

35min |15/07/2025|

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Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour ! Aujourd'hui, le titre est « Chaque enfant est un trésor. Entrer dans leur monde, un geste d'amour. » Bienvenue ! Bienvenue sur la gratuité de la vie en héritage, où nous découvrons ensemble les cadeaux inestimables qui nous habitent. Bonne chose, good thing, bon bagaille. Je partage des leçons de vie tirées de mes expériences, de mes lectures, mes rencontres, les moments de réflexion, pour aider chacun de nous à mieux comprendre et à embrasser les défis et les cadeaux de la vie. Bonne chose ! Good thing ! Bon baguette ! Nous avons élevé les enfants à la campagne. Nous avons donné aux enfants des valeurs qui restent de la vie. Peu importe si vous avez des difficultés financières ou relationnelles, c'est possible de passer à travers les épreuves. Aujourd'hui, je veux vous parler d'un sujet... qui me tient énormément à cœur, l'importance d'être à l'écoute de chaque enfant individuellement avec attention et amour. Dans cet épisode, je vais partager mon expérience de maman de cinq enfants élevés à la campagne dans une maison pleine de vie. Je raconte comment, avec mon mari, nous avons appris à être à l'écoute de chacun en respectant leurs différences, leurs passions, leurs rites. Chaque enfant, c'est un trésor, un monde à découvrir. C'est sûr, ce n'est pas toujours facile, mais quand on rentre dans leur univers sans jugement ni comparaison, on leur offre la liberté de devenir eux-mêmes. Je vais parler de l'importance de poser ses propres limites. avec bienveillance et d'accepter que les passions évoluent avec le temps. Et en accompagnant nos enfants dans leurs différences, on grandit avec eux aussi. Et je veux partager avec vous aussi une référence de deux livres qui pourraient vous aider à continuer par la suite la réflexion. Comme je vous ai... Moi et mon mari, nous avons eu la chance d'élever nos cinq enfants, les quatre garçons et une fille à la campagne, dans une maison pleine de vie, souvent remplie d'amis, de rires, de petits conflits, des animaux, des poules, des canards. Bon, nous, j'aurais de quoi vous raconter ce qu'on avait comme animaux, des chiens, des Ausha, et surtout beaucoup d'amour, beaucoup d'amour. En plus, j'avais un garçon adoptif de cœur, que j'appelle mon garçon adoptif, parce que je le gardais souvent, parce que sa maman travaillait à l'extérieur. Puis, pour moi, il était aussi important que mes autres enfants. Chaque enfant qui rentrait dans ma maison était accueilli comme un trésor unique. Et c'est cette idée que je veux partager avec vous, car chaque enfant mérite d'être écouté dans son unicité. À cette époque, on voulait avoir plusieurs enfants à la campagne et tout ça, mais il n'y avait pas d'Internet dans le temps. J'étais avide de lecture. J'aimais beaucoup lire, je voulais toujours m'améliorer. Moi et le père des enfants, on savait qu'on était un petit peu hors de la norme et on voulait avoir le plus d'outils possibles pour faire notre meilleur, pour élever les enfants. J'ai eu la chance de rester à la maison. J'ai pu lire. Dans ce temps-là, on allait à la bibliothèque. Je lisais des articles, des revues. tout ce qui pouvait m'aider à devenir une meilleure maman et trouver des trucs au papa pour être un bon papa. J'étais toujours en quête des trucs pour mieux comprendre, accompagner, encourager mes enfants. Le papa, lui, le père des enfants, oui, c'est le père des enfants, des cinq enfants. viennent du même père. Le papa, lui, me faisait confiance. Même si, lui, il avait reçu une éducation qui était beaucoup plus stricte, mais il voyait à quel point les enfants étaient différents aujourd'hui et à quel point ils avaient besoin d'un lien affectif solide. Il a appris, lui aussi, à rentrer dans leur monde. J'appelle ça dans leur monde. Une chose importante pour moi, quand j'élevais les enfants, c'était les rituels du soir. Pour moi, c'était un moment sacré. Les soirs, on appelle ça, je ne sais pas si c'est le bon mot, mais ici au Québec, on appelle ça les bordés. Je les bordais, les enfants, c'est que le soir, avant d'aller se coucher, quand on les couche, près de leur lit, ça me permettait d'être avec eux, pouvoir les parler un petit peu, les couvrir pour être sûre qu'ils vont bien dormir. Et pour moi, voir des enfants, c'était un petit moment privilégié parce qu'on parlait... C'est sûr qu'on ne pouvait pas parler longtemps, mais c'était quelques minutes chaque enfant. C'était de leur parler, de savoir qu'est-ce qu'ils ont aimé dans leur journée, qu'est-ce qu'ils ont moins aimé. Parfois, c'était s'il y avait quelque chose à me raconter. Des fois, c'était des petits moments de secret qu'ils n'ont pas pu nous dire durant la journée. Pour moi, c'était des moments qui étaient courts. qui était calme, qui était sans distraction, parce que je bordais chaque enfant séparément. Je ne pouvais pas être toute ensemble, mais ça permettait de tisser un lien de confiance très précieux. Puis pour moi, je le faisais. Le papa aussi, quand il était à la maison, on pouvait se séparer. Il pouvait aller border deux, trois, puis moi, je pouvais border les autres. Avant... Je vais parler de... Avant de parler de mes enfants, je voudrais retourner un petit peu en arrière à mon adolescence. Parler de mon propre héritage, quand mon père m'a appris à respecter l'identité de l'autre. Si je tourne un petit peu en arrière, à mon adolescence, je me rappelle, j'avais environ... peut-être... de 12-13 ans environ. Puis je crois que respecter l'identité de l'autre, ça a commencé à cette période. Parce que ce que j'ai vécu avec mon père a été une semence pour moi, une source, qui m'a permis un peu plus tard de respecter les différences de chacun, puis de mes enfants, puis des autres enfants qui venaient chez moi. Nous étions, moi, mes parents, nous étions trois filles à la maison. On restait sur la rive sud de Montréal. Les trois filles, on était très différentes les unes des autres. À l'adolescence, moi, j'étais plutôt réservée. Les deux autres sœurs, moi, j'étais la plus vieille. Les deux autres sœurs, il y avait beaucoup de liens en commun. Mais moi, j'étais plutôt réservée, contrairement à mes soeurs. Dans ce temps-là, on appelait la mode, le style d'habillement, c'était par des thèmes. Moi, mes soeurs étaient plus disco. Par exemple, disco, on appelait ça disco parce que c'était le maquillage. palettes, des couleurs extravagantes, beaucoup de musique et tout. Puis ma mère, elle avait la difficulté à me comprendre parce qu'elle aurait aimé que je sois le style un petit peu plus... Pour elle, c'était plus vivant, plus coquette. Pour ma mère, c'était de... Bon, moi, j'avais beaucoup de cheveux aussi dans le temps. Elle voulait que je profite de mettre plein de moi mes cheveux en valeur, de me maquiller, d'être un peu plus coquette. Mais moi, j'étais autre chose. J'avais... Je voulais m'exprimer par un autre style qui était comme plus freak hippie dans le temps. Ça, ça veut dire que c'était le style... Des cheveux longs, les longues robes, pas de maquillage, pas de talons, pas de paillettes. Puis moi, je voulais faire mon identité en étant plus freak parce que j'aimais des robes longues. Moi, j'aimais attacher mes cheveux. J'avais comme un bâton avec un genre de cuirette. Et puis, moi, j'aimais ça, attacher mes cheveux pour ça. Ce n'était pas une période de révolte, mais pour moi, je me sentais mieux comme ça. C'était vraiment une phase que, je me rappelle, c'était un peu plus d'identité. C'était un peu plus, ce n'était pas la musique disco, mais c'était un peu la musique rock. Je n'écoutais pas beaucoup de musique rock, mais j'aimais plus cette musique-là. Et bon, c'était difficile pour ma mère parce que, bon, j'étais la première. Puis ma mère, c'est une femme qui est très coquette, qui est très, très, très féminine. Fait qu'elle aurait aimé que je sois comme ça. Mais j'étais différente. Puis mon père, lui, il m'a tendu la main. Il m'a dit qu'il voyait que j'étais complètement différente. Il voulait apprendre à me connaître. Et puis lui, dans cette période-là, à l'adolescence, il nous achetait nos vêtements, nos souliers. Et je lui ai dit que je voulais... Je lui ai dit qu'est-ce que moi j'aimais, sans trop savoir s'il allait vraiment accepter. Et un jour, il est arrivé à la maison avec mes souliers chinois. Je ne sais pas ceux qui savent c'est quoi, les souliers chinois. Mais c'était des souliers à talons. plat noir. Puis c'était en tissu, très, très, très léger. Et il m'avait acheté ma robe freak, genre avec, ça ressemble un petit peu à des robes hindous, un petit peu. Et puis, je n'oublierai jamais ce moment. J'étais la fille la plus heureuse au monde, parce que pour une fois, je me sentais comprise. Et ce geste m'a profondément marquée. Je me suis dit que si un jour j'avais des enfants, si un jour j'aurais des enfants, je voudrais être capable moi aussi d'accepter leur différence, de respecter ce qu'ils sont, même si cela ne me ressemble pas. Et c'est ce que j'ai essayé de faire par la suite. Dans notre maison, là je reviens maintenant, je suis devenue une... femme. Bon, avec mon mari, nous avons décidé de vivre à la campagne et pour nous, chaque enfant était considéré comme un trésor. Un trésor unique. Parfois, j'appelle toujours mes enfants mon trésor ou je pense que j'appelle tous les enfants mon trésor. Soit c'est les princes, princesses ou mon trésor. Pour moi, c'est un trésor unique. C'est irremplaçable et qu'on découvre peu à peu. chaque enfant en s'approchant de son monde intérieur. Même s'ils avaient les mêmes parents, même si on a le même père, la même mère, chaque enfant vit et ressent des choses différemment. Et c'est ce que j'ai appris et répété souvent à leur père. C'est pas parce qu'on... qu'on les élève pareil, qu'ils deviennent pareil comme nous. Il faut les écouter, les observer et surtout entrer dans leur univers parce qu'ils vont être différents de nous. J'ai commencé par mon plus vieux, mon plus vieux d'un garçon. Lui, il était passionné, un passionné de l'armée. Oh mon Dieu, un camion, des camions militaires, des équipements, tout ce qui était armé, tout ce qui était vert. Puis pourtant, le papa n'aimait pas du tout ce monde-là. Mais je lui disais que ce n'était pas son monde à lui, que c'était celui de ton fils. C'était le choix de mon garçon, parce qu'il était tellement talent. Et pour le discipliner, pour lui donner des récompenses, c'est qu'on l'emmenait visiter des surplus militaires. Dans la ville à côté, dans la ville de Napierville, pas loin de chez nous, il y avait des surplus militaires. Et puis, il y a des restants d'équipements militaires. qui est vraiment pas cher, qui est même prêt à donner. Puis souvent, au magasin, le monsieur qui travaille là en donnait même à mon garçon. Et puis il était tellement passionné, c'était un passionné même des uniformes, il aimait lire les livres de la guerre. Et ça m'a... poussé à m'intéresser à un domaine qui ne m'attirait pas du tout, même moi en tant que mère aussi, également. Mais nous avons choisi de l'accompagner, d'entrer dans son monde. Ses récompenses étaient souvent dans les sorties militaires. Il s'était rendu, on faisait des visites en famille. On allait, à Napierville, on allait même à un entrepôt complètement à Sorel, je pense, de une heure, je pense une heure et demie d'ici. pour faire une sortie familiale, pour aller visiter cet entrepôt. Parfois même, mon garçon, il y avait des panoplies de jouets inimaginables dans tout ce qui est militaire. Pour lui, c'était le garçon le plus heureux. On avait même des... Je lui mettais ses équipements dans une boîte, comme un genre de coffre. Et je pense qu'il pouvait, même avec les habillements, il pouvait habiller un troupeau. Tellement qu'il aimait ça. Mais en même temps, c'était agréable de le voir épanouir. Et puis, même avec... ses amis aussi, quand il jouait à l'extérieur. Et devinez comment il se déguisait à l'Halloween. Devinez ? Il se déguisait en armée, en homme militaire. Vous avez bien deviné. C'était le monde de mon plus vieux, de mon garçon, Nicolas. Mon deuxième, c'est... mon deuxième, c'est un garçon également. Il était plus réservé. Lui, il avait eu un retard de développement quand il était plus jeune, mais après, il a récupéré avec la stimulation des autres enfants. Mais il ne parlait pas beaucoup, mais il exprimait énormément par son sourire, son calme, sa douceur. Puis lui, il adorait manger un hamburger au restaurant. Puis là, je disais au papa, au père, « Bien là, il faut sortir avec le deuxième. Il faut que tu sors toute seule avec lui. » Puis le père me disait, « Oui, mais je ne sais pas quoi dire. Il ne parle pas beaucoup. Qu'est-ce que je vais faire ? » Mais lui, je lui disais, « Ce n'est pas grave. Amène-le juste manger un hamburger. » Et l'important, c'est d'être présent dans son univers. Et en silence parfois, même dans la tendresse, le père était vraiment content parce qu'il revenait du restaurant. Moi, j'ai un bon hamburger, j'étais capable de voir le sourire de mon garçon. Et le père aussi était content parce qu'il pouvait sentir ce lien d'attachement avec lui. Et ce petit moment simple devenait pour lui... Une fête ! Et tout fait. Et nous avons eu, c'était Francis, nous avons eu le troisième garçon. Le troisième garçon, il était complètement différent, il détestait l'armée. Lui, il me disait que juste à regarder le chandail, la couleur, la couleur vert, il pouvait, il lui disait que il n'acceptait pas de mettre cette couleur-là tellement que... Il n'aimait pas vraiment les choses militaires. Mais le troisième garçon, il était fasciné par les camions, les tracteurs, les chantiers de construction, tout ce qu'il y avait de moteur. Lui, il pouvait passer des heures et des heures à faire des bruits de moteur avec sa bouche, avec les gestes. Il était même un cascadeur. Pour lui, observer une pelle mécanique, comment creuser un trou, bâtir une maison, faire la fondation avec les camions qui travaillent, les tracteurs, il adorait ça. Et pour lui, c'était grandiose. Pour lui, son activité avec le papa, Juste de sortir et aller voir des sentiers où il y avait des camions, des bulldozers, cela se faisait sans bonheur. Et c'est aussi qu'avec, nous avons aussi ajouté les salons de l'auto, parce que vu qu'ils aimaient beaucoup les autos, on n'aurait jamais pensé un jour d'aller visiter les salons de l'auto, surtout que le papa des enfants... Pour lui, une vieille voiture, c'était suffisant. Tu n'avais pas besoin d'avoir une voiture neuve. Et imaginez-vous qu'avec les enfants, pour entrer dans leur monde, on a commencé à s'intéresser, à voir toute la nouveauté, les nouvelles voitures, les moteurs et les forces. Et c'était devenu une tradition familiale. Et puis, finalement, tout le monde a aimé ça. Et notre... c'était Thomas. Nous avons eu notre quatrième enfant qui était notre fille, la seule fille. Elle, elle avait son monde bien à elle. Elle avait une complicité spéciale avec son père. Ils allaient souvent au restaurant. Il était tellement fier de montrer sa fille. Et puis, c'était des moments qui pouvaient passer avec elle. Des moments qui pouvaient passer avec elle. J'ai même appris que lui achetait toujours son chocolat préféré. Cherry Blossom. C'est un chocolat avec une cerise à l'intérieur. Mais c'était leur petit secret aux deux. Et ce geste simple mais fidèle était leur... Petit rituel précieux. C'était Marie-Père. Et nous avons eu le dernier. Le dernier enfant, c'est un garçon. Lui, il était complètement différent des autres. Il était plus doux, plus discret, puis plus calme aussi. Et lui, il accompagnait souvent son père dans ses tournées de travail, aller voir ses amis. Mais malheureusement, il n'a pas pu profiter longtemps de son papa, car le papa a été malade. Et après, il est décédé tôt. Mais ces moments qu'ils ont partagés ensemble sont restés gravés. Et puis, je pense que les discussions tranquilles, les moments qu'ils ont vécu, c'est des souvenirs, les trésors. Je pense que les moments qu'on a partagés avec chaque enfant, les balades, les discussions, sont devenus des trésors, des souvenirs aussi. Hum, hum, ça va bien jusqu'à présent. Bonne chose ! Good thing ! Bon baguette ! Pour moi, ces cinq enfants, c'était cinq mondes différents. On a appris à élargir notre vision aussi des enfants. En entrant dans leur univers respectif, nous avons découvert de nouvelles passions, de nouvelles façons aussi de voir la vie. On n'aurait jamais pensé qu'un jour, on aurait pu faire des activités comme ça. Mais en respectant chaque enfant pour ce qu'ils étaient profondément, nous avons appris à mieux nous écouter et à nous respecter aussi nous-mêmes. J'ai trouvé une référence qui était inspirante pour les familles. Et puis, j'ai été voir sur Internet. Vous pouvez l'acheter sur Amazon. Les enfants viennent du... Les enfants... Chaque enfant est un trésor. Les enfants viennent du paradis. Je pense que celui-là, chaque enfant est un trésor. Les enfants viennent du paradis. C'est de John Gray. c'est comprendre ses enfants pour mieux les élever. John Gray, c'est lui qui a écrit « Les hommes viennent de Mars et de Vénus » . Si vous avez la chance, vous pouvez aller voir le livre sur Amazon. Ce livre propose une approche bienveillante et respectueuse pour comprendre les besoins émotionnels des enfants sans tomber dans le contrôle ou la comparaison. Ils invitent les parents à cultiver l'écoute, à reconnaître la différence comme une richesse et à guider sans imposer. Je n'ai pas eu la chance de le lire, mais si vous avez la chance, vous me donnerez des nouvelles aussi. Et il y a également un autre livre d'Isabelle Filiosa. C'est F-I-L-L-I-O-Z-A-T. Isabelle Filiosa. Il n'y a pas de parent parfait. J'ai vu qu'on peut le trouver aussi sur Amazon. C'est un classique en parentalité positive qui déculpabilise et outille les parents pour accompagner les enfants dans leurs émotions et leur singularité. C'est bien. Jusqu'à présent, moi, ça m'a permis beaucoup de réfléchir tout au long de ces années. Parce que pour moi, c'est d'être à l'écoute. Ce n'est pas seulement d'entendre, mais c'est d'entrer dans leur univers de l'enfant sans juger, sans vouloir corriger. C'est être présent avec bienveillance. J'expliquais souvent à mes enfants que chaque famille élève ses enfants à sa manière. Et quand dans notre maison, nous avons nos règles, nos repères aussi. Même si les frères étaient très actifs, tout le monde devait être... couché. La liberté existait mais il y avait un cadre. Et malgré la fermeté, il y avait la tendresse, le respect et l'écoute. Mais j'ai aussi appris qu'il ne fallait pas comparer les enfants. Parce que moi, j'ai été très sensible à cela. Même si nous les avons élevés de la même amour, chacun avait son langage, ses passions et son rythme. Et en apprenant à entrer dans leur monde, j'ai appris à mieux me connaître aussi. Et puis ça m'a permis de découvrir des choses, puis ça m'a permis d'explorer des nouvelles connaissances aussi. Et avec le temps, j'ai compris que chaque enfant, c'est un trésor, un monde à découvrir. Et ce n'est pas toujours évident. Être parent... Ce n'est pas simplement transmettre ce qu'on aime ou ce qu'on connaît, c'est aussi apprendre à observer, à écouter et s'adapter. Car nous ne faisons pas cela pour nous, mais pour leur permettre à eux de devenir ce qu'ils sont vraiment. C'est pour ça que je me dis que même en tant que mère, on doit se respecter également. Chaque enfant a un rythme, une sensibilité, une passion. Ce qu'il aime à un moment donné ne durera peut-être pas toujours et c'est normal. L'important, c'est de les accompagner selon leur évolution, selon leur âge, le stade de développement, sans vraiment figer l'enfant dans une identité ou le comparer à ses frères ou ses soeurs ou ses cousines. Même si c'est leur monde, nous avons comme parents le droit d'avoir nos propres limites. Et ça, c'était important, même pour le père et pour nous. On pouvait discuter pour savoir qu'est-ce qui était acceptable et qu'est-ce qui était non acceptable. Et c'est sain, je pense que c'est sain d'être capable de le dire. Parfois, il faut dire à l'enfant, oui, pour moi, ce n'est pas un intérêt que je partage, mais si toi, tu veux aller plus loin, bien, ce serait ton choix. plus tard, mais pour le moment, c'est ça que je peux faire. Fait qu'aujourd'hui, en regardant mes enfants devenir adultes, parce qu'ils sont tous adultes, et le plus jeune il y a 23 ans, le plus jeune, il y a 24 ans, je vois à quel point ce monde a continué à se transformer. Bien, le plus vieux, le plus vieux des garçons, qu'on disait Nicolas. qu'on pensait qui était destiné à l'armée. Mais lui, il a finalement choisi la construction. Mais il aime toujours l'histoire et les documentaires militaires, les films, tout ce qui est militaire. Mais il a trouvé une autre voie qui le fait vibrer. Le deuxième garçon, Francis, maintenant, lui, il travaille. Avec sa petite routine, il a sa petite famille et garde son amour fidèle pour les hamburgers. Si vous allez le voir, vous parlez de hamburger, vous allez le voir, la pupille des yeux et le sourire. Vous allez voir les belles dents blanches. Le troisième, Thomas, lui c'est un garçon qui est encore passionné, passionné des autos, encore des... camions et maintenant les motos, même si son père n'aurait jamais voulu qu'il monte sur une moto. Mais adulte, il continue à faire, à conduire qu'est-ce qu'il aime, qu'est-ce qu'il aime, tout ce qui est moteur. Il fait même le transport des plus belles des voitures, le transport des camions. Tout ce qui est ce qu'il y a un moteur, il est toujours prêt à pouvoir travailler, travailler ou bien aider ou à conduire ses véhicules. Et ma fille, Marie-Perle, elle, elle est restée plutôt tranquille, toujours douce. C'est une fille qui est réservée, pareil. Elle, elle aime plutôt les promenades en nature, le sport, le voyage, comme son père. Et c'est Marie-Père. Et le dernier, le plus jeune, William, il est toujours aussi discret. Il est calme, il travaille à l'extérieur. Il est bien enraciné dans sa simplicité. Puis, il est bien dans ce qu'il fait. La vie est un mouvement, une évolution, une passion qui peut durer un temps ou toute une vie. Mais ce qui reste, c'est le respect que nous avons eu pour leur chemin, pour notre propre rôle de parent. Good thing, bonne chose, beau bagaille. Est-ce que ça va bien jusqu'à présent ? Excusez-moi, parfois je suis emballée, mais cela me fait plaisir de partir. j'ai ces belles héritages. Eh bien, je vais terminer par ma conclusion pour vous dire que si je peux vous laisser un message aujourd'hui, c'est celui-ci. Chaque enfant est un trésor, un monde à découvrir, une histoire à écouter. Même si vous avez peu de temps, un simple moment d'écoute, une attention sincère peut transformer la relation. Et souvenez-vous, être présent pour un enfant, ce n'est pas faire beaucoup. C'est faire juste avec le cœur. Merci d'avoir écouté ce beau partage. Et si vous avez aimé cet épisode, n'hésitez pas à le partager à une maman ou un papa ou un grand-parent ou un éducateur. Peut-être que cela pourrait inspirer à leur tour une belle écoute, un lien précieux et une nouvelle complicité. Eh bien, je termine en disant que oui, nous pouvons vivre selon nos valeurs humaines et profiter de la vie. Belle chose, good thing, bon bagaille. Nous pouvons vivre selon nos valeurs pour une vie extraordinaire. Et c'est ce que je vous souhaite. Et merci, à la prochaine.

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  • Speaker #0

    Bonjour ! Aujourd'hui, le titre est « Chaque enfant est un trésor. Entrer dans leur monde, un geste d'amour. » Bienvenue ! Bienvenue sur la gratuité de la vie en héritage, où nous découvrons ensemble les cadeaux inestimables qui nous habitent. Bonne chose, good thing, bon bagaille. Je partage des leçons de vie tirées de mes expériences, de mes lectures, mes rencontres, les moments de réflexion, pour aider chacun de nous à mieux comprendre et à embrasser les défis et les cadeaux de la vie. Bonne chose ! Good thing ! Bon baguette ! Nous avons élevé les enfants à la campagne. Nous avons donné aux enfants des valeurs qui restent de la vie. Peu importe si vous avez des difficultés financières ou relationnelles, c'est possible de passer à travers les épreuves. Aujourd'hui, je veux vous parler d'un sujet... qui me tient énormément à cœur, l'importance d'être à l'écoute de chaque enfant individuellement avec attention et amour. Dans cet épisode, je vais partager mon expérience de maman de cinq enfants élevés à la campagne dans une maison pleine de vie. Je raconte comment, avec mon mari, nous avons appris à être à l'écoute de chacun en respectant leurs différences, leurs passions, leurs rites. Chaque enfant, c'est un trésor, un monde à découvrir. C'est sûr, ce n'est pas toujours facile, mais quand on rentre dans leur univers sans jugement ni comparaison, on leur offre la liberté de devenir eux-mêmes. Je vais parler de l'importance de poser ses propres limites. avec bienveillance et d'accepter que les passions évoluent avec le temps. Et en accompagnant nos enfants dans leurs différences, on grandit avec eux aussi. Et je veux partager avec vous aussi une référence de deux livres qui pourraient vous aider à continuer par la suite la réflexion. Comme je vous ai... Moi et mon mari, nous avons eu la chance d'élever nos cinq enfants, les quatre garçons et une fille à la campagne, dans une maison pleine de vie, souvent remplie d'amis, de rires, de petits conflits, des animaux, des poules, des canards. Bon, nous, j'aurais de quoi vous raconter ce qu'on avait comme animaux, des chiens, des Ausha, et surtout beaucoup d'amour, beaucoup d'amour. En plus, j'avais un garçon adoptif de cœur, que j'appelle mon garçon adoptif, parce que je le gardais souvent, parce que sa maman travaillait à l'extérieur. Puis, pour moi, il était aussi important que mes autres enfants. Chaque enfant qui rentrait dans ma maison était accueilli comme un trésor unique. Et c'est cette idée que je veux partager avec vous, car chaque enfant mérite d'être écouté dans son unicité. À cette époque, on voulait avoir plusieurs enfants à la campagne et tout ça, mais il n'y avait pas d'Internet dans le temps. J'étais avide de lecture. J'aimais beaucoup lire, je voulais toujours m'améliorer. Moi et le père des enfants, on savait qu'on était un petit peu hors de la norme et on voulait avoir le plus d'outils possibles pour faire notre meilleur, pour élever les enfants. J'ai eu la chance de rester à la maison. J'ai pu lire. Dans ce temps-là, on allait à la bibliothèque. Je lisais des articles, des revues. tout ce qui pouvait m'aider à devenir une meilleure maman et trouver des trucs au papa pour être un bon papa. J'étais toujours en quête des trucs pour mieux comprendre, accompagner, encourager mes enfants. Le papa, lui, le père des enfants, oui, c'est le père des enfants, des cinq enfants. viennent du même père. Le papa, lui, me faisait confiance. Même si, lui, il avait reçu une éducation qui était beaucoup plus stricte, mais il voyait à quel point les enfants étaient différents aujourd'hui et à quel point ils avaient besoin d'un lien affectif solide. Il a appris, lui aussi, à rentrer dans leur monde. J'appelle ça dans leur monde. Une chose importante pour moi, quand j'élevais les enfants, c'était les rituels du soir. Pour moi, c'était un moment sacré. Les soirs, on appelle ça, je ne sais pas si c'est le bon mot, mais ici au Québec, on appelle ça les bordés. Je les bordais, les enfants, c'est que le soir, avant d'aller se coucher, quand on les couche, près de leur lit, ça me permettait d'être avec eux, pouvoir les parler un petit peu, les couvrir pour être sûre qu'ils vont bien dormir. Et pour moi, voir des enfants, c'était un petit moment privilégié parce qu'on parlait... C'est sûr qu'on ne pouvait pas parler longtemps, mais c'était quelques minutes chaque enfant. C'était de leur parler, de savoir qu'est-ce qu'ils ont aimé dans leur journée, qu'est-ce qu'ils ont moins aimé. Parfois, c'était s'il y avait quelque chose à me raconter. Des fois, c'était des petits moments de secret qu'ils n'ont pas pu nous dire durant la journée. Pour moi, c'était des moments qui étaient courts. qui était calme, qui était sans distraction, parce que je bordais chaque enfant séparément. Je ne pouvais pas être toute ensemble, mais ça permettait de tisser un lien de confiance très précieux. Puis pour moi, je le faisais. Le papa aussi, quand il était à la maison, on pouvait se séparer. Il pouvait aller border deux, trois, puis moi, je pouvais border les autres. Avant... Je vais parler de... Avant de parler de mes enfants, je voudrais retourner un petit peu en arrière à mon adolescence. Parler de mon propre héritage, quand mon père m'a appris à respecter l'identité de l'autre. Si je tourne un petit peu en arrière, à mon adolescence, je me rappelle, j'avais environ... peut-être... de 12-13 ans environ. Puis je crois que respecter l'identité de l'autre, ça a commencé à cette période. Parce que ce que j'ai vécu avec mon père a été une semence pour moi, une source, qui m'a permis un peu plus tard de respecter les différences de chacun, puis de mes enfants, puis des autres enfants qui venaient chez moi. Nous étions, moi, mes parents, nous étions trois filles à la maison. On restait sur la rive sud de Montréal. Les trois filles, on était très différentes les unes des autres. À l'adolescence, moi, j'étais plutôt réservée. Les deux autres sœurs, moi, j'étais la plus vieille. Les deux autres sœurs, il y avait beaucoup de liens en commun. Mais moi, j'étais plutôt réservée, contrairement à mes soeurs. Dans ce temps-là, on appelait la mode, le style d'habillement, c'était par des thèmes. Moi, mes soeurs étaient plus disco. Par exemple, disco, on appelait ça disco parce que c'était le maquillage. palettes, des couleurs extravagantes, beaucoup de musique et tout. Puis ma mère, elle avait la difficulté à me comprendre parce qu'elle aurait aimé que je sois le style un petit peu plus... Pour elle, c'était plus vivant, plus coquette. Pour ma mère, c'était de... Bon, moi, j'avais beaucoup de cheveux aussi dans le temps. Elle voulait que je profite de mettre plein de moi mes cheveux en valeur, de me maquiller, d'être un peu plus coquette. Mais moi, j'étais autre chose. J'avais... Je voulais m'exprimer par un autre style qui était comme plus freak hippie dans le temps. Ça, ça veut dire que c'était le style... Des cheveux longs, les longues robes, pas de maquillage, pas de talons, pas de paillettes. Puis moi, je voulais faire mon identité en étant plus freak parce que j'aimais des robes longues. Moi, j'aimais attacher mes cheveux. J'avais comme un bâton avec un genre de cuirette. Et puis, moi, j'aimais ça, attacher mes cheveux pour ça. Ce n'était pas une période de révolte, mais pour moi, je me sentais mieux comme ça. C'était vraiment une phase que, je me rappelle, c'était un peu plus d'identité. C'était un peu plus, ce n'était pas la musique disco, mais c'était un peu la musique rock. Je n'écoutais pas beaucoup de musique rock, mais j'aimais plus cette musique-là. Et bon, c'était difficile pour ma mère parce que, bon, j'étais la première. Puis ma mère, c'est une femme qui est très coquette, qui est très, très, très féminine. Fait qu'elle aurait aimé que je sois comme ça. Mais j'étais différente. Puis mon père, lui, il m'a tendu la main. Il m'a dit qu'il voyait que j'étais complètement différente. Il voulait apprendre à me connaître. Et puis lui, dans cette période-là, à l'adolescence, il nous achetait nos vêtements, nos souliers. Et je lui ai dit que je voulais... Je lui ai dit qu'est-ce que moi j'aimais, sans trop savoir s'il allait vraiment accepter. Et un jour, il est arrivé à la maison avec mes souliers chinois. Je ne sais pas ceux qui savent c'est quoi, les souliers chinois. Mais c'était des souliers à talons. plat noir. Puis c'était en tissu, très, très, très léger. Et il m'avait acheté ma robe freak, genre avec, ça ressemble un petit peu à des robes hindous, un petit peu. Et puis, je n'oublierai jamais ce moment. J'étais la fille la plus heureuse au monde, parce que pour une fois, je me sentais comprise. Et ce geste m'a profondément marquée. Je me suis dit que si un jour j'avais des enfants, si un jour j'aurais des enfants, je voudrais être capable moi aussi d'accepter leur différence, de respecter ce qu'ils sont, même si cela ne me ressemble pas. Et c'est ce que j'ai essayé de faire par la suite. Dans notre maison, là je reviens maintenant, je suis devenue une... femme. Bon, avec mon mari, nous avons décidé de vivre à la campagne et pour nous, chaque enfant était considéré comme un trésor. Un trésor unique. Parfois, j'appelle toujours mes enfants mon trésor ou je pense que j'appelle tous les enfants mon trésor. Soit c'est les princes, princesses ou mon trésor. Pour moi, c'est un trésor unique. C'est irremplaçable et qu'on découvre peu à peu. chaque enfant en s'approchant de son monde intérieur. Même s'ils avaient les mêmes parents, même si on a le même père, la même mère, chaque enfant vit et ressent des choses différemment. Et c'est ce que j'ai appris et répété souvent à leur père. C'est pas parce qu'on... qu'on les élève pareil, qu'ils deviennent pareil comme nous. Il faut les écouter, les observer et surtout entrer dans leur univers parce qu'ils vont être différents de nous. J'ai commencé par mon plus vieux, mon plus vieux d'un garçon. Lui, il était passionné, un passionné de l'armée. Oh mon Dieu, un camion, des camions militaires, des équipements, tout ce qui était armé, tout ce qui était vert. Puis pourtant, le papa n'aimait pas du tout ce monde-là. Mais je lui disais que ce n'était pas son monde à lui, que c'était celui de ton fils. C'était le choix de mon garçon, parce qu'il était tellement talent. Et pour le discipliner, pour lui donner des récompenses, c'est qu'on l'emmenait visiter des surplus militaires. Dans la ville à côté, dans la ville de Napierville, pas loin de chez nous, il y avait des surplus militaires. Et puis, il y a des restants d'équipements militaires. qui est vraiment pas cher, qui est même prêt à donner. Puis souvent, au magasin, le monsieur qui travaille là en donnait même à mon garçon. Et puis il était tellement passionné, c'était un passionné même des uniformes, il aimait lire les livres de la guerre. Et ça m'a... poussé à m'intéresser à un domaine qui ne m'attirait pas du tout, même moi en tant que mère aussi, également. Mais nous avons choisi de l'accompagner, d'entrer dans son monde. Ses récompenses étaient souvent dans les sorties militaires. Il s'était rendu, on faisait des visites en famille. On allait, à Napierville, on allait même à un entrepôt complètement à Sorel, je pense, de une heure, je pense une heure et demie d'ici. pour faire une sortie familiale, pour aller visiter cet entrepôt. Parfois même, mon garçon, il y avait des panoplies de jouets inimaginables dans tout ce qui est militaire. Pour lui, c'était le garçon le plus heureux. On avait même des... Je lui mettais ses équipements dans une boîte, comme un genre de coffre. Et je pense qu'il pouvait, même avec les habillements, il pouvait habiller un troupeau. Tellement qu'il aimait ça. Mais en même temps, c'était agréable de le voir épanouir. Et puis, même avec... ses amis aussi, quand il jouait à l'extérieur. Et devinez comment il se déguisait à l'Halloween. Devinez ? Il se déguisait en armée, en homme militaire. Vous avez bien deviné. C'était le monde de mon plus vieux, de mon garçon, Nicolas. Mon deuxième, c'est... mon deuxième, c'est un garçon également. Il était plus réservé. Lui, il avait eu un retard de développement quand il était plus jeune, mais après, il a récupéré avec la stimulation des autres enfants. Mais il ne parlait pas beaucoup, mais il exprimait énormément par son sourire, son calme, sa douceur. Puis lui, il adorait manger un hamburger au restaurant. Puis là, je disais au papa, au père, « Bien là, il faut sortir avec le deuxième. Il faut que tu sors toute seule avec lui. » Puis le père me disait, « Oui, mais je ne sais pas quoi dire. Il ne parle pas beaucoup. Qu'est-ce que je vais faire ? » Mais lui, je lui disais, « Ce n'est pas grave. Amène-le juste manger un hamburger. » Et l'important, c'est d'être présent dans son univers. Et en silence parfois, même dans la tendresse, le père était vraiment content parce qu'il revenait du restaurant. Moi, j'ai un bon hamburger, j'étais capable de voir le sourire de mon garçon. Et le père aussi était content parce qu'il pouvait sentir ce lien d'attachement avec lui. Et ce petit moment simple devenait pour lui... Une fête ! Et tout fait. Et nous avons eu, c'était Francis, nous avons eu le troisième garçon. Le troisième garçon, il était complètement différent, il détestait l'armée. Lui, il me disait que juste à regarder le chandail, la couleur, la couleur vert, il pouvait, il lui disait que il n'acceptait pas de mettre cette couleur-là tellement que... Il n'aimait pas vraiment les choses militaires. Mais le troisième garçon, il était fasciné par les camions, les tracteurs, les chantiers de construction, tout ce qu'il y avait de moteur. Lui, il pouvait passer des heures et des heures à faire des bruits de moteur avec sa bouche, avec les gestes. Il était même un cascadeur. Pour lui, observer une pelle mécanique, comment creuser un trou, bâtir une maison, faire la fondation avec les camions qui travaillent, les tracteurs, il adorait ça. Et pour lui, c'était grandiose. Pour lui, son activité avec le papa, Juste de sortir et aller voir des sentiers où il y avait des camions, des bulldozers, cela se faisait sans bonheur. Et c'est aussi qu'avec, nous avons aussi ajouté les salons de l'auto, parce que vu qu'ils aimaient beaucoup les autos, on n'aurait jamais pensé un jour d'aller visiter les salons de l'auto, surtout que le papa des enfants... Pour lui, une vieille voiture, c'était suffisant. Tu n'avais pas besoin d'avoir une voiture neuve. Et imaginez-vous qu'avec les enfants, pour entrer dans leur monde, on a commencé à s'intéresser, à voir toute la nouveauté, les nouvelles voitures, les moteurs et les forces. Et c'était devenu une tradition familiale. Et puis, finalement, tout le monde a aimé ça. Et notre... c'était Thomas. Nous avons eu notre quatrième enfant qui était notre fille, la seule fille. Elle, elle avait son monde bien à elle. Elle avait une complicité spéciale avec son père. Ils allaient souvent au restaurant. Il était tellement fier de montrer sa fille. Et puis, c'était des moments qui pouvaient passer avec elle. Des moments qui pouvaient passer avec elle. J'ai même appris que lui achetait toujours son chocolat préféré. Cherry Blossom. C'est un chocolat avec une cerise à l'intérieur. Mais c'était leur petit secret aux deux. Et ce geste simple mais fidèle était leur... Petit rituel précieux. C'était Marie-Père. Et nous avons eu le dernier. Le dernier enfant, c'est un garçon. Lui, il était complètement différent des autres. Il était plus doux, plus discret, puis plus calme aussi. Et lui, il accompagnait souvent son père dans ses tournées de travail, aller voir ses amis. Mais malheureusement, il n'a pas pu profiter longtemps de son papa, car le papa a été malade. Et après, il est décédé tôt. Mais ces moments qu'ils ont partagés ensemble sont restés gravés. Et puis, je pense que les discussions tranquilles, les moments qu'ils ont vécu, c'est des souvenirs, les trésors. Je pense que les moments qu'on a partagés avec chaque enfant, les balades, les discussions, sont devenus des trésors, des souvenirs aussi. Hum, hum, ça va bien jusqu'à présent. Bonne chose ! Good thing ! Bon baguette ! Pour moi, ces cinq enfants, c'était cinq mondes différents. On a appris à élargir notre vision aussi des enfants. En entrant dans leur univers respectif, nous avons découvert de nouvelles passions, de nouvelles façons aussi de voir la vie. On n'aurait jamais pensé qu'un jour, on aurait pu faire des activités comme ça. Mais en respectant chaque enfant pour ce qu'ils étaient profondément, nous avons appris à mieux nous écouter et à nous respecter aussi nous-mêmes. J'ai trouvé une référence qui était inspirante pour les familles. Et puis, j'ai été voir sur Internet. Vous pouvez l'acheter sur Amazon. Les enfants viennent du... Les enfants... Chaque enfant est un trésor. Les enfants viennent du paradis. Je pense que celui-là, chaque enfant est un trésor. Les enfants viennent du paradis. C'est de John Gray. c'est comprendre ses enfants pour mieux les élever. John Gray, c'est lui qui a écrit « Les hommes viennent de Mars et de Vénus » . Si vous avez la chance, vous pouvez aller voir le livre sur Amazon. Ce livre propose une approche bienveillante et respectueuse pour comprendre les besoins émotionnels des enfants sans tomber dans le contrôle ou la comparaison. Ils invitent les parents à cultiver l'écoute, à reconnaître la différence comme une richesse et à guider sans imposer. Je n'ai pas eu la chance de le lire, mais si vous avez la chance, vous me donnerez des nouvelles aussi. Et il y a également un autre livre d'Isabelle Filiosa. C'est F-I-L-L-I-O-Z-A-T. Isabelle Filiosa. Il n'y a pas de parent parfait. J'ai vu qu'on peut le trouver aussi sur Amazon. C'est un classique en parentalité positive qui déculpabilise et outille les parents pour accompagner les enfants dans leurs émotions et leur singularité. C'est bien. Jusqu'à présent, moi, ça m'a permis beaucoup de réfléchir tout au long de ces années. Parce que pour moi, c'est d'être à l'écoute. Ce n'est pas seulement d'entendre, mais c'est d'entrer dans leur univers de l'enfant sans juger, sans vouloir corriger. C'est être présent avec bienveillance. J'expliquais souvent à mes enfants que chaque famille élève ses enfants à sa manière. Et quand dans notre maison, nous avons nos règles, nos repères aussi. Même si les frères étaient très actifs, tout le monde devait être... couché. La liberté existait mais il y avait un cadre. Et malgré la fermeté, il y avait la tendresse, le respect et l'écoute. Mais j'ai aussi appris qu'il ne fallait pas comparer les enfants. Parce que moi, j'ai été très sensible à cela. Même si nous les avons élevés de la même amour, chacun avait son langage, ses passions et son rythme. Et en apprenant à entrer dans leur monde, j'ai appris à mieux me connaître aussi. Et puis ça m'a permis de découvrir des choses, puis ça m'a permis d'explorer des nouvelles connaissances aussi. Et avec le temps, j'ai compris que chaque enfant, c'est un trésor, un monde à découvrir. Et ce n'est pas toujours évident. Être parent... Ce n'est pas simplement transmettre ce qu'on aime ou ce qu'on connaît, c'est aussi apprendre à observer, à écouter et s'adapter. Car nous ne faisons pas cela pour nous, mais pour leur permettre à eux de devenir ce qu'ils sont vraiment. C'est pour ça que je me dis que même en tant que mère, on doit se respecter également. Chaque enfant a un rythme, une sensibilité, une passion. Ce qu'il aime à un moment donné ne durera peut-être pas toujours et c'est normal. L'important, c'est de les accompagner selon leur évolution, selon leur âge, le stade de développement, sans vraiment figer l'enfant dans une identité ou le comparer à ses frères ou ses soeurs ou ses cousines. Même si c'est leur monde, nous avons comme parents le droit d'avoir nos propres limites. Et ça, c'était important, même pour le père et pour nous. On pouvait discuter pour savoir qu'est-ce qui était acceptable et qu'est-ce qui était non acceptable. Et c'est sain, je pense que c'est sain d'être capable de le dire. Parfois, il faut dire à l'enfant, oui, pour moi, ce n'est pas un intérêt que je partage, mais si toi, tu veux aller plus loin, bien, ce serait ton choix. plus tard, mais pour le moment, c'est ça que je peux faire. Fait qu'aujourd'hui, en regardant mes enfants devenir adultes, parce qu'ils sont tous adultes, et le plus jeune il y a 23 ans, le plus jeune, il y a 24 ans, je vois à quel point ce monde a continué à se transformer. Bien, le plus vieux, le plus vieux des garçons, qu'on disait Nicolas. qu'on pensait qui était destiné à l'armée. Mais lui, il a finalement choisi la construction. Mais il aime toujours l'histoire et les documentaires militaires, les films, tout ce qui est militaire. Mais il a trouvé une autre voie qui le fait vibrer. Le deuxième garçon, Francis, maintenant, lui, il travaille. Avec sa petite routine, il a sa petite famille et garde son amour fidèle pour les hamburgers. Si vous allez le voir, vous parlez de hamburger, vous allez le voir, la pupille des yeux et le sourire. Vous allez voir les belles dents blanches. Le troisième, Thomas, lui c'est un garçon qui est encore passionné, passionné des autos, encore des... camions et maintenant les motos, même si son père n'aurait jamais voulu qu'il monte sur une moto. Mais adulte, il continue à faire, à conduire qu'est-ce qu'il aime, qu'est-ce qu'il aime, tout ce qui est moteur. Il fait même le transport des plus belles des voitures, le transport des camions. Tout ce qui est ce qu'il y a un moteur, il est toujours prêt à pouvoir travailler, travailler ou bien aider ou à conduire ses véhicules. Et ma fille, Marie-Perle, elle, elle est restée plutôt tranquille, toujours douce. C'est une fille qui est réservée, pareil. Elle, elle aime plutôt les promenades en nature, le sport, le voyage, comme son père. Et c'est Marie-Père. Et le dernier, le plus jeune, William, il est toujours aussi discret. Il est calme, il travaille à l'extérieur. Il est bien enraciné dans sa simplicité. Puis, il est bien dans ce qu'il fait. La vie est un mouvement, une évolution, une passion qui peut durer un temps ou toute une vie. Mais ce qui reste, c'est le respect que nous avons eu pour leur chemin, pour notre propre rôle de parent. Good thing, bonne chose, beau bagaille. Est-ce que ça va bien jusqu'à présent ? Excusez-moi, parfois je suis emballée, mais cela me fait plaisir de partir. j'ai ces belles héritages. Eh bien, je vais terminer par ma conclusion pour vous dire que si je peux vous laisser un message aujourd'hui, c'est celui-ci. Chaque enfant est un trésor, un monde à découvrir, une histoire à écouter. Même si vous avez peu de temps, un simple moment d'écoute, une attention sincère peut transformer la relation. Et souvenez-vous, être présent pour un enfant, ce n'est pas faire beaucoup. C'est faire juste avec le cœur. Merci d'avoir écouté ce beau partage. Et si vous avez aimé cet épisode, n'hésitez pas à le partager à une maman ou un papa ou un grand-parent ou un éducateur. Peut-être que cela pourrait inspirer à leur tour une belle écoute, un lien précieux et une nouvelle complicité. Eh bien, je termine en disant que oui, nous pouvons vivre selon nos valeurs humaines et profiter de la vie. Belle chose, good thing, bon bagaille. Nous pouvons vivre selon nos valeurs pour une vie extraordinaire. Et c'est ce que je vous souhaite. Et merci, à la prochaine.

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  • Speaker #0

    Bonjour ! Aujourd'hui, le titre est « Chaque enfant est un trésor. Entrer dans leur monde, un geste d'amour. » Bienvenue ! Bienvenue sur la gratuité de la vie en héritage, où nous découvrons ensemble les cadeaux inestimables qui nous habitent. Bonne chose, good thing, bon bagaille. Je partage des leçons de vie tirées de mes expériences, de mes lectures, mes rencontres, les moments de réflexion, pour aider chacun de nous à mieux comprendre et à embrasser les défis et les cadeaux de la vie. Bonne chose ! Good thing ! Bon baguette ! Nous avons élevé les enfants à la campagne. Nous avons donné aux enfants des valeurs qui restent de la vie. Peu importe si vous avez des difficultés financières ou relationnelles, c'est possible de passer à travers les épreuves. Aujourd'hui, je veux vous parler d'un sujet... qui me tient énormément à cœur, l'importance d'être à l'écoute de chaque enfant individuellement avec attention et amour. Dans cet épisode, je vais partager mon expérience de maman de cinq enfants élevés à la campagne dans une maison pleine de vie. Je raconte comment, avec mon mari, nous avons appris à être à l'écoute de chacun en respectant leurs différences, leurs passions, leurs rites. Chaque enfant, c'est un trésor, un monde à découvrir. C'est sûr, ce n'est pas toujours facile, mais quand on rentre dans leur univers sans jugement ni comparaison, on leur offre la liberté de devenir eux-mêmes. Je vais parler de l'importance de poser ses propres limites. avec bienveillance et d'accepter que les passions évoluent avec le temps. Et en accompagnant nos enfants dans leurs différences, on grandit avec eux aussi. Et je veux partager avec vous aussi une référence de deux livres qui pourraient vous aider à continuer par la suite la réflexion. Comme je vous ai... Moi et mon mari, nous avons eu la chance d'élever nos cinq enfants, les quatre garçons et une fille à la campagne, dans une maison pleine de vie, souvent remplie d'amis, de rires, de petits conflits, des animaux, des poules, des canards. Bon, nous, j'aurais de quoi vous raconter ce qu'on avait comme animaux, des chiens, des Ausha, et surtout beaucoup d'amour, beaucoup d'amour. En plus, j'avais un garçon adoptif de cœur, que j'appelle mon garçon adoptif, parce que je le gardais souvent, parce que sa maman travaillait à l'extérieur. Puis, pour moi, il était aussi important que mes autres enfants. Chaque enfant qui rentrait dans ma maison était accueilli comme un trésor unique. Et c'est cette idée que je veux partager avec vous, car chaque enfant mérite d'être écouté dans son unicité. À cette époque, on voulait avoir plusieurs enfants à la campagne et tout ça, mais il n'y avait pas d'Internet dans le temps. J'étais avide de lecture. J'aimais beaucoup lire, je voulais toujours m'améliorer. Moi et le père des enfants, on savait qu'on était un petit peu hors de la norme et on voulait avoir le plus d'outils possibles pour faire notre meilleur, pour élever les enfants. J'ai eu la chance de rester à la maison. J'ai pu lire. Dans ce temps-là, on allait à la bibliothèque. Je lisais des articles, des revues. tout ce qui pouvait m'aider à devenir une meilleure maman et trouver des trucs au papa pour être un bon papa. J'étais toujours en quête des trucs pour mieux comprendre, accompagner, encourager mes enfants. Le papa, lui, le père des enfants, oui, c'est le père des enfants, des cinq enfants. viennent du même père. Le papa, lui, me faisait confiance. Même si, lui, il avait reçu une éducation qui était beaucoup plus stricte, mais il voyait à quel point les enfants étaient différents aujourd'hui et à quel point ils avaient besoin d'un lien affectif solide. Il a appris, lui aussi, à rentrer dans leur monde. J'appelle ça dans leur monde. Une chose importante pour moi, quand j'élevais les enfants, c'était les rituels du soir. Pour moi, c'était un moment sacré. Les soirs, on appelle ça, je ne sais pas si c'est le bon mot, mais ici au Québec, on appelle ça les bordés. Je les bordais, les enfants, c'est que le soir, avant d'aller se coucher, quand on les couche, près de leur lit, ça me permettait d'être avec eux, pouvoir les parler un petit peu, les couvrir pour être sûre qu'ils vont bien dormir. Et pour moi, voir des enfants, c'était un petit moment privilégié parce qu'on parlait... C'est sûr qu'on ne pouvait pas parler longtemps, mais c'était quelques minutes chaque enfant. C'était de leur parler, de savoir qu'est-ce qu'ils ont aimé dans leur journée, qu'est-ce qu'ils ont moins aimé. Parfois, c'était s'il y avait quelque chose à me raconter. Des fois, c'était des petits moments de secret qu'ils n'ont pas pu nous dire durant la journée. Pour moi, c'était des moments qui étaient courts. qui était calme, qui était sans distraction, parce que je bordais chaque enfant séparément. Je ne pouvais pas être toute ensemble, mais ça permettait de tisser un lien de confiance très précieux. Puis pour moi, je le faisais. Le papa aussi, quand il était à la maison, on pouvait se séparer. Il pouvait aller border deux, trois, puis moi, je pouvais border les autres. Avant... Je vais parler de... Avant de parler de mes enfants, je voudrais retourner un petit peu en arrière à mon adolescence. Parler de mon propre héritage, quand mon père m'a appris à respecter l'identité de l'autre. Si je tourne un petit peu en arrière, à mon adolescence, je me rappelle, j'avais environ... peut-être... de 12-13 ans environ. Puis je crois que respecter l'identité de l'autre, ça a commencé à cette période. Parce que ce que j'ai vécu avec mon père a été une semence pour moi, une source, qui m'a permis un peu plus tard de respecter les différences de chacun, puis de mes enfants, puis des autres enfants qui venaient chez moi. Nous étions, moi, mes parents, nous étions trois filles à la maison. On restait sur la rive sud de Montréal. Les trois filles, on était très différentes les unes des autres. À l'adolescence, moi, j'étais plutôt réservée. Les deux autres sœurs, moi, j'étais la plus vieille. Les deux autres sœurs, il y avait beaucoup de liens en commun. Mais moi, j'étais plutôt réservée, contrairement à mes soeurs. Dans ce temps-là, on appelait la mode, le style d'habillement, c'était par des thèmes. Moi, mes soeurs étaient plus disco. Par exemple, disco, on appelait ça disco parce que c'était le maquillage. palettes, des couleurs extravagantes, beaucoup de musique et tout. Puis ma mère, elle avait la difficulté à me comprendre parce qu'elle aurait aimé que je sois le style un petit peu plus... Pour elle, c'était plus vivant, plus coquette. Pour ma mère, c'était de... Bon, moi, j'avais beaucoup de cheveux aussi dans le temps. Elle voulait que je profite de mettre plein de moi mes cheveux en valeur, de me maquiller, d'être un peu plus coquette. Mais moi, j'étais autre chose. J'avais... Je voulais m'exprimer par un autre style qui était comme plus freak hippie dans le temps. Ça, ça veut dire que c'était le style... Des cheveux longs, les longues robes, pas de maquillage, pas de talons, pas de paillettes. Puis moi, je voulais faire mon identité en étant plus freak parce que j'aimais des robes longues. Moi, j'aimais attacher mes cheveux. J'avais comme un bâton avec un genre de cuirette. Et puis, moi, j'aimais ça, attacher mes cheveux pour ça. Ce n'était pas une période de révolte, mais pour moi, je me sentais mieux comme ça. C'était vraiment une phase que, je me rappelle, c'était un peu plus d'identité. C'était un peu plus, ce n'était pas la musique disco, mais c'était un peu la musique rock. Je n'écoutais pas beaucoup de musique rock, mais j'aimais plus cette musique-là. Et bon, c'était difficile pour ma mère parce que, bon, j'étais la première. Puis ma mère, c'est une femme qui est très coquette, qui est très, très, très féminine. Fait qu'elle aurait aimé que je sois comme ça. Mais j'étais différente. Puis mon père, lui, il m'a tendu la main. Il m'a dit qu'il voyait que j'étais complètement différente. Il voulait apprendre à me connaître. Et puis lui, dans cette période-là, à l'adolescence, il nous achetait nos vêtements, nos souliers. Et je lui ai dit que je voulais... Je lui ai dit qu'est-ce que moi j'aimais, sans trop savoir s'il allait vraiment accepter. Et un jour, il est arrivé à la maison avec mes souliers chinois. Je ne sais pas ceux qui savent c'est quoi, les souliers chinois. Mais c'était des souliers à talons. plat noir. Puis c'était en tissu, très, très, très léger. Et il m'avait acheté ma robe freak, genre avec, ça ressemble un petit peu à des robes hindous, un petit peu. Et puis, je n'oublierai jamais ce moment. J'étais la fille la plus heureuse au monde, parce que pour une fois, je me sentais comprise. Et ce geste m'a profondément marquée. Je me suis dit que si un jour j'avais des enfants, si un jour j'aurais des enfants, je voudrais être capable moi aussi d'accepter leur différence, de respecter ce qu'ils sont, même si cela ne me ressemble pas. Et c'est ce que j'ai essayé de faire par la suite. Dans notre maison, là je reviens maintenant, je suis devenue une... femme. Bon, avec mon mari, nous avons décidé de vivre à la campagne et pour nous, chaque enfant était considéré comme un trésor. Un trésor unique. Parfois, j'appelle toujours mes enfants mon trésor ou je pense que j'appelle tous les enfants mon trésor. Soit c'est les princes, princesses ou mon trésor. Pour moi, c'est un trésor unique. C'est irremplaçable et qu'on découvre peu à peu. chaque enfant en s'approchant de son monde intérieur. Même s'ils avaient les mêmes parents, même si on a le même père, la même mère, chaque enfant vit et ressent des choses différemment. Et c'est ce que j'ai appris et répété souvent à leur père. C'est pas parce qu'on... qu'on les élève pareil, qu'ils deviennent pareil comme nous. Il faut les écouter, les observer et surtout entrer dans leur univers parce qu'ils vont être différents de nous. J'ai commencé par mon plus vieux, mon plus vieux d'un garçon. Lui, il était passionné, un passionné de l'armée. Oh mon Dieu, un camion, des camions militaires, des équipements, tout ce qui était armé, tout ce qui était vert. Puis pourtant, le papa n'aimait pas du tout ce monde-là. Mais je lui disais que ce n'était pas son monde à lui, que c'était celui de ton fils. C'était le choix de mon garçon, parce qu'il était tellement talent. Et pour le discipliner, pour lui donner des récompenses, c'est qu'on l'emmenait visiter des surplus militaires. Dans la ville à côté, dans la ville de Napierville, pas loin de chez nous, il y avait des surplus militaires. Et puis, il y a des restants d'équipements militaires. qui est vraiment pas cher, qui est même prêt à donner. Puis souvent, au magasin, le monsieur qui travaille là en donnait même à mon garçon. Et puis il était tellement passionné, c'était un passionné même des uniformes, il aimait lire les livres de la guerre. Et ça m'a... poussé à m'intéresser à un domaine qui ne m'attirait pas du tout, même moi en tant que mère aussi, également. Mais nous avons choisi de l'accompagner, d'entrer dans son monde. Ses récompenses étaient souvent dans les sorties militaires. Il s'était rendu, on faisait des visites en famille. On allait, à Napierville, on allait même à un entrepôt complètement à Sorel, je pense, de une heure, je pense une heure et demie d'ici. pour faire une sortie familiale, pour aller visiter cet entrepôt. Parfois même, mon garçon, il y avait des panoplies de jouets inimaginables dans tout ce qui est militaire. Pour lui, c'était le garçon le plus heureux. On avait même des... Je lui mettais ses équipements dans une boîte, comme un genre de coffre. Et je pense qu'il pouvait, même avec les habillements, il pouvait habiller un troupeau. Tellement qu'il aimait ça. Mais en même temps, c'était agréable de le voir épanouir. Et puis, même avec... ses amis aussi, quand il jouait à l'extérieur. Et devinez comment il se déguisait à l'Halloween. Devinez ? Il se déguisait en armée, en homme militaire. Vous avez bien deviné. C'était le monde de mon plus vieux, de mon garçon, Nicolas. Mon deuxième, c'est... mon deuxième, c'est un garçon également. Il était plus réservé. Lui, il avait eu un retard de développement quand il était plus jeune, mais après, il a récupéré avec la stimulation des autres enfants. Mais il ne parlait pas beaucoup, mais il exprimait énormément par son sourire, son calme, sa douceur. Puis lui, il adorait manger un hamburger au restaurant. Puis là, je disais au papa, au père, « Bien là, il faut sortir avec le deuxième. Il faut que tu sors toute seule avec lui. » Puis le père me disait, « Oui, mais je ne sais pas quoi dire. Il ne parle pas beaucoup. Qu'est-ce que je vais faire ? » Mais lui, je lui disais, « Ce n'est pas grave. Amène-le juste manger un hamburger. » Et l'important, c'est d'être présent dans son univers. Et en silence parfois, même dans la tendresse, le père était vraiment content parce qu'il revenait du restaurant. Moi, j'ai un bon hamburger, j'étais capable de voir le sourire de mon garçon. Et le père aussi était content parce qu'il pouvait sentir ce lien d'attachement avec lui. Et ce petit moment simple devenait pour lui... Une fête ! Et tout fait. Et nous avons eu, c'était Francis, nous avons eu le troisième garçon. Le troisième garçon, il était complètement différent, il détestait l'armée. Lui, il me disait que juste à regarder le chandail, la couleur, la couleur vert, il pouvait, il lui disait que il n'acceptait pas de mettre cette couleur-là tellement que... Il n'aimait pas vraiment les choses militaires. Mais le troisième garçon, il était fasciné par les camions, les tracteurs, les chantiers de construction, tout ce qu'il y avait de moteur. Lui, il pouvait passer des heures et des heures à faire des bruits de moteur avec sa bouche, avec les gestes. Il était même un cascadeur. Pour lui, observer une pelle mécanique, comment creuser un trou, bâtir une maison, faire la fondation avec les camions qui travaillent, les tracteurs, il adorait ça. Et pour lui, c'était grandiose. Pour lui, son activité avec le papa, Juste de sortir et aller voir des sentiers où il y avait des camions, des bulldozers, cela se faisait sans bonheur. Et c'est aussi qu'avec, nous avons aussi ajouté les salons de l'auto, parce que vu qu'ils aimaient beaucoup les autos, on n'aurait jamais pensé un jour d'aller visiter les salons de l'auto, surtout que le papa des enfants... Pour lui, une vieille voiture, c'était suffisant. Tu n'avais pas besoin d'avoir une voiture neuve. Et imaginez-vous qu'avec les enfants, pour entrer dans leur monde, on a commencé à s'intéresser, à voir toute la nouveauté, les nouvelles voitures, les moteurs et les forces. Et c'était devenu une tradition familiale. Et puis, finalement, tout le monde a aimé ça. Et notre... c'était Thomas. Nous avons eu notre quatrième enfant qui était notre fille, la seule fille. Elle, elle avait son monde bien à elle. Elle avait une complicité spéciale avec son père. Ils allaient souvent au restaurant. Il était tellement fier de montrer sa fille. Et puis, c'était des moments qui pouvaient passer avec elle. Des moments qui pouvaient passer avec elle. J'ai même appris que lui achetait toujours son chocolat préféré. Cherry Blossom. C'est un chocolat avec une cerise à l'intérieur. Mais c'était leur petit secret aux deux. Et ce geste simple mais fidèle était leur... Petit rituel précieux. C'était Marie-Père. Et nous avons eu le dernier. Le dernier enfant, c'est un garçon. Lui, il était complètement différent des autres. Il était plus doux, plus discret, puis plus calme aussi. Et lui, il accompagnait souvent son père dans ses tournées de travail, aller voir ses amis. Mais malheureusement, il n'a pas pu profiter longtemps de son papa, car le papa a été malade. Et après, il est décédé tôt. Mais ces moments qu'ils ont partagés ensemble sont restés gravés. Et puis, je pense que les discussions tranquilles, les moments qu'ils ont vécu, c'est des souvenirs, les trésors. Je pense que les moments qu'on a partagés avec chaque enfant, les balades, les discussions, sont devenus des trésors, des souvenirs aussi. Hum, hum, ça va bien jusqu'à présent. Bonne chose ! Good thing ! Bon baguette ! Pour moi, ces cinq enfants, c'était cinq mondes différents. On a appris à élargir notre vision aussi des enfants. En entrant dans leur univers respectif, nous avons découvert de nouvelles passions, de nouvelles façons aussi de voir la vie. On n'aurait jamais pensé qu'un jour, on aurait pu faire des activités comme ça. Mais en respectant chaque enfant pour ce qu'ils étaient profondément, nous avons appris à mieux nous écouter et à nous respecter aussi nous-mêmes. J'ai trouvé une référence qui était inspirante pour les familles. Et puis, j'ai été voir sur Internet. Vous pouvez l'acheter sur Amazon. Les enfants viennent du... Les enfants... Chaque enfant est un trésor. Les enfants viennent du paradis. Je pense que celui-là, chaque enfant est un trésor. Les enfants viennent du paradis. C'est de John Gray. c'est comprendre ses enfants pour mieux les élever. John Gray, c'est lui qui a écrit « Les hommes viennent de Mars et de Vénus » . Si vous avez la chance, vous pouvez aller voir le livre sur Amazon. Ce livre propose une approche bienveillante et respectueuse pour comprendre les besoins émotionnels des enfants sans tomber dans le contrôle ou la comparaison. Ils invitent les parents à cultiver l'écoute, à reconnaître la différence comme une richesse et à guider sans imposer. Je n'ai pas eu la chance de le lire, mais si vous avez la chance, vous me donnerez des nouvelles aussi. Et il y a également un autre livre d'Isabelle Filiosa. C'est F-I-L-L-I-O-Z-A-T. Isabelle Filiosa. Il n'y a pas de parent parfait. J'ai vu qu'on peut le trouver aussi sur Amazon. C'est un classique en parentalité positive qui déculpabilise et outille les parents pour accompagner les enfants dans leurs émotions et leur singularité. C'est bien. Jusqu'à présent, moi, ça m'a permis beaucoup de réfléchir tout au long de ces années. Parce que pour moi, c'est d'être à l'écoute. Ce n'est pas seulement d'entendre, mais c'est d'entrer dans leur univers de l'enfant sans juger, sans vouloir corriger. C'est être présent avec bienveillance. J'expliquais souvent à mes enfants que chaque famille élève ses enfants à sa manière. Et quand dans notre maison, nous avons nos règles, nos repères aussi. Même si les frères étaient très actifs, tout le monde devait être... couché. La liberté existait mais il y avait un cadre. Et malgré la fermeté, il y avait la tendresse, le respect et l'écoute. Mais j'ai aussi appris qu'il ne fallait pas comparer les enfants. Parce que moi, j'ai été très sensible à cela. Même si nous les avons élevés de la même amour, chacun avait son langage, ses passions et son rythme. Et en apprenant à entrer dans leur monde, j'ai appris à mieux me connaître aussi. Et puis ça m'a permis de découvrir des choses, puis ça m'a permis d'explorer des nouvelles connaissances aussi. Et avec le temps, j'ai compris que chaque enfant, c'est un trésor, un monde à découvrir. Et ce n'est pas toujours évident. Être parent... Ce n'est pas simplement transmettre ce qu'on aime ou ce qu'on connaît, c'est aussi apprendre à observer, à écouter et s'adapter. Car nous ne faisons pas cela pour nous, mais pour leur permettre à eux de devenir ce qu'ils sont vraiment. C'est pour ça que je me dis que même en tant que mère, on doit se respecter également. Chaque enfant a un rythme, une sensibilité, une passion. Ce qu'il aime à un moment donné ne durera peut-être pas toujours et c'est normal. L'important, c'est de les accompagner selon leur évolution, selon leur âge, le stade de développement, sans vraiment figer l'enfant dans une identité ou le comparer à ses frères ou ses soeurs ou ses cousines. Même si c'est leur monde, nous avons comme parents le droit d'avoir nos propres limites. Et ça, c'était important, même pour le père et pour nous. On pouvait discuter pour savoir qu'est-ce qui était acceptable et qu'est-ce qui était non acceptable. Et c'est sain, je pense que c'est sain d'être capable de le dire. Parfois, il faut dire à l'enfant, oui, pour moi, ce n'est pas un intérêt que je partage, mais si toi, tu veux aller plus loin, bien, ce serait ton choix. plus tard, mais pour le moment, c'est ça que je peux faire. Fait qu'aujourd'hui, en regardant mes enfants devenir adultes, parce qu'ils sont tous adultes, et le plus jeune il y a 23 ans, le plus jeune, il y a 24 ans, je vois à quel point ce monde a continué à se transformer. Bien, le plus vieux, le plus vieux des garçons, qu'on disait Nicolas. qu'on pensait qui était destiné à l'armée. Mais lui, il a finalement choisi la construction. Mais il aime toujours l'histoire et les documentaires militaires, les films, tout ce qui est militaire. Mais il a trouvé une autre voie qui le fait vibrer. Le deuxième garçon, Francis, maintenant, lui, il travaille. Avec sa petite routine, il a sa petite famille et garde son amour fidèle pour les hamburgers. Si vous allez le voir, vous parlez de hamburger, vous allez le voir, la pupille des yeux et le sourire. Vous allez voir les belles dents blanches. Le troisième, Thomas, lui c'est un garçon qui est encore passionné, passionné des autos, encore des... camions et maintenant les motos, même si son père n'aurait jamais voulu qu'il monte sur une moto. Mais adulte, il continue à faire, à conduire qu'est-ce qu'il aime, qu'est-ce qu'il aime, tout ce qui est moteur. Il fait même le transport des plus belles des voitures, le transport des camions. Tout ce qui est ce qu'il y a un moteur, il est toujours prêt à pouvoir travailler, travailler ou bien aider ou à conduire ses véhicules. Et ma fille, Marie-Perle, elle, elle est restée plutôt tranquille, toujours douce. C'est une fille qui est réservée, pareil. Elle, elle aime plutôt les promenades en nature, le sport, le voyage, comme son père. Et c'est Marie-Père. Et le dernier, le plus jeune, William, il est toujours aussi discret. Il est calme, il travaille à l'extérieur. Il est bien enraciné dans sa simplicité. Puis, il est bien dans ce qu'il fait. La vie est un mouvement, une évolution, une passion qui peut durer un temps ou toute une vie. Mais ce qui reste, c'est le respect que nous avons eu pour leur chemin, pour notre propre rôle de parent. Good thing, bonne chose, beau bagaille. Est-ce que ça va bien jusqu'à présent ? Excusez-moi, parfois je suis emballée, mais cela me fait plaisir de partir. j'ai ces belles héritages. Eh bien, je vais terminer par ma conclusion pour vous dire que si je peux vous laisser un message aujourd'hui, c'est celui-ci. Chaque enfant est un trésor, un monde à découvrir, une histoire à écouter. Même si vous avez peu de temps, un simple moment d'écoute, une attention sincère peut transformer la relation. Et souvenez-vous, être présent pour un enfant, ce n'est pas faire beaucoup. C'est faire juste avec le cœur. Merci d'avoir écouté ce beau partage. Et si vous avez aimé cet épisode, n'hésitez pas à le partager à une maman ou un papa ou un grand-parent ou un éducateur. Peut-être que cela pourrait inspirer à leur tour une belle écoute, un lien précieux et une nouvelle complicité. Eh bien, je termine en disant que oui, nous pouvons vivre selon nos valeurs humaines et profiter de la vie. Belle chose, good thing, bon bagaille. Nous pouvons vivre selon nos valeurs pour une vie extraordinaire. Et c'est ce que je vous souhaite. Et merci, à la prochaine.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour ! Aujourd'hui, le titre est « Chaque enfant est un trésor. Entrer dans leur monde, un geste d'amour. » Bienvenue ! Bienvenue sur la gratuité de la vie en héritage, où nous découvrons ensemble les cadeaux inestimables qui nous habitent. Bonne chose, good thing, bon bagaille. Je partage des leçons de vie tirées de mes expériences, de mes lectures, mes rencontres, les moments de réflexion, pour aider chacun de nous à mieux comprendre et à embrasser les défis et les cadeaux de la vie. Bonne chose ! Good thing ! Bon baguette ! Nous avons élevé les enfants à la campagne. Nous avons donné aux enfants des valeurs qui restent de la vie. Peu importe si vous avez des difficultés financières ou relationnelles, c'est possible de passer à travers les épreuves. Aujourd'hui, je veux vous parler d'un sujet... qui me tient énormément à cœur, l'importance d'être à l'écoute de chaque enfant individuellement avec attention et amour. Dans cet épisode, je vais partager mon expérience de maman de cinq enfants élevés à la campagne dans une maison pleine de vie. Je raconte comment, avec mon mari, nous avons appris à être à l'écoute de chacun en respectant leurs différences, leurs passions, leurs rites. Chaque enfant, c'est un trésor, un monde à découvrir. C'est sûr, ce n'est pas toujours facile, mais quand on rentre dans leur univers sans jugement ni comparaison, on leur offre la liberté de devenir eux-mêmes. Je vais parler de l'importance de poser ses propres limites. avec bienveillance et d'accepter que les passions évoluent avec le temps. Et en accompagnant nos enfants dans leurs différences, on grandit avec eux aussi. Et je veux partager avec vous aussi une référence de deux livres qui pourraient vous aider à continuer par la suite la réflexion. Comme je vous ai... Moi et mon mari, nous avons eu la chance d'élever nos cinq enfants, les quatre garçons et une fille à la campagne, dans une maison pleine de vie, souvent remplie d'amis, de rires, de petits conflits, des animaux, des poules, des canards. Bon, nous, j'aurais de quoi vous raconter ce qu'on avait comme animaux, des chiens, des Ausha, et surtout beaucoup d'amour, beaucoup d'amour. En plus, j'avais un garçon adoptif de cœur, que j'appelle mon garçon adoptif, parce que je le gardais souvent, parce que sa maman travaillait à l'extérieur. Puis, pour moi, il était aussi important que mes autres enfants. Chaque enfant qui rentrait dans ma maison était accueilli comme un trésor unique. Et c'est cette idée que je veux partager avec vous, car chaque enfant mérite d'être écouté dans son unicité. À cette époque, on voulait avoir plusieurs enfants à la campagne et tout ça, mais il n'y avait pas d'Internet dans le temps. J'étais avide de lecture. J'aimais beaucoup lire, je voulais toujours m'améliorer. Moi et le père des enfants, on savait qu'on était un petit peu hors de la norme et on voulait avoir le plus d'outils possibles pour faire notre meilleur, pour élever les enfants. J'ai eu la chance de rester à la maison. J'ai pu lire. Dans ce temps-là, on allait à la bibliothèque. Je lisais des articles, des revues. tout ce qui pouvait m'aider à devenir une meilleure maman et trouver des trucs au papa pour être un bon papa. J'étais toujours en quête des trucs pour mieux comprendre, accompagner, encourager mes enfants. Le papa, lui, le père des enfants, oui, c'est le père des enfants, des cinq enfants. viennent du même père. Le papa, lui, me faisait confiance. Même si, lui, il avait reçu une éducation qui était beaucoup plus stricte, mais il voyait à quel point les enfants étaient différents aujourd'hui et à quel point ils avaient besoin d'un lien affectif solide. Il a appris, lui aussi, à rentrer dans leur monde. J'appelle ça dans leur monde. Une chose importante pour moi, quand j'élevais les enfants, c'était les rituels du soir. Pour moi, c'était un moment sacré. Les soirs, on appelle ça, je ne sais pas si c'est le bon mot, mais ici au Québec, on appelle ça les bordés. Je les bordais, les enfants, c'est que le soir, avant d'aller se coucher, quand on les couche, près de leur lit, ça me permettait d'être avec eux, pouvoir les parler un petit peu, les couvrir pour être sûre qu'ils vont bien dormir. Et pour moi, voir des enfants, c'était un petit moment privilégié parce qu'on parlait... C'est sûr qu'on ne pouvait pas parler longtemps, mais c'était quelques minutes chaque enfant. C'était de leur parler, de savoir qu'est-ce qu'ils ont aimé dans leur journée, qu'est-ce qu'ils ont moins aimé. Parfois, c'était s'il y avait quelque chose à me raconter. Des fois, c'était des petits moments de secret qu'ils n'ont pas pu nous dire durant la journée. Pour moi, c'était des moments qui étaient courts. qui était calme, qui était sans distraction, parce que je bordais chaque enfant séparément. Je ne pouvais pas être toute ensemble, mais ça permettait de tisser un lien de confiance très précieux. Puis pour moi, je le faisais. Le papa aussi, quand il était à la maison, on pouvait se séparer. Il pouvait aller border deux, trois, puis moi, je pouvais border les autres. Avant... Je vais parler de... Avant de parler de mes enfants, je voudrais retourner un petit peu en arrière à mon adolescence. Parler de mon propre héritage, quand mon père m'a appris à respecter l'identité de l'autre. Si je tourne un petit peu en arrière, à mon adolescence, je me rappelle, j'avais environ... peut-être... de 12-13 ans environ. Puis je crois que respecter l'identité de l'autre, ça a commencé à cette période. Parce que ce que j'ai vécu avec mon père a été une semence pour moi, une source, qui m'a permis un peu plus tard de respecter les différences de chacun, puis de mes enfants, puis des autres enfants qui venaient chez moi. Nous étions, moi, mes parents, nous étions trois filles à la maison. On restait sur la rive sud de Montréal. Les trois filles, on était très différentes les unes des autres. À l'adolescence, moi, j'étais plutôt réservée. Les deux autres sœurs, moi, j'étais la plus vieille. Les deux autres sœurs, il y avait beaucoup de liens en commun. Mais moi, j'étais plutôt réservée, contrairement à mes soeurs. Dans ce temps-là, on appelait la mode, le style d'habillement, c'était par des thèmes. Moi, mes soeurs étaient plus disco. Par exemple, disco, on appelait ça disco parce que c'était le maquillage. palettes, des couleurs extravagantes, beaucoup de musique et tout. Puis ma mère, elle avait la difficulté à me comprendre parce qu'elle aurait aimé que je sois le style un petit peu plus... Pour elle, c'était plus vivant, plus coquette. Pour ma mère, c'était de... Bon, moi, j'avais beaucoup de cheveux aussi dans le temps. Elle voulait que je profite de mettre plein de moi mes cheveux en valeur, de me maquiller, d'être un peu plus coquette. Mais moi, j'étais autre chose. J'avais... Je voulais m'exprimer par un autre style qui était comme plus freak hippie dans le temps. Ça, ça veut dire que c'était le style... Des cheveux longs, les longues robes, pas de maquillage, pas de talons, pas de paillettes. Puis moi, je voulais faire mon identité en étant plus freak parce que j'aimais des robes longues. Moi, j'aimais attacher mes cheveux. J'avais comme un bâton avec un genre de cuirette. Et puis, moi, j'aimais ça, attacher mes cheveux pour ça. Ce n'était pas une période de révolte, mais pour moi, je me sentais mieux comme ça. C'était vraiment une phase que, je me rappelle, c'était un peu plus d'identité. C'était un peu plus, ce n'était pas la musique disco, mais c'était un peu la musique rock. Je n'écoutais pas beaucoup de musique rock, mais j'aimais plus cette musique-là. Et bon, c'était difficile pour ma mère parce que, bon, j'étais la première. Puis ma mère, c'est une femme qui est très coquette, qui est très, très, très féminine. Fait qu'elle aurait aimé que je sois comme ça. Mais j'étais différente. Puis mon père, lui, il m'a tendu la main. Il m'a dit qu'il voyait que j'étais complètement différente. Il voulait apprendre à me connaître. Et puis lui, dans cette période-là, à l'adolescence, il nous achetait nos vêtements, nos souliers. Et je lui ai dit que je voulais... Je lui ai dit qu'est-ce que moi j'aimais, sans trop savoir s'il allait vraiment accepter. Et un jour, il est arrivé à la maison avec mes souliers chinois. Je ne sais pas ceux qui savent c'est quoi, les souliers chinois. Mais c'était des souliers à talons. plat noir. Puis c'était en tissu, très, très, très léger. Et il m'avait acheté ma robe freak, genre avec, ça ressemble un petit peu à des robes hindous, un petit peu. Et puis, je n'oublierai jamais ce moment. J'étais la fille la plus heureuse au monde, parce que pour une fois, je me sentais comprise. Et ce geste m'a profondément marquée. Je me suis dit que si un jour j'avais des enfants, si un jour j'aurais des enfants, je voudrais être capable moi aussi d'accepter leur différence, de respecter ce qu'ils sont, même si cela ne me ressemble pas. Et c'est ce que j'ai essayé de faire par la suite. Dans notre maison, là je reviens maintenant, je suis devenue une... femme. Bon, avec mon mari, nous avons décidé de vivre à la campagne et pour nous, chaque enfant était considéré comme un trésor. Un trésor unique. Parfois, j'appelle toujours mes enfants mon trésor ou je pense que j'appelle tous les enfants mon trésor. Soit c'est les princes, princesses ou mon trésor. Pour moi, c'est un trésor unique. C'est irremplaçable et qu'on découvre peu à peu. chaque enfant en s'approchant de son monde intérieur. Même s'ils avaient les mêmes parents, même si on a le même père, la même mère, chaque enfant vit et ressent des choses différemment. Et c'est ce que j'ai appris et répété souvent à leur père. C'est pas parce qu'on... qu'on les élève pareil, qu'ils deviennent pareil comme nous. Il faut les écouter, les observer et surtout entrer dans leur univers parce qu'ils vont être différents de nous. J'ai commencé par mon plus vieux, mon plus vieux d'un garçon. Lui, il était passionné, un passionné de l'armée. Oh mon Dieu, un camion, des camions militaires, des équipements, tout ce qui était armé, tout ce qui était vert. Puis pourtant, le papa n'aimait pas du tout ce monde-là. Mais je lui disais que ce n'était pas son monde à lui, que c'était celui de ton fils. C'était le choix de mon garçon, parce qu'il était tellement talent. Et pour le discipliner, pour lui donner des récompenses, c'est qu'on l'emmenait visiter des surplus militaires. Dans la ville à côté, dans la ville de Napierville, pas loin de chez nous, il y avait des surplus militaires. Et puis, il y a des restants d'équipements militaires. qui est vraiment pas cher, qui est même prêt à donner. Puis souvent, au magasin, le monsieur qui travaille là en donnait même à mon garçon. Et puis il était tellement passionné, c'était un passionné même des uniformes, il aimait lire les livres de la guerre. Et ça m'a... poussé à m'intéresser à un domaine qui ne m'attirait pas du tout, même moi en tant que mère aussi, également. Mais nous avons choisi de l'accompagner, d'entrer dans son monde. Ses récompenses étaient souvent dans les sorties militaires. Il s'était rendu, on faisait des visites en famille. On allait, à Napierville, on allait même à un entrepôt complètement à Sorel, je pense, de une heure, je pense une heure et demie d'ici. pour faire une sortie familiale, pour aller visiter cet entrepôt. Parfois même, mon garçon, il y avait des panoplies de jouets inimaginables dans tout ce qui est militaire. Pour lui, c'était le garçon le plus heureux. On avait même des... Je lui mettais ses équipements dans une boîte, comme un genre de coffre. Et je pense qu'il pouvait, même avec les habillements, il pouvait habiller un troupeau. Tellement qu'il aimait ça. Mais en même temps, c'était agréable de le voir épanouir. Et puis, même avec... ses amis aussi, quand il jouait à l'extérieur. Et devinez comment il se déguisait à l'Halloween. Devinez ? Il se déguisait en armée, en homme militaire. Vous avez bien deviné. C'était le monde de mon plus vieux, de mon garçon, Nicolas. Mon deuxième, c'est... mon deuxième, c'est un garçon également. Il était plus réservé. Lui, il avait eu un retard de développement quand il était plus jeune, mais après, il a récupéré avec la stimulation des autres enfants. Mais il ne parlait pas beaucoup, mais il exprimait énormément par son sourire, son calme, sa douceur. Puis lui, il adorait manger un hamburger au restaurant. Puis là, je disais au papa, au père, « Bien là, il faut sortir avec le deuxième. Il faut que tu sors toute seule avec lui. » Puis le père me disait, « Oui, mais je ne sais pas quoi dire. Il ne parle pas beaucoup. Qu'est-ce que je vais faire ? » Mais lui, je lui disais, « Ce n'est pas grave. Amène-le juste manger un hamburger. » Et l'important, c'est d'être présent dans son univers. Et en silence parfois, même dans la tendresse, le père était vraiment content parce qu'il revenait du restaurant. Moi, j'ai un bon hamburger, j'étais capable de voir le sourire de mon garçon. Et le père aussi était content parce qu'il pouvait sentir ce lien d'attachement avec lui. Et ce petit moment simple devenait pour lui... Une fête ! Et tout fait. Et nous avons eu, c'était Francis, nous avons eu le troisième garçon. Le troisième garçon, il était complètement différent, il détestait l'armée. Lui, il me disait que juste à regarder le chandail, la couleur, la couleur vert, il pouvait, il lui disait que il n'acceptait pas de mettre cette couleur-là tellement que... Il n'aimait pas vraiment les choses militaires. Mais le troisième garçon, il était fasciné par les camions, les tracteurs, les chantiers de construction, tout ce qu'il y avait de moteur. Lui, il pouvait passer des heures et des heures à faire des bruits de moteur avec sa bouche, avec les gestes. Il était même un cascadeur. Pour lui, observer une pelle mécanique, comment creuser un trou, bâtir une maison, faire la fondation avec les camions qui travaillent, les tracteurs, il adorait ça. Et pour lui, c'était grandiose. Pour lui, son activité avec le papa, Juste de sortir et aller voir des sentiers où il y avait des camions, des bulldozers, cela se faisait sans bonheur. Et c'est aussi qu'avec, nous avons aussi ajouté les salons de l'auto, parce que vu qu'ils aimaient beaucoup les autos, on n'aurait jamais pensé un jour d'aller visiter les salons de l'auto, surtout que le papa des enfants... Pour lui, une vieille voiture, c'était suffisant. Tu n'avais pas besoin d'avoir une voiture neuve. Et imaginez-vous qu'avec les enfants, pour entrer dans leur monde, on a commencé à s'intéresser, à voir toute la nouveauté, les nouvelles voitures, les moteurs et les forces. Et c'était devenu une tradition familiale. Et puis, finalement, tout le monde a aimé ça. Et notre... c'était Thomas. Nous avons eu notre quatrième enfant qui était notre fille, la seule fille. Elle, elle avait son monde bien à elle. Elle avait une complicité spéciale avec son père. Ils allaient souvent au restaurant. Il était tellement fier de montrer sa fille. Et puis, c'était des moments qui pouvaient passer avec elle. Des moments qui pouvaient passer avec elle. J'ai même appris que lui achetait toujours son chocolat préféré. Cherry Blossom. C'est un chocolat avec une cerise à l'intérieur. Mais c'était leur petit secret aux deux. Et ce geste simple mais fidèle était leur... Petit rituel précieux. C'était Marie-Père. Et nous avons eu le dernier. Le dernier enfant, c'est un garçon. Lui, il était complètement différent des autres. Il était plus doux, plus discret, puis plus calme aussi. Et lui, il accompagnait souvent son père dans ses tournées de travail, aller voir ses amis. Mais malheureusement, il n'a pas pu profiter longtemps de son papa, car le papa a été malade. Et après, il est décédé tôt. Mais ces moments qu'ils ont partagés ensemble sont restés gravés. Et puis, je pense que les discussions tranquilles, les moments qu'ils ont vécu, c'est des souvenirs, les trésors. Je pense que les moments qu'on a partagés avec chaque enfant, les balades, les discussions, sont devenus des trésors, des souvenirs aussi. Hum, hum, ça va bien jusqu'à présent. Bonne chose ! Good thing ! Bon baguette ! Pour moi, ces cinq enfants, c'était cinq mondes différents. On a appris à élargir notre vision aussi des enfants. En entrant dans leur univers respectif, nous avons découvert de nouvelles passions, de nouvelles façons aussi de voir la vie. On n'aurait jamais pensé qu'un jour, on aurait pu faire des activités comme ça. Mais en respectant chaque enfant pour ce qu'ils étaient profondément, nous avons appris à mieux nous écouter et à nous respecter aussi nous-mêmes. J'ai trouvé une référence qui était inspirante pour les familles. Et puis, j'ai été voir sur Internet. Vous pouvez l'acheter sur Amazon. Les enfants viennent du... Les enfants... Chaque enfant est un trésor. Les enfants viennent du paradis. Je pense que celui-là, chaque enfant est un trésor. Les enfants viennent du paradis. C'est de John Gray. c'est comprendre ses enfants pour mieux les élever. John Gray, c'est lui qui a écrit « Les hommes viennent de Mars et de Vénus » . Si vous avez la chance, vous pouvez aller voir le livre sur Amazon. Ce livre propose une approche bienveillante et respectueuse pour comprendre les besoins émotionnels des enfants sans tomber dans le contrôle ou la comparaison. Ils invitent les parents à cultiver l'écoute, à reconnaître la différence comme une richesse et à guider sans imposer. Je n'ai pas eu la chance de le lire, mais si vous avez la chance, vous me donnerez des nouvelles aussi. Et il y a également un autre livre d'Isabelle Filiosa. C'est F-I-L-L-I-O-Z-A-T. Isabelle Filiosa. Il n'y a pas de parent parfait. J'ai vu qu'on peut le trouver aussi sur Amazon. C'est un classique en parentalité positive qui déculpabilise et outille les parents pour accompagner les enfants dans leurs émotions et leur singularité. C'est bien. Jusqu'à présent, moi, ça m'a permis beaucoup de réfléchir tout au long de ces années. Parce que pour moi, c'est d'être à l'écoute. Ce n'est pas seulement d'entendre, mais c'est d'entrer dans leur univers de l'enfant sans juger, sans vouloir corriger. C'est être présent avec bienveillance. J'expliquais souvent à mes enfants que chaque famille élève ses enfants à sa manière. Et quand dans notre maison, nous avons nos règles, nos repères aussi. Même si les frères étaient très actifs, tout le monde devait être... couché. La liberté existait mais il y avait un cadre. Et malgré la fermeté, il y avait la tendresse, le respect et l'écoute. Mais j'ai aussi appris qu'il ne fallait pas comparer les enfants. Parce que moi, j'ai été très sensible à cela. Même si nous les avons élevés de la même amour, chacun avait son langage, ses passions et son rythme. Et en apprenant à entrer dans leur monde, j'ai appris à mieux me connaître aussi. Et puis ça m'a permis de découvrir des choses, puis ça m'a permis d'explorer des nouvelles connaissances aussi. Et avec le temps, j'ai compris que chaque enfant, c'est un trésor, un monde à découvrir. Et ce n'est pas toujours évident. Être parent... Ce n'est pas simplement transmettre ce qu'on aime ou ce qu'on connaît, c'est aussi apprendre à observer, à écouter et s'adapter. Car nous ne faisons pas cela pour nous, mais pour leur permettre à eux de devenir ce qu'ils sont vraiment. C'est pour ça que je me dis que même en tant que mère, on doit se respecter également. Chaque enfant a un rythme, une sensibilité, une passion. Ce qu'il aime à un moment donné ne durera peut-être pas toujours et c'est normal. L'important, c'est de les accompagner selon leur évolution, selon leur âge, le stade de développement, sans vraiment figer l'enfant dans une identité ou le comparer à ses frères ou ses soeurs ou ses cousines. Même si c'est leur monde, nous avons comme parents le droit d'avoir nos propres limites. Et ça, c'était important, même pour le père et pour nous. On pouvait discuter pour savoir qu'est-ce qui était acceptable et qu'est-ce qui était non acceptable. Et c'est sain, je pense que c'est sain d'être capable de le dire. Parfois, il faut dire à l'enfant, oui, pour moi, ce n'est pas un intérêt que je partage, mais si toi, tu veux aller plus loin, bien, ce serait ton choix. plus tard, mais pour le moment, c'est ça que je peux faire. Fait qu'aujourd'hui, en regardant mes enfants devenir adultes, parce qu'ils sont tous adultes, et le plus jeune il y a 23 ans, le plus jeune, il y a 24 ans, je vois à quel point ce monde a continué à se transformer. Bien, le plus vieux, le plus vieux des garçons, qu'on disait Nicolas. qu'on pensait qui était destiné à l'armée. Mais lui, il a finalement choisi la construction. Mais il aime toujours l'histoire et les documentaires militaires, les films, tout ce qui est militaire. Mais il a trouvé une autre voie qui le fait vibrer. Le deuxième garçon, Francis, maintenant, lui, il travaille. Avec sa petite routine, il a sa petite famille et garde son amour fidèle pour les hamburgers. Si vous allez le voir, vous parlez de hamburger, vous allez le voir, la pupille des yeux et le sourire. Vous allez voir les belles dents blanches. Le troisième, Thomas, lui c'est un garçon qui est encore passionné, passionné des autos, encore des... camions et maintenant les motos, même si son père n'aurait jamais voulu qu'il monte sur une moto. Mais adulte, il continue à faire, à conduire qu'est-ce qu'il aime, qu'est-ce qu'il aime, tout ce qui est moteur. Il fait même le transport des plus belles des voitures, le transport des camions. Tout ce qui est ce qu'il y a un moteur, il est toujours prêt à pouvoir travailler, travailler ou bien aider ou à conduire ses véhicules. Et ma fille, Marie-Perle, elle, elle est restée plutôt tranquille, toujours douce. C'est une fille qui est réservée, pareil. Elle, elle aime plutôt les promenades en nature, le sport, le voyage, comme son père. Et c'est Marie-Père. Et le dernier, le plus jeune, William, il est toujours aussi discret. Il est calme, il travaille à l'extérieur. Il est bien enraciné dans sa simplicité. Puis, il est bien dans ce qu'il fait. La vie est un mouvement, une évolution, une passion qui peut durer un temps ou toute une vie. Mais ce qui reste, c'est le respect que nous avons eu pour leur chemin, pour notre propre rôle de parent. Good thing, bonne chose, beau bagaille. Est-ce que ça va bien jusqu'à présent ? Excusez-moi, parfois je suis emballée, mais cela me fait plaisir de partir. j'ai ces belles héritages. Eh bien, je vais terminer par ma conclusion pour vous dire que si je peux vous laisser un message aujourd'hui, c'est celui-ci. Chaque enfant est un trésor, un monde à découvrir, une histoire à écouter. Même si vous avez peu de temps, un simple moment d'écoute, une attention sincère peut transformer la relation. Et souvenez-vous, être présent pour un enfant, ce n'est pas faire beaucoup. C'est faire juste avec le cœur. Merci d'avoir écouté ce beau partage. Et si vous avez aimé cet épisode, n'hésitez pas à le partager à une maman ou un papa ou un grand-parent ou un éducateur. Peut-être que cela pourrait inspirer à leur tour une belle écoute, un lien précieux et une nouvelle complicité. Eh bien, je termine en disant que oui, nous pouvons vivre selon nos valeurs humaines et profiter de la vie. Belle chose, good thing, bon bagaille. Nous pouvons vivre selon nos valeurs pour une vie extraordinaire. Et c'est ce que je vous souhaite. Et merci, à la prochaine.

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