Speaker #0Bonjour ! Aujourd'hui, le titre est « Vivre les émotions autrement, comprendre et canaliser la colère » . Eh bien, bienvenue sur la Gratuité de la vie en héritage, où nous découvrons ensemble les cadeaux inestimables qui nous habitent. Good thing, bonne chose, bon bagaille ! Je partage des leçons de vie tirées de mes expériences, de mes lectures, mes rencontres et moments de réflexion pour aider chacun de nous à mieux comprendre et à embrasser les défis et les cadeaux de la vie. Bonne chose ! Good thing ! Bon bagaille ! Nous avons élevé les enfants à la campagne. Nous avons donné aux enfants des valeurs qui restent de la vie. Peu importe si vous avez des difficultés financières ou relationnelles, c'est possible de passer à travers. Ce qu'aujourd'hui, comme je vous disais, c'est vivre les émotions autrement, comprendre et canaliser la colère. Aujourd'hui, je vais poursuivre une réflexion. amorcé dans un épisode précédent où je parlais de l'importance de la responsabilité lorsqu'on a un bris ou une erreur, quelque chose qui nous arrive. Je vais vous parler, je vais explorer avec vous un sujet qui est universel, la colère. Essayer de comprendre comment la colère survit, comment réagir lorsqu'on est en colère et surtout comment apprendre à le gérer pour... pour ne pas qu'on le soit débordé. C'est sûr qu'il y a des jours où tout va à travers. Un verre de lait renversé, une fenêtre tassée, un arbre coupé qui heurte la maison. Il peut arriver des petits et des grands accidents, parfois qui peuvent être évitables. Pas du tout parce qu'on n'a pas le contrôle. Dans ces moments-là, on a deux choix. Soit qu'on s'enflamme ou bien on respire. Aujourd'hui, je vais vous parler de ce que j'ai appris comme maman, comme femme, comme témoin de vie sur... Mes expériences sur le calme, la colère et l'art de choisir nos batailles. La colère, c'est sûr, la colère c'est une émotion qui est normale, mais qui est très puissante. C'est une émotion qui est humaine, qui est tout à fait naturelle. Elle peut surgir quand on se sent blessé, frustré, impuissant ou même trahi aussi. Ce n'est pas une émotion mauvaise, mais c'est ce qu'on fait avec cette émotion pour éviter que les conséquences soient durables. Je me rappelle dans ma propre expérience de maman, où il y avait des moments où, vous savez, quand on a des enfants, comment on doit travailler notre patience et parfois même la colère. Je me rappelle lorsque je regardais des fois comme les enfants, par exemple, dans ma propre expérience, c'est sûr que la colère, parfois, moi, je lève le ton. Quand on voit un enfant qui réagit volontairement, par exemple, on voit que l'enfant échappe quelque chose ou un verre de lait. peau qu'on apprécie beaucoup. C'est sûr, ma réaction était automatique. On Ausha le ton parce qu'on se met à crier, parce qu'on se dit que c'est inacceptable. Puis on voit que le geste a été fait volontaire. C'est sûr qu'il y a des dégâts à nettoyer. ça... En tant que mère, en tant que... que personne ne s'avienne nous chercher dans notre gestion de la colère à l'intérieur de nous. Mais c'est sûr qu'à l'inverse, par exemple, lorsqu'un accident survient, si je vois l'enfant... et c'est involontaire, mon attitude va changer. Je vais essayer de comprendre qu'est-ce qui s'est passé, puis essayer de voir pour éviter que cela se reproduise. J'ai trouvé un article sur Internet. C'est un... vous allez voir sur www.uottawa.ca. C'est un site de l'Université of Ottawa qui parle de « Qu'est-ce que la colère ? » . C'est deux pages, ça se lit très, très bien. C'est en PDF et c'est très intéressant. Je vais vous faire un petit peu le résumé. Je trouve que ça venait vraiment expliquer la colère et comment on peut faire pour le gérer. Dans l'article récent que j'ai lu de l'Université d'Ottawa, qui expliquait que la colère, c'est une réaction naturelle à des situations qu'on perçoit comme injustes, menaçantes et même frustrantes. On peut ressentir qu'on se sent ignoré, mal compris ou impuissant. Et cette émotion-là ne reste pas juste dans la tête, elle se manifeste aussi dans le corps. On sent que le cœur va plus vite, les muscles sont tendus. Parfois, on a le même chaud, on se sent agité. C'est comme si tout le système embarquait. Et dans l'article, on dit qu'apprendre à le reconnaître, elle peut nous contrôler. Elle peut nous contrôler. Si on n'apprend pas à connaître... à reconnaître quand la colère arrive. La colère peut nous contrôler au lieu qu'on le contrôle. La colère, c'est une émotion qui est normale, comme je disais, qui est naturelle, souvent déclenchée par une perception d'injustice ou de menace, de frustration. Elle peut même aller d'une simple irritation à une rage intense. Dans l'article, ils ont séparé en sections ... Les manifestations de la colère, ils l'ont séparé en deux sections. La manifestation physique, comme au début quand on expliquait le rythme cardiaque qui accélère, la respiration rapide, la tension, la chaleur, la rougeur, comme on dit rouge de colère. Il y a aussi des émotions. La colère peut être manifestée par des émotions. Et mentalement aussi. Par exemple, les pensées hostiles, irritables, on perd le contrôle, on a difficulté même à se concentrer parce qu'on n'est pas au moment présent, on agit face à la colère. La colère peut être utile en nous inclinant à poser des limites ou à agir contre une situation. Mais le danger, c'est que si la colère... colère est mal gérée, elle peut devenir destructive. Dans l'article, encore de Ootawa, ça dit que les problèmes liés à une colère non maîtrisée, il y a beaucoup de conséquences. Par exemple, lorsqu'on n'est pas capable de gérer la colère, les problèmes liés sont, par exemple, une relation interpersonnelle détériorée. On a souvent des conflits avec l'autre personne, on perd la confiance en l'autre. Et ça peut même affecter notre problème de santé physique aussi. On peut avoir des douleurs chroniques, l'hypertension, des troubles cardiaques, et même des problèmes de santé qu'on appelle... Je pourrais en parler d'une autre section. Je pourrais vous en parler une prochaine fois parce que moi, je crois les maladies psychosomatiques. Et je crois que la colère aussi peut affecter notre corps physique. Ça peut affecter aussi la santé mentale. Notre santé mentale va être plus fragilisée parce que ça augmente notre anxiété. On se sent plus coupable. On est isolé. On souffre d'isolement. Et ça affecte aussi la dépression. Ça nous amène à la dépression. On a des conséquences sociales aussi, parce que les conséquences sociales, c'est qu'on a des difficultés au travail. Il y a la violence verbale ou physique qui nous amène parfois à des conséquences légales, soit avec la justice, des conséquences légales avec la justice ou la prison également. Et comment mieux maîtriser sa colère ? Il y a plusieurs stratégies qui sont proposées dans l'article. Ça dit de reconnaître les signes précoces. Par exemple, si on est capable de le voir, on est capable de le ressentir. On est capable après de mieux gérer. Par exemple, lorsqu'on ressent que ça nous affecte physiquement. la pensée négative ou une réaction impulsive, on peut reconnaître les signes pour essayer de le calmer. On peut utiliser des techniques de relaxation, comme par exemple la respiration profonde, des pauses, visualisation, la pleine conscience. Ça se pratique. Ça se... Ça se... Fais pas du genou au lard de main, mais ça se pratique. Changer sa façon de penser aussi. Remplacer les pensées catastrophes par des réflexions un peu plus nuanceuses, avec plus de bienveillance. Exprimer calmement ses besoins. Comme par exemple, on peut le gérer, au lieu de dire « tu » comme accusateur, on peut dire « je » , on reformule les émotions de manière plus constructive. On peut prendre un recul aussi. Des fois, c'est quitter une pièce, aller marcher, écrire ses émotions. Et une façon de contrôler, maîtriser sa colère, c'est on demande de l'aide. Soit on peut parler à un ami, on peut consulter un thérapeute ou consulter des ressources professionnelles. Il y a un livre aussi par Doyle Gentry. sur la gestion de la colère pour les nuls. C'est un livre qui permet de mieux comprendre un petit peu la colère, identifier les déclencheurs et adapter les comportements plus équilibrés. Dans cet même article, on rappelle aussi que la colère non maîtrisée peut créer beaucoup de dommages. Mais la bonne nouvelle, comme on dit, ça affecte le dommage au point de vue de notre relation par rapport à la santé et notre bien-être mental. Il existe plusieurs moyens pour apprendre à mieux le gérer. Je vais parler de mon expérience, le choix du calme. Je vais parler de ça face à la colère. Moi, j'ai toujours aimé observer les gens face à la colère. En particulier mon père, parce que mon père, par son caractère, j'ai toujours aimé la façon qu'il nous a élevés. Il a été un bon modèle pour moi de calme face aux accidents. Je lui ai parlé d'un podcast de... de la conduite, le stress de la conduite, et comment mon père a été capable de gérer ses frustrations avec moi. Et nous, j'ai eu la chance d'être élevée, voyons, avec ma mère, mon père, nous étions trois filles. Mais mon père, c'est sûr, il n'était pas souvent à la maison, mais ce n'est pas un homme qui criait facilement. Il savait plutôt... parler, expliquer, faire des discours. J'appelle ça des discours. C'est... Dans mon podcast précédent, on peut le permettre de conduire. J'ai parlé de l'exemple de mon père parce que on avait eu un accident avec la voiture qu'il nous avait offerte aux filles. Et pour lui, il a su nous rassurer plutôt que nous... de nous réprimander par la colère, la frustration, mais pour lui, l'important, c'était qu'il n'y avait pas de blessés. de blessé. Pour lui, ce moment-là m'a marquée parce que sa façon de réagir était remplie d'amour et la priorité, c'était la vie humaine. Et bien, la colère d'être maman est S. Est-ce que l'être maman, est-ce qu'on garde toujours son calme ? Je vais parler pour moi. Être maman, des fois, ça nous fait réagir à des émotions à fleur de peau. Pour moi, même si je pensais que j'étais calme, mais dans le fond, je ne suis pas aussi calme. Parce qu'avec les enfants, j'ai appris la tolérance. Une tolérance, mais en même temps, j'encadrais les enfants, mais il y avait des conséquences. Puis si ça dépassait ma limite, eh bien, oui, pour vous dire franchement, je me fâchais. Et le temps, et parfois même, je criais. Wow ! Surtout lorsque le bruit... était énorme parce que j'avais des garçons qui fonctionnaient avec des bruits mécaniques. Ils pouvaient mettre ça au bout juste pour me faire sortir de mes émotions. Par exemple, je vais donner l'exemple du lait renversé que je disais tout à l'heure. Pour moi, oui, si c'était volontaire, oui, oui. Pour moi, c'était un manque de respect. Pour vous dire franchement, je m'en foutais de la colère parce que je vivais la colère. Et le ton, les expressions physiques, morales venaient me chercher. Ça prenait du temps après de me recalmer. Mais quand c'était un accident, j'ai appris à faire la différence. J'ai appris à faire la différence parce que... Si l'enfant le refaisait, je me disais, OK, qu'est-ce qui est arrivé ? J'avais besoin de comprendre. Qu'est-ce qui est arrivé ? Comment faire pour éviter que ça puisse se recasser ? J'ai dû adapter aussi la maison parce que si on a quelque chose, des verres, des pots en vitre et le pot est cassé parce que c'est en vitre et ça tombe par terre, c'est très fragile. Mais quand on a des jeunes enfants, on est obligé d'enlever nos objets fragiles pour éviter qu'on puisse faire de la colère parce que c'est intentionnel. Chaque enfant réagit différemment. Certains enfants doivent pouvoir le... Les enfants doivent essayer pour le comprendre. Il y en a qui ont besoin de toucher. C'est d'être capable d'essayer de comprendre, de s'ajuster avec l'enfant. Avec mes enfants, j'ai appris à me calmer. Surtout que j'ai cinq enfants avec les quatre garçons et une fille et j'avais aussi beaucoup d'enfants. qui venaient vivre avec moi à la maison, j'ai appris à me calmer. Pour vous dire que je ne suis pas née avec la patience, mais parce que j'ai choisi d'essayer. À chaque fois, j'ai essayé de réfléchir avant de crier. Puis j'ai essayé de me poser la question, est-ce que oser le ton va vraiment régler le problème ? Oui, la colère est légitime, mais on ne doit pas devenir le pilote de nos réactions. Il est possible de choisir la gratitude à la place et dire, oui, ça aurait pu être pire, et se demander, qu'est-ce que je peux faire, qu'est-ce que j'ai appris de cela. Je vais donner une petite anecdote de la maison. Je me souviens d'un moment cocasse à la maison, puis ça m'a fait réfléchir. Je ne me rappelle plus c'était lequel des garçons. Mais je me rappelle, un jour, un des garçons a échappé une pinte de lait sur le plancher. Vous voyez un peu l'image, c'était la pinte. Déjà, je n'avais pas beaucoup d'argent, donc pour moi, une pinte de lait, pour moi, c'est beaucoup d'argent qui venait de tomber à l'eau. Donc, c'est sûr qu'il y a du lait. Imaginez-vous le lait partout. Tout le dégât que ça a pu faire sur le plancher. Puis, un jour, Yannick m'a regardé. et anxieux. Il m'a dit, « Mais maman, j'ai hâte d'être adulte comme toi. Parce que quand toi, tu l'échappes à quelque chose, mais toi, il n'y a personne qui te chicane. » Je peux vous le redire encore, ça m'avait touchée. Il m'avait dit, « Mais maman, j'ai hâte d'être adulte comme toi. Parce que toi, quand tu t'échappes à quelque chose, il n'y a personne qui te chicane. » Eh bien, ce qui m'a frappée... Taper, ça a été comme une petite vérité de sa mère, un petit peu. C'est vrai que parfois, avec nos enfants, on réagit vite, on crie. Alors, si nous avons fait la même erreur, on s'auto-pardonne assez facilement. Ce jour-là, j'ai vraiment pris conscience que notre colère d'adulte peut impressionner et même blesser sans qu'on s'en rende compte. Je vais vous parler d'un autre incident aussi qui est arrivé récemment. C'est avec l'arbre à ma maison. Récemment, une personne a expérimenté, a accidentellement frappé jusqu'au coin de la maison en coupant un arbre. J'aurais pu m'énerver. J'aurais pu crier. J'aurais pu me mettre en colère. J'aurais pu... avoir toutes les émotions physiques, morales. Mais à quoi bon ? À quoi bon ? C'est déjà passé. Personne n'a été blessé. Et pour moi, l'important, c'est qu'il n'y avait pas de perte humaine. Et ça aurait pu être pire. Et finalement, la réparation s'est faite le lendemain. Et ce jour-là, j'ai repensé à mes enfants. Il y a tout ce qu'on a traversé ensemble. Et je les ai dit que ce n'est pas un drame, c'est un événement. Et je les ai fait réfléchir aussi qu'eux aussi, lorsqu'il y avait un accident, j'agissais la même chose pour essayer de voir. le pour et le contre, et finalement comment réagir face à la situation. Quelques outils que je retiens, c'est que d'abord, reconnaître les signes. Avec l'article, ça m'a vraiment aidée, ça m'a fait vraiment réfléchir un peu plus à comment mieux gérer la colère. C'est de reconnaître les signes, par exemple, quand on commence à bouillir à l'intérieur, avant même d'exploser. On peut apprendre à faire une pause, on peut être capable de l'exprimer. Ensuite, on peut pratiquer des techniques de relaxation et prendre une grande respiration. Par exemple, aller marcher, changer de pièce ou changer aussi notre discours intérieur. remplacé, par exemple, c'est toujours Au lieu de dire « Ah, bien moi, ça m'arrive toujours, ça a toujours à moi que ça arrive » , mais d'essayer d'être capable de réfléchir et de dire « Comment puis-je faire pour pas que ça arrive ? » Essayer d'exprimer nos émotions aussi avec douceur. Essayer, j'ai bien dit. Essayer d'exprimer nos émotions avec douceur en parlant de « je » et non d'accusateur, de « tu » . Parfois, je dis aux gens que la colère, c'est comme un feu. Elle peut chauffer une maison ou bien la brûler. Tout dépend de comment on l'utilise. Avec mes enfants, j'ai appris que chaque enfant, chaque enfant agit différemment. C'est de travailler sur nous avant tout. Et Dieu seul le sait qu'avec des enfants, ça nous fait vivre des frustrations. à des comportements qu'on ne savait même pas qu'on avait en nous-mêmes. Et je peux vous le dire. En plus, comme je disais, j'avais la chance d'avoir plusieurs enfants pour moi à la campagne. Et c'était de m'ajuster avec chaque enfant. Par exemple, j'en avais un, lui, lorsqu'il était en colère, il avait besoin d'émotions physiques. C'était de le faire courir, le faire marcher, faire une activité physique. Yannick Un, c'était plutôt par la douceur, par la musique, la musique douce. Il y en avait un, mes enfants, c'était le retrait, de le mettre dans sa chambre, le faire réfléchir. D'autres, c'était juste d'écouter la frustration sans jugement. Moi, avec les années, avec mes enfants aussi, j'ai appris à m'arrêter, à poser des questions, comme par exemple... Est-ce que c'est volontaire ? Est-ce que ça peut se réparer ? Et j'ai vu que le calme peut avoir beaucoup plus d'impact qu'un pli. Good thing. Bonne chose. Bon baguette. Je vais terminer en disant que vivre avec cœur, c'est aussi reconnaître que nous ne sommes pas parfaits, que la colère, ça fait partie de la vie. pas à tout diriger. C'est choisir de répondre avec sagesse plutôt que de réagir par réflexe. Et c'est possible aussi de mieux le contrôler par divers moyens, sinon de prendre des recours nécessaires, comme par exemple demander à un thérapeute ou... avec des thérapeutes ou des thérapies comportementales, mais on peut passer à travers. Et merci de m'avoir écoutée. Oui, nous pouvons vivre selon nos valeurs humaines et profiter de la vie. Belle chose ! Good thing, bon bagaille. Oui, nous pouvons vivre selon nos valeurs pour une vie extraordinaire. Et c'est ce que je vous souhaite. Belle chose, good thing, bon bagaille et à la prochaine. Merci.