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Ma petite famille - le podcast intimiste sur la vie de parents pour informer, décomplexer et partager

Anahële, Réflexions sur le désir d'enfant de la génération Z

Anahële, Réflexions sur le désir d'enfant de la génération Z

53min |15/11/2024
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53min |15/11/2024
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Description

Dans cet épisode, je reçois Anahële, une jeune femme de 22 ans, qui nous fait part de ses réflexions sur son désir de devenir mère. À travers cette conversation enrichissante,  Anahële nous offre un aperçu de sa vision de la parentalité, révélant comment, pour sa génération, l'envie d'avoir des enfants coexiste avec des préoccupations écologiques et économiques. Elle aborde avec sincérité son instinct maternel, nourri par son expérience en tant que grande sœur, et comment cela la pousse vers la maternité, même si certains de ses amis choisissent de ne pas avoir d'enfants.


Les valeurs familiales sont au cœur de leur échange, tout comme la mixité culturelle dans les couples, un sujet qui prend de plus en plus d'importance dans notre société actuelle.  Anahëlepartage ses réflexions sur la manière dont ces éléments influencent leur vision de l'éducation et comment ils façonnent les attentes sociétales liées à la parentalité. Ce dialogue met en lumière l'importance de la communication dans le couple concernant le désir d'enfants, un aspect souvent négligé mais essentiel pour construire une vie de famille épanouie.


Au fil de cet épisode, nous découvrons également les défis que rencontrent les jeunes parents d'aujourd'hui, y compris les préoccupations sur l'épuisement maternel et la nécessité d'un soutien mutuel au sein du couple. Anahële évoque avec passion son souhait d'avoir une famille, de vivre la grossesse et la naissance, et de transmettre des valeurs importantes à ses futurs enfants. Son témoignage est une véritable ode à l'empowerment féminin, montrant que le désir de maternité peut s'accompagner d'une volonté de créer un environnement familial riche et respectueux des enjeux contemporains.


Cet épisode de "Ma petite famille" est une invitation à réfléchir sur la parentalité moderne, à déconstruire les préjugés et à s'informer sur les réalités de la vie de famille. Que vous soyez déjà parent ou que vous envisagiez de le devenir, cette conversation touchante vous inspirera et vous donnera des clés pour mieux comprendre les enjeux de la maternité et de la paternité aujourd'hui.

Rejoignez-nous pour ce moment de partage et d'échange, et laissez-vous porter par l'espoir et la beauté de la vie de famille.


Merci infiniment  Anahële de m'avoir fait confiance.


Bonne écoute 🎧


N'hésitez pas à partager le podcast et à venir partager sur les réseaux sociaux 🙂🙏


**********

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Ma Petite Famille, je suis Pauline, maman de trois garçons et créatrice de ce podcast intimiste où les parents se livrent sans filtre. Ici, on parle de maternité, de paternité, de parentalité et surtout on libère la parole sur des sujets encore trop souvent tabous. Depuis trois saisons, j'ai eu l'immense privilège de partager avec vous des témoignages uniques et précieux de parents et d'experts. Je tiens à vous remercier du fond du cœur de votre soutien. Si, comme moi, vous croyez en l'importance de ces conversations, je vous invite à vous abonner, à partager les épisodes avec vos proches et à faire découvrir ma petite famille au plus grand nombre. C'est grâce à vous que cette aventure peut continuer. Vous trouverez tous les vendredis, les 2e et 4e vendredis de chaque mois, un épisode. Merci de votre confiance et je vous souhaite une très bonne écoute pour ce prochain épisode.

  • Speaker #1

    Bonjour Anaëlle, merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #2

    Merci d'être invitée.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu pourrais te présenter et dire qui tu es, d'où tu viens, de qui est composée ta famille et ce que tu fais dans la vie s'il te plaît ?

  • Speaker #2

    Alors moi je m'appelle Anaëlle, j'ai 22 ans, je suis alternante en communication et du coup ma famille elle est composée actuellement du coup de mon copain, de mon chat Iguane et après mes parents et mon petit frère qui sont en Martinique. Est-ce que toi,

  • Speaker #1

    tu souhaites être maman ?

  • Speaker #2

    Oui, depuis longtemps. Pour moi, ça a toujours été normal. Donc après, c'est dans ma vision des choses. Donc oui, avoir des enfants, c'est quelque chose que j'aimerais avoir.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on se pose la question, parce que dans ta génération, tu as une petite verdaine d'années ? On se dit, ils ne veulent plus d'enfants, mais non.

  • Speaker #2

    Oui, il y en a encore qui en veulent toujours. C'est vrai que j'ai eu des amis. qui n'en voulaient pas. C'était un nom catégorique. Après, j'en ai beaucoup plus à en vouloir. J'ai l'impression que c'est dans le même cercle d'amis. Je pense qu'il y a aussi d'autres raisons qui sont liées à ce manque d'envie d'avoir des enfants. Je crois qu'il y a aussi le côté écologique, si je ne me trompe pas, où il y en a qui disent que ça coupe de l'argent. C'est aussi un problème, entre guillemets, écologique. Et il y en a d'autres, ils n'ont juste pas l'instinct paternel ou maternel et ils se disent, moi, je n'ai pas envie de faire subir à quelqu'un. mon absence, en quelque sorte, mon non-envie de l'avoir. Et toi,

  • Speaker #1

    d'après toi, pourquoi tu en as envie ? Est-ce que tu as questionné cette question ? Ou pour toi, c'est naturel ?

  • Speaker #2

    Je t'avoue que je ne me suis jamais vraiment posé la question, mais c'est vrai que ça paraissait logique, déjà, dans un sens. Et il y avait aussi, surtout, le côté maternel. C'est-à-dire que moi, vu que j'ai un petit frère, j'ai toujours été un peu sa deuxième maman. Et je l'ai un peu reposée. produit aussi avec mes amis, dans le sens où je suis celle qui va avoir un goûter dans son sac en plus pour les autres. Je suis celle qui va avoir une trousse au cas où pour les petits bobos, les petits trucs comme ça. En fait, j'anticipe déjà les petits problèmes, on va dire, de chacun. Et dès l'instant où t'as besoin de quelque chose, où tu te dis « Ah, c'est vrai que j'ai oublié ça, tiens, je fais dans mon sac. » Donc, je suis vraiment en termes la petite maman de tout le monde. Et je pense qu'il y a aussi ce côté où j'ai envie de donner de l'amour à... peu un être vivant autre que mon chat. Mais il y a vraiment ce truc-là, ce truc de côté familial, que j'ai envie d'avoir aussi, et de pouvoir donner l'éducation que j'ai envie de donner à mon enfant. Il y a tout un truc autour où j'ai envie de transmettre quelque chose à un autre être vivant. Et je pense que c'est tout ça qui m'a amenée à vouloir un peu avoir des enfants.

  • Speaker #1

    Et quand tu parles de transmission, c'est parce que tes parents t'ont transmis des valeurs particulières ou même toi, tu as envie de créer un petit cocon avec des enfants ?

  • Speaker #2

    Je pense qu'il y a un peu des deux. Moi, ce que j'ai surtout envie de transmettre, là, dans ma relation, on est un couple mixte. C'est sûr qu'au niveau de l'acquisition, on n'a pas les mêmes recettes. Donc, il y a vraiment ce côté où j'ai envie de transmettre un peu. mes origines aussi au niveau de la cuisine, mes origines en fonction de la façon dont on va vivre. Et il y a pas mal de trucs où j'ai envie qu'une personne arrive à vivre un peu et avoir ce mélange de cultures. Et donc il y a ce moment-là, il y a aussi mes parents avec les valeurs qui m'ont appris au niveau de la famille. Mais ça, c'est plus ma façon dont je vais l'aménager, dans le sens où, oui, la famille, c'est important, mais si tu vois qu'à des moments, j'empiète un peu sur l'intimité, où il y a des choses... Je pense que je suis pas d' Il ne faut pas hésiter à me le dire et à me faire comprendre que là, moi, dans mon point de vue, ce n'est pas bon. Et du coup, on va se remettre en question, on va essayer de comprendre un peu pourquoi toi tu penses ça et moi je pense ça. Et donc,

  • Speaker #1

    tu disais que tu étais un couple mix parce qu'il est d'origine...

  • Speaker #2

    Il est normand, du coup. Oui, donc pour les personnes qui nous écoutent, c'est parce qu'en fait, moi, je suis noire, donc lui, il est blanc. Et donc, c'est pour ça que je dis couple mix, parce que du coup, il y a pas mal de choses sur lesquelles, quand je parle avec lui... il y a des choses sur lesquelles, moi, ça me paraît logique et d'autres pour lesquelles, lui, ça ne me paraît pas logique. Par exemple, ça va paraître tout bête, mais c'est avec lui que j'ai mangé mes premières pâtes carbonara. Je n'en avais jamais mangé. Je ne sais pas, ce n'était pas un manque, ce n'était pas quelque chose qui me manquait, mais du coup, moi, je me demandais des pâtes carottes, je me disais, c'est quoi ? Comment on fait ça ? Et du coup, j'en ai fait. Et par exemple, moi, ça me paraît logique de mettre toutes sortes d'épices dans mon plat. Et quand j'ai mis du paprika, j'ai mis plein de trucs, mais je n'ai... Ce n'est pas des pâtes carbo, en fait. Non, tu mets du sel, du poivre, tu t'arrêtes là. Ça, c'est tout. Lui, tu mets un oeuf, mais tu ne vas pas plus loin. Et il y a vraiment ce truc de, oui, d'accord, c'est vraiment comme ça que ça se cuisine. Moi, j'ai plus tendance à faire autre chose, de notre façon. Donc, il y a tout ce côté de mixité, on va dire, de la culture qui est lié aussi à la façon de vivre, aussi de la personne dont elle a vécu dans une enfance. Et je pense que c'est ce rapport-là qui est assez marrant de temps en temps à avoir.

  • Speaker #1

    Et par rapport à votre envie, est-ce que là, tu es encore étudiante ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Toi, tu voudrais commencer ta vie professionnelle, je ne sais pas, acheter votre première maison ensemble avant de vous lancer dans la grande aventure de la parentalité ? Ou tu préférais être maman plus jeune, on va dire ?

  • Speaker #2

    J'avoue que je suis mitigée. Je pense que, vu que lui, il n'en veut pas déjà. Enfin, au tout début, il m'a dit qu'il n'en voulait pas. Après, finalement, au fur et à mesure dont la relation avance, il m'a dit que lui, potentiellement, il pourra accepter, mais ce ne serait pas maintenant. Donc, en fait, on est sur quelque chose où je me dis, si lui, il en voulait tout de suite, potentiellement, j'aurais déjà des enfants, je pense. D'accord. Parce que ce serait méchant de dire que c'est un besoin, mais il y a vraiment ce truc de... Quand je suis avec un bébé, je me sens bien, je me sens apaisée. Et même avec des enfants, je ne sais pas, ça me... Ça me paraît normal. En fait, il y a vraiment un lien qui se crée. Si c'est maintenant, là, on va dire qu'on n'est pas trop stable. Mais bon, pourquoi pas dans les années qui vont venir, ce serait bien.

  • Speaker #1

    Et toi, tu sais pourquoi il n'en souhaiterait pas ?

  • Speaker #2

    C'est juste lui. Il y a des choses que, du coup, lui, il n'a pas envie d'avoir. Par exemple, au niveau du mariage, lui, il sait qu'il ne veut pas se marier. Moi, c'est pareil. C'est dans ma logique, en fait. Donc, je pense que c'est, je ne vais pas dire l'éducation, mais c'est plutôt le schéma familial qui est derrière aussi. Moi, ça me paraît logique qu'on se marie, on a des enfants derrière, ou qu'on fournit des enfants et après, on se marie. Mais du coup, quand on a ce genre de discussion-là, on se dit, bon, OK, dans un couple, on fait des compromis. Mais à la limite, on ne se marie pas, même si c'est le seul truc que je peux accepter. Donc, je dis, tant que j'ai ma cérémonie, j'ai une belle robe, moi, ça me va. Donc, c'est vraiment, au niveau des enfants, je pense que c'est un peu pareil. Lui, ce serait quelque chose qu'il ne voyait pas au début. je pense, au fur et à mesure, je dis, bon, ça fonctionne bien, pourquoi pas un jour, mais pas maintenant. Là, pour l'instant, j'ai envie de profiter de ma vie, de profiter un peu de tout ce qui va, on va dire, sur la jeunesse, etc. Et se dire après, bon, OK, là, on se pose, là, vraiment, on réfléchit, et là, on va penser à quelque chose.

  • Speaker #1

    Génial. Et il est un petit peu plus âgé que toi, ou non,

  • Speaker #2

    vous avez un peu plus âgé ? Oui, on a quatre ans d'écart, du coup.

  • Speaker #1

    OK, donc, il est déjà dans la vie actuelle.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Donc, en fait, ça fait que, moi... je peux me caler sur son rythme à lui. On n'est pas sur le même âge, il n'est pas plus jeune que moi, du coup, il n'y a pas d'autre coup. Bon, il faut se presser, en fait, l'art va arriver à la fin. Non, en contraire, lui, il a encore du temps, et moi, en fait, vu que je suis encore jeune, j'ai encore plus de temps que lui, pour me dire, OK, on va avancer à notre rythme, et là, on va voir ce qu'on va faire.

  • Speaker #1

    C'est bien de ne pas se mettre la pression, parce que c'est une grosse étape aussi. Donc, de toute façon, je pense qu'on n'est jamais prêts, mais bon, il faut le vouloir, quand même. parce que c'est une grosse étape et s'il y en a un qui est réticent,

  • Speaker #2

    ça ne soude pas un couple. La pression, on ne l'a pas tant que ça, mais vu qu'on est les aîn��s de nos deux familles, c'est vrai que de temps en temps, c'est la petite blague dans les repas de famille, c'est quand le bébé ? On dit, on s'en a un chat, ça se passe bien, mais c'est vrai que là, dans son entourage, il y a eu pas mal de naissances et c'est vrai que ça commence à chambouler un peu dans le quotidien, de se dire, les gens commencent à se marier, à avoir des enfants. Moi, ça va, c'est pas mon entourage proche, on va dire, c'est son entourage à lui. Mais c'est vrai que quand ça va arriver aussi dans mon entourage, le mec faudra, on va dire, se poser des questions et c'est là où, en fait, on se dit « Ok, les gens, ils avancent. Est-ce que c'est moi qui suis pas à mon rythme ? Est-ce qu'ils avancent plus vite que moi ? Est-ce qu'il y a un problème ? » C'est un peu tout ça, en fait.

  • Speaker #1

    C'est vrai que la pression sociétale, en fait, on l'a beaucoup quand même. D'autant plus, je pense, vous, votre génération, moi, donc on a un peu plus de 10 ans d'écart, peut-être.

  • Speaker #2

    À peu près.

  • Speaker #1

    On se posait peut-être un petit peu moins de questions que ce que vous vous posez actuellement. Et on avait aussi cette pression de quand est-ce qu'il y a le premier ? Nous, on l'avait fait un peu plus jeune, etc. Alors vous ? vu que maintenant, je pourrais avoir son premier enfant à déguster les 30 ans. Je pense que vous allez encore plus l'avoir. Peut-être pas, mais bon, quand même.

  • Speaker #2

    Oui, ça dépend de plein de choses. Je sais qu'il y a des gens, par exemple, la maman, elle a été enceinte à 20 ans. Eh bien, la suivante, ça paraissera à 20 ans et la suivante sera à 20 ans aussi. Je sais que ça peut arriver, mais du coup, ce n'est pas pour autant qu'il faut suivre un peu le schéma qu'il y a eu dans la famille. Si on ne se sent pas prêt, ça ne sert à rien de faire des enfants. Et souvent, c'est ce qui arrive, je ne dis pas que c'est tout le temps mais j'ai un peu l'impression des fois quand on voit ce sort portable ou des trucs comme ça on sent qu'il y a quand même une distance entre un des membres du couple où il y en a un qui était prêt et l'autre ne l'était pas forcément et en fait s'est senti imposé ce truc-là pour faire plaisir à l'autre et on se retrouve avec un écart en fait où t'as pas vraiment ta place en tant que mère ou ta place en tant que père et je pense que c'est important vraiment de se poser les bonnes questions et si on sent qu'il y a un problème de le dire avant qu'il y ait un bébé qui arrive, surtout. Et même s'il est là, de se dire, là, par contre, je pense que j'ai besoin d'une pause, j'ai besoin qu'on en discute, parce que là, ça ne va pas, et peut-être qu'on a allé trop vite, peut-être qu'il faudrait ralentir sur une façon, qu'on aménage un peu notre organisation, parce que vraiment, ça a pété, et ça n'a pas avancé, en fait. C'est fou,

  • Speaker #1

    parce que ce que tu dis, je pense qu'un tournage,

  • Speaker #2

    je n'aurais pas vu toutes ces réflexions-là.

  • Speaker #1

    C'est vrai, je me le dis. Moi, c'était pareil. J'ai toujours voulu être maman, mais je ne me suis jamais autant posé de questions. Alors, bien sûr, on en a parlé avant, mais j'ai l'impression que, oui,

  • Speaker #2

    vous posez des bonnes questions,

  • Speaker #1

    en plus. De savoir comment vous réagirez, pourquoi vous le faites, tout simplement. Et ça, je trouve ça top. Comment vous recueillissez la société.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il y a aussi les liens sociaux derrière. Je ne sais pas où est-ce que vous l'avez vu, mais il y avait eu un truc en mode... une fille qui disait qu'elle parlait avec un ami à elle et du coup cet ami-là disait ouais c'est bon je suis prêt avec papa et tout et quand elle lui a dit ok t'es prêt avec papa du coup ça veut dire que t'es prêt à te lever la nuit t'es prêt à changer des couches t'es prêt à aussi aller au travail avec genre deux heures de sommeil, t'es prêt à faire ça t'es prêt à faire ci et elle a dit ah non, moi j'ai un gamin, on va jouer au foot on va faire des batailles d'eau vers ce tout et ben non en fait, t'es prêt à être tonton ou tata t'es pas prêt à être parent ... Et c'est là, en fait, où il y a pas mal de questionnements et même des communautés, que ce soit d'étudiants, des communautés de jeunes, où vraiment, il y a ce truc de... Si vous pensez, en fait, qu'avoir un enfant, c'est jouer et genre, on fait des photos assez marrantes, aller au parc Astérix, ben non, en fait, derrière, il faut en prendre soin, derrière, il faut faire les devoirs, derrière, il faut aller à l'école, derrière, il faut faire son activité. Derrière, en fait, il y a pas mal de trucs qu'il faut prendre en compte où toi, en tant que parent, tu vas devoir prendre le dessus. Et en tant que femme ou homme, tu vas parfois devoir réduire un peu ta place pour laisser un peu plus de place à ton enfant et à cette vie de famille que tu vas avoir.

  • Speaker #1

    Complètement ! Je suis impressionnée par ce que tu dis parce que c'est très clair et très vrai, surtout, je trouve. Donc, bravo !

  • Speaker #2

    Mais je pense que c'est grâce à des gens comme toi, tout ce qui est les contenus parentaux, etc., où moi, ma génération... posent plus de questions parce qu'on voit un peu comment vous avez fait, on voit comment nos parents ils ont fait, on voit comment les grands-parents aussi ils ont évolué. Et en fait, chaque génération a un peu ses codes. Et là, par exemple, je crois que c'est ma génération, là, en ce moment, on est sur de l'éducation positive. Donc, c'est, bon, le gamin, on ne va pas le frapper. Le gamin, du coup, s'il dit non, du coup, c'est non. S'il ne veut pas manger ça, il ne mangera pas ça. Et du coup... la génération de nos parents vont plus être dans « Ah non, mais c'est un enfant gâté. Ah non, mais du coup, il va finir quand même son assiette. » Oui, mais il y en a, ils ont envie de donner cette éducation-là. Il y en a d'autres qui veulent la donner comme ça. Il ne faut pas, en fait, se dire « Bon, l'éducation qui est comme ça, qui ne me plaît pas, elle n'est pas bonne. » Non. Ça veut dire que toi, tu essaies de piocher un peu sur tous les contenus que tu as vus et de dire « Ok, moi, en tant que gamin, j'aimerais bien qu'on me dise ça. Je n'aimerais pas être traité comme ça. Dans mon enfance, il y a eu ça. » pas forcément agréable, c'est pas forcément bien, peut-être que je devrais me faire d'une autre façon. Tu vois, il y a tout ce truc. Au contraire, c'est plutôt bien parce qu'on s'inspire un peu de tout ce qu'on a vu. Donc techniquement, on s'inspire aussi de toi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est gentil. Non, mais c'est très vrai ce que tu dis. Après, c'est vrai qu'il y avait beaucoup moins de réseaux, beaucoup moins de livres sur la parentalité il y a encore même dix ans. Mon grand, il avait sept ans. Et à l'époque, même des podcasts comme Blue Story ou même La Matressante n'existaient pas. C'est vrai que là, ça s'est vraiment développé. Je suis vraiment très contente que votre génération, toi notamment... Vous en parliez aussi du sujet, parce que c'est important, c'est les générations futures, c'est l'éducation qu'on va donner à nos enfants, on va refléter aussi ce qu'ils vont faire de leur vie et de notre planète, tout ça avant aussi. Donc, c'est super important pour moi. Je voulais savoir, est-ce que, parce que tu rencontres par un podcast qui s'appelle On Papote, où tu interroges plein de gens étudiants ou jeunes actifs, et eux, ils ont des questions ils parlent aussi de parentalité ou non, c'est pas le sujet principal ?

  • Speaker #2

    Alors, on n'en a pas parlé dans le sens où est-ce qu'eux, ils voudraient des enfants, ça c'est une question que je pense qu'on pourrait aborder aussi, mais on a parlé de la parentalité dans le sens où on a eu des récits sur, du coup, les relations familiales. On a eu deux, déjà un peu sur les relations que maintenant on a quand on a 20 ans, on a avec nos parents. On n'est plus, en fait, l'enfant à qui on va dire non, on va le gronder. Là maintenant, on peut répondre et dire non, ça c'est mon choix, c'est ma décision. On a aussi cette relation où on a en quelque sorte le droit de couper court avec les relations avec les parents, et donc beaucoup prennent cette décision-là, parce que dans leur jeunesse, il y a eu des actions que les parents ont faites qu'ils n'ont pas appréciées, et où ils se sont dit, là en fait, maintenant j'ai 18 ans, maintenant j'ai 20 ans, je ne peux pas accepter qu'il y ait une personne comme ça dans ma vie, et j'accepte que désormais je n'aurai plus de relation avec mon père ou ma mère. Et ça paraît normal pour eux. Donc, on a une personne qui nous a parlé de ça. On a quelqu'un aussi qui avait vécu en famille d'accueil, donc qui nous a un peu raconté comment ça se passe quand on est dans une famille d'accueil, comment se passe le lien avec aussi la famille maternelle et paternelle. Et là, le dernier qu'on avait fait, c'était un peu plus sur, du coup, les parents divorcés, où là, c'était un peu plus difficile à écouter par rapport au retour que j'ai eu dessus, où là, vraiment, on a parlé de violences familiales, de violences conjugales. Et en fait, vraiment, on se rend compte que tout ça, tout le côté parentalité, il y a en fait une histoire derrière. Et des fois, les gens n'ont pas envie d'avoir des enfants à cause de ce qui s'est passé dans leur enfance. Les deux personnes que j'ai interrogées, Camélia et Clara, beaucoup, qui m'ont dit, en fait, moi, je sais que je ne veux pas d'enfants pour telle ou telle raison. Et une autre qui dit, moi, je ne sais même pas si je veux des enfants parce que j'ai vécu ça. Est-ce que vraiment, du coup, ma relation, elle se passe mal, du coup, mes enfants, ils vont voir que ça se passe mal dans ma relation. Ce n'est pas à mes enfants de me consoler. c'est à moi de les consoler. Donc, il y a toujours ce rapport-là, en fait, avec ce qu'on a vécu, et se dire, OK, on a vécu ça, est-ce qu'on a envie que nos enfants vivent ça aussi ? C'est toutes ces questions qu'on peut avoir, en fait, autour de la parentalité, sans pour autant se dire, est-ce que je vais avec les parents pour telle ou telle raison ?

  • Speaker #1

    C'est un très bon sujet, ça, les parents toxiques, comme on peut les appeler. C'est bien d'analyser son enfance et comment on a grandi et comment on s'est construit. pour après voir si on veut devenir parrain ou pas. Je trouve que c'est super, parce que c'est le premier pas aussi. Oui, voilà, de faire un focus sur ce qu'on a vécu, comment c'était dur, bien comprendre pourquoi on ne voudrait pas d'enfants ou pourquoi on en voudrait.

  • Speaker #2

    Est-ce que du coup, ça c'est une question que je me pose, est-ce que toi, au niveau de l'éducation que tu donnes à tes enfants, est-ce que c'est un peu un mélange entre l'éducation que ton mari l'a eue et ton éducation à toi, ou au contraire, c'est quelque chose que vous avez décidé de créer vous deux ? sans pour autant prendre ce qui a été fait des deux familles.

  • Speaker #1

    Bonne question. On n'a pas eu exactement la même éducation. Les deux, on a été dans une éducation quand même bien géante des deux côtés. On a reçu tous les deux des claques, des petits. Aujourd'hui, on s'est interdit de faire ça à nos enfants, même si parfois, voilà, l'émotion est féminine. Après, oui, on essaie de faire un mix. j'essaie de ne pas crier est-ce qu'on s'est mis d'accord ? bonne question questionne-moi il se crie sur moi en fait je pense aussi moi je lui apporte des éléments des livres à lire des éléments mais je pense que oui il a remis en question aussi l'éducation qu'il a eue comme moi en fait et qu'on est plus dans l'écoute dans l'écoute et puis aussi connaître nos émotions pour ne pas être submergée et ça c'est quelque chose qu'on ne nous avait pas appris petit tu vois à bien reconnaître nos émotions. Alors aujourd'hui, même à l'école, ils commencent à dire la colère, etc. pour ne pas la transposer sur l'enfant qui lui-même, déjà, est submergé par ses émotions. Ça fait deux émotions. Là, c'est elle, elle est ouf. Ce n'est pas facile tous les jours, mais est-ce qu'on s'est mis d'accord ? Oui, je pense qu'on s'est mis d'accord sur le fait que lui,

  • Speaker #2

    c'était un petit peu plus cool.

  • Speaker #1

    Moi, franchement, j'ai très bien vécu mon enfance, vraiment. Mais c'est vrai que c'était un petit peu plus dur. sur certains trucs. Donc, on a dit qu'on faisait un mix. Et après, c'est vraiment notre parentalité. C'est-à-dire qu'on a pioché, comme tu dis, des infos, plus les lectures que j'ai faites. Même le podcast, ça m'a aussi nourrie. Et après, on fait des erreurs. Enfin, clairement,

  • Speaker #2

    on fait des erreurs.

  • Speaker #1

    Et je me souviens... C'est marrant que tu me poses la question, parce que ça te se mêle. j'étais pas contente contre mon grand et je lui dis, tu sais maman elle a pas été contente parce que tu m'as pas bien répondu et ça je veux pas en fait, et je lui dis bah voilà, et puis après j'ai haussé la voix et j'aime pas ça, donc c'était le soir je le remets dans le contexte et tout, et je lui dis tu sais maman elle fait des erreurs et tout, puis il regarde et il me fait mais maman tout le monde fait des erreurs c'est un vrai choc très bien, la prochaine fois s'il te plaît, ne me réponds plus comme ça Et vraiment, ça m'avait énervée qu'il me réponde, parce qu'il a 7 ans, et que je ne voulais pas lui créer de suie, ni rien. Donc, je lui ai expliqué qu'on ne parlait pas comme ça à sa maman, et qu'on en reparlerait, donc on en a reparlé le soir. Mais tu vois, c'est des choses où je t'attends tous les jours, mais il y a la ligne conductrice où on essaie d'écouter l'enfant, même s'il y a un cadre. Alors là, je tiens vraiment à le dire, c'est que je mets quand même le cas. Il y a les règles. Les règles, c'est ça. On n'en freine pas les règles.

  • Speaker #2

    Il y a la sécurité.

  • Speaker #1

    Et voilà, ça, c'est sûr. On entend beaucoup l'éducation de l'immigrant, etc. L'enfant fait tout ce qu'il veut. En tout cas, dans mon éducation, ils ont le droit de faire beaucoup de choses. Mais s'il y a une question de sécurité et puis des règles de bien-sécurité aussi, parce qu'il faut quand même leur donner les codes de la société, on n'en freine pas les règles. Donc oui, ils ont été punis, mis à côté avec un temps donné. Je vais le sécuriser, etc. Bien sûr, mais je ne peux pas dire que je n'ai jamais puni mes enfants. C'est faux. Tu vois, bon voilà. Après, comme il est petit, donc non, pas encore. Quoique des fois, quand il balance son assiette, etc. Tu prends sur toi, tu ramasses, tu passes. Mais bon, donc oui, je pense qu'on a pioché un peu de toutes nos éducations pour en faire la nôtre.

  • Speaker #2

    C'est la meilleure chose à faire, je crois. Ça va dépendre aussi du contexte familial qu'il y a derrière. Il y en a, ils vont vouloir garder le schéma familial et les traditions de la famille. Et il y en a d'autres qui vont se dire, non, ça n'a pas fonctionné comme ça. Autant qu'on crée la nôtre et qu'on voit comment ça fonctionne. Et c'est plutôt bien d'avoir ce truc où tes enfants ont autant de liberté qu'ils veulent. Mais par contre, il y a des limites sur lesquelles ça, c'est quelque chose qui n'est pas négociable. ça c'est bon, ça s'affirme pas comme ça si tu veux ça, il faut le demander ou du coup il faut une autorisation mais c'est toujours bien d'avoir un cadre et de comprendre en fait que tu peux faire autant de choses que tu veux tant que tu respectes en fait les règles qu'on m'a données et le cadre qui a été mis.

  • Speaker #0

    Petite pause dans l'épisode, si ce que vous entendez vous plaît, n'oubliez pas de vous abonner à la chaîne pour ne rien manquer des prochains épisodes. Ça prend juste un instant et ça m'aide énormément à faire grandir ce podcast. Il en est de même pour les avis. N'hésitez pas à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute privilégiée. Et pour suivre l'aventure au quotidien, rejoignez-moi sur Instagram, ma petite famille podcast. Vous y retrouverez les coulisses des podcasts, mais aussi ma vie de maman au quotidien et les interrogations que j'ai. Allez, c'est reparti. Je vous souhaite une bonne écoute.

  • Speaker #2

    Et tu vois,

  • Speaker #1

    tu parlais de votre mixité et je trouve que c'est quand même super même pour les... C'est toujours... super rapport pour un enfant parce qu'il va y avoir un peu de ta culture, un peu de la culture de ton homme et puis au milieu de ça, il va se construire avec plein de choses nouvelles qu'il n'aurait peut-être pas dans une autre famille. C'est top.

  • Speaker #2

    Je me dis surtout que ça va être très marrant les moments où il va passer une semaine chez les parents et la semaine d'après chez les beaux-parents. J'adore HLR.

  • Speaker #1

    Un homme qui l'a martiné.

  • Speaker #2

    Mais oui, il y a vraiment cette différence. Et je l'ai vu aussi passer des fois sur les réseaux où des compromis, si je ne sais pas, ils disent mais... Par exemple, une petite qui a du coup pareil un père qui est blanc et sa mère qui est antiaise. Et en gros, la petite, elle a dit à sa mère à 18h, « Bon, c'est l'heure de l'apéro. » Et en fait, non, genre, les 18h, tu ne vas pas faire d'apéro. On va manger après. Mais non, non, ça, c'est chez papi, chez mamie. Mais chez moi, il n'y a pas ça. Ça va être très marrant, je pense, à certains moments. C'est le moment où la famille, la famille proche va comprendre. donc les grands-parents, mais la famille autour, donc les tantes, les oncles, ils vont avoir un peu du mal, je pense, sur certains points où ils vont se dire « Ah, mais ton gamin, il fait ça. Ah, mais c'est pas comme ça qu'on fait ça. » Oui, mais c'est comme ça que moi, j'ai dit qu'il peut le faire. Je lui ai autorisé à le faire. Il n'a pas le droit, en fait, de repousser mon autorité en tant que parent. Et ça, je pense que c'est aussi soulevé peut-être par ma génération, c'est justement qui y pense, mais il y avait des... reportages où en fait les grands-parents ils prenaient le dessus par rapport aux parents des fois c'est compliqué et il faut réussir à dire bah non ça fonctionne pas comme ça, si tu veux chez toi ça fonctionne comme ça mais chez moi ça fonctionne pas comme ça et un peu l'anecdote que ma mère elle me dit, j'étais allée du coup faire des vacances chez ma tante du coup du côté de mon père en Martinique et en fait quand je suis revenue du coup chez mes parents donc à Paris j'étais tout le temps prête le matin, du coup j'avais pris ma douche et tout Et en fait, j'étais vraiment petite, je crois que je devais avoir 6 ans. Et vraiment, j'avais mon petit sac à dos, mon petit sac à main, j'avais une lumière de soleil et je dis « On y va ? On part ? » Et en fait, elle me dit « Mais tu vas aller où ? » « Non mais on part, on part ! » Et en fait, elle a appelé ma tante après et elle me dit « Ouais, mais tu l'emmenais, on allait se balader, on allait faire des courses, on allait faire ça. » Et en fait, du coup, j'avais cette habitude de tous les matins, il y avait une activité à faire, donc tous les matins, on sortait. Pareil, quand on était à table, je lui disais « Oui, je veux du coquin. » Et elle me dit « Mais... » non, tiens, un verre d'eau, ça fait du coca. Non, non, du coca. Et du coup, pareil, là, elle a appris que ma tante me donnait du coca. Et donc, en fait, c'est tout ça où, bah, c'est un peu marrant, on va dire, mais il y a des parents qui vont être plus intransigeants sur certaines choses, et là, c'est du coca, je me dis, si la grand-mère elle donne du coca aux gamins, c'est pas grave, mais il y a des choses sur lesquelles, bah, ok, ça, par contre, tu aurais pu me le dire, mais il y a d'autres trucs où, par contre, non, tu le donnes pas parce que, par la maison, il n'y a pas droit des gens... que même à l'extérieur, il n'y ait pas de roi. Et des fois, il y a juste des raisons qui sont pour des allergies ou pour même les valeurs de la famille. Et il y a d'autres raisons pour lesquelles c'est juste, je ne vais pas dire la culture, mais plutôt l'attention sur les écologiques. Je sais que, ça c'est mon point de vue vraiment, après on a eu des lancettes, je sais que moi, si je suis végétarienne, que je ne suis pas, je n'imposerais pas à mon gamin de l'être. Parce que je considère que genre, tu n'as pas la notion de comprendre. pourquoi est-ce que tu devrais être végétarien ? Et que même en pleine croissance, pourquoi est-ce que je devrais t'enlever de la viande ? Ça n'a pas de sens. Donc c'est plein de choses sur lesquelles chacun essaie de se baser, essaie de comprendre. Et comme je l'ai dit depuis le début, on essaie de repiocher un peu les infos qu'on voit à droite, à gauche. On essaie de prendre les bonnes infos comme les mauvaises et on essaie de faire un tri correct. Mais c'est assez important de faire son tri et de dire, ok, ça c'est bon, ça c'est pas bon.

  • Speaker #1

    Et quels sont les rituels ? que tu avais peut-être dans ton enfance et que tu voudrais perpétuer avec ton enfant ?

  • Speaker #2

    Au niveau rituel, moi, je sais que le dimanche, c'est une journée où on ne fait rien. C'est-à-dire que normalement, le dimanche, c'est le ménage. Mais genre, maintenant, je l'ai un peu passé au samedi. Donc ça, le dimanche, on se lève, on prend notre temps. Le dimanche, c'est tassé de grillé. Donc, on a du pain à la maison. Le dimanche, c'est le moment où on va passer un peu un temps ensemble. Et il y a aussi ce truc de... comment ça s'appelle, pourquoi pas faire des jeux de société ou des trucs comme ça, c'est vraiment un moment où le dimanche, tu sais que la semaine est passée, et là vraiment c'est la bulle du dimanche qui se prolonge jusqu'à la nuit, et t'as envie que le lendemain soit encore dimanche pour prolonger ce moment-là et le dimanche c'est un peu les vacances de la semaine, vraiment le moment calme un peu de tout ça

  • Speaker #0

    Si t'as pas envie de cuisiner, tu fais une pâte, tu manges, t'es dans le placard. Vraiment, c'est ça. Et le truc vraiment essentiel, c'est que chez mes parents, le dimanche, c'était pâtisserie. Donc le dimanche, c'est toujours pâtisserie chez moi. Il y a toujours un gâteau, il y a toujours des crêpes, il y a toujours un truc que j'essaye de faire. C'est le dimanche.

  • Speaker #1

    C'est pour les transmettre à tes enfants.

  • Speaker #0

    Ah bah oui, le dimanche, c'est... On mange du pain, on mange le petit-déj à la maison, à table. Et après, l'après-midi, on fait des gâteaux.

  • Speaker #1

    Trop bien !

  • Speaker #0

    ça va durer toute la semaine ou pas moi je fais des cookies ça va me durer deux jours ils mangent tout ouais mais tu vois t'es contente parce que du coup t'as fait ton gâteau t'as fait ta matisserie mais du coup tout est parti et là tu sais que ok ça on garde ça c'est une valeur sûre et du coup c'est un peu le test ton crash test et le fait d'avoir des enfants c'est de pouvoir dire non mais c'est normal c'est parce que qui fait des enfants, du coup, c'est un peu raté, mais t'inquiète pas. Oui, c'est vrai, on peut mettre ça sur le dos. Alors que moi, je peux pas, genre, si je rate un truc, tu peux juste dire, bon, bah, j'ai raté, j'ai oublié. T'as raison.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu voudrais dire d'autre sur ton envie, tes questionnements que tu as sur la maternité ? Est-ce que t'as peur, par exemple, d'être enceinte ou le postpartum ? Après, t'oses poser des questions à ta mère ?

  • Speaker #0

    Je pense que je ne suis pas encore dans la période où je pourrais poser des questions. Moi, je le vois comme ça. Si je pose des questions en disant « Mais comment ça fonctionne comme ça ? » On me dit « Pourquoi tu veux des enfants ? » « T'es enceinte ? » Et non, du coup, parce que là, ça repart sur une boucle où je dis « Non, je ne veux pas d'enfants maintenant. » Mais du coup, c'est pour savoir. Et en fait, c'est trop d'explications à donner. Mais c'est pour ça que je me renseigne un peu et c'est quand même intéressant de voir certaines choses et de comprendre certaines choses. Je trouve qu'il y a pas mal d'informations. Voilà. pas. Par exemple, dans un certain de tes épisodes, j'ai découvert que c'était possible d'accoucher ailleurs que chez soi et à l'hôpital. Ça, ça a été vraiment un peu la révélation. C'est possible d'accoucher dans une pièce que toi, tu auras décorée, un endroit où toi, tu te sens bien. Pour moi, ça ne paraissait pas possible. C'était vraiment un mode d'accoucher à l'hôpital. C'est un peu obligatoire. Sinon, si vraiment, on ne peut pas te déplacer, t'accouches chez toi. C'est vraiment le dernier recours où on te dit vraiment, c'est parce qu'on ne peut pas le faire. Vous accouchez sur votre canapé. Mais tu vois, c'est tout ça. Et il y avait aussi le postpartum. Du coup, on sait qu'il y a le baby-boost derrière. On sait qu'il y a parfois une dépression qui peut arriver. On ne sait pas vraiment pourquoi. On ne sait pas vraiment comment ça se passe, etc. Il y a aussi, moi, je pense que ce qui me fait le plus peur, c'est l'accouchement. Vraiment, c'est le moment où tu te dis, c'est assez impressionnant, en fait. Donner naissance, c'est le moment où j'y ai tant. panique, je vais me dire, mais c'est bon, je vais mourir. Il y a un truc qui sort de moi. Mais non, en vrai, je pense, la grossesse, en général, je pense que ce sera l'une des périodes que j'idéalise assez. C'est le moment où, vraiment, je vais être un peu en connexion avec mon bébé. Mais, ouais, l'accouchement, ça va pas.

  • Speaker #1

    Tu vas pouvoir le préparer.

  • Speaker #0

    Ouais, mais même, je me dis, la péridurale, je sais que je pourrais pas faire sans, mais... la regarder, ça me fait déjà peur.

  • Speaker #1

    Tu pourrais pas ou tu voudrais pas ?

  • Speaker #0

    Non, je pourrais pas faire ça. Désormais, je sais que...

  • Speaker #1

    Parce que si t'es préparée,

  • Speaker #0

    tu pourrais. Ouais.

  • Speaker #1

    Mais tu n'as pas... Enfin, après, tu peux ne pas voir.

  • Speaker #0

    Je pense que le premier, peut-être que je le ferai avec Périglal. Et le deuxième, peut-être que je le ferai sans, tu vois. Pour savoir un peu, OK, comment ça se passe, etc. Pour m'enseigner un peu plus. Mais ça me fait peur. Mais t'inquiète,

  • Speaker #1

    moi, j'ai fait ça. J'ai fait Césarine Péris.

  • Speaker #0

    Bah du coup, t'as un peu testé tout. Oui. donc tu vois tu sais c'est ce que tu préfères complètement différent les trois et du coup c'est quoi le meilleur ?

  • Speaker #1

    je crois qu'il n'y a pas le meilleur je ne pourrais pas dire meilleur ou quoi complètement différent et puis c'était à des moments la césarienne c'était progress qui était en siège et qui ne voulait pas se retourner et que mon bassin était trop assez large voilà étroit et puis de toute façon comme c'était un premier je ne voulais pas faire une voie basse avec un siège et voilà donc voilà donc à ce moment-là j'étais préparée à la césarienne la péri-durale, après je m'étais préparée à la péri, donc si tu veux, et après, je voulais tout faire pour accoucher sans péri-durale. Donc je m'étais préparée, c'était vraiment des moments de vie où j'étais prête à accueillir. Après, le troisième, ça aurait été avec une péri si j'avais pas pu aller jusqu'au bout, bien sûr, et ça aurait pas été un échec. Mais voilà, je m'étais préparée à des moments où j'avais les informations et je pense que j'ai fait avec mes ressentis à moi. J'étais vraiment pas prête pour le deuxième de faire 100 pays. Et presque, tu vois, je connaissais la césarienne, donc je voulais une césarienne. Et puis là, le troisième, je me suis dit c'est mon dernier bébé,

  • Speaker #0

    donne tout ! C'est une question que je me pose parce que j'en avais parlé avec un ami. Sa mère, du coup, elle avait accouché d'un de ses frères par césarienne et en gros, il y avait un peu cette absence de connexion avec ton bébé. Vu que du coup, tu ne t'es pas sentie accouchée. Est-ce que tu l'as ressentie toi aussi ou est-ce qu'il n'y a pas eu vraiment de différence ?

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. en plus c'était mon premier donc c'était vraiment un cadeau et puis elle m'a dit ça y est je le sors donc j'ai tu le sens enfin en tout cas moi je l'ai senti bien sortir donc pas du tout alors je sais que les premiers moments c'est avec le papa on te recouse et en fait pas du tout parce qu'en fait ils m'ont mis sur moi en peau à peau direct pendant au bloc en fait ok et j'ai eu je peux pas dire combien de temps Je pense que ce n'était pas si longtemps que ça, mais après, avec les médocs et tout, et puis l'émotion, je me sentais partir. Donc, ils ont repris le bébé. Ils l'ont repris pour le nettoyer, etc. Et laver avec son papa. Et ce moment, pot à pot, vraiment, c'était... Vraiment, ils l'ont sorti et ils l'ont mis de l'eau. Donc, vraiment, ça ne m'a pas du tout... J'ai eu cette connexion. Après, c'était une césarienne programmée. Donc, c'est un peu différent d'une césarienne en urgence. je pense, où là, peut-être que dans les protocoles, tu as des protocoles spécifiques, surtout si le bébé n'était pas très bien, il est en souffrance. Tandis que le mien, il était nickel. il allait très bien, donc ils m'ont mis direct. Donc non, je n'ai pas du tout senti cette distance. Et après, quand je suis remontée en chambre, tout de suite, on l'a mis au sein. Donc pas du tout,

  • Speaker #0

    tu vois. C'est intéressant de savoir.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Et à savoir aussi que, potentiellement, quand t'as une césarienne pour un premier, t'es pas obligée d'avoir une césarienne pour les autres. J'ai mis deux autres en bas-bas. Ça dépend vraiment des cas. Moi, je pensais, voilà, premier, césarienne, tous les autres sont en bas. Césarienne, je suis pas. Et en fait, non. Non, mais c'est intéressant de se renseigner en amont, en effet. Parce qu'en fait, il y a plein de possibilités.

  • Speaker #0

    Ouais. D'ailleurs, le placenta, ça, c'est vraiment un truc qu'on te retire après.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    C'est pas dégueu ?

  • Speaker #1

    Je t'avoue que je n'ai pas regardé. Tu n'as pas regardé ? Non, je ne l'ai pas senti. Alors, pour la scénarine, je n'ai pas du tout senti. Pour Jules, je n'ai pas senti que ça me faisait mal parce que je pense que la péri, après, parce que j'avais un rapi, j'avais des rapis, ça a dû faire effet. Et alors, oui, pourquoi j'ai senti ? Parce que là, tu n'as plus du tout les hormones, tu n'as plus du tout rien, tu n'as même plus... Et il y avait encore des bouts qui n'étaient pas partis. Et j'avoue que j'ai douillé, parce que la main était pleine plusieurs fois, sans anesthésiant. Donc oui, c'est bien après, j'ai pas regardé, mais j'ai bien douillé. Après, moi, je m'étais dit, je prenais sur moi, parce que je me suis dit, voilà, t'as quand même sorti ton bébé, ça va aller vite. C'était un petit peu plus long que prévu, mais bon, je m'en suis sortie, donc je me dis que...

  • Speaker #0

    T'as eu cette sensation de... Pas de mourir, mais genre, cette sensation de... Comme si c'était... Ah, je sais pas comment expliquer. parce que du coup c'est pas forcément une sensation de mourir mais tu fais ressortir quelque chose naturellement, mais du coup c'est pas aussi facile à y déguimer que quand c'était Césarienne je comprends ce que je veux dire il y a eu pas de peur sur le moment ou est-ce que t'étais plus en mode bon bah là c'est

  • Speaker #1

    vraiment un moment important ou ton cerveau s'est dénigré le cerveau comme ils disent le cerveau reptilien est parti donc oui je faisais mes des bruits. Et je pense que t'es vraiment dans ton monde.

  • Speaker #0

    Vraiment.

  • Speaker #1

    Non, j'ai pas senti un vie. Je savais qu'il fallait sortir. À un moment, j'ai dit, j'y arriverai pas. Et la scum shop m'a dit, si, parce que vous y êtes. Il y a plusieurs fois. Donc, il fallait que j'y aille. Et puis après, de toute façon, t'es un peu mal quand même. Donc, ouais, tu pousses. je dis qu'il faut y aller franchement en fait je crois que j'étais vraiment conditionnée et puis en fait je m'étais préparée je pense que tu vois le deuxième l'appareil au début n'avait pas fonctionné et j'étais pas préparée et il faut enfin il faut c'est quand même mieux de se préparer déjà pour gérer la douleur et avoir une technique pour la gestion de la douleur et après mentalement comme ça tu es aussi dans une espèce de bulle une espèce de bulle et t'essayes de ne pas en sortir pour accueillir ton bébé. Et ça, pour le deuxième, je n'étais pas encore autant renseignée parce que, comme je te disais, pour moi, à ce moment-là, il n'est pas question de s'en périr. Et après, quand je me suis vraiment renseignée, ouais. Et je me suis fait accompagner de Morgane Lindula. Et ça m'a vraiment aidée. Donc, j'avais la sage-femme pour les cours de préparation que j'avais fait dans l'eau. Donc, elle nous a donné quelques conseils. Mais c'est vrai que quand on a déjà eu deux, t'as déjà fait deux préparations, bon, c'était un peu à lui-même. Et puis, vraiment, Morgane m'a vraiment accompagnée sur comment appréhender. on a travaillé la méthode Bonaparte pour tout ce qui est gestion de la douleur comment accueillir les contractions et puis se mettre dans une espèce de but pour aller le plus tard possible à la materne parce que c'est vrai et ça je suis d'accord elle m'avait dit ça que quand t'arrives à la materne t'es plus dans ta bulle comme à la maison après moi j'étais bien ouverte donc il fallait y aller j'avais mon âme qui avait très peur que je bouge pas donc il fallait y aller et puis Donc, tu vois, je suis arrivée à la mater, tout de suite j'étais en salle et tout de suite, j'ai accouché trois quarts d'heure après. J'étais contente que mon soeur arrive à la mater. Donc non, j'étais dans ma bulle.

  • Speaker #0

    En tout cas,

  • Speaker #1

    il y a eu le lien avec mes trois bébés, là-dessus, c'est sûr. Mais ce lien, il ne faut pas flipper s'il ne se fait pas tout de suite, puisque c'est un être que tu ne connais pas. Il y a plein de femmes chez qui, voilà, il faut appréhender son bébé, tu ne le connais pas, tu ne sais pas pourquoi il... il pleure, ça peut te faire un peu peur, etc. Et ça, c'est normal.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as senti, du coup, que pour ton premier, par exemple, tu as senti que du coup, ok, là, maintenant, c'est une autre vie qui commence. Là, maman, je suis maman. Oui,

  • Speaker #1

    parce que déjà, t'es HS. Et après, quand tu rentres, oui, surtout,

  • Speaker #0

    tu vois,

  • Speaker #1

    quand tu le mets dans le siège autour, et là,

  • Speaker #0

    tu te dis,

  • Speaker #1

    est-ce qu'il est bien attaché ? Le visage, enfin, tu rigoles. on était dans le rain on roulait tout doucement et après on est arrivés dans la maison et là on est trois et là tu te dis comment on va faire et puis en fait ça se fait très bien mais oui c'est une nouvelle vie et il y a des choses que tu refais pas tout de suite comme avant il y a des choses tu vois par exemple quand t'as les nuits courtes et tout c'est vrai que sortir comme tu pouvais le faire avant etc oui c'est beaucoup plus de logistique que

  • Speaker #0

    t'as pas envie.

  • Speaker #1

    T'es claqué, t'as juste pas envie. Et en fait, il faut être OK avec ça. Pendant un quelque temps, on va pas faire comme avant. Et ça, je pense que pour certains, c'est dur.

  • Speaker #0

    Ouais, mais pas préparer à ça.

  • Speaker #1

    Moi, j'étais prête. Donc voilà, c'était moins dur. Mais c'est sûr que les premières années, la petite enfance, c'est quand même pas facile parce qu'ils sont malades. parce qu'ils ne font pas leur nuit pour certains très longtemps. Et ça, il faut tenir sur le mental. Et il faut tenir aussi dans le couple. Donc, on parlait de beaucoup échanger ce que tu fais avec ton homme. Et c'est vrai que ça, c'est très important. Parce qu'on ne peut pas se perdre et que, comme Anna Roy le dit bien, les clashes arrivent dans tous les couples. Il n'y a aucun coup. Enfin, il n'y a aucun. Non, je ne peux pas juger, mais je sais pas. Mais dans tout ce que je connais, à un moment ou à un autre, ça faillit un peu mais c'est normal tu dors pas tu es fatigué tu as plein de responsabilités tu as pris le boulot au bout de deux mois et demi enfin tu vois et tu as plein de choses donc c'est normal qu'à un moment tu n'es pas sur eux-mêmes et la génération comme tu disais de nos parents eux pour la plupart pas toutes bien sûr étaient même au foyer aussi pendant la petite enfance donc c'est un peu On avait ça d'une vision de la maman qui était souvent là pour nous. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, souvent, on ne prend pas de congés parentaux ou maternités longs parce qu'il y a l'économie. Il y a l'aspect financier pour beaucoup de couples ou de femmes, tout simplement. Et ça, ça engendre aussi de la fatigue de reprendre le boulot quand tu n'as plus un peu de spartum, sachant que, comme dirait Anna Leroy, ça dure trois ans. Donc autant dire que deux mois et demi,

  • Speaker #0

    il n'y a rien dedans.

  • Speaker #1

    Les hormones sont bien aussi. Mais voilà. Je ne sais pas si... Oh là là, ma souris, c'était mon podcast,

  • Speaker #0

    ça ne m'a fait que parler. Non, mais en vrai, c'est intéressant parce qu'il y a aussi... Là, j'en fais écho à ce qu'on avait dit depuis le début. Ma génération, on n'est plus sûrs. On ne va pas faire des enfants avec n'importe qui. Dans le sens où, OK, là, on est en couple avec quelqu'un. OK, ça se passe bien. Mais il y a aussi ce moment où on se dit, OK, là maintenant, si on devait avoir un bébé, est-ce que j'accepterais que cette personne-là soit le père de mon enfant ? Et c'est là où on se dit, ça se passe bien, mais je ne pense pas que j'aimerais que ça soit le père de mon enfant ou que je ne pense pas qu'il sera responsable à ce point. Et c'est intéressant de se dire ça sur certains points après.

  • Speaker #1

    Et ça veut dire quoi ? Tu continues avec cette personne même si toi, tu veux des enfants ?

  • Speaker #0

    C'est absolument différent de chaque personne. Il y en a, ils vont se dire, OK, je sais que, par exemple, je ne sais pas, ils veulent des gamins à 32 ans et ils ont 20 ans. OK, ça veut dire qu'à partir d'un certain âge, alors que je lui pose des questions, je lui dis, là, moi, je commence à vouloir avoir des enfants. Est-ce que toi, tu te sens prêt ou pas ? Oui ou non ? Est-ce que, du coup, tu es prêt à ce qu'on... change un peu notre façon de vivre, on voit un peu comment ça pourrait fonctionner, et des fois, en fait, les intérêts de vivre ne vont pas ensemble, c'est souvent pour ça que des fois, certains vont se séparer, et c'est plutôt bien de prendre conscience de ça et de se dire, moi, j'ai envie de ça, lui, il n'en avait pas envie, moi, j'ai envie de déménager, lui, il ne voulait pas me suivre, c'est qu'il y avait déjà un problème quelque part, donc autant mettre fin à une relation qui peut-être, après, on pourrait vous remettre ensemble si vous vous croisez. Ou peut-être que tu vas trouver quelque chose de mieux après, derrière. Et là, tu te dis, OK, j'ai quitté une relation dans laquelle je me sentais bien. Mais là, maintenant, j'ai trouvé quelqu'un avec qui ça se passe encore mieux. Et là, je sais que derrière, je vais être soutenue, je vais être accompagnée dans mes projets de vie. Et on a les mêmes projets de vie derrière. Il y a des moments où on prend conscience de ça. Et je sais, je le dis parce que moi, c'est ce que je veux aussi. Au tout début de la relation, moi, je lui ai dit, là, OK, on vient de débuter. Mais je sais que dans le futur, je voudrais avoir des enfants. Est-ce que toi, c'est par une part ? Lui, il m'a dit, non, moi, je ne veux pas d'enfants. Je ne veux jamais de la vie. Moi, je veux des enfants. Et puis, les enfants, il n'y en aura pas. Et donc, en fait, ça allait. On en discutait, mais c'était quelque chose qui n'était pas pour maintenant. Donc, ce n'est pas grave. Mais au fur et à mesure, tu te dis, OK, la personne a accepté. Ça veut dire qu'elle est prête à faire des compromis. Mais du coup, toi aussi, de ton côté, tu fais des compromis. Tu te dis, OK. tu laisses passer ça d'abord, et après, on s'arrange pour autre chose. C'est vraiment important de voir s'il y a un juste milieu entre les partenaires aussi.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que là, si demain, il te dit non, je n'en veux vraiment pas, toi, ce serait quoi ta position ? Parce que vous en avez parlé, il a un peu évolué sur la question, mais toi, tu le quitterais.

  • Speaker #0

    Je ne pense pas que je le quitterais, mais je veux dire dans le sens où là, j'ai 22 ans, donc ce n'est pas forcément utile. Mais je pense que quand je vais imaginer... À 32 ans, c'est le moment où je dis, à 32 ans, par contre, il y a mon premier gamin qui va naître. Ça veut dire que, par contre, à 25, il va falloir commencer à se dire, bon, moi, je relance mon truc parce que mon objectif, c'est qu'à 32 ans, j'en ai un. Si ça ne passe pas, il va falloir faire un choix, en fait. Parce que si vraiment la personne est butée sur quelque chose comme ça, on ne peut pas aller plus loin. Là, pour de la jeunesse, ce n'est pas trop grave, mais je pense surtout aux gens qui ont déjà 30, 40 ans qui n'ont pas encore eu leur premier enfant et qui en ont envie. Parce que je sais que ça arrive, je sais que moi, ça est arrivé aussi dans ma famille, où tu as des gens qui voulaient des enfants, mais qui n'ont pas réussi à trouver la personne, ou qui sont restés accrochés à quelqu'un qui n'en voulait pas, qui nous a fait espérer. Et au final, en fait, ça m'a perdu du temps. Enfin, perdu du temps. On était avec quelqu'un, mais notre objectif, il n'aurait pas eu de finalité, en fait, derrière. C'est comme te dire, est-ce que tu serais restée avec ton mari si, par exemple, lui, il avait dit, bon, moi, je ne veux pas d'enfant. Toi, tu sais que c'est ce que tu voulais depuis le début. Tu vois, tu serais peut-être, au bout d'un certain temps, tu serais peut-être en train de te dire, est-ce que j'ai fait le bon choix ? Je pense que c'est le pire truc à ressentir, à se dire, ok, je ne sais pas, là, j'ai 50 ans, en fait, je n'aurai jamais de petits-enfants, je n'aurai jamais d'enfants, parce que, naturellement, parce que, du coup, j'ai accepté le fait que mon compagnon ne voulait pas d'enfants. Il me sera difficile, en vrai, à se... accepté, mais je pense que c'est important de se poser ces questions-là. Là, à 22 ans, c'est pas trop grave, mais je pense que quand on grandit, c'est vraiment important de se redire, maintenant, il faut réfléchir, est-ce qu'on est d'accord sur les mêmes bases, de faire des points ? Est-ce qu'on est d'accord sur ça, ça, ça, ça ? Parce qu'en fait, ça permet de voir si la relation évolue par des deux côtés, ou est-ce qu'il y en a un qui est toujours un peu en mode, ça sert à rien qu'on achète un truc ensemble, ça sert à rien qu'on évolue, ça sert à rien qu'on fasse ça. Il faut que les deux avancent au même niveau. Si ça n'avance pas en même temps, il y a un petit décalage et il faudrait qu'il y en ait un parce que c'est la deuxième. Qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour l'avenir ? Plein de bébés. Ah oui, plein ! Non, quand même pas.

  • Speaker #1

    Parce qu'on n'a pas parlé de combien t'en voulais.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Alors, vas-tu faire comme moi une famille nombreuse ? Quoique il y a plus nombreux que moi.

  • Speaker #0

    Je pense, au tout début...

  • Speaker #1

    C'est genre que ton homme n'en veut pas. Mais vas-y !

  • Speaker #0

    Au tout début, j'étais partie sur deux. Et en vrai, je pense que trois, c'est bien. Je me dis, trois, c'est plutôt bien. Ça veut dire qu'il y en a un qui ne veut pas jouer avec l'autre. Il y en a toujours un pour jouer avec le dernier. Vous étiez deux. Oui, nous, les deux dans ma famille, mais lui, dans sa famille, ils sont trois. Et je me rends compte qu'en vrai, trois, c'est plutôt bien, dans le sens où, même en tant que maman, je sais que je suis déjà comme ça avec mon chat, quand une fois, elle s'est enfuie, c'était en furie, je me suis dit, mais elle ne va jamais revenir. Et du coup, en fait, c'est le moment où tu te dis, OK, il y en a un, il va partir faire ses études, il y a encore mes deux bébés qui sont à la maison. Maman, cool ! mais vraiment je sens que je serais comme ça c'est un peu triste à dire mais je sens que des fois je serais étouffante ils en ont marre de moi mais c'est que je sais pas j'ai ce besoin de te donner de l'amour et c'est ouais je pense c'est bien c'est

  • Speaker #1

    bien ça rentre dans une voiture c'est fini voiture nous avons changé la voiture parce que voiture 3 sièges auto avec des enfants rapprochés tu passes à la 5008 tu passes sur une grosse voiture

  • Speaker #0

    En effet. Ouais, une grosse 3. 4, ça fait... C'est un peu plus compliqué, je pense. 1, moi, je trouve que c'est... Non, c'est un peu triste.

  • Speaker #1

    Bah, à part si t'as des jumeaux directs.

  • Speaker #0

    Oui, voilà. Mais 1, tout seul, je sais pas. Moi, je me dirais... Oh, le pauvre, il joue tout seul. Si j'ai pas envie de jouer avec lui, son père, il n'a pas envie non plus. Oh, c'est un peu triste. Mais ouais, dans 3, c'est le juste milieu.

  • Speaker #1

    C'est déjà pas mal, hein.

  • Speaker #0

    C'est bien. Il faut de l'ambition. Ça se trouve, ma mère aussi, elle était pas là. Elle a dit qu'elle voudrait trois enfants. Et mon frère, elle a dit, c'est bon, je m'arrête là.

  • Speaker #1

    Ah, garçon, ouais.

  • Speaker #0

    Et moi,

  • Speaker #1

    trois garçons. Vous avez un peu d'écart.

  • Speaker #0

    Ouais, on a quatre ans d'écart. Ouais. J'ai encore le temps, tu vois. C'est ça l'avantage, c'est que moi, j'ai mis le temps, lui, il avance, moi, j'ai envie d'avancer petit à petit.

  • Speaker #1

    Bon, on se revoit dans cinq ans. tu me diras je t'enverrai un message qu'on fait ensemble c'est ça tant pis j'en avais fait d'autres épisodes tu m'envoies les questions que te pose ta génération en tout cas merci ça a été super super enrichissant je trouve ça trop cool de parler avec toi parce que ça donne aussi c'est là où tu te dis ouais vous renseigner sur sur des sujets auxquels nous parfois on se dit se poser de même pas de questions. C'était dans l'ordre des choses et je trouve ça top. Et puis, vraiment, on voit qu'il y a vraiment un côté des jeunes qui ne veulent pas d'enfants pour des raisons, comme tu disais, environnementales, idéologiques ou autres, plus simplement. Et puis, d'autres qui, comme toi, en veulent et puis sont habitées par ce désir. Donc,

  • Speaker #0

    c'est génial.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci beaucoup. Et puis, on va quand même faire un peu de propos pour ton podcast. Parce que je suis sûre qu'il y a des gens qui voudraient écouter des jeunes et les problématiques des jeunes adultes d'aujourd'hui. Donc, c'est plutôt orienté vers des personnes qui ont une vingtaine d'années.

  • Speaker #0

    Oui, on est plus orienté sur des 18-30 ans, des choses comme ça. Des gens qui vont débuter les études, des personnes qui sont déjà dans la vie active et qui, du coup, se posent un peu plus de questions. On est aussi orienté sur les parents. Ça peut arriver quand on a un ado, quelqu'un qui va débuter les études. C'est toujours intéressant de comprendre un peu les problématiques qu'on va rencontrer, que notre ado va rencontrer. Donc oui, on perpote le podcast à écouter si vraiment on a des questions à se poser quand on a entre 18 et 30 ans.

  • Speaker #1

    Génial, merci encore.

  • Speaker #0

    Merci. Et toi ? Salut.

  • Speaker #2

    Si vous entendez ce message, c'est que vous avez écouté l'épisode jusqu'au bout. Et je vous en remercie grandement. Je vous invite à me laisser un commentaire pour continuer les échanges et à mettre la note de 5 étoiles si l'épisode vous a plu. Cela contribue à augmenter la visibilité du podcast sur les plateformes. Merci beaucoup de votre soutien et à bientôt pour le prochain épisode.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation d'Anaëlle

    00:07

  • Anaëlle se présente et parle de sa famille

    01:09

  • Le désir d'être maman et les perceptions générationnelles

    01:37

  • Les raisons derrière le désir d'enfants et l'instinct maternel

    02:39

  • Transmission des valeurs familiales et éducation mixte

    04:00

  • Les attentes sociétales et la pression sur les jeunes couples

    06:24

  • Réflexions sur la parentalité et l'importance de la communication

    11:00

  • Les peurs liées à la maternité et les interrogations sur l'accouchement

    30:04

  • Conclusion et souhaits pour l'avenir d'Anaëlle

    48:24

Description

Dans cet épisode, je reçois Anahële, une jeune femme de 22 ans, qui nous fait part de ses réflexions sur son désir de devenir mère. À travers cette conversation enrichissante,  Anahële nous offre un aperçu de sa vision de la parentalité, révélant comment, pour sa génération, l'envie d'avoir des enfants coexiste avec des préoccupations écologiques et économiques. Elle aborde avec sincérité son instinct maternel, nourri par son expérience en tant que grande sœur, et comment cela la pousse vers la maternité, même si certains de ses amis choisissent de ne pas avoir d'enfants.


Les valeurs familiales sont au cœur de leur échange, tout comme la mixité culturelle dans les couples, un sujet qui prend de plus en plus d'importance dans notre société actuelle.  Anahëlepartage ses réflexions sur la manière dont ces éléments influencent leur vision de l'éducation et comment ils façonnent les attentes sociétales liées à la parentalité. Ce dialogue met en lumière l'importance de la communication dans le couple concernant le désir d'enfants, un aspect souvent négligé mais essentiel pour construire une vie de famille épanouie.


Au fil de cet épisode, nous découvrons également les défis que rencontrent les jeunes parents d'aujourd'hui, y compris les préoccupations sur l'épuisement maternel et la nécessité d'un soutien mutuel au sein du couple. Anahële évoque avec passion son souhait d'avoir une famille, de vivre la grossesse et la naissance, et de transmettre des valeurs importantes à ses futurs enfants. Son témoignage est une véritable ode à l'empowerment féminin, montrant que le désir de maternité peut s'accompagner d'une volonté de créer un environnement familial riche et respectueux des enjeux contemporains.


Cet épisode de "Ma petite famille" est une invitation à réfléchir sur la parentalité moderne, à déconstruire les préjugés et à s'informer sur les réalités de la vie de famille. Que vous soyez déjà parent ou que vous envisagiez de le devenir, cette conversation touchante vous inspirera et vous donnera des clés pour mieux comprendre les enjeux de la maternité et de la paternité aujourd'hui.

Rejoignez-nous pour ce moment de partage et d'échange, et laissez-vous porter par l'espoir et la beauté de la vie de famille.


Merci infiniment  Anahële de m'avoir fait confiance.


Bonne écoute 🎧


N'hésitez pas à partager le podcast et à venir partager sur les réseaux sociaux 🙂🙏


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Ma Petite Famille, je suis Pauline, maman de trois garçons et créatrice de ce podcast intimiste où les parents se livrent sans filtre. Ici, on parle de maternité, de paternité, de parentalité et surtout on libère la parole sur des sujets encore trop souvent tabous. Depuis trois saisons, j'ai eu l'immense privilège de partager avec vous des témoignages uniques et précieux de parents et d'experts. Je tiens à vous remercier du fond du cœur de votre soutien. Si, comme moi, vous croyez en l'importance de ces conversations, je vous invite à vous abonner, à partager les épisodes avec vos proches et à faire découvrir ma petite famille au plus grand nombre. C'est grâce à vous que cette aventure peut continuer. Vous trouverez tous les vendredis, les 2e et 4e vendredis de chaque mois, un épisode. Merci de votre confiance et je vous souhaite une très bonne écoute pour ce prochain épisode.

  • Speaker #1

    Bonjour Anaëlle, merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #2

    Merci d'être invitée.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu pourrais te présenter et dire qui tu es, d'où tu viens, de qui est composée ta famille et ce que tu fais dans la vie s'il te plaît ?

  • Speaker #2

    Alors moi je m'appelle Anaëlle, j'ai 22 ans, je suis alternante en communication et du coup ma famille elle est composée actuellement du coup de mon copain, de mon chat Iguane et après mes parents et mon petit frère qui sont en Martinique. Est-ce que toi,

  • Speaker #1

    tu souhaites être maman ?

  • Speaker #2

    Oui, depuis longtemps. Pour moi, ça a toujours été normal. Donc après, c'est dans ma vision des choses. Donc oui, avoir des enfants, c'est quelque chose que j'aimerais avoir.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on se pose la question, parce que dans ta génération, tu as une petite verdaine d'années ? On se dit, ils ne veulent plus d'enfants, mais non.

  • Speaker #2

    Oui, il y en a encore qui en veulent toujours. C'est vrai que j'ai eu des amis. qui n'en voulaient pas. C'était un nom catégorique. Après, j'en ai beaucoup plus à en vouloir. J'ai l'impression que c'est dans le même cercle d'amis. Je pense qu'il y a aussi d'autres raisons qui sont liées à ce manque d'envie d'avoir des enfants. Je crois qu'il y a aussi le côté écologique, si je ne me trompe pas, où il y en a qui disent que ça coupe de l'argent. C'est aussi un problème, entre guillemets, écologique. Et il y en a d'autres, ils n'ont juste pas l'instinct paternel ou maternel et ils se disent, moi, je n'ai pas envie de faire subir à quelqu'un. mon absence, en quelque sorte, mon non-envie de l'avoir. Et toi,

  • Speaker #1

    d'après toi, pourquoi tu en as envie ? Est-ce que tu as questionné cette question ? Ou pour toi, c'est naturel ?

  • Speaker #2

    Je t'avoue que je ne me suis jamais vraiment posé la question, mais c'est vrai que ça paraissait logique, déjà, dans un sens. Et il y avait aussi, surtout, le côté maternel. C'est-à-dire que moi, vu que j'ai un petit frère, j'ai toujours été un peu sa deuxième maman. Et je l'ai un peu reposée. produit aussi avec mes amis, dans le sens où je suis celle qui va avoir un goûter dans son sac en plus pour les autres. Je suis celle qui va avoir une trousse au cas où pour les petits bobos, les petits trucs comme ça. En fait, j'anticipe déjà les petits problèmes, on va dire, de chacun. Et dès l'instant où t'as besoin de quelque chose, où tu te dis « Ah, c'est vrai que j'ai oublié ça, tiens, je fais dans mon sac. » Donc, je suis vraiment en termes la petite maman de tout le monde. Et je pense qu'il y a aussi ce côté où j'ai envie de donner de l'amour à... peu un être vivant autre que mon chat. Mais il y a vraiment ce truc-là, ce truc de côté familial, que j'ai envie d'avoir aussi, et de pouvoir donner l'éducation que j'ai envie de donner à mon enfant. Il y a tout un truc autour où j'ai envie de transmettre quelque chose à un autre être vivant. Et je pense que c'est tout ça qui m'a amenée à vouloir un peu avoir des enfants.

  • Speaker #1

    Et quand tu parles de transmission, c'est parce que tes parents t'ont transmis des valeurs particulières ou même toi, tu as envie de créer un petit cocon avec des enfants ?

  • Speaker #2

    Je pense qu'il y a un peu des deux. Moi, ce que j'ai surtout envie de transmettre, là, dans ma relation, on est un couple mixte. C'est sûr qu'au niveau de l'acquisition, on n'a pas les mêmes recettes. Donc, il y a vraiment ce côté où j'ai envie de transmettre un peu. mes origines aussi au niveau de la cuisine, mes origines en fonction de la façon dont on va vivre. Et il y a pas mal de trucs où j'ai envie qu'une personne arrive à vivre un peu et avoir ce mélange de cultures. Et donc il y a ce moment-là, il y a aussi mes parents avec les valeurs qui m'ont appris au niveau de la famille. Mais ça, c'est plus ma façon dont je vais l'aménager, dans le sens où, oui, la famille, c'est important, mais si tu vois qu'à des moments, j'empiète un peu sur l'intimité, où il y a des choses... Je pense que je suis pas d' Il ne faut pas hésiter à me le dire et à me faire comprendre que là, moi, dans mon point de vue, ce n'est pas bon. Et du coup, on va se remettre en question, on va essayer de comprendre un peu pourquoi toi tu penses ça et moi je pense ça. Et donc,

  • Speaker #1

    tu disais que tu étais un couple mix parce qu'il est d'origine...

  • Speaker #2

    Il est normand, du coup. Oui, donc pour les personnes qui nous écoutent, c'est parce qu'en fait, moi, je suis noire, donc lui, il est blanc. Et donc, c'est pour ça que je dis couple mix, parce que du coup, il y a pas mal de choses sur lesquelles, quand je parle avec lui... il y a des choses sur lesquelles, moi, ça me paraît logique et d'autres pour lesquelles, lui, ça ne me paraît pas logique. Par exemple, ça va paraître tout bête, mais c'est avec lui que j'ai mangé mes premières pâtes carbonara. Je n'en avais jamais mangé. Je ne sais pas, ce n'était pas un manque, ce n'était pas quelque chose qui me manquait, mais du coup, moi, je me demandais des pâtes carottes, je me disais, c'est quoi ? Comment on fait ça ? Et du coup, j'en ai fait. Et par exemple, moi, ça me paraît logique de mettre toutes sortes d'épices dans mon plat. Et quand j'ai mis du paprika, j'ai mis plein de trucs, mais je n'ai... Ce n'est pas des pâtes carbo, en fait. Non, tu mets du sel, du poivre, tu t'arrêtes là. Ça, c'est tout. Lui, tu mets un oeuf, mais tu ne vas pas plus loin. Et il y a vraiment ce truc de, oui, d'accord, c'est vraiment comme ça que ça se cuisine. Moi, j'ai plus tendance à faire autre chose, de notre façon. Donc, il y a tout ce côté de mixité, on va dire, de la culture qui est lié aussi à la façon de vivre, aussi de la personne dont elle a vécu dans une enfance. Et je pense que c'est ce rapport-là qui est assez marrant de temps en temps à avoir.

  • Speaker #1

    Et par rapport à votre envie, est-ce que là, tu es encore étudiante ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Toi, tu voudrais commencer ta vie professionnelle, je ne sais pas, acheter votre première maison ensemble avant de vous lancer dans la grande aventure de la parentalité ? Ou tu préférais être maman plus jeune, on va dire ?

  • Speaker #2

    J'avoue que je suis mitigée. Je pense que, vu que lui, il n'en veut pas déjà. Enfin, au tout début, il m'a dit qu'il n'en voulait pas. Après, finalement, au fur et à mesure dont la relation avance, il m'a dit que lui, potentiellement, il pourra accepter, mais ce ne serait pas maintenant. Donc, en fait, on est sur quelque chose où je me dis, si lui, il en voulait tout de suite, potentiellement, j'aurais déjà des enfants, je pense. D'accord. Parce que ce serait méchant de dire que c'est un besoin, mais il y a vraiment ce truc de... Quand je suis avec un bébé, je me sens bien, je me sens apaisée. Et même avec des enfants, je ne sais pas, ça me... Ça me paraît normal. En fait, il y a vraiment un lien qui se crée. Si c'est maintenant, là, on va dire qu'on n'est pas trop stable. Mais bon, pourquoi pas dans les années qui vont venir, ce serait bien.

  • Speaker #1

    Et toi, tu sais pourquoi il n'en souhaiterait pas ?

  • Speaker #2

    C'est juste lui. Il y a des choses que, du coup, lui, il n'a pas envie d'avoir. Par exemple, au niveau du mariage, lui, il sait qu'il ne veut pas se marier. Moi, c'est pareil. C'est dans ma logique, en fait. Donc, je pense que c'est, je ne vais pas dire l'éducation, mais c'est plutôt le schéma familial qui est derrière aussi. Moi, ça me paraît logique qu'on se marie, on a des enfants derrière, ou qu'on fournit des enfants et après, on se marie. Mais du coup, quand on a ce genre de discussion-là, on se dit, bon, OK, dans un couple, on fait des compromis. Mais à la limite, on ne se marie pas, même si c'est le seul truc que je peux accepter. Donc, je dis, tant que j'ai ma cérémonie, j'ai une belle robe, moi, ça me va. Donc, c'est vraiment, au niveau des enfants, je pense que c'est un peu pareil. Lui, ce serait quelque chose qu'il ne voyait pas au début. je pense, au fur et à mesure, je dis, bon, ça fonctionne bien, pourquoi pas un jour, mais pas maintenant. Là, pour l'instant, j'ai envie de profiter de ma vie, de profiter un peu de tout ce qui va, on va dire, sur la jeunesse, etc. Et se dire après, bon, OK, là, on se pose, là, vraiment, on réfléchit, et là, on va penser à quelque chose.

  • Speaker #1

    Génial. Et il est un petit peu plus âgé que toi, ou non,

  • Speaker #2

    vous avez un peu plus âgé ? Oui, on a quatre ans d'écart, du coup.

  • Speaker #1

    OK, donc, il est déjà dans la vie actuelle.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Donc, en fait, ça fait que, moi... je peux me caler sur son rythme à lui. On n'est pas sur le même âge, il n'est pas plus jeune que moi, du coup, il n'y a pas d'autre coup. Bon, il faut se presser, en fait, l'art va arriver à la fin. Non, en contraire, lui, il a encore du temps, et moi, en fait, vu que je suis encore jeune, j'ai encore plus de temps que lui, pour me dire, OK, on va avancer à notre rythme, et là, on va voir ce qu'on va faire.

  • Speaker #1

    C'est bien de ne pas se mettre la pression, parce que c'est une grosse étape aussi. Donc, de toute façon, je pense qu'on n'est jamais prêts, mais bon, il faut le vouloir, quand même. parce que c'est une grosse étape et s'il y en a un qui est réticent,

  • Speaker #2

    ça ne soude pas un couple. La pression, on ne l'a pas tant que ça, mais vu qu'on est les aîn��s de nos deux familles, c'est vrai que de temps en temps, c'est la petite blague dans les repas de famille, c'est quand le bébé ? On dit, on s'en a un chat, ça se passe bien, mais c'est vrai que là, dans son entourage, il y a eu pas mal de naissances et c'est vrai que ça commence à chambouler un peu dans le quotidien, de se dire, les gens commencent à se marier, à avoir des enfants. Moi, ça va, c'est pas mon entourage proche, on va dire, c'est son entourage à lui. Mais c'est vrai que quand ça va arriver aussi dans mon entourage, le mec faudra, on va dire, se poser des questions et c'est là où, en fait, on se dit « Ok, les gens, ils avancent. Est-ce que c'est moi qui suis pas à mon rythme ? Est-ce qu'ils avancent plus vite que moi ? Est-ce qu'il y a un problème ? » C'est un peu tout ça, en fait.

  • Speaker #1

    C'est vrai que la pression sociétale, en fait, on l'a beaucoup quand même. D'autant plus, je pense, vous, votre génération, moi, donc on a un peu plus de 10 ans d'écart, peut-être.

  • Speaker #2

    À peu près.

  • Speaker #1

    On se posait peut-être un petit peu moins de questions que ce que vous vous posez actuellement. Et on avait aussi cette pression de quand est-ce qu'il y a le premier ? Nous, on l'avait fait un peu plus jeune, etc. Alors vous ? vu que maintenant, je pourrais avoir son premier enfant à déguster les 30 ans. Je pense que vous allez encore plus l'avoir. Peut-être pas, mais bon, quand même.

  • Speaker #2

    Oui, ça dépend de plein de choses. Je sais qu'il y a des gens, par exemple, la maman, elle a été enceinte à 20 ans. Eh bien, la suivante, ça paraissera à 20 ans et la suivante sera à 20 ans aussi. Je sais que ça peut arriver, mais du coup, ce n'est pas pour autant qu'il faut suivre un peu le schéma qu'il y a eu dans la famille. Si on ne se sent pas prêt, ça ne sert à rien de faire des enfants. Et souvent, c'est ce qui arrive, je ne dis pas que c'est tout le temps mais j'ai un peu l'impression des fois quand on voit ce sort portable ou des trucs comme ça on sent qu'il y a quand même une distance entre un des membres du couple où il y en a un qui était prêt et l'autre ne l'était pas forcément et en fait s'est senti imposé ce truc-là pour faire plaisir à l'autre et on se retrouve avec un écart en fait où t'as pas vraiment ta place en tant que mère ou ta place en tant que père et je pense que c'est important vraiment de se poser les bonnes questions et si on sent qu'il y a un problème de le dire avant qu'il y ait un bébé qui arrive, surtout. Et même s'il est là, de se dire, là, par contre, je pense que j'ai besoin d'une pause, j'ai besoin qu'on en discute, parce que là, ça ne va pas, et peut-être qu'on a allé trop vite, peut-être qu'il faudrait ralentir sur une façon, qu'on aménage un peu notre organisation, parce que vraiment, ça a pété, et ça n'a pas avancé, en fait. C'est fou,

  • Speaker #1

    parce que ce que tu dis, je pense qu'un tournage,

  • Speaker #2

    je n'aurais pas vu toutes ces réflexions-là.

  • Speaker #1

    C'est vrai, je me le dis. Moi, c'était pareil. J'ai toujours voulu être maman, mais je ne me suis jamais autant posé de questions. Alors, bien sûr, on en a parlé avant, mais j'ai l'impression que, oui,

  • Speaker #2

    vous posez des bonnes questions,

  • Speaker #1

    en plus. De savoir comment vous réagirez, pourquoi vous le faites, tout simplement. Et ça, je trouve ça top. Comment vous recueillissez la société.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il y a aussi les liens sociaux derrière. Je ne sais pas où est-ce que vous l'avez vu, mais il y avait eu un truc en mode... une fille qui disait qu'elle parlait avec un ami à elle et du coup cet ami-là disait ouais c'est bon je suis prêt avec papa et tout et quand elle lui a dit ok t'es prêt avec papa du coup ça veut dire que t'es prêt à te lever la nuit t'es prêt à changer des couches t'es prêt à aussi aller au travail avec genre deux heures de sommeil, t'es prêt à faire ça t'es prêt à faire ci et elle a dit ah non, moi j'ai un gamin, on va jouer au foot on va faire des batailles d'eau vers ce tout et ben non en fait, t'es prêt à être tonton ou tata t'es pas prêt à être parent ... Et c'est là, en fait, où il y a pas mal de questionnements et même des communautés, que ce soit d'étudiants, des communautés de jeunes, où vraiment, il y a ce truc de... Si vous pensez, en fait, qu'avoir un enfant, c'est jouer et genre, on fait des photos assez marrantes, aller au parc Astérix, ben non, en fait, derrière, il faut en prendre soin, derrière, il faut faire les devoirs, derrière, il faut aller à l'école, derrière, il faut faire son activité. Derrière, en fait, il y a pas mal de trucs qu'il faut prendre en compte où toi, en tant que parent, tu vas devoir prendre le dessus. Et en tant que femme ou homme, tu vas parfois devoir réduire un peu ta place pour laisser un peu plus de place à ton enfant et à cette vie de famille que tu vas avoir.

  • Speaker #1

    Complètement ! Je suis impressionnée par ce que tu dis parce que c'est très clair et très vrai, surtout, je trouve. Donc, bravo !

  • Speaker #2

    Mais je pense que c'est grâce à des gens comme toi, tout ce qui est les contenus parentaux, etc., où moi, ma génération... posent plus de questions parce qu'on voit un peu comment vous avez fait, on voit comment nos parents ils ont fait, on voit comment les grands-parents aussi ils ont évolué. Et en fait, chaque génération a un peu ses codes. Et là, par exemple, je crois que c'est ma génération, là, en ce moment, on est sur de l'éducation positive. Donc, c'est, bon, le gamin, on ne va pas le frapper. Le gamin, du coup, s'il dit non, du coup, c'est non. S'il ne veut pas manger ça, il ne mangera pas ça. Et du coup... la génération de nos parents vont plus être dans « Ah non, mais c'est un enfant gâté. Ah non, mais du coup, il va finir quand même son assiette. » Oui, mais il y en a, ils ont envie de donner cette éducation-là. Il y en a d'autres qui veulent la donner comme ça. Il ne faut pas, en fait, se dire « Bon, l'éducation qui est comme ça, qui ne me plaît pas, elle n'est pas bonne. » Non. Ça veut dire que toi, tu essaies de piocher un peu sur tous les contenus que tu as vus et de dire « Ok, moi, en tant que gamin, j'aimerais bien qu'on me dise ça. Je n'aimerais pas être traité comme ça. Dans mon enfance, il y a eu ça. » pas forcément agréable, c'est pas forcément bien, peut-être que je devrais me faire d'une autre façon. Tu vois, il y a tout ce truc. Au contraire, c'est plutôt bien parce qu'on s'inspire un peu de tout ce qu'on a vu. Donc techniquement, on s'inspire aussi de toi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est gentil. Non, mais c'est très vrai ce que tu dis. Après, c'est vrai qu'il y avait beaucoup moins de réseaux, beaucoup moins de livres sur la parentalité il y a encore même dix ans. Mon grand, il avait sept ans. Et à l'époque, même des podcasts comme Blue Story ou même La Matressante n'existaient pas. C'est vrai que là, ça s'est vraiment développé. Je suis vraiment très contente que votre génération, toi notamment... Vous en parliez aussi du sujet, parce que c'est important, c'est les générations futures, c'est l'éducation qu'on va donner à nos enfants, on va refléter aussi ce qu'ils vont faire de leur vie et de notre planète, tout ça avant aussi. Donc, c'est super important pour moi. Je voulais savoir, est-ce que, parce que tu rencontres par un podcast qui s'appelle On Papote, où tu interroges plein de gens étudiants ou jeunes actifs, et eux, ils ont des questions ils parlent aussi de parentalité ou non, c'est pas le sujet principal ?

  • Speaker #2

    Alors, on n'en a pas parlé dans le sens où est-ce qu'eux, ils voudraient des enfants, ça c'est une question que je pense qu'on pourrait aborder aussi, mais on a parlé de la parentalité dans le sens où on a eu des récits sur, du coup, les relations familiales. On a eu deux, déjà un peu sur les relations que maintenant on a quand on a 20 ans, on a avec nos parents. On n'est plus, en fait, l'enfant à qui on va dire non, on va le gronder. Là maintenant, on peut répondre et dire non, ça c'est mon choix, c'est ma décision. On a aussi cette relation où on a en quelque sorte le droit de couper court avec les relations avec les parents, et donc beaucoup prennent cette décision-là, parce que dans leur jeunesse, il y a eu des actions que les parents ont faites qu'ils n'ont pas appréciées, et où ils se sont dit, là en fait, maintenant j'ai 18 ans, maintenant j'ai 20 ans, je ne peux pas accepter qu'il y ait une personne comme ça dans ma vie, et j'accepte que désormais je n'aurai plus de relation avec mon père ou ma mère. Et ça paraît normal pour eux. Donc, on a une personne qui nous a parlé de ça. On a quelqu'un aussi qui avait vécu en famille d'accueil, donc qui nous a un peu raconté comment ça se passe quand on est dans une famille d'accueil, comment se passe le lien avec aussi la famille maternelle et paternelle. Et là, le dernier qu'on avait fait, c'était un peu plus sur, du coup, les parents divorcés, où là, c'était un peu plus difficile à écouter par rapport au retour que j'ai eu dessus, où là, vraiment, on a parlé de violences familiales, de violences conjugales. Et en fait, vraiment, on se rend compte que tout ça, tout le côté parentalité, il y a en fait une histoire derrière. Et des fois, les gens n'ont pas envie d'avoir des enfants à cause de ce qui s'est passé dans leur enfance. Les deux personnes que j'ai interrogées, Camélia et Clara, beaucoup, qui m'ont dit, en fait, moi, je sais que je ne veux pas d'enfants pour telle ou telle raison. Et une autre qui dit, moi, je ne sais même pas si je veux des enfants parce que j'ai vécu ça. Est-ce que vraiment, du coup, ma relation, elle se passe mal, du coup, mes enfants, ils vont voir que ça se passe mal dans ma relation. Ce n'est pas à mes enfants de me consoler. c'est à moi de les consoler. Donc, il y a toujours ce rapport-là, en fait, avec ce qu'on a vécu, et se dire, OK, on a vécu ça, est-ce qu'on a envie que nos enfants vivent ça aussi ? C'est toutes ces questions qu'on peut avoir, en fait, autour de la parentalité, sans pour autant se dire, est-ce que je vais avec les parents pour telle ou telle raison ?

  • Speaker #1

    C'est un très bon sujet, ça, les parents toxiques, comme on peut les appeler. C'est bien d'analyser son enfance et comment on a grandi et comment on s'est construit. pour après voir si on veut devenir parrain ou pas. Je trouve que c'est super, parce que c'est le premier pas aussi. Oui, voilà, de faire un focus sur ce qu'on a vécu, comment c'était dur, bien comprendre pourquoi on ne voudrait pas d'enfants ou pourquoi on en voudrait.

  • Speaker #2

    Est-ce que du coup, ça c'est une question que je me pose, est-ce que toi, au niveau de l'éducation que tu donnes à tes enfants, est-ce que c'est un peu un mélange entre l'éducation que ton mari l'a eue et ton éducation à toi, ou au contraire, c'est quelque chose que vous avez décidé de créer vous deux ? sans pour autant prendre ce qui a été fait des deux familles.

  • Speaker #1

    Bonne question. On n'a pas eu exactement la même éducation. Les deux, on a été dans une éducation quand même bien géante des deux côtés. On a reçu tous les deux des claques, des petits. Aujourd'hui, on s'est interdit de faire ça à nos enfants, même si parfois, voilà, l'émotion est féminine. Après, oui, on essaie de faire un mix. j'essaie de ne pas crier est-ce qu'on s'est mis d'accord ? bonne question questionne-moi il se crie sur moi en fait je pense aussi moi je lui apporte des éléments des livres à lire des éléments mais je pense que oui il a remis en question aussi l'éducation qu'il a eue comme moi en fait et qu'on est plus dans l'écoute dans l'écoute et puis aussi connaître nos émotions pour ne pas être submergée et ça c'est quelque chose qu'on ne nous avait pas appris petit tu vois à bien reconnaître nos émotions. Alors aujourd'hui, même à l'école, ils commencent à dire la colère, etc. pour ne pas la transposer sur l'enfant qui lui-même, déjà, est submergé par ses émotions. Ça fait deux émotions. Là, c'est elle, elle est ouf. Ce n'est pas facile tous les jours, mais est-ce qu'on s'est mis d'accord ? Oui, je pense qu'on s'est mis d'accord sur le fait que lui,

  • Speaker #2

    c'était un petit peu plus cool.

  • Speaker #1

    Moi, franchement, j'ai très bien vécu mon enfance, vraiment. Mais c'est vrai que c'était un petit peu plus dur. sur certains trucs. Donc, on a dit qu'on faisait un mix. Et après, c'est vraiment notre parentalité. C'est-à-dire qu'on a pioché, comme tu dis, des infos, plus les lectures que j'ai faites. Même le podcast, ça m'a aussi nourrie. Et après, on fait des erreurs. Enfin, clairement,

  • Speaker #2

    on fait des erreurs.

  • Speaker #1

    Et je me souviens... C'est marrant que tu me poses la question, parce que ça te se mêle. j'étais pas contente contre mon grand et je lui dis, tu sais maman elle a pas été contente parce que tu m'as pas bien répondu et ça je veux pas en fait, et je lui dis bah voilà, et puis après j'ai haussé la voix et j'aime pas ça, donc c'était le soir je le remets dans le contexte et tout, et je lui dis tu sais maman elle fait des erreurs et tout, puis il regarde et il me fait mais maman tout le monde fait des erreurs c'est un vrai choc très bien, la prochaine fois s'il te plaît, ne me réponds plus comme ça Et vraiment, ça m'avait énervée qu'il me réponde, parce qu'il a 7 ans, et que je ne voulais pas lui créer de suie, ni rien. Donc, je lui ai expliqué qu'on ne parlait pas comme ça à sa maman, et qu'on en reparlerait, donc on en a reparlé le soir. Mais tu vois, c'est des choses où je t'attends tous les jours, mais il y a la ligne conductrice où on essaie d'écouter l'enfant, même s'il y a un cadre. Alors là, je tiens vraiment à le dire, c'est que je mets quand même le cas. Il y a les règles. Les règles, c'est ça. On n'en freine pas les règles.

  • Speaker #2

    Il y a la sécurité.

  • Speaker #1

    Et voilà, ça, c'est sûr. On entend beaucoup l'éducation de l'immigrant, etc. L'enfant fait tout ce qu'il veut. En tout cas, dans mon éducation, ils ont le droit de faire beaucoup de choses. Mais s'il y a une question de sécurité et puis des règles de bien-sécurité aussi, parce qu'il faut quand même leur donner les codes de la société, on n'en freine pas les règles. Donc oui, ils ont été punis, mis à côté avec un temps donné. Je vais le sécuriser, etc. Bien sûr, mais je ne peux pas dire que je n'ai jamais puni mes enfants. C'est faux. Tu vois, bon voilà. Après, comme il est petit, donc non, pas encore. Quoique des fois, quand il balance son assiette, etc. Tu prends sur toi, tu ramasses, tu passes. Mais bon, donc oui, je pense qu'on a pioché un peu de toutes nos éducations pour en faire la nôtre.

  • Speaker #2

    C'est la meilleure chose à faire, je crois. Ça va dépendre aussi du contexte familial qu'il y a derrière. Il y en a, ils vont vouloir garder le schéma familial et les traditions de la famille. Et il y en a d'autres qui vont se dire, non, ça n'a pas fonctionné comme ça. Autant qu'on crée la nôtre et qu'on voit comment ça fonctionne. Et c'est plutôt bien d'avoir ce truc où tes enfants ont autant de liberté qu'ils veulent. Mais par contre, il y a des limites sur lesquelles ça, c'est quelque chose qui n'est pas négociable. ça c'est bon, ça s'affirme pas comme ça si tu veux ça, il faut le demander ou du coup il faut une autorisation mais c'est toujours bien d'avoir un cadre et de comprendre en fait que tu peux faire autant de choses que tu veux tant que tu respectes en fait les règles qu'on m'a données et le cadre qui a été mis.

  • Speaker #0

    Petite pause dans l'épisode, si ce que vous entendez vous plaît, n'oubliez pas de vous abonner à la chaîne pour ne rien manquer des prochains épisodes. Ça prend juste un instant et ça m'aide énormément à faire grandir ce podcast. Il en est de même pour les avis. N'hésitez pas à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute privilégiée. Et pour suivre l'aventure au quotidien, rejoignez-moi sur Instagram, ma petite famille podcast. Vous y retrouverez les coulisses des podcasts, mais aussi ma vie de maman au quotidien et les interrogations que j'ai. Allez, c'est reparti. Je vous souhaite une bonne écoute.

  • Speaker #2

    Et tu vois,

  • Speaker #1

    tu parlais de votre mixité et je trouve que c'est quand même super même pour les... C'est toujours... super rapport pour un enfant parce qu'il va y avoir un peu de ta culture, un peu de la culture de ton homme et puis au milieu de ça, il va se construire avec plein de choses nouvelles qu'il n'aurait peut-être pas dans une autre famille. C'est top.

  • Speaker #2

    Je me dis surtout que ça va être très marrant les moments où il va passer une semaine chez les parents et la semaine d'après chez les beaux-parents. J'adore HLR.

  • Speaker #1

    Un homme qui l'a martiné.

  • Speaker #2

    Mais oui, il y a vraiment cette différence. Et je l'ai vu aussi passer des fois sur les réseaux où des compromis, si je ne sais pas, ils disent mais... Par exemple, une petite qui a du coup pareil un père qui est blanc et sa mère qui est antiaise. Et en gros, la petite, elle a dit à sa mère à 18h, « Bon, c'est l'heure de l'apéro. » Et en fait, non, genre, les 18h, tu ne vas pas faire d'apéro. On va manger après. Mais non, non, ça, c'est chez papi, chez mamie. Mais chez moi, il n'y a pas ça. Ça va être très marrant, je pense, à certains moments. C'est le moment où la famille, la famille proche va comprendre. donc les grands-parents, mais la famille autour, donc les tantes, les oncles, ils vont avoir un peu du mal, je pense, sur certains points où ils vont se dire « Ah, mais ton gamin, il fait ça. Ah, mais c'est pas comme ça qu'on fait ça. » Oui, mais c'est comme ça que moi, j'ai dit qu'il peut le faire. Je lui ai autorisé à le faire. Il n'a pas le droit, en fait, de repousser mon autorité en tant que parent. Et ça, je pense que c'est aussi soulevé peut-être par ma génération, c'est justement qui y pense, mais il y avait des... reportages où en fait les grands-parents ils prenaient le dessus par rapport aux parents des fois c'est compliqué et il faut réussir à dire bah non ça fonctionne pas comme ça, si tu veux chez toi ça fonctionne comme ça mais chez moi ça fonctionne pas comme ça et un peu l'anecdote que ma mère elle me dit, j'étais allée du coup faire des vacances chez ma tante du coup du côté de mon père en Martinique et en fait quand je suis revenue du coup chez mes parents donc à Paris j'étais tout le temps prête le matin, du coup j'avais pris ma douche et tout Et en fait, j'étais vraiment petite, je crois que je devais avoir 6 ans. Et vraiment, j'avais mon petit sac à dos, mon petit sac à main, j'avais une lumière de soleil et je dis « On y va ? On part ? » Et en fait, elle me dit « Mais tu vas aller où ? » « Non mais on part, on part ! » Et en fait, elle a appelé ma tante après et elle me dit « Ouais, mais tu l'emmenais, on allait se balader, on allait faire des courses, on allait faire ça. » Et en fait, du coup, j'avais cette habitude de tous les matins, il y avait une activité à faire, donc tous les matins, on sortait. Pareil, quand on était à table, je lui disais « Oui, je veux du coquin. » Et elle me dit « Mais... » non, tiens, un verre d'eau, ça fait du coca. Non, non, du coca. Et du coup, pareil, là, elle a appris que ma tante me donnait du coca. Et donc, en fait, c'est tout ça où, bah, c'est un peu marrant, on va dire, mais il y a des parents qui vont être plus intransigeants sur certaines choses, et là, c'est du coca, je me dis, si la grand-mère elle donne du coca aux gamins, c'est pas grave, mais il y a des choses sur lesquelles, bah, ok, ça, par contre, tu aurais pu me le dire, mais il y a d'autres trucs où, par contre, non, tu le donnes pas parce que, par la maison, il n'y a pas droit des gens... que même à l'extérieur, il n'y ait pas de roi. Et des fois, il y a juste des raisons qui sont pour des allergies ou pour même les valeurs de la famille. Et il y a d'autres raisons pour lesquelles c'est juste, je ne vais pas dire la culture, mais plutôt l'attention sur les écologiques. Je sais que, ça c'est mon point de vue vraiment, après on a eu des lancettes, je sais que moi, si je suis végétarienne, que je ne suis pas, je n'imposerais pas à mon gamin de l'être. Parce que je considère que genre, tu n'as pas la notion de comprendre. pourquoi est-ce que tu devrais être végétarien ? Et que même en pleine croissance, pourquoi est-ce que je devrais t'enlever de la viande ? Ça n'a pas de sens. Donc c'est plein de choses sur lesquelles chacun essaie de se baser, essaie de comprendre. Et comme je l'ai dit depuis le début, on essaie de repiocher un peu les infos qu'on voit à droite, à gauche. On essaie de prendre les bonnes infos comme les mauvaises et on essaie de faire un tri correct. Mais c'est assez important de faire son tri et de dire, ok, ça c'est bon, ça c'est pas bon.

  • Speaker #1

    Et quels sont les rituels ? que tu avais peut-être dans ton enfance et que tu voudrais perpétuer avec ton enfant ?

  • Speaker #2

    Au niveau rituel, moi, je sais que le dimanche, c'est une journée où on ne fait rien. C'est-à-dire que normalement, le dimanche, c'est le ménage. Mais genre, maintenant, je l'ai un peu passé au samedi. Donc ça, le dimanche, on se lève, on prend notre temps. Le dimanche, c'est tassé de grillé. Donc, on a du pain à la maison. Le dimanche, c'est le moment où on va passer un peu un temps ensemble. Et il y a aussi ce truc de... comment ça s'appelle, pourquoi pas faire des jeux de société ou des trucs comme ça, c'est vraiment un moment où le dimanche, tu sais que la semaine est passée, et là vraiment c'est la bulle du dimanche qui se prolonge jusqu'à la nuit, et t'as envie que le lendemain soit encore dimanche pour prolonger ce moment-là et le dimanche c'est un peu les vacances de la semaine, vraiment le moment calme un peu de tout ça

  • Speaker #0

    Si t'as pas envie de cuisiner, tu fais une pâte, tu manges, t'es dans le placard. Vraiment, c'est ça. Et le truc vraiment essentiel, c'est que chez mes parents, le dimanche, c'était pâtisserie. Donc le dimanche, c'est toujours pâtisserie chez moi. Il y a toujours un gâteau, il y a toujours des crêpes, il y a toujours un truc que j'essaye de faire. C'est le dimanche.

  • Speaker #1

    C'est pour les transmettre à tes enfants.

  • Speaker #0

    Ah bah oui, le dimanche, c'est... On mange du pain, on mange le petit-déj à la maison, à table. Et après, l'après-midi, on fait des gâteaux.

  • Speaker #1

    Trop bien !

  • Speaker #0

    ça va durer toute la semaine ou pas moi je fais des cookies ça va me durer deux jours ils mangent tout ouais mais tu vois t'es contente parce que du coup t'as fait ton gâteau t'as fait ta matisserie mais du coup tout est parti et là tu sais que ok ça on garde ça c'est une valeur sûre et du coup c'est un peu le test ton crash test et le fait d'avoir des enfants c'est de pouvoir dire non mais c'est normal c'est parce que qui fait des enfants, du coup, c'est un peu raté, mais t'inquiète pas. Oui, c'est vrai, on peut mettre ça sur le dos. Alors que moi, je peux pas, genre, si je rate un truc, tu peux juste dire, bon, bah, j'ai raté, j'ai oublié. T'as raison.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu voudrais dire d'autre sur ton envie, tes questionnements que tu as sur la maternité ? Est-ce que t'as peur, par exemple, d'être enceinte ou le postpartum ? Après, t'oses poser des questions à ta mère ?

  • Speaker #0

    Je pense que je ne suis pas encore dans la période où je pourrais poser des questions. Moi, je le vois comme ça. Si je pose des questions en disant « Mais comment ça fonctionne comme ça ? » On me dit « Pourquoi tu veux des enfants ? » « T'es enceinte ? » Et non, du coup, parce que là, ça repart sur une boucle où je dis « Non, je ne veux pas d'enfants maintenant. » Mais du coup, c'est pour savoir. Et en fait, c'est trop d'explications à donner. Mais c'est pour ça que je me renseigne un peu et c'est quand même intéressant de voir certaines choses et de comprendre certaines choses. Je trouve qu'il y a pas mal d'informations. Voilà. pas. Par exemple, dans un certain de tes épisodes, j'ai découvert que c'était possible d'accoucher ailleurs que chez soi et à l'hôpital. Ça, ça a été vraiment un peu la révélation. C'est possible d'accoucher dans une pièce que toi, tu auras décorée, un endroit où toi, tu te sens bien. Pour moi, ça ne paraissait pas possible. C'était vraiment un mode d'accoucher à l'hôpital. C'est un peu obligatoire. Sinon, si vraiment, on ne peut pas te déplacer, t'accouches chez toi. C'est vraiment le dernier recours où on te dit vraiment, c'est parce qu'on ne peut pas le faire. Vous accouchez sur votre canapé. Mais tu vois, c'est tout ça. Et il y avait aussi le postpartum. Du coup, on sait qu'il y a le baby-boost derrière. On sait qu'il y a parfois une dépression qui peut arriver. On ne sait pas vraiment pourquoi. On ne sait pas vraiment comment ça se passe, etc. Il y a aussi, moi, je pense que ce qui me fait le plus peur, c'est l'accouchement. Vraiment, c'est le moment où tu te dis, c'est assez impressionnant, en fait. Donner naissance, c'est le moment où j'y ai tant. panique, je vais me dire, mais c'est bon, je vais mourir. Il y a un truc qui sort de moi. Mais non, en vrai, je pense, la grossesse, en général, je pense que ce sera l'une des périodes que j'idéalise assez. C'est le moment où, vraiment, je vais être un peu en connexion avec mon bébé. Mais, ouais, l'accouchement, ça va pas.

  • Speaker #1

    Tu vas pouvoir le préparer.

  • Speaker #0

    Ouais, mais même, je me dis, la péridurale, je sais que je pourrais pas faire sans, mais... la regarder, ça me fait déjà peur.

  • Speaker #1

    Tu pourrais pas ou tu voudrais pas ?

  • Speaker #0

    Non, je pourrais pas faire ça. Désormais, je sais que...

  • Speaker #1

    Parce que si t'es préparée,

  • Speaker #0

    tu pourrais. Ouais.

  • Speaker #1

    Mais tu n'as pas... Enfin, après, tu peux ne pas voir.

  • Speaker #0

    Je pense que le premier, peut-être que je le ferai avec Périglal. Et le deuxième, peut-être que je le ferai sans, tu vois. Pour savoir un peu, OK, comment ça se passe, etc. Pour m'enseigner un peu plus. Mais ça me fait peur. Mais t'inquiète,

  • Speaker #1

    moi, j'ai fait ça. J'ai fait Césarine Péris.

  • Speaker #0

    Bah du coup, t'as un peu testé tout. Oui. donc tu vois tu sais c'est ce que tu préfères complètement différent les trois et du coup c'est quoi le meilleur ?

  • Speaker #1

    je crois qu'il n'y a pas le meilleur je ne pourrais pas dire meilleur ou quoi complètement différent et puis c'était à des moments la césarienne c'était progress qui était en siège et qui ne voulait pas se retourner et que mon bassin était trop assez large voilà étroit et puis de toute façon comme c'était un premier je ne voulais pas faire une voie basse avec un siège et voilà donc voilà donc à ce moment-là j'étais préparée à la césarienne la péri-durale, après je m'étais préparée à la péri, donc si tu veux, et après, je voulais tout faire pour accoucher sans péri-durale. Donc je m'étais préparée, c'était vraiment des moments de vie où j'étais prête à accueillir. Après, le troisième, ça aurait été avec une péri si j'avais pas pu aller jusqu'au bout, bien sûr, et ça aurait pas été un échec. Mais voilà, je m'étais préparée à des moments où j'avais les informations et je pense que j'ai fait avec mes ressentis à moi. J'étais vraiment pas prête pour le deuxième de faire 100 pays. Et presque, tu vois, je connaissais la césarienne, donc je voulais une césarienne. Et puis là, le troisième, je me suis dit c'est mon dernier bébé,

  • Speaker #0

    donne tout ! C'est une question que je me pose parce que j'en avais parlé avec un ami. Sa mère, du coup, elle avait accouché d'un de ses frères par césarienne et en gros, il y avait un peu cette absence de connexion avec ton bébé. Vu que du coup, tu ne t'es pas sentie accouchée. Est-ce que tu l'as ressentie toi aussi ou est-ce qu'il n'y a pas eu vraiment de différence ?

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. en plus c'était mon premier donc c'était vraiment un cadeau et puis elle m'a dit ça y est je le sors donc j'ai tu le sens enfin en tout cas moi je l'ai senti bien sortir donc pas du tout alors je sais que les premiers moments c'est avec le papa on te recouse et en fait pas du tout parce qu'en fait ils m'ont mis sur moi en peau à peau direct pendant au bloc en fait ok et j'ai eu je peux pas dire combien de temps Je pense que ce n'était pas si longtemps que ça, mais après, avec les médocs et tout, et puis l'émotion, je me sentais partir. Donc, ils ont repris le bébé. Ils l'ont repris pour le nettoyer, etc. Et laver avec son papa. Et ce moment, pot à pot, vraiment, c'était... Vraiment, ils l'ont sorti et ils l'ont mis de l'eau. Donc, vraiment, ça ne m'a pas du tout... J'ai eu cette connexion. Après, c'était une césarienne programmée. Donc, c'est un peu différent d'une césarienne en urgence. je pense, où là, peut-être que dans les protocoles, tu as des protocoles spécifiques, surtout si le bébé n'était pas très bien, il est en souffrance. Tandis que le mien, il était nickel. il allait très bien, donc ils m'ont mis direct. Donc non, je n'ai pas du tout senti cette distance. Et après, quand je suis remontée en chambre, tout de suite, on l'a mis au sein. Donc pas du tout,

  • Speaker #0

    tu vois. C'est intéressant de savoir.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Et à savoir aussi que, potentiellement, quand t'as une césarienne pour un premier, t'es pas obligée d'avoir une césarienne pour les autres. J'ai mis deux autres en bas-bas. Ça dépend vraiment des cas. Moi, je pensais, voilà, premier, césarienne, tous les autres sont en bas. Césarienne, je suis pas. Et en fait, non. Non, mais c'est intéressant de se renseigner en amont, en effet. Parce qu'en fait, il y a plein de possibilités.

  • Speaker #0

    Ouais. D'ailleurs, le placenta, ça, c'est vraiment un truc qu'on te retire après.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    C'est pas dégueu ?

  • Speaker #1

    Je t'avoue que je n'ai pas regardé. Tu n'as pas regardé ? Non, je ne l'ai pas senti. Alors, pour la scénarine, je n'ai pas du tout senti. Pour Jules, je n'ai pas senti que ça me faisait mal parce que je pense que la péri, après, parce que j'avais un rapi, j'avais des rapis, ça a dû faire effet. Et alors, oui, pourquoi j'ai senti ? Parce que là, tu n'as plus du tout les hormones, tu n'as plus du tout rien, tu n'as même plus... Et il y avait encore des bouts qui n'étaient pas partis. Et j'avoue que j'ai douillé, parce que la main était pleine plusieurs fois, sans anesthésiant. Donc oui, c'est bien après, j'ai pas regardé, mais j'ai bien douillé. Après, moi, je m'étais dit, je prenais sur moi, parce que je me suis dit, voilà, t'as quand même sorti ton bébé, ça va aller vite. C'était un petit peu plus long que prévu, mais bon, je m'en suis sortie, donc je me dis que...

  • Speaker #0

    T'as eu cette sensation de... Pas de mourir, mais genre, cette sensation de... Comme si c'était... Ah, je sais pas comment expliquer. parce que du coup c'est pas forcément une sensation de mourir mais tu fais ressortir quelque chose naturellement, mais du coup c'est pas aussi facile à y déguimer que quand c'était Césarienne je comprends ce que je veux dire il y a eu pas de peur sur le moment ou est-ce que t'étais plus en mode bon bah là c'est

  • Speaker #1

    vraiment un moment important ou ton cerveau s'est dénigré le cerveau comme ils disent le cerveau reptilien est parti donc oui je faisais mes des bruits. Et je pense que t'es vraiment dans ton monde.

  • Speaker #0

    Vraiment.

  • Speaker #1

    Non, j'ai pas senti un vie. Je savais qu'il fallait sortir. À un moment, j'ai dit, j'y arriverai pas. Et la scum shop m'a dit, si, parce que vous y êtes. Il y a plusieurs fois. Donc, il fallait que j'y aille. Et puis après, de toute façon, t'es un peu mal quand même. Donc, ouais, tu pousses. je dis qu'il faut y aller franchement en fait je crois que j'étais vraiment conditionnée et puis en fait je m'étais préparée je pense que tu vois le deuxième l'appareil au début n'avait pas fonctionné et j'étais pas préparée et il faut enfin il faut c'est quand même mieux de se préparer déjà pour gérer la douleur et avoir une technique pour la gestion de la douleur et après mentalement comme ça tu es aussi dans une espèce de bulle une espèce de bulle et t'essayes de ne pas en sortir pour accueillir ton bébé. Et ça, pour le deuxième, je n'étais pas encore autant renseignée parce que, comme je te disais, pour moi, à ce moment-là, il n'est pas question de s'en périr. Et après, quand je me suis vraiment renseignée, ouais. Et je me suis fait accompagner de Morgane Lindula. Et ça m'a vraiment aidée. Donc, j'avais la sage-femme pour les cours de préparation que j'avais fait dans l'eau. Donc, elle nous a donné quelques conseils. Mais c'est vrai que quand on a déjà eu deux, t'as déjà fait deux préparations, bon, c'était un peu à lui-même. Et puis, vraiment, Morgane m'a vraiment accompagnée sur comment appréhender. on a travaillé la méthode Bonaparte pour tout ce qui est gestion de la douleur comment accueillir les contractions et puis se mettre dans une espèce de but pour aller le plus tard possible à la materne parce que c'est vrai et ça je suis d'accord elle m'avait dit ça que quand t'arrives à la materne t'es plus dans ta bulle comme à la maison après moi j'étais bien ouverte donc il fallait y aller j'avais mon âme qui avait très peur que je bouge pas donc il fallait y aller et puis Donc, tu vois, je suis arrivée à la mater, tout de suite j'étais en salle et tout de suite, j'ai accouché trois quarts d'heure après. J'étais contente que mon soeur arrive à la mater. Donc non, j'étais dans ma bulle.

  • Speaker #0

    En tout cas,

  • Speaker #1

    il y a eu le lien avec mes trois bébés, là-dessus, c'est sûr. Mais ce lien, il ne faut pas flipper s'il ne se fait pas tout de suite, puisque c'est un être que tu ne connais pas. Il y a plein de femmes chez qui, voilà, il faut appréhender son bébé, tu ne le connais pas, tu ne sais pas pourquoi il... il pleure, ça peut te faire un peu peur, etc. Et ça, c'est normal.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as senti, du coup, que pour ton premier, par exemple, tu as senti que du coup, ok, là, maintenant, c'est une autre vie qui commence. Là, maman, je suis maman. Oui,

  • Speaker #1

    parce que déjà, t'es HS. Et après, quand tu rentres, oui, surtout,

  • Speaker #0

    tu vois,

  • Speaker #1

    quand tu le mets dans le siège autour, et là,

  • Speaker #0

    tu te dis,

  • Speaker #1

    est-ce qu'il est bien attaché ? Le visage, enfin, tu rigoles. on était dans le rain on roulait tout doucement et après on est arrivés dans la maison et là on est trois et là tu te dis comment on va faire et puis en fait ça se fait très bien mais oui c'est une nouvelle vie et il y a des choses que tu refais pas tout de suite comme avant il y a des choses tu vois par exemple quand t'as les nuits courtes et tout c'est vrai que sortir comme tu pouvais le faire avant etc oui c'est beaucoup plus de logistique que

  • Speaker #0

    t'as pas envie.

  • Speaker #1

    T'es claqué, t'as juste pas envie. Et en fait, il faut être OK avec ça. Pendant un quelque temps, on va pas faire comme avant. Et ça, je pense que pour certains, c'est dur.

  • Speaker #0

    Ouais, mais pas préparer à ça.

  • Speaker #1

    Moi, j'étais prête. Donc voilà, c'était moins dur. Mais c'est sûr que les premières années, la petite enfance, c'est quand même pas facile parce qu'ils sont malades. parce qu'ils ne font pas leur nuit pour certains très longtemps. Et ça, il faut tenir sur le mental. Et il faut tenir aussi dans le couple. Donc, on parlait de beaucoup échanger ce que tu fais avec ton homme. Et c'est vrai que ça, c'est très important. Parce qu'on ne peut pas se perdre et que, comme Anna Roy le dit bien, les clashes arrivent dans tous les couples. Il n'y a aucun coup. Enfin, il n'y a aucun. Non, je ne peux pas juger, mais je sais pas. Mais dans tout ce que je connais, à un moment ou à un autre, ça faillit un peu mais c'est normal tu dors pas tu es fatigué tu as plein de responsabilités tu as pris le boulot au bout de deux mois et demi enfin tu vois et tu as plein de choses donc c'est normal qu'à un moment tu n'es pas sur eux-mêmes et la génération comme tu disais de nos parents eux pour la plupart pas toutes bien sûr étaient même au foyer aussi pendant la petite enfance donc c'est un peu On avait ça d'une vision de la maman qui était souvent là pour nous. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, souvent, on ne prend pas de congés parentaux ou maternités longs parce qu'il y a l'économie. Il y a l'aspect financier pour beaucoup de couples ou de femmes, tout simplement. Et ça, ça engendre aussi de la fatigue de reprendre le boulot quand tu n'as plus un peu de spartum, sachant que, comme dirait Anna Leroy, ça dure trois ans. Donc autant dire que deux mois et demi,

  • Speaker #0

    il n'y a rien dedans.

  • Speaker #1

    Les hormones sont bien aussi. Mais voilà. Je ne sais pas si... Oh là là, ma souris, c'était mon podcast,

  • Speaker #0

    ça ne m'a fait que parler. Non, mais en vrai, c'est intéressant parce qu'il y a aussi... Là, j'en fais écho à ce qu'on avait dit depuis le début. Ma génération, on n'est plus sûrs. On ne va pas faire des enfants avec n'importe qui. Dans le sens où, OK, là, on est en couple avec quelqu'un. OK, ça se passe bien. Mais il y a aussi ce moment où on se dit, OK, là maintenant, si on devait avoir un bébé, est-ce que j'accepterais que cette personne-là soit le père de mon enfant ? Et c'est là où on se dit, ça se passe bien, mais je ne pense pas que j'aimerais que ça soit le père de mon enfant ou que je ne pense pas qu'il sera responsable à ce point. Et c'est intéressant de se dire ça sur certains points après.

  • Speaker #1

    Et ça veut dire quoi ? Tu continues avec cette personne même si toi, tu veux des enfants ?

  • Speaker #0

    C'est absolument différent de chaque personne. Il y en a, ils vont se dire, OK, je sais que, par exemple, je ne sais pas, ils veulent des gamins à 32 ans et ils ont 20 ans. OK, ça veut dire qu'à partir d'un certain âge, alors que je lui pose des questions, je lui dis, là, moi, je commence à vouloir avoir des enfants. Est-ce que toi, tu te sens prêt ou pas ? Oui ou non ? Est-ce que, du coup, tu es prêt à ce qu'on... change un peu notre façon de vivre, on voit un peu comment ça pourrait fonctionner, et des fois, en fait, les intérêts de vivre ne vont pas ensemble, c'est souvent pour ça que des fois, certains vont se séparer, et c'est plutôt bien de prendre conscience de ça et de se dire, moi, j'ai envie de ça, lui, il n'en avait pas envie, moi, j'ai envie de déménager, lui, il ne voulait pas me suivre, c'est qu'il y avait déjà un problème quelque part, donc autant mettre fin à une relation qui peut-être, après, on pourrait vous remettre ensemble si vous vous croisez. Ou peut-être que tu vas trouver quelque chose de mieux après, derrière. Et là, tu te dis, OK, j'ai quitté une relation dans laquelle je me sentais bien. Mais là, maintenant, j'ai trouvé quelqu'un avec qui ça se passe encore mieux. Et là, je sais que derrière, je vais être soutenue, je vais être accompagnée dans mes projets de vie. Et on a les mêmes projets de vie derrière. Il y a des moments où on prend conscience de ça. Et je sais, je le dis parce que moi, c'est ce que je veux aussi. Au tout début de la relation, moi, je lui ai dit, là, OK, on vient de débuter. Mais je sais que dans le futur, je voudrais avoir des enfants. Est-ce que toi, c'est par une part ? Lui, il m'a dit, non, moi, je ne veux pas d'enfants. Je ne veux jamais de la vie. Moi, je veux des enfants. Et puis, les enfants, il n'y en aura pas. Et donc, en fait, ça allait. On en discutait, mais c'était quelque chose qui n'était pas pour maintenant. Donc, ce n'est pas grave. Mais au fur et à mesure, tu te dis, OK, la personne a accepté. Ça veut dire qu'elle est prête à faire des compromis. Mais du coup, toi aussi, de ton côté, tu fais des compromis. Tu te dis, OK. tu laisses passer ça d'abord, et après, on s'arrange pour autre chose. C'est vraiment important de voir s'il y a un juste milieu entre les partenaires aussi.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que là, si demain, il te dit non, je n'en veux vraiment pas, toi, ce serait quoi ta position ? Parce que vous en avez parlé, il a un peu évolué sur la question, mais toi, tu le quitterais.

  • Speaker #0

    Je ne pense pas que je le quitterais, mais je veux dire dans le sens où là, j'ai 22 ans, donc ce n'est pas forcément utile. Mais je pense que quand je vais imaginer... À 32 ans, c'est le moment où je dis, à 32 ans, par contre, il y a mon premier gamin qui va naître. Ça veut dire que, par contre, à 25, il va falloir commencer à se dire, bon, moi, je relance mon truc parce que mon objectif, c'est qu'à 32 ans, j'en ai un. Si ça ne passe pas, il va falloir faire un choix, en fait. Parce que si vraiment la personne est butée sur quelque chose comme ça, on ne peut pas aller plus loin. Là, pour de la jeunesse, ce n'est pas trop grave, mais je pense surtout aux gens qui ont déjà 30, 40 ans qui n'ont pas encore eu leur premier enfant et qui en ont envie. Parce que je sais que ça arrive, je sais que moi, ça est arrivé aussi dans ma famille, où tu as des gens qui voulaient des enfants, mais qui n'ont pas réussi à trouver la personne, ou qui sont restés accrochés à quelqu'un qui n'en voulait pas, qui nous a fait espérer. Et au final, en fait, ça m'a perdu du temps. Enfin, perdu du temps. On était avec quelqu'un, mais notre objectif, il n'aurait pas eu de finalité, en fait, derrière. C'est comme te dire, est-ce que tu serais restée avec ton mari si, par exemple, lui, il avait dit, bon, moi, je ne veux pas d'enfant. Toi, tu sais que c'est ce que tu voulais depuis le début. Tu vois, tu serais peut-être, au bout d'un certain temps, tu serais peut-être en train de te dire, est-ce que j'ai fait le bon choix ? Je pense que c'est le pire truc à ressentir, à se dire, ok, je ne sais pas, là, j'ai 50 ans, en fait, je n'aurai jamais de petits-enfants, je n'aurai jamais d'enfants, parce que, naturellement, parce que, du coup, j'ai accepté le fait que mon compagnon ne voulait pas d'enfants. Il me sera difficile, en vrai, à se... accepté, mais je pense que c'est important de se poser ces questions-là. Là, à 22 ans, c'est pas trop grave, mais je pense que quand on grandit, c'est vraiment important de se redire, maintenant, il faut réfléchir, est-ce qu'on est d'accord sur les mêmes bases, de faire des points ? Est-ce qu'on est d'accord sur ça, ça, ça, ça ? Parce qu'en fait, ça permet de voir si la relation évolue par des deux côtés, ou est-ce qu'il y en a un qui est toujours un peu en mode, ça sert à rien qu'on achète un truc ensemble, ça sert à rien qu'on évolue, ça sert à rien qu'on fasse ça. Il faut que les deux avancent au même niveau. Si ça n'avance pas en même temps, il y a un petit décalage et il faudrait qu'il y en ait un parce que c'est la deuxième. Qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour l'avenir ? Plein de bébés. Ah oui, plein ! Non, quand même pas.

  • Speaker #1

    Parce qu'on n'a pas parlé de combien t'en voulais.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Alors, vas-tu faire comme moi une famille nombreuse ? Quoique il y a plus nombreux que moi.

  • Speaker #0

    Je pense, au tout début...

  • Speaker #1

    C'est genre que ton homme n'en veut pas. Mais vas-y !

  • Speaker #0

    Au tout début, j'étais partie sur deux. Et en vrai, je pense que trois, c'est bien. Je me dis, trois, c'est plutôt bien. Ça veut dire qu'il y en a un qui ne veut pas jouer avec l'autre. Il y en a toujours un pour jouer avec le dernier. Vous étiez deux. Oui, nous, les deux dans ma famille, mais lui, dans sa famille, ils sont trois. Et je me rends compte qu'en vrai, trois, c'est plutôt bien, dans le sens où, même en tant que maman, je sais que je suis déjà comme ça avec mon chat, quand une fois, elle s'est enfuie, c'était en furie, je me suis dit, mais elle ne va jamais revenir. Et du coup, en fait, c'est le moment où tu te dis, OK, il y en a un, il va partir faire ses études, il y a encore mes deux bébés qui sont à la maison. Maman, cool ! mais vraiment je sens que je serais comme ça c'est un peu triste à dire mais je sens que des fois je serais étouffante ils en ont marre de moi mais c'est que je sais pas j'ai ce besoin de te donner de l'amour et c'est ouais je pense c'est bien c'est

  • Speaker #1

    bien ça rentre dans une voiture c'est fini voiture nous avons changé la voiture parce que voiture 3 sièges auto avec des enfants rapprochés tu passes à la 5008 tu passes sur une grosse voiture

  • Speaker #0

    En effet. Ouais, une grosse 3. 4, ça fait... C'est un peu plus compliqué, je pense. 1, moi, je trouve que c'est... Non, c'est un peu triste.

  • Speaker #1

    Bah, à part si t'as des jumeaux directs.

  • Speaker #0

    Oui, voilà. Mais 1, tout seul, je sais pas. Moi, je me dirais... Oh, le pauvre, il joue tout seul. Si j'ai pas envie de jouer avec lui, son père, il n'a pas envie non plus. Oh, c'est un peu triste. Mais ouais, dans 3, c'est le juste milieu.

  • Speaker #1

    C'est déjà pas mal, hein.

  • Speaker #0

    C'est bien. Il faut de l'ambition. Ça se trouve, ma mère aussi, elle était pas là. Elle a dit qu'elle voudrait trois enfants. Et mon frère, elle a dit, c'est bon, je m'arrête là.

  • Speaker #1

    Ah, garçon, ouais.

  • Speaker #0

    Et moi,

  • Speaker #1

    trois garçons. Vous avez un peu d'écart.

  • Speaker #0

    Ouais, on a quatre ans d'écart. Ouais. J'ai encore le temps, tu vois. C'est ça l'avantage, c'est que moi, j'ai mis le temps, lui, il avance, moi, j'ai envie d'avancer petit à petit.

  • Speaker #1

    Bon, on se revoit dans cinq ans. tu me diras je t'enverrai un message qu'on fait ensemble c'est ça tant pis j'en avais fait d'autres épisodes tu m'envoies les questions que te pose ta génération en tout cas merci ça a été super super enrichissant je trouve ça trop cool de parler avec toi parce que ça donne aussi c'est là où tu te dis ouais vous renseigner sur sur des sujets auxquels nous parfois on se dit se poser de même pas de questions. C'était dans l'ordre des choses et je trouve ça top. Et puis, vraiment, on voit qu'il y a vraiment un côté des jeunes qui ne veulent pas d'enfants pour des raisons, comme tu disais, environnementales, idéologiques ou autres, plus simplement. Et puis, d'autres qui, comme toi, en veulent et puis sont habitées par ce désir. Donc,

  • Speaker #0

    c'est génial.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci beaucoup. Et puis, on va quand même faire un peu de propos pour ton podcast. Parce que je suis sûre qu'il y a des gens qui voudraient écouter des jeunes et les problématiques des jeunes adultes d'aujourd'hui. Donc, c'est plutôt orienté vers des personnes qui ont une vingtaine d'années.

  • Speaker #0

    Oui, on est plus orienté sur des 18-30 ans, des choses comme ça. Des gens qui vont débuter les études, des personnes qui sont déjà dans la vie active et qui, du coup, se posent un peu plus de questions. On est aussi orienté sur les parents. Ça peut arriver quand on a un ado, quelqu'un qui va débuter les études. C'est toujours intéressant de comprendre un peu les problématiques qu'on va rencontrer, que notre ado va rencontrer. Donc oui, on perpote le podcast à écouter si vraiment on a des questions à se poser quand on a entre 18 et 30 ans.

  • Speaker #1

    Génial, merci encore.

  • Speaker #0

    Merci. Et toi ? Salut.

  • Speaker #2

    Si vous entendez ce message, c'est que vous avez écouté l'épisode jusqu'au bout. Et je vous en remercie grandement. Je vous invite à me laisser un commentaire pour continuer les échanges et à mettre la note de 5 étoiles si l'épisode vous a plu. Cela contribue à augmenter la visibilité du podcast sur les plateformes. Merci beaucoup de votre soutien et à bientôt pour le prochain épisode.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation d'Anaëlle

    00:07

  • Anaëlle se présente et parle de sa famille

    01:09

  • Le désir d'être maman et les perceptions générationnelles

    01:37

  • Les raisons derrière le désir d'enfants et l'instinct maternel

    02:39

  • Transmission des valeurs familiales et éducation mixte

    04:00

  • Les attentes sociétales et la pression sur les jeunes couples

    06:24

  • Réflexions sur la parentalité et l'importance de la communication

    11:00

  • Les peurs liées à la maternité et les interrogations sur l'accouchement

    30:04

  • Conclusion et souhaits pour l'avenir d'Anaëlle

    48:24

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Description

Dans cet épisode, je reçois Anahële, une jeune femme de 22 ans, qui nous fait part de ses réflexions sur son désir de devenir mère. À travers cette conversation enrichissante,  Anahële nous offre un aperçu de sa vision de la parentalité, révélant comment, pour sa génération, l'envie d'avoir des enfants coexiste avec des préoccupations écologiques et économiques. Elle aborde avec sincérité son instinct maternel, nourri par son expérience en tant que grande sœur, et comment cela la pousse vers la maternité, même si certains de ses amis choisissent de ne pas avoir d'enfants.


Les valeurs familiales sont au cœur de leur échange, tout comme la mixité culturelle dans les couples, un sujet qui prend de plus en plus d'importance dans notre société actuelle.  Anahëlepartage ses réflexions sur la manière dont ces éléments influencent leur vision de l'éducation et comment ils façonnent les attentes sociétales liées à la parentalité. Ce dialogue met en lumière l'importance de la communication dans le couple concernant le désir d'enfants, un aspect souvent négligé mais essentiel pour construire une vie de famille épanouie.


Au fil de cet épisode, nous découvrons également les défis que rencontrent les jeunes parents d'aujourd'hui, y compris les préoccupations sur l'épuisement maternel et la nécessité d'un soutien mutuel au sein du couple. Anahële évoque avec passion son souhait d'avoir une famille, de vivre la grossesse et la naissance, et de transmettre des valeurs importantes à ses futurs enfants. Son témoignage est une véritable ode à l'empowerment féminin, montrant que le désir de maternité peut s'accompagner d'une volonté de créer un environnement familial riche et respectueux des enjeux contemporains.


Cet épisode de "Ma petite famille" est une invitation à réfléchir sur la parentalité moderne, à déconstruire les préjugés et à s'informer sur les réalités de la vie de famille. Que vous soyez déjà parent ou que vous envisagiez de le devenir, cette conversation touchante vous inspirera et vous donnera des clés pour mieux comprendre les enjeux de la maternité et de la paternité aujourd'hui.

Rejoignez-nous pour ce moment de partage et d'échange, et laissez-vous porter par l'espoir et la beauté de la vie de famille.


Merci infiniment  Anahële de m'avoir fait confiance.


Bonne écoute 🎧


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Ma Petite Famille, je suis Pauline, maman de trois garçons et créatrice de ce podcast intimiste où les parents se livrent sans filtre. Ici, on parle de maternité, de paternité, de parentalité et surtout on libère la parole sur des sujets encore trop souvent tabous. Depuis trois saisons, j'ai eu l'immense privilège de partager avec vous des témoignages uniques et précieux de parents et d'experts. Je tiens à vous remercier du fond du cœur de votre soutien. Si, comme moi, vous croyez en l'importance de ces conversations, je vous invite à vous abonner, à partager les épisodes avec vos proches et à faire découvrir ma petite famille au plus grand nombre. C'est grâce à vous que cette aventure peut continuer. Vous trouverez tous les vendredis, les 2e et 4e vendredis de chaque mois, un épisode. Merci de votre confiance et je vous souhaite une très bonne écoute pour ce prochain épisode.

  • Speaker #1

    Bonjour Anaëlle, merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #2

    Merci d'être invitée.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu pourrais te présenter et dire qui tu es, d'où tu viens, de qui est composée ta famille et ce que tu fais dans la vie s'il te plaît ?

  • Speaker #2

    Alors moi je m'appelle Anaëlle, j'ai 22 ans, je suis alternante en communication et du coup ma famille elle est composée actuellement du coup de mon copain, de mon chat Iguane et après mes parents et mon petit frère qui sont en Martinique. Est-ce que toi,

  • Speaker #1

    tu souhaites être maman ?

  • Speaker #2

    Oui, depuis longtemps. Pour moi, ça a toujours été normal. Donc après, c'est dans ma vision des choses. Donc oui, avoir des enfants, c'est quelque chose que j'aimerais avoir.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on se pose la question, parce que dans ta génération, tu as une petite verdaine d'années ? On se dit, ils ne veulent plus d'enfants, mais non.

  • Speaker #2

    Oui, il y en a encore qui en veulent toujours. C'est vrai que j'ai eu des amis. qui n'en voulaient pas. C'était un nom catégorique. Après, j'en ai beaucoup plus à en vouloir. J'ai l'impression que c'est dans le même cercle d'amis. Je pense qu'il y a aussi d'autres raisons qui sont liées à ce manque d'envie d'avoir des enfants. Je crois qu'il y a aussi le côté écologique, si je ne me trompe pas, où il y en a qui disent que ça coupe de l'argent. C'est aussi un problème, entre guillemets, écologique. Et il y en a d'autres, ils n'ont juste pas l'instinct paternel ou maternel et ils se disent, moi, je n'ai pas envie de faire subir à quelqu'un. mon absence, en quelque sorte, mon non-envie de l'avoir. Et toi,

  • Speaker #1

    d'après toi, pourquoi tu en as envie ? Est-ce que tu as questionné cette question ? Ou pour toi, c'est naturel ?

  • Speaker #2

    Je t'avoue que je ne me suis jamais vraiment posé la question, mais c'est vrai que ça paraissait logique, déjà, dans un sens. Et il y avait aussi, surtout, le côté maternel. C'est-à-dire que moi, vu que j'ai un petit frère, j'ai toujours été un peu sa deuxième maman. Et je l'ai un peu reposée. produit aussi avec mes amis, dans le sens où je suis celle qui va avoir un goûter dans son sac en plus pour les autres. Je suis celle qui va avoir une trousse au cas où pour les petits bobos, les petits trucs comme ça. En fait, j'anticipe déjà les petits problèmes, on va dire, de chacun. Et dès l'instant où t'as besoin de quelque chose, où tu te dis « Ah, c'est vrai que j'ai oublié ça, tiens, je fais dans mon sac. » Donc, je suis vraiment en termes la petite maman de tout le monde. Et je pense qu'il y a aussi ce côté où j'ai envie de donner de l'amour à... peu un être vivant autre que mon chat. Mais il y a vraiment ce truc-là, ce truc de côté familial, que j'ai envie d'avoir aussi, et de pouvoir donner l'éducation que j'ai envie de donner à mon enfant. Il y a tout un truc autour où j'ai envie de transmettre quelque chose à un autre être vivant. Et je pense que c'est tout ça qui m'a amenée à vouloir un peu avoir des enfants.

  • Speaker #1

    Et quand tu parles de transmission, c'est parce que tes parents t'ont transmis des valeurs particulières ou même toi, tu as envie de créer un petit cocon avec des enfants ?

  • Speaker #2

    Je pense qu'il y a un peu des deux. Moi, ce que j'ai surtout envie de transmettre, là, dans ma relation, on est un couple mixte. C'est sûr qu'au niveau de l'acquisition, on n'a pas les mêmes recettes. Donc, il y a vraiment ce côté où j'ai envie de transmettre un peu. mes origines aussi au niveau de la cuisine, mes origines en fonction de la façon dont on va vivre. Et il y a pas mal de trucs où j'ai envie qu'une personne arrive à vivre un peu et avoir ce mélange de cultures. Et donc il y a ce moment-là, il y a aussi mes parents avec les valeurs qui m'ont appris au niveau de la famille. Mais ça, c'est plus ma façon dont je vais l'aménager, dans le sens où, oui, la famille, c'est important, mais si tu vois qu'à des moments, j'empiète un peu sur l'intimité, où il y a des choses... Je pense que je suis pas d' Il ne faut pas hésiter à me le dire et à me faire comprendre que là, moi, dans mon point de vue, ce n'est pas bon. Et du coup, on va se remettre en question, on va essayer de comprendre un peu pourquoi toi tu penses ça et moi je pense ça. Et donc,

  • Speaker #1

    tu disais que tu étais un couple mix parce qu'il est d'origine...

  • Speaker #2

    Il est normand, du coup. Oui, donc pour les personnes qui nous écoutent, c'est parce qu'en fait, moi, je suis noire, donc lui, il est blanc. Et donc, c'est pour ça que je dis couple mix, parce que du coup, il y a pas mal de choses sur lesquelles, quand je parle avec lui... il y a des choses sur lesquelles, moi, ça me paraît logique et d'autres pour lesquelles, lui, ça ne me paraît pas logique. Par exemple, ça va paraître tout bête, mais c'est avec lui que j'ai mangé mes premières pâtes carbonara. Je n'en avais jamais mangé. Je ne sais pas, ce n'était pas un manque, ce n'était pas quelque chose qui me manquait, mais du coup, moi, je me demandais des pâtes carottes, je me disais, c'est quoi ? Comment on fait ça ? Et du coup, j'en ai fait. Et par exemple, moi, ça me paraît logique de mettre toutes sortes d'épices dans mon plat. Et quand j'ai mis du paprika, j'ai mis plein de trucs, mais je n'ai... Ce n'est pas des pâtes carbo, en fait. Non, tu mets du sel, du poivre, tu t'arrêtes là. Ça, c'est tout. Lui, tu mets un oeuf, mais tu ne vas pas plus loin. Et il y a vraiment ce truc de, oui, d'accord, c'est vraiment comme ça que ça se cuisine. Moi, j'ai plus tendance à faire autre chose, de notre façon. Donc, il y a tout ce côté de mixité, on va dire, de la culture qui est lié aussi à la façon de vivre, aussi de la personne dont elle a vécu dans une enfance. Et je pense que c'est ce rapport-là qui est assez marrant de temps en temps à avoir.

  • Speaker #1

    Et par rapport à votre envie, est-ce que là, tu es encore étudiante ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Toi, tu voudrais commencer ta vie professionnelle, je ne sais pas, acheter votre première maison ensemble avant de vous lancer dans la grande aventure de la parentalité ? Ou tu préférais être maman plus jeune, on va dire ?

  • Speaker #2

    J'avoue que je suis mitigée. Je pense que, vu que lui, il n'en veut pas déjà. Enfin, au tout début, il m'a dit qu'il n'en voulait pas. Après, finalement, au fur et à mesure dont la relation avance, il m'a dit que lui, potentiellement, il pourra accepter, mais ce ne serait pas maintenant. Donc, en fait, on est sur quelque chose où je me dis, si lui, il en voulait tout de suite, potentiellement, j'aurais déjà des enfants, je pense. D'accord. Parce que ce serait méchant de dire que c'est un besoin, mais il y a vraiment ce truc de... Quand je suis avec un bébé, je me sens bien, je me sens apaisée. Et même avec des enfants, je ne sais pas, ça me... Ça me paraît normal. En fait, il y a vraiment un lien qui se crée. Si c'est maintenant, là, on va dire qu'on n'est pas trop stable. Mais bon, pourquoi pas dans les années qui vont venir, ce serait bien.

  • Speaker #1

    Et toi, tu sais pourquoi il n'en souhaiterait pas ?

  • Speaker #2

    C'est juste lui. Il y a des choses que, du coup, lui, il n'a pas envie d'avoir. Par exemple, au niveau du mariage, lui, il sait qu'il ne veut pas se marier. Moi, c'est pareil. C'est dans ma logique, en fait. Donc, je pense que c'est, je ne vais pas dire l'éducation, mais c'est plutôt le schéma familial qui est derrière aussi. Moi, ça me paraît logique qu'on se marie, on a des enfants derrière, ou qu'on fournit des enfants et après, on se marie. Mais du coup, quand on a ce genre de discussion-là, on se dit, bon, OK, dans un couple, on fait des compromis. Mais à la limite, on ne se marie pas, même si c'est le seul truc que je peux accepter. Donc, je dis, tant que j'ai ma cérémonie, j'ai une belle robe, moi, ça me va. Donc, c'est vraiment, au niveau des enfants, je pense que c'est un peu pareil. Lui, ce serait quelque chose qu'il ne voyait pas au début. je pense, au fur et à mesure, je dis, bon, ça fonctionne bien, pourquoi pas un jour, mais pas maintenant. Là, pour l'instant, j'ai envie de profiter de ma vie, de profiter un peu de tout ce qui va, on va dire, sur la jeunesse, etc. Et se dire après, bon, OK, là, on se pose, là, vraiment, on réfléchit, et là, on va penser à quelque chose.

  • Speaker #1

    Génial. Et il est un petit peu plus âgé que toi, ou non,

  • Speaker #2

    vous avez un peu plus âgé ? Oui, on a quatre ans d'écart, du coup.

  • Speaker #1

    OK, donc, il est déjà dans la vie actuelle.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Donc, en fait, ça fait que, moi... je peux me caler sur son rythme à lui. On n'est pas sur le même âge, il n'est pas plus jeune que moi, du coup, il n'y a pas d'autre coup. Bon, il faut se presser, en fait, l'art va arriver à la fin. Non, en contraire, lui, il a encore du temps, et moi, en fait, vu que je suis encore jeune, j'ai encore plus de temps que lui, pour me dire, OK, on va avancer à notre rythme, et là, on va voir ce qu'on va faire.

  • Speaker #1

    C'est bien de ne pas se mettre la pression, parce que c'est une grosse étape aussi. Donc, de toute façon, je pense qu'on n'est jamais prêts, mais bon, il faut le vouloir, quand même. parce que c'est une grosse étape et s'il y en a un qui est réticent,

  • Speaker #2

    ça ne soude pas un couple. La pression, on ne l'a pas tant que ça, mais vu qu'on est les aîn��s de nos deux familles, c'est vrai que de temps en temps, c'est la petite blague dans les repas de famille, c'est quand le bébé ? On dit, on s'en a un chat, ça se passe bien, mais c'est vrai que là, dans son entourage, il y a eu pas mal de naissances et c'est vrai que ça commence à chambouler un peu dans le quotidien, de se dire, les gens commencent à se marier, à avoir des enfants. Moi, ça va, c'est pas mon entourage proche, on va dire, c'est son entourage à lui. Mais c'est vrai que quand ça va arriver aussi dans mon entourage, le mec faudra, on va dire, se poser des questions et c'est là où, en fait, on se dit « Ok, les gens, ils avancent. Est-ce que c'est moi qui suis pas à mon rythme ? Est-ce qu'ils avancent plus vite que moi ? Est-ce qu'il y a un problème ? » C'est un peu tout ça, en fait.

  • Speaker #1

    C'est vrai que la pression sociétale, en fait, on l'a beaucoup quand même. D'autant plus, je pense, vous, votre génération, moi, donc on a un peu plus de 10 ans d'écart, peut-être.

  • Speaker #2

    À peu près.

  • Speaker #1

    On se posait peut-être un petit peu moins de questions que ce que vous vous posez actuellement. Et on avait aussi cette pression de quand est-ce qu'il y a le premier ? Nous, on l'avait fait un peu plus jeune, etc. Alors vous ? vu que maintenant, je pourrais avoir son premier enfant à déguster les 30 ans. Je pense que vous allez encore plus l'avoir. Peut-être pas, mais bon, quand même.

  • Speaker #2

    Oui, ça dépend de plein de choses. Je sais qu'il y a des gens, par exemple, la maman, elle a été enceinte à 20 ans. Eh bien, la suivante, ça paraissera à 20 ans et la suivante sera à 20 ans aussi. Je sais que ça peut arriver, mais du coup, ce n'est pas pour autant qu'il faut suivre un peu le schéma qu'il y a eu dans la famille. Si on ne se sent pas prêt, ça ne sert à rien de faire des enfants. Et souvent, c'est ce qui arrive, je ne dis pas que c'est tout le temps mais j'ai un peu l'impression des fois quand on voit ce sort portable ou des trucs comme ça on sent qu'il y a quand même une distance entre un des membres du couple où il y en a un qui était prêt et l'autre ne l'était pas forcément et en fait s'est senti imposé ce truc-là pour faire plaisir à l'autre et on se retrouve avec un écart en fait où t'as pas vraiment ta place en tant que mère ou ta place en tant que père et je pense que c'est important vraiment de se poser les bonnes questions et si on sent qu'il y a un problème de le dire avant qu'il y ait un bébé qui arrive, surtout. Et même s'il est là, de se dire, là, par contre, je pense que j'ai besoin d'une pause, j'ai besoin qu'on en discute, parce que là, ça ne va pas, et peut-être qu'on a allé trop vite, peut-être qu'il faudrait ralentir sur une façon, qu'on aménage un peu notre organisation, parce que vraiment, ça a pété, et ça n'a pas avancé, en fait. C'est fou,

  • Speaker #1

    parce que ce que tu dis, je pense qu'un tournage,

  • Speaker #2

    je n'aurais pas vu toutes ces réflexions-là.

  • Speaker #1

    C'est vrai, je me le dis. Moi, c'était pareil. J'ai toujours voulu être maman, mais je ne me suis jamais autant posé de questions. Alors, bien sûr, on en a parlé avant, mais j'ai l'impression que, oui,

  • Speaker #2

    vous posez des bonnes questions,

  • Speaker #1

    en plus. De savoir comment vous réagirez, pourquoi vous le faites, tout simplement. Et ça, je trouve ça top. Comment vous recueillissez la société.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il y a aussi les liens sociaux derrière. Je ne sais pas où est-ce que vous l'avez vu, mais il y avait eu un truc en mode... une fille qui disait qu'elle parlait avec un ami à elle et du coup cet ami-là disait ouais c'est bon je suis prêt avec papa et tout et quand elle lui a dit ok t'es prêt avec papa du coup ça veut dire que t'es prêt à te lever la nuit t'es prêt à changer des couches t'es prêt à aussi aller au travail avec genre deux heures de sommeil, t'es prêt à faire ça t'es prêt à faire ci et elle a dit ah non, moi j'ai un gamin, on va jouer au foot on va faire des batailles d'eau vers ce tout et ben non en fait, t'es prêt à être tonton ou tata t'es pas prêt à être parent ... Et c'est là, en fait, où il y a pas mal de questionnements et même des communautés, que ce soit d'étudiants, des communautés de jeunes, où vraiment, il y a ce truc de... Si vous pensez, en fait, qu'avoir un enfant, c'est jouer et genre, on fait des photos assez marrantes, aller au parc Astérix, ben non, en fait, derrière, il faut en prendre soin, derrière, il faut faire les devoirs, derrière, il faut aller à l'école, derrière, il faut faire son activité. Derrière, en fait, il y a pas mal de trucs qu'il faut prendre en compte où toi, en tant que parent, tu vas devoir prendre le dessus. Et en tant que femme ou homme, tu vas parfois devoir réduire un peu ta place pour laisser un peu plus de place à ton enfant et à cette vie de famille que tu vas avoir.

  • Speaker #1

    Complètement ! Je suis impressionnée par ce que tu dis parce que c'est très clair et très vrai, surtout, je trouve. Donc, bravo !

  • Speaker #2

    Mais je pense que c'est grâce à des gens comme toi, tout ce qui est les contenus parentaux, etc., où moi, ma génération... posent plus de questions parce qu'on voit un peu comment vous avez fait, on voit comment nos parents ils ont fait, on voit comment les grands-parents aussi ils ont évolué. Et en fait, chaque génération a un peu ses codes. Et là, par exemple, je crois que c'est ma génération, là, en ce moment, on est sur de l'éducation positive. Donc, c'est, bon, le gamin, on ne va pas le frapper. Le gamin, du coup, s'il dit non, du coup, c'est non. S'il ne veut pas manger ça, il ne mangera pas ça. Et du coup... la génération de nos parents vont plus être dans « Ah non, mais c'est un enfant gâté. Ah non, mais du coup, il va finir quand même son assiette. » Oui, mais il y en a, ils ont envie de donner cette éducation-là. Il y en a d'autres qui veulent la donner comme ça. Il ne faut pas, en fait, se dire « Bon, l'éducation qui est comme ça, qui ne me plaît pas, elle n'est pas bonne. » Non. Ça veut dire que toi, tu essaies de piocher un peu sur tous les contenus que tu as vus et de dire « Ok, moi, en tant que gamin, j'aimerais bien qu'on me dise ça. Je n'aimerais pas être traité comme ça. Dans mon enfance, il y a eu ça. » pas forcément agréable, c'est pas forcément bien, peut-être que je devrais me faire d'une autre façon. Tu vois, il y a tout ce truc. Au contraire, c'est plutôt bien parce qu'on s'inspire un peu de tout ce qu'on a vu. Donc techniquement, on s'inspire aussi de toi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est gentil. Non, mais c'est très vrai ce que tu dis. Après, c'est vrai qu'il y avait beaucoup moins de réseaux, beaucoup moins de livres sur la parentalité il y a encore même dix ans. Mon grand, il avait sept ans. Et à l'époque, même des podcasts comme Blue Story ou même La Matressante n'existaient pas. C'est vrai que là, ça s'est vraiment développé. Je suis vraiment très contente que votre génération, toi notamment... Vous en parliez aussi du sujet, parce que c'est important, c'est les générations futures, c'est l'éducation qu'on va donner à nos enfants, on va refléter aussi ce qu'ils vont faire de leur vie et de notre planète, tout ça avant aussi. Donc, c'est super important pour moi. Je voulais savoir, est-ce que, parce que tu rencontres par un podcast qui s'appelle On Papote, où tu interroges plein de gens étudiants ou jeunes actifs, et eux, ils ont des questions ils parlent aussi de parentalité ou non, c'est pas le sujet principal ?

  • Speaker #2

    Alors, on n'en a pas parlé dans le sens où est-ce qu'eux, ils voudraient des enfants, ça c'est une question que je pense qu'on pourrait aborder aussi, mais on a parlé de la parentalité dans le sens où on a eu des récits sur, du coup, les relations familiales. On a eu deux, déjà un peu sur les relations que maintenant on a quand on a 20 ans, on a avec nos parents. On n'est plus, en fait, l'enfant à qui on va dire non, on va le gronder. Là maintenant, on peut répondre et dire non, ça c'est mon choix, c'est ma décision. On a aussi cette relation où on a en quelque sorte le droit de couper court avec les relations avec les parents, et donc beaucoup prennent cette décision-là, parce que dans leur jeunesse, il y a eu des actions que les parents ont faites qu'ils n'ont pas appréciées, et où ils se sont dit, là en fait, maintenant j'ai 18 ans, maintenant j'ai 20 ans, je ne peux pas accepter qu'il y ait une personne comme ça dans ma vie, et j'accepte que désormais je n'aurai plus de relation avec mon père ou ma mère. Et ça paraît normal pour eux. Donc, on a une personne qui nous a parlé de ça. On a quelqu'un aussi qui avait vécu en famille d'accueil, donc qui nous a un peu raconté comment ça se passe quand on est dans une famille d'accueil, comment se passe le lien avec aussi la famille maternelle et paternelle. Et là, le dernier qu'on avait fait, c'était un peu plus sur, du coup, les parents divorcés, où là, c'était un peu plus difficile à écouter par rapport au retour que j'ai eu dessus, où là, vraiment, on a parlé de violences familiales, de violences conjugales. Et en fait, vraiment, on se rend compte que tout ça, tout le côté parentalité, il y a en fait une histoire derrière. Et des fois, les gens n'ont pas envie d'avoir des enfants à cause de ce qui s'est passé dans leur enfance. Les deux personnes que j'ai interrogées, Camélia et Clara, beaucoup, qui m'ont dit, en fait, moi, je sais que je ne veux pas d'enfants pour telle ou telle raison. Et une autre qui dit, moi, je ne sais même pas si je veux des enfants parce que j'ai vécu ça. Est-ce que vraiment, du coup, ma relation, elle se passe mal, du coup, mes enfants, ils vont voir que ça se passe mal dans ma relation. Ce n'est pas à mes enfants de me consoler. c'est à moi de les consoler. Donc, il y a toujours ce rapport-là, en fait, avec ce qu'on a vécu, et se dire, OK, on a vécu ça, est-ce qu'on a envie que nos enfants vivent ça aussi ? C'est toutes ces questions qu'on peut avoir, en fait, autour de la parentalité, sans pour autant se dire, est-ce que je vais avec les parents pour telle ou telle raison ?

  • Speaker #1

    C'est un très bon sujet, ça, les parents toxiques, comme on peut les appeler. C'est bien d'analyser son enfance et comment on a grandi et comment on s'est construit. pour après voir si on veut devenir parrain ou pas. Je trouve que c'est super, parce que c'est le premier pas aussi. Oui, voilà, de faire un focus sur ce qu'on a vécu, comment c'était dur, bien comprendre pourquoi on ne voudrait pas d'enfants ou pourquoi on en voudrait.

  • Speaker #2

    Est-ce que du coup, ça c'est une question que je me pose, est-ce que toi, au niveau de l'éducation que tu donnes à tes enfants, est-ce que c'est un peu un mélange entre l'éducation que ton mari l'a eue et ton éducation à toi, ou au contraire, c'est quelque chose que vous avez décidé de créer vous deux ? sans pour autant prendre ce qui a été fait des deux familles.

  • Speaker #1

    Bonne question. On n'a pas eu exactement la même éducation. Les deux, on a été dans une éducation quand même bien géante des deux côtés. On a reçu tous les deux des claques, des petits. Aujourd'hui, on s'est interdit de faire ça à nos enfants, même si parfois, voilà, l'émotion est féminine. Après, oui, on essaie de faire un mix. j'essaie de ne pas crier est-ce qu'on s'est mis d'accord ? bonne question questionne-moi il se crie sur moi en fait je pense aussi moi je lui apporte des éléments des livres à lire des éléments mais je pense que oui il a remis en question aussi l'éducation qu'il a eue comme moi en fait et qu'on est plus dans l'écoute dans l'écoute et puis aussi connaître nos émotions pour ne pas être submergée et ça c'est quelque chose qu'on ne nous avait pas appris petit tu vois à bien reconnaître nos émotions. Alors aujourd'hui, même à l'école, ils commencent à dire la colère, etc. pour ne pas la transposer sur l'enfant qui lui-même, déjà, est submergé par ses émotions. Ça fait deux émotions. Là, c'est elle, elle est ouf. Ce n'est pas facile tous les jours, mais est-ce qu'on s'est mis d'accord ? Oui, je pense qu'on s'est mis d'accord sur le fait que lui,

  • Speaker #2

    c'était un petit peu plus cool.

  • Speaker #1

    Moi, franchement, j'ai très bien vécu mon enfance, vraiment. Mais c'est vrai que c'était un petit peu plus dur. sur certains trucs. Donc, on a dit qu'on faisait un mix. Et après, c'est vraiment notre parentalité. C'est-à-dire qu'on a pioché, comme tu dis, des infos, plus les lectures que j'ai faites. Même le podcast, ça m'a aussi nourrie. Et après, on fait des erreurs. Enfin, clairement,

  • Speaker #2

    on fait des erreurs.

  • Speaker #1

    Et je me souviens... C'est marrant que tu me poses la question, parce que ça te se mêle. j'étais pas contente contre mon grand et je lui dis, tu sais maman elle a pas été contente parce que tu m'as pas bien répondu et ça je veux pas en fait, et je lui dis bah voilà, et puis après j'ai haussé la voix et j'aime pas ça, donc c'était le soir je le remets dans le contexte et tout, et je lui dis tu sais maman elle fait des erreurs et tout, puis il regarde et il me fait mais maman tout le monde fait des erreurs c'est un vrai choc très bien, la prochaine fois s'il te plaît, ne me réponds plus comme ça Et vraiment, ça m'avait énervée qu'il me réponde, parce qu'il a 7 ans, et que je ne voulais pas lui créer de suie, ni rien. Donc, je lui ai expliqué qu'on ne parlait pas comme ça à sa maman, et qu'on en reparlerait, donc on en a reparlé le soir. Mais tu vois, c'est des choses où je t'attends tous les jours, mais il y a la ligne conductrice où on essaie d'écouter l'enfant, même s'il y a un cadre. Alors là, je tiens vraiment à le dire, c'est que je mets quand même le cas. Il y a les règles. Les règles, c'est ça. On n'en freine pas les règles.

  • Speaker #2

    Il y a la sécurité.

  • Speaker #1

    Et voilà, ça, c'est sûr. On entend beaucoup l'éducation de l'immigrant, etc. L'enfant fait tout ce qu'il veut. En tout cas, dans mon éducation, ils ont le droit de faire beaucoup de choses. Mais s'il y a une question de sécurité et puis des règles de bien-sécurité aussi, parce qu'il faut quand même leur donner les codes de la société, on n'en freine pas les règles. Donc oui, ils ont été punis, mis à côté avec un temps donné. Je vais le sécuriser, etc. Bien sûr, mais je ne peux pas dire que je n'ai jamais puni mes enfants. C'est faux. Tu vois, bon voilà. Après, comme il est petit, donc non, pas encore. Quoique des fois, quand il balance son assiette, etc. Tu prends sur toi, tu ramasses, tu passes. Mais bon, donc oui, je pense qu'on a pioché un peu de toutes nos éducations pour en faire la nôtre.

  • Speaker #2

    C'est la meilleure chose à faire, je crois. Ça va dépendre aussi du contexte familial qu'il y a derrière. Il y en a, ils vont vouloir garder le schéma familial et les traditions de la famille. Et il y en a d'autres qui vont se dire, non, ça n'a pas fonctionné comme ça. Autant qu'on crée la nôtre et qu'on voit comment ça fonctionne. Et c'est plutôt bien d'avoir ce truc où tes enfants ont autant de liberté qu'ils veulent. Mais par contre, il y a des limites sur lesquelles ça, c'est quelque chose qui n'est pas négociable. ça c'est bon, ça s'affirme pas comme ça si tu veux ça, il faut le demander ou du coup il faut une autorisation mais c'est toujours bien d'avoir un cadre et de comprendre en fait que tu peux faire autant de choses que tu veux tant que tu respectes en fait les règles qu'on m'a données et le cadre qui a été mis.

  • Speaker #0

    Petite pause dans l'épisode, si ce que vous entendez vous plaît, n'oubliez pas de vous abonner à la chaîne pour ne rien manquer des prochains épisodes. Ça prend juste un instant et ça m'aide énormément à faire grandir ce podcast. Il en est de même pour les avis. N'hésitez pas à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute privilégiée. Et pour suivre l'aventure au quotidien, rejoignez-moi sur Instagram, ma petite famille podcast. Vous y retrouverez les coulisses des podcasts, mais aussi ma vie de maman au quotidien et les interrogations que j'ai. Allez, c'est reparti. Je vous souhaite une bonne écoute.

  • Speaker #2

    Et tu vois,

  • Speaker #1

    tu parlais de votre mixité et je trouve que c'est quand même super même pour les... C'est toujours... super rapport pour un enfant parce qu'il va y avoir un peu de ta culture, un peu de la culture de ton homme et puis au milieu de ça, il va se construire avec plein de choses nouvelles qu'il n'aurait peut-être pas dans une autre famille. C'est top.

  • Speaker #2

    Je me dis surtout que ça va être très marrant les moments où il va passer une semaine chez les parents et la semaine d'après chez les beaux-parents. J'adore HLR.

  • Speaker #1

    Un homme qui l'a martiné.

  • Speaker #2

    Mais oui, il y a vraiment cette différence. Et je l'ai vu aussi passer des fois sur les réseaux où des compromis, si je ne sais pas, ils disent mais... Par exemple, une petite qui a du coup pareil un père qui est blanc et sa mère qui est antiaise. Et en gros, la petite, elle a dit à sa mère à 18h, « Bon, c'est l'heure de l'apéro. » Et en fait, non, genre, les 18h, tu ne vas pas faire d'apéro. On va manger après. Mais non, non, ça, c'est chez papi, chez mamie. Mais chez moi, il n'y a pas ça. Ça va être très marrant, je pense, à certains moments. C'est le moment où la famille, la famille proche va comprendre. donc les grands-parents, mais la famille autour, donc les tantes, les oncles, ils vont avoir un peu du mal, je pense, sur certains points où ils vont se dire « Ah, mais ton gamin, il fait ça. Ah, mais c'est pas comme ça qu'on fait ça. » Oui, mais c'est comme ça que moi, j'ai dit qu'il peut le faire. Je lui ai autorisé à le faire. Il n'a pas le droit, en fait, de repousser mon autorité en tant que parent. Et ça, je pense que c'est aussi soulevé peut-être par ma génération, c'est justement qui y pense, mais il y avait des... reportages où en fait les grands-parents ils prenaient le dessus par rapport aux parents des fois c'est compliqué et il faut réussir à dire bah non ça fonctionne pas comme ça, si tu veux chez toi ça fonctionne comme ça mais chez moi ça fonctionne pas comme ça et un peu l'anecdote que ma mère elle me dit, j'étais allée du coup faire des vacances chez ma tante du coup du côté de mon père en Martinique et en fait quand je suis revenue du coup chez mes parents donc à Paris j'étais tout le temps prête le matin, du coup j'avais pris ma douche et tout Et en fait, j'étais vraiment petite, je crois que je devais avoir 6 ans. Et vraiment, j'avais mon petit sac à dos, mon petit sac à main, j'avais une lumière de soleil et je dis « On y va ? On part ? » Et en fait, elle me dit « Mais tu vas aller où ? » « Non mais on part, on part ! » Et en fait, elle a appelé ma tante après et elle me dit « Ouais, mais tu l'emmenais, on allait se balader, on allait faire des courses, on allait faire ça. » Et en fait, du coup, j'avais cette habitude de tous les matins, il y avait une activité à faire, donc tous les matins, on sortait. Pareil, quand on était à table, je lui disais « Oui, je veux du coquin. » Et elle me dit « Mais... » non, tiens, un verre d'eau, ça fait du coca. Non, non, du coca. Et du coup, pareil, là, elle a appris que ma tante me donnait du coca. Et donc, en fait, c'est tout ça où, bah, c'est un peu marrant, on va dire, mais il y a des parents qui vont être plus intransigeants sur certaines choses, et là, c'est du coca, je me dis, si la grand-mère elle donne du coca aux gamins, c'est pas grave, mais il y a des choses sur lesquelles, bah, ok, ça, par contre, tu aurais pu me le dire, mais il y a d'autres trucs où, par contre, non, tu le donnes pas parce que, par la maison, il n'y a pas droit des gens... que même à l'extérieur, il n'y ait pas de roi. Et des fois, il y a juste des raisons qui sont pour des allergies ou pour même les valeurs de la famille. Et il y a d'autres raisons pour lesquelles c'est juste, je ne vais pas dire la culture, mais plutôt l'attention sur les écologiques. Je sais que, ça c'est mon point de vue vraiment, après on a eu des lancettes, je sais que moi, si je suis végétarienne, que je ne suis pas, je n'imposerais pas à mon gamin de l'être. Parce que je considère que genre, tu n'as pas la notion de comprendre. pourquoi est-ce que tu devrais être végétarien ? Et que même en pleine croissance, pourquoi est-ce que je devrais t'enlever de la viande ? Ça n'a pas de sens. Donc c'est plein de choses sur lesquelles chacun essaie de se baser, essaie de comprendre. Et comme je l'ai dit depuis le début, on essaie de repiocher un peu les infos qu'on voit à droite, à gauche. On essaie de prendre les bonnes infos comme les mauvaises et on essaie de faire un tri correct. Mais c'est assez important de faire son tri et de dire, ok, ça c'est bon, ça c'est pas bon.

  • Speaker #1

    Et quels sont les rituels ? que tu avais peut-être dans ton enfance et que tu voudrais perpétuer avec ton enfant ?

  • Speaker #2

    Au niveau rituel, moi, je sais que le dimanche, c'est une journée où on ne fait rien. C'est-à-dire que normalement, le dimanche, c'est le ménage. Mais genre, maintenant, je l'ai un peu passé au samedi. Donc ça, le dimanche, on se lève, on prend notre temps. Le dimanche, c'est tassé de grillé. Donc, on a du pain à la maison. Le dimanche, c'est le moment où on va passer un peu un temps ensemble. Et il y a aussi ce truc de... comment ça s'appelle, pourquoi pas faire des jeux de société ou des trucs comme ça, c'est vraiment un moment où le dimanche, tu sais que la semaine est passée, et là vraiment c'est la bulle du dimanche qui se prolonge jusqu'à la nuit, et t'as envie que le lendemain soit encore dimanche pour prolonger ce moment-là et le dimanche c'est un peu les vacances de la semaine, vraiment le moment calme un peu de tout ça

  • Speaker #0

    Si t'as pas envie de cuisiner, tu fais une pâte, tu manges, t'es dans le placard. Vraiment, c'est ça. Et le truc vraiment essentiel, c'est que chez mes parents, le dimanche, c'était pâtisserie. Donc le dimanche, c'est toujours pâtisserie chez moi. Il y a toujours un gâteau, il y a toujours des crêpes, il y a toujours un truc que j'essaye de faire. C'est le dimanche.

  • Speaker #1

    C'est pour les transmettre à tes enfants.

  • Speaker #0

    Ah bah oui, le dimanche, c'est... On mange du pain, on mange le petit-déj à la maison, à table. Et après, l'après-midi, on fait des gâteaux.

  • Speaker #1

    Trop bien !

  • Speaker #0

    ça va durer toute la semaine ou pas moi je fais des cookies ça va me durer deux jours ils mangent tout ouais mais tu vois t'es contente parce que du coup t'as fait ton gâteau t'as fait ta matisserie mais du coup tout est parti et là tu sais que ok ça on garde ça c'est une valeur sûre et du coup c'est un peu le test ton crash test et le fait d'avoir des enfants c'est de pouvoir dire non mais c'est normal c'est parce que qui fait des enfants, du coup, c'est un peu raté, mais t'inquiète pas. Oui, c'est vrai, on peut mettre ça sur le dos. Alors que moi, je peux pas, genre, si je rate un truc, tu peux juste dire, bon, bah, j'ai raté, j'ai oublié. T'as raison.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu voudrais dire d'autre sur ton envie, tes questionnements que tu as sur la maternité ? Est-ce que t'as peur, par exemple, d'être enceinte ou le postpartum ? Après, t'oses poser des questions à ta mère ?

  • Speaker #0

    Je pense que je ne suis pas encore dans la période où je pourrais poser des questions. Moi, je le vois comme ça. Si je pose des questions en disant « Mais comment ça fonctionne comme ça ? » On me dit « Pourquoi tu veux des enfants ? » « T'es enceinte ? » Et non, du coup, parce que là, ça repart sur une boucle où je dis « Non, je ne veux pas d'enfants maintenant. » Mais du coup, c'est pour savoir. Et en fait, c'est trop d'explications à donner. Mais c'est pour ça que je me renseigne un peu et c'est quand même intéressant de voir certaines choses et de comprendre certaines choses. Je trouve qu'il y a pas mal d'informations. Voilà. pas. Par exemple, dans un certain de tes épisodes, j'ai découvert que c'était possible d'accoucher ailleurs que chez soi et à l'hôpital. Ça, ça a été vraiment un peu la révélation. C'est possible d'accoucher dans une pièce que toi, tu auras décorée, un endroit où toi, tu te sens bien. Pour moi, ça ne paraissait pas possible. C'était vraiment un mode d'accoucher à l'hôpital. C'est un peu obligatoire. Sinon, si vraiment, on ne peut pas te déplacer, t'accouches chez toi. C'est vraiment le dernier recours où on te dit vraiment, c'est parce qu'on ne peut pas le faire. Vous accouchez sur votre canapé. Mais tu vois, c'est tout ça. Et il y avait aussi le postpartum. Du coup, on sait qu'il y a le baby-boost derrière. On sait qu'il y a parfois une dépression qui peut arriver. On ne sait pas vraiment pourquoi. On ne sait pas vraiment comment ça se passe, etc. Il y a aussi, moi, je pense que ce qui me fait le plus peur, c'est l'accouchement. Vraiment, c'est le moment où tu te dis, c'est assez impressionnant, en fait. Donner naissance, c'est le moment où j'y ai tant. panique, je vais me dire, mais c'est bon, je vais mourir. Il y a un truc qui sort de moi. Mais non, en vrai, je pense, la grossesse, en général, je pense que ce sera l'une des périodes que j'idéalise assez. C'est le moment où, vraiment, je vais être un peu en connexion avec mon bébé. Mais, ouais, l'accouchement, ça va pas.

  • Speaker #1

    Tu vas pouvoir le préparer.

  • Speaker #0

    Ouais, mais même, je me dis, la péridurale, je sais que je pourrais pas faire sans, mais... la regarder, ça me fait déjà peur.

  • Speaker #1

    Tu pourrais pas ou tu voudrais pas ?

  • Speaker #0

    Non, je pourrais pas faire ça. Désormais, je sais que...

  • Speaker #1

    Parce que si t'es préparée,

  • Speaker #0

    tu pourrais. Ouais.

  • Speaker #1

    Mais tu n'as pas... Enfin, après, tu peux ne pas voir.

  • Speaker #0

    Je pense que le premier, peut-être que je le ferai avec Périglal. Et le deuxième, peut-être que je le ferai sans, tu vois. Pour savoir un peu, OK, comment ça se passe, etc. Pour m'enseigner un peu plus. Mais ça me fait peur. Mais t'inquiète,

  • Speaker #1

    moi, j'ai fait ça. J'ai fait Césarine Péris.

  • Speaker #0

    Bah du coup, t'as un peu testé tout. Oui. donc tu vois tu sais c'est ce que tu préfères complètement différent les trois et du coup c'est quoi le meilleur ?

  • Speaker #1

    je crois qu'il n'y a pas le meilleur je ne pourrais pas dire meilleur ou quoi complètement différent et puis c'était à des moments la césarienne c'était progress qui était en siège et qui ne voulait pas se retourner et que mon bassin était trop assez large voilà étroit et puis de toute façon comme c'était un premier je ne voulais pas faire une voie basse avec un siège et voilà donc voilà donc à ce moment-là j'étais préparée à la césarienne la péri-durale, après je m'étais préparée à la péri, donc si tu veux, et après, je voulais tout faire pour accoucher sans péri-durale. Donc je m'étais préparée, c'était vraiment des moments de vie où j'étais prête à accueillir. Après, le troisième, ça aurait été avec une péri si j'avais pas pu aller jusqu'au bout, bien sûr, et ça aurait pas été un échec. Mais voilà, je m'étais préparée à des moments où j'avais les informations et je pense que j'ai fait avec mes ressentis à moi. J'étais vraiment pas prête pour le deuxième de faire 100 pays. Et presque, tu vois, je connaissais la césarienne, donc je voulais une césarienne. Et puis là, le troisième, je me suis dit c'est mon dernier bébé,

  • Speaker #0

    donne tout ! C'est une question que je me pose parce que j'en avais parlé avec un ami. Sa mère, du coup, elle avait accouché d'un de ses frères par césarienne et en gros, il y avait un peu cette absence de connexion avec ton bébé. Vu que du coup, tu ne t'es pas sentie accouchée. Est-ce que tu l'as ressentie toi aussi ou est-ce qu'il n'y a pas eu vraiment de différence ?

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. en plus c'était mon premier donc c'était vraiment un cadeau et puis elle m'a dit ça y est je le sors donc j'ai tu le sens enfin en tout cas moi je l'ai senti bien sortir donc pas du tout alors je sais que les premiers moments c'est avec le papa on te recouse et en fait pas du tout parce qu'en fait ils m'ont mis sur moi en peau à peau direct pendant au bloc en fait ok et j'ai eu je peux pas dire combien de temps Je pense que ce n'était pas si longtemps que ça, mais après, avec les médocs et tout, et puis l'émotion, je me sentais partir. Donc, ils ont repris le bébé. Ils l'ont repris pour le nettoyer, etc. Et laver avec son papa. Et ce moment, pot à pot, vraiment, c'était... Vraiment, ils l'ont sorti et ils l'ont mis de l'eau. Donc, vraiment, ça ne m'a pas du tout... J'ai eu cette connexion. Après, c'était une césarienne programmée. Donc, c'est un peu différent d'une césarienne en urgence. je pense, où là, peut-être que dans les protocoles, tu as des protocoles spécifiques, surtout si le bébé n'était pas très bien, il est en souffrance. Tandis que le mien, il était nickel. il allait très bien, donc ils m'ont mis direct. Donc non, je n'ai pas du tout senti cette distance. Et après, quand je suis remontée en chambre, tout de suite, on l'a mis au sein. Donc pas du tout,

  • Speaker #0

    tu vois. C'est intéressant de savoir.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Et à savoir aussi que, potentiellement, quand t'as une césarienne pour un premier, t'es pas obligée d'avoir une césarienne pour les autres. J'ai mis deux autres en bas-bas. Ça dépend vraiment des cas. Moi, je pensais, voilà, premier, césarienne, tous les autres sont en bas. Césarienne, je suis pas. Et en fait, non. Non, mais c'est intéressant de se renseigner en amont, en effet. Parce qu'en fait, il y a plein de possibilités.

  • Speaker #0

    Ouais. D'ailleurs, le placenta, ça, c'est vraiment un truc qu'on te retire après.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    C'est pas dégueu ?

  • Speaker #1

    Je t'avoue que je n'ai pas regardé. Tu n'as pas regardé ? Non, je ne l'ai pas senti. Alors, pour la scénarine, je n'ai pas du tout senti. Pour Jules, je n'ai pas senti que ça me faisait mal parce que je pense que la péri, après, parce que j'avais un rapi, j'avais des rapis, ça a dû faire effet. Et alors, oui, pourquoi j'ai senti ? Parce que là, tu n'as plus du tout les hormones, tu n'as plus du tout rien, tu n'as même plus... Et il y avait encore des bouts qui n'étaient pas partis. Et j'avoue que j'ai douillé, parce que la main était pleine plusieurs fois, sans anesthésiant. Donc oui, c'est bien après, j'ai pas regardé, mais j'ai bien douillé. Après, moi, je m'étais dit, je prenais sur moi, parce que je me suis dit, voilà, t'as quand même sorti ton bébé, ça va aller vite. C'était un petit peu plus long que prévu, mais bon, je m'en suis sortie, donc je me dis que...

  • Speaker #0

    T'as eu cette sensation de... Pas de mourir, mais genre, cette sensation de... Comme si c'était... Ah, je sais pas comment expliquer. parce que du coup c'est pas forcément une sensation de mourir mais tu fais ressortir quelque chose naturellement, mais du coup c'est pas aussi facile à y déguimer que quand c'était Césarienne je comprends ce que je veux dire il y a eu pas de peur sur le moment ou est-ce que t'étais plus en mode bon bah là c'est

  • Speaker #1

    vraiment un moment important ou ton cerveau s'est dénigré le cerveau comme ils disent le cerveau reptilien est parti donc oui je faisais mes des bruits. Et je pense que t'es vraiment dans ton monde.

  • Speaker #0

    Vraiment.

  • Speaker #1

    Non, j'ai pas senti un vie. Je savais qu'il fallait sortir. À un moment, j'ai dit, j'y arriverai pas. Et la scum shop m'a dit, si, parce que vous y êtes. Il y a plusieurs fois. Donc, il fallait que j'y aille. Et puis après, de toute façon, t'es un peu mal quand même. Donc, ouais, tu pousses. je dis qu'il faut y aller franchement en fait je crois que j'étais vraiment conditionnée et puis en fait je m'étais préparée je pense que tu vois le deuxième l'appareil au début n'avait pas fonctionné et j'étais pas préparée et il faut enfin il faut c'est quand même mieux de se préparer déjà pour gérer la douleur et avoir une technique pour la gestion de la douleur et après mentalement comme ça tu es aussi dans une espèce de bulle une espèce de bulle et t'essayes de ne pas en sortir pour accueillir ton bébé. Et ça, pour le deuxième, je n'étais pas encore autant renseignée parce que, comme je te disais, pour moi, à ce moment-là, il n'est pas question de s'en périr. Et après, quand je me suis vraiment renseignée, ouais. Et je me suis fait accompagner de Morgane Lindula. Et ça m'a vraiment aidée. Donc, j'avais la sage-femme pour les cours de préparation que j'avais fait dans l'eau. Donc, elle nous a donné quelques conseils. Mais c'est vrai que quand on a déjà eu deux, t'as déjà fait deux préparations, bon, c'était un peu à lui-même. Et puis, vraiment, Morgane m'a vraiment accompagnée sur comment appréhender. on a travaillé la méthode Bonaparte pour tout ce qui est gestion de la douleur comment accueillir les contractions et puis se mettre dans une espèce de but pour aller le plus tard possible à la materne parce que c'est vrai et ça je suis d'accord elle m'avait dit ça que quand t'arrives à la materne t'es plus dans ta bulle comme à la maison après moi j'étais bien ouverte donc il fallait y aller j'avais mon âme qui avait très peur que je bouge pas donc il fallait y aller et puis Donc, tu vois, je suis arrivée à la mater, tout de suite j'étais en salle et tout de suite, j'ai accouché trois quarts d'heure après. J'étais contente que mon soeur arrive à la mater. Donc non, j'étais dans ma bulle.

  • Speaker #0

    En tout cas,

  • Speaker #1

    il y a eu le lien avec mes trois bébés, là-dessus, c'est sûr. Mais ce lien, il ne faut pas flipper s'il ne se fait pas tout de suite, puisque c'est un être que tu ne connais pas. Il y a plein de femmes chez qui, voilà, il faut appréhender son bébé, tu ne le connais pas, tu ne sais pas pourquoi il... il pleure, ça peut te faire un peu peur, etc. Et ça, c'est normal.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as senti, du coup, que pour ton premier, par exemple, tu as senti que du coup, ok, là, maintenant, c'est une autre vie qui commence. Là, maman, je suis maman. Oui,

  • Speaker #1

    parce que déjà, t'es HS. Et après, quand tu rentres, oui, surtout,

  • Speaker #0

    tu vois,

  • Speaker #1

    quand tu le mets dans le siège autour, et là,

  • Speaker #0

    tu te dis,

  • Speaker #1

    est-ce qu'il est bien attaché ? Le visage, enfin, tu rigoles. on était dans le rain on roulait tout doucement et après on est arrivés dans la maison et là on est trois et là tu te dis comment on va faire et puis en fait ça se fait très bien mais oui c'est une nouvelle vie et il y a des choses que tu refais pas tout de suite comme avant il y a des choses tu vois par exemple quand t'as les nuits courtes et tout c'est vrai que sortir comme tu pouvais le faire avant etc oui c'est beaucoup plus de logistique que

  • Speaker #0

    t'as pas envie.

  • Speaker #1

    T'es claqué, t'as juste pas envie. Et en fait, il faut être OK avec ça. Pendant un quelque temps, on va pas faire comme avant. Et ça, je pense que pour certains, c'est dur.

  • Speaker #0

    Ouais, mais pas préparer à ça.

  • Speaker #1

    Moi, j'étais prête. Donc voilà, c'était moins dur. Mais c'est sûr que les premières années, la petite enfance, c'est quand même pas facile parce qu'ils sont malades. parce qu'ils ne font pas leur nuit pour certains très longtemps. Et ça, il faut tenir sur le mental. Et il faut tenir aussi dans le couple. Donc, on parlait de beaucoup échanger ce que tu fais avec ton homme. Et c'est vrai que ça, c'est très important. Parce qu'on ne peut pas se perdre et que, comme Anna Roy le dit bien, les clashes arrivent dans tous les couples. Il n'y a aucun coup. Enfin, il n'y a aucun. Non, je ne peux pas juger, mais je sais pas. Mais dans tout ce que je connais, à un moment ou à un autre, ça faillit un peu mais c'est normal tu dors pas tu es fatigué tu as plein de responsabilités tu as pris le boulot au bout de deux mois et demi enfin tu vois et tu as plein de choses donc c'est normal qu'à un moment tu n'es pas sur eux-mêmes et la génération comme tu disais de nos parents eux pour la plupart pas toutes bien sûr étaient même au foyer aussi pendant la petite enfance donc c'est un peu On avait ça d'une vision de la maman qui était souvent là pour nous. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, souvent, on ne prend pas de congés parentaux ou maternités longs parce qu'il y a l'économie. Il y a l'aspect financier pour beaucoup de couples ou de femmes, tout simplement. Et ça, ça engendre aussi de la fatigue de reprendre le boulot quand tu n'as plus un peu de spartum, sachant que, comme dirait Anna Leroy, ça dure trois ans. Donc autant dire que deux mois et demi,

  • Speaker #0

    il n'y a rien dedans.

  • Speaker #1

    Les hormones sont bien aussi. Mais voilà. Je ne sais pas si... Oh là là, ma souris, c'était mon podcast,

  • Speaker #0

    ça ne m'a fait que parler. Non, mais en vrai, c'est intéressant parce qu'il y a aussi... Là, j'en fais écho à ce qu'on avait dit depuis le début. Ma génération, on n'est plus sûrs. On ne va pas faire des enfants avec n'importe qui. Dans le sens où, OK, là, on est en couple avec quelqu'un. OK, ça se passe bien. Mais il y a aussi ce moment où on se dit, OK, là maintenant, si on devait avoir un bébé, est-ce que j'accepterais que cette personne-là soit le père de mon enfant ? Et c'est là où on se dit, ça se passe bien, mais je ne pense pas que j'aimerais que ça soit le père de mon enfant ou que je ne pense pas qu'il sera responsable à ce point. Et c'est intéressant de se dire ça sur certains points après.

  • Speaker #1

    Et ça veut dire quoi ? Tu continues avec cette personne même si toi, tu veux des enfants ?

  • Speaker #0

    C'est absolument différent de chaque personne. Il y en a, ils vont se dire, OK, je sais que, par exemple, je ne sais pas, ils veulent des gamins à 32 ans et ils ont 20 ans. OK, ça veut dire qu'à partir d'un certain âge, alors que je lui pose des questions, je lui dis, là, moi, je commence à vouloir avoir des enfants. Est-ce que toi, tu te sens prêt ou pas ? Oui ou non ? Est-ce que, du coup, tu es prêt à ce qu'on... change un peu notre façon de vivre, on voit un peu comment ça pourrait fonctionner, et des fois, en fait, les intérêts de vivre ne vont pas ensemble, c'est souvent pour ça que des fois, certains vont se séparer, et c'est plutôt bien de prendre conscience de ça et de se dire, moi, j'ai envie de ça, lui, il n'en avait pas envie, moi, j'ai envie de déménager, lui, il ne voulait pas me suivre, c'est qu'il y avait déjà un problème quelque part, donc autant mettre fin à une relation qui peut-être, après, on pourrait vous remettre ensemble si vous vous croisez. Ou peut-être que tu vas trouver quelque chose de mieux après, derrière. Et là, tu te dis, OK, j'ai quitté une relation dans laquelle je me sentais bien. Mais là, maintenant, j'ai trouvé quelqu'un avec qui ça se passe encore mieux. Et là, je sais que derrière, je vais être soutenue, je vais être accompagnée dans mes projets de vie. Et on a les mêmes projets de vie derrière. Il y a des moments où on prend conscience de ça. Et je sais, je le dis parce que moi, c'est ce que je veux aussi. Au tout début de la relation, moi, je lui ai dit, là, OK, on vient de débuter. Mais je sais que dans le futur, je voudrais avoir des enfants. Est-ce que toi, c'est par une part ? Lui, il m'a dit, non, moi, je ne veux pas d'enfants. Je ne veux jamais de la vie. Moi, je veux des enfants. Et puis, les enfants, il n'y en aura pas. Et donc, en fait, ça allait. On en discutait, mais c'était quelque chose qui n'était pas pour maintenant. Donc, ce n'est pas grave. Mais au fur et à mesure, tu te dis, OK, la personne a accepté. Ça veut dire qu'elle est prête à faire des compromis. Mais du coup, toi aussi, de ton côté, tu fais des compromis. Tu te dis, OK. tu laisses passer ça d'abord, et après, on s'arrange pour autre chose. C'est vraiment important de voir s'il y a un juste milieu entre les partenaires aussi.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que là, si demain, il te dit non, je n'en veux vraiment pas, toi, ce serait quoi ta position ? Parce que vous en avez parlé, il a un peu évolué sur la question, mais toi, tu le quitterais.

  • Speaker #0

    Je ne pense pas que je le quitterais, mais je veux dire dans le sens où là, j'ai 22 ans, donc ce n'est pas forcément utile. Mais je pense que quand je vais imaginer... À 32 ans, c'est le moment où je dis, à 32 ans, par contre, il y a mon premier gamin qui va naître. Ça veut dire que, par contre, à 25, il va falloir commencer à se dire, bon, moi, je relance mon truc parce que mon objectif, c'est qu'à 32 ans, j'en ai un. Si ça ne passe pas, il va falloir faire un choix, en fait. Parce que si vraiment la personne est butée sur quelque chose comme ça, on ne peut pas aller plus loin. Là, pour de la jeunesse, ce n'est pas trop grave, mais je pense surtout aux gens qui ont déjà 30, 40 ans qui n'ont pas encore eu leur premier enfant et qui en ont envie. Parce que je sais que ça arrive, je sais que moi, ça est arrivé aussi dans ma famille, où tu as des gens qui voulaient des enfants, mais qui n'ont pas réussi à trouver la personne, ou qui sont restés accrochés à quelqu'un qui n'en voulait pas, qui nous a fait espérer. Et au final, en fait, ça m'a perdu du temps. Enfin, perdu du temps. On était avec quelqu'un, mais notre objectif, il n'aurait pas eu de finalité, en fait, derrière. C'est comme te dire, est-ce que tu serais restée avec ton mari si, par exemple, lui, il avait dit, bon, moi, je ne veux pas d'enfant. Toi, tu sais que c'est ce que tu voulais depuis le début. Tu vois, tu serais peut-être, au bout d'un certain temps, tu serais peut-être en train de te dire, est-ce que j'ai fait le bon choix ? Je pense que c'est le pire truc à ressentir, à se dire, ok, je ne sais pas, là, j'ai 50 ans, en fait, je n'aurai jamais de petits-enfants, je n'aurai jamais d'enfants, parce que, naturellement, parce que, du coup, j'ai accepté le fait que mon compagnon ne voulait pas d'enfants. Il me sera difficile, en vrai, à se... accepté, mais je pense que c'est important de se poser ces questions-là. Là, à 22 ans, c'est pas trop grave, mais je pense que quand on grandit, c'est vraiment important de se redire, maintenant, il faut réfléchir, est-ce qu'on est d'accord sur les mêmes bases, de faire des points ? Est-ce qu'on est d'accord sur ça, ça, ça, ça ? Parce qu'en fait, ça permet de voir si la relation évolue par des deux côtés, ou est-ce qu'il y en a un qui est toujours un peu en mode, ça sert à rien qu'on achète un truc ensemble, ça sert à rien qu'on évolue, ça sert à rien qu'on fasse ça. Il faut que les deux avancent au même niveau. Si ça n'avance pas en même temps, il y a un petit décalage et il faudrait qu'il y en ait un parce que c'est la deuxième. Qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour l'avenir ? Plein de bébés. Ah oui, plein ! Non, quand même pas.

  • Speaker #1

    Parce qu'on n'a pas parlé de combien t'en voulais.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Alors, vas-tu faire comme moi une famille nombreuse ? Quoique il y a plus nombreux que moi.

  • Speaker #0

    Je pense, au tout début...

  • Speaker #1

    C'est genre que ton homme n'en veut pas. Mais vas-y !

  • Speaker #0

    Au tout début, j'étais partie sur deux. Et en vrai, je pense que trois, c'est bien. Je me dis, trois, c'est plutôt bien. Ça veut dire qu'il y en a un qui ne veut pas jouer avec l'autre. Il y en a toujours un pour jouer avec le dernier. Vous étiez deux. Oui, nous, les deux dans ma famille, mais lui, dans sa famille, ils sont trois. Et je me rends compte qu'en vrai, trois, c'est plutôt bien, dans le sens où, même en tant que maman, je sais que je suis déjà comme ça avec mon chat, quand une fois, elle s'est enfuie, c'était en furie, je me suis dit, mais elle ne va jamais revenir. Et du coup, en fait, c'est le moment où tu te dis, OK, il y en a un, il va partir faire ses études, il y a encore mes deux bébés qui sont à la maison. Maman, cool ! mais vraiment je sens que je serais comme ça c'est un peu triste à dire mais je sens que des fois je serais étouffante ils en ont marre de moi mais c'est que je sais pas j'ai ce besoin de te donner de l'amour et c'est ouais je pense c'est bien c'est

  • Speaker #1

    bien ça rentre dans une voiture c'est fini voiture nous avons changé la voiture parce que voiture 3 sièges auto avec des enfants rapprochés tu passes à la 5008 tu passes sur une grosse voiture

  • Speaker #0

    En effet. Ouais, une grosse 3. 4, ça fait... C'est un peu plus compliqué, je pense. 1, moi, je trouve que c'est... Non, c'est un peu triste.

  • Speaker #1

    Bah, à part si t'as des jumeaux directs.

  • Speaker #0

    Oui, voilà. Mais 1, tout seul, je sais pas. Moi, je me dirais... Oh, le pauvre, il joue tout seul. Si j'ai pas envie de jouer avec lui, son père, il n'a pas envie non plus. Oh, c'est un peu triste. Mais ouais, dans 3, c'est le juste milieu.

  • Speaker #1

    C'est déjà pas mal, hein.

  • Speaker #0

    C'est bien. Il faut de l'ambition. Ça se trouve, ma mère aussi, elle était pas là. Elle a dit qu'elle voudrait trois enfants. Et mon frère, elle a dit, c'est bon, je m'arrête là.

  • Speaker #1

    Ah, garçon, ouais.

  • Speaker #0

    Et moi,

  • Speaker #1

    trois garçons. Vous avez un peu d'écart.

  • Speaker #0

    Ouais, on a quatre ans d'écart. Ouais. J'ai encore le temps, tu vois. C'est ça l'avantage, c'est que moi, j'ai mis le temps, lui, il avance, moi, j'ai envie d'avancer petit à petit.

  • Speaker #1

    Bon, on se revoit dans cinq ans. tu me diras je t'enverrai un message qu'on fait ensemble c'est ça tant pis j'en avais fait d'autres épisodes tu m'envoies les questions que te pose ta génération en tout cas merci ça a été super super enrichissant je trouve ça trop cool de parler avec toi parce que ça donne aussi c'est là où tu te dis ouais vous renseigner sur sur des sujets auxquels nous parfois on se dit se poser de même pas de questions. C'était dans l'ordre des choses et je trouve ça top. Et puis, vraiment, on voit qu'il y a vraiment un côté des jeunes qui ne veulent pas d'enfants pour des raisons, comme tu disais, environnementales, idéologiques ou autres, plus simplement. Et puis, d'autres qui, comme toi, en veulent et puis sont habitées par ce désir. Donc,

  • Speaker #0

    c'est génial.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci beaucoup. Et puis, on va quand même faire un peu de propos pour ton podcast. Parce que je suis sûre qu'il y a des gens qui voudraient écouter des jeunes et les problématiques des jeunes adultes d'aujourd'hui. Donc, c'est plutôt orienté vers des personnes qui ont une vingtaine d'années.

  • Speaker #0

    Oui, on est plus orienté sur des 18-30 ans, des choses comme ça. Des gens qui vont débuter les études, des personnes qui sont déjà dans la vie active et qui, du coup, se posent un peu plus de questions. On est aussi orienté sur les parents. Ça peut arriver quand on a un ado, quelqu'un qui va débuter les études. C'est toujours intéressant de comprendre un peu les problématiques qu'on va rencontrer, que notre ado va rencontrer. Donc oui, on perpote le podcast à écouter si vraiment on a des questions à se poser quand on a entre 18 et 30 ans.

  • Speaker #1

    Génial, merci encore.

  • Speaker #0

    Merci. Et toi ? Salut.

  • Speaker #2

    Si vous entendez ce message, c'est que vous avez écouté l'épisode jusqu'au bout. Et je vous en remercie grandement. Je vous invite à me laisser un commentaire pour continuer les échanges et à mettre la note de 5 étoiles si l'épisode vous a plu. Cela contribue à augmenter la visibilité du podcast sur les plateformes. Merci beaucoup de votre soutien et à bientôt pour le prochain épisode.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation d'Anaëlle

    00:07

  • Anaëlle se présente et parle de sa famille

    01:09

  • Le désir d'être maman et les perceptions générationnelles

    01:37

  • Les raisons derrière le désir d'enfants et l'instinct maternel

    02:39

  • Transmission des valeurs familiales et éducation mixte

    04:00

  • Les attentes sociétales et la pression sur les jeunes couples

    06:24

  • Réflexions sur la parentalité et l'importance de la communication

    11:00

  • Les peurs liées à la maternité et les interrogations sur l'accouchement

    30:04

  • Conclusion et souhaits pour l'avenir d'Anaëlle

    48:24

Description

Dans cet épisode, je reçois Anahële, une jeune femme de 22 ans, qui nous fait part de ses réflexions sur son désir de devenir mère. À travers cette conversation enrichissante,  Anahële nous offre un aperçu de sa vision de la parentalité, révélant comment, pour sa génération, l'envie d'avoir des enfants coexiste avec des préoccupations écologiques et économiques. Elle aborde avec sincérité son instinct maternel, nourri par son expérience en tant que grande sœur, et comment cela la pousse vers la maternité, même si certains de ses amis choisissent de ne pas avoir d'enfants.


Les valeurs familiales sont au cœur de leur échange, tout comme la mixité culturelle dans les couples, un sujet qui prend de plus en plus d'importance dans notre société actuelle.  Anahëlepartage ses réflexions sur la manière dont ces éléments influencent leur vision de l'éducation et comment ils façonnent les attentes sociétales liées à la parentalité. Ce dialogue met en lumière l'importance de la communication dans le couple concernant le désir d'enfants, un aspect souvent négligé mais essentiel pour construire une vie de famille épanouie.


Au fil de cet épisode, nous découvrons également les défis que rencontrent les jeunes parents d'aujourd'hui, y compris les préoccupations sur l'épuisement maternel et la nécessité d'un soutien mutuel au sein du couple. Anahële évoque avec passion son souhait d'avoir une famille, de vivre la grossesse et la naissance, et de transmettre des valeurs importantes à ses futurs enfants. Son témoignage est une véritable ode à l'empowerment féminin, montrant que le désir de maternité peut s'accompagner d'une volonté de créer un environnement familial riche et respectueux des enjeux contemporains.


Cet épisode de "Ma petite famille" est une invitation à réfléchir sur la parentalité moderne, à déconstruire les préjugés et à s'informer sur les réalités de la vie de famille. Que vous soyez déjà parent ou que vous envisagiez de le devenir, cette conversation touchante vous inspirera et vous donnera des clés pour mieux comprendre les enjeux de la maternité et de la paternité aujourd'hui.

Rejoignez-nous pour ce moment de partage et d'échange, et laissez-vous porter par l'espoir et la beauté de la vie de famille.


Merci infiniment  Anahële de m'avoir fait confiance.


Bonne écoute 🎧


N'hésitez pas à partager le podcast et à venir partager sur les réseaux sociaux 🙂🙏


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Ma Petite Famille, je suis Pauline, maman de trois garçons et créatrice de ce podcast intimiste où les parents se livrent sans filtre. Ici, on parle de maternité, de paternité, de parentalité et surtout on libère la parole sur des sujets encore trop souvent tabous. Depuis trois saisons, j'ai eu l'immense privilège de partager avec vous des témoignages uniques et précieux de parents et d'experts. Je tiens à vous remercier du fond du cœur de votre soutien. Si, comme moi, vous croyez en l'importance de ces conversations, je vous invite à vous abonner, à partager les épisodes avec vos proches et à faire découvrir ma petite famille au plus grand nombre. C'est grâce à vous que cette aventure peut continuer. Vous trouverez tous les vendredis, les 2e et 4e vendredis de chaque mois, un épisode. Merci de votre confiance et je vous souhaite une très bonne écoute pour ce prochain épisode.

  • Speaker #1

    Bonjour Anaëlle, merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #2

    Merci d'être invitée.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu pourrais te présenter et dire qui tu es, d'où tu viens, de qui est composée ta famille et ce que tu fais dans la vie s'il te plaît ?

  • Speaker #2

    Alors moi je m'appelle Anaëlle, j'ai 22 ans, je suis alternante en communication et du coup ma famille elle est composée actuellement du coup de mon copain, de mon chat Iguane et après mes parents et mon petit frère qui sont en Martinique. Est-ce que toi,

  • Speaker #1

    tu souhaites être maman ?

  • Speaker #2

    Oui, depuis longtemps. Pour moi, ça a toujours été normal. Donc après, c'est dans ma vision des choses. Donc oui, avoir des enfants, c'est quelque chose que j'aimerais avoir.

  • Speaker #1

    Est-ce qu'on se pose la question, parce que dans ta génération, tu as une petite verdaine d'années ? On se dit, ils ne veulent plus d'enfants, mais non.

  • Speaker #2

    Oui, il y en a encore qui en veulent toujours. C'est vrai que j'ai eu des amis. qui n'en voulaient pas. C'était un nom catégorique. Après, j'en ai beaucoup plus à en vouloir. J'ai l'impression que c'est dans le même cercle d'amis. Je pense qu'il y a aussi d'autres raisons qui sont liées à ce manque d'envie d'avoir des enfants. Je crois qu'il y a aussi le côté écologique, si je ne me trompe pas, où il y en a qui disent que ça coupe de l'argent. C'est aussi un problème, entre guillemets, écologique. Et il y en a d'autres, ils n'ont juste pas l'instinct paternel ou maternel et ils se disent, moi, je n'ai pas envie de faire subir à quelqu'un. mon absence, en quelque sorte, mon non-envie de l'avoir. Et toi,

  • Speaker #1

    d'après toi, pourquoi tu en as envie ? Est-ce que tu as questionné cette question ? Ou pour toi, c'est naturel ?

  • Speaker #2

    Je t'avoue que je ne me suis jamais vraiment posé la question, mais c'est vrai que ça paraissait logique, déjà, dans un sens. Et il y avait aussi, surtout, le côté maternel. C'est-à-dire que moi, vu que j'ai un petit frère, j'ai toujours été un peu sa deuxième maman. Et je l'ai un peu reposée. produit aussi avec mes amis, dans le sens où je suis celle qui va avoir un goûter dans son sac en plus pour les autres. Je suis celle qui va avoir une trousse au cas où pour les petits bobos, les petits trucs comme ça. En fait, j'anticipe déjà les petits problèmes, on va dire, de chacun. Et dès l'instant où t'as besoin de quelque chose, où tu te dis « Ah, c'est vrai que j'ai oublié ça, tiens, je fais dans mon sac. » Donc, je suis vraiment en termes la petite maman de tout le monde. Et je pense qu'il y a aussi ce côté où j'ai envie de donner de l'amour à... peu un être vivant autre que mon chat. Mais il y a vraiment ce truc-là, ce truc de côté familial, que j'ai envie d'avoir aussi, et de pouvoir donner l'éducation que j'ai envie de donner à mon enfant. Il y a tout un truc autour où j'ai envie de transmettre quelque chose à un autre être vivant. Et je pense que c'est tout ça qui m'a amenée à vouloir un peu avoir des enfants.

  • Speaker #1

    Et quand tu parles de transmission, c'est parce que tes parents t'ont transmis des valeurs particulières ou même toi, tu as envie de créer un petit cocon avec des enfants ?

  • Speaker #2

    Je pense qu'il y a un peu des deux. Moi, ce que j'ai surtout envie de transmettre, là, dans ma relation, on est un couple mixte. C'est sûr qu'au niveau de l'acquisition, on n'a pas les mêmes recettes. Donc, il y a vraiment ce côté où j'ai envie de transmettre un peu. mes origines aussi au niveau de la cuisine, mes origines en fonction de la façon dont on va vivre. Et il y a pas mal de trucs où j'ai envie qu'une personne arrive à vivre un peu et avoir ce mélange de cultures. Et donc il y a ce moment-là, il y a aussi mes parents avec les valeurs qui m'ont appris au niveau de la famille. Mais ça, c'est plus ma façon dont je vais l'aménager, dans le sens où, oui, la famille, c'est important, mais si tu vois qu'à des moments, j'empiète un peu sur l'intimité, où il y a des choses... Je pense que je suis pas d' Il ne faut pas hésiter à me le dire et à me faire comprendre que là, moi, dans mon point de vue, ce n'est pas bon. Et du coup, on va se remettre en question, on va essayer de comprendre un peu pourquoi toi tu penses ça et moi je pense ça. Et donc,

  • Speaker #1

    tu disais que tu étais un couple mix parce qu'il est d'origine...

  • Speaker #2

    Il est normand, du coup. Oui, donc pour les personnes qui nous écoutent, c'est parce qu'en fait, moi, je suis noire, donc lui, il est blanc. Et donc, c'est pour ça que je dis couple mix, parce que du coup, il y a pas mal de choses sur lesquelles, quand je parle avec lui... il y a des choses sur lesquelles, moi, ça me paraît logique et d'autres pour lesquelles, lui, ça ne me paraît pas logique. Par exemple, ça va paraître tout bête, mais c'est avec lui que j'ai mangé mes premières pâtes carbonara. Je n'en avais jamais mangé. Je ne sais pas, ce n'était pas un manque, ce n'était pas quelque chose qui me manquait, mais du coup, moi, je me demandais des pâtes carottes, je me disais, c'est quoi ? Comment on fait ça ? Et du coup, j'en ai fait. Et par exemple, moi, ça me paraît logique de mettre toutes sortes d'épices dans mon plat. Et quand j'ai mis du paprika, j'ai mis plein de trucs, mais je n'ai... Ce n'est pas des pâtes carbo, en fait. Non, tu mets du sel, du poivre, tu t'arrêtes là. Ça, c'est tout. Lui, tu mets un oeuf, mais tu ne vas pas plus loin. Et il y a vraiment ce truc de, oui, d'accord, c'est vraiment comme ça que ça se cuisine. Moi, j'ai plus tendance à faire autre chose, de notre façon. Donc, il y a tout ce côté de mixité, on va dire, de la culture qui est lié aussi à la façon de vivre, aussi de la personne dont elle a vécu dans une enfance. Et je pense que c'est ce rapport-là qui est assez marrant de temps en temps à avoir.

  • Speaker #1

    Et par rapport à votre envie, est-ce que là, tu es encore étudiante ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    Toi, tu voudrais commencer ta vie professionnelle, je ne sais pas, acheter votre première maison ensemble avant de vous lancer dans la grande aventure de la parentalité ? Ou tu préférais être maman plus jeune, on va dire ?

  • Speaker #2

    J'avoue que je suis mitigée. Je pense que, vu que lui, il n'en veut pas déjà. Enfin, au tout début, il m'a dit qu'il n'en voulait pas. Après, finalement, au fur et à mesure dont la relation avance, il m'a dit que lui, potentiellement, il pourra accepter, mais ce ne serait pas maintenant. Donc, en fait, on est sur quelque chose où je me dis, si lui, il en voulait tout de suite, potentiellement, j'aurais déjà des enfants, je pense. D'accord. Parce que ce serait méchant de dire que c'est un besoin, mais il y a vraiment ce truc de... Quand je suis avec un bébé, je me sens bien, je me sens apaisée. Et même avec des enfants, je ne sais pas, ça me... Ça me paraît normal. En fait, il y a vraiment un lien qui se crée. Si c'est maintenant, là, on va dire qu'on n'est pas trop stable. Mais bon, pourquoi pas dans les années qui vont venir, ce serait bien.

  • Speaker #1

    Et toi, tu sais pourquoi il n'en souhaiterait pas ?

  • Speaker #2

    C'est juste lui. Il y a des choses que, du coup, lui, il n'a pas envie d'avoir. Par exemple, au niveau du mariage, lui, il sait qu'il ne veut pas se marier. Moi, c'est pareil. C'est dans ma logique, en fait. Donc, je pense que c'est, je ne vais pas dire l'éducation, mais c'est plutôt le schéma familial qui est derrière aussi. Moi, ça me paraît logique qu'on se marie, on a des enfants derrière, ou qu'on fournit des enfants et après, on se marie. Mais du coup, quand on a ce genre de discussion-là, on se dit, bon, OK, dans un couple, on fait des compromis. Mais à la limite, on ne se marie pas, même si c'est le seul truc que je peux accepter. Donc, je dis, tant que j'ai ma cérémonie, j'ai une belle robe, moi, ça me va. Donc, c'est vraiment, au niveau des enfants, je pense que c'est un peu pareil. Lui, ce serait quelque chose qu'il ne voyait pas au début. je pense, au fur et à mesure, je dis, bon, ça fonctionne bien, pourquoi pas un jour, mais pas maintenant. Là, pour l'instant, j'ai envie de profiter de ma vie, de profiter un peu de tout ce qui va, on va dire, sur la jeunesse, etc. Et se dire après, bon, OK, là, on se pose, là, vraiment, on réfléchit, et là, on va penser à quelque chose.

  • Speaker #1

    Génial. Et il est un petit peu plus âgé que toi, ou non,

  • Speaker #2

    vous avez un peu plus âgé ? Oui, on a quatre ans d'écart, du coup.

  • Speaker #1

    OK, donc, il est déjà dans la vie actuelle.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Donc, en fait, ça fait que, moi... je peux me caler sur son rythme à lui. On n'est pas sur le même âge, il n'est pas plus jeune que moi, du coup, il n'y a pas d'autre coup. Bon, il faut se presser, en fait, l'art va arriver à la fin. Non, en contraire, lui, il a encore du temps, et moi, en fait, vu que je suis encore jeune, j'ai encore plus de temps que lui, pour me dire, OK, on va avancer à notre rythme, et là, on va voir ce qu'on va faire.

  • Speaker #1

    C'est bien de ne pas se mettre la pression, parce que c'est une grosse étape aussi. Donc, de toute façon, je pense qu'on n'est jamais prêts, mais bon, il faut le vouloir, quand même. parce que c'est une grosse étape et s'il y en a un qui est réticent,

  • Speaker #2

    ça ne soude pas un couple. La pression, on ne l'a pas tant que ça, mais vu qu'on est les aîn��s de nos deux familles, c'est vrai que de temps en temps, c'est la petite blague dans les repas de famille, c'est quand le bébé ? On dit, on s'en a un chat, ça se passe bien, mais c'est vrai que là, dans son entourage, il y a eu pas mal de naissances et c'est vrai que ça commence à chambouler un peu dans le quotidien, de se dire, les gens commencent à se marier, à avoir des enfants. Moi, ça va, c'est pas mon entourage proche, on va dire, c'est son entourage à lui. Mais c'est vrai que quand ça va arriver aussi dans mon entourage, le mec faudra, on va dire, se poser des questions et c'est là où, en fait, on se dit « Ok, les gens, ils avancent. Est-ce que c'est moi qui suis pas à mon rythme ? Est-ce qu'ils avancent plus vite que moi ? Est-ce qu'il y a un problème ? » C'est un peu tout ça, en fait.

  • Speaker #1

    C'est vrai que la pression sociétale, en fait, on l'a beaucoup quand même. D'autant plus, je pense, vous, votre génération, moi, donc on a un peu plus de 10 ans d'écart, peut-être.

  • Speaker #2

    À peu près.

  • Speaker #1

    On se posait peut-être un petit peu moins de questions que ce que vous vous posez actuellement. Et on avait aussi cette pression de quand est-ce qu'il y a le premier ? Nous, on l'avait fait un peu plus jeune, etc. Alors vous ? vu que maintenant, je pourrais avoir son premier enfant à déguster les 30 ans. Je pense que vous allez encore plus l'avoir. Peut-être pas, mais bon, quand même.

  • Speaker #2

    Oui, ça dépend de plein de choses. Je sais qu'il y a des gens, par exemple, la maman, elle a été enceinte à 20 ans. Eh bien, la suivante, ça paraissera à 20 ans et la suivante sera à 20 ans aussi. Je sais que ça peut arriver, mais du coup, ce n'est pas pour autant qu'il faut suivre un peu le schéma qu'il y a eu dans la famille. Si on ne se sent pas prêt, ça ne sert à rien de faire des enfants. Et souvent, c'est ce qui arrive, je ne dis pas que c'est tout le temps mais j'ai un peu l'impression des fois quand on voit ce sort portable ou des trucs comme ça on sent qu'il y a quand même une distance entre un des membres du couple où il y en a un qui était prêt et l'autre ne l'était pas forcément et en fait s'est senti imposé ce truc-là pour faire plaisir à l'autre et on se retrouve avec un écart en fait où t'as pas vraiment ta place en tant que mère ou ta place en tant que père et je pense que c'est important vraiment de se poser les bonnes questions et si on sent qu'il y a un problème de le dire avant qu'il y ait un bébé qui arrive, surtout. Et même s'il est là, de se dire, là, par contre, je pense que j'ai besoin d'une pause, j'ai besoin qu'on en discute, parce que là, ça ne va pas, et peut-être qu'on a allé trop vite, peut-être qu'il faudrait ralentir sur une façon, qu'on aménage un peu notre organisation, parce que vraiment, ça a pété, et ça n'a pas avancé, en fait. C'est fou,

  • Speaker #1

    parce que ce que tu dis, je pense qu'un tournage,

  • Speaker #2

    je n'aurais pas vu toutes ces réflexions-là.

  • Speaker #1

    C'est vrai, je me le dis. Moi, c'était pareil. J'ai toujours voulu être maman, mais je ne me suis jamais autant posé de questions. Alors, bien sûr, on en a parlé avant, mais j'ai l'impression que, oui,

  • Speaker #2

    vous posez des bonnes questions,

  • Speaker #1

    en plus. De savoir comment vous réagirez, pourquoi vous le faites, tout simplement. Et ça, je trouve ça top. Comment vous recueillissez la société.

  • Speaker #2

    Je pense qu'il y a aussi les liens sociaux derrière. Je ne sais pas où est-ce que vous l'avez vu, mais il y avait eu un truc en mode... une fille qui disait qu'elle parlait avec un ami à elle et du coup cet ami-là disait ouais c'est bon je suis prêt avec papa et tout et quand elle lui a dit ok t'es prêt avec papa du coup ça veut dire que t'es prêt à te lever la nuit t'es prêt à changer des couches t'es prêt à aussi aller au travail avec genre deux heures de sommeil, t'es prêt à faire ça t'es prêt à faire ci et elle a dit ah non, moi j'ai un gamin, on va jouer au foot on va faire des batailles d'eau vers ce tout et ben non en fait, t'es prêt à être tonton ou tata t'es pas prêt à être parent ... Et c'est là, en fait, où il y a pas mal de questionnements et même des communautés, que ce soit d'étudiants, des communautés de jeunes, où vraiment, il y a ce truc de... Si vous pensez, en fait, qu'avoir un enfant, c'est jouer et genre, on fait des photos assez marrantes, aller au parc Astérix, ben non, en fait, derrière, il faut en prendre soin, derrière, il faut faire les devoirs, derrière, il faut aller à l'école, derrière, il faut faire son activité. Derrière, en fait, il y a pas mal de trucs qu'il faut prendre en compte où toi, en tant que parent, tu vas devoir prendre le dessus. Et en tant que femme ou homme, tu vas parfois devoir réduire un peu ta place pour laisser un peu plus de place à ton enfant et à cette vie de famille que tu vas avoir.

  • Speaker #1

    Complètement ! Je suis impressionnée par ce que tu dis parce que c'est très clair et très vrai, surtout, je trouve. Donc, bravo !

  • Speaker #2

    Mais je pense que c'est grâce à des gens comme toi, tout ce qui est les contenus parentaux, etc., où moi, ma génération... posent plus de questions parce qu'on voit un peu comment vous avez fait, on voit comment nos parents ils ont fait, on voit comment les grands-parents aussi ils ont évolué. Et en fait, chaque génération a un peu ses codes. Et là, par exemple, je crois que c'est ma génération, là, en ce moment, on est sur de l'éducation positive. Donc, c'est, bon, le gamin, on ne va pas le frapper. Le gamin, du coup, s'il dit non, du coup, c'est non. S'il ne veut pas manger ça, il ne mangera pas ça. Et du coup... la génération de nos parents vont plus être dans « Ah non, mais c'est un enfant gâté. Ah non, mais du coup, il va finir quand même son assiette. » Oui, mais il y en a, ils ont envie de donner cette éducation-là. Il y en a d'autres qui veulent la donner comme ça. Il ne faut pas, en fait, se dire « Bon, l'éducation qui est comme ça, qui ne me plaît pas, elle n'est pas bonne. » Non. Ça veut dire que toi, tu essaies de piocher un peu sur tous les contenus que tu as vus et de dire « Ok, moi, en tant que gamin, j'aimerais bien qu'on me dise ça. Je n'aimerais pas être traité comme ça. Dans mon enfance, il y a eu ça. » pas forcément agréable, c'est pas forcément bien, peut-être que je devrais me faire d'une autre façon. Tu vois, il y a tout ce truc. Au contraire, c'est plutôt bien parce qu'on s'inspire un peu de tout ce qu'on a vu. Donc techniquement, on s'inspire aussi de toi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est gentil. Non, mais c'est très vrai ce que tu dis. Après, c'est vrai qu'il y avait beaucoup moins de réseaux, beaucoup moins de livres sur la parentalité il y a encore même dix ans. Mon grand, il avait sept ans. Et à l'époque, même des podcasts comme Blue Story ou même La Matressante n'existaient pas. C'est vrai que là, ça s'est vraiment développé. Je suis vraiment très contente que votre génération, toi notamment... Vous en parliez aussi du sujet, parce que c'est important, c'est les générations futures, c'est l'éducation qu'on va donner à nos enfants, on va refléter aussi ce qu'ils vont faire de leur vie et de notre planète, tout ça avant aussi. Donc, c'est super important pour moi. Je voulais savoir, est-ce que, parce que tu rencontres par un podcast qui s'appelle On Papote, où tu interroges plein de gens étudiants ou jeunes actifs, et eux, ils ont des questions ils parlent aussi de parentalité ou non, c'est pas le sujet principal ?

  • Speaker #2

    Alors, on n'en a pas parlé dans le sens où est-ce qu'eux, ils voudraient des enfants, ça c'est une question que je pense qu'on pourrait aborder aussi, mais on a parlé de la parentalité dans le sens où on a eu des récits sur, du coup, les relations familiales. On a eu deux, déjà un peu sur les relations que maintenant on a quand on a 20 ans, on a avec nos parents. On n'est plus, en fait, l'enfant à qui on va dire non, on va le gronder. Là maintenant, on peut répondre et dire non, ça c'est mon choix, c'est ma décision. On a aussi cette relation où on a en quelque sorte le droit de couper court avec les relations avec les parents, et donc beaucoup prennent cette décision-là, parce que dans leur jeunesse, il y a eu des actions que les parents ont faites qu'ils n'ont pas appréciées, et où ils se sont dit, là en fait, maintenant j'ai 18 ans, maintenant j'ai 20 ans, je ne peux pas accepter qu'il y ait une personne comme ça dans ma vie, et j'accepte que désormais je n'aurai plus de relation avec mon père ou ma mère. Et ça paraît normal pour eux. Donc, on a une personne qui nous a parlé de ça. On a quelqu'un aussi qui avait vécu en famille d'accueil, donc qui nous a un peu raconté comment ça se passe quand on est dans une famille d'accueil, comment se passe le lien avec aussi la famille maternelle et paternelle. Et là, le dernier qu'on avait fait, c'était un peu plus sur, du coup, les parents divorcés, où là, c'était un peu plus difficile à écouter par rapport au retour que j'ai eu dessus, où là, vraiment, on a parlé de violences familiales, de violences conjugales. Et en fait, vraiment, on se rend compte que tout ça, tout le côté parentalité, il y a en fait une histoire derrière. Et des fois, les gens n'ont pas envie d'avoir des enfants à cause de ce qui s'est passé dans leur enfance. Les deux personnes que j'ai interrogées, Camélia et Clara, beaucoup, qui m'ont dit, en fait, moi, je sais que je ne veux pas d'enfants pour telle ou telle raison. Et une autre qui dit, moi, je ne sais même pas si je veux des enfants parce que j'ai vécu ça. Est-ce que vraiment, du coup, ma relation, elle se passe mal, du coup, mes enfants, ils vont voir que ça se passe mal dans ma relation. Ce n'est pas à mes enfants de me consoler. c'est à moi de les consoler. Donc, il y a toujours ce rapport-là, en fait, avec ce qu'on a vécu, et se dire, OK, on a vécu ça, est-ce qu'on a envie que nos enfants vivent ça aussi ? C'est toutes ces questions qu'on peut avoir, en fait, autour de la parentalité, sans pour autant se dire, est-ce que je vais avec les parents pour telle ou telle raison ?

  • Speaker #1

    C'est un très bon sujet, ça, les parents toxiques, comme on peut les appeler. C'est bien d'analyser son enfance et comment on a grandi et comment on s'est construit. pour après voir si on veut devenir parrain ou pas. Je trouve que c'est super, parce que c'est le premier pas aussi. Oui, voilà, de faire un focus sur ce qu'on a vécu, comment c'était dur, bien comprendre pourquoi on ne voudrait pas d'enfants ou pourquoi on en voudrait.

  • Speaker #2

    Est-ce que du coup, ça c'est une question que je me pose, est-ce que toi, au niveau de l'éducation que tu donnes à tes enfants, est-ce que c'est un peu un mélange entre l'éducation que ton mari l'a eue et ton éducation à toi, ou au contraire, c'est quelque chose que vous avez décidé de créer vous deux ? sans pour autant prendre ce qui a été fait des deux familles.

  • Speaker #1

    Bonne question. On n'a pas eu exactement la même éducation. Les deux, on a été dans une éducation quand même bien géante des deux côtés. On a reçu tous les deux des claques, des petits. Aujourd'hui, on s'est interdit de faire ça à nos enfants, même si parfois, voilà, l'émotion est féminine. Après, oui, on essaie de faire un mix. j'essaie de ne pas crier est-ce qu'on s'est mis d'accord ? bonne question questionne-moi il se crie sur moi en fait je pense aussi moi je lui apporte des éléments des livres à lire des éléments mais je pense que oui il a remis en question aussi l'éducation qu'il a eue comme moi en fait et qu'on est plus dans l'écoute dans l'écoute et puis aussi connaître nos émotions pour ne pas être submergée et ça c'est quelque chose qu'on ne nous avait pas appris petit tu vois à bien reconnaître nos émotions. Alors aujourd'hui, même à l'école, ils commencent à dire la colère, etc. pour ne pas la transposer sur l'enfant qui lui-même, déjà, est submergé par ses émotions. Ça fait deux émotions. Là, c'est elle, elle est ouf. Ce n'est pas facile tous les jours, mais est-ce qu'on s'est mis d'accord ? Oui, je pense qu'on s'est mis d'accord sur le fait que lui,

  • Speaker #2

    c'était un petit peu plus cool.

  • Speaker #1

    Moi, franchement, j'ai très bien vécu mon enfance, vraiment. Mais c'est vrai que c'était un petit peu plus dur. sur certains trucs. Donc, on a dit qu'on faisait un mix. Et après, c'est vraiment notre parentalité. C'est-à-dire qu'on a pioché, comme tu dis, des infos, plus les lectures que j'ai faites. Même le podcast, ça m'a aussi nourrie. Et après, on fait des erreurs. Enfin, clairement,

  • Speaker #2

    on fait des erreurs.

  • Speaker #1

    Et je me souviens... C'est marrant que tu me poses la question, parce que ça te se mêle. j'étais pas contente contre mon grand et je lui dis, tu sais maman elle a pas été contente parce que tu m'as pas bien répondu et ça je veux pas en fait, et je lui dis bah voilà, et puis après j'ai haussé la voix et j'aime pas ça, donc c'était le soir je le remets dans le contexte et tout, et je lui dis tu sais maman elle fait des erreurs et tout, puis il regarde et il me fait mais maman tout le monde fait des erreurs c'est un vrai choc très bien, la prochaine fois s'il te plaît, ne me réponds plus comme ça Et vraiment, ça m'avait énervée qu'il me réponde, parce qu'il a 7 ans, et que je ne voulais pas lui créer de suie, ni rien. Donc, je lui ai expliqué qu'on ne parlait pas comme ça à sa maman, et qu'on en reparlerait, donc on en a reparlé le soir. Mais tu vois, c'est des choses où je t'attends tous les jours, mais il y a la ligne conductrice où on essaie d'écouter l'enfant, même s'il y a un cadre. Alors là, je tiens vraiment à le dire, c'est que je mets quand même le cas. Il y a les règles. Les règles, c'est ça. On n'en freine pas les règles.

  • Speaker #2

    Il y a la sécurité.

  • Speaker #1

    Et voilà, ça, c'est sûr. On entend beaucoup l'éducation de l'immigrant, etc. L'enfant fait tout ce qu'il veut. En tout cas, dans mon éducation, ils ont le droit de faire beaucoup de choses. Mais s'il y a une question de sécurité et puis des règles de bien-sécurité aussi, parce qu'il faut quand même leur donner les codes de la société, on n'en freine pas les règles. Donc oui, ils ont été punis, mis à côté avec un temps donné. Je vais le sécuriser, etc. Bien sûr, mais je ne peux pas dire que je n'ai jamais puni mes enfants. C'est faux. Tu vois, bon voilà. Après, comme il est petit, donc non, pas encore. Quoique des fois, quand il balance son assiette, etc. Tu prends sur toi, tu ramasses, tu passes. Mais bon, donc oui, je pense qu'on a pioché un peu de toutes nos éducations pour en faire la nôtre.

  • Speaker #2

    C'est la meilleure chose à faire, je crois. Ça va dépendre aussi du contexte familial qu'il y a derrière. Il y en a, ils vont vouloir garder le schéma familial et les traditions de la famille. Et il y en a d'autres qui vont se dire, non, ça n'a pas fonctionné comme ça. Autant qu'on crée la nôtre et qu'on voit comment ça fonctionne. Et c'est plutôt bien d'avoir ce truc où tes enfants ont autant de liberté qu'ils veulent. Mais par contre, il y a des limites sur lesquelles ça, c'est quelque chose qui n'est pas négociable. ça c'est bon, ça s'affirme pas comme ça si tu veux ça, il faut le demander ou du coup il faut une autorisation mais c'est toujours bien d'avoir un cadre et de comprendre en fait que tu peux faire autant de choses que tu veux tant que tu respectes en fait les règles qu'on m'a données et le cadre qui a été mis.

  • Speaker #0

    Petite pause dans l'épisode, si ce que vous entendez vous plaît, n'oubliez pas de vous abonner à la chaîne pour ne rien manquer des prochains épisodes. Ça prend juste un instant et ça m'aide énormément à faire grandir ce podcast. Il en est de même pour les avis. N'hésitez pas à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute privilégiée. Et pour suivre l'aventure au quotidien, rejoignez-moi sur Instagram, ma petite famille podcast. Vous y retrouverez les coulisses des podcasts, mais aussi ma vie de maman au quotidien et les interrogations que j'ai. Allez, c'est reparti. Je vous souhaite une bonne écoute.

  • Speaker #2

    Et tu vois,

  • Speaker #1

    tu parlais de votre mixité et je trouve que c'est quand même super même pour les... C'est toujours... super rapport pour un enfant parce qu'il va y avoir un peu de ta culture, un peu de la culture de ton homme et puis au milieu de ça, il va se construire avec plein de choses nouvelles qu'il n'aurait peut-être pas dans une autre famille. C'est top.

  • Speaker #2

    Je me dis surtout que ça va être très marrant les moments où il va passer une semaine chez les parents et la semaine d'après chez les beaux-parents. J'adore HLR.

  • Speaker #1

    Un homme qui l'a martiné.

  • Speaker #2

    Mais oui, il y a vraiment cette différence. Et je l'ai vu aussi passer des fois sur les réseaux où des compromis, si je ne sais pas, ils disent mais... Par exemple, une petite qui a du coup pareil un père qui est blanc et sa mère qui est antiaise. Et en gros, la petite, elle a dit à sa mère à 18h, « Bon, c'est l'heure de l'apéro. » Et en fait, non, genre, les 18h, tu ne vas pas faire d'apéro. On va manger après. Mais non, non, ça, c'est chez papi, chez mamie. Mais chez moi, il n'y a pas ça. Ça va être très marrant, je pense, à certains moments. C'est le moment où la famille, la famille proche va comprendre. donc les grands-parents, mais la famille autour, donc les tantes, les oncles, ils vont avoir un peu du mal, je pense, sur certains points où ils vont se dire « Ah, mais ton gamin, il fait ça. Ah, mais c'est pas comme ça qu'on fait ça. » Oui, mais c'est comme ça que moi, j'ai dit qu'il peut le faire. Je lui ai autorisé à le faire. Il n'a pas le droit, en fait, de repousser mon autorité en tant que parent. Et ça, je pense que c'est aussi soulevé peut-être par ma génération, c'est justement qui y pense, mais il y avait des... reportages où en fait les grands-parents ils prenaient le dessus par rapport aux parents des fois c'est compliqué et il faut réussir à dire bah non ça fonctionne pas comme ça, si tu veux chez toi ça fonctionne comme ça mais chez moi ça fonctionne pas comme ça et un peu l'anecdote que ma mère elle me dit, j'étais allée du coup faire des vacances chez ma tante du coup du côté de mon père en Martinique et en fait quand je suis revenue du coup chez mes parents donc à Paris j'étais tout le temps prête le matin, du coup j'avais pris ma douche et tout Et en fait, j'étais vraiment petite, je crois que je devais avoir 6 ans. Et vraiment, j'avais mon petit sac à dos, mon petit sac à main, j'avais une lumière de soleil et je dis « On y va ? On part ? » Et en fait, elle me dit « Mais tu vas aller où ? » « Non mais on part, on part ! » Et en fait, elle a appelé ma tante après et elle me dit « Ouais, mais tu l'emmenais, on allait se balader, on allait faire des courses, on allait faire ça. » Et en fait, du coup, j'avais cette habitude de tous les matins, il y avait une activité à faire, donc tous les matins, on sortait. Pareil, quand on était à table, je lui disais « Oui, je veux du coquin. » Et elle me dit « Mais... » non, tiens, un verre d'eau, ça fait du coca. Non, non, du coca. Et du coup, pareil, là, elle a appris que ma tante me donnait du coca. Et donc, en fait, c'est tout ça où, bah, c'est un peu marrant, on va dire, mais il y a des parents qui vont être plus intransigeants sur certaines choses, et là, c'est du coca, je me dis, si la grand-mère elle donne du coca aux gamins, c'est pas grave, mais il y a des choses sur lesquelles, bah, ok, ça, par contre, tu aurais pu me le dire, mais il y a d'autres trucs où, par contre, non, tu le donnes pas parce que, par la maison, il n'y a pas droit des gens... que même à l'extérieur, il n'y ait pas de roi. Et des fois, il y a juste des raisons qui sont pour des allergies ou pour même les valeurs de la famille. Et il y a d'autres raisons pour lesquelles c'est juste, je ne vais pas dire la culture, mais plutôt l'attention sur les écologiques. Je sais que, ça c'est mon point de vue vraiment, après on a eu des lancettes, je sais que moi, si je suis végétarienne, que je ne suis pas, je n'imposerais pas à mon gamin de l'être. Parce que je considère que genre, tu n'as pas la notion de comprendre. pourquoi est-ce que tu devrais être végétarien ? Et que même en pleine croissance, pourquoi est-ce que je devrais t'enlever de la viande ? Ça n'a pas de sens. Donc c'est plein de choses sur lesquelles chacun essaie de se baser, essaie de comprendre. Et comme je l'ai dit depuis le début, on essaie de repiocher un peu les infos qu'on voit à droite, à gauche. On essaie de prendre les bonnes infos comme les mauvaises et on essaie de faire un tri correct. Mais c'est assez important de faire son tri et de dire, ok, ça c'est bon, ça c'est pas bon.

  • Speaker #1

    Et quels sont les rituels ? que tu avais peut-être dans ton enfance et que tu voudrais perpétuer avec ton enfant ?

  • Speaker #2

    Au niveau rituel, moi, je sais que le dimanche, c'est une journée où on ne fait rien. C'est-à-dire que normalement, le dimanche, c'est le ménage. Mais genre, maintenant, je l'ai un peu passé au samedi. Donc ça, le dimanche, on se lève, on prend notre temps. Le dimanche, c'est tassé de grillé. Donc, on a du pain à la maison. Le dimanche, c'est le moment où on va passer un peu un temps ensemble. Et il y a aussi ce truc de... comment ça s'appelle, pourquoi pas faire des jeux de société ou des trucs comme ça, c'est vraiment un moment où le dimanche, tu sais que la semaine est passée, et là vraiment c'est la bulle du dimanche qui se prolonge jusqu'à la nuit, et t'as envie que le lendemain soit encore dimanche pour prolonger ce moment-là et le dimanche c'est un peu les vacances de la semaine, vraiment le moment calme un peu de tout ça

  • Speaker #0

    Si t'as pas envie de cuisiner, tu fais une pâte, tu manges, t'es dans le placard. Vraiment, c'est ça. Et le truc vraiment essentiel, c'est que chez mes parents, le dimanche, c'était pâtisserie. Donc le dimanche, c'est toujours pâtisserie chez moi. Il y a toujours un gâteau, il y a toujours des crêpes, il y a toujours un truc que j'essaye de faire. C'est le dimanche.

  • Speaker #1

    C'est pour les transmettre à tes enfants.

  • Speaker #0

    Ah bah oui, le dimanche, c'est... On mange du pain, on mange le petit-déj à la maison, à table. Et après, l'après-midi, on fait des gâteaux.

  • Speaker #1

    Trop bien !

  • Speaker #0

    ça va durer toute la semaine ou pas moi je fais des cookies ça va me durer deux jours ils mangent tout ouais mais tu vois t'es contente parce que du coup t'as fait ton gâteau t'as fait ta matisserie mais du coup tout est parti et là tu sais que ok ça on garde ça c'est une valeur sûre et du coup c'est un peu le test ton crash test et le fait d'avoir des enfants c'est de pouvoir dire non mais c'est normal c'est parce que qui fait des enfants, du coup, c'est un peu raté, mais t'inquiète pas. Oui, c'est vrai, on peut mettre ça sur le dos. Alors que moi, je peux pas, genre, si je rate un truc, tu peux juste dire, bon, bah, j'ai raté, j'ai oublié. T'as raison.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu voudrais dire d'autre sur ton envie, tes questionnements que tu as sur la maternité ? Est-ce que t'as peur, par exemple, d'être enceinte ou le postpartum ? Après, t'oses poser des questions à ta mère ?

  • Speaker #0

    Je pense que je ne suis pas encore dans la période où je pourrais poser des questions. Moi, je le vois comme ça. Si je pose des questions en disant « Mais comment ça fonctionne comme ça ? » On me dit « Pourquoi tu veux des enfants ? » « T'es enceinte ? » Et non, du coup, parce que là, ça repart sur une boucle où je dis « Non, je ne veux pas d'enfants maintenant. » Mais du coup, c'est pour savoir. Et en fait, c'est trop d'explications à donner. Mais c'est pour ça que je me renseigne un peu et c'est quand même intéressant de voir certaines choses et de comprendre certaines choses. Je trouve qu'il y a pas mal d'informations. Voilà. pas. Par exemple, dans un certain de tes épisodes, j'ai découvert que c'était possible d'accoucher ailleurs que chez soi et à l'hôpital. Ça, ça a été vraiment un peu la révélation. C'est possible d'accoucher dans une pièce que toi, tu auras décorée, un endroit où toi, tu te sens bien. Pour moi, ça ne paraissait pas possible. C'était vraiment un mode d'accoucher à l'hôpital. C'est un peu obligatoire. Sinon, si vraiment, on ne peut pas te déplacer, t'accouches chez toi. C'est vraiment le dernier recours où on te dit vraiment, c'est parce qu'on ne peut pas le faire. Vous accouchez sur votre canapé. Mais tu vois, c'est tout ça. Et il y avait aussi le postpartum. Du coup, on sait qu'il y a le baby-boost derrière. On sait qu'il y a parfois une dépression qui peut arriver. On ne sait pas vraiment pourquoi. On ne sait pas vraiment comment ça se passe, etc. Il y a aussi, moi, je pense que ce qui me fait le plus peur, c'est l'accouchement. Vraiment, c'est le moment où tu te dis, c'est assez impressionnant, en fait. Donner naissance, c'est le moment où j'y ai tant. panique, je vais me dire, mais c'est bon, je vais mourir. Il y a un truc qui sort de moi. Mais non, en vrai, je pense, la grossesse, en général, je pense que ce sera l'une des périodes que j'idéalise assez. C'est le moment où, vraiment, je vais être un peu en connexion avec mon bébé. Mais, ouais, l'accouchement, ça va pas.

  • Speaker #1

    Tu vas pouvoir le préparer.

  • Speaker #0

    Ouais, mais même, je me dis, la péridurale, je sais que je pourrais pas faire sans, mais... la regarder, ça me fait déjà peur.

  • Speaker #1

    Tu pourrais pas ou tu voudrais pas ?

  • Speaker #0

    Non, je pourrais pas faire ça. Désormais, je sais que...

  • Speaker #1

    Parce que si t'es préparée,

  • Speaker #0

    tu pourrais. Ouais.

  • Speaker #1

    Mais tu n'as pas... Enfin, après, tu peux ne pas voir.

  • Speaker #0

    Je pense que le premier, peut-être que je le ferai avec Périglal. Et le deuxième, peut-être que je le ferai sans, tu vois. Pour savoir un peu, OK, comment ça se passe, etc. Pour m'enseigner un peu plus. Mais ça me fait peur. Mais t'inquiète,

  • Speaker #1

    moi, j'ai fait ça. J'ai fait Césarine Péris.

  • Speaker #0

    Bah du coup, t'as un peu testé tout. Oui. donc tu vois tu sais c'est ce que tu préfères complètement différent les trois et du coup c'est quoi le meilleur ?

  • Speaker #1

    je crois qu'il n'y a pas le meilleur je ne pourrais pas dire meilleur ou quoi complètement différent et puis c'était à des moments la césarienne c'était progress qui était en siège et qui ne voulait pas se retourner et que mon bassin était trop assez large voilà étroit et puis de toute façon comme c'était un premier je ne voulais pas faire une voie basse avec un siège et voilà donc voilà donc à ce moment-là j'étais préparée à la césarienne la péri-durale, après je m'étais préparée à la péri, donc si tu veux, et après, je voulais tout faire pour accoucher sans péri-durale. Donc je m'étais préparée, c'était vraiment des moments de vie où j'étais prête à accueillir. Après, le troisième, ça aurait été avec une péri si j'avais pas pu aller jusqu'au bout, bien sûr, et ça aurait pas été un échec. Mais voilà, je m'étais préparée à des moments où j'avais les informations et je pense que j'ai fait avec mes ressentis à moi. J'étais vraiment pas prête pour le deuxième de faire 100 pays. Et presque, tu vois, je connaissais la césarienne, donc je voulais une césarienne. Et puis là, le troisième, je me suis dit c'est mon dernier bébé,

  • Speaker #0

    donne tout ! C'est une question que je me pose parce que j'en avais parlé avec un ami. Sa mère, du coup, elle avait accouché d'un de ses frères par césarienne et en gros, il y avait un peu cette absence de connexion avec ton bébé. Vu que du coup, tu ne t'es pas sentie accouchée. Est-ce que tu l'as ressentie toi aussi ou est-ce qu'il n'y a pas eu vraiment de différence ?

  • Speaker #1

    Non, pas du tout. en plus c'était mon premier donc c'était vraiment un cadeau et puis elle m'a dit ça y est je le sors donc j'ai tu le sens enfin en tout cas moi je l'ai senti bien sortir donc pas du tout alors je sais que les premiers moments c'est avec le papa on te recouse et en fait pas du tout parce qu'en fait ils m'ont mis sur moi en peau à peau direct pendant au bloc en fait ok et j'ai eu je peux pas dire combien de temps Je pense que ce n'était pas si longtemps que ça, mais après, avec les médocs et tout, et puis l'émotion, je me sentais partir. Donc, ils ont repris le bébé. Ils l'ont repris pour le nettoyer, etc. Et laver avec son papa. Et ce moment, pot à pot, vraiment, c'était... Vraiment, ils l'ont sorti et ils l'ont mis de l'eau. Donc, vraiment, ça ne m'a pas du tout... J'ai eu cette connexion. Après, c'était une césarienne programmée. Donc, c'est un peu différent d'une césarienne en urgence. je pense, où là, peut-être que dans les protocoles, tu as des protocoles spécifiques, surtout si le bébé n'était pas très bien, il est en souffrance. Tandis que le mien, il était nickel. il allait très bien, donc ils m'ont mis direct. Donc non, je n'ai pas du tout senti cette distance. Et après, quand je suis remontée en chambre, tout de suite, on l'a mis au sein. Donc pas du tout,

  • Speaker #0

    tu vois. C'est intéressant de savoir.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Et à savoir aussi que, potentiellement, quand t'as une césarienne pour un premier, t'es pas obligée d'avoir une césarienne pour les autres. J'ai mis deux autres en bas-bas. Ça dépend vraiment des cas. Moi, je pensais, voilà, premier, césarienne, tous les autres sont en bas. Césarienne, je suis pas. Et en fait, non. Non, mais c'est intéressant de se renseigner en amont, en effet. Parce qu'en fait, il y a plein de possibilités.

  • Speaker #0

    Ouais. D'ailleurs, le placenta, ça, c'est vraiment un truc qu'on te retire après.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #0

    C'est pas dégueu ?

  • Speaker #1

    Je t'avoue que je n'ai pas regardé. Tu n'as pas regardé ? Non, je ne l'ai pas senti. Alors, pour la scénarine, je n'ai pas du tout senti. Pour Jules, je n'ai pas senti que ça me faisait mal parce que je pense que la péri, après, parce que j'avais un rapi, j'avais des rapis, ça a dû faire effet. Et alors, oui, pourquoi j'ai senti ? Parce que là, tu n'as plus du tout les hormones, tu n'as plus du tout rien, tu n'as même plus... Et il y avait encore des bouts qui n'étaient pas partis. Et j'avoue que j'ai douillé, parce que la main était pleine plusieurs fois, sans anesthésiant. Donc oui, c'est bien après, j'ai pas regardé, mais j'ai bien douillé. Après, moi, je m'étais dit, je prenais sur moi, parce que je me suis dit, voilà, t'as quand même sorti ton bébé, ça va aller vite. C'était un petit peu plus long que prévu, mais bon, je m'en suis sortie, donc je me dis que...

  • Speaker #0

    T'as eu cette sensation de... Pas de mourir, mais genre, cette sensation de... Comme si c'était... Ah, je sais pas comment expliquer. parce que du coup c'est pas forcément une sensation de mourir mais tu fais ressortir quelque chose naturellement, mais du coup c'est pas aussi facile à y déguimer que quand c'était Césarienne je comprends ce que je veux dire il y a eu pas de peur sur le moment ou est-ce que t'étais plus en mode bon bah là c'est

  • Speaker #1

    vraiment un moment important ou ton cerveau s'est dénigré le cerveau comme ils disent le cerveau reptilien est parti donc oui je faisais mes des bruits. Et je pense que t'es vraiment dans ton monde.

  • Speaker #0

    Vraiment.

  • Speaker #1

    Non, j'ai pas senti un vie. Je savais qu'il fallait sortir. À un moment, j'ai dit, j'y arriverai pas. Et la scum shop m'a dit, si, parce que vous y êtes. Il y a plusieurs fois. Donc, il fallait que j'y aille. Et puis après, de toute façon, t'es un peu mal quand même. Donc, ouais, tu pousses. je dis qu'il faut y aller franchement en fait je crois que j'étais vraiment conditionnée et puis en fait je m'étais préparée je pense que tu vois le deuxième l'appareil au début n'avait pas fonctionné et j'étais pas préparée et il faut enfin il faut c'est quand même mieux de se préparer déjà pour gérer la douleur et avoir une technique pour la gestion de la douleur et après mentalement comme ça tu es aussi dans une espèce de bulle une espèce de bulle et t'essayes de ne pas en sortir pour accueillir ton bébé. Et ça, pour le deuxième, je n'étais pas encore autant renseignée parce que, comme je te disais, pour moi, à ce moment-là, il n'est pas question de s'en périr. Et après, quand je me suis vraiment renseignée, ouais. Et je me suis fait accompagner de Morgane Lindula. Et ça m'a vraiment aidée. Donc, j'avais la sage-femme pour les cours de préparation que j'avais fait dans l'eau. Donc, elle nous a donné quelques conseils. Mais c'est vrai que quand on a déjà eu deux, t'as déjà fait deux préparations, bon, c'était un peu à lui-même. Et puis, vraiment, Morgane m'a vraiment accompagnée sur comment appréhender. on a travaillé la méthode Bonaparte pour tout ce qui est gestion de la douleur comment accueillir les contractions et puis se mettre dans une espèce de but pour aller le plus tard possible à la materne parce que c'est vrai et ça je suis d'accord elle m'avait dit ça que quand t'arrives à la materne t'es plus dans ta bulle comme à la maison après moi j'étais bien ouverte donc il fallait y aller j'avais mon âme qui avait très peur que je bouge pas donc il fallait y aller et puis Donc, tu vois, je suis arrivée à la mater, tout de suite j'étais en salle et tout de suite, j'ai accouché trois quarts d'heure après. J'étais contente que mon soeur arrive à la mater. Donc non, j'étais dans ma bulle.

  • Speaker #0

    En tout cas,

  • Speaker #1

    il y a eu le lien avec mes trois bébés, là-dessus, c'est sûr. Mais ce lien, il ne faut pas flipper s'il ne se fait pas tout de suite, puisque c'est un être que tu ne connais pas. Il y a plein de femmes chez qui, voilà, il faut appréhender son bébé, tu ne le connais pas, tu ne sais pas pourquoi il... il pleure, ça peut te faire un peu peur, etc. Et ça, c'est normal.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as senti, du coup, que pour ton premier, par exemple, tu as senti que du coup, ok, là, maintenant, c'est une autre vie qui commence. Là, maman, je suis maman. Oui,

  • Speaker #1

    parce que déjà, t'es HS. Et après, quand tu rentres, oui, surtout,

  • Speaker #0

    tu vois,

  • Speaker #1

    quand tu le mets dans le siège autour, et là,

  • Speaker #0

    tu te dis,

  • Speaker #1

    est-ce qu'il est bien attaché ? Le visage, enfin, tu rigoles. on était dans le rain on roulait tout doucement et après on est arrivés dans la maison et là on est trois et là tu te dis comment on va faire et puis en fait ça se fait très bien mais oui c'est une nouvelle vie et il y a des choses que tu refais pas tout de suite comme avant il y a des choses tu vois par exemple quand t'as les nuits courtes et tout c'est vrai que sortir comme tu pouvais le faire avant etc oui c'est beaucoup plus de logistique que

  • Speaker #0

    t'as pas envie.

  • Speaker #1

    T'es claqué, t'as juste pas envie. Et en fait, il faut être OK avec ça. Pendant un quelque temps, on va pas faire comme avant. Et ça, je pense que pour certains, c'est dur.

  • Speaker #0

    Ouais, mais pas préparer à ça.

  • Speaker #1

    Moi, j'étais prête. Donc voilà, c'était moins dur. Mais c'est sûr que les premières années, la petite enfance, c'est quand même pas facile parce qu'ils sont malades. parce qu'ils ne font pas leur nuit pour certains très longtemps. Et ça, il faut tenir sur le mental. Et il faut tenir aussi dans le couple. Donc, on parlait de beaucoup échanger ce que tu fais avec ton homme. Et c'est vrai que ça, c'est très important. Parce qu'on ne peut pas se perdre et que, comme Anna Roy le dit bien, les clashes arrivent dans tous les couples. Il n'y a aucun coup. Enfin, il n'y a aucun. Non, je ne peux pas juger, mais je sais pas. Mais dans tout ce que je connais, à un moment ou à un autre, ça faillit un peu mais c'est normal tu dors pas tu es fatigué tu as plein de responsabilités tu as pris le boulot au bout de deux mois et demi enfin tu vois et tu as plein de choses donc c'est normal qu'à un moment tu n'es pas sur eux-mêmes et la génération comme tu disais de nos parents eux pour la plupart pas toutes bien sûr étaient même au foyer aussi pendant la petite enfance donc c'est un peu On avait ça d'une vision de la maman qui était souvent là pour nous. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, souvent, on ne prend pas de congés parentaux ou maternités longs parce qu'il y a l'économie. Il y a l'aspect financier pour beaucoup de couples ou de femmes, tout simplement. Et ça, ça engendre aussi de la fatigue de reprendre le boulot quand tu n'as plus un peu de spartum, sachant que, comme dirait Anna Leroy, ça dure trois ans. Donc autant dire que deux mois et demi,

  • Speaker #0

    il n'y a rien dedans.

  • Speaker #1

    Les hormones sont bien aussi. Mais voilà. Je ne sais pas si... Oh là là, ma souris, c'était mon podcast,

  • Speaker #0

    ça ne m'a fait que parler. Non, mais en vrai, c'est intéressant parce qu'il y a aussi... Là, j'en fais écho à ce qu'on avait dit depuis le début. Ma génération, on n'est plus sûrs. On ne va pas faire des enfants avec n'importe qui. Dans le sens où, OK, là, on est en couple avec quelqu'un. OK, ça se passe bien. Mais il y a aussi ce moment où on se dit, OK, là maintenant, si on devait avoir un bébé, est-ce que j'accepterais que cette personne-là soit le père de mon enfant ? Et c'est là où on se dit, ça se passe bien, mais je ne pense pas que j'aimerais que ça soit le père de mon enfant ou que je ne pense pas qu'il sera responsable à ce point. Et c'est intéressant de se dire ça sur certains points après.

  • Speaker #1

    Et ça veut dire quoi ? Tu continues avec cette personne même si toi, tu veux des enfants ?

  • Speaker #0

    C'est absolument différent de chaque personne. Il y en a, ils vont se dire, OK, je sais que, par exemple, je ne sais pas, ils veulent des gamins à 32 ans et ils ont 20 ans. OK, ça veut dire qu'à partir d'un certain âge, alors que je lui pose des questions, je lui dis, là, moi, je commence à vouloir avoir des enfants. Est-ce que toi, tu te sens prêt ou pas ? Oui ou non ? Est-ce que, du coup, tu es prêt à ce qu'on... change un peu notre façon de vivre, on voit un peu comment ça pourrait fonctionner, et des fois, en fait, les intérêts de vivre ne vont pas ensemble, c'est souvent pour ça que des fois, certains vont se séparer, et c'est plutôt bien de prendre conscience de ça et de se dire, moi, j'ai envie de ça, lui, il n'en avait pas envie, moi, j'ai envie de déménager, lui, il ne voulait pas me suivre, c'est qu'il y avait déjà un problème quelque part, donc autant mettre fin à une relation qui peut-être, après, on pourrait vous remettre ensemble si vous vous croisez. Ou peut-être que tu vas trouver quelque chose de mieux après, derrière. Et là, tu te dis, OK, j'ai quitté une relation dans laquelle je me sentais bien. Mais là, maintenant, j'ai trouvé quelqu'un avec qui ça se passe encore mieux. Et là, je sais que derrière, je vais être soutenue, je vais être accompagnée dans mes projets de vie. Et on a les mêmes projets de vie derrière. Il y a des moments où on prend conscience de ça. Et je sais, je le dis parce que moi, c'est ce que je veux aussi. Au tout début de la relation, moi, je lui ai dit, là, OK, on vient de débuter. Mais je sais que dans le futur, je voudrais avoir des enfants. Est-ce que toi, c'est par une part ? Lui, il m'a dit, non, moi, je ne veux pas d'enfants. Je ne veux jamais de la vie. Moi, je veux des enfants. Et puis, les enfants, il n'y en aura pas. Et donc, en fait, ça allait. On en discutait, mais c'était quelque chose qui n'était pas pour maintenant. Donc, ce n'est pas grave. Mais au fur et à mesure, tu te dis, OK, la personne a accepté. Ça veut dire qu'elle est prête à faire des compromis. Mais du coup, toi aussi, de ton côté, tu fais des compromis. Tu te dis, OK. tu laisses passer ça d'abord, et après, on s'arrange pour autre chose. C'est vraiment important de voir s'il y a un juste milieu entre les partenaires aussi.

  • Speaker #1

    C'est-à-dire que là, si demain, il te dit non, je n'en veux vraiment pas, toi, ce serait quoi ta position ? Parce que vous en avez parlé, il a un peu évolué sur la question, mais toi, tu le quitterais.

  • Speaker #0

    Je ne pense pas que je le quitterais, mais je veux dire dans le sens où là, j'ai 22 ans, donc ce n'est pas forcément utile. Mais je pense que quand je vais imaginer... À 32 ans, c'est le moment où je dis, à 32 ans, par contre, il y a mon premier gamin qui va naître. Ça veut dire que, par contre, à 25, il va falloir commencer à se dire, bon, moi, je relance mon truc parce que mon objectif, c'est qu'à 32 ans, j'en ai un. Si ça ne passe pas, il va falloir faire un choix, en fait. Parce que si vraiment la personne est butée sur quelque chose comme ça, on ne peut pas aller plus loin. Là, pour de la jeunesse, ce n'est pas trop grave, mais je pense surtout aux gens qui ont déjà 30, 40 ans qui n'ont pas encore eu leur premier enfant et qui en ont envie. Parce que je sais que ça arrive, je sais que moi, ça est arrivé aussi dans ma famille, où tu as des gens qui voulaient des enfants, mais qui n'ont pas réussi à trouver la personne, ou qui sont restés accrochés à quelqu'un qui n'en voulait pas, qui nous a fait espérer. Et au final, en fait, ça m'a perdu du temps. Enfin, perdu du temps. On était avec quelqu'un, mais notre objectif, il n'aurait pas eu de finalité, en fait, derrière. C'est comme te dire, est-ce que tu serais restée avec ton mari si, par exemple, lui, il avait dit, bon, moi, je ne veux pas d'enfant. Toi, tu sais que c'est ce que tu voulais depuis le début. Tu vois, tu serais peut-être, au bout d'un certain temps, tu serais peut-être en train de te dire, est-ce que j'ai fait le bon choix ? Je pense que c'est le pire truc à ressentir, à se dire, ok, je ne sais pas, là, j'ai 50 ans, en fait, je n'aurai jamais de petits-enfants, je n'aurai jamais d'enfants, parce que, naturellement, parce que, du coup, j'ai accepté le fait que mon compagnon ne voulait pas d'enfants. Il me sera difficile, en vrai, à se... accepté, mais je pense que c'est important de se poser ces questions-là. Là, à 22 ans, c'est pas trop grave, mais je pense que quand on grandit, c'est vraiment important de se redire, maintenant, il faut réfléchir, est-ce qu'on est d'accord sur les mêmes bases, de faire des points ? Est-ce qu'on est d'accord sur ça, ça, ça, ça ? Parce qu'en fait, ça permet de voir si la relation évolue par des deux côtés, ou est-ce qu'il y en a un qui est toujours un peu en mode, ça sert à rien qu'on achète un truc ensemble, ça sert à rien qu'on évolue, ça sert à rien qu'on fasse ça. Il faut que les deux avancent au même niveau. Si ça n'avance pas en même temps, il y a un petit décalage et il faudrait qu'il y en ait un parce que c'est la deuxième. Qu'est-ce qu'on peut te souhaiter pour l'avenir ? Plein de bébés. Ah oui, plein ! Non, quand même pas.

  • Speaker #1

    Parce qu'on n'a pas parlé de combien t'en voulais.

  • Speaker #0

    C'est vrai.

  • Speaker #1

    Alors, vas-tu faire comme moi une famille nombreuse ? Quoique il y a plus nombreux que moi.

  • Speaker #0

    Je pense, au tout début...

  • Speaker #1

    C'est genre que ton homme n'en veut pas. Mais vas-y !

  • Speaker #0

    Au tout début, j'étais partie sur deux. Et en vrai, je pense que trois, c'est bien. Je me dis, trois, c'est plutôt bien. Ça veut dire qu'il y en a un qui ne veut pas jouer avec l'autre. Il y en a toujours un pour jouer avec le dernier. Vous étiez deux. Oui, nous, les deux dans ma famille, mais lui, dans sa famille, ils sont trois. Et je me rends compte qu'en vrai, trois, c'est plutôt bien, dans le sens où, même en tant que maman, je sais que je suis déjà comme ça avec mon chat, quand une fois, elle s'est enfuie, c'était en furie, je me suis dit, mais elle ne va jamais revenir. Et du coup, en fait, c'est le moment où tu te dis, OK, il y en a un, il va partir faire ses études, il y a encore mes deux bébés qui sont à la maison. Maman, cool ! mais vraiment je sens que je serais comme ça c'est un peu triste à dire mais je sens que des fois je serais étouffante ils en ont marre de moi mais c'est que je sais pas j'ai ce besoin de te donner de l'amour et c'est ouais je pense c'est bien c'est

  • Speaker #1

    bien ça rentre dans une voiture c'est fini voiture nous avons changé la voiture parce que voiture 3 sièges auto avec des enfants rapprochés tu passes à la 5008 tu passes sur une grosse voiture

  • Speaker #0

    En effet. Ouais, une grosse 3. 4, ça fait... C'est un peu plus compliqué, je pense. 1, moi, je trouve que c'est... Non, c'est un peu triste.

  • Speaker #1

    Bah, à part si t'as des jumeaux directs.

  • Speaker #0

    Oui, voilà. Mais 1, tout seul, je sais pas. Moi, je me dirais... Oh, le pauvre, il joue tout seul. Si j'ai pas envie de jouer avec lui, son père, il n'a pas envie non plus. Oh, c'est un peu triste. Mais ouais, dans 3, c'est le juste milieu.

  • Speaker #1

    C'est déjà pas mal, hein.

  • Speaker #0

    C'est bien. Il faut de l'ambition. Ça se trouve, ma mère aussi, elle était pas là. Elle a dit qu'elle voudrait trois enfants. Et mon frère, elle a dit, c'est bon, je m'arrête là.

  • Speaker #1

    Ah, garçon, ouais.

  • Speaker #0

    Et moi,

  • Speaker #1

    trois garçons. Vous avez un peu d'écart.

  • Speaker #0

    Ouais, on a quatre ans d'écart. Ouais. J'ai encore le temps, tu vois. C'est ça l'avantage, c'est que moi, j'ai mis le temps, lui, il avance, moi, j'ai envie d'avancer petit à petit.

  • Speaker #1

    Bon, on se revoit dans cinq ans. tu me diras je t'enverrai un message qu'on fait ensemble c'est ça tant pis j'en avais fait d'autres épisodes tu m'envoies les questions que te pose ta génération en tout cas merci ça a été super super enrichissant je trouve ça trop cool de parler avec toi parce que ça donne aussi c'est là où tu te dis ouais vous renseigner sur sur des sujets auxquels nous parfois on se dit se poser de même pas de questions. C'était dans l'ordre des choses et je trouve ça top. Et puis, vraiment, on voit qu'il y a vraiment un côté des jeunes qui ne veulent pas d'enfants pour des raisons, comme tu disais, environnementales, idéologiques ou autres, plus simplement. Et puis, d'autres qui, comme toi, en veulent et puis sont habitées par ce désir. Donc,

  • Speaker #0

    c'est génial.

  • Speaker #1

    En tout cas, merci beaucoup. Et puis, on va quand même faire un peu de propos pour ton podcast. Parce que je suis sûre qu'il y a des gens qui voudraient écouter des jeunes et les problématiques des jeunes adultes d'aujourd'hui. Donc, c'est plutôt orienté vers des personnes qui ont une vingtaine d'années.

  • Speaker #0

    Oui, on est plus orienté sur des 18-30 ans, des choses comme ça. Des gens qui vont débuter les études, des personnes qui sont déjà dans la vie active et qui, du coup, se posent un peu plus de questions. On est aussi orienté sur les parents. Ça peut arriver quand on a un ado, quelqu'un qui va débuter les études. C'est toujours intéressant de comprendre un peu les problématiques qu'on va rencontrer, que notre ado va rencontrer. Donc oui, on perpote le podcast à écouter si vraiment on a des questions à se poser quand on a entre 18 et 30 ans.

  • Speaker #1

    Génial, merci encore.

  • Speaker #0

    Merci. Et toi ? Salut.

  • Speaker #2

    Si vous entendez ce message, c'est que vous avez écouté l'épisode jusqu'au bout. Et je vous en remercie grandement. Je vous invite à me laisser un commentaire pour continuer les échanges et à mettre la note de 5 étoiles si l'épisode vous a plu. Cela contribue à augmenter la visibilité du podcast sur les plateformes. Merci beaucoup de votre soutien et à bientôt pour le prochain épisode.

Chapters

  • Introduction au podcast et présentation d'Anaëlle

    00:07

  • Anaëlle se présente et parle de sa famille

    01:09

  • Le désir d'être maman et les perceptions générationnelles

    01:37

  • Les raisons derrière le désir d'enfants et l'instinct maternel

    02:39

  • Transmission des valeurs familiales et éducation mixte

    04:00

  • Les attentes sociétales et la pression sur les jeunes couples

    06:24

  • Réflexions sur la parentalité et l'importance de la communication

    11:00

  • Les peurs liées à la maternité et les interrogations sur l'accouchement

    30:04

  • Conclusion et souhaits pour l'avenir d'Anaëlle

    48:24

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