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Ma petite famille - le podcast intimiste sur la vie de parents pour informer, décomplexer et partager

Soizig, faire de son couple sa priorité !

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48min |10/01/2025
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Description

⭐Dans cet épisode, j'ai eu la chance d'interviewer Soizig, maman d'une famille nombreuse et femme, épouse épanouie. Soizig est la créatrice du podcast "Au cœur du couple" et du compte @amourtoujoursmédia qui donne des conseils en bien-être amoureux.


Dans cette conversation, Soizig Castelnerac partage son parcours personnel et professionnel, notamment son expérience en tant que créatrice d'outils de communication pour les couples. Elle évoque sa rencontre avec son mari Arnaud, leur décision d'avoir des enfants, et l'importance de préserver la dynamique de couple malgré les défis de la parentalité.


Soizig offre des conseils pratiques pour maintenir une relation épanouissante et aborde également la nécessité de redécouvrir son partenaire au fil des années. Dans cette conversation, Soizig partage des conseils sur la communication dans le couple, l'importance de créer une ambiance propice aux échanges, et l'utilisation de questions pour approfondir les discussions. Elle aborde également la gestion des conflits, le pardon, et la dynamique de l'argent dans le couple.

Enfin, elle nous partage la genèse de son projet "Amour Toujours" et comment elle transmet des valeurs à ses enfants.


Dans cette conversation, nous évoquons l'importance de la communication dans la vie de couple, de la sexualité comme pilier fondamental, et des défis liés à la confiance après une infidélité. Nous abordons également la gestion des relations familiales, notamment avec les belles-mères, et partagent des secrets pour maintenir un couple durable.

Une des conclusions de notre échange, est l'importance de prendre soin de son couple pour le bien-être des enfants.


Merci infiniment Soizig de m'avoir fait confiance.


Bonne écoute 🎧


N'hésitez pas à partager le podcast et à venir partager sur les réseaux sociaux 🙂🙏


**********

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Ma Petite Famille, je suis Pauline, maman de trois garçons et créatrice de ce podcast intimiste où les parents se livrent sans filtre. Ici, on parle de maternité, de paternité, de parentalité et surtout on libère la parole sur des sujets encore trop souvent tabous. Depuis trois saisons, j'ai eu l'immense privilège de partager avec vous des témoignages uniques et précieux de parents et d'experts. Je tiens à vous remercier du fond du cœur de votre soutien. Si, comme moi, vous croyez en l'importance de ces conversations, je vous invite à vous abonner, à partager les épisodes avec vos proches et à faire découvrir ma petite famille au plus grand nombre. C'est grâce à vous que cette aventure peut continuer. Vous trouverez tous les vendredis, les 2e et 4e vendredis de chaque mois, un épisode. Merci de votre confiance et je vous souhaite une très bonne écoute pour ce prochain épisode. Bonjour Swazik, merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Bonjour Pauline, merci pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous pourriez vous présenter et dire qui vous êtes, d'où vous venez, ce que vous faites dans la vie et de qui est composée votre famille s'il vous plaît ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir, je suis Swazik Castelnerac, je viens, je ne peux pas dire que je viens de Toulon, on vit aujourd'hui à Toulon, on s'est installé là il y a 4 ans, mais je suis originaire de Nantes, Nantes-la-Baule à la base, donc on est plutôt à Consonance bretonne. mon mari et moi mais on a été charmés par le sud et notamment par le Var d'ailleurs et par Toulon maintenant on est installés ici pour quelques temps j'ai 46 ans il faut que je réfléchisse parce que ça fait pas très longtemps mais maintenant c'est 46 je suis mariée avec Arnaud depuis 20 ans et en ce moment on a 4 enfants qui sont grands puisque mon aîné a 18 c'est 18, 17 13 et 12 on a eu les 4 en 6 ans donc ils sont assez une fratrie très proche et ce que je fais dans la vie j'ai fait des études de psycho et de droit. J'ai fait du droit médical. J'exerce en tant que responsable juridique en clinique. Et puis, il y a six ans, j'ai lancé, je ne vais pas dire sur un coup de tête, mais sur une intuition en tout cas. J'ai voulu lancer des outils de communication pour les couples qui s'appellent Save Your Love Date. J'ai lancé les premiers carnets il y a six ans. Et puis, aujourd'hui, six ans après, ça s'appelle Amour Toujours. Et on en a fait un média, le média du bien-être amoureux. Donc, il y a toujours les outils de communication. que je conçois et que l'on vend. Et en plus de ça, il y a vraiment l'idée d'être une source d'inspiration pour les couples qui veulent vivre, mettre de la vie, de la joie et de l'amour dans leurs relations. Nous, on s'adresse quand même globalement aux couples qui vont bien et qui veulent durer. Et puis, évidemment aussi aux couples qui sont un peu comme une petite baisse de forme, un essoufflement et qui veulent trouver chez nous des idées. Mais les couples pour lesquels c'est plus compliqué, là, à chaque fois, on les oriente vers des... des professionnels, même si je travaille avec Marie-Lise qui est thérapeute et psychologue de couple, avec qui je fais le podcast au cœur du couple. Dans le quotidien, on se sent plus une vocation de booster, en fait, d'inspirer les couples pour qu'ils maintiennent toujours entre eux une tension hyper positive, plutôt que d'être là pour conseiller les couples qui vont mal. Voilà, on a choisi notre créneau. Il y avait peu de gens sur le secteur, en fait, et puis moi, je suis d'une nature très positive, ça me correspondait davantage.

  • Speaker #0

    Je suis une fidèle auditrice, donc... Je trouve que c'est très bien ce podcast parce que ça donne des tips qu'on peut mettre aussi en place chez nous, même quand ça va bien, comme vous dites.

  • Speaker #1

    C'est vrai que le podcast, c'était davantage l'occasion pour le coup d'aller dans les problématiques des couples puisque là, on donne la parole à nos auditeurs et n'importe qui peut nous appeler en nous disant, voilà, moi, ce que je vis dans mon couple aujourd'hui, je ne sais plus trop comment faire. Il nous appelle. Moi, je prends la première partie avec cette personne pour bien comprendre ce qu'ils vivent. Et puis ensuite, c'est Marylise, comme je disais, Marylise Richard, qui est thérapeute de couple. qui va prendre le temps de donner un éclairage et donner des idées de pistes pour qu'il puisse sortir un peu de cette impasse parfois.

  • Speaker #0

    Comment vous vous êtes rencontré avec votre mari avant d'avoir créé votre famille nombreuse ?

  • Speaker #1

    Alors, longue histoire, belle histoire. Je vais vous la faire très courte, parce que sinon, on en a pour une heure. On s'est rencontrés, on a préparé ensemble notre confirmation. Donc, on était en troisième. Quand on s'est rencontrés, on était dans le même groupe. On n'était pas... au même collège mais dans le même groupe en tout cas pour la catéchèse et là moi je l'ai vu première réunion je me suis assise en face de lui et coup de foudre je me suis dit lui c'est l'homme qu'il me faut vraiment je me souviens encore de ce moment là lui aussi parce que du coup je le dévisageais je me disais mais quelle est cette petite minette qui me dévisage donc ça nous a marqué tous les deux donc après on a fait notre histoire on est sortis un petit peu ensemble à l'âge de 17 ans Et on s'est séparés. On s'est dit qu'on était meilleurs amis, en fait, pour permettre de maintenir le lien et, en fait, de le justifier éventuellement par rapport à la relation amoureuse qu'on pouvait avoir. Je devais me marier. Et puis, un mois avant le mariage, en fait, j'ai tout quitté pour Arnaud parce que ça a mis du temps pour que lui se rende compte que j'étais aussi, je pouvais être, la femme de sa vie. Du coup, on a une histoire vraiment à laquelle on tient parce qu'on sait qu'on aurait pu passer complètement à côté de notre histoire et de notre amour. Cette histoire... explique certainement aujourd'hui ce que je fais une partie de ce que je fais en tout cas on a vraiment cette conscience de notre couple en fait de là où on vient de la chance qu'on a de s'être trouvés et de ne pas avoir manqué ce rendez-vous on va fêter là nos 20 ans de mariage oui donc vous connaissez depuis vachement plus longtemps en fait et bien oui premier baiser 16 ans donc effectivement vous voyez j'ai 46 ans donc ça fait 30 ans je n'avais pas réalisé et bien voilà allez je m'en bagne ça fait 30 ans il y a de quoi fêter bah ouais toutes les excuses sont bonnes en plus je le dis tout le temps le moindre prétexte et à quel moment est venue l'envie de fonder votre famille ? franchement ça a toujours été pour nous ça a toujours été une évidence qu'on voulait des enfants on se projetait beaucoup dans des images on adore le bateau donc on se voyait partir en bateau on se voyait sur les pontons les enfants qui couraient avec leurs petits cirés jaunes leurs bottes on était en Bretagne et voilà on se projetait vraiment avec eux Beaucoup d'enfants, tous les deux. Donc, ça n'a vraiment jamais été réellement une discussion. Évidemment qu'on a parlé du fait de vouloir des enfants, mais en tout cas, on était sur la même longueur là-dessus. Et en fait, le premier, le deuxième, petite surprise de la vie. Le troisième, voilà, et quelques années plus tard. Et puis, la petite quatrième aussi, petite surprise de la nature, mais on savait qu'on en voulait quatre. Voilà, on était détendus. Et je trouve ça chouette parfois de se laisser aussi surprendre et voir ce que... parce que la providence met sur votre chemin. Le petit cinquième a été une grande discussion quand même. J'avais sorti ma boîte, les aînés étaient quand même déjà un peu grands, il fallait... Voilà, il y a eu un deuil à faire quand même de se dire...

  • Speaker #0

    Des deux côtés ou que de vous ?

  • Speaker #1

    Ouais, des deux côtés parce que parfois c'est un homme qui disait alors là, un petit cinquième et moi je n'étais pas forcément dans ce mood-là et parfois l'inverse et on essaye d'être fructueux d'une autre façon. Voilà, je trouve que c'est une belle façon aussi de faire son deuil, c'est de se dire comment est-ce qu'aujourd'hui on porte du fruit autour de nous autrement. qu'avec un nouvel enfant. Parce que, mine de rien, avoir un cinquième, c'était lui donner du temps. Et c'est du temps qu'on aurait enlevé à d'autres engagements qu'on a. Je trouve que c'est une belle façon d'accepter et de réfléchir son couple. Comment est-ce qu'on va être fertile autrement que par un enfant ?

  • Speaker #0

    Ça me fait venir à la question. Avant d'avoir des enfants, ou même quand vous avez eu vos premiers, est-ce que dans votre couple, vous étiez raccord ou vous en avez déjà parlé avant ? sur l'éducation, sur prendre du temps pour soi, etc. Parce que ça, c'est des questions, des fois, on n'y pense pas, on fait l'enfant et puis après, on sait bien qu'il y a beaucoup de baby clash. On peut peut-être anticiper certaines choses.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que c'est un des sujets des carnets de 12 rendez-vous pour s'engager dans une vie à deux. Je veux que les futurs, les couples qui veulent s'engager d'une façon ou d'une autre, et notamment en faisant un enfant, aient parlé de ça. On en voit tellement. déjà qu'ils se rendent compte qu'au bout d'un moment, il y en a un des deux qui ne veut pas d'enfant. Donc évidemment, ça clashe parce que… Même après le mariage. Même après le mariage, absolument. Ou alors, effectivement, qu'il y avait vraiment des discordances sur des sujets d'éducation, sur des sujets de religion, sur le partage de temps aussi. Donc ça, c'est évidemment essentiel d'en parler avant. Avec Arnaud, on a eu la même éducation. On partageait les mêmes valeurs. Donc je crois qu'on s'était dit que de toute façon, c'est ça qu'on allait vouloir transmettre à nos enfants. On a la même religion aussi. qu'il n'y avait pas trop de sujets là-dessus. Et sur le fait de toujours prendre du temps pour nous, pour notre couple, non, on n'avait pas été éveillés à ça. Donc, ce n'est pas du tout un sujet que nous, on a abordé. Et je crois qu'après, les choses se sont mises en place en fait assez naturellement. On avait une telle appétence pour notre couple, on aimait tellement être tous les deux, nos escapades, que je pense qu'on a su vraiment préserver ça. Et en plus, on s'est toujours dit quand même que nos enfants, ce ne serait pas le centre du monde. Voilà, ça, on était d'accord là-dessus.

  • Speaker #0

    C'est vrai que quand on est la tête dans le guidon, c'est dur quand même de se dire, là, on y va, on est fatigué, il y en a un qui fait passer nuit, chez qui on va le faire garder, etc.

  • Speaker #1

    Bien sûr, je suis d'accord, et c'est là souvent où je me fais des ennemis. Mais en fait, je dis que quand on le veut, on peut s'en donner les moyens. On sait se donner les moyens de plein de choses. Quand on a notre boîte, quand il y a nos amis, des fois on sait vraiment déplacer des montagnes, se bouger pour eux, trouver des solutions. Et ce qu'on ne sait pas forcément faire pour son couple. Nous, on n'avait pas de solution miracle non plus. Nos parents n'habitaient pas dans la même ville que nous. On habitait éloignés en Bretagne. Donc, on avait un groupe d'amis autour de nous. On n'avait pas les parrains, les marraines, les tantes, les oncles qui étaient tout prêts. Il n'empêche qu'on a toujours réussi à s'arranger pour préserver notre temps à nous deux. On dit souvent, oui, mais vous avez les moyens. Pas du tout. Et en plus, on peut vraiment s'échapper avec trois francs, six sous. Ce n'est pas le problème. Prenez une tante, vous trouvez un. un champ sympa pas très loin et vous faites un délire, vous faites un feu. Et voilà, moi, j'adore tout ce qui est nature et très simple. Donc voilà, c'est pas pour ça. Autant que parfois, j'aime pas aller dans un bel hôtel, bien évidemment. Moi, je trouve que c'est souvent quand même... beaucoup une question de choix, de priorité. Où est-ce qu'on met nos priorités ? Et pour moi, faire de son couple une priorité, c'est de toute façon le meilleur calcul à faire pour ses enfants. Ça, c'est une certitude. On peut se dire, oui, en ce moment, c'est compliqué, on n'y arrive pas. OK, mais en fait, il faut que ce laps de temps, il soit court. Parce que nous, on voit des couples, ils se disent ça, mais ça dure 2, 3, 4, 5, tant que les enfants sont petits. Et en fait, le couple, il subit trop ça, ça lui manque trop, ses moments à deux. Donc, c'est vraiment quelque chose qu'il faut privilégier. Parfois 12 heures, mais 24 heures, même dans la ville dans laquelle on habite. On faisait aussi venir les grands-parents, les grands-mères. On pouvait prendre les billets de train. Ou alors, on les emmenait chez eux. Et du coup, on faisait notre échappée pas loin. On avait monté aussi, entre amis, un espèce de clan. Et en fait, quand il y avait un couple qui partait, les autres gardaient. Et ça donnait un bonus au couple suivant qui pouvait partir et laisser les enfants. Après, on était des bons amis. Les enfants étaient amis entre eux. On avait confiance les uns dans les autres, évidemment. Tout ça, c'est hyper important. Je le dis parce que, et je suis contente de pouvoir en parler aujourd'hui, parce que l'autre jour, j'ai fait un poste, c'était tout ce qui nous empêche de partir en week-end sans nos enfants. Et après, c'était et pourtant Parce qu'évidemment, je mettais toutes les excuses qu'on donne et en fait, je démontrais un peu le contraire en disant oui, mais on peut Voilà, il y en a qui disaient oui, mais on n'a pas tous la chance d'avoir des personnes de confiance autour de nous J'ai envie de dire c'est vrai, mais en même temps, on a autour de nous le terreau qu'on cultive. Donc, on peut toujours se dire j'ai personne de… Mais qu'est-ce qu'on fait pour avoir autour de nous des personnes de confiance, pas suffisamment indulgentes parfois ? Mais en fait, c'est aussi mon job parce que si j'écoute tout le monde et si je vais dans le sens de tout le monde, je ne fais aucune publication ou je ne donne aucune idée qui va faire avancer et au moins réfléchir. En fait, qu'on soit d'accord avec moi, je m'en fiche. Ce que je veux, c'est que ça interpelle et que derrière, le couple en parle et qu'ils se disent que par exemple, une auditrice qui écoute aujourd'hui le podcast, ce soir, j'ai écouté un podcast. L'invité qui est une spécialiste du couple, il disait que c'était important de s'échapper à deux, même pas très longtemps. Nous, c'était quand ? Et est-ce que ça te dirait qu'on s'organise pour se faire une vie à deux ? Et bam, on met le sujet, on y arrive, on n'y arrive pas. Mais au moins, on en parle et on voit ce qui est possible. Et ce qui correspond aujourd'hui à notre couple. Et si on ne peut pas partir, on se donne les moyens de s'organiser une soirée chez soi. Qu'on ne me dise pas qu'on ne peut pas coucher les enfants, ça n'a rien. Voilà, ils dorment, c'est tout. Ils dorment, ils se couchent, ils se mettent dans leur chambre. C'est le temps des parents, point barre. Ils sont en bonne santé, ils vont bien. Il n'arrivera rien. Ils peuvent tout à fait le comprendre. Et on s'organise une belle soirée. On allume des bougies. On met de la musique. On met des coussins par terre. Voilà, on se crée une ambiance qui va faire que déjà, avec ça, on peut s'évader. Voilà, cette soirée fera que le lendemain, on se regardera un peu différemment. Et puis ça, on fait une première fois, une deuxième fois et on entretient.

  • Speaker #0

    Oui, c'est la régularité. C'est ce que vous dites souvent. C'est aussi la régularité qui fait que ça fonctionne sur le long terme.

  • Speaker #1

    Ben oui, bien sûr. Évidemment, je parle souvent du cercle vertueux. Quand on rentre dans ce cercle vertueux de passer du temps à deux, de discuter, d'avoir des échanges, de vivre des moments, de mettre de l'intensité, on a envie d'y retourner. C'est comme les débuts. Les débuts, on a une première date et puis on veut le revoir et puis on veut encore le revoir et on veut que ça soit plus long et on veut un baiser et on veut une nuit d'amour et on veut vivre ensemble. C'est pareil, c'est ce cercle vertueux qu'on peut tout à fait connaître quand on est à 10, 15, 20, 25 ans. un camp de vie commune, mais il faut juste rentrer dedans et puis l'entretenir, ça c'est sûr.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que c'est le premier pas à rentrer dedans, parce que c'est plus facile d'être à côté, souvent quand on se dit, bon, il y a toute la routine du quotidien avec les enfants, en bas âge en tout cas, je pense, après, moi les miens ne sont pas assez grands pour me dire que tous les deux, etc. Et la fatigue qui fait qu'on se dit, bon, on s'occupera de ça plus tard, et en effet, je pense qu'on s'éloigne peu à peu, et puis après, pour se retrouver, on se dit, mais qu'est-ce qu'on va lui dire ?

  • Speaker #1

    Quand vous dites la fatigue, et ça c'est quelque chose que j'entends beaucoup, mais qu'en fait je ne comprends pas. Parce qu'une fois que les enfants sont en bas âge, on se dit 7h30 normalement, 19h30, max 20h ils sont couchés. Qu'est-ce qu'on fait ? Que ces paroles-là ne me disent pas à 20h30 je vais me coucher. Non, je me mets dans mon lit, je regarde une série, je scrolle, j'appelle une amie, je finis un dossier, je fais quelque chose. Et souvent on ne s'endort pas avant. Qu'est-ce que je peux faire ? Au moins le vendredi soir, le samedi soir, sachant qu'éventuellement il y a une potentielle, on peut dormir un tout petit peu plus longtemps, ou alors on pourra faire une sieste le lendemain. de passer une soirée avec l'autre, en fait. C'est juste que ça va nous demander cette énergie de préparer le dîner, d'y penser, d'anticiper, mais en fait, elle ne sera pas plus fatigante, et bien au contraire, elle sera source d'énergie par rapport à cette soirée Mossad qu'on aura passé à scroller, à regarder la vie des gens et à se mettre le moral à zéro. On aura vécu quelque chose avec l'autre, on aura parlé, on aura écouté, on aura rigolé, on aura renforcé notre complicité, et ça, c'est un anti-fatigue, vraiment. Donc peut-être qu'on sera couché une demi-heure plus tard, wow, mais parce que... En plus, on aura peut-être fait l'amour, donc on sera peut-être couché une heure plus tard. Mais quelle énergie ça va donner ! Et puis on se débrouillera pour le lendemain, ce qu'est une sieste de 20 minutes, ou sur le lendemain, on fait ça le week-end, comme ça on sait qu'on est plus cool. Mais bon sang, il y en a des solutions. Mais la fatigue, une fois encore, qu'est-ce qui nous fatigue en fait ? Si c'est de passer du temps avec l'autre et de discuter, là il faut vraiment s'inquiéter. Là, c'est plus le mon ressort. Mais le soir, je suis fatiguée, ok, mais qu'est-ce que c'est que d'allumer deux bougies, de mettre une musique, de passer chez Picard, de mettre des petits fours et de passer du temps à discuter ? Enfin vous voyez, on peut l'entendre sur un mois, un mois de fatigue. Mais sur tout de zéro à six ans des enfants, moi, je suis désolée, je ne peux pas accepter ça à chaque fois comme excuse. On est fatigué. En fait, pour remuer et dire attention, parce qu'on arrive à se cacher derrière plein d'excuses, entre guillemets, mais oui, parce que notre couple, on pense qu'il est acquis, on pense qu'il est là, et c'est le dernier servi. Mais bon sang de bonsoir, rendez-vous compte du nombre de gens autour de vous qui se séparent, qui divorcent, c'est un carnage. Pourquoi ? La première raison, et nous, on le voit tous les jours, c'est parce que les couples n'ont pas pris soin d'eux, n'ont pas pris soin de leur couple, n'ont pas passé du temps en couple, n'ont pas entretenu, n'ont pas cultivé. Il faut vraiment changer cet état d'esprit et que le couple soit une priorité. une priorité, vraiment.

  • Speaker #0

    Et quand les enfants, là, vous avez évoqué l'âge de vos enfants qui sont jeunes adultes et adolescents, ou je ne sais pas, 12 ans, pré-ado, je ne sais pas trop ?

  • Speaker #1

    Non, pas ado, non, pré-ado. Moi, je n'aime pas faire grandir non plus les enfants trop vite, donc ça m'agace à 10 ans, c'est un pré-ado et tout. Non, en fait, laisse-le être un enfant, ne lui mets pas de téléphone dans les mains, peut-être que tu le garderas, enfant, un peu plus longtemps, ne le mets pas sur les réseaux sociaux et tu le préserveras, et il restera peut-être davantage à jouer et à lire dans sa chambre. De 13 ans, oui, on commence à être dans l'adolescence, clairement. 12 ans, oui, oui, mais ça leur met tout de suite une image, une étiquette, je trouve, quand on dit avant l'heure, je n'aime pas ça Vos auditrices vont te dire celle-ci, elle n'est vraiment pas drôle Non, je ne plaisante pas, mais bon.

  • Speaker #0

    Non, non, non. Je pense que même le couple change aussi, si on est toujours en couple, et comment remettre un petit peu de dynamique quand les enfants sont un petit peu plus grands et qu'on a passé la quarantaine, parce que je crois qu'il y a des couples qui se séparent aussi. quand les enfants deviennent un petit peu plus grands. Quel conseil pourrait-on donner à ces couples qui se retrouvent peut-être sans enfants parce qu'ils sont partis faire les études ou je ne sais pas ?

  • Speaker #1

    En fait, il faut surtout donner le conseil, j'allais dire, aux jeunes parents. C'est-à-dire que si vous ne voulez pas finir comme ça, il n'y a plus rien à vous dire une fois qu'il y a l'angoisse du nid vide, en fait. C'est parce que vous avez peur de vous retrouver à deux parce que vous n'avez rien entretenu. Donc dites-vous bien que vos enfants, pour qui vous êtes prêts à tout sacrifier, même votre vie perso, même votre vie de couple, ils vont quitter le nid à 18 ans. Si tout va bien, ils seront très heureux de partir, d'aller faire leurs études, d'y revenir dans le week-end. Mais il n'empêche que voilà, ça se sera fait, ce sera joué. Ils ne vont pas rester là avec vous pour vous tenir la chandelle ou pour vous faire les conversations ce soir. Ils vont partir. Donc tout ce que vous aurez mis entre parenthèses pendant 18 ans, franchement, ce sera fini, ce sera trop tard. Ce sera une parenthèse que vous ne pourrez pas rouvrir. Parce que votre couple, s'il a tenu jusque-là déjà, ce sera oublié, ce sera vraiment compliqué. Il faudra vraiment sortir les rames. Jeune couple, faites vivre votre couple au quotidien. maintenez une vie tout le temps dans votre couple au quotidien. Et pour ceux qui, effectivement, se retrouvent sans les enfants, moi, je trouve que pour le coup, les carnets que j'ai créés, les 12 rendez-vous pour booster votre couple, c'est vraiment se redécouvrir en couple. Donc, après 10, 15, 20, 25 ans de vie commune, c'est de se dire qui on est devenu aujourd'hui si on a loupé un peu le coche. C'est passionnant. Voilà, c'est pouvoir se re-raconter, se re-décrire, redire ce que l'on veut, ses besoins, ses angoisses qui ne sont pas du tout les mêmes que quand on... quand on s'est connus, ses rêves, pouvoir se les dire à deux. Et en fait, aujourd'hui, qu'est-ce qu'on construit tous les deux ? On est là tous les deux, on a davantage de temps libre. Dans quel projet on part pour nous, en fait ? Il restera des projets avec les enfants parce que c'est hyper important. Donc, les vacances qu'on peut avoir en commun, qu'est-ce qu'on peut faire avec eux, quels projets on peut aussi monter avec les enfants. Mais nous deux, en couple, qu'est-ce qu'on met en place maintenant qu'on a plus de disponibilité pour se retrouver dans la limite où on ne s'est pas trop perdu, quoi.

  • Speaker #0

    Petite pause dans l'épisode si ce que vous entendez vous plaît. n'oubliez pas de vous abonner à la chaîne pour ne rien manquer des prochains épisodes. Ça prend juste un instant et ça m'aide énormément à faire grandir ce podcast. Il en est de même pour les avis. N'hésitez pas à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute privilégiée. Et pour suivre l'aventure au quotidien, rejoignez-moi sur Instagram, ma petite famille podcast. Vous y retrouverez les coulisses des podcasts, mais aussi ma vie de maman au quotidien et les interrogations que j'ai. Allez ! C'est reparti, je vous souhaite une bonne écoute. Par exemple, quand il y a des couples où je dis l'homme, parce que de manière générale, c'est plus les hommes qui sont plus pudiques que les femmes, comment faire pour que son homme se dévoile aussi quand on veut rentrer dans des conversations qui pourraient déranger ou qui amènent à des réflexions un peu plus profondes ? Comment faire pour le mettre dans de bonnes dispositions et que lui aussi s'ouvre pour avoir son avis à lui ? Je ne sais pas si vous, vous l'avez vécu dans votre couple. au fil des années ou si votre homme parle librement ?

  • Speaker #1

    Mon homme est parfait. Non, mais je dois avouer que je n'ai jamais eu de difficulté à ce qu'on parle. Mais nous, un de nos secrets, c'est que quand on veut parler, on se met une ambiance pour être bien. Voilà. Donc, on sait ce qui nous plaît. On sait qu'on va sortir une bonne bouteille. Je sais que moi, je vais allumer les bougies, les playlists, mais on en a 50 000 tous les deux. Ça crée une ambiance. où on est bien, où on est détendu et où on va vouloir s'ouvrir à d'autres, où on se donne rendez-vous. On sait aussi que vendredi soir, on se retrouvera pour un tête-à-tête. Et donc, on le sait très bien l'un l'autre que ce ne sera pas pour juste parler du beau temps. C'est que voilà, on va être bien et si on a un truc à partager, on pourra. Si on a quelque chose à confier, on pourra. On sera disponibles l'un pour l'autre à ce moment-là. Si on s'est dit, samedi soir, on se fait un ciné, on sait qu'on ne va pas commencer une conversation dans la voiture en allant au ciné parce que ça ne sera pas propice. Donc non, on voudra se faire un ciné, c'est très sympa. Mais quand on veut vraiment parler, on se donne les conditions. Et ça, je pense que pour les hommes, d'avoir ce cocon dans lequel ils vont se sentir bien, c'est ultra important. Et puis le système de questions, moi j'adore ça et c'est vraiment quelque chose, c'est la patte d'amour toujours. C'est toujours vous donner des questions à partager dans votre couple et qui font des conversations incroyables. donc tous les carnets Savvy Love Date sont à base de questions 400 questions en 12 thèmes donc c'est très hiérarchisé c'est très bien fait donc il n'y a qu'à se laisser guider en fait les questions permettent de libérer la parole parce que évidemment n'importe quel sujet qu'on soit un homme ou une femme c'est pas toujours facile de l'aborder et puis en plus on va l'aborder seulement avec notre prisme à nous avec nos idées avec ce qu'on veut faire passer à l'autre comme idée avec nos convictions et là les questions en fait on sort de notre zone de confort parce qu'il va falloir répondre à toutes les questions un rendez-vous il y a peut-être un... quarantaine de questions, parfois il faut juste cocher, mais parfois, voilà, il faut peut-être mettre une ou deux phrases. Nous, on a ces questions, l'autre a ces questions, parce qu'on a un carnet chacun. Donc, en plus, l'autre, on sait qu'il va avoir potentiellement répondu, donc on se sent responsable de répondre aussi. Si l'autre a fait l'effort, je vais le faire aussi. Et voilà, en fait, on est driveé, on est coaché, et ça nous aide vraiment à sortir ce qu'il y a au fond de nous, à dire nos vérités, et à être aussi dans l'écoute de l'autre. Donc voilà, et si vous ne voulez pas, si les carnets une pensée gastro, au moins de suivre le compte Insta Amour Toujours Média. Je pense que je donne, même dans nos newsletters, on donne des questions, une, deux questions, comme ça, bam, à se poser. Dernière soirée qu'on a faite avec Arnaud, ce qui a engendré derrière une publication. En fait, on s'est demandé, et c'est venu au fil de la conversation, puis avant, j'ai formalisé la question. C'était qu'est-ce que j'ai apporté à ta vie ? Donc, c'est moi qui disais à Arnaud ce que je pensais avoir apporté à sa vie, et inversement. mais deux heures peut-être à discuter de ça. Passionnant. Une question. Passionnant. Parce que c'était tellement bon aussi de réaliser ce qu'on avait apporté à l'autre. Il y avait tout un aspect de gratitude aussi, de dire, oui, c'est vrai, effectivement, elle a raison, elle m'a apporté ça, elle m'a apporté ça. Il y avait une fierté pour chacun. Là-dessus, je l'ai élevé, là-dessus, je l'ai accompagné. Sans moi, peut-être, il ne serait pas arrivé jusque-là. Hyper gratifiant. Une question.

  • Speaker #0

    Et vous avez quand même d'abord des disputes ?

  • Speaker #1

    Pas beaucoup. Je me demande, en fait, quand je réponds ça, quand on me pose la question, je me dis, a-t-on encore le droit ? Peut-on dire qu'on ne se dispute pas beaucoup ? Est-ce que les gens ne vont pas dire que c'est du fake ? Est-ce que les gens ne vont pas dire que s'ils ne disputent pas, ce n'est pas bon signe, c'est qu'il y a des sujets qu'ils n'abordent pas ? Mais non, en fait, on ne se dispute pas beaucoup.

  • Speaker #0

    Après, si vous abordez avec bienveillance toutes les questions et tous les sujets,

  • Speaker #1

    je suppose qu'on va bien. On se dispute la veille de mes règles, quand je suis un peu à fleur de peau. On se dispute parfois un tout petit peu, comment est-on devant les enfants ? quand c'est eux qui nous agacent et qui se disent les parents, en fait on fait un peu expérience, on fait un clin d'œil et là ça les sèche tout de suite ils s'arrêtent, on le fait gentiment bien sûr mais voilà là et sinon je pense qu'on a appris en plus, on se disputait plus avant mais voilà, on se connait aussi on sait comment on réagit en fait c'est ça, on communique tellement au quotidien qu'on n'a pas grande surprise sur la réaction de l'autre, sur ce qu'il va dire ou sur son programme ou sur ses envies... je pense que ça facilite quand même d'être serein au quotidien.

  • Speaker #0

    Et est-ce que dans vos… Personnellement ou chez les auditeurs que vous avez, dans les conseils que vous donnez, c'est aussi de dire Merci, pardon, je t'aime, etc. Par rapport à la rancœur qu'on peut avoir par rapport à certaines situations, même si on a dit pardon, etc. Comment désamorcer ça, cette rancœur qu'on peut avoir vis-à-vis de l'autre sur… Enfin, je n'ai pas d'exemple en tête. Mais parfois, quelque chose qu'on peut ruminer sans l'avoir vraiment dit.

  • Speaker #1

    Je comprends la question. En fait, si on le rumine, c'est qu'il y a quelque chose qui n'est pas pardonné. Parce que si on a fait une vraie démarche de pardon l'un envers l'autre, si celui qui a blessé a demandé pardon vraiment en vérité et que moi, j'ai donné mon pardon de façon sincère en disant ça n'efface pas, mais en fait, j'oublie pas, mais en fait, je l'accepte et je te pardonne il y a aussi l'idée on ne reviendra pas dessus parce qu'un sujet qu'on a pardonné si on le ressort à chaque dispute ça veut dire qu'on ne l'a pas digéré pas pardonné pour moi c'est quelque chose qui n'est pas vraiment pardonné et une démarche de pardon c'est pas ce qu'il y a de plus simple alors nous effectivement quand on parle de ça on dit apprenez à vous demander pardon aussi pour les petites choses du quotidien même si vous n'avez pas l'impression d'avoir blessé l'autre mais que vous savez que vous avez dit un mot en trop que l'autre n'a pas réagi mais qu'il a quand même entendu que ça peut le blesser bam un pardon enfin vraiment on s'inonde de pardon Et je sais qu'il y a des couples qui se demandent pardon avant de se coucher dans la journée. Ils trouvent le petit truc. En fait, c'est aussi un exercice parce que plus on y réfléchit, plus on est à même de reconnaître dans notre journée quand est-ce qu'on n'a pas forcément très bien agi pour l'autre, où on n'a pas été à l'écoute, où on n'a pas été au rendez-vous de ce qu'il attendait, où on a dit le mot de trop, où il y a eu ce moment de silence justement. Donc voilà, si on ne le fait jamais, effectivement, on n'est pas très doué. pour ça, donc c'est aussi un entraînement. Quand c'est des pardons qui sont plus délicats, plus engageants, il faut déjà que la démarche soit amorcée par celui qui a blessé, mais que ce ne soit pas un pardon donné comme ça à la va-vite. Soit c'est fait par écrit s'il y a vraiment un malaise, s'il y a beaucoup de pudeur, ça peut être fait par une lettre. Après, c'est toujours bien quand même quand le mot est prononcé dans un tête-à-tête, dans un beau moment, voilà, parce que ça donne du poids, en fait, au pardon. Il peut ne pas être donné tout de suite par l'autre. Bien sûr, ça s'entend. Dire, ben voilà, merci, ça me fait du bien de t'entendre dire ça. Laisse-moi juste le temps, en fait, d'accueillir ton pardon. Et puis, voilà, dès que je suis prête, je t'en reparle. Et puis, dormir quelques jours plus tard et dire, OK, voilà, j'y ai repensé. D'aller se poser dans un endroit où on est bien, dans la nature, sur son lit, un endroit qu'on aime en ville, je ne sais pas. Prendre le temps de se poser, de réfléchir à ça. Voilà ce qu'il m'a dit, voilà ce qu'il m'a fait, voilà ce que j'ai ressenti, voilà ce qu'il m'a dit, voilà où il en est aujourd'hui. Et voilà, moi, ce que je suis prête, en fait, à pardonner. Et après, d'aller voir l'autre et dire, OK, en fait, pardonne. Et bam, on sort. C'est-à-dire, j'arrête pas de... On sort le champagne, on se dit, voilà, allez, on fête ça, en fait, on le fête. Et ça, ça aide énormément. Après, quand c'est des blessures trop profondes et quand elles se sont trop accumulées, alors il ne faut pas hésiter deux secondes à aller consulter. Ce n'est pas une marque de faiblesse, ce n'est pas une défaite. Au contraire, je trouve une démarche tellement intelligente. Les couples qui savent décrocher leur téléphone, aller voir un thérapeute, un conseiller. un médiateur, enfin vraiment. Moi, je leur dis bravo et il ne faut pas hésiter quand on se reconnaît un peu englué et parfois, deux, trois séances et voilà, on repart. Il ne faut pas laisser pourrir tout ça.

  • Speaker #0

    Vous parlez beaucoup de faire équipe de toute façon. Donc, c'est un petit peu faire équipe dans son couple et en tant que parent, je suppose que c'est un peu la même chose aussi. Déjà, avec trois, moi, je trouve que c'est du sport.

  • Speaker #1

    Au pire, ça ne change pas grand-chose aux autres, je crois. Franchement, trois et quatre, bam, c'est tout dans le même panier. Et après, on me dit non, chaque enfant est à... part et tout. Oui, je suis bien d'accord. Chacun a son individualité, chacun est différent et ça, je le vois le jour le jour. Mais il n'empêche, il y a quand même une idée d'action un peu groupée parfois, bien évidemment. Dans le quotidien, quand vous faites à manger pour deux, vous faites à manger pour quatre, finalement, ça ne change pas grand-chose. Vous mettez plus de pâtes dans la casserole et évidemment, faire équipe, ça, c'est quelque chose que j'avais lu. Moi, j'aime beaucoup Aldo Nauri comme psychologue pour enfants, qui est moins connu aujourd'hui parce que c'est une génération un peu au-dessus et qui disait Hum... Quand vous avez une décision à prendre pour vos enfants, prenez-la à deux avant. Vous pouvez ne pas être d'accord, mais ça, vous le gérez, en fait, dans votre couple. Et l'enfant n'a pas à savoir que vous n'êtes pas d'accord. L'enfant, lui, ce qui va le sécuriser, c'est les parents qui arrivent ensemble et qui donnent la même réponse, qui se sont mis d'accord et qui ont la même réponse. Et les enfants sont très forts pour ça. Allez voir l'un, séparez-moi, allez voir l'autre. Maman m'a dit, papa m'a dit. Bien sûr, ils sont malins. On va me dire non, les enfants ne sont pas comme ça. Je viens de faire un poste où je mettais, justement, le poste de... À partir en week-end, les enfants sont très forts pour nous faire culpabiliser. Quand on quitte la maison, ils vont pleurer, hurler, machin, dire Ah non, ne partez pas ! On dit Oui, c'est des enfants qu'il faut prendre en compte, qu'ils ont beaucoup de mal avec ces séparations. Bien sûr, mais ils sont aussi très forts pour nous piquer, là où ils savent que ça va marcher. Et c'est pareil quand ils veulent obtenir quelque chose de nous, ils savent très bien lequel il est de les voir, ils savent très bien s'il faut les voir séparément, et après nous faire Bien sûr ! Il ne faut pas être naïf non plus avec les enfants. Donc voilà, c'est bien de se mettre d'accord ensemble. encore une fois pour ces enfants, ça les sécurise et ils ont l'impression que devant eux au moins ils ont un mur donc ils vont se le prendre mais au moins ça va les arrêter ça va leur mettre des limites et c'est très très bon

  • Speaker #0

    Pour eux, parfois, ça leur fait un peu mal, mais c'est pour leur bien.

  • Speaker #1

    J'ai une question par rapport à l'argent, parce que ça, ça peut être aussi source de conflits dans les couples. Vous appréhendez ça comment ? Est-ce que vous travaillez aussi, votre mari aussi ? Est-ce que vous avez des questions, des fois, par rapport à ça ? Comment gérer si l'un gagne plus que l'autre ? Est-ce que ça fait des discussions dans le couple ou pas du tout ?

  • Speaker #0

    Non, alors l'un gagne plus que l'autre. Chez nous, de toute façon, c'était un peu établi dès le départ de par nos professions respectives et du temps que moi. Je pouvais consacrer à ma carrière au début, puisqu'on a fait le choix d'avoir une famille nombreuse. Et ce n'était pas pour ne pas avoir nos enfants. Donc moi, j'ai toujours travaillé, mais j'ai fait beaucoup de télétravail. Et ça, évidemment, ça a mis un frein à ma carrière. Mais c'était accepté et je savais pourquoi je le faisais. Donc bien évidemment que Arnaud, c'était son salaire qui faisait vraiment vivre le foyer. Ce qui a été pour moi un grand confort, parce que quand j'ai voulu lancer les carnets, Je ne savais pas du tout où j'allais. Je n'avais fait aucun business plan. On a mis en plus de notre argent, de notre épargne pour imprimer les premiers carnets. On pouvait tout perdre. Mais il m'a dit qu'il a toujours été derrière moi. Donc, gros confort quand même là-dessus. Par exemple, je dois faire beaucoup d'investissements pour ma boîte. Il me dit, ne te paye pas. Et moi, je vais assurer. Et voilà, ne te paye pas pendant ce temps-là. Donc, il y a vraiment un… Là encore, on fait vraiment équipe. Et moi, je rêve que d'une chose, c'est d'un jour peut-être gagner plus que lui pour qu'il puisse avoir des semaines un peu plus cool. Il lui reste d'avoir un jour de repos dans sa semaine. Aujourd'hui, ce n'est pas possible, surtout avec nos grands qui commencent les études supérieures. Mais moi, j'ai envie de ça, qu'après, ce soit le retour. Mais voilà, ce n'est pas non plus un sujet de… Ce n'est pas une pression qu'on a tous les deux. Et après, dans le quotidien, on n'est pas des très bons gestionnaires tous les deux. Donc, je veux dire, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Ce qui fait que ce n'est pas trop un conflit. Si on… Voilà, coup de folie, coup de folie. Puis voilà. Après, on appelle le banquier, on dit oui, alors là, voilà. Mais on est raccord là-dessus. Je ne sais pas si c'est la meilleure chose sur laquelle il faut être d'accord. En tout cas, c'est comme ça.

  • Speaker #1

    Je sais que là, avant de vous avoir, j'ai demandé à quelques amis si elles avaient des questions. Et je sais que cette question est revenue trois fois quand même.

  • Speaker #0

    C'est un des sujets principaux de conflit dans les coupes. Il y a tout un rendez-vous des carnets. C'est peut-être pour ça aussi que nous, ce n'est pas un sujet de conflit, mais c'est… notre business plan et donc un rendez-vous entier des carnets consacré à l'argent à la gestion de l'argent on va sortir très bientôt un épisode d'Au cœur du couple alors je ne sais pas quand est-ce que ça sortira peut-être qu'il sera déjà sorti mais avec Christian Junod qui est un spécialiste de la gestion de l'argent un épisode passionnant passionnant et en fait c'est aussi alors ça c'est peut-être les réflexions qu'on a 40, 45, 50 ans mais ça c'est en ayant fait une retraite avec notamment Alice Neuf-Ansois c'est ça c'est son Instagram et qui nous a fait beaucoup réfléchir sur l'argent, en disant que l'argent était une énergie. Parce qu'en fait, c'était une retraite d'entrepreneur. Et donc, c'était comment bien fixer ses prix, comment, quand on négocie un prix, quand on négocie un contrat, comment oser, en fait, dire ce qu'on vaut. Et elle nous expliquait très bien, et Christian Genot disait pareil, qu'il faut voir l'argent comme une source d'énergie, un échange d'énergie entre deux personnes qui permet de créer cette relation. Donc, c'est aussi savoir peut-être ce... porter un autre regard sur l'argent. Il y en a qui vont me dire que c'est facile quand on en a, mais en même temps, l'argent qu'on a, nous, ce n'est pas nos parents qui nous le versent chaque mois. C'est vraiment qu'on se donne du mal pour le gagner. Mais ça permet peut-être un détachement. J'aime beaucoup cette idée d'argent d'énergie, en tout cas dans l'entrepreneuriat. Je trouve que ça me met plus à l'aise. C'est peut-être différent, effectivement, dans la gestion d'un foyer, dans un quotidien d'entrepreneur. Ça peut aider, je trouve. de voir ça comme ça.

  • Speaker #1

    Et quel a été votre déclic pour créer Amour Toujours ? C'est parce que dans votre couple, tout allait bien et que vous voyez que vous en aviez parlé très rapidement tout à l'heure, mais que vous voyez qu'à côté de vous, des couples se déchiraient et se séparaient ?

  • Speaker #0

    C'était ça. Sans même que ce soit des couples qui se déchiraient, des couples qui n'avaient pas la paix, qui n'avaient pas la forme, qui ne faisaient pas envie.

  • Speaker #1

    Qui ne se parlaient pas au resto, quoi. C'est comme...

  • Speaker #0

    Ouais, qui sortaient... Voilà, qui ne partaient jamais à deux. Il y avait de l'usure où ils se parlaient mal, ça aussi, moi. autour de nous, et même déjà dans l'intimité, mais en public et tout, ça m'a toujours un peu choquée, ou des couples qu'on connaissait plus personnellement et on sentait qu'il y avait des non-dits, des histoires d'enfance qui n'étaient pas connues, ou des sujets qu'ils n'osaient plus aborder. Ça va droit dans le mur. Et nous, c'est vrai qu'on avait la chance d'être suivis par le prêtre qui nous a mariés. C'est bon. régulièrement, je veux dire, une à deux fois par an max, mais à chaque fois...

  • Speaker #1

    Ah oui, depuis 18 ans, enfin depuis...

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui, c'est devenu un an. Mais voilà, à chaque fois, ils nous interrogeaient. Je me mettrais sur le même sujet, mais ils savaient très bien nous capter. Et hop, deux, trois questions, et on disait, ah ouais, quand même. Là, effectivement, ça vaut pour qu'on parle de ce sujet. Et donc, j'aimais beaucoup ce questionnement, parce qu'ils ne nous imposaient rien. En plus, ils suivaient beaucoup de couples, donc ils savaient très bien potentiellement un peu le cheminement de chacun. Et donc, ils savaient très bien, avec ces questions, nous dérouter pour... qu'on se remette encore mieux sur la route. Il a été toujours très juste, il l'est toujours d'ailleurs. Et donc, ça, et quand on en parlait à nos couples d'amis, ils disaient, mais vous avez tellement de chance d'avoir ça, c'est tellement précieux. Et voilà, ça a fait son chemin. Et un jour, bam, je me suis dit, mais en fait, c'est ça, il faut que je fasse un outil qui permette aux couples d'avoir un coach, mais un coach qui ne se voit pas, qui est discret et qui n'est pas cher en plus. Donc voilà, d'où c'est venu.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que c'est moins cher qu'une thérapie.

  • Speaker #0

    Ça ne remplace pas une thérapie, mais c'est moins cher qu'un coach. Mais c'est sûr qu'il vaut mieux anticiper et faire les carnets plutôt que derrière, après, devoir payer une thérapie, ça c'est sûr.

  • Speaker #1

    J'avais une question par rapport à vos enfants. Comment vous leur donnez cette valeur couple ? Est-ce que déjà, par exemple, c'est votre grand qui a 18 ans, il doit être plongé dedans, si ça fait 6 ans que vous en parlez. Ils doivent avoir aussi une image, je pense que ça doit être des gens très ouverts.

  • Speaker #0

    C'est là où... où nous, on a un peu une crainte, c'est qu'ils aient la barre haute sur le couple. Et ça, on l'a déjà entendu nous deux, d'amis à nous, dont les parents étaient vraiment un modèle et qui, pour leur propre couple, ça a été un peu compliqué parce qu'ils avaient énormément d'exigences. Ça ne simplifiait pas les choses. Donc, c'est sûr, on le sait tous les deux, que c'est un peu notre crainte pour la construction de leur vie à eux. À côté de ça, je me dis qu'est-ce qui vaut mieux ? Des parents qui se déchirent, ça ne sera pas mieux pour eux. Et c'est sûr qu'ils sont imprégnés de ce que je dis. J'ai mes deux aînés, 18 et 17, tous les deux Insta, donc ils me suivent sur Insta. Donc, ils voient mes publications. Donc, évidemment que ça infuse en eux, mais comme le métier de chaque parent infuse dans son enfant, en fait. J'espère qu'ils sauront prendre tout le meilleur et qu'ils sauront construire leur propre vie de couple. Mais mon aîné, je ne vais pas dire en couple, mais en tout cas, a une relation amoureuse et j'aime bien en parler avec lui. J'essaie de ne pas le conseiller, ce ne serait pas bon, mais en tout cas de pouvoir parler avec lui et de l'aiguiller et de lui dire ça peut-être que... C'est hyper intéressant, mais je pense que chaque maman, d'ailleurs chaque parent, doit s'intéresser à la vie sentimentale de son enfant. Chacun avec ses propres valeurs, mais en tout cas savoir ce qu'il vit, ce qu'il passe, ce qu'il se passe, ce qu'il ressent. Je ne veux pas qu'ils aient la pression d'un modèle parental parfait, ce qu'on n'est pas d'ailleurs, on n'est pas du tout parfait. Voilà, on pourra en parler dans, je ne sais pas, dans 15-20 ans pour voir justement l'effet que ça a eu sur eux. Mais souvent, mon mari dit, oh là là, les belles filles, parce que du coup, notre garçon, les belles filles, elles vont avoir la pression quand elles vont arriver à la maison avec toi et tout, être sûres qu'elles auront tout bien fait. Je dis mais non, non, pas du tout, pas du tout. Mais voilà. Après,

  • Speaker #1

    ça leur montre aussi le pouvoir de la communication. Moi, je pense que j'y crois beaucoup à ça, la communication, c'est un peu le nerf de la guerre. Et nous, quand ça a été très tendu, moi, dans mon couple, apprennent la naissance du troisième et on ne communiquait plus. Et c'est ça qui a fait que ça a été tendu. Donc, j'en ai parlé dans un podcast que j'ai fait sur mon histoire aussi, mais là, maintenant qu'on recommunique et que chacun de notre côté aussi, mais pas pour la même chose, on se fait suivre aussi pour travailler sur nous, tout simplement. Ça va beaucoup mieux. Ce que vous disiez tout à l'heure, il faut avoir aussi l'envie de reformer un couple.

  • Speaker #0

    Franchement, c'est une question de volonté. La vie, est une question de volonté. Enfin, que le couple, la vie, est une question de volonté.

  • Speaker #1

    Ouais, après, j'entends beaucoup aussi de personnes qui n'ont plus de vie intime après l'adolescence des enfants, ou même plus tard. Et ça, pour retrouver ça aussi, il m'expliquait que c'était quand même super compliqué.

  • Speaker #0

    Il faut retourner à la base, en fait. Pourquoi il n'y a plus de vie intime ? Certainement parce qu'il n'y a plus de complicité, parce qu'il n'y a plus de moments à deux, parce qu'il n'y a plus de partage, ou moins, en tout cas, s'il n'y en a plus. Il y en a beaucoup moins. Et donc, où est-ce que ça se répercute ? sur notre intimité, sur notre sexualité. Parce que si on n'a pas après-bébé, parce qu'effectivement, médicalement, c'est encore un peu nouveau, évidemment, ça se comprend. Si ça dure un an, par exemple, alors qu'il n'y a pas de raison médicale, il faut s'interroger. Il y a quelque chose qui s'est mal passé à un moment donné, on n'a pas été raccord, on a laissé ça s'installer, ça ne va plus. Il ne faut pas laisser vivre son couple sans sexualité. Ce n'est pas possible. C'est un pilier du couple, la sexualité. Donc, on ne laisse pas son couple vivre sans sexualité. On se bouge, on met un warni, on se dit qu'il y a quelque chose là qui ne va pas. donc si c'est la sexualité qui nous permet de nous en rendre compte très bien ça sera un fil qu'on va tirer et on va trouver pourquoi mais il faut s'alerter même si on va dire on peut vivre son couple sans sexualité oui mais s'interroger et se dire quand même là comment on le vit est-ce qu'on est raccord tous les deux est-ce que parce que ça aussi on pense que l'autre lui ça lui pose pas de problème et puis en fait voilà on découvre quelques mois après qu'il en avait finalement besoin de cette sexualité et qu'il était allé chercher ailleurs franchement j'entends ça tous les jours donc warning quand on a eu une sexualité épanouie pendant un temps et que d'un coup il n'y a plus rien pourquoi en fait et donc on s'interroge et là pareil pas hésiter à consulter

  • Speaker #1

    Et quand vous dites, par exemple, des couples où l'un d'entre eux part ailleurs, comment refaire confiance et laisser une seconde chance au couple ?

  • Speaker #0

    Ça va passer par la démarche de compréhension. Parce que s'il est allé voir ailleurs ou s'il est allé voir ailleurs, ce n'est pas pour rien, c'est qu'il y avait une raison dans notre propre couple. Donc, c'est que j'ai ma part aussi de responsabilité. Ça,

  • Speaker #1

    c'est dur, je pense, à accepter.

  • Speaker #0

    C'est une certitude. Évidemment, il y a un coche qu'on a loupé, qui n'excuse pas l'acte de l'autre. Bien évidemment, attention, ce n'est pas ce que je dis. Je dis évidemment que je suis passée à côté de quelque chose dans mon couple si l'autre a eu besoin de s'extraire de ce couple pour aller trouver du bien-être, du plaisir, une sécurité, de la tendresse, de la consolation. Il est allé chercher autre chose qu'il ne trouvait pas dans son couple. On s'interroge là-dessus, on se demande. Et puis après, une fois encore, c'est la démarche de pardon. Mais je pense compliqué quand même de se sortir de ça sans faire appel à un professionnel. Voilà, je pense que quand il y a eu infidélité… on ne se dit pas on va s'en sortir tous les deux et en se demandant pardon autour d'un verre ça va très bien se passer non on se fait aider tout de suite chacun son talent chacun ses compétences et si ses professionnels sont là c'est bien pour quelque chose donc on s'en sert j'ai une dernière question alors elle est revenue deux

  • Speaker #1

    fois bon elle est trop avec moi j'espère qu'elle n'écoutera pas comment vous avez fait vous avec avec votre belle-mère qui pourrait s'initier aussi au sein de son propre couple.

  • Speaker #0

    C'est un tel classique, ça on en a eu sur le podcast des épisodes comme ça avec la belle-mère. Je pense que ça a été un de nos principaux sujets de discussion et si aujourd'hui on doit se disputer, la dernière dispute, c'était peut-être de moi, mais c'était au sujet de Noël. Donc là, c'est vraiment des terrains glissants et pourtant j'aime beaucoup ma belle-mère. J'espère tellement que je serai une belle-mère intelligente. Après, je ne sais pas, mais je me le souhaite en tout cas. Je le souhaite pour mes garçons. Mais c'est vrai que c'est vraiment un sujet qui demande à la fois à parler beaucoup, de s'écouter et de comprendre ce dont l'autre a besoin dans cette relation familiale, de ce qu'il comprend, de ce qu'il ne comprend pas, de ses attachements, de son attachement à ses parents, de ses parents. Il faut comprendre.

  • Speaker #1

    Poser des questions ?

  • Speaker #0

    Ah bah oui, on en a parlé. Dans notre prépa mariage, déjà, c'était un sujet. Et après, dans les carnets Boostez votre couple il y a tout un rendez-vous qui s'appelle Place au passé et qui revient là-dessus. sur tous les liens d'attachement. Et en fait, c'est un sujet qu'il ne faut pas avoir abordé qu'une seule fois. Parce qu'en une fois, on n'aura pas tout dit, parce qu'en une fois, on n'aura pas tout confié, parce qu'on n'aura pas pensé à tout non plus. Et là encore, les questions vont nous pousser encore plus loin. Et puis aujourd'hui, l'attachement qu'on a à nos parents aujourd'hui, il n'était pas le même il y a 10 ans et pas le même il y a 20 ans. Donc c'est bon aussi de se dire aujourd'hui, nous par exemple, on a des parents vieillissants, c'est intéressant d'en parler. La place qu'on leur donne aujourd'hui dans nos vies. Est-ce qu'on est prêt à faire pour eux ? Est-ce qu'on redoute leur mort ? Ça, c'est un sujet dont nous, on parle beaucoup. L'amour de nos parents, hyper important. Je ne veux pas que demain, ma belle-mère puisse décéder et que mon mari s'enveuille de quoi que ce soit et des regrets, des remords. Je ne veux pas. Donc, je veux qu'il ait vécu le truc à fond et qu'il soit tranquille et serein et apaisé. Vraiment. Je pense que c'est essentiel parce que tout ce qui se passe dans la tête de quelqu'un au moment où il perd ses parents et qu'il agit après sur le couple, hyper important. Donc, si nous, on a été celles qui ont empêché tout le temps de voir la belle-mère ou de les voir moins, que nos enfants ne voient pas leur grand-mère, il faut être sûr que ça va revenir à un moment ou à un autre. Ça, c'est sûr. Donc, il faut beaucoup d'intelligence pour gérer ces relations. Je pense que parfois aussi, beaucoup de déconcessions. C'est sûr. Des fois, il faudra peut-être l'affirmer, ne rien dire, garder pour nous, accepter. ravalé, on le fera si on sait que de toute façon c'est comme ça et que sur ce coup-là, c'est pour le bien-être, c'est pour la sérénité et puis savoir aussi se détacher et dire est-ce que c'est si grave ? Est-ce que parce qu'elle m'a fait cette réflexion, je vais faire un scandale ? Prendre du recul et se dire ouais, allez, franchement.

  • Speaker #1

    Oui, il y a un travail aussi sur nous à faire.

  • Speaker #0

    Bah oui, bien sûr. D'acceptation et de détachement est-ce que c'est vraiment si important ? Mais ça c'est la maturité.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour votre famille et après pour votre couple à l'avenir ?

  • Speaker #0

    Je vais dire d'abord pour le couple, parce que si je l'ai pour le couple, je l'aurai pour ma famille. Moi, je rêve de vieillir longtemps, longtemps, longtemps, longtemps avec lui, qu'on vive vieux. Et tous les deux, qu'on soit ces petits vieux qui marchent main dans la main sur la plage, on en voit dans le micro-trottoir qu'on fait. Mais c'est tel bonheur d'aller vers eux et qu'ils nous parlent et qu'ils nous disent leurs secrets pour durer. Ils sont bien.

  • Speaker #1

    Et c'est quoi leurs secrets ? Est-ce que ça revient toujours les mêmes ? Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui. Sur ces générations-là, c'est d'avoir parlé, d'avoir passé du temps à deux et d'avoir les concessions. Chez eux reviennent beaucoup, ce que nous, on est beaucoup moins prêts à faire. Alors que la génération d'en dessous, encore moins, je crois. Mais voilà. Peut-être qu'effectivement, ça n'a pas toujours été bon. Ils ont peut-être trop fait pour certains couples. Mais voilà, oui, ça, c'est quelque chose qui revient beaucoup.

  • Speaker #1

    Et vous, vous pensez que vous avez fait quoi comme votre secret de couple à vous ? Si ce n'est pas indiscret ?

  • Speaker #0

    Non, c'est le temps à deux. C'est nos bulles. Et on se le redit encore. On est repartis la semaine dernière juste 36 heures. Alors qu'on avait du travail, que ce n'était pas forcément raisonnable. Et en revenant, même Arnaud l'a redit. Il m'a dit, mais qu'est-ce que c'est bon ? C'est le temps à deux. 36 heures, ce n'est pas en tête de nous, c'est ça. Je pense que c'est ça, vraiment, notre secret, l'un de nos secrets, en tout cas pour durer. Donc voilà, ce qu'on peut me souhaiter, c'est vraiment de durer. Et en famille, on aura réussi. Notre famille, la fratrie s'entend toujours très bien. Ils sont complices, ils ont envie de se voir. Bon, ils ont envie de nous voir, évidemment. Mais voilà, et ça, je pense qu'il faut... C'est mon voisin qui est un peu plus âgé qui me disait ça l'autre jour. Il a des enfants plus grands avec un gendre et une... Belle fille. Belle fille, merci. il disait il faut rester attractif pour les faire venir pour rester attractif donc voilà il faut se donner les moyens donc je me dis déjà Toulon Le Var la Provence pour les belles filles c'est attractif la sursaut n'est pas mal et voilà mais c'est intéressant il disait comme dans son couple dans son couple il faut rester attractif et bien c'est pareil avec ses enfants pour leur donner envie et je parle pas d'un côté matériel mais s'ils savent qu'ils vont arriver dans une maison où les parents et bien ils seront tous les deux en train de cuisiner se boire un petit verre ils arriveront dans cette ambiance là et et Et il n'y aura pas de tension de machin et tout, mais ils auront toujours envie de venir vous voir, parce qu'ils savent qu'à table, ça va se lancer des réflexions et des reproches, et ils auront moins envie. Donc voilà, ce qu'on peut me souhaiter, c'est qu'on reste une famille, avec un F majuscule. Il n'y a rien d'inatteignable, et il n'y a pas non plus de fatalité. Se dire que ce n'est plus possible de nos jours, regarde autour de nous, de toute façon, pas d'inquiétude, c'est pour tout le monde pareil, non, non, non, pas du tout. Moi, j'ai des super exemples autour de nous, déjà, notre fratrie. On est très liés. On marie aussi. Donc, je pense que c'est vraiment quelque chose qui est possible, mais il faut semer le bon grain pour ça. Eh bien,

  • Speaker #1

    merci beaucoup, Swazik. C'était vraiment très enrichissant.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, Pauline. S'il y a des réactions, s'il y en a qui veulent venir partager avec moi après l'écoute, pas de problème, sur Insta. J'essaie d'être assez… Amour Toujours. de répondre. Oui, Amour Toujours Média, mais vraiment, n'hésitez pas. Et puis, on a ouvert un blog sur le site amourtoujours.co.co, qu'on alimente là pas mal et qui est… plein d'articles sur des sujets sur l'intimité la sexualité couple et famille vie de couple bien-être fugue amoureuse donc voilà plein d'inspires et des articles de fond donc n'hésitez pas à aller piocher ce dont vous avez besoin et puis et puis tous les outils les livres il y a le livre les 5 clés de l'amour durable paru chez Errol et via Ansem chez Albin Michel tout ça sur le site aussi amourtoujours.co si vous ne savez pas quelle aventure choisir mettez un petit message et on vous guidera sans problème en tout cas merci

  • Speaker #2

    encore merci Pauline pour l'invitation si vous entendez ce message c'est que vous avez écouté l'épisode jusqu'au bout et je vous en remercie grandement je vous invite à me laisser un commentaire pour continuer les échanges et à mettre la note de 5 étoiles si l'épisode vous a plu cela contribue à augmenter la visibilité du podcast sur les plateformes merci beaucoup de votre soutien et à bientôt pour le prochain épisode

Description

⭐Dans cet épisode, j'ai eu la chance d'interviewer Soizig, maman d'une famille nombreuse et femme, épouse épanouie. Soizig est la créatrice du podcast "Au cœur du couple" et du compte @amourtoujoursmédia qui donne des conseils en bien-être amoureux.


Dans cette conversation, Soizig Castelnerac partage son parcours personnel et professionnel, notamment son expérience en tant que créatrice d'outils de communication pour les couples. Elle évoque sa rencontre avec son mari Arnaud, leur décision d'avoir des enfants, et l'importance de préserver la dynamique de couple malgré les défis de la parentalité.


Soizig offre des conseils pratiques pour maintenir une relation épanouissante et aborde également la nécessité de redécouvrir son partenaire au fil des années. Dans cette conversation, Soizig partage des conseils sur la communication dans le couple, l'importance de créer une ambiance propice aux échanges, et l'utilisation de questions pour approfondir les discussions. Elle aborde également la gestion des conflits, le pardon, et la dynamique de l'argent dans le couple.

Enfin, elle nous partage la genèse de son projet "Amour Toujours" et comment elle transmet des valeurs à ses enfants.


Dans cette conversation, nous évoquons l'importance de la communication dans la vie de couple, de la sexualité comme pilier fondamental, et des défis liés à la confiance après une infidélité. Nous abordons également la gestion des relations familiales, notamment avec les belles-mères, et partagent des secrets pour maintenir un couple durable.

Une des conclusions de notre échange, est l'importance de prendre soin de son couple pour le bien-être des enfants.


Merci infiniment Soizig de m'avoir fait confiance.


Bonne écoute 🎧


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Ma Petite Famille, je suis Pauline, maman de trois garçons et créatrice de ce podcast intimiste où les parents se livrent sans filtre. Ici, on parle de maternité, de paternité, de parentalité et surtout on libère la parole sur des sujets encore trop souvent tabous. Depuis trois saisons, j'ai eu l'immense privilège de partager avec vous des témoignages uniques et précieux de parents et d'experts. Je tiens à vous remercier du fond du cœur de votre soutien. Si, comme moi, vous croyez en l'importance de ces conversations, je vous invite à vous abonner, à partager les épisodes avec vos proches et à faire découvrir ma petite famille au plus grand nombre. C'est grâce à vous que cette aventure peut continuer. Vous trouverez tous les vendredis, les 2e et 4e vendredis de chaque mois, un épisode. Merci de votre confiance et je vous souhaite une très bonne écoute pour ce prochain épisode. Bonjour Swazik, merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Bonjour Pauline, merci pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous pourriez vous présenter et dire qui vous êtes, d'où vous venez, ce que vous faites dans la vie et de qui est composée votre famille s'il vous plaît ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir, je suis Swazik Castelnerac, je viens, je ne peux pas dire que je viens de Toulon, on vit aujourd'hui à Toulon, on s'est installé là il y a 4 ans, mais je suis originaire de Nantes, Nantes-la-Baule à la base, donc on est plutôt à Consonance bretonne. mon mari et moi mais on a été charmés par le sud et notamment par le Var d'ailleurs et par Toulon maintenant on est installés ici pour quelques temps j'ai 46 ans il faut que je réfléchisse parce que ça fait pas très longtemps mais maintenant c'est 46 je suis mariée avec Arnaud depuis 20 ans et en ce moment on a 4 enfants qui sont grands puisque mon aîné a 18 c'est 18, 17 13 et 12 on a eu les 4 en 6 ans donc ils sont assez une fratrie très proche et ce que je fais dans la vie j'ai fait des études de psycho et de droit. J'ai fait du droit médical. J'exerce en tant que responsable juridique en clinique. Et puis, il y a six ans, j'ai lancé, je ne vais pas dire sur un coup de tête, mais sur une intuition en tout cas. J'ai voulu lancer des outils de communication pour les couples qui s'appellent Save Your Love Date. J'ai lancé les premiers carnets il y a six ans. Et puis, aujourd'hui, six ans après, ça s'appelle Amour Toujours. Et on en a fait un média, le média du bien-être amoureux. Donc, il y a toujours les outils de communication. que je conçois et que l'on vend. Et en plus de ça, il y a vraiment l'idée d'être une source d'inspiration pour les couples qui veulent vivre, mettre de la vie, de la joie et de l'amour dans leurs relations. Nous, on s'adresse quand même globalement aux couples qui vont bien et qui veulent durer. Et puis, évidemment aussi aux couples qui sont un peu comme une petite baisse de forme, un essoufflement et qui veulent trouver chez nous des idées. Mais les couples pour lesquels c'est plus compliqué, là, à chaque fois, on les oriente vers des... des professionnels, même si je travaille avec Marie-Lise qui est thérapeute et psychologue de couple, avec qui je fais le podcast au cœur du couple. Dans le quotidien, on se sent plus une vocation de booster, en fait, d'inspirer les couples pour qu'ils maintiennent toujours entre eux une tension hyper positive, plutôt que d'être là pour conseiller les couples qui vont mal. Voilà, on a choisi notre créneau. Il y avait peu de gens sur le secteur, en fait, et puis moi, je suis d'une nature très positive, ça me correspondait davantage.

  • Speaker #0

    Je suis une fidèle auditrice, donc... Je trouve que c'est très bien ce podcast parce que ça donne des tips qu'on peut mettre aussi en place chez nous, même quand ça va bien, comme vous dites.

  • Speaker #1

    C'est vrai que le podcast, c'était davantage l'occasion pour le coup d'aller dans les problématiques des couples puisque là, on donne la parole à nos auditeurs et n'importe qui peut nous appeler en nous disant, voilà, moi, ce que je vis dans mon couple aujourd'hui, je ne sais plus trop comment faire. Il nous appelle. Moi, je prends la première partie avec cette personne pour bien comprendre ce qu'ils vivent. Et puis ensuite, c'est Marylise, comme je disais, Marylise Richard, qui est thérapeute de couple. qui va prendre le temps de donner un éclairage et donner des idées de pistes pour qu'il puisse sortir un peu de cette impasse parfois.

  • Speaker #0

    Comment vous vous êtes rencontré avec votre mari avant d'avoir créé votre famille nombreuse ?

  • Speaker #1

    Alors, longue histoire, belle histoire. Je vais vous la faire très courte, parce que sinon, on en a pour une heure. On s'est rencontrés, on a préparé ensemble notre confirmation. Donc, on était en troisième. Quand on s'est rencontrés, on était dans le même groupe. On n'était pas... au même collège mais dans le même groupe en tout cas pour la catéchèse et là moi je l'ai vu première réunion je me suis assise en face de lui et coup de foudre je me suis dit lui c'est l'homme qu'il me faut vraiment je me souviens encore de ce moment là lui aussi parce que du coup je le dévisageais je me disais mais quelle est cette petite minette qui me dévisage donc ça nous a marqué tous les deux donc après on a fait notre histoire on est sortis un petit peu ensemble à l'âge de 17 ans Et on s'est séparés. On s'est dit qu'on était meilleurs amis, en fait, pour permettre de maintenir le lien et, en fait, de le justifier éventuellement par rapport à la relation amoureuse qu'on pouvait avoir. Je devais me marier. Et puis, un mois avant le mariage, en fait, j'ai tout quitté pour Arnaud parce que ça a mis du temps pour que lui se rende compte que j'étais aussi, je pouvais être, la femme de sa vie. Du coup, on a une histoire vraiment à laquelle on tient parce qu'on sait qu'on aurait pu passer complètement à côté de notre histoire et de notre amour. Cette histoire... explique certainement aujourd'hui ce que je fais une partie de ce que je fais en tout cas on a vraiment cette conscience de notre couple en fait de là où on vient de la chance qu'on a de s'être trouvés et de ne pas avoir manqué ce rendez-vous on va fêter là nos 20 ans de mariage oui donc vous connaissez depuis vachement plus longtemps en fait et bien oui premier baiser 16 ans donc effectivement vous voyez j'ai 46 ans donc ça fait 30 ans je n'avais pas réalisé et bien voilà allez je m'en bagne ça fait 30 ans il y a de quoi fêter bah ouais toutes les excuses sont bonnes en plus je le dis tout le temps le moindre prétexte et à quel moment est venue l'envie de fonder votre famille ? franchement ça a toujours été pour nous ça a toujours été une évidence qu'on voulait des enfants on se projetait beaucoup dans des images on adore le bateau donc on se voyait partir en bateau on se voyait sur les pontons les enfants qui couraient avec leurs petits cirés jaunes leurs bottes on était en Bretagne et voilà on se projetait vraiment avec eux Beaucoup d'enfants, tous les deux. Donc, ça n'a vraiment jamais été réellement une discussion. Évidemment qu'on a parlé du fait de vouloir des enfants, mais en tout cas, on était sur la même longueur là-dessus. Et en fait, le premier, le deuxième, petite surprise de la vie. Le troisième, voilà, et quelques années plus tard. Et puis, la petite quatrième aussi, petite surprise de la nature, mais on savait qu'on en voulait quatre. Voilà, on était détendus. Et je trouve ça chouette parfois de se laisser aussi surprendre et voir ce que... parce que la providence met sur votre chemin. Le petit cinquième a été une grande discussion quand même. J'avais sorti ma boîte, les aînés étaient quand même déjà un peu grands, il fallait... Voilà, il y a eu un deuil à faire quand même de se dire...

  • Speaker #0

    Des deux côtés ou que de vous ?

  • Speaker #1

    Ouais, des deux côtés parce que parfois c'est un homme qui disait alors là, un petit cinquième et moi je n'étais pas forcément dans ce mood-là et parfois l'inverse et on essaye d'être fructueux d'une autre façon. Voilà, je trouve que c'est une belle façon aussi de faire son deuil, c'est de se dire comment est-ce qu'aujourd'hui on porte du fruit autour de nous autrement. qu'avec un nouvel enfant. Parce que, mine de rien, avoir un cinquième, c'était lui donner du temps. Et c'est du temps qu'on aurait enlevé à d'autres engagements qu'on a. Je trouve que c'est une belle façon d'accepter et de réfléchir son couple. Comment est-ce qu'on va être fertile autrement que par un enfant ?

  • Speaker #0

    Ça me fait venir à la question. Avant d'avoir des enfants, ou même quand vous avez eu vos premiers, est-ce que dans votre couple, vous étiez raccord ou vous en avez déjà parlé avant ? sur l'éducation, sur prendre du temps pour soi, etc. Parce que ça, c'est des questions, des fois, on n'y pense pas, on fait l'enfant et puis après, on sait bien qu'il y a beaucoup de baby clash. On peut peut-être anticiper certaines choses.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que c'est un des sujets des carnets de 12 rendez-vous pour s'engager dans une vie à deux. Je veux que les futurs, les couples qui veulent s'engager d'une façon ou d'une autre, et notamment en faisant un enfant, aient parlé de ça. On en voit tellement. déjà qu'ils se rendent compte qu'au bout d'un moment, il y en a un des deux qui ne veut pas d'enfant. Donc évidemment, ça clashe parce que… Même après le mariage. Même après le mariage, absolument. Ou alors, effectivement, qu'il y avait vraiment des discordances sur des sujets d'éducation, sur des sujets de religion, sur le partage de temps aussi. Donc ça, c'est évidemment essentiel d'en parler avant. Avec Arnaud, on a eu la même éducation. On partageait les mêmes valeurs. Donc je crois qu'on s'était dit que de toute façon, c'est ça qu'on allait vouloir transmettre à nos enfants. On a la même religion aussi. qu'il n'y avait pas trop de sujets là-dessus. Et sur le fait de toujours prendre du temps pour nous, pour notre couple, non, on n'avait pas été éveillés à ça. Donc, ce n'est pas du tout un sujet que nous, on a abordé. Et je crois qu'après, les choses se sont mises en place en fait assez naturellement. On avait une telle appétence pour notre couple, on aimait tellement être tous les deux, nos escapades, que je pense qu'on a su vraiment préserver ça. Et en plus, on s'est toujours dit quand même que nos enfants, ce ne serait pas le centre du monde. Voilà, ça, on était d'accord là-dessus.

  • Speaker #0

    C'est vrai que quand on est la tête dans le guidon, c'est dur quand même de se dire, là, on y va, on est fatigué, il y en a un qui fait passer nuit, chez qui on va le faire garder, etc.

  • Speaker #1

    Bien sûr, je suis d'accord, et c'est là souvent où je me fais des ennemis. Mais en fait, je dis que quand on le veut, on peut s'en donner les moyens. On sait se donner les moyens de plein de choses. Quand on a notre boîte, quand il y a nos amis, des fois on sait vraiment déplacer des montagnes, se bouger pour eux, trouver des solutions. Et ce qu'on ne sait pas forcément faire pour son couple. Nous, on n'avait pas de solution miracle non plus. Nos parents n'habitaient pas dans la même ville que nous. On habitait éloignés en Bretagne. Donc, on avait un groupe d'amis autour de nous. On n'avait pas les parrains, les marraines, les tantes, les oncles qui étaient tout prêts. Il n'empêche qu'on a toujours réussi à s'arranger pour préserver notre temps à nous deux. On dit souvent, oui, mais vous avez les moyens. Pas du tout. Et en plus, on peut vraiment s'échapper avec trois francs, six sous. Ce n'est pas le problème. Prenez une tante, vous trouvez un. un champ sympa pas très loin et vous faites un délire, vous faites un feu. Et voilà, moi, j'adore tout ce qui est nature et très simple. Donc voilà, c'est pas pour ça. Autant que parfois, j'aime pas aller dans un bel hôtel, bien évidemment. Moi, je trouve que c'est souvent quand même... beaucoup une question de choix, de priorité. Où est-ce qu'on met nos priorités ? Et pour moi, faire de son couple une priorité, c'est de toute façon le meilleur calcul à faire pour ses enfants. Ça, c'est une certitude. On peut se dire, oui, en ce moment, c'est compliqué, on n'y arrive pas. OK, mais en fait, il faut que ce laps de temps, il soit court. Parce que nous, on voit des couples, ils se disent ça, mais ça dure 2, 3, 4, 5, tant que les enfants sont petits. Et en fait, le couple, il subit trop ça, ça lui manque trop, ses moments à deux. Donc, c'est vraiment quelque chose qu'il faut privilégier. Parfois 12 heures, mais 24 heures, même dans la ville dans laquelle on habite. On faisait aussi venir les grands-parents, les grands-mères. On pouvait prendre les billets de train. Ou alors, on les emmenait chez eux. Et du coup, on faisait notre échappée pas loin. On avait monté aussi, entre amis, un espèce de clan. Et en fait, quand il y avait un couple qui partait, les autres gardaient. Et ça donnait un bonus au couple suivant qui pouvait partir et laisser les enfants. Après, on était des bons amis. Les enfants étaient amis entre eux. On avait confiance les uns dans les autres, évidemment. Tout ça, c'est hyper important. Je le dis parce que, et je suis contente de pouvoir en parler aujourd'hui, parce que l'autre jour, j'ai fait un poste, c'était tout ce qui nous empêche de partir en week-end sans nos enfants. Et après, c'était et pourtant Parce qu'évidemment, je mettais toutes les excuses qu'on donne et en fait, je démontrais un peu le contraire en disant oui, mais on peut Voilà, il y en a qui disaient oui, mais on n'a pas tous la chance d'avoir des personnes de confiance autour de nous J'ai envie de dire c'est vrai, mais en même temps, on a autour de nous le terreau qu'on cultive. Donc, on peut toujours se dire j'ai personne de… Mais qu'est-ce qu'on fait pour avoir autour de nous des personnes de confiance, pas suffisamment indulgentes parfois ? Mais en fait, c'est aussi mon job parce que si j'écoute tout le monde et si je vais dans le sens de tout le monde, je ne fais aucune publication ou je ne donne aucune idée qui va faire avancer et au moins réfléchir. En fait, qu'on soit d'accord avec moi, je m'en fiche. Ce que je veux, c'est que ça interpelle et que derrière, le couple en parle et qu'ils se disent que par exemple, une auditrice qui écoute aujourd'hui le podcast, ce soir, j'ai écouté un podcast. L'invité qui est une spécialiste du couple, il disait que c'était important de s'échapper à deux, même pas très longtemps. Nous, c'était quand ? Et est-ce que ça te dirait qu'on s'organise pour se faire une vie à deux ? Et bam, on met le sujet, on y arrive, on n'y arrive pas. Mais au moins, on en parle et on voit ce qui est possible. Et ce qui correspond aujourd'hui à notre couple. Et si on ne peut pas partir, on se donne les moyens de s'organiser une soirée chez soi. Qu'on ne me dise pas qu'on ne peut pas coucher les enfants, ça n'a rien. Voilà, ils dorment, c'est tout. Ils dorment, ils se couchent, ils se mettent dans leur chambre. C'est le temps des parents, point barre. Ils sont en bonne santé, ils vont bien. Il n'arrivera rien. Ils peuvent tout à fait le comprendre. Et on s'organise une belle soirée. On allume des bougies. On met de la musique. On met des coussins par terre. Voilà, on se crée une ambiance qui va faire que déjà, avec ça, on peut s'évader. Voilà, cette soirée fera que le lendemain, on se regardera un peu différemment. Et puis ça, on fait une première fois, une deuxième fois et on entretient.

  • Speaker #0

    Oui, c'est la régularité. C'est ce que vous dites souvent. C'est aussi la régularité qui fait que ça fonctionne sur le long terme.

  • Speaker #1

    Ben oui, bien sûr. Évidemment, je parle souvent du cercle vertueux. Quand on rentre dans ce cercle vertueux de passer du temps à deux, de discuter, d'avoir des échanges, de vivre des moments, de mettre de l'intensité, on a envie d'y retourner. C'est comme les débuts. Les débuts, on a une première date et puis on veut le revoir et puis on veut encore le revoir et on veut que ça soit plus long et on veut un baiser et on veut une nuit d'amour et on veut vivre ensemble. C'est pareil, c'est ce cercle vertueux qu'on peut tout à fait connaître quand on est à 10, 15, 20, 25 ans. un camp de vie commune, mais il faut juste rentrer dedans et puis l'entretenir, ça c'est sûr.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que c'est le premier pas à rentrer dedans, parce que c'est plus facile d'être à côté, souvent quand on se dit, bon, il y a toute la routine du quotidien avec les enfants, en bas âge en tout cas, je pense, après, moi les miens ne sont pas assez grands pour me dire que tous les deux, etc. Et la fatigue qui fait qu'on se dit, bon, on s'occupera de ça plus tard, et en effet, je pense qu'on s'éloigne peu à peu, et puis après, pour se retrouver, on se dit, mais qu'est-ce qu'on va lui dire ?

  • Speaker #1

    Quand vous dites la fatigue, et ça c'est quelque chose que j'entends beaucoup, mais qu'en fait je ne comprends pas. Parce qu'une fois que les enfants sont en bas âge, on se dit 7h30 normalement, 19h30, max 20h ils sont couchés. Qu'est-ce qu'on fait ? Que ces paroles-là ne me disent pas à 20h30 je vais me coucher. Non, je me mets dans mon lit, je regarde une série, je scrolle, j'appelle une amie, je finis un dossier, je fais quelque chose. Et souvent on ne s'endort pas avant. Qu'est-ce que je peux faire ? Au moins le vendredi soir, le samedi soir, sachant qu'éventuellement il y a une potentielle, on peut dormir un tout petit peu plus longtemps, ou alors on pourra faire une sieste le lendemain. de passer une soirée avec l'autre, en fait. C'est juste que ça va nous demander cette énergie de préparer le dîner, d'y penser, d'anticiper, mais en fait, elle ne sera pas plus fatigante, et bien au contraire, elle sera source d'énergie par rapport à cette soirée Mossad qu'on aura passé à scroller, à regarder la vie des gens et à se mettre le moral à zéro. On aura vécu quelque chose avec l'autre, on aura parlé, on aura écouté, on aura rigolé, on aura renforcé notre complicité, et ça, c'est un anti-fatigue, vraiment. Donc peut-être qu'on sera couché une demi-heure plus tard, wow, mais parce que... En plus, on aura peut-être fait l'amour, donc on sera peut-être couché une heure plus tard. Mais quelle énergie ça va donner ! Et puis on se débrouillera pour le lendemain, ce qu'est une sieste de 20 minutes, ou sur le lendemain, on fait ça le week-end, comme ça on sait qu'on est plus cool. Mais bon sang, il y en a des solutions. Mais la fatigue, une fois encore, qu'est-ce qui nous fatigue en fait ? Si c'est de passer du temps avec l'autre et de discuter, là il faut vraiment s'inquiéter. Là, c'est plus le mon ressort. Mais le soir, je suis fatiguée, ok, mais qu'est-ce que c'est que d'allumer deux bougies, de mettre une musique, de passer chez Picard, de mettre des petits fours et de passer du temps à discuter ? Enfin vous voyez, on peut l'entendre sur un mois, un mois de fatigue. Mais sur tout de zéro à six ans des enfants, moi, je suis désolée, je ne peux pas accepter ça à chaque fois comme excuse. On est fatigué. En fait, pour remuer et dire attention, parce qu'on arrive à se cacher derrière plein d'excuses, entre guillemets, mais oui, parce que notre couple, on pense qu'il est acquis, on pense qu'il est là, et c'est le dernier servi. Mais bon sang de bonsoir, rendez-vous compte du nombre de gens autour de vous qui se séparent, qui divorcent, c'est un carnage. Pourquoi ? La première raison, et nous, on le voit tous les jours, c'est parce que les couples n'ont pas pris soin d'eux, n'ont pas pris soin de leur couple, n'ont pas passé du temps en couple, n'ont pas entretenu, n'ont pas cultivé. Il faut vraiment changer cet état d'esprit et que le couple soit une priorité. une priorité, vraiment.

  • Speaker #0

    Et quand les enfants, là, vous avez évoqué l'âge de vos enfants qui sont jeunes adultes et adolescents, ou je ne sais pas, 12 ans, pré-ado, je ne sais pas trop ?

  • Speaker #1

    Non, pas ado, non, pré-ado. Moi, je n'aime pas faire grandir non plus les enfants trop vite, donc ça m'agace à 10 ans, c'est un pré-ado et tout. Non, en fait, laisse-le être un enfant, ne lui mets pas de téléphone dans les mains, peut-être que tu le garderas, enfant, un peu plus longtemps, ne le mets pas sur les réseaux sociaux et tu le préserveras, et il restera peut-être davantage à jouer et à lire dans sa chambre. De 13 ans, oui, on commence à être dans l'adolescence, clairement. 12 ans, oui, oui, mais ça leur met tout de suite une image, une étiquette, je trouve, quand on dit avant l'heure, je n'aime pas ça Vos auditrices vont te dire celle-ci, elle n'est vraiment pas drôle Non, je ne plaisante pas, mais bon.

  • Speaker #0

    Non, non, non. Je pense que même le couple change aussi, si on est toujours en couple, et comment remettre un petit peu de dynamique quand les enfants sont un petit peu plus grands et qu'on a passé la quarantaine, parce que je crois qu'il y a des couples qui se séparent aussi. quand les enfants deviennent un petit peu plus grands. Quel conseil pourrait-on donner à ces couples qui se retrouvent peut-être sans enfants parce qu'ils sont partis faire les études ou je ne sais pas ?

  • Speaker #1

    En fait, il faut surtout donner le conseil, j'allais dire, aux jeunes parents. C'est-à-dire que si vous ne voulez pas finir comme ça, il n'y a plus rien à vous dire une fois qu'il y a l'angoisse du nid vide, en fait. C'est parce que vous avez peur de vous retrouver à deux parce que vous n'avez rien entretenu. Donc dites-vous bien que vos enfants, pour qui vous êtes prêts à tout sacrifier, même votre vie perso, même votre vie de couple, ils vont quitter le nid à 18 ans. Si tout va bien, ils seront très heureux de partir, d'aller faire leurs études, d'y revenir dans le week-end. Mais il n'empêche que voilà, ça se sera fait, ce sera joué. Ils ne vont pas rester là avec vous pour vous tenir la chandelle ou pour vous faire les conversations ce soir. Ils vont partir. Donc tout ce que vous aurez mis entre parenthèses pendant 18 ans, franchement, ce sera fini, ce sera trop tard. Ce sera une parenthèse que vous ne pourrez pas rouvrir. Parce que votre couple, s'il a tenu jusque-là déjà, ce sera oublié, ce sera vraiment compliqué. Il faudra vraiment sortir les rames. Jeune couple, faites vivre votre couple au quotidien. maintenez une vie tout le temps dans votre couple au quotidien. Et pour ceux qui, effectivement, se retrouvent sans les enfants, moi, je trouve que pour le coup, les carnets que j'ai créés, les 12 rendez-vous pour booster votre couple, c'est vraiment se redécouvrir en couple. Donc, après 10, 15, 20, 25 ans de vie commune, c'est de se dire qui on est devenu aujourd'hui si on a loupé un peu le coche. C'est passionnant. Voilà, c'est pouvoir se re-raconter, se re-décrire, redire ce que l'on veut, ses besoins, ses angoisses qui ne sont pas du tout les mêmes que quand on... quand on s'est connus, ses rêves, pouvoir se les dire à deux. Et en fait, aujourd'hui, qu'est-ce qu'on construit tous les deux ? On est là tous les deux, on a davantage de temps libre. Dans quel projet on part pour nous, en fait ? Il restera des projets avec les enfants parce que c'est hyper important. Donc, les vacances qu'on peut avoir en commun, qu'est-ce qu'on peut faire avec eux, quels projets on peut aussi monter avec les enfants. Mais nous deux, en couple, qu'est-ce qu'on met en place maintenant qu'on a plus de disponibilité pour se retrouver dans la limite où on ne s'est pas trop perdu, quoi.

  • Speaker #0

    Petite pause dans l'épisode si ce que vous entendez vous plaît. n'oubliez pas de vous abonner à la chaîne pour ne rien manquer des prochains épisodes. Ça prend juste un instant et ça m'aide énormément à faire grandir ce podcast. Il en est de même pour les avis. N'hésitez pas à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute privilégiée. Et pour suivre l'aventure au quotidien, rejoignez-moi sur Instagram, ma petite famille podcast. Vous y retrouverez les coulisses des podcasts, mais aussi ma vie de maman au quotidien et les interrogations que j'ai. Allez ! C'est reparti, je vous souhaite une bonne écoute. Par exemple, quand il y a des couples où je dis l'homme, parce que de manière générale, c'est plus les hommes qui sont plus pudiques que les femmes, comment faire pour que son homme se dévoile aussi quand on veut rentrer dans des conversations qui pourraient déranger ou qui amènent à des réflexions un peu plus profondes ? Comment faire pour le mettre dans de bonnes dispositions et que lui aussi s'ouvre pour avoir son avis à lui ? Je ne sais pas si vous, vous l'avez vécu dans votre couple. au fil des années ou si votre homme parle librement ?

  • Speaker #1

    Mon homme est parfait. Non, mais je dois avouer que je n'ai jamais eu de difficulté à ce qu'on parle. Mais nous, un de nos secrets, c'est que quand on veut parler, on se met une ambiance pour être bien. Voilà. Donc, on sait ce qui nous plaît. On sait qu'on va sortir une bonne bouteille. Je sais que moi, je vais allumer les bougies, les playlists, mais on en a 50 000 tous les deux. Ça crée une ambiance. où on est bien, où on est détendu et où on va vouloir s'ouvrir à d'autres, où on se donne rendez-vous. On sait aussi que vendredi soir, on se retrouvera pour un tête-à-tête. Et donc, on le sait très bien l'un l'autre que ce ne sera pas pour juste parler du beau temps. C'est que voilà, on va être bien et si on a un truc à partager, on pourra. Si on a quelque chose à confier, on pourra. On sera disponibles l'un pour l'autre à ce moment-là. Si on s'est dit, samedi soir, on se fait un ciné, on sait qu'on ne va pas commencer une conversation dans la voiture en allant au ciné parce que ça ne sera pas propice. Donc non, on voudra se faire un ciné, c'est très sympa. Mais quand on veut vraiment parler, on se donne les conditions. Et ça, je pense que pour les hommes, d'avoir ce cocon dans lequel ils vont se sentir bien, c'est ultra important. Et puis le système de questions, moi j'adore ça et c'est vraiment quelque chose, c'est la patte d'amour toujours. C'est toujours vous donner des questions à partager dans votre couple et qui font des conversations incroyables. donc tous les carnets Savvy Love Date sont à base de questions 400 questions en 12 thèmes donc c'est très hiérarchisé c'est très bien fait donc il n'y a qu'à se laisser guider en fait les questions permettent de libérer la parole parce que évidemment n'importe quel sujet qu'on soit un homme ou une femme c'est pas toujours facile de l'aborder et puis en plus on va l'aborder seulement avec notre prisme à nous avec nos idées avec ce qu'on veut faire passer à l'autre comme idée avec nos convictions et là les questions en fait on sort de notre zone de confort parce qu'il va falloir répondre à toutes les questions un rendez-vous il y a peut-être un... quarantaine de questions, parfois il faut juste cocher, mais parfois, voilà, il faut peut-être mettre une ou deux phrases. Nous, on a ces questions, l'autre a ces questions, parce qu'on a un carnet chacun. Donc, en plus, l'autre, on sait qu'il va avoir potentiellement répondu, donc on se sent responsable de répondre aussi. Si l'autre a fait l'effort, je vais le faire aussi. Et voilà, en fait, on est driveé, on est coaché, et ça nous aide vraiment à sortir ce qu'il y a au fond de nous, à dire nos vérités, et à être aussi dans l'écoute de l'autre. Donc voilà, et si vous ne voulez pas, si les carnets une pensée gastro, au moins de suivre le compte Insta Amour Toujours Média. Je pense que je donne, même dans nos newsletters, on donne des questions, une, deux questions, comme ça, bam, à se poser. Dernière soirée qu'on a faite avec Arnaud, ce qui a engendré derrière une publication. En fait, on s'est demandé, et c'est venu au fil de la conversation, puis avant, j'ai formalisé la question. C'était qu'est-ce que j'ai apporté à ta vie ? Donc, c'est moi qui disais à Arnaud ce que je pensais avoir apporté à sa vie, et inversement. mais deux heures peut-être à discuter de ça. Passionnant. Une question. Passionnant. Parce que c'était tellement bon aussi de réaliser ce qu'on avait apporté à l'autre. Il y avait tout un aspect de gratitude aussi, de dire, oui, c'est vrai, effectivement, elle a raison, elle m'a apporté ça, elle m'a apporté ça. Il y avait une fierté pour chacun. Là-dessus, je l'ai élevé, là-dessus, je l'ai accompagné. Sans moi, peut-être, il ne serait pas arrivé jusque-là. Hyper gratifiant. Une question.

  • Speaker #0

    Et vous avez quand même d'abord des disputes ?

  • Speaker #1

    Pas beaucoup. Je me demande, en fait, quand je réponds ça, quand on me pose la question, je me dis, a-t-on encore le droit ? Peut-on dire qu'on ne se dispute pas beaucoup ? Est-ce que les gens ne vont pas dire que c'est du fake ? Est-ce que les gens ne vont pas dire que s'ils ne disputent pas, ce n'est pas bon signe, c'est qu'il y a des sujets qu'ils n'abordent pas ? Mais non, en fait, on ne se dispute pas beaucoup.

  • Speaker #0

    Après, si vous abordez avec bienveillance toutes les questions et tous les sujets,

  • Speaker #1

    je suppose qu'on va bien. On se dispute la veille de mes règles, quand je suis un peu à fleur de peau. On se dispute parfois un tout petit peu, comment est-on devant les enfants ? quand c'est eux qui nous agacent et qui se disent les parents, en fait on fait un peu expérience, on fait un clin d'œil et là ça les sèche tout de suite ils s'arrêtent, on le fait gentiment bien sûr mais voilà là et sinon je pense qu'on a appris en plus, on se disputait plus avant mais voilà, on se connait aussi on sait comment on réagit en fait c'est ça, on communique tellement au quotidien qu'on n'a pas grande surprise sur la réaction de l'autre, sur ce qu'il va dire ou sur son programme ou sur ses envies... je pense que ça facilite quand même d'être serein au quotidien.

  • Speaker #0

    Et est-ce que dans vos… Personnellement ou chez les auditeurs que vous avez, dans les conseils que vous donnez, c'est aussi de dire Merci, pardon, je t'aime, etc. Par rapport à la rancœur qu'on peut avoir par rapport à certaines situations, même si on a dit pardon, etc. Comment désamorcer ça, cette rancœur qu'on peut avoir vis-à-vis de l'autre sur… Enfin, je n'ai pas d'exemple en tête. Mais parfois, quelque chose qu'on peut ruminer sans l'avoir vraiment dit.

  • Speaker #1

    Je comprends la question. En fait, si on le rumine, c'est qu'il y a quelque chose qui n'est pas pardonné. Parce que si on a fait une vraie démarche de pardon l'un envers l'autre, si celui qui a blessé a demandé pardon vraiment en vérité et que moi, j'ai donné mon pardon de façon sincère en disant ça n'efface pas, mais en fait, j'oublie pas, mais en fait, je l'accepte et je te pardonne il y a aussi l'idée on ne reviendra pas dessus parce qu'un sujet qu'on a pardonné si on le ressort à chaque dispute ça veut dire qu'on ne l'a pas digéré pas pardonné pour moi c'est quelque chose qui n'est pas vraiment pardonné et une démarche de pardon c'est pas ce qu'il y a de plus simple alors nous effectivement quand on parle de ça on dit apprenez à vous demander pardon aussi pour les petites choses du quotidien même si vous n'avez pas l'impression d'avoir blessé l'autre mais que vous savez que vous avez dit un mot en trop que l'autre n'a pas réagi mais qu'il a quand même entendu que ça peut le blesser bam un pardon enfin vraiment on s'inonde de pardon Et je sais qu'il y a des couples qui se demandent pardon avant de se coucher dans la journée. Ils trouvent le petit truc. En fait, c'est aussi un exercice parce que plus on y réfléchit, plus on est à même de reconnaître dans notre journée quand est-ce qu'on n'a pas forcément très bien agi pour l'autre, où on n'a pas été à l'écoute, où on n'a pas été au rendez-vous de ce qu'il attendait, où on a dit le mot de trop, où il y a eu ce moment de silence justement. Donc voilà, si on ne le fait jamais, effectivement, on n'est pas très doué. pour ça, donc c'est aussi un entraînement. Quand c'est des pardons qui sont plus délicats, plus engageants, il faut déjà que la démarche soit amorcée par celui qui a blessé, mais que ce ne soit pas un pardon donné comme ça à la va-vite. Soit c'est fait par écrit s'il y a vraiment un malaise, s'il y a beaucoup de pudeur, ça peut être fait par une lettre. Après, c'est toujours bien quand même quand le mot est prononcé dans un tête-à-tête, dans un beau moment, voilà, parce que ça donne du poids, en fait, au pardon. Il peut ne pas être donné tout de suite par l'autre. Bien sûr, ça s'entend. Dire, ben voilà, merci, ça me fait du bien de t'entendre dire ça. Laisse-moi juste le temps, en fait, d'accueillir ton pardon. Et puis, voilà, dès que je suis prête, je t'en reparle. Et puis, dormir quelques jours plus tard et dire, OK, voilà, j'y ai repensé. D'aller se poser dans un endroit où on est bien, dans la nature, sur son lit, un endroit qu'on aime en ville, je ne sais pas. Prendre le temps de se poser, de réfléchir à ça. Voilà ce qu'il m'a dit, voilà ce qu'il m'a fait, voilà ce que j'ai ressenti, voilà ce qu'il m'a dit, voilà où il en est aujourd'hui. Et voilà, moi, ce que je suis prête, en fait, à pardonner. Et après, d'aller voir l'autre et dire, OK, en fait, pardonne. Et bam, on sort. C'est-à-dire, j'arrête pas de... On sort le champagne, on se dit, voilà, allez, on fête ça, en fait, on le fête. Et ça, ça aide énormément. Après, quand c'est des blessures trop profondes et quand elles se sont trop accumulées, alors il ne faut pas hésiter deux secondes à aller consulter. Ce n'est pas une marque de faiblesse, ce n'est pas une défaite. Au contraire, je trouve une démarche tellement intelligente. Les couples qui savent décrocher leur téléphone, aller voir un thérapeute, un conseiller. un médiateur, enfin vraiment. Moi, je leur dis bravo et il ne faut pas hésiter quand on se reconnaît un peu englué et parfois, deux, trois séances et voilà, on repart. Il ne faut pas laisser pourrir tout ça.

  • Speaker #0

    Vous parlez beaucoup de faire équipe de toute façon. Donc, c'est un petit peu faire équipe dans son couple et en tant que parent, je suppose que c'est un peu la même chose aussi. Déjà, avec trois, moi, je trouve que c'est du sport.

  • Speaker #1

    Au pire, ça ne change pas grand-chose aux autres, je crois. Franchement, trois et quatre, bam, c'est tout dans le même panier. Et après, on me dit non, chaque enfant est à... part et tout. Oui, je suis bien d'accord. Chacun a son individualité, chacun est différent et ça, je le vois le jour le jour. Mais il n'empêche, il y a quand même une idée d'action un peu groupée parfois, bien évidemment. Dans le quotidien, quand vous faites à manger pour deux, vous faites à manger pour quatre, finalement, ça ne change pas grand-chose. Vous mettez plus de pâtes dans la casserole et évidemment, faire équipe, ça, c'est quelque chose que j'avais lu. Moi, j'aime beaucoup Aldo Nauri comme psychologue pour enfants, qui est moins connu aujourd'hui parce que c'est une génération un peu au-dessus et qui disait Hum... Quand vous avez une décision à prendre pour vos enfants, prenez-la à deux avant. Vous pouvez ne pas être d'accord, mais ça, vous le gérez, en fait, dans votre couple. Et l'enfant n'a pas à savoir que vous n'êtes pas d'accord. L'enfant, lui, ce qui va le sécuriser, c'est les parents qui arrivent ensemble et qui donnent la même réponse, qui se sont mis d'accord et qui ont la même réponse. Et les enfants sont très forts pour ça. Allez voir l'un, séparez-moi, allez voir l'autre. Maman m'a dit, papa m'a dit. Bien sûr, ils sont malins. On va me dire non, les enfants ne sont pas comme ça. Je viens de faire un poste où je mettais, justement, le poste de... À partir en week-end, les enfants sont très forts pour nous faire culpabiliser. Quand on quitte la maison, ils vont pleurer, hurler, machin, dire Ah non, ne partez pas ! On dit Oui, c'est des enfants qu'il faut prendre en compte, qu'ils ont beaucoup de mal avec ces séparations. Bien sûr, mais ils sont aussi très forts pour nous piquer, là où ils savent que ça va marcher. Et c'est pareil quand ils veulent obtenir quelque chose de nous, ils savent très bien lequel il est de les voir, ils savent très bien s'il faut les voir séparément, et après nous faire Bien sûr ! Il ne faut pas être naïf non plus avec les enfants. Donc voilà, c'est bien de se mettre d'accord ensemble. encore une fois pour ces enfants, ça les sécurise et ils ont l'impression que devant eux au moins ils ont un mur donc ils vont se le prendre mais au moins ça va les arrêter ça va leur mettre des limites et c'est très très bon

  • Speaker #0

    Pour eux, parfois, ça leur fait un peu mal, mais c'est pour leur bien.

  • Speaker #1

    J'ai une question par rapport à l'argent, parce que ça, ça peut être aussi source de conflits dans les couples. Vous appréhendez ça comment ? Est-ce que vous travaillez aussi, votre mari aussi ? Est-ce que vous avez des questions, des fois, par rapport à ça ? Comment gérer si l'un gagne plus que l'autre ? Est-ce que ça fait des discussions dans le couple ou pas du tout ?

  • Speaker #0

    Non, alors l'un gagne plus que l'autre. Chez nous, de toute façon, c'était un peu établi dès le départ de par nos professions respectives et du temps que moi. Je pouvais consacrer à ma carrière au début, puisqu'on a fait le choix d'avoir une famille nombreuse. Et ce n'était pas pour ne pas avoir nos enfants. Donc moi, j'ai toujours travaillé, mais j'ai fait beaucoup de télétravail. Et ça, évidemment, ça a mis un frein à ma carrière. Mais c'était accepté et je savais pourquoi je le faisais. Donc bien évidemment que Arnaud, c'était son salaire qui faisait vraiment vivre le foyer. Ce qui a été pour moi un grand confort, parce que quand j'ai voulu lancer les carnets, Je ne savais pas du tout où j'allais. Je n'avais fait aucun business plan. On a mis en plus de notre argent, de notre épargne pour imprimer les premiers carnets. On pouvait tout perdre. Mais il m'a dit qu'il a toujours été derrière moi. Donc, gros confort quand même là-dessus. Par exemple, je dois faire beaucoup d'investissements pour ma boîte. Il me dit, ne te paye pas. Et moi, je vais assurer. Et voilà, ne te paye pas pendant ce temps-là. Donc, il y a vraiment un… Là encore, on fait vraiment équipe. Et moi, je rêve que d'une chose, c'est d'un jour peut-être gagner plus que lui pour qu'il puisse avoir des semaines un peu plus cool. Il lui reste d'avoir un jour de repos dans sa semaine. Aujourd'hui, ce n'est pas possible, surtout avec nos grands qui commencent les études supérieures. Mais moi, j'ai envie de ça, qu'après, ce soit le retour. Mais voilà, ce n'est pas non plus un sujet de… Ce n'est pas une pression qu'on a tous les deux. Et après, dans le quotidien, on n'est pas des très bons gestionnaires tous les deux. Donc, je veux dire, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Ce qui fait que ce n'est pas trop un conflit. Si on… Voilà, coup de folie, coup de folie. Puis voilà. Après, on appelle le banquier, on dit oui, alors là, voilà. Mais on est raccord là-dessus. Je ne sais pas si c'est la meilleure chose sur laquelle il faut être d'accord. En tout cas, c'est comme ça.

  • Speaker #1

    Je sais que là, avant de vous avoir, j'ai demandé à quelques amis si elles avaient des questions. Et je sais que cette question est revenue trois fois quand même.

  • Speaker #0

    C'est un des sujets principaux de conflit dans les coupes. Il y a tout un rendez-vous des carnets. C'est peut-être pour ça aussi que nous, ce n'est pas un sujet de conflit, mais c'est… notre business plan et donc un rendez-vous entier des carnets consacré à l'argent à la gestion de l'argent on va sortir très bientôt un épisode d'Au cœur du couple alors je ne sais pas quand est-ce que ça sortira peut-être qu'il sera déjà sorti mais avec Christian Junod qui est un spécialiste de la gestion de l'argent un épisode passionnant passionnant et en fait c'est aussi alors ça c'est peut-être les réflexions qu'on a 40, 45, 50 ans mais ça c'est en ayant fait une retraite avec notamment Alice Neuf-Ansois c'est ça c'est son Instagram et qui nous a fait beaucoup réfléchir sur l'argent, en disant que l'argent était une énergie. Parce qu'en fait, c'était une retraite d'entrepreneur. Et donc, c'était comment bien fixer ses prix, comment, quand on négocie un prix, quand on négocie un contrat, comment oser, en fait, dire ce qu'on vaut. Et elle nous expliquait très bien, et Christian Genot disait pareil, qu'il faut voir l'argent comme une source d'énergie, un échange d'énergie entre deux personnes qui permet de créer cette relation. Donc, c'est aussi savoir peut-être ce... porter un autre regard sur l'argent. Il y en a qui vont me dire que c'est facile quand on en a, mais en même temps, l'argent qu'on a, nous, ce n'est pas nos parents qui nous le versent chaque mois. C'est vraiment qu'on se donne du mal pour le gagner. Mais ça permet peut-être un détachement. J'aime beaucoup cette idée d'argent d'énergie, en tout cas dans l'entrepreneuriat. Je trouve que ça me met plus à l'aise. C'est peut-être différent, effectivement, dans la gestion d'un foyer, dans un quotidien d'entrepreneur. Ça peut aider, je trouve. de voir ça comme ça.

  • Speaker #1

    Et quel a été votre déclic pour créer Amour Toujours ? C'est parce que dans votre couple, tout allait bien et que vous voyez que vous en aviez parlé très rapidement tout à l'heure, mais que vous voyez qu'à côté de vous, des couples se déchiraient et se séparaient ?

  • Speaker #0

    C'était ça. Sans même que ce soit des couples qui se déchiraient, des couples qui n'avaient pas la paix, qui n'avaient pas la forme, qui ne faisaient pas envie.

  • Speaker #1

    Qui ne se parlaient pas au resto, quoi. C'est comme...

  • Speaker #0

    Ouais, qui sortaient... Voilà, qui ne partaient jamais à deux. Il y avait de l'usure où ils se parlaient mal, ça aussi, moi. autour de nous, et même déjà dans l'intimité, mais en public et tout, ça m'a toujours un peu choquée, ou des couples qu'on connaissait plus personnellement et on sentait qu'il y avait des non-dits, des histoires d'enfance qui n'étaient pas connues, ou des sujets qu'ils n'osaient plus aborder. Ça va droit dans le mur. Et nous, c'est vrai qu'on avait la chance d'être suivis par le prêtre qui nous a mariés. C'est bon. régulièrement, je veux dire, une à deux fois par an max, mais à chaque fois...

  • Speaker #1

    Ah oui, depuis 18 ans, enfin depuis...

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui, c'est devenu un an. Mais voilà, à chaque fois, ils nous interrogeaient. Je me mettrais sur le même sujet, mais ils savaient très bien nous capter. Et hop, deux, trois questions, et on disait, ah ouais, quand même. Là, effectivement, ça vaut pour qu'on parle de ce sujet. Et donc, j'aimais beaucoup ce questionnement, parce qu'ils ne nous imposaient rien. En plus, ils suivaient beaucoup de couples, donc ils savaient très bien potentiellement un peu le cheminement de chacun. Et donc, ils savaient très bien, avec ces questions, nous dérouter pour... qu'on se remette encore mieux sur la route. Il a été toujours très juste, il l'est toujours d'ailleurs. Et donc, ça, et quand on en parlait à nos couples d'amis, ils disaient, mais vous avez tellement de chance d'avoir ça, c'est tellement précieux. Et voilà, ça a fait son chemin. Et un jour, bam, je me suis dit, mais en fait, c'est ça, il faut que je fasse un outil qui permette aux couples d'avoir un coach, mais un coach qui ne se voit pas, qui est discret et qui n'est pas cher en plus. Donc voilà, d'où c'est venu.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que c'est moins cher qu'une thérapie.

  • Speaker #0

    Ça ne remplace pas une thérapie, mais c'est moins cher qu'un coach. Mais c'est sûr qu'il vaut mieux anticiper et faire les carnets plutôt que derrière, après, devoir payer une thérapie, ça c'est sûr.

  • Speaker #1

    J'avais une question par rapport à vos enfants. Comment vous leur donnez cette valeur couple ? Est-ce que déjà, par exemple, c'est votre grand qui a 18 ans, il doit être plongé dedans, si ça fait 6 ans que vous en parlez. Ils doivent avoir aussi une image, je pense que ça doit être des gens très ouverts.

  • Speaker #0

    C'est là où... où nous, on a un peu une crainte, c'est qu'ils aient la barre haute sur le couple. Et ça, on l'a déjà entendu nous deux, d'amis à nous, dont les parents étaient vraiment un modèle et qui, pour leur propre couple, ça a été un peu compliqué parce qu'ils avaient énormément d'exigences. Ça ne simplifiait pas les choses. Donc, c'est sûr, on le sait tous les deux, que c'est un peu notre crainte pour la construction de leur vie à eux. À côté de ça, je me dis qu'est-ce qui vaut mieux ? Des parents qui se déchirent, ça ne sera pas mieux pour eux. Et c'est sûr qu'ils sont imprégnés de ce que je dis. J'ai mes deux aînés, 18 et 17, tous les deux Insta, donc ils me suivent sur Insta. Donc, ils voient mes publications. Donc, évidemment que ça infuse en eux, mais comme le métier de chaque parent infuse dans son enfant, en fait. J'espère qu'ils sauront prendre tout le meilleur et qu'ils sauront construire leur propre vie de couple. Mais mon aîné, je ne vais pas dire en couple, mais en tout cas, a une relation amoureuse et j'aime bien en parler avec lui. J'essaie de ne pas le conseiller, ce ne serait pas bon, mais en tout cas de pouvoir parler avec lui et de l'aiguiller et de lui dire ça peut-être que... C'est hyper intéressant, mais je pense que chaque maman, d'ailleurs chaque parent, doit s'intéresser à la vie sentimentale de son enfant. Chacun avec ses propres valeurs, mais en tout cas savoir ce qu'il vit, ce qu'il passe, ce qu'il se passe, ce qu'il ressent. Je ne veux pas qu'ils aient la pression d'un modèle parental parfait, ce qu'on n'est pas d'ailleurs, on n'est pas du tout parfait. Voilà, on pourra en parler dans, je ne sais pas, dans 15-20 ans pour voir justement l'effet que ça a eu sur eux. Mais souvent, mon mari dit, oh là là, les belles filles, parce que du coup, notre garçon, les belles filles, elles vont avoir la pression quand elles vont arriver à la maison avec toi et tout, être sûres qu'elles auront tout bien fait. Je dis mais non, non, pas du tout, pas du tout. Mais voilà. Après,

  • Speaker #1

    ça leur montre aussi le pouvoir de la communication. Moi, je pense que j'y crois beaucoup à ça, la communication, c'est un peu le nerf de la guerre. Et nous, quand ça a été très tendu, moi, dans mon couple, apprennent la naissance du troisième et on ne communiquait plus. Et c'est ça qui a fait que ça a été tendu. Donc, j'en ai parlé dans un podcast que j'ai fait sur mon histoire aussi, mais là, maintenant qu'on recommunique et que chacun de notre côté aussi, mais pas pour la même chose, on se fait suivre aussi pour travailler sur nous, tout simplement. Ça va beaucoup mieux. Ce que vous disiez tout à l'heure, il faut avoir aussi l'envie de reformer un couple.

  • Speaker #0

    Franchement, c'est une question de volonté. La vie, est une question de volonté. Enfin, que le couple, la vie, est une question de volonté.

  • Speaker #1

    Ouais, après, j'entends beaucoup aussi de personnes qui n'ont plus de vie intime après l'adolescence des enfants, ou même plus tard. Et ça, pour retrouver ça aussi, il m'expliquait que c'était quand même super compliqué.

  • Speaker #0

    Il faut retourner à la base, en fait. Pourquoi il n'y a plus de vie intime ? Certainement parce qu'il n'y a plus de complicité, parce qu'il n'y a plus de moments à deux, parce qu'il n'y a plus de partage, ou moins, en tout cas, s'il n'y en a plus. Il y en a beaucoup moins. Et donc, où est-ce que ça se répercute ? sur notre intimité, sur notre sexualité. Parce que si on n'a pas après-bébé, parce qu'effectivement, médicalement, c'est encore un peu nouveau, évidemment, ça se comprend. Si ça dure un an, par exemple, alors qu'il n'y a pas de raison médicale, il faut s'interroger. Il y a quelque chose qui s'est mal passé à un moment donné, on n'a pas été raccord, on a laissé ça s'installer, ça ne va plus. Il ne faut pas laisser vivre son couple sans sexualité. Ce n'est pas possible. C'est un pilier du couple, la sexualité. Donc, on ne laisse pas son couple vivre sans sexualité. On se bouge, on met un warni, on se dit qu'il y a quelque chose là qui ne va pas. donc si c'est la sexualité qui nous permet de nous en rendre compte très bien ça sera un fil qu'on va tirer et on va trouver pourquoi mais il faut s'alerter même si on va dire on peut vivre son couple sans sexualité oui mais s'interroger et se dire quand même là comment on le vit est-ce qu'on est raccord tous les deux est-ce que parce que ça aussi on pense que l'autre lui ça lui pose pas de problème et puis en fait voilà on découvre quelques mois après qu'il en avait finalement besoin de cette sexualité et qu'il était allé chercher ailleurs franchement j'entends ça tous les jours donc warning quand on a eu une sexualité épanouie pendant un temps et que d'un coup il n'y a plus rien pourquoi en fait et donc on s'interroge et là pareil pas hésiter à consulter

  • Speaker #1

    Et quand vous dites, par exemple, des couples où l'un d'entre eux part ailleurs, comment refaire confiance et laisser une seconde chance au couple ?

  • Speaker #0

    Ça va passer par la démarche de compréhension. Parce que s'il est allé voir ailleurs ou s'il est allé voir ailleurs, ce n'est pas pour rien, c'est qu'il y avait une raison dans notre propre couple. Donc, c'est que j'ai ma part aussi de responsabilité. Ça,

  • Speaker #1

    c'est dur, je pense, à accepter.

  • Speaker #0

    C'est une certitude. Évidemment, il y a un coche qu'on a loupé, qui n'excuse pas l'acte de l'autre. Bien évidemment, attention, ce n'est pas ce que je dis. Je dis évidemment que je suis passée à côté de quelque chose dans mon couple si l'autre a eu besoin de s'extraire de ce couple pour aller trouver du bien-être, du plaisir, une sécurité, de la tendresse, de la consolation. Il est allé chercher autre chose qu'il ne trouvait pas dans son couple. On s'interroge là-dessus, on se demande. Et puis après, une fois encore, c'est la démarche de pardon. Mais je pense compliqué quand même de se sortir de ça sans faire appel à un professionnel. Voilà, je pense que quand il y a eu infidélité… on ne se dit pas on va s'en sortir tous les deux et en se demandant pardon autour d'un verre ça va très bien se passer non on se fait aider tout de suite chacun son talent chacun ses compétences et si ses professionnels sont là c'est bien pour quelque chose donc on s'en sert j'ai une dernière question alors elle est revenue deux

  • Speaker #1

    fois bon elle est trop avec moi j'espère qu'elle n'écoutera pas comment vous avez fait vous avec avec votre belle-mère qui pourrait s'initier aussi au sein de son propre couple.

  • Speaker #0

    C'est un tel classique, ça on en a eu sur le podcast des épisodes comme ça avec la belle-mère. Je pense que ça a été un de nos principaux sujets de discussion et si aujourd'hui on doit se disputer, la dernière dispute, c'était peut-être de moi, mais c'était au sujet de Noël. Donc là, c'est vraiment des terrains glissants et pourtant j'aime beaucoup ma belle-mère. J'espère tellement que je serai une belle-mère intelligente. Après, je ne sais pas, mais je me le souhaite en tout cas. Je le souhaite pour mes garçons. Mais c'est vrai que c'est vraiment un sujet qui demande à la fois à parler beaucoup, de s'écouter et de comprendre ce dont l'autre a besoin dans cette relation familiale, de ce qu'il comprend, de ce qu'il ne comprend pas, de ses attachements, de son attachement à ses parents, de ses parents. Il faut comprendre.

  • Speaker #1

    Poser des questions ?

  • Speaker #0

    Ah bah oui, on en a parlé. Dans notre prépa mariage, déjà, c'était un sujet. Et après, dans les carnets Boostez votre couple il y a tout un rendez-vous qui s'appelle Place au passé et qui revient là-dessus. sur tous les liens d'attachement. Et en fait, c'est un sujet qu'il ne faut pas avoir abordé qu'une seule fois. Parce qu'en une fois, on n'aura pas tout dit, parce qu'en une fois, on n'aura pas tout confié, parce qu'on n'aura pas pensé à tout non plus. Et là encore, les questions vont nous pousser encore plus loin. Et puis aujourd'hui, l'attachement qu'on a à nos parents aujourd'hui, il n'était pas le même il y a 10 ans et pas le même il y a 20 ans. Donc c'est bon aussi de se dire aujourd'hui, nous par exemple, on a des parents vieillissants, c'est intéressant d'en parler. La place qu'on leur donne aujourd'hui dans nos vies. Est-ce qu'on est prêt à faire pour eux ? Est-ce qu'on redoute leur mort ? Ça, c'est un sujet dont nous, on parle beaucoup. L'amour de nos parents, hyper important. Je ne veux pas que demain, ma belle-mère puisse décéder et que mon mari s'enveuille de quoi que ce soit et des regrets, des remords. Je ne veux pas. Donc, je veux qu'il ait vécu le truc à fond et qu'il soit tranquille et serein et apaisé. Vraiment. Je pense que c'est essentiel parce que tout ce qui se passe dans la tête de quelqu'un au moment où il perd ses parents et qu'il agit après sur le couple, hyper important. Donc, si nous, on a été celles qui ont empêché tout le temps de voir la belle-mère ou de les voir moins, que nos enfants ne voient pas leur grand-mère, il faut être sûr que ça va revenir à un moment ou à un autre. Ça, c'est sûr. Donc, il faut beaucoup d'intelligence pour gérer ces relations. Je pense que parfois aussi, beaucoup de déconcessions. C'est sûr. Des fois, il faudra peut-être l'affirmer, ne rien dire, garder pour nous, accepter. ravalé, on le fera si on sait que de toute façon c'est comme ça et que sur ce coup-là, c'est pour le bien-être, c'est pour la sérénité et puis savoir aussi se détacher et dire est-ce que c'est si grave ? Est-ce que parce qu'elle m'a fait cette réflexion, je vais faire un scandale ? Prendre du recul et se dire ouais, allez, franchement.

  • Speaker #1

    Oui, il y a un travail aussi sur nous à faire.

  • Speaker #0

    Bah oui, bien sûr. D'acceptation et de détachement est-ce que c'est vraiment si important ? Mais ça c'est la maturité.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour votre famille et après pour votre couple à l'avenir ?

  • Speaker #0

    Je vais dire d'abord pour le couple, parce que si je l'ai pour le couple, je l'aurai pour ma famille. Moi, je rêve de vieillir longtemps, longtemps, longtemps, longtemps avec lui, qu'on vive vieux. Et tous les deux, qu'on soit ces petits vieux qui marchent main dans la main sur la plage, on en voit dans le micro-trottoir qu'on fait. Mais c'est tel bonheur d'aller vers eux et qu'ils nous parlent et qu'ils nous disent leurs secrets pour durer. Ils sont bien.

  • Speaker #1

    Et c'est quoi leurs secrets ? Est-ce que ça revient toujours les mêmes ? Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui. Sur ces générations-là, c'est d'avoir parlé, d'avoir passé du temps à deux et d'avoir les concessions. Chez eux reviennent beaucoup, ce que nous, on est beaucoup moins prêts à faire. Alors que la génération d'en dessous, encore moins, je crois. Mais voilà. Peut-être qu'effectivement, ça n'a pas toujours été bon. Ils ont peut-être trop fait pour certains couples. Mais voilà, oui, ça, c'est quelque chose qui revient beaucoup.

  • Speaker #1

    Et vous, vous pensez que vous avez fait quoi comme votre secret de couple à vous ? Si ce n'est pas indiscret ?

  • Speaker #0

    Non, c'est le temps à deux. C'est nos bulles. Et on se le redit encore. On est repartis la semaine dernière juste 36 heures. Alors qu'on avait du travail, que ce n'était pas forcément raisonnable. Et en revenant, même Arnaud l'a redit. Il m'a dit, mais qu'est-ce que c'est bon ? C'est le temps à deux. 36 heures, ce n'est pas en tête de nous, c'est ça. Je pense que c'est ça, vraiment, notre secret, l'un de nos secrets, en tout cas pour durer. Donc voilà, ce qu'on peut me souhaiter, c'est vraiment de durer. Et en famille, on aura réussi. Notre famille, la fratrie s'entend toujours très bien. Ils sont complices, ils ont envie de se voir. Bon, ils ont envie de nous voir, évidemment. Mais voilà, et ça, je pense qu'il faut... C'est mon voisin qui est un peu plus âgé qui me disait ça l'autre jour. Il a des enfants plus grands avec un gendre et une... Belle fille. Belle fille, merci. il disait il faut rester attractif pour les faire venir pour rester attractif donc voilà il faut se donner les moyens donc je me dis déjà Toulon Le Var la Provence pour les belles filles c'est attractif la sursaut n'est pas mal et voilà mais c'est intéressant il disait comme dans son couple dans son couple il faut rester attractif et bien c'est pareil avec ses enfants pour leur donner envie et je parle pas d'un côté matériel mais s'ils savent qu'ils vont arriver dans une maison où les parents et bien ils seront tous les deux en train de cuisiner se boire un petit verre ils arriveront dans cette ambiance là et et Et il n'y aura pas de tension de machin et tout, mais ils auront toujours envie de venir vous voir, parce qu'ils savent qu'à table, ça va se lancer des réflexions et des reproches, et ils auront moins envie. Donc voilà, ce qu'on peut me souhaiter, c'est qu'on reste une famille, avec un F majuscule. Il n'y a rien d'inatteignable, et il n'y a pas non plus de fatalité. Se dire que ce n'est plus possible de nos jours, regarde autour de nous, de toute façon, pas d'inquiétude, c'est pour tout le monde pareil, non, non, non, pas du tout. Moi, j'ai des super exemples autour de nous, déjà, notre fratrie. On est très liés. On marie aussi. Donc, je pense que c'est vraiment quelque chose qui est possible, mais il faut semer le bon grain pour ça. Eh bien,

  • Speaker #1

    merci beaucoup, Swazik. C'était vraiment très enrichissant.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, Pauline. S'il y a des réactions, s'il y en a qui veulent venir partager avec moi après l'écoute, pas de problème, sur Insta. J'essaie d'être assez… Amour Toujours. de répondre. Oui, Amour Toujours Média, mais vraiment, n'hésitez pas. Et puis, on a ouvert un blog sur le site amourtoujours.co.co, qu'on alimente là pas mal et qui est… plein d'articles sur des sujets sur l'intimité la sexualité couple et famille vie de couple bien-être fugue amoureuse donc voilà plein d'inspires et des articles de fond donc n'hésitez pas à aller piocher ce dont vous avez besoin et puis et puis tous les outils les livres il y a le livre les 5 clés de l'amour durable paru chez Errol et via Ansem chez Albin Michel tout ça sur le site aussi amourtoujours.co si vous ne savez pas quelle aventure choisir mettez un petit message et on vous guidera sans problème en tout cas merci

  • Speaker #2

    encore merci Pauline pour l'invitation si vous entendez ce message c'est que vous avez écouté l'épisode jusqu'au bout et je vous en remercie grandement je vous invite à me laisser un commentaire pour continuer les échanges et à mettre la note de 5 étoiles si l'épisode vous a plu cela contribue à augmenter la visibilité du podcast sur les plateformes merci beaucoup de votre soutien et à bientôt pour le prochain épisode

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Description

⭐Dans cet épisode, j'ai eu la chance d'interviewer Soizig, maman d'une famille nombreuse et femme, épouse épanouie. Soizig est la créatrice du podcast "Au cœur du couple" et du compte @amourtoujoursmédia qui donne des conseils en bien-être amoureux.


Dans cette conversation, Soizig Castelnerac partage son parcours personnel et professionnel, notamment son expérience en tant que créatrice d'outils de communication pour les couples. Elle évoque sa rencontre avec son mari Arnaud, leur décision d'avoir des enfants, et l'importance de préserver la dynamique de couple malgré les défis de la parentalité.


Soizig offre des conseils pratiques pour maintenir une relation épanouissante et aborde également la nécessité de redécouvrir son partenaire au fil des années. Dans cette conversation, Soizig partage des conseils sur la communication dans le couple, l'importance de créer une ambiance propice aux échanges, et l'utilisation de questions pour approfondir les discussions. Elle aborde également la gestion des conflits, le pardon, et la dynamique de l'argent dans le couple.

Enfin, elle nous partage la genèse de son projet "Amour Toujours" et comment elle transmet des valeurs à ses enfants.


Dans cette conversation, nous évoquons l'importance de la communication dans la vie de couple, de la sexualité comme pilier fondamental, et des défis liés à la confiance après une infidélité. Nous abordons également la gestion des relations familiales, notamment avec les belles-mères, et partagent des secrets pour maintenir un couple durable.

Une des conclusions de notre échange, est l'importance de prendre soin de son couple pour le bien-être des enfants.


Merci infiniment Soizig de m'avoir fait confiance.


Bonne écoute 🎧


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Ma Petite Famille, je suis Pauline, maman de trois garçons et créatrice de ce podcast intimiste où les parents se livrent sans filtre. Ici, on parle de maternité, de paternité, de parentalité et surtout on libère la parole sur des sujets encore trop souvent tabous. Depuis trois saisons, j'ai eu l'immense privilège de partager avec vous des témoignages uniques et précieux de parents et d'experts. Je tiens à vous remercier du fond du cœur de votre soutien. Si, comme moi, vous croyez en l'importance de ces conversations, je vous invite à vous abonner, à partager les épisodes avec vos proches et à faire découvrir ma petite famille au plus grand nombre. C'est grâce à vous que cette aventure peut continuer. Vous trouverez tous les vendredis, les 2e et 4e vendredis de chaque mois, un épisode. Merci de votre confiance et je vous souhaite une très bonne écoute pour ce prochain épisode. Bonjour Swazik, merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Bonjour Pauline, merci pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous pourriez vous présenter et dire qui vous êtes, d'où vous venez, ce que vous faites dans la vie et de qui est composée votre famille s'il vous plaît ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir, je suis Swazik Castelnerac, je viens, je ne peux pas dire que je viens de Toulon, on vit aujourd'hui à Toulon, on s'est installé là il y a 4 ans, mais je suis originaire de Nantes, Nantes-la-Baule à la base, donc on est plutôt à Consonance bretonne. mon mari et moi mais on a été charmés par le sud et notamment par le Var d'ailleurs et par Toulon maintenant on est installés ici pour quelques temps j'ai 46 ans il faut que je réfléchisse parce que ça fait pas très longtemps mais maintenant c'est 46 je suis mariée avec Arnaud depuis 20 ans et en ce moment on a 4 enfants qui sont grands puisque mon aîné a 18 c'est 18, 17 13 et 12 on a eu les 4 en 6 ans donc ils sont assez une fratrie très proche et ce que je fais dans la vie j'ai fait des études de psycho et de droit. J'ai fait du droit médical. J'exerce en tant que responsable juridique en clinique. Et puis, il y a six ans, j'ai lancé, je ne vais pas dire sur un coup de tête, mais sur une intuition en tout cas. J'ai voulu lancer des outils de communication pour les couples qui s'appellent Save Your Love Date. J'ai lancé les premiers carnets il y a six ans. Et puis, aujourd'hui, six ans après, ça s'appelle Amour Toujours. Et on en a fait un média, le média du bien-être amoureux. Donc, il y a toujours les outils de communication. que je conçois et que l'on vend. Et en plus de ça, il y a vraiment l'idée d'être une source d'inspiration pour les couples qui veulent vivre, mettre de la vie, de la joie et de l'amour dans leurs relations. Nous, on s'adresse quand même globalement aux couples qui vont bien et qui veulent durer. Et puis, évidemment aussi aux couples qui sont un peu comme une petite baisse de forme, un essoufflement et qui veulent trouver chez nous des idées. Mais les couples pour lesquels c'est plus compliqué, là, à chaque fois, on les oriente vers des... des professionnels, même si je travaille avec Marie-Lise qui est thérapeute et psychologue de couple, avec qui je fais le podcast au cœur du couple. Dans le quotidien, on se sent plus une vocation de booster, en fait, d'inspirer les couples pour qu'ils maintiennent toujours entre eux une tension hyper positive, plutôt que d'être là pour conseiller les couples qui vont mal. Voilà, on a choisi notre créneau. Il y avait peu de gens sur le secteur, en fait, et puis moi, je suis d'une nature très positive, ça me correspondait davantage.

  • Speaker #0

    Je suis une fidèle auditrice, donc... Je trouve que c'est très bien ce podcast parce que ça donne des tips qu'on peut mettre aussi en place chez nous, même quand ça va bien, comme vous dites.

  • Speaker #1

    C'est vrai que le podcast, c'était davantage l'occasion pour le coup d'aller dans les problématiques des couples puisque là, on donne la parole à nos auditeurs et n'importe qui peut nous appeler en nous disant, voilà, moi, ce que je vis dans mon couple aujourd'hui, je ne sais plus trop comment faire. Il nous appelle. Moi, je prends la première partie avec cette personne pour bien comprendre ce qu'ils vivent. Et puis ensuite, c'est Marylise, comme je disais, Marylise Richard, qui est thérapeute de couple. qui va prendre le temps de donner un éclairage et donner des idées de pistes pour qu'il puisse sortir un peu de cette impasse parfois.

  • Speaker #0

    Comment vous vous êtes rencontré avec votre mari avant d'avoir créé votre famille nombreuse ?

  • Speaker #1

    Alors, longue histoire, belle histoire. Je vais vous la faire très courte, parce que sinon, on en a pour une heure. On s'est rencontrés, on a préparé ensemble notre confirmation. Donc, on était en troisième. Quand on s'est rencontrés, on était dans le même groupe. On n'était pas... au même collège mais dans le même groupe en tout cas pour la catéchèse et là moi je l'ai vu première réunion je me suis assise en face de lui et coup de foudre je me suis dit lui c'est l'homme qu'il me faut vraiment je me souviens encore de ce moment là lui aussi parce que du coup je le dévisageais je me disais mais quelle est cette petite minette qui me dévisage donc ça nous a marqué tous les deux donc après on a fait notre histoire on est sortis un petit peu ensemble à l'âge de 17 ans Et on s'est séparés. On s'est dit qu'on était meilleurs amis, en fait, pour permettre de maintenir le lien et, en fait, de le justifier éventuellement par rapport à la relation amoureuse qu'on pouvait avoir. Je devais me marier. Et puis, un mois avant le mariage, en fait, j'ai tout quitté pour Arnaud parce que ça a mis du temps pour que lui se rende compte que j'étais aussi, je pouvais être, la femme de sa vie. Du coup, on a une histoire vraiment à laquelle on tient parce qu'on sait qu'on aurait pu passer complètement à côté de notre histoire et de notre amour. Cette histoire... explique certainement aujourd'hui ce que je fais une partie de ce que je fais en tout cas on a vraiment cette conscience de notre couple en fait de là où on vient de la chance qu'on a de s'être trouvés et de ne pas avoir manqué ce rendez-vous on va fêter là nos 20 ans de mariage oui donc vous connaissez depuis vachement plus longtemps en fait et bien oui premier baiser 16 ans donc effectivement vous voyez j'ai 46 ans donc ça fait 30 ans je n'avais pas réalisé et bien voilà allez je m'en bagne ça fait 30 ans il y a de quoi fêter bah ouais toutes les excuses sont bonnes en plus je le dis tout le temps le moindre prétexte et à quel moment est venue l'envie de fonder votre famille ? franchement ça a toujours été pour nous ça a toujours été une évidence qu'on voulait des enfants on se projetait beaucoup dans des images on adore le bateau donc on se voyait partir en bateau on se voyait sur les pontons les enfants qui couraient avec leurs petits cirés jaunes leurs bottes on était en Bretagne et voilà on se projetait vraiment avec eux Beaucoup d'enfants, tous les deux. Donc, ça n'a vraiment jamais été réellement une discussion. Évidemment qu'on a parlé du fait de vouloir des enfants, mais en tout cas, on était sur la même longueur là-dessus. Et en fait, le premier, le deuxième, petite surprise de la vie. Le troisième, voilà, et quelques années plus tard. Et puis, la petite quatrième aussi, petite surprise de la nature, mais on savait qu'on en voulait quatre. Voilà, on était détendus. Et je trouve ça chouette parfois de se laisser aussi surprendre et voir ce que... parce que la providence met sur votre chemin. Le petit cinquième a été une grande discussion quand même. J'avais sorti ma boîte, les aînés étaient quand même déjà un peu grands, il fallait... Voilà, il y a eu un deuil à faire quand même de se dire...

  • Speaker #0

    Des deux côtés ou que de vous ?

  • Speaker #1

    Ouais, des deux côtés parce que parfois c'est un homme qui disait alors là, un petit cinquième et moi je n'étais pas forcément dans ce mood-là et parfois l'inverse et on essaye d'être fructueux d'une autre façon. Voilà, je trouve que c'est une belle façon aussi de faire son deuil, c'est de se dire comment est-ce qu'aujourd'hui on porte du fruit autour de nous autrement. qu'avec un nouvel enfant. Parce que, mine de rien, avoir un cinquième, c'était lui donner du temps. Et c'est du temps qu'on aurait enlevé à d'autres engagements qu'on a. Je trouve que c'est une belle façon d'accepter et de réfléchir son couple. Comment est-ce qu'on va être fertile autrement que par un enfant ?

  • Speaker #0

    Ça me fait venir à la question. Avant d'avoir des enfants, ou même quand vous avez eu vos premiers, est-ce que dans votre couple, vous étiez raccord ou vous en avez déjà parlé avant ? sur l'éducation, sur prendre du temps pour soi, etc. Parce que ça, c'est des questions, des fois, on n'y pense pas, on fait l'enfant et puis après, on sait bien qu'il y a beaucoup de baby clash. On peut peut-être anticiper certaines choses.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que c'est un des sujets des carnets de 12 rendez-vous pour s'engager dans une vie à deux. Je veux que les futurs, les couples qui veulent s'engager d'une façon ou d'une autre, et notamment en faisant un enfant, aient parlé de ça. On en voit tellement. déjà qu'ils se rendent compte qu'au bout d'un moment, il y en a un des deux qui ne veut pas d'enfant. Donc évidemment, ça clashe parce que… Même après le mariage. Même après le mariage, absolument. Ou alors, effectivement, qu'il y avait vraiment des discordances sur des sujets d'éducation, sur des sujets de religion, sur le partage de temps aussi. Donc ça, c'est évidemment essentiel d'en parler avant. Avec Arnaud, on a eu la même éducation. On partageait les mêmes valeurs. Donc je crois qu'on s'était dit que de toute façon, c'est ça qu'on allait vouloir transmettre à nos enfants. On a la même religion aussi. qu'il n'y avait pas trop de sujets là-dessus. Et sur le fait de toujours prendre du temps pour nous, pour notre couple, non, on n'avait pas été éveillés à ça. Donc, ce n'est pas du tout un sujet que nous, on a abordé. Et je crois qu'après, les choses se sont mises en place en fait assez naturellement. On avait une telle appétence pour notre couple, on aimait tellement être tous les deux, nos escapades, que je pense qu'on a su vraiment préserver ça. Et en plus, on s'est toujours dit quand même que nos enfants, ce ne serait pas le centre du monde. Voilà, ça, on était d'accord là-dessus.

  • Speaker #0

    C'est vrai que quand on est la tête dans le guidon, c'est dur quand même de se dire, là, on y va, on est fatigué, il y en a un qui fait passer nuit, chez qui on va le faire garder, etc.

  • Speaker #1

    Bien sûr, je suis d'accord, et c'est là souvent où je me fais des ennemis. Mais en fait, je dis que quand on le veut, on peut s'en donner les moyens. On sait se donner les moyens de plein de choses. Quand on a notre boîte, quand il y a nos amis, des fois on sait vraiment déplacer des montagnes, se bouger pour eux, trouver des solutions. Et ce qu'on ne sait pas forcément faire pour son couple. Nous, on n'avait pas de solution miracle non plus. Nos parents n'habitaient pas dans la même ville que nous. On habitait éloignés en Bretagne. Donc, on avait un groupe d'amis autour de nous. On n'avait pas les parrains, les marraines, les tantes, les oncles qui étaient tout prêts. Il n'empêche qu'on a toujours réussi à s'arranger pour préserver notre temps à nous deux. On dit souvent, oui, mais vous avez les moyens. Pas du tout. Et en plus, on peut vraiment s'échapper avec trois francs, six sous. Ce n'est pas le problème. Prenez une tante, vous trouvez un. un champ sympa pas très loin et vous faites un délire, vous faites un feu. Et voilà, moi, j'adore tout ce qui est nature et très simple. Donc voilà, c'est pas pour ça. Autant que parfois, j'aime pas aller dans un bel hôtel, bien évidemment. Moi, je trouve que c'est souvent quand même... beaucoup une question de choix, de priorité. Où est-ce qu'on met nos priorités ? Et pour moi, faire de son couple une priorité, c'est de toute façon le meilleur calcul à faire pour ses enfants. Ça, c'est une certitude. On peut se dire, oui, en ce moment, c'est compliqué, on n'y arrive pas. OK, mais en fait, il faut que ce laps de temps, il soit court. Parce que nous, on voit des couples, ils se disent ça, mais ça dure 2, 3, 4, 5, tant que les enfants sont petits. Et en fait, le couple, il subit trop ça, ça lui manque trop, ses moments à deux. Donc, c'est vraiment quelque chose qu'il faut privilégier. Parfois 12 heures, mais 24 heures, même dans la ville dans laquelle on habite. On faisait aussi venir les grands-parents, les grands-mères. On pouvait prendre les billets de train. Ou alors, on les emmenait chez eux. Et du coup, on faisait notre échappée pas loin. On avait monté aussi, entre amis, un espèce de clan. Et en fait, quand il y avait un couple qui partait, les autres gardaient. Et ça donnait un bonus au couple suivant qui pouvait partir et laisser les enfants. Après, on était des bons amis. Les enfants étaient amis entre eux. On avait confiance les uns dans les autres, évidemment. Tout ça, c'est hyper important. Je le dis parce que, et je suis contente de pouvoir en parler aujourd'hui, parce que l'autre jour, j'ai fait un poste, c'était tout ce qui nous empêche de partir en week-end sans nos enfants. Et après, c'était et pourtant Parce qu'évidemment, je mettais toutes les excuses qu'on donne et en fait, je démontrais un peu le contraire en disant oui, mais on peut Voilà, il y en a qui disaient oui, mais on n'a pas tous la chance d'avoir des personnes de confiance autour de nous J'ai envie de dire c'est vrai, mais en même temps, on a autour de nous le terreau qu'on cultive. Donc, on peut toujours se dire j'ai personne de… Mais qu'est-ce qu'on fait pour avoir autour de nous des personnes de confiance, pas suffisamment indulgentes parfois ? Mais en fait, c'est aussi mon job parce que si j'écoute tout le monde et si je vais dans le sens de tout le monde, je ne fais aucune publication ou je ne donne aucune idée qui va faire avancer et au moins réfléchir. En fait, qu'on soit d'accord avec moi, je m'en fiche. Ce que je veux, c'est que ça interpelle et que derrière, le couple en parle et qu'ils se disent que par exemple, une auditrice qui écoute aujourd'hui le podcast, ce soir, j'ai écouté un podcast. L'invité qui est une spécialiste du couple, il disait que c'était important de s'échapper à deux, même pas très longtemps. Nous, c'était quand ? Et est-ce que ça te dirait qu'on s'organise pour se faire une vie à deux ? Et bam, on met le sujet, on y arrive, on n'y arrive pas. Mais au moins, on en parle et on voit ce qui est possible. Et ce qui correspond aujourd'hui à notre couple. Et si on ne peut pas partir, on se donne les moyens de s'organiser une soirée chez soi. Qu'on ne me dise pas qu'on ne peut pas coucher les enfants, ça n'a rien. Voilà, ils dorment, c'est tout. Ils dorment, ils se couchent, ils se mettent dans leur chambre. C'est le temps des parents, point barre. Ils sont en bonne santé, ils vont bien. Il n'arrivera rien. Ils peuvent tout à fait le comprendre. Et on s'organise une belle soirée. On allume des bougies. On met de la musique. On met des coussins par terre. Voilà, on se crée une ambiance qui va faire que déjà, avec ça, on peut s'évader. Voilà, cette soirée fera que le lendemain, on se regardera un peu différemment. Et puis ça, on fait une première fois, une deuxième fois et on entretient.

  • Speaker #0

    Oui, c'est la régularité. C'est ce que vous dites souvent. C'est aussi la régularité qui fait que ça fonctionne sur le long terme.

  • Speaker #1

    Ben oui, bien sûr. Évidemment, je parle souvent du cercle vertueux. Quand on rentre dans ce cercle vertueux de passer du temps à deux, de discuter, d'avoir des échanges, de vivre des moments, de mettre de l'intensité, on a envie d'y retourner. C'est comme les débuts. Les débuts, on a une première date et puis on veut le revoir et puis on veut encore le revoir et on veut que ça soit plus long et on veut un baiser et on veut une nuit d'amour et on veut vivre ensemble. C'est pareil, c'est ce cercle vertueux qu'on peut tout à fait connaître quand on est à 10, 15, 20, 25 ans. un camp de vie commune, mais il faut juste rentrer dedans et puis l'entretenir, ça c'est sûr.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que c'est le premier pas à rentrer dedans, parce que c'est plus facile d'être à côté, souvent quand on se dit, bon, il y a toute la routine du quotidien avec les enfants, en bas âge en tout cas, je pense, après, moi les miens ne sont pas assez grands pour me dire que tous les deux, etc. Et la fatigue qui fait qu'on se dit, bon, on s'occupera de ça plus tard, et en effet, je pense qu'on s'éloigne peu à peu, et puis après, pour se retrouver, on se dit, mais qu'est-ce qu'on va lui dire ?

  • Speaker #1

    Quand vous dites la fatigue, et ça c'est quelque chose que j'entends beaucoup, mais qu'en fait je ne comprends pas. Parce qu'une fois que les enfants sont en bas âge, on se dit 7h30 normalement, 19h30, max 20h ils sont couchés. Qu'est-ce qu'on fait ? Que ces paroles-là ne me disent pas à 20h30 je vais me coucher. Non, je me mets dans mon lit, je regarde une série, je scrolle, j'appelle une amie, je finis un dossier, je fais quelque chose. Et souvent on ne s'endort pas avant. Qu'est-ce que je peux faire ? Au moins le vendredi soir, le samedi soir, sachant qu'éventuellement il y a une potentielle, on peut dormir un tout petit peu plus longtemps, ou alors on pourra faire une sieste le lendemain. de passer une soirée avec l'autre, en fait. C'est juste que ça va nous demander cette énergie de préparer le dîner, d'y penser, d'anticiper, mais en fait, elle ne sera pas plus fatigante, et bien au contraire, elle sera source d'énergie par rapport à cette soirée Mossad qu'on aura passé à scroller, à regarder la vie des gens et à se mettre le moral à zéro. On aura vécu quelque chose avec l'autre, on aura parlé, on aura écouté, on aura rigolé, on aura renforcé notre complicité, et ça, c'est un anti-fatigue, vraiment. Donc peut-être qu'on sera couché une demi-heure plus tard, wow, mais parce que... En plus, on aura peut-être fait l'amour, donc on sera peut-être couché une heure plus tard. Mais quelle énergie ça va donner ! Et puis on se débrouillera pour le lendemain, ce qu'est une sieste de 20 minutes, ou sur le lendemain, on fait ça le week-end, comme ça on sait qu'on est plus cool. Mais bon sang, il y en a des solutions. Mais la fatigue, une fois encore, qu'est-ce qui nous fatigue en fait ? Si c'est de passer du temps avec l'autre et de discuter, là il faut vraiment s'inquiéter. Là, c'est plus le mon ressort. Mais le soir, je suis fatiguée, ok, mais qu'est-ce que c'est que d'allumer deux bougies, de mettre une musique, de passer chez Picard, de mettre des petits fours et de passer du temps à discuter ? Enfin vous voyez, on peut l'entendre sur un mois, un mois de fatigue. Mais sur tout de zéro à six ans des enfants, moi, je suis désolée, je ne peux pas accepter ça à chaque fois comme excuse. On est fatigué. En fait, pour remuer et dire attention, parce qu'on arrive à se cacher derrière plein d'excuses, entre guillemets, mais oui, parce que notre couple, on pense qu'il est acquis, on pense qu'il est là, et c'est le dernier servi. Mais bon sang de bonsoir, rendez-vous compte du nombre de gens autour de vous qui se séparent, qui divorcent, c'est un carnage. Pourquoi ? La première raison, et nous, on le voit tous les jours, c'est parce que les couples n'ont pas pris soin d'eux, n'ont pas pris soin de leur couple, n'ont pas passé du temps en couple, n'ont pas entretenu, n'ont pas cultivé. Il faut vraiment changer cet état d'esprit et que le couple soit une priorité. une priorité, vraiment.

  • Speaker #0

    Et quand les enfants, là, vous avez évoqué l'âge de vos enfants qui sont jeunes adultes et adolescents, ou je ne sais pas, 12 ans, pré-ado, je ne sais pas trop ?

  • Speaker #1

    Non, pas ado, non, pré-ado. Moi, je n'aime pas faire grandir non plus les enfants trop vite, donc ça m'agace à 10 ans, c'est un pré-ado et tout. Non, en fait, laisse-le être un enfant, ne lui mets pas de téléphone dans les mains, peut-être que tu le garderas, enfant, un peu plus longtemps, ne le mets pas sur les réseaux sociaux et tu le préserveras, et il restera peut-être davantage à jouer et à lire dans sa chambre. De 13 ans, oui, on commence à être dans l'adolescence, clairement. 12 ans, oui, oui, mais ça leur met tout de suite une image, une étiquette, je trouve, quand on dit avant l'heure, je n'aime pas ça Vos auditrices vont te dire celle-ci, elle n'est vraiment pas drôle Non, je ne plaisante pas, mais bon.

  • Speaker #0

    Non, non, non. Je pense que même le couple change aussi, si on est toujours en couple, et comment remettre un petit peu de dynamique quand les enfants sont un petit peu plus grands et qu'on a passé la quarantaine, parce que je crois qu'il y a des couples qui se séparent aussi. quand les enfants deviennent un petit peu plus grands. Quel conseil pourrait-on donner à ces couples qui se retrouvent peut-être sans enfants parce qu'ils sont partis faire les études ou je ne sais pas ?

  • Speaker #1

    En fait, il faut surtout donner le conseil, j'allais dire, aux jeunes parents. C'est-à-dire que si vous ne voulez pas finir comme ça, il n'y a plus rien à vous dire une fois qu'il y a l'angoisse du nid vide, en fait. C'est parce que vous avez peur de vous retrouver à deux parce que vous n'avez rien entretenu. Donc dites-vous bien que vos enfants, pour qui vous êtes prêts à tout sacrifier, même votre vie perso, même votre vie de couple, ils vont quitter le nid à 18 ans. Si tout va bien, ils seront très heureux de partir, d'aller faire leurs études, d'y revenir dans le week-end. Mais il n'empêche que voilà, ça se sera fait, ce sera joué. Ils ne vont pas rester là avec vous pour vous tenir la chandelle ou pour vous faire les conversations ce soir. Ils vont partir. Donc tout ce que vous aurez mis entre parenthèses pendant 18 ans, franchement, ce sera fini, ce sera trop tard. Ce sera une parenthèse que vous ne pourrez pas rouvrir. Parce que votre couple, s'il a tenu jusque-là déjà, ce sera oublié, ce sera vraiment compliqué. Il faudra vraiment sortir les rames. Jeune couple, faites vivre votre couple au quotidien. maintenez une vie tout le temps dans votre couple au quotidien. Et pour ceux qui, effectivement, se retrouvent sans les enfants, moi, je trouve que pour le coup, les carnets que j'ai créés, les 12 rendez-vous pour booster votre couple, c'est vraiment se redécouvrir en couple. Donc, après 10, 15, 20, 25 ans de vie commune, c'est de se dire qui on est devenu aujourd'hui si on a loupé un peu le coche. C'est passionnant. Voilà, c'est pouvoir se re-raconter, se re-décrire, redire ce que l'on veut, ses besoins, ses angoisses qui ne sont pas du tout les mêmes que quand on... quand on s'est connus, ses rêves, pouvoir se les dire à deux. Et en fait, aujourd'hui, qu'est-ce qu'on construit tous les deux ? On est là tous les deux, on a davantage de temps libre. Dans quel projet on part pour nous, en fait ? Il restera des projets avec les enfants parce que c'est hyper important. Donc, les vacances qu'on peut avoir en commun, qu'est-ce qu'on peut faire avec eux, quels projets on peut aussi monter avec les enfants. Mais nous deux, en couple, qu'est-ce qu'on met en place maintenant qu'on a plus de disponibilité pour se retrouver dans la limite où on ne s'est pas trop perdu, quoi.

  • Speaker #0

    Petite pause dans l'épisode si ce que vous entendez vous plaît. n'oubliez pas de vous abonner à la chaîne pour ne rien manquer des prochains épisodes. Ça prend juste un instant et ça m'aide énormément à faire grandir ce podcast. Il en est de même pour les avis. N'hésitez pas à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute privilégiée. Et pour suivre l'aventure au quotidien, rejoignez-moi sur Instagram, ma petite famille podcast. Vous y retrouverez les coulisses des podcasts, mais aussi ma vie de maman au quotidien et les interrogations que j'ai. Allez ! C'est reparti, je vous souhaite une bonne écoute. Par exemple, quand il y a des couples où je dis l'homme, parce que de manière générale, c'est plus les hommes qui sont plus pudiques que les femmes, comment faire pour que son homme se dévoile aussi quand on veut rentrer dans des conversations qui pourraient déranger ou qui amènent à des réflexions un peu plus profondes ? Comment faire pour le mettre dans de bonnes dispositions et que lui aussi s'ouvre pour avoir son avis à lui ? Je ne sais pas si vous, vous l'avez vécu dans votre couple. au fil des années ou si votre homme parle librement ?

  • Speaker #1

    Mon homme est parfait. Non, mais je dois avouer que je n'ai jamais eu de difficulté à ce qu'on parle. Mais nous, un de nos secrets, c'est que quand on veut parler, on se met une ambiance pour être bien. Voilà. Donc, on sait ce qui nous plaît. On sait qu'on va sortir une bonne bouteille. Je sais que moi, je vais allumer les bougies, les playlists, mais on en a 50 000 tous les deux. Ça crée une ambiance. où on est bien, où on est détendu et où on va vouloir s'ouvrir à d'autres, où on se donne rendez-vous. On sait aussi que vendredi soir, on se retrouvera pour un tête-à-tête. Et donc, on le sait très bien l'un l'autre que ce ne sera pas pour juste parler du beau temps. C'est que voilà, on va être bien et si on a un truc à partager, on pourra. Si on a quelque chose à confier, on pourra. On sera disponibles l'un pour l'autre à ce moment-là. Si on s'est dit, samedi soir, on se fait un ciné, on sait qu'on ne va pas commencer une conversation dans la voiture en allant au ciné parce que ça ne sera pas propice. Donc non, on voudra se faire un ciné, c'est très sympa. Mais quand on veut vraiment parler, on se donne les conditions. Et ça, je pense que pour les hommes, d'avoir ce cocon dans lequel ils vont se sentir bien, c'est ultra important. Et puis le système de questions, moi j'adore ça et c'est vraiment quelque chose, c'est la patte d'amour toujours. C'est toujours vous donner des questions à partager dans votre couple et qui font des conversations incroyables. donc tous les carnets Savvy Love Date sont à base de questions 400 questions en 12 thèmes donc c'est très hiérarchisé c'est très bien fait donc il n'y a qu'à se laisser guider en fait les questions permettent de libérer la parole parce que évidemment n'importe quel sujet qu'on soit un homme ou une femme c'est pas toujours facile de l'aborder et puis en plus on va l'aborder seulement avec notre prisme à nous avec nos idées avec ce qu'on veut faire passer à l'autre comme idée avec nos convictions et là les questions en fait on sort de notre zone de confort parce qu'il va falloir répondre à toutes les questions un rendez-vous il y a peut-être un... quarantaine de questions, parfois il faut juste cocher, mais parfois, voilà, il faut peut-être mettre une ou deux phrases. Nous, on a ces questions, l'autre a ces questions, parce qu'on a un carnet chacun. Donc, en plus, l'autre, on sait qu'il va avoir potentiellement répondu, donc on se sent responsable de répondre aussi. Si l'autre a fait l'effort, je vais le faire aussi. Et voilà, en fait, on est driveé, on est coaché, et ça nous aide vraiment à sortir ce qu'il y a au fond de nous, à dire nos vérités, et à être aussi dans l'écoute de l'autre. Donc voilà, et si vous ne voulez pas, si les carnets une pensée gastro, au moins de suivre le compte Insta Amour Toujours Média. Je pense que je donne, même dans nos newsletters, on donne des questions, une, deux questions, comme ça, bam, à se poser. Dernière soirée qu'on a faite avec Arnaud, ce qui a engendré derrière une publication. En fait, on s'est demandé, et c'est venu au fil de la conversation, puis avant, j'ai formalisé la question. C'était qu'est-ce que j'ai apporté à ta vie ? Donc, c'est moi qui disais à Arnaud ce que je pensais avoir apporté à sa vie, et inversement. mais deux heures peut-être à discuter de ça. Passionnant. Une question. Passionnant. Parce que c'était tellement bon aussi de réaliser ce qu'on avait apporté à l'autre. Il y avait tout un aspect de gratitude aussi, de dire, oui, c'est vrai, effectivement, elle a raison, elle m'a apporté ça, elle m'a apporté ça. Il y avait une fierté pour chacun. Là-dessus, je l'ai élevé, là-dessus, je l'ai accompagné. Sans moi, peut-être, il ne serait pas arrivé jusque-là. Hyper gratifiant. Une question.

  • Speaker #0

    Et vous avez quand même d'abord des disputes ?

  • Speaker #1

    Pas beaucoup. Je me demande, en fait, quand je réponds ça, quand on me pose la question, je me dis, a-t-on encore le droit ? Peut-on dire qu'on ne se dispute pas beaucoup ? Est-ce que les gens ne vont pas dire que c'est du fake ? Est-ce que les gens ne vont pas dire que s'ils ne disputent pas, ce n'est pas bon signe, c'est qu'il y a des sujets qu'ils n'abordent pas ? Mais non, en fait, on ne se dispute pas beaucoup.

  • Speaker #0

    Après, si vous abordez avec bienveillance toutes les questions et tous les sujets,

  • Speaker #1

    je suppose qu'on va bien. On se dispute la veille de mes règles, quand je suis un peu à fleur de peau. On se dispute parfois un tout petit peu, comment est-on devant les enfants ? quand c'est eux qui nous agacent et qui se disent les parents, en fait on fait un peu expérience, on fait un clin d'œil et là ça les sèche tout de suite ils s'arrêtent, on le fait gentiment bien sûr mais voilà là et sinon je pense qu'on a appris en plus, on se disputait plus avant mais voilà, on se connait aussi on sait comment on réagit en fait c'est ça, on communique tellement au quotidien qu'on n'a pas grande surprise sur la réaction de l'autre, sur ce qu'il va dire ou sur son programme ou sur ses envies... je pense que ça facilite quand même d'être serein au quotidien.

  • Speaker #0

    Et est-ce que dans vos… Personnellement ou chez les auditeurs que vous avez, dans les conseils que vous donnez, c'est aussi de dire Merci, pardon, je t'aime, etc. Par rapport à la rancœur qu'on peut avoir par rapport à certaines situations, même si on a dit pardon, etc. Comment désamorcer ça, cette rancœur qu'on peut avoir vis-à-vis de l'autre sur… Enfin, je n'ai pas d'exemple en tête. Mais parfois, quelque chose qu'on peut ruminer sans l'avoir vraiment dit.

  • Speaker #1

    Je comprends la question. En fait, si on le rumine, c'est qu'il y a quelque chose qui n'est pas pardonné. Parce que si on a fait une vraie démarche de pardon l'un envers l'autre, si celui qui a blessé a demandé pardon vraiment en vérité et que moi, j'ai donné mon pardon de façon sincère en disant ça n'efface pas, mais en fait, j'oublie pas, mais en fait, je l'accepte et je te pardonne il y a aussi l'idée on ne reviendra pas dessus parce qu'un sujet qu'on a pardonné si on le ressort à chaque dispute ça veut dire qu'on ne l'a pas digéré pas pardonné pour moi c'est quelque chose qui n'est pas vraiment pardonné et une démarche de pardon c'est pas ce qu'il y a de plus simple alors nous effectivement quand on parle de ça on dit apprenez à vous demander pardon aussi pour les petites choses du quotidien même si vous n'avez pas l'impression d'avoir blessé l'autre mais que vous savez que vous avez dit un mot en trop que l'autre n'a pas réagi mais qu'il a quand même entendu que ça peut le blesser bam un pardon enfin vraiment on s'inonde de pardon Et je sais qu'il y a des couples qui se demandent pardon avant de se coucher dans la journée. Ils trouvent le petit truc. En fait, c'est aussi un exercice parce que plus on y réfléchit, plus on est à même de reconnaître dans notre journée quand est-ce qu'on n'a pas forcément très bien agi pour l'autre, où on n'a pas été à l'écoute, où on n'a pas été au rendez-vous de ce qu'il attendait, où on a dit le mot de trop, où il y a eu ce moment de silence justement. Donc voilà, si on ne le fait jamais, effectivement, on n'est pas très doué. pour ça, donc c'est aussi un entraînement. Quand c'est des pardons qui sont plus délicats, plus engageants, il faut déjà que la démarche soit amorcée par celui qui a blessé, mais que ce ne soit pas un pardon donné comme ça à la va-vite. Soit c'est fait par écrit s'il y a vraiment un malaise, s'il y a beaucoup de pudeur, ça peut être fait par une lettre. Après, c'est toujours bien quand même quand le mot est prononcé dans un tête-à-tête, dans un beau moment, voilà, parce que ça donne du poids, en fait, au pardon. Il peut ne pas être donné tout de suite par l'autre. Bien sûr, ça s'entend. Dire, ben voilà, merci, ça me fait du bien de t'entendre dire ça. Laisse-moi juste le temps, en fait, d'accueillir ton pardon. Et puis, voilà, dès que je suis prête, je t'en reparle. Et puis, dormir quelques jours plus tard et dire, OK, voilà, j'y ai repensé. D'aller se poser dans un endroit où on est bien, dans la nature, sur son lit, un endroit qu'on aime en ville, je ne sais pas. Prendre le temps de se poser, de réfléchir à ça. Voilà ce qu'il m'a dit, voilà ce qu'il m'a fait, voilà ce que j'ai ressenti, voilà ce qu'il m'a dit, voilà où il en est aujourd'hui. Et voilà, moi, ce que je suis prête, en fait, à pardonner. Et après, d'aller voir l'autre et dire, OK, en fait, pardonne. Et bam, on sort. C'est-à-dire, j'arrête pas de... On sort le champagne, on se dit, voilà, allez, on fête ça, en fait, on le fête. Et ça, ça aide énormément. Après, quand c'est des blessures trop profondes et quand elles se sont trop accumulées, alors il ne faut pas hésiter deux secondes à aller consulter. Ce n'est pas une marque de faiblesse, ce n'est pas une défaite. Au contraire, je trouve une démarche tellement intelligente. Les couples qui savent décrocher leur téléphone, aller voir un thérapeute, un conseiller. un médiateur, enfin vraiment. Moi, je leur dis bravo et il ne faut pas hésiter quand on se reconnaît un peu englué et parfois, deux, trois séances et voilà, on repart. Il ne faut pas laisser pourrir tout ça.

  • Speaker #0

    Vous parlez beaucoup de faire équipe de toute façon. Donc, c'est un petit peu faire équipe dans son couple et en tant que parent, je suppose que c'est un peu la même chose aussi. Déjà, avec trois, moi, je trouve que c'est du sport.

  • Speaker #1

    Au pire, ça ne change pas grand-chose aux autres, je crois. Franchement, trois et quatre, bam, c'est tout dans le même panier. Et après, on me dit non, chaque enfant est à... part et tout. Oui, je suis bien d'accord. Chacun a son individualité, chacun est différent et ça, je le vois le jour le jour. Mais il n'empêche, il y a quand même une idée d'action un peu groupée parfois, bien évidemment. Dans le quotidien, quand vous faites à manger pour deux, vous faites à manger pour quatre, finalement, ça ne change pas grand-chose. Vous mettez plus de pâtes dans la casserole et évidemment, faire équipe, ça, c'est quelque chose que j'avais lu. Moi, j'aime beaucoup Aldo Nauri comme psychologue pour enfants, qui est moins connu aujourd'hui parce que c'est une génération un peu au-dessus et qui disait Hum... Quand vous avez une décision à prendre pour vos enfants, prenez-la à deux avant. Vous pouvez ne pas être d'accord, mais ça, vous le gérez, en fait, dans votre couple. Et l'enfant n'a pas à savoir que vous n'êtes pas d'accord. L'enfant, lui, ce qui va le sécuriser, c'est les parents qui arrivent ensemble et qui donnent la même réponse, qui se sont mis d'accord et qui ont la même réponse. Et les enfants sont très forts pour ça. Allez voir l'un, séparez-moi, allez voir l'autre. Maman m'a dit, papa m'a dit. Bien sûr, ils sont malins. On va me dire non, les enfants ne sont pas comme ça. Je viens de faire un poste où je mettais, justement, le poste de... À partir en week-end, les enfants sont très forts pour nous faire culpabiliser. Quand on quitte la maison, ils vont pleurer, hurler, machin, dire Ah non, ne partez pas ! On dit Oui, c'est des enfants qu'il faut prendre en compte, qu'ils ont beaucoup de mal avec ces séparations. Bien sûr, mais ils sont aussi très forts pour nous piquer, là où ils savent que ça va marcher. Et c'est pareil quand ils veulent obtenir quelque chose de nous, ils savent très bien lequel il est de les voir, ils savent très bien s'il faut les voir séparément, et après nous faire Bien sûr ! Il ne faut pas être naïf non plus avec les enfants. Donc voilà, c'est bien de se mettre d'accord ensemble. encore une fois pour ces enfants, ça les sécurise et ils ont l'impression que devant eux au moins ils ont un mur donc ils vont se le prendre mais au moins ça va les arrêter ça va leur mettre des limites et c'est très très bon

  • Speaker #0

    Pour eux, parfois, ça leur fait un peu mal, mais c'est pour leur bien.

  • Speaker #1

    J'ai une question par rapport à l'argent, parce que ça, ça peut être aussi source de conflits dans les couples. Vous appréhendez ça comment ? Est-ce que vous travaillez aussi, votre mari aussi ? Est-ce que vous avez des questions, des fois, par rapport à ça ? Comment gérer si l'un gagne plus que l'autre ? Est-ce que ça fait des discussions dans le couple ou pas du tout ?

  • Speaker #0

    Non, alors l'un gagne plus que l'autre. Chez nous, de toute façon, c'était un peu établi dès le départ de par nos professions respectives et du temps que moi. Je pouvais consacrer à ma carrière au début, puisqu'on a fait le choix d'avoir une famille nombreuse. Et ce n'était pas pour ne pas avoir nos enfants. Donc moi, j'ai toujours travaillé, mais j'ai fait beaucoup de télétravail. Et ça, évidemment, ça a mis un frein à ma carrière. Mais c'était accepté et je savais pourquoi je le faisais. Donc bien évidemment que Arnaud, c'était son salaire qui faisait vraiment vivre le foyer. Ce qui a été pour moi un grand confort, parce que quand j'ai voulu lancer les carnets, Je ne savais pas du tout où j'allais. Je n'avais fait aucun business plan. On a mis en plus de notre argent, de notre épargne pour imprimer les premiers carnets. On pouvait tout perdre. Mais il m'a dit qu'il a toujours été derrière moi. Donc, gros confort quand même là-dessus. Par exemple, je dois faire beaucoup d'investissements pour ma boîte. Il me dit, ne te paye pas. Et moi, je vais assurer. Et voilà, ne te paye pas pendant ce temps-là. Donc, il y a vraiment un… Là encore, on fait vraiment équipe. Et moi, je rêve que d'une chose, c'est d'un jour peut-être gagner plus que lui pour qu'il puisse avoir des semaines un peu plus cool. Il lui reste d'avoir un jour de repos dans sa semaine. Aujourd'hui, ce n'est pas possible, surtout avec nos grands qui commencent les études supérieures. Mais moi, j'ai envie de ça, qu'après, ce soit le retour. Mais voilà, ce n'est pas non plus un sujet de… Ce n'est pas une pression qu'on a tous les deux. Et après, dans le quotidien, on n'est pas des très bons gestionnaires tous les deux. Donc, je veux dire, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Ce qui fait que ce n'est pas trop un conflit. Si on… Voilà, coup de folie, coup de folie. Puis voilà. Après, on appelle le banquier, on dit oui, alors là, voilà. Mais on est raccord là-dessus. Je ne sais pas si c'est la meilleure chose sur laquelle il faut être d'accord. En tout cas, c'est comme ça.

  • Speaker #1

    Je sais que là, avant de vous avoir, j'ai demandé à quelques amis si elles avaient des questions. Et je sais que cette question est revenue trois fois quand même.

  • Speaker #0

    C'est un des sujets principaux de conflit dans les coupes. Il y a tout un rendez-vous des carnets. C'est peut-être pour ça aussi que nous, ce n'est pas un sujet de conflit, mais c'est… notre business plan et donc un rendez-vous entier des carnets consacré à l'argent à la gestion de l'argent on va sortir très bientôt un épisode d'Au cœur du couple alors je ne sais pas quand est-ce que ça sortira peut-être qu'il sera déjà sorti mais avec Christian Junod qui est un spécialiste de la gestion de l'argent un épisode passionnant passionnant et en fait c'est aussi alors ça c'est peut-être les réflexions qu'on a 40, 45, 50 ans mais ça c'est en ayant fait une retraite avec notamment Alice Neuf-Ansois c'est ça c'est son Instagram et qui nous a fait beaucoup réfléchir sur l'argent, en disant que l'argent était une énergie. Parce qu'en fait, c'était une retraite d'entrepreneur. Et donc, c'était comment bien fixer ses prix, comment, quand on négocie un prix, quand on négocie un contrat, comment oser, en fait, dire ce qu'on vaut. Et elle nous expliquait très bien, et Christian Genot disait pareil, qu'il faut voir l'argent comme une source d'énergie, un échange d'énergie entre deux personnes qui permet de créer cette relation. Donc, c'est aussi savoir peut-être ce... porter un autre regard sur l'argent. Il y en a qui vont me dire que c'est facile quand on en a, mais en même temps, l'argent qu'on a, nous, ce n'est pas nos parents qui nous le versent chaque mois. C'est vraiment qu'on se donne du mal pour le gagner. Mais ça permet peut-être un détachement. J'aime beaucoup cette idée d'argent d'énergie, en tout cas dans l'entrepreneuriat. Je trouve que ça me met plus à l'aise. C'est peut-être différent, effectivement, dans la gestion d'un foyer, dans un quotidien d'entrepreneur. Ça peut aider, je trouve. de voir ça comme ça.

  • Speaker #1

    Et quel a été votre déclic pour créer Amour Toujours ? C'est parce que dans votre couple, tout allait bien et que vous voyez que vous en aviez parlé très rapidement tout à l'heure, mais que vous voyez qu'à côté de vous, des couples se déchiraient et se séparaient ?

  • Speaker #0

    C'était ça. Sans même que ce soit des couples qui se déchiraient, des couples qui n'avaient pas la paix, qui n'avaient pas la forme, qui ne faisaient pas envie.

  • Speaker #1

    Qui ne se parlaient pas au resto, quoi. C'est comme...

  • Speaker #0

    Ouais, qui sortaient... Voilà, qui ne partaient jamais à deux. Il y avait de l'usure où ils se parlaient mal, ça aussi, moi. autour de nous, et même déjà dans l'intimité, mais en public et tout, ça m'a toujours un peu choquée, ou des couples qu'on connaissait plus personnellement et on sentait qu'il y avait des non-dits, des histoires d'enfance qui n'étaient pas connues, ou des sujets qu'ils n'osaient plus aborder. Ça va droit dans le mur. Et nous, c'est vrai qu'on avait la chance d'être suivis par le prêtre qui nous a mariés. C'est bon. régulièrement, je veux dire, une à deux fois par an max, mais à chaque fois...

  • Speaker #1

    Ah oui, depuis 18 ans, enfin depuis...

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui, c'est devenu un an. Mais voilà, à chaque fois, ils nous interrogeaient. Je me mettrais sur le même sujet, mais ils savaient très bien nous capter. Et hop, deux, trois questions, et on disait, ah ouais, quand même. Là, effectivement, ça vaut pour qu'on parle de ce sujet. Et donc, j'aimais beaucoup ce questionnement, parce qu'ils ne nous imposaient rien. En plus, ils suivaient beaucoup de couples, donc ils savaient très bien potentiellement un peu le cheminement de chacun. Et donc, ils savaient très bien, avec ces questions, nous dérouter pour... qu'on se remette encore mieux sur la route. Il a été toujours très juste, il l'est toujours d'ailleurs. Et donc, ça, et quand on en parlait à nos couples d'amis, ils disaient, mais vous avez tellement de chance d'avoir ça, c'est tellement précieux. Et voilà, ça a fait son chemin. Et un jour, bam, je me suis dit, mais en fait, c'est ça, il faut que je fasse un outil qui permette aux couples d'avoir un coach, mais un coach qui ne se voit pas, qui est discret et qui n'est pas cher en plus. Donc voilà, d'où c'est venu.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que c'est moins cher qu'une thérapie.

  • Speaker #0

    Ça ne remplace pas une thérapie, mais c'est moins cher qu'un coach. Mais c'est sûr qu'il vaut mieux anticiper et faire les carnets plutôt que derrière, après, devoir payer une thérapie, ça c'est sûr.

  • Speaker #1

    J'avais une question par rapport à vos enfants. Comment vous leur donnez cette valeur couple ? Est-ce que déjà, par exemple, c'est votre grand qui a 18 ans, il doit être plongé dedans, si ça fait 6 ans que vous en parlez. Ils doivent avoir aussi une image, je pense que ça doit être des gens très ouverts.

  • Speaker #0

    C'est là où... où nous, on a un peu une crainte, c'est qu'ils aient la barre haute sur le couple. Et ça, on l'a déjà entendu nous deux, d'amis à nous, dont les parents étaient vraiment un modèle et qui, pour leur propre couple, ça a été un peu compliqué parce qu'ils avaient énormément d'exigences. Ça ne simplifiait pas les choses. Donc, c'est sûr, on le sait tous les deux, que c'est un peu notre crainte pour la construction de leur vie à eux. À côté de ça, je me dis qu'est-ce qui vaut mieux ? Des parents qui se déchirent, ça ne sera pas mieux pour eux. Et c'est sûr qu'ils sont imprégnés de ce que je dis. J'ai mes deux aînés, 18 et 17, tous les deux Insta, donc ils me suivent sur Insta. Donc, ils voient mes publications. Donc, évidemment que ça infuse en eux, mais comme le métier de chaque parent infuse dans son enfant, en fait. J'espère qu'ils sauront prendre tout le meilleur et qu'ils sauront construire leur propre vie de couple. Mais mon aîné, je ne vais pas dire en couple, mais en tout cas, a une relation amoureuse et j'aime bien en parler avec lui. J'essaie de ne pas le conseiller, ce ne serait pas bon, mais en tout cas de pouvoir parler avec lui et de l'aiguiller et de lui dire ça peut-être que... C'est hyper intéressant, mais je pense que chaque maman, d'ailleurs chaque parent, doit s'intéresser à la vie sentimentale de son enfant. Chacun avec ses propres valeurs, mais en tout cas savoir ce qu'il vit, ce qu'il passe, ce qu'il se passe, ce qu'il ressent. Je ne veux pas qu'ils aient la pression d'un modèle parental parfait, ce qu'on n'est pas d'ailleurs, on n'est pas du tout parfait. Voilà, on pourra en parler dans, je ne sais pas, dans 15-20 ans pour voir justement l'effet que ça a eu sur eux. Mais souvent, mon mari dit, oh là là, les belles filles, parce que du coup, notre garçon, les belles filles, elles vont avoir la pression quand elles vont arriver à la maison avec toi et tout, être sûres qu'elles auront tout bien fait. Je dis mais non, non, pas du tout, pas du tout. Mais voilà. Après,

  • Speaker #1

    ça leur montre aussi le pouvoir de la communication. Moi, je pense que j'y crois beaucoup à ça, la communication, c'est un peu le nerf de la guerre. Et nous, quand ça a été très tendu, moi, dans mon couple, apprennent la naissance du troisième et on ne communiquait plus. Et c'est ça qui a fait que ça a été tendu. Donc, j'en ai parlé dans un podcast que j'ai fait sur mon histoire aussi, mais là, maintenant qu'on recommunique et que chacun de notre côté aussi, mais pas pour la même chose, on se fait suivre aussi pour travailler sur nous, tout simplement. Ça va beaucoup mieux. Ce que vous disiez tout à l'heure, il faut avoir aussi l'envie de reformer un couple.

  • Speaker #0

    Franchement, c'est une question de volonté. La vie, est une question de volonté. Enfin, que le couple, la vie, est une question de volonté.

  • Speaker #1

    Ouais, après, j'entends beaucoup aussi de personnes qui n'ont plus de vie intime après l'adolescence des enfants, ou même plus tard. Et ça, pour retrouver ça aussi, il m'expliquait que c'était quand même super compliqué.

  • Speaker #0

    Il faut retourner à la base, en fait. Pourquoi il n'y a plus de vie intime ? Certainement parce qu'il n'y a plus de complicité, parce qu'il n'y a plus de moments à deux, parce qu'il n'y a plus de partage, ou moins, en tout cas, s'il n'y en a plus. Il y en a beaucoup moins. Et donc, où est-ce que ça se répercute ? sur notre intimité, sur notre sexualité. Parce que si on n'a pas après-bébé, parce qu'effectivement, médicalement, c'est encore un peu nouveau, évidemment, ça se comprend. Si ça dure un an, par exemple, alors qu'il n'y a pas de raison médicale, il faut s'interroger. Il y a quelque chose qui s'est mal passé à un moment donné, on n'a pas été raccord, on a laissé ça s'installer, ça ne va plus. Il ne faut pas laisser vivre son couple sans sexualité. Ce n'est pas possible. C'est un pilier du couple, la sexualité. Donc, on ne laisse pas son couple vivre sans sexualité. On se bouge, on met un warni, on se dit qu'il y a quelque chose là qui ne va pas. donc si c'est la sexualité qui nous permet de nous en rendre compte très bien ça sera un fil qu'on va tirer et on va trouver pourquoi mais il faut s'alerter même si on va dire on peut vivre son couple sans sexualité oui mais s'interroger et se dire quand même là comment on le vit est-ce qu'on est raccord tous les deux est-ce que parce que ça aussi on pense que l'autre lui ça lui pose pas de problème et puis en fait voilà on découvre quelques mois après qu'il en avait finalement besoin de cette sexualité et qu'il était allé chercher ailleurs franchement j'entends ça tous les jours donc warning quand on a eu une sexualité épanouie pendant un temps et que d'un coup il n'y a plus rien pourquoi en fait et donc on s'interroge et là pareil pas hésiter à consulter

  • Speaker #1

    Et quand vous dites, par exemple, des couples où l'un d'entre eux part ailleurs, comment refaire confiance et laisser une seconde chance au couple ?

  • Speaker #0

    Ça va passer par la démarche de compréhension. Parce que s'il est allé voir ailleurs ou s'il est allé voir ailleurs, ce n'est pas pour rien, c'est qu'il y avait une raison dans notre propre couple. Donc, c'est que j'ai ma part aussi de responsabilité. Ça,

  • Speaker #1

    c'est dur, je pense, à accepter.

  • Speaker #0

    C'est une certitude. Évidemment, il y a un coche qu'on a loupé, qui n'excuse pas l'acte de l'autre. Bien évidemment, attention, ce n'est pas ce que je dis. Je dis évidemment que je suis passée à côté de quelque chose dans mon couple si l'autre a eu besoin de s'extraire de ce couple pour aller trouver du bien-être, du plaisir, une sécurité, de la tendresse, de la consolation. Il est allé chercher autre chose qu'il ne trouvait pas dans son couple. On s'interroge là-dessus, on se demande. Et puis après, une fois encore, c'est la démarche de pardon. Mais je pense compliqué quand même de se sortir de ça sans faire appel à un professionnel. Voilà, je pense que quand il y a eu infidélité… on ne se dit pas on va s'en sortir tous les deux et en se demandant pardon autour d'un verre ça va très bien se passer non on se fait aider tout de suite chacun son talent chacun ses compétences et si ses professionnels sont là c'est bien pour quelque chose donc on s'en sert j'ai une dernière question alors elle est revenue deux

  • Speaker #1

    fois bon elle est trop avec moi j'espère qu'elle n'écoutera pas comment vous avez fait vous avec avec votre belle-mère qui pourrait s'initier aussi au sein de son propre couple.

  • Speaker #0

    C'est un tel classique, ça on en a eu sur le podcast des épisodes comme ça avec la belle-mère. Je pense que ça a été un de nos principaux sujets de discussion et si aujourd'hui on doit se disputer, la dernière dispute, c'était peut-être de moi, mais c'était au sujet de Noël. Donc là, c'est vraiment des terrains glissants et pourtant j'aime beaucoup ma belle-mère. J'espère tellement que je serai une belle-mère intelligente. Après, je ne sais pas, mais je me le souhaite en tout cas. Je le souhaite pour mes garçons. Mais c'est vrai que c'est vraiment un sujet qui demande à la fois à parler beaucoup, de s'écouter et de comprendre ce dont l'autre a besoin dans cette relation familiale, de ce qu'il comprend, de ce qu'il ne comprend pas, de ses attachements, de son attachement à ses parents, de ses parents. Il faut comprendre.

  • Speaker #1

    Poser des questions ?

  • Speaker #0

    Ah bah oui, on en a parlé. Dans notre prépa mariage, déjà, c'était un sujet. Et après, dans les carnets Boostez votre couple il y a tout un rendez-vous qui s'appelle Place au passé et qui revient là-dessus. sur tous les liens d'attachement. Et en fait, c'est un sujet qu'il ne faut pas avoir abordé qu'une seule fois. Parce qu'en une fois, on n'aura pas tout dit, parce qu'en une fois, on n'aura pas tout confié, parce qu'on n'aura pas pensé à tout non plus. Et là encore, les questions vont nous pousser encore plus loin. Et puis aujourd'hui, l'attachement qu'on a à nos parents aujourd'hui, il n'était pas le même il y a 10 ans et pas le même il y a 20 ans. Donc c'est bon aussi de se dire aujourd'hui, nous par exemple, on a des parents vieillissants, c'est intéressant d'en parler. La place qu'on leur donne aujourd'hui dans nos vies. Est-ce qu'on est prêt à faire pour eux ? Est-ce qu'on redoute leur mort ? Ça, c'est un sujet dont nous, on parle beaucoup. L'amour de nos parents, hyper important. Je ne veux pas que demain, ma belle-mère puisse décéder et que mon mari s'enveuille de quoi que ce soit et des regrets, des remords. Je ne veux pas. Donc, je veux qu'il ait vécu le truc à fond et qu'il soit tranquille et serein et apaisé. Vraiment. Je pense que c'est essentiel parce que tout ce qui se passe dans la tête de quelqu'un au moment où il perd ses parents et qu'il agit après sur le couple, hyper important. Donc, si nous, on a été celles qui ont empêché tout le temps de voir la belle-mère ou de les voir moins, que nos enfants ne voient pas leur grand-mère, il faut être sûr que ça va revenir à un moment ou à un autre. Ça, c'est sûr. Donc, il faut beaucoup d'intelligence pour gérer ces relations. Je pense que parfois aussi, beaucoup de déconcessions. C'est sûr. Des fois, il faudra peut-être l'affirmer, ne rien dire, garder pour nous, accepter. ravalé, on le fera si on sait que de toute façon c'est comme ça et que sur ce coup-là, c'est pour le bien-être, c'est pour la sérénité et puis savoir aussi se détacher et dire est-ce que c'est si grave ? Est-ce que parce qu'elle m'a fait cette réflexion, je vais faire un scandale ? Prendre du recul et se dire ouais, allez, franchement.

  • Speaker #1

    Oui, il y a un travail aussi sur nous à faire.

  • Speaker #0

    Bah oui, bien sûr. D'acceptation et de détachement est-ce que c'est vraiment si important ? Mais ça c'est la maturité.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour votre famille et après pour votre couple à l'avenir ?

  • Speaker #0

    Je vais dire d'abord pour le couple, parce que si je l'ai pour le couple, je l'aurai pour ma famille. Moi, je rêve de vieillir longtemps, longtemps, longtemps, longtemps avec lui, qu'on vive vieux. Et tous les deux, qu'on soit ces petits vieux qui marchent main dans la main sur la plage, on en voit dans le micro-trottoir qu'on fait. Mais c'est tel bonheur d'aller vers eux et qu'ils nous parlent et qu'ils nous disent leurs secrets pour durer. Ils sont bien.

  • Speaker #1

    Et c'est quoi leurs secrets ? Est-ce que ça revient toujours les mêmes ? Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui. Sur ces générations-là, c'est d'avoir parlé, d'avoir passé du temps à deux et d'avoir les concessions. Chez eux reviennent beaucoup, ce que nous, on est beaucoup moins prêts à faire. Alors que la génération d'en dessous, encore moins, je crois. Mais voilà. Peut-être qu'effectivement, ça n'a pas toujours été bon. Ils ont peut-être trop fait pour certains couples. Mais voilà, oui, ça, c'est quelque chose qui revient beaucoup.

  • Speaker #1

    Et vous, vous pensez que vous avez fait quoi comme votre secret de couple à vous ? Si ce n'est pas indiscret ?

  • Speaker #0

    Non, c'est le temps à deux. C'est nos bulles. Et on se le redit encore. On est repartis la semaine dernière juste 36 heures. Alors qu'on avait du travail, que ce n'était pas forcément raisonnable. Et en revenant, même Arnaud l'a redit. Il m'a dit, mais qu'est-ce que c'est bon ? C'est le temps à deux. 36 heures, ce n'est pas en tête de nous, c'est ça. Je pense que c'est ça, vraiment, notre secret, l'un de nos secrets, en tout cas pour durer. Donc voilà, ce qu'on peut me souhaiter, c'est vraiment de durer. Et en famille, on aura réussi. Notre famille, la fratrie s'entend toujours très bien. Ils sont complices, ils ont envie de se voir. Bon, ils ont envie de nous voir, évidemment. Mais voilà, et ça, je pense qu'il faut... C'est mon voisin qui est un peu plus âgé qui me disait ça l'autre jour. Il a des enfants plus grands avec un gendre et une... Belle fille. Belle fille, merci. il disait il faut rester attractif pour les faire venir pour rester attractif donc voilà il faut se donner les moyens donc je me dis déjà Toulon Le Var la Provence pour les belles filles c'est attractif la sursaut n'est pas mal et voilà mais c'est intéressant il disait comme dans son couple dans son couple il faut rester attractif et bien c'est pareil avec ses enfants pour leur donner envie et je parle pas d'un côté matériel mais s'ils savent qu'ils vont arriver dans une maison où les parents et bien ils seront tous les deux en train de cuisiner se boire un petit verre ils arriveront dans cette ambiance là et et Et il n'y aura pas de tension de machin et tout, mais ils auront toujours envie de venir vous voir, parce qu'ils savent qu'à table, ça va se lancer des réflexions et des reproches, et ils auront moins envie. Donc voilà, ce qu'on peut me souhaiter, c'est qu'on reste une famille, avec un F majuscule. Il n'y a rien d'inatteignable, et il n'y a pas non plus de fatalité. Se dire que ce n'est plus possible de nos jours, regarde autour de nous, de toute façon, pas d'inquiétude, c'est pour tout le monde pareil, non, non, non, pas du tout. Moi, j'ai des super exemples autour de nous, déjà, notre fratrie. On est très liés. On marie aussi. Donc, je pense que c'est vraiment quelque chose qui est possible, mais il faut semer le bon grain pour ça. Eh bien,

  • Speaker #1

    merci beaucoup, Swazik. C'était vraiment très enrichissant.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, Pauline. S'il y a des réactions, s'il y en a qui veulent venir partager avec moi après l'écoute, pas de problème, sur Insta. J'essaie d'être assez… Amour Toujours. de répondre. Oui, Amour Toujours Média, mais vraiment, n'hésitez pas. Et puis, on a ouvert un blog sur le site amourtoujours.co.co, qu'on alimente là pas mal et qui est… plein d'articles sur des sujets sur l'intimité la sexualité couple et famille vie de couple bien-être fugue amoureuse donc voilà plein d'inspires et des articles de fond donc n'hésitez pas à aller piocher ce dont vous avez besoin et puis et puis tous les outils les livres il y a le livre les 5 clés de l'amour durable paru chez Errol et via Ansem chez Albin Michel tout ça sur le site aussi amourtoujours.co si vous ne savez pas quelle aventure choisir mettez un petit message et on vous guidera sans problème en tout cas merci

  • Speaker #2

    encore merci Pauline pour l'invitation si vous entendez ce message c'est que vous avez écouté l'épisode jusqu'au bout et je vous en remercie grandement je vous invite à me laisser un commentaire pour continuer les échanges et à mettre la note de 5 étoiles si l'épisode vous a plu cela contribue à augmenter la visibilité du podcast sur les plateformes merci beaucoup de votre soutien et à bientôt pour le prochain épisode

Description

⭐Dans cet épisode, j'ai eu la chance d'interviewer Soizig, maman d'une famille nombreuse et femme, épouse épanouie. Soizig est la créatrice du podcast "Au cœur du couple" et du compte @amourtoujoursmédia qui donne des conseils en bien-être amoureux.


Dans cette conversation, Soizig Castelnerac partage son parcours personnel et professionnel, notamment son expérience en tant que créatrice d'outils de communication pour les couples. Elle évoque sa rencontre avec son mari Arnaud, leur décision d'avoir des enfants, et l'importance de préserver la dynamique de couple malgré les défis de la parentalité.


Soizig offre des conseils pratiques pour maintenir une relation épanouissante et aborde également la nécessité de redécouvrir son partenaire au fil des années. Dans cette conversation, Soizig partage des conseils sur la communication dans le couple, l'importance de créer une ambiance propice aux échanges, et l'utilisation de questions pour approfondir les discussions. Elle aborde également la gestion des conflits, le pardon, et la dynamique de l'argent dans le couple.

Enfin, elle nous partage la genèse de son projet "Amour Toujours" et comment elle transmet des valeurs à ses enfants.


Dans cette conversation, nous évoquons l'importance de la communication dans la vie de couple, de la sexualité comme pilier fondamental, et des défis liés à la confiance après une infidélité. Nous abordons également la gestion des relations familiales, notamment avec les belles-mères, et partagent des secrets pour maintenir un couple durable.

Une des conclusions de notre échange, est l'importance de prendre soin de son couple pour le bien-être des enfants.


Merci infiniment Soizig de m'avoir fait confiance.


Bonne écoute 🎧


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Ma Petite Famille, je suis Pauline, maman de trois garçons et créatrice de ce podcast intimiste où les parents se livrent sans filtre. Ici, on parle de maternité, de paternité, de parentalité et surtout on libère la parole sur des sujets encore trop souvent tabous. Depuis trois saisons, j'ai eu l'immense privilège de partager avec vous des témoignages uniques et précieux de parents et d'experts. Je tiens à vous remercier du fond du cœur de votre soutien. Si, comme moi, vous croyez en l'importance de ces conversations, je vous invite à vous abonner, à partager les épisodes avec vos proches et à faire découvrir ma petite famille au plus grand nombre. C'est grâce à vous que cette aventure peut continuer. Vous trouverez tous les vendredis, les 2e et 4e vendredis de chaque mois, un épisode. Merci de votre confiance et je vous souhaite une très bonne écoute pour ce prochain épisode. Bonjour Swazik, merci beaucoup d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Bonjour Pauline, merci pour l'invitation.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous pourriez vous présenter et dire qui vous êtes, d'où vous venez, ce que vous faites dans la vie et de qui est composée votre famille s'il vous plaît ?

  • Speaker #1

    Avec plaisir, je suis Swazik Castelnerac, je viens, je ne peux pas dire que je viens de Toulon, on vit aujourd'hui à Toulon, on s'est installé là il y a 4 ans, mais je suis originaire de Nantes, Nantes-la-Baule à la base, donc on est plutôt à Consonance bretonne. mon mari et moi mais on a été charmés par le sud et notamment par le Var d'ailleurs et par Toulon maintenant on est installés ici pour quelques temps j'ai 46 ans il faut que je réfléchisse parce que ça fait pas très longtemps mais maintenant c'est 46 je suis mariée avec Arnaud depuis 20 ans et en ce moment on a 4 enfants qui sont grands puisque mon aîné a 18 c'est 18, 17 13 et 12 on a eu les 4 en 6 ans donc ils sont assez une fratrie très proche et ce que je fais dans la vie j'ai fait des études de psycho et de droit. J'ai fait du droit médical. J'exerce en tant que responsable juridique en clinique. Et puis, il y a six ans, j'ai lancé, je ne vais pas dire sur un coup de tête, mais sur une intuition en tout cas. J'ai voulu lancer des outils de communication pour les couples qui s'appellent Save Your Love Date. J'ai lancé les premiers carnets il y a six ans. Et puis, aujourd'hui, six ans après, ça s'appelle Amour Toujours. Et on en a fait un média, le média du bien-être amoureux. Donc, il y a toujours les outils de communication. que je conçois et que l'on vend. Et en plus de ça, il y a vraiment l'idée d'être une source d'inspiration pour les couples qui veulent vivre, mettre de la vie, de la joie et de l'amour dans leurs relations. Nous, on s'adresse quand même globalement aux couples qui vont bien et qui veulent durer. Et puis, évidemment aussi aux couples qui sont un peu comme une petite baisse de forme, un essoufflement et qui veulent trouver chez nous des idées. Mais les couples pour lesquels c'est plus compliqué, là, à chaque fois, on les oriente vers des... des professionnels, même si je travaille avec Marie-Lise qui est thérapeute et psychologue de couple, avec qui je fais le podcast au cœur du couple. Dans le quotidien, on se sent plus une vocation de booster, en fait, d'inspirer les couples pour qu'ils maintiennent toujours entre eux une tension hyper positive, plutôt que d'être là pour conseiller les couples qui vont mal. Voilà, on a choisi notre créneau. Il y avait peu de gens sur le secteur, en fait, et puis moi, je suis d'une nature très positive, ça me correspondait davantage.

  • Speaker #0

    Je suis une fidèle auditrice, donc... Je trouve que c'est très bien ce podcast parce que ça donne des tips qu'on peut mettre aussi en place chez nous, même quand ça va bien, comme vous dites.

  • Speaker #1

    C'est vrai que le podcast, c'était davantage l'occasion pour le coup d'aller dans les problématiques des couples puisque là, on donne la parole à nos auditeurs et n'importe qui peut nous appeler en nous disant, voilà, moi, ce que je vis dans mon couple aujourd'hui, je ne sais plus trop comment faire. Il nous appelle. Moi, je prends la première partie avec cette personne pour bien comprendre ce qu'ils vivent. Et puis ensuite, c'est Marylise, comme je disais, Marylise Richard, qui est thérapeute de couple. qui va prendre le temps de donner un éclairage et donner des idées de pistes pour qu'il puisse sortir un peu de cette impasse parfois.

  • Speaker #0

    Comment vous vous êtes rencontré avec votre mari avant d'avoir créé votre famille nombreuse ?

  • Speaker #1

    Alors, longue histoire, belle histoire. Je vais vous la faire très courte, parce que sinon, on en a pour une heure. On s'est rencontrés, on a préparé ensemble notre confirmation. Donc, on était en troisième. Quand on s'est rencontrés, on était dans le même groupe. On n'était pas... au même collège mais dans le même groupe en tout cas pour la catéchèse et là moi je l'ai vu première réunion je me suis assise en face de lui et coup de foudre je me suis dit lui c'est l'homme qu'il me faut vraiment je me souviens encore de ce moment là lui aussi parce que du coup je le dévisageais je me disais mais quelle est cette petite minette qui me dévisage donc ça nous a marqué tous les deux donc après on a fait notre histoire on est sortis un petit peu ensemble à l'âge de 17 ans Et on s'est séparés. On s'est dit qu'on était meilleurs amis, en fait, pour permettre de maintenir le lien et, en fait, de le justifier éventuellement par rapport à la relation amoureuse qu'on pouvait avoir. Je devais me marier. Et puis, un mois avant le mariage, en fait, j'ai tout quitté pour Arnaud parce que ça a mis du temps pour que lui se rende compte que j'étais aussi, je pouvais être, la femme de sa vie. Du coup, on a une histoire vraiment à laquelle on tient parce qu'on sait qu'on aurait pu passer complètement à côté de notre histoire et de notre amour. Cette histoire... explique certainement aujourd'hui ce que je fais une partie de ce que je fais en tout cas on a vraiment cette conscience de notre couple en fait de là où on vient de la chance qu'on a de s'être trouvés et de ne pas avoir manqué ce rendez-vous on va fêter là nos 20 ans de mariage oui donc vous connaissez depuis vachement plus longtemps en fait et bien oui premier baiser 16 ans donc effectivement vous voyez j'ai 46 ans donc ça fait 30 ans je n'avais pas réalisé et bien voilà allez je m'en bagne ça fait 30 ans il y a de quoi fêter bah ouais toutes les excuses sont bonnes en plus je le dis tout le temps le moindre prétexte et à quel moment est venue l'envie de fonder votre famille ? franchement ça a toujours été pour nous ça a toujours été une évidence qu'on voulait des enfants on se projetait beaucoup dans des images on adore le bateau donc on se voyait partir en bateau on se voyait sur les pontons les enfants qui couraient avec leurs petits cirés jaunes leurs bottes on était en Bretagne et voilà on se projetait vraiment avec eux Beaucoup d'enfants, tous les deux. Donc, ça n'a vraiment jamais été réellement une discussion. Évidemment qu'on a parlé du fait de vouloir des enfants, mais en tout cas, on était sur la même longueur là-dessus. Et en fait, le premier, le deuxième, petite surprise de la vie. Le troisième, voilà, et quelques années plus tard. Et puis, la petite quatrième aussi, petite surprise de la nature, mais on savait qu'on en voulait quatre. Voilà, on était détendus. Et je trouve ça chouette parfois de se laisser aussi surprendre et voir ce que... parce que la providence met sur votre chemin. Le petit cinquième a été une grande discussion quand même. J'avais sorti ma boîte, les aînés étaient quand même déjà un peu grands, il fallait... Voilà, il y a eu un deuil à faire quand même de se dire...

  • Speaker #0

    Des deux côtés ou que de vous ?

  • Speaker #1

    Ouais, des deux côtés parce que parfois c'est un homme qui disait alors là, un petit cinquième et moi je n'étais pas forcément dans ce mood-là et parfois l'inverse et on essaye d'être fructueux d'une autre façon. Voilà, je trouve que c'est une belle façon aussi de faire son deuil, c'est de se dire comment est-ce qu'aujourd'hui on porte du fruit autour de nous autrement. qu'avec un nouvel enfant. Parce que, mine de rien, avoir un cinquième, c'était lui donner du temps. Et c'est du temps qu'on aurait enlevé à d'autres engagements qu'on a. Je trouve que c'est une belle façon d'accepter et de réfléchir son couple. Comment est-ce qu'on va être fertile autrement que par un enfant ?

  • Speaker #0

    Ça me fait venir à la question. Avant d'avoir des enfants, ou même quand vous avez eu vos premiers, est-ce que dans votre couple, vous étiez raccord ou vous en avez déjà parlé avant ? sur l'éducation, sur prendre du temps pour soi, etc. Parce que ça, c'est des questions, des fois, on n'y pense pas, on fait l'enfant et puis après, on sait bien qu'il y a beaucoup de baby clash. On peut peut-être anticiper certaines choses.

  • Speaker #1

    C'est pour ça que c'est un des sujets des carnets de 12 rendez-vous pour s'engager dans une vie à deux. Je veux que les futurs, les couples qui veulent s'engager d'une façon ou d'une autre, et notamment en faisant un enfant, aient parlé de ça. On en voit tellement. déjà qu'ils se rendent compte qu'au bout d'un moment, il y en a un des deux qui ne veut pas d'enfant. Donc évidemment, ça clashe parce que… Même après le mariage. Même après le mariage, absolument. Ou alors, effectivement, qu'il y avait vraiment des discordances sur des sujets d'éducation, sur des sujets de religion, sur le partage de temps aussi. Donc ça, c'est évidemment essentiel d'en parler avant. Avec Arnaud, on a eu la même éducation. On partageait les mêmes valeurs. Donc je crois qu'on s'était dit que de toute façon, c'est ça qu'on allait vouloir transmettre à nos enfants. On a la même religion aussi. qu'il n'y avait pas trop de sujets là-dessus. Et sur le fait de toujours prendre du temps pour nous, pour notre couple, non, on n'avait pas été éveillés à ça. Donc, ce n'est pas du tout un sujet que nous, on a abordé. Et je crois qu'après, les choses se sont mises en place en fait assez naturellement. On avait une telle appétence pour notre couple, on aimait tellement être tous les deux, nos escapades, que je pense qu'on a su vraiment préserver ça. Et en plus, on s'est toujours dit quand même que nos enfants, ce ne serait pas le centre du monde. Voilà, ça, on était d'accord là-dessus.

  • Speaker #0

    C'est vrai que quand on est la tête dans le guidon, c'est dur quand même de se dire, là, on y va, on est fatigué, il y en a un qui fait passer nuit, chez qui on va le faire garder, etc.

  • Speaker #1

    Bien sûr, je suis d'accord, et c'est là souvent où je me fais des ennemis. Mais en fait, je dis que quand on le veut, on peut s'en donner les moyens. On sait se donner les moyens de plein de choses. Quand on a notre boîte, quand il y a nos amis, des fois on sait vraiment déplacer des montagnes, se bouger pour eux, trouver des solutions. Et ce qu'on ne sait pas forcément faire pour son couple. Nous, on n'avait pas de solution miracle non plus. Nos parents n'habitaient pas dans la même ville que nous. On habitait éloignés en Bretagne. Donc, on avait un groupe d'amis autour de nous. On n'avait pas les parrains, les marraines, les tantes, les oncles qui étaient tout prêts. Il n'empêche qu'on a toujours réussi à s'arranger pour préserver notre temps à nous deux. On dit souvent, oui, mais vous avez les moyens. Pas du tout. Et en plus, on peut vraiment s'échapper avec trois francs, six sous. Ce n'est pas le problème. Prenez une tante, vous trouvez un. un champ sympa pas très loin et vous faites un délire, vous faites un feu. Et voilà, moi, j'adore tout ce qui est nature et très simple. Donc voilà, c'est pas pour ça. Autant que parfois, j'aime pas aller dans un bel hôtel, bien évidemment. Moi, je trouve que c'est souvent quand même... beaucoup une question de choix, de priorité. Où est-ce qu'on met nos priorités ? Et pour moi, faire de son couple une priorité, c'est de toute façon le meilleur calcul à faire pour ses enfants. Ça, c'est une certitude. On peut se dire, oui, en ce moment, c'est compliqué, on n'y arrive pas. OK, mais en fait, il faut que ce laps de temps, il soit court. Parce que nous, on voit des couples, ils se disent ça, mais ça dure 2, 3, 4, 5, tant que les enfants sont petits. Et en fait, le couple, il subit trop ça, ça lui manque trop, ses moments à deux. Donc, c'est vraiment quelque chose qu'il faut privilégier. Parfois 12 heures, mais 24 heures, même dans la ville dans laquelle on habite. On faisait aussi venir les grands-parents, les grands-mères. On pouvait prendre les billets de train. Ou alors, on les emmenait chez eux. Et du coup, on faisait notre échappée pas loin. On avait monté aussi, entre amis, un espèce de clan. Et en fait, quand il y avait un couple qui partait, les autres gardaient. Et ça donnait un bonus au couple suivant qui pouvait partir et laisser les enfants. Après, on était des bons amis. Les enfants étaient amis entre eux. On avait confiance les uns dans les autres, évidemment. Tout ça, c'est hyper important. Je le dis parce que, et je suis contente de pouvoir en parler aujourd'hui, parce que l'autre jour, j'ai fait un poste, c'était tout ce qui nous empêche de partir en week-end sans nos enfants. Et après, c'était et pourtant Parce qu'évidemment, je mettais toutes les excuses qu'on donne et en fait, je démontrais un peu le contraire en disant oui, mais on peut Voilà, il y en a qui disaient oui, mais on n'a pas tous la chance d'avoir des personnes de confiance autour de nous J'ai envie de dire c'est vrai, mais en même temps, on a autour de nous le terreau qu'on cultive. Donc, on peut toujours se dire j'ai personne de… Mais qu'est-ce qu'on fait pour avoir autour de nous des personnes de confiance, pas suffisamment indulgentes parfois ? Mais en fait, c'est aussi mon job parce que si j'écoute tout le monde et si je vais dans le sens de tout le monde, je ne fais aucune publication ou je ne donne aucune idée qui va faire avancer et au moins réfléchir. En fait, qu'on soit d'accord avec moi, je m'en fiche. Ce que je veux, c'est que ça interpelle et que derrière, le couple en parle et qu'ils se disent que par exemple, une auditrice qui écoute aujourd'hui le podcast, ce soir, j'ai écouté un podcast. L'invité qui est une spécialiste du couple, il disait que c'était important de s'échapper à deux, même pas très longtemps. Nous, c'était quand ? Et est-ce que ça te dirait qu'on s'organise pour se faire une vie à deux ? Et bam, on met le sujet, on y arrive, on n'y arrive pas. Mais au moins, on en parle et on voit ce qui est possible. Et ce qui correspond aujourd'hui à notre couple. Et si on ne peut pas partir, on se donne les moyens de s'organiser une soirée chez soi. Qu'on ne me dise pas qu'on ne peut pas coucher les enfants, ça n'a rien. Voilà, ils dorment, c'est tout. Ils dorment, ils se couchent, ils se mettent dans leur chambre. C'est le temps des parents, point barre. Ils sont en bonne santé, ils vont bien. Il n'arrivera rien. Ils peuvent tout à fait le comprendre. Et on s'organise une belle soirée. On allume des bougies. On met de la musique. On met des coussins par terre. Voilà, on se crée une ambiance qui va faire que déjà, avec ça, on peut s'évader. Voilà, cette soirée fera que le lendemain, on se regardera un peu différemment. Et puis ça, on fait une première fois, une deuxième fois et on entretient.

  • Speaker #0

    Oui, c'est la régularité. C'est ce que vous dites souvent. C'est aussi la régularité qui fait que ça fonctionne sur le long terme.

  • Speaker #1

    Ben oui, bien sûr. Évidemment, je parle souvent du cercle vertueux. Quand on rentre dans ce cercle vertueux de passer du temps à deux, de discuter, d'avoir des échanges, de vivre des moments, de mettre de l'intensité, on a envie d'y retourner. C'est comme les débuts. Les débuts, on a une première date et puis on veut le revoir et puis on veut encore le revoir et on veut que ça soit plus long et on veut un baiser et on veut une nuit d'amour et on veut vivre ensemble. C'est pareil, c'est ce cercle vertueux qu'on peut tout à fait connaître quand on est à 10, 15, 20, 25 ans. un camp de vie commune, mais il faut juste rentrer dedans et puis l'entretenir, ça c'est sûr.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que c'est le premier pas à rentrer dedans, parce que c'est plus facile d'être à côté, souvent quand on se dit, bon, il y a toute la routine du quotidien avec les enfants, en bas âge en tout cas, je pense, après, moi les miens ne sont pas assez grands pour me dire que tous les deux, etc. Et la fatigue qui fait qu'on se dit, bon, on s'occupera de ça plus tard, et en effet, je pense qu'on s'éloigne peu à peu, et puis après, pour se retrouver, on se dit, mais qu'est-ce qu'on va lui dire ?

  • Speaker #1

    Quand vous dites la fatigue, et ça c'est quelque chose que j'entends beaucoup, mais qu'en fait je ne comprends pas. Parce qu'une fois que les enfants sont en bas âge, on se dit 7h30 normalement, 19h30, max 20h ils sont couchés. Qu'est-ce qu'on fait ? Que ces paroles-là ne me disent pas à 20h30 je vais me coucher. Non, je me mets dans mon lit, je regarde une série, je scrolle, j'appelle une amie, je finis un dossier, je fais quelque chose. Et souvent on ne s'endort pas avant. Qu'est-ce que je peux faire ? Au moins le vendredi soir, le samedi soir, sachant qu'éventuellement il y a une potentielle, on peut dormir un tout petit peu plus longtemps, ou alors on pourra faire une sieste le lendemain. de passer une soirée avec l'autre, en fait. C'est juste que ça va nous demander cette énergie de préparer le dîner, d'y penser, d'anticiper, mais en fait, elle ne sera pas plus fatigante, et bien au contraire, elle sera source d'énergie par rapport à cette soirée Mossad qu'on aura passé à scroller, à regarder la vie des gens et à se mettre le moral à zéro. On aura vécu quelque chose avec l'autre, on aura parlé, on aura écouté, on aura rigolé, on aura renforcé notre complicité, et ça, c'est un anti-fatigue, vraiment. Donc peut-être qu'on sera couché une demi-heure plus tard, wow, mais parce que... En plus, on aura peut-être fait l'amour, donc on sera peut-être couché une heure plus tard. Mais quelle énergie ça va donner ! Et puis on se débrouillera pour le lendemain, ce qu'est une sieste de 20 minutes, ou sur le lendemain, on fait ça le week-end, comme ça on sait qu'on est plus cool. Mais bon sang, il y en a des solutions. Mais la fatigue, une fois encore, qu'est-ce qui nous fatigue en fait ? Si c'est de passer du temps avec l'autre et de discuter, là il faut vraiment s'inquiéter. Là, c'est plus le mon ressort. Mais le soir, je suis fatiguée, ok, mais qu'est-ce que c'est que d'allumer deux bougies, de mettre une musique, de passer chez Picard, de mettre des petits fours et de passer du temps à discuter ? Enfin vous voyez, on peut l'entendre sur un mois, un mois de fatigue. Mais sur tout de zéro à six ans des enfants, moi, je suis désolée, je ne peux pas accepter ça à chaque fois comme excuse. On est fatigué. En fait, pour remuer et dire attention, parce qu'on arrive à se cacher derrière plein d'excuses, entre guillemets, mais oui, parce que notre couple, on pense qu'il est acquis, on pense qu'il est là, et c'est le dernier servi. Mais bon sang de bonsoir, rendez-vous compte du nombre de gens autour de vous qui se séparent, qui divorcent, c'est un carnage. Pourquoi ? La première raison, et nous, on le voit tous les jours, c'est parce que les couples n'ont pas pris soin d'eux, n'ont pas pris soin de leur couple, n'ont pas passé du temps en couple, n'ont pas entretenu, n'ont pas cultivé. Il faut vraiment changer cet état d'esprit et que le couple soit une priorité. une priorité, vraiment.

  • Speaker #0

    Et quand les enfants, là, vous avez évoqué l'âge de vos enfants qui sont jeunes adultes et adolescents, ou je ne sais pas, 12 ans, pré-ado, je ne sais pas trop ?

  • Speaker #1

    Non, pas ado, non, pré-ado. Moi, je n'aime pas faire grandir non plus les enfants trop vite, donc ça m'agace à 10 ans, c'est un pré-ado et tout. Non, en fait, laisse-le être un enfant, ne lui mets pas de téléphone dans les mains, peut-être que tu le garderas, enfant, un peu plus longtemps, ne le mets pas sur les réseaux sociaux et tu le préserveras, et il restera peut-être davantage à jouer et à lire dans sa chambre. De 13 ans, oui, on commence à être dans l'adolescence, clairement. 12 ans, oui, oui, mais ça leur met tout de suite une image, une étiquette, je trouve, quand on dit avant l'heure, je n'aime pas ça Vos auditrices vont te dire celle-ci, elle n'est vraiment pas drôle Non, je ne plaisante pas, mais bon.

  • Speaker #0

    Non, non, non. Je pense que même le couple change aussi, si on est toujours en couple, et comment remettre un petit peu de dynamique quand les enfants sont un petit peu plus grands et qu'on a passé la quarantaine, parce que je crois qu'il y a des couples qui se séparent aussi. quand les enfants deviennent un petit peu plus grands. Quel conseil pourrait-on donner à ces couples qui se retrouvent peut-être sans enfants parce qu'ils sont partis faire les études ou je ne sais pas ?

  • Speaker #1

    En fait, il faut surtout donner le conseil, j'allais dire, aux jeunes parents. C'est-à-dire que si vous ne voulez pas finir comme ça, il n'y a plus rien à vous dire une fois qu'il y a l'angoisse du nid vide, en fait. C'est parce que vous avez peur de vous retrouver à deux parce que vous n'avez rien entretenu. Donc dites-vous bien que vos enfants, pour qui vous êtes prêts à tout sacrifier, même votre vie perso, même votre vie de couple, ils vont quitter le nid à 18 ans. Si tout va bien, ils seront très heureux de partir, d'aller faire leurs études, d'y revenir dans le week-end. Mais il n'empêche que voilà, ça se sera fait, ce sera joué. Ils ne vont pas rester là avec vous pour vous tenir la chandelle ou pour vous faire les conversations ce soir. Ils vont partir. Donc tout ce que vous aurez mis entre parenthèses pendant 18 ans, franchement, ce sera fini, ce sera trop tard. Ce sera une parenthèse que vous ne pourrez pas rouvrir. Parce que votre couple, s'il a tenu jusque-là déjà, ce sera oublié, ce sera vraiment compliqué. Il faudra vraiment sortir les rames. Jeune couple, faites vivre votre couple au quotidien. maintenez une vie tout le temps dans votre couple au quotidien. Et pour ceux qui, effectivement, se retrouvent sans les enfants, moi, je trouve que pour le coup, les carnets que j'ai créés, les 12 rendez-vous pour booster votre couple, c'est vraiment se redécouvrir en couple. Donc, après 10, 15, 20, 25 ans de vie commune, c'est de se dire qui on est devenu aujourd'hui si on a loupé un peu le coche. C'est passionnant. Voilà, c'est pouvoir se re-raconter, se re-décrire, redire ce que l'on veut, ses besoins, ses angoisses qui ne sont pas du tout les mêmes que quand on... quand on s'est connus, ses rêves, pouvoir se les dire à deux. Et en fait, aujourd'hui, qu'est-ce qu'on construit tous les deux ? On est là tous les deux, on a davantage de temps libre. Dans quel projet on part pour nous, en fait ? Il restera des projets avec les enfants parce que c'est hyper important. Donc, les vacances qu'on peut avoir en commun, qu'est-ce qu'on peut faire avec eux, quels projets on peut aussi monter avec les enfants. Mais nous deux, en couple, qu'est-ce qu'on met en place maintenant qu'on a plus de disponibilité pour se retrouver dans la limite où on ne s'est pas trop perdu, quoi.

  • Speaker #0

    Petite pause dans l'épisode si ce que vous entendez vous plaît. n'oubliez pas de vous abonner à la chaîne pour ne rien manquer des prochains épisodes. Ça prend juste un instant et ça m'aide énormément à faire grandir ce podcast. Il en est de même pour les avis. N'hésitez pas à mettre 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute privilégiée. Et pour suivre l'aventure au quotidien, rejoignez-moi sur Instagram, ma petite famille podcast. Vous y retrouverez les coulisses des podcasts, mais aussi ma vie de maman au quotidien et les interrogations que j'ai. Allez ! C'est reparti, je vous souhaite une bonne écoute. Par exemple, quand il y a des couples où je dis l'homme, parce que de manière générale, c'est plus les hommes qui sont plus pudiques que les femmes, comment faire pour que son homme se dévoile aussi quand on veut rentrer dans des conversations qui pourraient déranger ou qui amènent à des réflexions un peu plus profondes ? Comment faire pour le mettre dans de bonnes dispositions et que lui aussi s'ouvre pour avoir son avis à lui ? Je ne sais pas si vous, vous l'avez vécu dans votre couple. au fil des années ou si votre homme parle librement ?

  • Speaker #1

    Mon homme est parfait. Non, mais je dois avouer que je n'ai jamais eu de difficulté à ce qu'on parle. Mais nous, un de nos secrets, c'est que quand on veut parler, on se met une ambiance pour être bien. Voilà. Donc, on sait ce qui nous plaît. On sait qu'on va sortir une bonne bouteille. Je sais que moi, je vais allumer les bougies, les playlists, mais on en a 50 000 tous les deux. Ça crée une ambiance. où on est bien, où on est détendu et où on va vouloir s'ouvrir à d'autres, où on se donne rendez-vous. On sait aussi que vendredi soir, on se retrouvera pour un tête-à-tête. Et donc, on le sait très bien l'un l'autre que ce ne sera pas pour juste parler du beau temps. C'est que voilà, on va être bien et si on a un truc à partager, on pourra. Si on a quelque chose à confier, on pourra. On sera disponibles l'un pour l'autre à ce moment-là. Si on s'est dit, samedi soir, on se fait un ciné, on sait qu'on ne va pas commencer une conversation dans la voiture en allant au ciné parce que ça ne sera pas propice. Donc non, on voudra se faire un ciné, c'est très sympa. Mais quand on veut vraiment parler, on se donne les conditions. Et ça, je pense que pour les hommes, d'avoir ce cocon dans lequel ils vont se sentir bien, c'est ultra important. Et puis le système de questions, moi j'adore ça et c'est vraiment quelque chose, c'est la patte d'amour toujours. C'est toujours vous donner des questions à partager dans votre couple et qui font des conversations incroyables. donc tous les carnets Savvy Love Date sont à base de questions 400 questions en 12 thèmes donc c'est très hiérarchisé c'est très bien fait donc il n'y a qu'à se laisser guider en fait les questions permettent de libérer la parole parce que évidemment n'importe quel sujet qu'on soit un homme ou une femme c'est pas toujours facile de l'aborder et puis en plus on va l'aborder seulement avec notre prisme à nous avec nos idées avec ce qu'on veut faire passer à l'autre comme idée avec nos convictions et là les questions en fait on sort de notre zone de confort parce qu'il va falloir répondre à toutes les questions un rendez-vous il y a peut-être un... quarantaine de questions, parfois il faut juste cocher, mais parfois, voilà, il faut peut-être mettre une ou deux phrases. Nous, on a ces questions, l'autre a ces questions, parce qu'on a un carnet chacun. Donc, en plus, l'autre, on sait qu'il va avoir potentiellement répondu, donc on se sent responsable de répondre aussi. Si l'autre a fait l'effort, je vais le faire aussi. Et voilà, en fait, on est driveé, on est coaché, et ça nous aide vraiment à sortir ce qu'il y a au fond de nous, à dire nos vérités, et à être aussi dans l'écoute de l'autre. Donc voilà, et si vous ne voulez pas, si les carnets une pensée gastro, au moins de suivre le compte Insta Amour Toujours Média. Je pense que je donne, même dans nos newsletters, on donne des questions, une, deux questions, comme ça, bam, à se poser. Dernière soirée qu'on a faite avec Arnaud, ce qui a engendré derrière une publication. En fait, on s'est demandé, et c'est venu au fil de la conversation, puis avant, j'ai formalisé la question. C'était qu'est-ce que j'ai apporté à ta vie ? Donc, c'est moi qui disais à Arnaud ce que je pensais avoir apporté à sa vie, et inversement. mais deux heures peut-être à discuter de ça. Passionnant. Une question. Passionnant. Parce que c'était tellement bon aussi de réaliser ce qu'on avait apporté à l'autre. Il y avait tout un aspect de gratitude aussi, de dire, oui, c'est vrai, effectivement, elle a raison, elle m'a apporté ça, elle m'a apporté ça. Il y avait une fierté pour chacun. Là-dessus, je l'ai élevé, là-dessus, je l'ai accompagné. Sans moi, peut-être, il ne serait pas arrivé jusque-là. Hyper gratifiant. Une question.

  • Speaker #0

    Et vous avez quand même d'abord des disputes ?

  • Speaker #1

    Pas beaucoup. Je me demande, en fait, quand je réponds ça, quand on me pose la question, je me dis, a-t-on encore le droit ? Peut-on dire qu'on ne se dispute pas beaucoup ? Est-ce que les gens ne vont pas dire que c'est du fake ? Est-ce que les gens ne vont pas dire que s'ils ne disputent pas, ce n'est pas bon signe, c'est qu'il y a des sujets qu'ils n'abordent pas ? Mais non, en fait, on ne se dispute pas beaucoup.

  • Speaker #0

    Après, si vous abordez avec bienveillance toutes les questions et tous les sujets,

  • Speaker #1

    je suppose qu'on va bien. On se dispute la veille de mes règles, quand je suis un peu à fleur de peau. On se dispute parfois un tout petit peu, comment est-on devant les enfants ? quand c'est eux qui nous agacent et qui se disent les parents, en fait on fait un peu expérience, on fait un clin d'œil et là ça les sèche tout de suite ils s'arrêtent, on le fait gentiment bien sûr mais voilà là et sinon je pense qu'on a appris en plus, on se disputait plus avant mais voilà, on se connait aussi on sait comment on réagit en fait c'est ça, on communique tellement au quotidien qu'on n'a pas grande surprise sur la réaction de l'autre, sur ce qu'il va dire ou sur son programme ou sur ses envies... je pense que ça facilite quand même d'être serein au quotidien.

  • Speaker #0

    Et est-ce que dans vos… Personnellement ou chez les auditeurs que vous avez, dans les conseils que vous donnez, c'est aussi de dire Merci, pardon, je t'aime, etc. Par rapport à la rancœur qu'on peut avoir par rapport à certaines situations, même si on a dit pardon, etc. Comment désamorcer ça, cette rancœur qu'on peut avoir vis-à-vis de l'autre sur… Enfin, je n'ai pas d'exemple en tête. Mais parfois, quelque chose qu'on peut ruminer sans l'avoir vraiment dit.

  • Speaker #1

    Je comprends la question. En fait, si on le rumine, c'est qu'il y a quelque chose qui n'est pas pardonné. Parce que si on a fait une vraie démarche de pardon l'un envers l'autre, si celui qui a blessé a demandé pardon vraiment en vérité et que moi, j'ai donné mon pardon de façon sincère en disant ça n'efface pas, mais en fait, j'oublie pas, mais en fait, je l'accepte et je te pardonne il y a aussi l'idée on ne reviendra pas dessus parce qu'un sujet qu'on a pardonné si on le ressort à chaque dispute ça veut dire qu'on ne l'a pas digéré pas pardonné pour moi c'est quelque chose qui n'est pas vraiment pardonné et une démarche de pardon c'est pas ce qu'il y a de plus simple alors nous effectivement quand on parle de ça on dit apprenez à vous demander pardon aussi pour les petites choses du quotidien même si vous n'avez pas l'impression d'avoir blessé l'autre mais que vous savez que vous avez dit un mot en trop que l'autre n'a pas réagi mais qu'il a quand même entendu que ça peut le blesser bam un pardon enfin vraiment on s'inonde de pardon Et je sais qu'il y a des couples qui se demandent pardon avant de se coucher dans la journée. Ils trouvent le petit truc. En fait, c'est aussi un exercice parce que plus on y réfléchit, plus on est à même de reconnaître dans notre journée quand est-ce qu'on n'a pas forcément très bien agi pour l'autre, où on n'a pas été à l'écoute, où on n'a pas été au rendez-vous de ce qu'il attendait, où on a dit le mot de trop, où il y a eu ce moment de silence justement. Donc voilà, si on ne le fait jamais, effectivement, on n'est pas très doué. pour ça, donc c'est aussi un entraînement. Quand c'est des pardons qui sont plus délicats, plus engageants, il faut déjà que la démarche soit amorcée par celui qui a blessé, mais que ce ne soit pas un pardon donné comme ça à la va-vite. Soit c'est fait par écrit s'il y a vraiment un malaise, s'il y a beaucoup de pudeur, ça peut être fait par une lettre. Après, c'est toujours bien quand même quand le mot est prononcé dans un tête-à-tête, dans un beau moment, voilà, parce que ça donne du poids, en fait, au pardon. Il peut ne pas être donné tout de suite par l'autre. Bien sûr, ça s'entend. Dire, ben voilà, merci, ça me fait du bien de t'entendre dire ça. Laisse-moi juste le temps, en fait, d'accueillir ton pardon. Et puis, voilà, dès que je suis prête, je t'en reparle. Et puis, dormir quelques jours plus tard et dire, OK, voilà, j'y ai repensé. D'aller se poser dans un endroit où on est bien, dans la nature, sur son lit, un endroit qu'on aime en ville, je ne sais pas. Prendre le temps de se poser, de réfléchir à ça. Voilà ce qu'il m'a dit, voilà ce qu'il m'a fait, voilà ce que j'ai ressenti, voilà ce qu'il m'a dit, voilà où il en est aujourd'hui. Et voilà, moi, ce que je suis prête, en fait, à pardonner. Et après, d'aller voir l'autre et dire, OK, en fait, pardonne. Et bam, on sort. C'est-à-dire, j'arrête pas de... On sort le champagne, on se dit, voilà, allez, on fête ça, en fait, on le fête. Et ça, ça aide énormément. Après, quand c'est des blessures trop profondes et quand elles se sont trop accumulées, alors il ne faut pas hésiter deux secondes à aller consulter. Ce n'est pas une marque de faiblesse, ce n'est pas une défaite. Au contraire, je trouve une démarche tellement intelligente. Les couples qui savent décrocher leur téléphone, aller voir un thérapeute, un conseiller. un médiateur, enfin vraiment. Moi, je leur dis bravo et il ne faut pas hésiter quand on se reconnaît un peu englué et parfois, deux, trois séances et voilà, on repart. Il ne faut pas laisser pourrir tout ça.

  • Speaker #0

    Vous parlez beaucoup de faire équipe de toute façon. Donc, c'est un petit peu faire équipe dans son couple et en tant que parent, je suppose que c'est un peu la même chose aussi. Déjà, avec trois, moi, je trouve que c'est du sport.

  • Speaker #1

    Au pire, ça ne change pas grand-chose aux autres, je crois. Franchement, trois et quatre, bam, c'est tout dans le même panier. Et après, on me dit non, chaque enfant est à... part et tout. Oui, je suis bien d'accord. Chacun a son individualité, chacun est différent et ça, je le vois le jour le jour. Mais il n'empêche, il y a quand même une idée d'action un peu groupée parfois, bien évidemment. Dans le quotidien, quand vous faites à manger pour deux, vous faites à manger pour quatre, finalement, ça ne change pas grand-chose. Vous mettez plus de pâtes dans la casserole et évidemment, faire équipe, ça, c'est quelque chose que j'avais lu. Moi, j'aime beaucoup Aldo Nauri comme psychologue pour enfants, qui est moins connu aujourd'hui parce que c'est une génération un peu au-dessus et qui disait Hum... Quand vous avez une décision à prendre pour vos enfants, prenez-la à deux avant. Vous pouvez ne pas être d'accord, mais ça, vous le gérez, en fait, dans votre couple. Et l'enfant n'a pas à savoir que vous n'êtes pas d'accord. L'enfant, lui, ce qui va le sécuriser, c'est les parents qui arrivent ensemble et qui donnent la même réponse, qui se sont mis d'accord et qui ont la même réponse. Et les enfants sont très forts pour ça. Allez voir l'un, séparez-moi, allez voir l'autre. Maman m'a dit, papa m'a dit. Bien sûr, ils sont malins. On va me dire non, les enfants ne sont pas comme ça. Je viens de faire un poste où je mettais, justement, le poste de... À partir en week-end, les enfants sont très forts pour nous faire culpabiliser. Quand on quitte la maison, ils vont pleurer, hurler, machin, dire Ah non, ne partez pas ! On dit Oui, c'est des enfants qu'il faut prendre en compte, qu'ils ont beaucoup de mal avec ces séparations. Bien sûr, mais ils sont aussi très forts pour nous piquer, là où ils savent que ça va marcher. Et c'est pareil quand ils veulent obtenir quelque chose de nous, ils savent très bien lequel il est de les voir, ils savent très bien s'il faut les voir séparément, et après nous faire Bien sûr ! Il ne faut pas être naïf non plus avec les enfants. Donc voilà, c'est bien de se mettre d'accord ensemble. encore une fois pour ces enfants, ça les sécurise et ils ont l'impression que devant eux au moins ils ont un mur donc ils vont se le prendre mais au moins ça va les arrêter ça va leur mettre des limites et c'est très très bon

  • Speaker #0

    Pour eux, parfois, ça leur fait un peu mal, mais c'est pour leur bien.

  • Speaker #1

    J'ai une question par rapport à l'argent, parce que ça, ça peut être aussi source de conflits dans les couples. Vous appréhendez ça comment ? Est-ce que vous travaillez aussi, votre mari aussi ? Est-ce que vous avez des questions, des fois, par rapport à ça ? Comment gérer si l'un gagne plus que l'autre ? Est-ce que ça fait des discussions dans le couple ou pas du tout ?

  • Speaker #0

    Non, alors l'un gagne plus que l'autre. Chez nous, de toute façon, c'était un peu établi dès le départ de par nos professions respectives et du temps que moi. Je pouvais consacrer à ma carrière au début, puisqu'on a fait le choix d'avoir une famille nombreuse. Et ce n'était pas pour ne pas avoir nos enfants. Donc moi, j'ai toujours travaillé, mais j'ai fait beaucoup de télétravail. Et ça, évidemment, ça a mis un frein à ma carrière. Mais c'était accepté et je savais pourquoi je le faisais. Donc bien évidemment que Arnaud, c'était son salaire qui faisait vraiment vivre le foyer. Ce qui a été pour moi un grand confort, parce que quand j'ai voulu lancer les carnets, Je ne savais pas du tout où j'allais. Je n'avais fait aucun business plan. On a mis en plus de notre argent, de notre épargne pour imprimer les premiers carnets. On pouvait tout perdre. Mais il m'a dit qu'il a toujours été derrière moi. Donc, gros confort quand même là-dessus. Par exemple, je dois faire beaucoup d'investissements pour ma boîte. Il me dit, ne te paye pas. Et moi, je vais assurer. Et voilà, ne te paye pas pendant ce temps-là. Donc, il y a vraiment un… Là encore, on fait vraiment équipe. Et moi, je rêve que d'une chose, c'est d'un jour peut-être gagner plus que lui pour qu'il puisse avoir des semaines un peu plus cool. Il lui reste d'avoir un jour de repos dans sa semaine. Aujourd'hui, ce n'est pas possible, surtout avec nos grands qui commencent les études supérieures. Mais moi, j'ai envie de ça, qu'après, ce soit le retour. Mais voilà, ce n'est pas non plus un sujet de… Ce n'est pas une pression qu'on a tous les deux. Et après, dans le quotidien, on n'est pas des très bons gestionnaires tous les deux. Donc, je veux dire, il n'y en a pas un pour rattraper l'autre. Ce qui fait que ce n'est pas trop un conflit. Si on… Voilà, coup de folie, coup de folie. Puis voilà. Après, on appelle le banquier, on dit oui, alors là, voilà. Mais on est raccord là-dessus. Je ne sais pas si c'est la meilleure chose sur laquelle il faut être d'accord. En tout cas, c'est comme ça.

  • Speaker #1

    Je sais que là, avant de vous avoir, j'ai demandé à quelques amis si elles avaient des questions. Et je sais que cette question est revenue trois fois quand même.

  • Speaker #0

    C'est un des sujets principaux de conflit dans les coupes. Il y a tout un rendez-vous des carnets. C'est peut-être pour ça aussi que nous, ce n'est pas un sujet de conflit, mais c'est… notre business plan et donc un rendez-vous entier des carnets consacré à l'argent à la gestion de l'argent on va sortir très bientôt un épisode d'Au cœur du couple alors je ne sais pas quand est-ce que ça sortira peut-être qu'il sera déjà sorti mais avec Christian Junod qui est un spécialiste de la gestion de l'argent un épisode passionnant passionnant et en fait c'est aussi alors ça c'est peut-être les réflexions qu'on a 40, 45, 50 ans mais ça c'est en ayant fait une retraite avec notamment Alice Neuf-Ansois c'est ça c'est son Instagram et qui nous a fait beaucoup réfléchir sur l'argent, en disant que l'argent était une énergie. Parce qu'en fait, c'était une retraite d'entrepreneur. Et donc, c'était comment bien fixer ses prix, comment, quand on négocie un prix, quand on négocie un contrat, comment oser, en fait, dire ce qu'on vaut. Et elle nous expliquait très bien, et Christian Genot disait pareil, qu'il faut voir l'argent comme une source d'énergie, un échange d'énergie entre deux personnes qui permet de créer cette relation. Donc, c'est aussi savoir peut-être ce... porter un autre regard sur l'argent. Il y en a qui vont me dire que c'est facile quand on en a, mais en même temps, l'argent qu'on a, nous, ce n'est pas nos parents qui nous le versent chaque mois. C'est vraiment qu'on se donne du mal pour le gagner. Mais ça permet peut-être un détachement. J'aime beaucoup cette idée d'argent d'énergie, en tout cas dans l'entrepreneuriat. Je trouve que ça me met plus à l'aise. C'est peut-être différent, effectivement, dans la gestion d'un foyer, dans un quotidien d'entrepreneur. Ça peut aider, je trouve. de voir ça comme ça.

  • Speaker #1

    Et quel a été votre déclic pour créer Amour Toujours ? C'est parce que dans votre couple, tout allait bien et que vous voyez que vous en aviez parlé très rapidement tout à l'heure, mais que vous voyez qu'à côté de vous, des couples se déchiraient et se séparaient ?

  • Speaker #0

    C'était ça. Sans même que ce soit des couples qui se déchiraient, des couples qui n'avaient pas la paix, qui n'avaient pas la forme, qui ne faisaient pas envie.

  • Speaker #1

    Qui ne se parlaient pas au resto, quoi. C'est comme...

  • Speaker #0

    Ouais, qui sortaient... Voilà, qui ne partaient jamais à deux. Il y avait de l'usure où ils se parlaient mal, ça aussi, moi. autour de nous, et même déjà dans l'intimité, mais en public et tout, ça m'a toujours un peu choquée, ou des couples qu'on connaissait plus personnellement et on sentait qu'il y avait des non-dits, des histoires d'enfance qui n'étaient pas connues, ou des sujets qu'ils n'osaient plus aborder. Ça va droit dans le mur. Et nous, c'est vrai qu'on avait la chance d'être suivis par le prêtre qui nous a mariés. C'est bon. régulièrement, je veux dire, une à deux fois par an max, mais à chaque fois...

  • Speaker #1

    Ah oui, depuis 18 ans, enfin depuis...

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui, c'est devenu un an. Mais voilà, à chaque fois, ils nous interrogeaient. Je me mettrais sur le même sujet, mais ils savaient très bien nous capter. Et hop, deux, trois questions, et on disait, ah ouais, quand même. Là, effectivement, ça vaut pour qu'on parle de ce sujet. Et donc, j'aimais beaucoup ce questionnement, parce qu'ils ne nous imposaient rien. En plus, ils suivaient beaucoup de couples, donc ils savaient très bien potentiellement un peu le cheminement de chacun. Et donc, ils savaient très bien, avec ces questions, nous dérouter pour... qu'on se remette encore mieux sur la route. Il a été toujours très juste, il l'est toujours d'ailleurs. Et donc, ça, et quand on en parlait à nos couples d'amis, ils disaient, mais vous avez tellement de chance d'avoir ça, c'est tellement précieux. Et voilà, ça a fait son chemin. Et un jour, bam, je me suis dit, mais en fait, c'est ça, il faut que je fasse un outil qui permette aux couples d'avoir un coach, mais un coach qui ne se voit pas, qui est discret et qui n'est pas cher en plus. Donc voilà, d'où c'est venu.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai que c'est moins cher qu'une thérapie.

  • Speaker #0

    Ça ne remplace pas une thérapie, mais c'est moins cher qu'un coach. Mais c'est sûr qu'il vaut mieux anticiper et faire les carnets plutôt que derrière, après, devoir payer une thérapie, ça c'est sûr.

  • Speaker #1

    J'avais une question par rapport à vos enfants. Comment vous leur donnez cette valeur couple ? Est-ce que déjà, par exemple, c'est votre grand qui a 18 ans, il doit être plongé dedans, si ça fait 6 ans que vous en parlez. Ils doivent avoir aussi une image, je pense que ça doit être des gens très ouverts.

  • Speaker #0

    C'est là où... où nous, on a un peu une crainte, c'est qu'ils aient la barre haute sur le couple. Et ça, on l'a déjà entendu nous deux, d'amis à nous, dont les parents étaient vraiment un modèle et qui, pour leur propre couple, ça a été un peu compliqué parce qu'ils avaient énormément d'exigences. Ça ne simplifiait pas les choses. Donc, c'est sûr, on le sait tous les deux, que c'est un peu notre crainte pour la construction de leur vie à eux. À côté de ça, je me dis qu'est-ce qui vaut mieux ? Des parents qui se déchirent, ça ne sera pas mieux pour eux. Et c'est sûr qu'ils sont imprégnés de ce que je dis. J'ai mes deux aînés, 18 et 17, tous les deux Insta, donc ils me suivent sur Insta. Donc, ils voient mes publications. Donc, évidemment que ça infuse en eux, mais comme le métier de chaque parent infuse dans son enfant, en fait. J'espère qu'ils sauront prendre tout le meilleur et qu'ils sauront construire leur propre vie de couple. Mais mon aîné, je ne vais pas dire en couple, mais en tout cas, a une relation amoureuse et j'aime bien en parler avec lui. J'essaie de ne pas le conseiller, ce ne serait pas bon, mais en tout cas de pouvoir parler avec lui et de l'aiguiller et de lui dire ça peut-être que... C'est hyper intéressant, mais je pense que chaque maman, d'ailleurs chaque parent, doit s'intéresser à la vie sentimentale de son enfant. Chacun avec ses propres valeurs, mais en tout cas savoir ce qu'il vit, ce qu'il passe, ce qu'il se passe, ce qu'il ressent. Je ne veux pas qu'ils aient la pression d'un modèle parental parfait, ce qu'on n'est pas d'ailleurs, on n'est pas du tout parfait. Voilà, on pourra en parler dans, je ne sais pas, dans 15-20 ans pour voir justement l'effet que ça a eu sur eux. Mais souvent, mon mari dit, oh là là, les belles filles, parce que du coup, notre garçon, les belles filles, elles vont avoir la pression quand elles vont arriver à la maison avec toi et tout, être sûres qu'elles auront tout bien fait. Je dis mais non, non, pas du tout, pas du tout. Mais voilà. Après,

  • Speaker #1

    ça leur montre aussi le pouvoir de la communication. Moi, je pense que j'y crois beaucoup à ça, la communication, c'est un peu le nerf de la guerre. Et nous, quand ça a été très tendu, moi, dans mon couple, apprennent la naissance du troisième et on ne communiquait plus. Et c'est ça qui a fait que ça a été tendu. Donc, j'en ai parlé dans un podcast que j'ai fait sur mon histoire aussi, mais là, maintenant qu'on recommunique et que chacun de notre côté aussi, mais pas pour la même chose, on se fait suivre aussi pour travailler sur nous, tout simplement. Ça va beaucoup mieux. Ce que vous disiez tout à l'heure, il faut avoir aussi l'envie de reformer un couple.

  • Speaker #0

    Franchement, c'est une question de volonté. La vie, est une question de volonté. Enfin, que le couple, la vie, est une question de volonté.

  • Speaker #1

    Ouais, après, j'entends beaucoup aussi de personnes qui n'ont plus de vie intime après l'adolescence des enfants, ou même plus tard. Et ça, pour retrouver ça aussi, il m'expliquait que c'était quand même super compliqué.

  • Speaker #0

    Il faut retourner à la base, en fait. Pourquoi il n'y a plus de vie intime ? Certainement parce qu'il n'y a plus de complicité, parce qu'il n'y a plus de moments à deux, parce qu'il n'y a plus de partage, ou moins, en tout cas, s'il n'y en a plus. Il y en a beaucoup moins. Et donc, où est-ce que ça se répercute ? sur notre intimité, sur notre sexualité. Parce que si on n'a pas après-bébé, parce qu'effectivement, médicalement, c'est encore un peu nouveau, évidemment, ça se comprend. Si ça dure un an, par exemple, alors qu'il n'y a pas de raison médicale, il faut s'interroger. Il y a quelque chose qui s'est mal passé à un moment donné, on n'a pas été raccord, on a laissé ça s'installer, ça ne va plus. Il ne faut pas laisser vivre son couple sans sexualité. Ce n'est pas possible. C'est un pilier du couple, la sexualité. Donc, on ne laisse pas son couple vivre sans sexualité. On se bouge, on met un warni, on se dit qu'il y a quelque chose là qui ne va pas. donc si c'est la sexualité qui nous permet de nous en rendre compte très bien ça sera un fil qu'on va tirer et on va trouver pourquoi mais il faut s'alerter même si on va dire on peut vivre son couple sans sexualité oui mais s'interroger et se dire quand même là comment on le vit est-ce qu'on est raccord tous les deux est-ce que parce que ça aussi on pense que l'autre lui ça lui pose pas de problème et puis en fait voilà on découvre quelques mois après qu'il en avait finalement besoin de cette sexualité et qu'il était allé chercher ailleurs franchement j'entends ça tous les jours donc warning quand on a eu une sexualité épanouie pendant un temps et que d'un coup il n'y a plus rien pourquoi en fait et donc on s'interroge et là pareil pas hésiter à consulter

  • Speaker #1

    Et quand vous dites, par exemple, des couples où l'un d'entre eux part ailleurs, comment refaire confiance et laisser une seconde chance au couple ?

  • Speaker #0

    Ça va passer par la démarche de compréhension. Parce que s'il est allé voir ailleurs ou s'il est allé voir ailleurs, ce n'est pas pour rien, c'est qu'il y avait une raison dans notre propre couple. Donc, c'est que j'ai ma part aussi de responsabilité. Ça,

  • Speaker #1

    c'est dur, je pense, à accepter.

  • Speaker #0

    C'est une certitude. Évidemment, il y a un coche qu'on a loupé, qui n'excuse pas l'acte de l'autre. Bien évidemment, attention, ce n'est pas ce que je dis. Je dis évidemment que je suis passée à côté de quelque chose dans mon couple si l'autre a eu besoin de s'extraire de ce couple pour aller trouver du bien-être, du plaisir, une sécurité, de la tendresse, de la consolation. Il est allé chercher autre chose qu'il ne trouvait pas dans son couple. On s'interroge là-dessus, on se demande. Et puis après, une fois encore, c'est la démarche de pardon. Mais je pense compliqué quand même de se sortir de ça sans faire appel à un professionnel. Voilà, je pense que quand il y a eu infidélité… on ne se dit pas on va s'en sortir tous les deux et en se demandant pardon autour d'un verre ça va très bien se passer non on se fait aider tout de suite chacun son talent chacun ses compétences et si ses professionnels sont là c'est bien pour quelque chose donc on s'en sert j'ai une dernière question alors elle est revenue deux

  • Speaker #1

    fois bon elle est trop avec moi j'espère qu'elle n'écoutera pas comment vous avez fait vous avec avec votre belle-mère qui pourrait s'initier aussi au sein de son propre couple.

  • Speaker #0

    C'est un tel classique, ça on en a eu sur le podcast des épisodes comme ça avec la belle-mère. Je pense que ça a été un de nos principaux sujets de discussion et si aujourd'hui on doit se disputer, la dernière dispute, c'était peut-être de moi, mais c'était au sujet de Noël. Donc là, c'est vraiment des terrains glissants et pourtant j'aime beaucoup ma belle-mère. J'espère tellement que je serai une belle-mère intelligente. Après, je ne sais pas, mais je me le souhaite en tout cas. Je le souhaite pour mes garçons. Mais c'est vrai que c'est vraiment un sujet qui demande à la fois à parler beaucoup, de s'écouter et de comprendre ce dont l'autre a besoin dans cette relation familiale, de ce qu'il comprend, de ce qu'il ne comprend pas, de ses attachements, de son attachement à ses parents, de ses parents. Il faut comprendre.

  • Speaker #1

    Poser des questions ?

  • Speaker #0

    Ah bah oui, on en a parlé. Dans notre prépa mariage, déjà, c'était un sujet. Et après, dans les carnets Boostez votre couple il y a tout un rendez-vous qui s'appelle Place au passé et qui revient là-dessus. sur tous les liens d'attachement. Et en fait, c'est un sujet qu'il ne faut pas avoir abordé qu'une seule fois. Parce qu'en une fois, on n'aura pas tout dit, parce qu'en une fois, on n'aura pas tout confié, parce qu'on n'aura pas pensé à tout non plus. Et là encore, les questions vont nous pousser encore plus loin. Et puis aujourd'hui, l'attachement qu'on a à nos parents aujourd'hui, il n'était pas le même il y a 10 ans et pas le même il y a 20 ans. Donc c'est bon aussi de se dire aujourd'hui, nous par exemple, on a des parents vieillissants, c'est intéressant d'en parler. La place qu'on leur donne aujourd'hui dans nos vies. Est-ce qu'on est prêt à faire pour eux ? Est-ce qu'on redoute leur mort ? Ça, c'est un sujet dont nous, on parle beaucoup. L'amour de nos parents, hyper important. Je ne veux pas que demain, ma belle-mère puisse décéder et que mon mari s'enveuille de quoi que ce soit et des regrets, des remords. Je ne veux pas. Donc, je veux qu'il ait vécu le truc à fond et qu'il soit tranquille et serein et apaisé. Vraiment. Je pense que c'est essentiel parce que tout ce qui se passe dans la tête de quelqu'un au moment où il perd ses parents et qu'il agit après sur le couple, hyper important. Donc, si nous, on a été celles qui ont empêché tout le temps de voir la belle-mère ou de les voir moins, que nos enfants ne voient pas leur grand-mère, il faut être sûr que ça va revenir à un moment ou à un autre. Ça, c'est sûr. Donc, il faut beaucoup d'intelligence pour gérer ces relations. Je pense que parfois aussi, beaucoup de déconcessions. C'est sûr. Des fois, il faudra peut-être l'affirmer, ne rien dire, garder pour nous, accepter. ravalé, on le fera si on sait que de toute façon c'est comme ça et que sur ce coup-là, c'est pour le bien-être, c'est pour la sérénité et puis savoir aussi se détacher et dire est-ce que c'est si grave ? Est-ce que parce qu'elle m'a fait cette réflexion, je vais faire un scandale ? Prendre du recul et se dire ouais, allez, franchement.

  • Speaker #1

    Oui, il y a un travail aussi sur nous à faire.

  • Speaker #0

    Bah oui, bien sûr. D'acceptation et de détachement est-ce que c'est vraiment si important ? Mais ça c'est la maturité.

  • Speaker #1

    Et qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter pour votre famille et après pour votre couple à l'avenir ?

  • Speaker #0

    Je vais dire d'abord pour le couple, parce que si je l'ai pour le couple, je l'aurai pour ma famille. Moi, je rêve de vieillir longtemps, longtemps, longtemps, longtemps avec lui, qu'on vive vieux. Et tous les deux, qu'on soit ces petits vieux qui marchent main dans la main sur la plage, on en voit dans le micro-trottoir qu'on fait. Mais c'est tel bonheur d'aller vers eux et qu'ils nous parlent et qu'ils nous disent leurs secrets pour durer. Ils sont bien.

  • Speaker #1

    Et c'est quoi leurs secrets ? Est-ce que ça revient toujours les mêmes ? Oui,

  • Speaker #0

    oui, oui. Sur ces générations-là, c'est d'avoir parlé, d'avoir passé du temps à deux et d'avoir les concessions. Chez eux reviennent beaucoup, ce que nous, on est beaucoup moins prêts à faire. Alors que la génération d'en dessous, encore moins, je crois. Mais voilà. Peut-être qu'effectivement, ça n'a pas toujours été bon. Ils ont peut-être trop fait pour certains couples. Mais voilà, oui, ça, c'est quelque chose qui revient beaucoup.

  • Speaker #1

    Et vous, vous pensez que vous avez fait quoi comme votre secret de couple à vous ? Si ce n'est pas indiscret ?

  • Speaker #0

    Non, c'est le temps à deux. C'est nos bulles. Et on se le redit encore. On est repartis la semaine dernière juste 36 heures. Alors qu'on avait du travail, que ce n'était pas forcément raisonnable. Et en revenant, même Arnaud l'a redit. Il m'a dit, mais qu'est-ce que c'est bon ? C'est le temps à deux. 36 heures, ce n'est pas en tête de nous, c'est ça. Je pense que c'est ça, vraiment, notre secret, l'un de nos secrets, en tout cas pour durer. Donc voilà, ce qu'on peut me souhaiter, c'est vraiment de durer. Et en famille, on aura réussi. Notre famille, la fratrie s'entend toujours très bien. Ils sont complices, ils ont envie de se voir. Bon, ils ont envie de nous voir, évidemment. Mais voilà, et ça, je pense qu'il faut... C'est mon voisin qui est un peu plus âgé qui me disait ça l'autre jour. Il a des enfants plus grands avec un gendre et une... Belle fille. Belle fille, merci. il disait il faut rester attractif pour les faire venir pour rester attractif donc voilà il faut se donner les moyens donc je me dis déjà Toulon Le Var la Provence pour les belles filles c'est attractif la sursaut n'est pas mal et voilà mais c'est intéressant il disait comme dans son couple dans son couple il faut rester attractif et bien c'est pareil avec ses enfants pour leur donner envie et je parle pas d'un côté matériel mais s'ils savent qu'ils vont arriver dans une maison où les parents et bien ils seront tous les deux en train de cuisiner se boire un petit verre ils arriveront dans cette ambiance là et et Et il n'y aura pas de tension de machin et tout, mais ils auront toujours envie de venir vous voir, parce qu'ils savent qu'à table, ça va se lancer des réflexions et des reproches, et ils auront moins envie. Donc voilà, ce qu'on peut me souhaiter, c'est qu'on reste une famille, avec un F majuscule. Il n'y a rien d'inatteignable, et il n'y a pas non plus de fatalité. Se dire que ce n'est plus possible de nos jours, regarde autour de nous, de toute façon, pas d'inquiétude, c'est pour tout le monde pareil, non, non, non, pas du tout. Moi, j'ai des super exemples autour de nous, déjà, notre fratrie. On est très liés. On marie aussi. Donc, je pense que c'est vraiment quelque chose qui est possible, mais il faut semer le bon grain pour ça. Eh bien,

  • Speaker #1

    merci beaucoup, Swazik. C'était vraiment très enrichissant.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup, Pauline. S'il y a des réactions, s'il y en a qui veulent venir partager avec moi après l'écoute, pas de problème, sur Insta. J'essaie d'être assez… Amour Toujours. de répondre. Oui, Amour Toujours Média, mais vraiment, n'hésitez pas. Et puis, on a ouvert un blog sur le site amourtoujours.co.co, qu'on alimente là pas mal et qui est… plein d'articles sur des sujets sur l'intimité la sexualité couple et famille vie de couple bien-être fugue amoureuse donc voilà plein d'inspires et des articles de fond donc n'hésitez pas à aller piocher ce dont vous avez besoin et puis et puis tous les outils les livres il y a le livre les 5 clés de l'amour durable paru chez Errol et via Ansem chez Albin Michel tout ça sur le site aussi amourtoujours.co si vous ne savez pas quelle aventure choisir mettez un petit message et on vous guidera sans problème en tout cas merci

  • Speaker #2

    encore merci Pauline pour l'invitation si vous entendez ce message c'est que vous avez écouté l'épisode jusqu'au bout et je vous en remercie grandement je vous invite à me laisser un commentaire pour continuer les échanges et à mettre la note de 5 étoiles si l'épisode vous a plu cela contribue à augmenter la visibilité du podcast sur les plateformes merci beaucoup de votre soutien et à bientôt pour le prochain épisode

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