- Speaker #0
Allô, allô, j'espère que tu te portes bien. Je suis ton hôte, Eugénie Francoeur, pour te chanter. J'aide les femmes et les hommes comme toi à garder ou retrouver l'énergie pour vivre la vie qui te fait vibrer et qui t'allume. Tu écoutes mon balado « Ma santé pour la vie » , c'est ma façon de contribuer à ton bien-être. Ce balado est pour toi si tu en as assez de tes douleurs chroniques et de tout ce qui en découle, si tu en as assez de mal dormir, de manquer d'énergie, de te sentir submergé par le stress, d'être dérouté par les changements hormonaux de la ménopause, si tu as besoin de ralentir pour éviter un deuxième ou un troisième burn-out, ou si tu as besoin d'aide pour apprendre à vivre avec une maladie auto-immune ou une maladie chronique. Si l'idée te titille, écoute bien jusqu'à la fin de cet épisode. J'ai un cadeau pour toi. La santé, c'est ce que nous avons de plus précieux. je sais que ça fait cliché de dire ça mais n'importe quoi qui a eu des problèmes de santé, et j'en fais partie, va te le confirmer. La santé, c'est notre responsabilité, la tienne, la mienne, la nôtre. C'est à nous d'en prendre soin, de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour la conserver ou la retrouver. C'est aussi à nous de choisir comment on a envie de vieillir. Bonne écoute. Je te souhaite la bienvenue dans cet épisode du balado Ma santé pour la vie. Aujourd'hui, je suis en compagnie de mon ami et collègue Patricia Spanz, coach mémoire. Nous allons parler de la santé du cerveau, plus précisément des façons de prévenir, stopper ou même parfois renverser le déclin cognitif. Un cerveau en santé est essentiel pour avoir un corps en santé et pour, entre autres, stopper les douleurs chroniques. Avant de te présenter, Patricia, laisse-moi t'expliquer pourquoi je m'intéresse à ce sujet. J'ai eu plusieurs accidents dans ma vie et plusieurs commotions cérébrales. Mon dernier accident de taux remonte en 2017. Dans les mois qui ont suivi, j'ai eu des moments de presque panique. Mes facultés cognitives avaient décliné, j'avais de la misère à aligner deux phrases, ma mémoire flanchait à tout moment, je cherchais mes mots, ma concentration était à son plus bas et j'étais incapable de lire plus de dix minutes. Je savais aussi que les personnes qui ont eu des conditions cérébrales sont plus à risque de déclin cognitif. C'est donc à ce moment-là que j'ai commencé à m'intéresser sérieusement à ce sujet. Jusqu'à tout récemment, le monde médical tenait le discours qu'on ne pouvait ni prévenir ni guérir l'Alzheimer. Il n'existe à ce jour aucun médicament qui procure des résultats probants. Or, ce discours ne tient plus et c'est tant mieux. Aux États-Unis, il y a tout un courant de médecins et de spécialistes de la santé du cerveau qui nous disent le contraire, que vous pouvez prévenir l'Alzheimer, que vous pouvez même renverser le déclin cognitif. Vous n'êtes plus obligé de croire que vous êtes à la merci du destin et de votre génétique. Il y a de l'espoir. Dans mes mains, je tiens le livre d'un auteur à succès, celui du Dr Dale Bredesen, intitulé La fin de l'Alzheimer, avec en sous-titre Le premier programme qui prévient et inverse le déclin cognitif. Ce programme se nomme ReCode. Mon invitée, Patricia Spans, est une coach qui a suivi la formation du Dr. Dale Bredesen. Elle est certifiée. Patricia a suivi de nombreuses autres formations comme coach en santé, dont celle de la Health Coach Institute aux États-Unis, reconnue par la Fédération internationale des coachs, et par l'Association canadienne nutritive intégrative. Depuis déjà plusieurs années, Patricia est coach mémoire. Elle accompagne les gens qui souhaitent changer leurs habitudes de vie pour prendre soin de leurs précieuses mémoires. Patricia a toujours été passionnée par la santé. Elle en a maintenant fait sa mission. Bonne écoute. Bonjour Patricia, merci d'avoir accepté mon invitation.
- Speaker #1
Merci beaucoup Eugénie.
- Speaker #0
Avant d'être coach en santé, toi, tu as travaillé dans le monde corporatif. Quel a été le déclic qui t'a amené à changer de trajectoire ?
- Speaker #1
Quand j'étais jeune, à un moment donné, j'étais très, très fatiguée. Il y avait un médecin qui m'avait beaucoup aidée, qui m'avait demandé de changer mon mode de vie. J'avais vu des résultats spectaculaires. J'étais à l'université à l'époque. J'avais vraiment changé. Mon énergie, tout ça allait bien. Ça a ouvert une porte, un intérêt à voir tout ce que je pouvais faire au niveau mode de vie. De fil en aiguille, toute ma jeunesse et tout ça, j'ai toujours lu beaucoup sur l'alimentation, j'ai toujours été passionnée par ces sujets-là. Puis éventuellement, quand je travaillais dans le monde corpore, les gens autour de moi, à l'école, au travail, me posaient des questions, commençaient de plus en plus à me demander... Qu'est-ce que je peux faire pour changer mon alimentation ? J'aimerais ça, moi aussi, faire un virage puis venir me demander des conseils. Puis c'est comme ça qu'à un moment donné, j'ai dit, ah, j'ai peut-être une opportunité ou il y a un besoin, en fait, il y a un besoin pour les gens de vraiment pouvoir faire un changement, mais de savoir comment le faire puis d'être accompagnée pour pouvoir le faire.
- Speaker #0
Fait que c'est à ce moment-là que tu as quitté le monde corporatif et tu as commencé ta carrière comme coach en santé.
- Speaker #1
Exactement. Donc, j'ai quitté le monde corporatif. J'ai découvert le coaching santé aux États-Unis, qui est un métier en pleine croissance, qui vient un petit peu combler le... Oui, les gens veulent faire des changements, mais c'est comment faire un changement ? C'est difficile, c'est pas facile. Souvent, on le sait, des résolutions de Nouvel An, des diètes et tout ça, on veut faire le changement, mais on lâche en cours de route. Fait que j'ai découvert ça, j'ai fait plusieurs formations pour pouvoir devenir coach santé.
- Speaker #0
D'où vient ton intérêt ? pour l'Alzheimer, le programme Recode, ou Recode en français, du Dr Bredesen. Comment as-tu entendu parler de lui ?
- Speaker #1
Moi, ça vient de mon histoire familiale. Déjà, j'étais coach santé. Toutes les habitudes de vie, c'était important pour moi. Je commençais à travailler, à partager toutes ces habitudes-là avec les gens. Et le sujet d'Alzheimer, c'est un sujet qui me touche personnellement beaucoup. Ma mère est décédée en 2016 des suites de la maladie. Et mon père est en ce moment où on se parle à l'hôpital en phase très avancée de la maladie. Donc, quand j'ai découvert ce livre-là, La fin d'Alzheimer, puis j'ai des piles de livres chez moi sur toutes sortes de sujets. Bon, je l'avais acheté il y a un certain temps, puis à un moment donné, j'ai dit OK, je vais lire le livre, voir qu'est-ce qu'on recommande. Puis c'était dans le fond, dans l'objectif, c'était pour moi, pour mes parents, pour ma famille, puis aussi pour mes enfants, pour pouvoir déjà faire un mode de vie qui pourrait peut-être aider au niveau de la prévention.
- Speaker #0
Je ne sais pas pour toi, mais moi, quand j'ai lu ce livre-là, La fin d'Alzheimer, du Dr Bredesen, j'ai comme senti une grande bouffée d'espoir. Parce que le discours qu'on nous tient depuis tout le temps, c'est qu'il n'y a rien à faire contre l'Alzheimer. On ne peut pas le prévenir et on ne peut pas l'inverser non plus. Alors, je ne sais pas si ça te fait le même effet.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Moi, je m'attendais à lire. J'ai lu beaucoup, évidemment, comme je disais avec mon historique, sur tout ce qu'on peut faire pour aider au niveau de la mémoire, l'Alzheimer. pour essayer d'aider ma mère à l'époque et mon père par la suite, et aussi pour moi. Puis c'est toujours, tu sais, bon, mangez bien, mais il y a des recommandations, mais sans plus, puis c'est correct, puis c'est parfait. Mais là, quand j'ai vu à quel point la science était avancée, à quel point la recherche était avancée, qu'on travaillait déjà avec des milliers de patients aux États-Unis, puis que c'était un programme vraiment rigoureux, complet, bien, oui, c'est ça, j'ai vu enfin l'espoir, puis je me suis dit, il faut partager cette information-là.
- Speaker #0
Avant d'entrer dans les détails du protocole de RICO du Dr Bredesen, j'aimerais ça que tu nous donnes des exemples de personnes pour qui ça a fonctionné.
- Speaker #1
Dans le livre, il y a beaucoup, beaucoup d'exemples aux États-Unis de ça. Au Québec, on a commencé il y a environ six mois à accueillir des patients ici. Donc, les premiers, on parle de trois à six mois avant de commencer à avoir des améliorations au niveau des capacités des gens. Mais par exemple, une des premières avec qui j'ai travaillé, c'est une dame qui était quand même assez avancée. dans la maladie. Puis elle, les gens maintenant, ce qu'ils disent, c'est qu'elle avait, vous savez, souvent les gens qui ont l'Alzheimer, ils ont comme un visage, il n'y a plus d'expression dans le visage. Mais là, elle a retrouvé la joie de vivre, l'expression. Elle n'osait plus appeler les amis, socialiser, un peu par gêne, puis un peu aussi pour ne plus savoir comment parler ou comment participer à une discussion. Maintenant, elle recommence à sortir, elle est partie en voyage. Donc, elle a vraiment retrouvé une qualité de vie, une joie de vivre. à travers le protocole. Donc, ça, c'est vraiment une belle, belle amélioration.
- Speaker #0
C'est inspirant, ces histoires-là. Dans le livre du Dr Bredesen, il y en a beaucoup, beaucoup comme ça. Donc, ce n'est pas un cas isolé, ce que tu me racontes là. Il y a beaucoup de personnes qui ont suivi le protocole et pour qui ça fait une grande différence.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Aux États-Unis, on commence en 2012, ça fait que ça fait déjà sept ans, ça fait que c'est sûr qu'ils ont plus une longueur d'avance sur nous.
- Speaker #0
Tu es la seule coach au Québec à offrir ce programme-là.
- Speaker #1
Donc, oui, je suis la seule coach au Québec. que pour l'instant, je suis la première en fait. Je suis la première qui a été certifiée parce que quand j'ai lu le livre, quand j'ai vu ça, quand j'ai vu tout ce qu'il y avait à faire, j'ai vraiment senti à l'intérieur de moi un profond désir d'offrir la possibilité que ça soit, qu'on puisse le faire, d'offrir ça au Québec. J'ai approché différentes personnes et tout. Puis donc, j'étais vraiment la première la pionnière. Oui, la pionnière. Et c'est pour ça que je suis ici aussi et puis je fais autant des conférences pour en parler, pour que les... Tu sais, puis je demande aux gens de partager l'information. Il faut que les gens le sachent.
- Speaker #0
C'est un bon point de partager l'information parce que les statistiques sur l'Alzheimer que j'ai prises sur ton site web et qui proviennent de la Société Alzheimer du Québec sont vraiment alarmantes. On parle de 750 000 Canadiens qui sont touchés par l'Alzheimer ou d'autres maladies cognitives. C'est beaucoup. Les coûts pour le système de santé, bien sûr, ils sont faramineux. Et ça, c'est sans compter le coût humain de cette terrible maladie et la souffrance qui vient avec. D'ici 2020, ça va doubler pour atteindre 1,5 million de Canadiens. Moi, juste de lire ces chiffres-là, ça me donne des frissons. Les femmes sont plus durement touchées que les hommes. Aussi, 72 % des malades de l'Alzheimer sont des femmes. J'ai entendu un des spécialistes dire que, de nos jours, avec toute l'information qu'on a, l'Alzheimer devrait maintenant être une maladie rare, ne devrait plus avoir ce... potentiel épidémique qu'on connaît. Tu y crois ?
- Speaker #1
Moi, c'est sûr que j'y crois. Oui, j'y crois. Je travaille au quotidien avec des gens et je vois des améliorations chez les gens. Je parle au quotidien ou je suis en contact au quotidien avec Dr Bredesen et eux, ils ont des milliers de personnes avec qui ils travaillent. Donc oui, c'est certain que j'y crois. C'est évident.
- Speaker #0
On arrive maintenant au fameux protocole WICO du Dr Bredesen et les huit facteurs sur lesquels nous pouvons agir. Est-ce que tu peux nous présenter les grandes lignes de ce protocole-là et après ça, on va y aller étape par étape ?
- Speaker #1
Oui. Donc, le Dr Bredesen, au début de sa carrière, quand il a commencé comme neurologue, il s'est dit, c'est pas vrai que je vais dire toute ma vie, dans le fond, aux gens, il n'y a rien à faire, il n'y a rien à faire. Donc, il s'est penché vers la recherche. Puis un petit peu comme toute la recherche sur la maladie d'Alzheimer, il cherchait la pilule unique, la solution monothérapie pour arriver à une solution. Puis à un moment donné... avec les recherches, il s'est aperçu que c'était peut-être pas la bonne approche. Donc, il a commencé à regarder quels sont les facteurs qui peuvent contribuer à ce que le cerveau décline. Jusqu'à date, évidemment, la recherche continue. Ça fait quelques années, mais là, de plus en plus, on continue la recherche sur le sujet. Mais il a identifié environ 50 facteurs qui peuvent mener à un déclin.
- Speaker #0
Donc, c'est multifactoriel.
- Speaker #1
C'est multifactoriel et c'est différent d'une personne à l'autre. Donc, quand on commence à avoir des symptômes chez un individu, ça fait environ 15 à 20 ans qu'il y a un déséquilibre sur 15 à 20 facteurs. Par contre, d'une personne à l'autre, ce n'est pas nécessairement les mêmes facteurs. Et donc, c'est ça le travail, c'est de voir chez une personne versus l'autre sur quoi travailler.
- Speaker #0
Bon, afin d'être le plus concret possible pour nos auditeurs, j'aimerais ça maintenant qu'on regarde et qu'on décortique chacun des huit facteurs et qu'on simplifie le tout afin de rendre ça accessible. Le premier facteur... c'est l'alimentation. Ce n'est pas une grande surprise. On en parle partout, tout le temps. Quels conseils tu pourrais donner dans les grandes lignes aux personnes qui souhaitent prévenir l'Alzheimer ou encore améliorer leur santé cognitive ?
- Speaker #1
Oui, donc au niveau de l'alimentation, effectivement, ce n'est pas une grande surprise. Quand on travaille sur le mode de vie, l'alimentation est au cœur de tout ça. Donc, la première chose, c'est vraiment le sucre. Donc, réduire le sucre sur toutes ses formes, le sucre liquide et aussi les féculents, les pains, les riz et tout ça. de baisser le taux de sucre dans le sang.
- Speaker #0
Est-ce que ça comprend les fruits aussi, quand on parle de baisser le sucre ?
- Speaker #1
C'est sûr qu'on va privilégier des fruits par rapport à un jus de fruits. On peut regarder dans les fruits, évidemment, on le sait tous, les petits fruits, les baies, les bleuets, etc. Il y a moins de sucre que, par exemple, un ananas. Donc, on peut privilégier des fruits moins sucrés. Ceci étant dit, déjà, de manger des fruits, c'est mieux que du gâteau. Donc, ça dépend comparé à quoi.
- Speaker #0
Donc, le sucre, premier facteur. Deuxième ?
- Speaker #1
Deuxième facteur, c'est manger des aliments de qualité. Donc, si possible, bio. Il y a des études qui existent où on peut savoir lequel est le plus pollué ou pas. Mais aussi les aliments le moins transformés que possible, le plus près de ce qui se trouve dans la nature.
- Speaker #0
Donc, le sucre, la qualité des aliments. Est-ce que le gluten... Gluten, les produits laitiers, ça se classe comment dans le protocole Bredesen ?
- Speaker #1
Au niveau du protocole Bredesen, ce qu'on voit, c'est qu'il y a quand même un lien. Le docteur Bredesen a catégorisé en différents types de maladies. Donc, l'inflammation joue un gros rôle. Et dans bien la majorité des gens, gluten et les produits laitiers sont inflammatoires. Donc, on essaie de réduire au maximum le gluten et les produits laitiers. Autrement, au niveau de l'alimentation, puis on le sait tous, Mais après, c'est de le faire. C'est évidemment de manger beaucoup de fruits et légumes. Donc, c'est vraiment d'augmenter la quantité de fruits et légumes dans notre assiette. Puis le Guide canadien alimentaire en parle bien, le nouveau guide, où on montre vraiment 50 % de notre assiette qui devrait être les légumes. Donc, c'est vraiment une grande composante.
- Speaker #0
Ça, je pense que ça semble assez universel. Peu importe le problème, le type de diète ou l'enjeu, manger beaucoup de légumes et de fruits, c'est universel comme conseil.
- Speaker #1
Tout à fait. Après, le défi, c'est de le mettre dans notre assiette à tous les jours.
- Speaker #0
Le deuxième facteur du protocole Bredesen, ça non plus, ce n'est pas une surprise, c'est l'exercice. J'écoutais récemment le Dr. Perlmutter, qui est un autre grand spécialiste de l'Alzheimer, qui, lui, nous expliquait que faire de l'exercice, c'est la meilleure façon de créer de nouvelles cellules. dans le cerveau, donc de remplacer les neurones qui sont morts. Il appelle ça la neurogenèse. La question que j'ai à te poser, l'exercice, combien, comment, quelle quantité, quelle intensité, c'est quoi la suggestion ?
- Speaker #1
Moi, je dis toujours à mes clients, premièrement, l'étape 1, c'est de bouger le plus que possible sous n'importe quelle forme. Donc ça, c'est la première chose. Après, la deuxième étape, quand on veut aller encore plus loin, l'exercice qui est le plus bénéfique, selon le Dr Bredesen. pour le cerveau, c'est ce qu'on appelle la haute intensité ou Tabata, c'est-à-dire 20 secondes où on bouge en très, très haute intensité, 10 secondes de pause. Et la bonne nouvelle, c'est qu'à partir de 4 minutes, on a déjà les bienfaits pour notre cerveau qui commencent. Et à partir de 7 minutes, on a le maximum de bienfaits pour le cerveau. Ça ne veut pas dire de ne pas en faire plus pour tous les autres bénéfices de l'exercice, mais ce qui permet de faire en court de laps de temps un exercice physique qui est excellent pour le cerveau. Et dans un monde idéal, le faire quatre, cinq fois par semaine, le faire plusieurs fois.
- Speaker #0
Et pour la personne qui est sédentaire depuis de nombreuses années, parce que c'est souvent un cercle vicieux, la maladie, on bouge moins parce qu'on est malade, puis on est malade parce qu'on bouge moins. Pour commencer, parce que sept minutes, ce n'est pas beaucoup, mais pour quelqu'un qui ne bouge pas, qui est sédentaire depuis longtemps, ça peut sembler beaucoup, c'est quoi le premier pas ?
- Speaker #1
Le premier pas, c'est de bouger. Moi, je dis toujours à mes clients, même si vous faites une minute, c'est parfait, une minute et demie. Puis si vous le faites pas en haute intensité, mais en moyenne intensité, donc le but, c'est juste de bouger, vraiment de bouger. Puis encore mieux si on est dehors, à l'extérieur, puis on a tous les bénéfices aussi du soleil, de l'air frais, de la nature, c'est encore mieux.
- Speaker #0
Troisième facteur, l'entraînement du cerveau. Parmi les facteurs de risque de développer l'Alzheimer, je lisais aussi récemment qu'on retrouve la retraite. Les gens qui prennent leur retraite, s'ils n'ont pas prévu autre chose de stimulant pour après, sont plus à risque que les autres de développer l'Alzheimer. Donc, c'est un peu un épée de Damoclès. Les gens veulent partir à la retraite, mais en même temps, il y a quand même un risque si on n'a pas prévu la chose. Quand tu parles d'entraînement du cerveau, ça ressemble à quoi, par exemple ? Des mots croisés, du sudoku ?
- Speaker #1
C'est sûr qu'on a tous entendu le sudoku, les mots croisés, le scrabble que je parlais d'un ami aujourd'hui. Donc, tout ce qui fait travailler notre cerveau est bénéfique. La musique, donc encore là... Si on ne fait rien, le mieux, c'est de faire quelque chose. Par contre, dans le protocole Bredesen, le docteur Bredesen, il y a une équipe de neurologues qui travaille avec lui, dans une équipe avec eux, qui ont développé un logiciel qui s'appelle BrainHQ, qui est disponible sur Internet, et donc qui a vraiment été développé pour faire travailler les ondes du cerveau et qui mesure où on est pour aller nous donner les exercices bien ciblés. Donc là, c'est encore une étape de plus. Mais ce n'est pas tout le monde qui aime ça. Si on n'aime pas ça, on est mieux de faire des sudokus que de ne pas faire les jeux. Mais si on veut, on peut vraiment aller travailler avec...
- Speaker #0
Donc, ça s'appelle Brain
- Speaker #1
HQ. Brain HQ, oui.
- Speaker #0
Apprendre une nouvelle langue, est-ce que ça fait partie des choses qui sont bonnes pour le cerveau ?
- Speaker #1
Tout à fait. Apprendre n'importe quoi de nouveau, cuisiner des recettes, tout ce qui fait travailler notre cerveau. Tout à fait. Donc, tout est bénéfique.
- Speaker #0
Quatrième facteur, on retrouve la gestion du stress, le fameux stress, plus facile à dire qu'à faire. Le stress avec les hauts taux de cortisol qui viennent avec sont particulièrement néfastes pour le cerveau, donc j'imagine que c'est pour ça qu'il faut apprendre à bien le gérer. C'est quoi les meilleures façons de gérer le stress ?
- Speaker #1
Il y a toutes sortes de façons de gérer le stress, mais ça passe par la joie, par se faire plaisir, par socialiser, surtout quand on parle d'Alzheimer. On parle évidemment de personnes d'un certain âge, donc des fois, c'est des gens qui ont tendance à socialiser moins. J'ai justement un client à qui je parlais aujourd'hui qui a commencé sur le protocole il y a quelques semaines seulement, puis déjà, son épouse me disait qu'elle voyait une amélioration et tout le monde autour de lui voyait une amélioration. Lui, ce qu'il a fait pour commencer, c'est vraiment de retourner à faire du bowling, ressortir avec les amis et tout ça. Puis elle, elle voit énormément de différences. Donc, tout ce qu'on connaît pour gérer notre stress, se faire plaisir et tout ça, tout est bénéfique.
- Speaker #0
La méditation.
- Speaker #1
C'est sûr.
- Speaker #0
La respiration, le yoga, donc tout ce qui ralentit et qui ramène vers l'intérieur.
- Speaker #1
Oui, tout à fait.
- Speaker #0
Cinquièmement, on arrive au sommeil et au repos. Ça aussi, c'est plus facile à dire qu'à faire. Ça demande souvent de la patience. La première étape est d'identifier ce qui nous empêche de bien nous reposer, d'après ce que j'ai compris du Dr Bredesen. Quelles sont les recommandations du Dr Bredesen et comment on fait pour mettre ça en place ? C'est quoi le repos et le sommeil ? Quelle formule propose-t-il ?
- Speaker #1
C'est sûr que la première étape, quand on travaille avec des gens, déjà, si c'est des gens qui ont des troubles de sommeil, c'est une des premières choses sur lesquelles on va travailler. Si quelqu'un a un trouble de sommeil, puis là, ça prend des experts. Il y a plein d'expertises, d'analyses qui peuvent être faites pour trouver les causes. Est-ce que c'est de l'apnée du sommeil ou de travailler avec les experts pour la portion sommeil ? Si le sommeil va bien, il y a quand même le repos. Puis si on en parlait avec la gestion du stress, tout ce qui est méditation, respiration, cohérence cardiaque. qui est un outil largement sous-estimé, accessible à tous, gratuit, qui nous permet instantanément, dans le fond, de passer du mode stressé au mode détendu, dans le fond.
- Speaker #0
On peut mettre ça sur notre téléphone. Il y a une petite app qui est gratuite, oui. Puis on fait ça trois fois par jour, cinq minutes. C'est tout simple et ça fonctionne très bien.
- Speaker #1
Oui, ça, c'est vraiment le meilleur outil. Moi, tous mes clients, ils ont Respirelax sur leur téléphone, s'ils ont un téléphone intelligent, bien évidemment.
- Speaker #0
Oui, parce que des fois, le téléphone intelligent fait partie du problème qui empêche de dormir aussi.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Donc, je reviens au sommeil. Les gens qui ont des problèmes ou des enjeux de sommeil, qu'est-ce qu'ils doivent faire ? Comment est-ce que tu les accompagnes concrètement ?
- Speaker #1
C'est sûr que dans ces cas-là, on travaille avec une équipe. Je vais les accompagner dans le sens de la méditation, le repos, regarder ce qu'on peut faire au niveau habitude de vie pour aider le sommeil. éteindre nos écrans une heure avant de se coucher. Bon, toutes ces choses-là. Après, c'est sûr que je vais recommander aux gens, s'ils n'ont pas fait, de faire des tests, de voir avec leur médecin, avec leur spécialiste pour les tests d'apnée du sommeil et de creuser s'il y a quelque chose à regarder au niveau du sommeil.
- Speaker #0
Je pense qu'ici, ce serait important de préciser que toi, tu ne travailles pas seule, tu ne travailles pas en bulle fermée, tu travailles avec une équipe autour de toi.
- Speaker #1
Exactement. Donc moi, je travaille avec une équipe de médecins, d'infirmières qui sont toutes spécialisé dans le protocole. On est une belle équipe qui travaillons tous ensemble, aussi avec des naturopathes, pour vraiment offrir une approche complète sur le protocole du début à la fin.
- Speaker #0
Merci. Le sixième morceau du puzzle, c'est les suppléments. Lesquels et pourquoi ? Ça, c'est pas facile de se démêler là-dedans. Il y a tellement de suppléments, il y a tellement de vitamines, on entend tellement de choses. Il y a des nouveautés, il y a de la recherche, il y a des produits surprenants. Toutefois, il faut faire attention. Comment on fait pour s'y démêler là-dedans ? J'imagine que ça fait partie de ta job à toi d'accompagner les gens dans le choix des suppléments ou c'est la naturopathe ?
- Speaker #1
C'est plus la naturopathe. En fait, dans le cadre du protocole Bredesen, quand les gens reçoivent, ils font une série de prises de sang et après ça, on produit un rapport qui est produit par le docteur Bredesen qui donne les recommandations et il recommande les suppléments en fonction des résultats des prélèvements sanguins.
- Speaker #0
Donc, c'est personnalisé. Oui.
- Speaker #1
Donc, on part de cette liste-là. Puis après ça, à partir de la liste qui est vraiment personnalisée, effectivement, en fonction des résultats de cet individu.
- Speaker #0
Parmi les plus fréquents ou les plus universels pour ceux qui ont des problèmes de santé cognitive, j'imagine que les oméga-3, la B12, la vitamine D.
- Speaker #1
Exactement. Tout à fait. Exactement. Puis, ce qui est important de comprendre, c'est qu'on parle de supplément, dans le fond, Ce qu'on parle ici, c'est qu'on veut aider notre cerveau. On veut le supporter dans sa démarche par rapport à un médicament qui est là pour traiter, soigner. Un supplément est juste là pour nous accompagner dans la démarche. Il y a vraiment beaucoup, beaucoup d'options. En fait, dans le protocole, il y a une possibilité de 340 différents suppléments. Donc, c'est assez…
- Speaker #0
Il faut un grand budget.
- Speaker #1
En fait, ça, c'est le potentiel. Donc, chaque individu n'a pas 340. Mais il y a une possibilité de 340 selon les résultats de tous et chacun. Ça fait que c'est vraiment personnalisé d'une personne à l'autre. Mais oui, tout ce qui est vitamine B, vitamine D, et tout ça, c'est des choses qui reviennent. Évidemment, les oméga-3.
- Speaker #0
On arrive au septième facteur dont il faut tenir compte, c'est la toxicité. La première fois que je t'ai rencontrée, je te demandais comment on fait pour savoir si on est toxique ou pas. Tu m'as répondu, mais moi, je pars du principe que tout le monde est toxique. Comment on fait pour savoir si on est toxique ou pas ?
- Speaker #1
C'est sûr que quelqu'un qui fait le protocole dans la série de privilègements sanguins, on va regarder différents éléments pour voir le taux de toxicité. Puis dans le fond, le Dr Bredesen catégorise les gens parce que lui catégorise les gens selon... Lui, ce qu'il dit, c'est que la maladie d'Alzheimer peut avoir plusieurs différentes causes. En fait, on veut travailler avec les causes, donc les huit éléments. Donc, avec le rapport, on va savoir... Le Dr Bredesen, dans le rapport, il va catégoriser les gens, puis... selon les différents types d'Alzheimer que lui a définis. Et quelqu'un qui a la toxicité en haut, bien là, c'est sûr qu'on travaille de façon beaucoup plus poussée au niveau de la toxicité. Donc, on sait dans ce cas-là que la personne, c'est son facteur numéro un. Donc, c'est son groupe de facteurs. On va regarder dans le détail après. Mais les sources de toxicité en 2019, elles sont... elles sont infinies et partout. C'est sûr qu'à la base, avec tous les clients, comme on disait, je vais déjà dire aux gens, qu'est-ce qu'on met sur la peau, d'essayer de mettre des produits cosmétiques moins toxiques, ce qu'on mange, essayer de manger bio, la qualité de l'eau qu'on boit, la qualité de l'air dans notre maison. Donc, il y a des choses de base qu'on peut faire. Après, est-ce qu'on peut creuser dans la maison, est-ce qu'il y a de la moisissure ? On peut aller loin, mais déjà, une première étape, c'est d'enlever tout ce qu'on... les produits nettoyants qu'on utilise aussi.
- Speaker #0
La dernière des étapes, c'est les carences, les carences nutritives, j'imagine. Comment est-ce qu'on fait pour les identifier ? C'est encore avec les prises de sang ?
- Speaker #1
Ça, c'est vraiment avec les prises de sang et avec le médecin qu'on regarde selon les résultats s'il y a des carences. Parce que ce qu'on comprend, dans le fond, c'est que si on est carencé et que notre cerveau est carencé, c'est là qu'il y a plus de difficultés à fonctionner. En fait, ce que le Dr Bredesen explique... selon son approche et toutes les années de recherche, c'est que finalement, le cerveau, quand on parle de déclin cognitif, c'est que le cerveau perd des capacités petit à petit et c'est parce qu'il n'est pas suffisamment soutenu pour faire 100 % de ce qu'il a à faire. Alors, il commence par laisser aller des choses qui sont moins prioritaires. La première chose souvent qui est observée comme capacité, c'est la perte d'odorat. D'habitude, c'est le premier symptôme des gens. Pourquoi ? Il n'y a personne qui meurt parce qu'ils n'ont pas d'odorat. Et petit à petit, si on ne nourrit pas bien le cerveau, on continue à perdre des capacités. Alors, c'est là qu'en regardant les carences et en les adressant, par exemple, quelqu'un qui est carencé en vitamine D, le médecin peut prescrire en ce moment-là de la vitamine D et ça va aider à soutenir le cerveau.
- Speaker #0
Le Dr Bredesen fait partie de cette nouvelle vague de médecine qu'on appelle la médecine fonctionnelle. Donc, il y a beaucoup de liens entre le microbiome et le cerveau. J'imagine que le Dr Bredesen y réfère beaucoup aussi.
- Speaker #1
Tout à fait. Donc, même le Dr Bredesen, quand il nous dit, si vous n'êtes pas sûr en partant avec un client, vous n'avez pas encore les prises de sang, les résultats et tout et tout, et le rapport, bien, commencez par l'intestin, vous savez qu'il y a toujours du travail à faire. Là, on les a séparés, les éléments, mais évidemment, tout est interrelié.
- Speaker #0
Oui, tout est interrelié. Effectivement, tu fais bien de le préciser. Je parlais de médecine fonctionnelle qui est un grand courant aux États-Unis, qui fait vraiment de grandes avancées scientifiques. On arrive maintenant, pas on arrive, nous sommes dans un moment de l'histoire où c'est vraiment fascinant d'observer à quel point la médecine prend un autre envol. On arrive à une médecine personnalisée selon chaque personne à notre disposition. On a plein de tests disponibles. J'aimerais ça que tu nous parles des tests que le protocole Bredesen nous suggère de passer pour avoir le profil, le big picture comme on dit.
- Speaker #1
Fait qu'effectivement, il y en a une multitude. Donc, au début, on a fait un gros travail avec le bureau du Dr Bredesen. J'ai travaillé en étroite collaboration avec son équipe aux États-Unis pour dire, bon, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de tests. Aux États-Unis, c'est coordonné par le bureau du Dr Bredesen qui travaille avec des labos, donc c'est beaucoup plus simple. Mais ici, au Canada, c'est nous qui devions faire le travail. Donc, on a regardé à travers toute la série de tests et on a isolé ceux qui sont les tests prioritaires pour vraiment nous permettre d'identifier les causes principales. Donc, parmi les éléments, c'est lesquels qui sont... en déséquilibre chez quelqu'un qu'on doit adresser. Donc, on a identifié une quarantaine de tests, par exemple le cholestérol, le taux de sucre dans le sang. Bon, des tests plus classiques, mais aussi des tests, il y en a qu'on envoie aux États-Unis, qu'on ne connaissait pas, qui étaient quand même plus difficiles à trouver au début. Donc, on a une série d'une quarantaine de tests, on produit le rapport, puis après ça, c'est à la discrétion du médecin de voir si on veut aller plus loin puis creuser plus.
- Speaker #0
À quoi ça ressemble l'accompagnement que tu offres aux malades de l'Alzheimer ou à ceux qui veulent le prévenir ? T'es là pour quoi, toi ?
- Speaker #1
C'est une très bonne question. Donc, le Dr Bredesen, depuis 2012, travaille avec des milliers de patients. Puis avec l'historique qu'ils ont, ils se rendent compte que la personne la plus importante pour mettre en place le protocole, c'est le coach santé. Et c'est pour ça qu'il forme de plus en plus de gens comme moi pour accompagner la personne. Parce que même si on reçoit un rapport avec des recommandations, c'est difficile pour quelqu'un qui est en bonne santé de mettre en place des changements. Donc, imaginez qu'on est déjà en situation de déclin. de faire tous ces changements-là. Donc, c'est étape par étape. Donc, moi, je travaille avec les gens semaine après semaine, en principe sur une période de six mois, parce que c'est la durée de temps que ça prend pour vraiment faire un travail efficace puis vraiment faire des changements d'habitude de vie en profondeur. Donc, à chaque semaine, puis l'important, c'est qu'à chaque semaine, on fait un petit pas.
- Speaker #0
Les gens, quand ils viennent me voir, c'est comme au Nouvel An, quand on fait une résolution, ils veulent tout changer d'un coup, tout le temps. Puis là, la première semaine, ils ont une liste de 28 changements qu'ils veulent faire. Puis là, je leur dis, OK, belle ta liste, on en a pour un an, d'ici là, ou pour six mois, on va prioriser puis on va travailler avec un premier objectif. Fait que là, je les accompagne, évidemment, je réponds à leurs questions, puis on regarde si c'est de l'avancement et tout ça.
- Speaker #1
Si je comprends bien, donc à partir de tous les tests que ces personnes-là ont passés. C'est à même de déterminer c'est quoi les urgences, qu'est-ce qui est prioritaire pour ces personnes-là.
- Speaker #0
Oui, on fait les tests, on fait beaucoup de questionnaires puis de poser des questions. Par exemple, quelqu'un est sédentaire ou pas, juste en parlant avec la famille et l'individu, on est capable de le savoir. Et avec les médecins et les infirmières, on a un plan d'action. Puis après ça, on met les gens dans l'action, mais vraiment une étape à la fois. C'est itératif. Ce que le Dr Bredesen va nous dire, c'est que... Donc, tu sais, c'est important de faire des changements. Puis après ça, on voit l'effet sur est-ce qu'il y a une amélioration ou est-ce que le déclin continue. Puis après ça, on va continuer à rajouter des changements au fur et à mesure.
- Speaker #1
OK. Qu'est-ce que tu réponds aux sceptiques qui préfèrent le discours fataliste qui nous dit qu'on ne peut pas prévenir ni améliorer l'Alzheimer ?
- Speaker #0
Bien, moi, je leur dis toujours que, tu sais, si on se projette dans le futur, dans 1000 ans, est-ce que vous pensez encore qu'on va dire que l'Alzheimer, il n'y a rien à faire ? À date, il n'y a personne qui m'a dit non. Oui, je suis sûre qu'il n'y aura rien à faire. Tout le monde est convaincu dans le fond de même que oui, un jour, la médecine va trouver les solutions pour la maladie d'Alzheimer et d'autres maladies, évidemment. Alors, je leur demande tout le temps pourquoi ce n'est pas en 2019, pourquoi ce n'est pas aujourd'hui, pourquoi ce n'est pas maintenant, pourquoi il faut que ce soit dans le futur dans ce cas-là.
- Speaker #2
On est rendu là.
- Speaker #0
On est rendu là.
- Speaker #1
C'est merveilleux. En terminant, Patricia, j'aimerais ça que tu nous donnes une piste pour la personne qui nous écoute, qui nous entend, qui commence à remarquer. que la mémoire défaille de plus en plus souvent, avoir un peu des pertes. Par où on commence ?
- Speaker #0
On commence par faire une première action. C'est vraiment de se mettre dans la roue de changement puis de changer. Puis avec chaque personne, c'est différent. Allez-y avec quelque chose, la petite action qui vous semble facile à mettre en place. Parce qu'une fois qu'on commence à changer, après, c'est facile de continuer.
- Speaker #1
Dans les nombreux documentaires que j'ai regardés sur la santé du cerveau, il y en a un, le Dr. Amen, qui lui recommandait, il dit à chaque fois que vous mangez, posez-vous la question, c'est soit bon ou soit mauvais pour votre cerveau. Est-ce que je suis en train de nourrir mon cerveau ou est-ce que je suis en train de lui nuire ? C'est simple comme...
- Speaker #0
Tout à fait. C'est très, très simple. C'est un changement que tout le monde peut mettre en place dès maintenant. Tout à fait, c'est une très bonne question à se poser à chaque...
- Speaker #1
À chaque repas. Comment est-ce qu'on peut te rejoindre ? Comment est-ce qu'on peut faire affaire avec toi ?
- Speaker #0
Évidemment, on peut aller sur mon site web qui est www.patriciaspans.com ou me contacter au 514-224-9404 pour avoir une petite discussion et voir si vous êtes intéressé à aller plus loin. Ou encore, je donne de nombreuses conférences, il faut réserver parce qu'elles sont toujours à guichet fermé.
- Speaker #2
Bien oui, tu es populaire.
- Speaker #0
Donc, sur mon site web, tous les horaires des conférences et tout sont partagés.
- Speaker #1
C'est un sujet qui est dans l'air du temps, parce qu'avec les baby-boomers qui vieillissent, il y en a de plus en plus qui ont peur de ça. Et de savoir qu'on peut faire quelque chose, je trouve que ça donne l'espoir. C'est très empowering, comme on dit en anglais.
- Speaker #0
Oui, on le sent tout à fait. Donc moi, je me dis toujours, quand je vois tout ça, que l'histoire de ma famille, de mes parents, elle sert à quelque chose. Puis ça me permet de mettre un petit baume sur tout le monde historique de ma famille, de voir que ça peut permettre de partager avec eux. avec la population.
- Speaker #1
Merci Patricia.
- Speaker #2
J'espère que tu as apprécié ce que tu viens d'entendre. Est-ce qu'il y a une chose qui t'interpelle et que tu as envie peut-être d'essayer de mettre en place dans ta vie ? J'ai aussi un service à te demander. Si cet épisode t'a fait du bien, partage-le. Dis-toi que ça pourrait aussi aider les personnes autour de toi. Je te remercie à l'avance. Avant de te laisser partir, une dernière chose. En début d'épisode, je t'avais parlé d'un cadeau. Je t'offre une première rencontre gratuite avec moi afin qu'on explore ensemble comment je pourrais t'aider à retrouver ta vitalité. Tout ce que tu as à faire pour réserver ta rencontre, c'est de cliquer sur le lien de mon calendrier que tu vas retrouver dans les notes de l'épisode. Tu te dis peut-être que ce n'est pas pour toi, que le temps va arranger les choses, que tu n'as pas tant besoin d'aide que ça, que ton problème n'est pas si grave que ça ou que ça demande... trop d'efforts de consulter. Eh bien, parfois, ça vaut la peine d'explorer quelque chose de nouveau, d'arrêter de penser qu'on peut s'arranger tout seul et d'apprendre ou de réapprendre comment ton corps fonctionne et à l'écouter vraiment. C'est déjà super que tu écoutes ce balado. Mais si tu sens que tu as besoin d'un peu plus d'aide, n'hésite pas à prendre rendez-vous. Ça me ferait vraiment plaisir d'être ton allié bien-être. Et où que tu sois, je te souhaite une belle fin de journée. À bientôt !