- Speaker #0
Bienvenue dans Maman épanouit-toi, le podcast qui donne la parole à des femmes qui ont osé se réinventer pour mieux se retrouver. Je suis Alicia, maman de deux enfants et ancienne RH pendant plus de dix ans. C'est après la naissance de ma fille que tout a basculé. J'ai compris que je n'étais plus à ma place, mon métier manquait cruellement de sens, de créativité, et surtout, il n'était plus en accord avec mes valeurs profondes. C'est la nuérologie qui m'a permis de me reconnecter à qui je suis vraiment. Aujourd'hui, j'accompagne d'autres mamans à s'écouter, à se choisir et à retrouver le chemin de l'épanouissement. Dans ce podcast, tu vas entendre des témoignages vrais, des histoires de reconversion, des prises de conscience et des lectures numérologiques pour t'aider à y voir plus clair et, je l'espère, t'inspirer à reprendre ta juste place. Aujourd'hui, je reçois Sandy, une femme lumineuse, intuitive et incroyablement courageuse. Après 20 ans dans la banque, elle a écouté l'appel de son corps, de son âme, et elle est devenue ce prologue. Son parcours est fait de prises de conscience, de combats silencieux, de blessures intimes et d'une profonde renaissance. Ensemble, on va parler de travail, de maternité, de vérité et surtout de reconnexion à soi. Bienvenue Sandie !
- Speaker #1
Merci !
- Speaker #0
Alors pour commencer est-ce que tu peux te présenter, nous dire qui tu es, d'où tu viens, de qui est composée ta famille et qu'est ce que tu fais aujourd'hui ?
- Speaker #1
Ok, donc moi c'est Sandi, je viens d'avoir 46 ans, je suis sophrologue spécialisée en périnatalité donc j'accompagne les femmes, les couples dans le chemin de la maternité du pré au post partum. Je suis maman de deux enfants, deux enfants et d'une famille recomposée donc en réalité on en a quatre, un ou deux. J'habite Sorgues et on va dire que principalement j'ai toujours vécu par ici, à part pendant les études où j'ai un peu bougé et sinon...
- Speaker #0
Ok, je vais y aller ici. Avant de parler de changement de vie, j'aimerais qu'on remonte un petit peu à l'origine. Plus jeune, tu rêvais d'un métier bien différent de celui que tu faisais avant d'être sauf. Est-ce que tu peux nous en dire plus s'il te plaît ?
- Speaker #1
Oui bien sûr, donc au moment où il a fallu choisir l'orientation, donc moi je voulais partir à la fac de psycho à Aix. Et malheureusement, mes parents m'ont dit, ben non Sandy, il va falloir que tu choisisses autre chose parce que c'est trop loin, il faut prendre un appart, c'est beaucoup trop de frais, trop de budget, etc. Je n'étais pas seule enfant, donc j'avais deux frères aussi. Et donc à ce moment-là, il faut trouver une autre orientation, plus près. Donc je pars en BTS Action Commerciale, à l'époque ça s'appelait comme ça. Et me voilà partie sur Orange en BTS Action Co. Et ensuite, j'ai fait des études en marketing du tourisme sur Montpellier.
- Speaker #0
Ok. Génial. Donc toi, tu voulais être vraiment psychologue. Finalement, tu t'orientes vers le commerce puis le tourisme avant d'entrer dans la banque. Qu'est-ce qui t'a amenée à ce chemin-là ?
- Speaker #1
L'amour ? Non, mais réellement, en fait, je fais mon BTS Action Co qui se passe super bien, deux magnifiques années de pur fun et plaisir, même dans ce que je fais, même si ce n'était pas la voie que j'avais choisie malgré tout. Je pars ensuite à Montpellier, à Subdeco, en marketing du tourisme. Et là, je voyage beaucoup parce que comme c'est du marketing du tourisme, je fais des longs séjours à Los Angeles, à Saint-Tropez, etc. Donc, dans pas mal d'établissements différents. Et au moment de revenir en France et de finir tout ça, de passer mon diplôme, je rencontre l'homme qui va être mon premier mari. Et là, la question se pose. J'ai des opportunités professionnelles et est-ce que je pars ? Parce qu'évidemment, c'était nulle part. Voilà, ici, ce n'était pas dans le Vaucluse, ça s'orientait au plus près dans le Var, au plus loin à l'étranger. Et je n'avais pas envie de partir, en réalité, pour être avec lui et construire quelque chose avec lui, même si au fond de moi, aujourd'hui, je sais que j'aurais bien voulu partir. Donc, je prends un job quand même dans le tourisme, sur Châteauneuf-du-Pape. Je m'ennuie considérablement dans ce job. Et une copine qui travaillait déjà dans la banque m'a dit, écoute, on cherche en ce moment des CDD. Viens, ça te permettra de patienter en attendant autre chose de mieux. Et de patienter, dans ces CDD, j'y suis restée 20 ans.
- Speaker #0
Ah oui ! Par amour. C'est ça. Donc, tu es restée 20 ans dans la même entreprise. Est-ce que tu peux retracer ton parcours là-bas ? Les postes que tu as occupés ? Oui,
- Speaker #1
complètement. En fait, quand j'y pense aujourd'hui, je me dis, tu es rentrée dans la banque à un moment donné où... Il y a vraiment eu un tournant. Tu sais, avant, quand tu rentrais dans une banque, déjà, tu passais des portiques de sécurité.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Ça bipait et tout. Tu n'as peut-être pas connu. Oui, c'est là où je me dis que je suis quand même jolie. Mais donc, il fallait déposer des articles dans des casiers, etc. Bon, bref, tu passais ça et tu arrivais au guichet et on te donnait de l'argent au guichet, tu vois. Et en fait, je suis arrivée à ce moment-là où la banque prenait le tournant de, on va dire, dématérialiser tout ce métier-là. et d'installer les distributeurs automatiques, etc. Donc moi, mon premier métier, c'était guichetière. Donc effectivement, je donnais de l'argent, on venait déposer de l'argent, on mettait des chéquiers, et ça, ça a été mon premier métier. Je n'ai pas gardé ce métier-là longtemps. Rapidement, en fait, j'ai fait d'autres métiers. Donc le cursus, on va dire, un peu classique d'un employé de banque. A l'époque, c'était de rentrer au guichet et puis ensuite de passer conseiller. Donc, tu avais un portefeuille client dont tu t'occupais, que tu gérais. Et puis de ce portefeuille client, tu passais sur un portefeuille un peu plus important, avec des revenus plus importants, plus haut de gamme, etc. Soit tu restais là, soit tu bougeais. Et moi, j'ai continué à bouger. Derrière, j'ai occupé plusieurs postes pendant ces 20 années. Ok.
- Speaker #0
Quand je regarde ta numérologie, je vois le 5 et le 5, c'est le chiffre du mouvement, de la liberté. Il a besoin d'avoir une diversité de missions, diversité d'actions. Est-ce que c'est la diversité des missions que tu as eues et la diversité aussi des postes qui t'a aidé à tenir dans ce cadre très structuré ?
- Speaker #1
Mais complètement. Et je crois que j'ai eu la chance, je ne sais pas si c'est la chance ou le bon moment en fait, mais d'arriver aussi dans une entreprise qui faisait évoluer vachement les collaborateurs. Donc si tu avais envie de bouger, tu pouvais bouger. tu pouvais bouger de secteur géographique et tu pouvais bouger de métier si tu tentais que tu étais un peu engagée, motivée et que tu faisais tes preuves, ça marchait c'est ce qui s'est passé pour moi donc oui en 20 ans on va dire que tous les 4-5 ans je changeais de métier jusqu'à devenir directrice d'agence et puis adjointe directeur de secteur donc tu vois avec plusieurs agences je me suis occupée de la digitalisation enfin bon voilà oui tu avais eu le temps de t'ennuyer finalement du tout c'est ça que je voulais dire Et c'est ce qui permet à chaque fois de rebondir, de te remettre en action, de reprendre une mission, de te remotiver. Et d'y mettre ta personnalité, ton implication. Ça remet à chaque fois un élan, un souffle.
- Speaker #0
Exactement. Tu portes aussi un chemin de vie 3. Créativité, expression, joie, jeu. C'est aussi le symbole de l'enfant en numérologie. Alors, quand on pense à la banque, rien de tout ça. Je n'ai pas du tout ça en tête. Comment tu as fait pour tenir aussi longtemps dans un environnement si peu nourrissant pour ton trois ?
- Speaker #1
C'est vrai, tu as raison, mais en fait, c'est difficile la banque de ce côté-là. Tu as raison, il y a quelques piliers très structurés et très structurels, beaucoup de conformité, etc. Toutefois, je crois aussi que dans mon parcours, j'ai aussi eu la chance de côtoyer des personnes avec qui je me suis bien entendue. donc à chaque fois si tu veux quand tu arrives à mettre une bonne ambiance dans ton équipe, du partage, déjà ça ça nourrit quand même les rires, la solidarité, enfin tu vois voilà le partage, les projets, tu peux mettre des actions en place mais toujours dans... avec un bon état d'esprit tu vois et ensuite il y a eu quelques années où en fait j'ai occupé un poste d'animatrice commerciale donc j'étais à la fois formatrice et alors je formais des groupes et je formais un individuel des jeunes arrivants ou sur des nouveaux produits, des nouveaux métiers, etc. Et j'étais relativement aussi autonome et libre. Donc, en réalité, je le faisais pas comme je voulais, mais oui, avec ce que j'avais envie d'y mettre. Voilà, donc tant que je respectais le protocole, je pouvais y mettre ma personnalité. Et pendant ce temps-là aussi, il y avait beaucoup de possibilités de faire des propositions. Donc, tu pouvais créer en réalité.
- Speaker #0
Oui, tu pouvais mettre ta patte à chaque moment. Oui,
- Speaker #1
mettre ta patte. Si elle n'était pas acceptée, en tout cas, c'était entendu. Et encore une fois, cette équipe-là, c'était l'équipe la plus fun de toute l'entreprise. Tu vois ce que je veux dire ?
- Speaker #0
C'est bien tombé.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
À quel moment tu as commencé à te sentir vraiment en décalage ? Parce que tu disais, mon corps était là, mais ma tête non. Est-ce que tu te souviens de ce moment où ça a basculé ?
- Speaker #1
Ah oui, complètement. Il y a eu deux moments. Il y a eu, je pense, les prémices à ma première grossesse. Quand je reprends le travail, mon fils, qui a aujourd'hui quand même 17 ans, donc ça a commencé à faire, tu vois, sur les 20 années. Mon fils a 9 mois quand je reprends le travail. Et là, tu vois, tu reviens pas sur le poste qui était prévu initialement. D'accord. Ça, c'est un vrai sujet, le retour au travail de la maternité. Bon, OK, encore une fois, moi, je suis hyper impliquée, hyper engagée, donc je le fais. Mais tu sens que déjà, la motivation, tu vois, c'est plus difficile. Donc là, j'ai l'opportunité de changer de métier. Donc, j'intègre cette fameuse équipe d'animation commerciale. Là, ça redonne un souffle. C'est parti, tout va bien, etc. Le deuxième moment hyper révélateur, c'est changement de direction générale. Et ça, c'était en 2000, peut-être 2019, je crois. Oh non, même avant, entre 2000 et 2018, un truc comme ça. Oui. Entre 2016 et 2018. Changement de direction générale, restructuration totale de l'entreprise. Certains postes sont complètement supprimés, comme le mien. À l'époque, j'occupais un poste d'adjointe à directrice d'agence. Donc en fait, il y avait une directrice d'agence qui gérait trois agences, trois points de vente. Et moi, j'étais son adjointe. Et ce poste-là est supprimé de l'indice des postes. La lignée managériale. Donc, du coup, qu'est-ce qu'on fait de ces personnes-là ? Parce qu'évidemment, je n'étais pas seule à augmenter ce genre de poste. Donc, restructuration, nouveau projet, on me propose un poste. Alors, en fait, si tu veux, c'est entre deux non-choix. Tu as le choix entre ça ou ça. Oui,
- Speaker #0
c'est qui tout doux,
- Speaker #1
parce que tu n'as pas le choix. Tu n'as pas le choix.
- Speaker #0
Tu as le choix de choisir.
- Speaker #1
Je refuse.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Je refuse consciemment. Je ne voulais pas aller sur un poste de directrice d'agence. j'en voulais plus à ce moment-là, etc. Finalement, il crée une nouvelle équipe. d'animation, un peu de la digitalisation des process, etc. Et j'intègre cette équipe-là. Encore une fois, j'arrive dans un truc assez nouveau, précurseur, où tu peux créer, où tu peux t'amuser un petit peu, tu vois. Malgré tout, il faut quand même te conformer à la demande de la direction générale. Mais je retrouve encore une fois dans cette équipe des profils un peu similaires à moi, tu vois. Et là, tu te dis en fait, waouh, t'es champion. Tu vois, ton poste est supprimé comme ça du jour au lendemain. J'adorais le poste que j'occupais. Elles étaient relativement plus récentes, mes fonctions, parce que ce poste-là d'adjointe, je le prends à mon retour de ma deuxième maternité.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Et ça ne dure pas longtemps en réalité. Alors que j'étais en train de tout mettre en place, j'étais au top et puis non. Donc, on te casse un peu ta dynamique, tu vois. Pour repartir sur quelque chose à zéro, donc remettre encore de la dynamique, remettre un peu du fuego, tu vois. un nouveau métier que tu ne connais pas, mais qui se construit. Donc ça aussi, c'est intéressant, tu vois. Ça galvanise un peu, tu te dis, ouais, on est un peu précurseur. Et en réalité, la prise de conscience à ce moment-là, c'est qu'on te fait croire que tu es utile. Et là, tu prends conscience qu'en réalité, ce n'est qu'un jeu de turnover. À chaque fois que tu as un nouveau DG qui arrive, à chaque fois que tu as une nouvelle politique qui se met en place, c'est comme le gouvernement, c'est la même chose.
- Speaker #0
Oui, je vois. Tu vois ?
- Speaker #1
Un nouveau DG qui arrive, il met en place une nouvelle équipe. de direction avec ses adjoints avec des nouveaux directeurs de services etc donc à chaque fois chacun veut mettre sa patte et voilà donc toi il faut que tu rentres encore une fois dans que tu t'adaptes donc là tu te dis en fait bah à quand la prochaine quoi oui oui c'est sans fin au final c'est sans fin tu t'adaptes finalement et il y a eu prochaine d'accord il y a eu de nouveau une restructuration en fait coup sur coup et là tu te dis mais non c'est pas possible j'ai vu des gens partir Des gens négociaient des départs parce qu'ils n'en pouvaient plus. Et tu vois, dans ce genre d'équipe, quand on remet un peu au bout du jour tout ça, on met aussi des gens dont on ne sait plus quoi faire. Alors, ce n'était pas tout à fait mon cas à moi, parce que j'étais encore jeune par rapport à certains, mais j'ai vu ça aussi. Et c'était hyper difficile pour eux. Tu vois, des gens qui approchaient la retraite, on les mettait sur des sujets de digitalisation, ils n'étaient pas du tout au rendez-vous du sujet. Tu vois, c'était trop... Trop moderne, tu vois, pour eux. Il y avait donc un décalage, effectivement.
- Speaker #0
Ok. Donc, oui, tu parles aussi de cette ambiance, donc jeu de pouvoir, faux semblants, politique interne, restructuration. Ouais. Toi, tu es marquée par le 6, et le 6, il est attaché véritablement à ses valeurs profondes. Ça a dû être quand même assez violent pour toi. Qu'est-ce que ça a généré intérieurement chez toi ?
- Speaker #1
Je crois que le sentiment, tu vois, à la fois d'injustice, mais ça, c'était vraiment très, très fort, quoi. C'était pas juste,
- Speaker #0
en fait.
- Speaker #1
Pas juste et surtout, moi, tu sais, j'aime pas les détours et j'aime pas les faux semblants. Soit on te dit clairement, écoute, c'est ça ou rien, ou tu t'en vas, voilà, ou on te fait pas croire que. Moi, ça, je déteste ça, en réalité. Là, j'ai pris conscience qu'on m'avait fait croire pendant longtemps plein de choses qui ont pas été finalement vraiment contre moi, mais en réalité, on te fait croire que t'es utile, on te fait croire que tu as un certain potentiel pour ce poste-là. En fait, c'est juste qu'on sait pas où te mettre et donc on t'y met, quoi. Tu vois ? après soit t'as vraiment le potentiel soit tu l'as pas je pense que dans certains trucs j'avais le potentiel dans certaines tâches c'était quand même plus compliqué il a fallu encore une fois se suradapter toi que tu te surpasses sans cesse au final complètement donc si t'étais pas minimum engagée c'était quand même difficile mais c'était difficile malgré tout malgré mon engagement et donc injustice colère aussi mais intérieure et surtout en fait tu peux pas trop l'ouvrir parce que si tu commences à trop discuter, à trop vouloir négocier à trop vouloir te faire entendre, là, ça ne va plus.
- Speaker #0
D'accord. Tu veux changer les choses, au final.
- Speaker #1
Ce n'est pas possible. En fait, ce n'est pas possible. C'est soit tu te conformes, soit, en fait, tu es discrédité.
- Speaker #0
Tu n'as pas ton mot à dire.
- Speaker #1
Tu n'as pas ton mot à dire. En fait, tu te dis, à l'époque, j'avais affaire, évidemment, aux ressources humaines, donc dans cette restructuration. Oui, tu n'avais pas ton mot à dire. Tu avais l'impression qu'à chaque fois que tu disais quelque chose, tu te heurts à une espèce de susceptibilité mal placée. Voilà. Alors après, je sais que moi, il fallait que je travaille ma forme. J'ai toujours été un peu rebelle, mais j'ai jamais fait de vagues. Mais tu vois, dans la forme, il faut dire... J'avais toujours un peu de mal à dire les choses correctement, tranquillement, posément, sans que les émotions prennent le dessus, tu vois. Mais là, c'était trop, quoi.
- Speaker #0
Oui, puis tu es quand même restée 20 ans dans cette entreprise-là. Ce n'est pas comme si tu venais de démarrer.
- Speaker #1
On est d'accord.
- Speaker #0
Tu venais faire des revendications.
- Speaker #1
Ah oui, moi, je me sentais pleinement engagée, présente, adhérente aux valeurs au départ. Tu vois ? Et en fait, tu te rends compte que ces valeurs-là, c'est...
- Speaker #0
Oui, changement de génération, il y a tout qui change.
- Speaker #1
Oui, il y a tout qui change. Les valeurs sont toujours là, puisqu'elles sont prônées par les publicités, etc. Mais en réalité, en interne...
- Speaker #0
Elles sont évidemment incarnées. Oui, exactement. Est-ce que ton corps a commencé à te parler à ce moment-là ? Est-ce que tu as ressenti de la fatigue, des tensions ?
- Speaker #1
Complètement. En fait, je me suis rendue compte au bout de quelques mois que je vivais en permanence avec le haut du dos douloureux. Mais tout le temps. Des points de douleur, des tensions dans les trapèzes. Tout le temps, tout le temps, tout le temps. Je vivais avec ça en permanence. Et puis le cerveau, tu sais, qui rumine tout le temps parce que tu prépares... Tu vois, je ne suis pas du genre à partir de mon travail, fermer la porte et couper.
- Speaker #0
Je ne sais pas.
- Speaker #1
Je n'ai jamais su faire ça. Donc moi, je ramenais mon stress du travail à la maison. Éventuellement, le stress de la maison aussi au travail. Et en réalité, je n'avais pas de filtre. Je n'avais pas de cloison. Donc, je vivais sans cesse avec le stress du travail.
- Speaker #0
Tu n'arrivais pas à décharger avant d'arriver à la grance ? Jamais.
- Speaker #1
Je n'ai jamais su faire ça jusqu'à présent, jusqu'à ce que je sois sauf longue, bien sûr. Mais non, je ne savais pas faire. Et en plus, on n'en avait pas les moyens en réalité. Soit tu es autonome avec ça. J'avais plein de collègues qui savaient très bien faire ça naturellement. N'importe qui, les jobs sont alimentaires. Moi, ce n'était pas mon cas. Oui. Tu vois, j'étais toujours impliquée, toujours présente, toujours à réfléchir. Toujours à préparer d'avance. Quand j'avais des présentations à faire en comité de direction, je les bossais encore le soir chez moi. Oui,
- Speaker #0
tu étais quand même très, très investie dans ta société. Non, non. Pendant le même temps. OK. Avant de parler de la rupture professionnelle, on va parler d'un choc personnel. En 2015, ton fils subit une agression sexuelle, mais à ce moment-là, tu ne sais rien encore. Est-ce que tu veux bien nous raconter ?
- Speaker #1
Oui, un sujet... chaud mais oui bien sûr aujourd'hui je peux en parler un peu plus facilement donc 2015 c'est le début d'une nouvelle histoire d'amour pour moi avec l'homme qui est mon mari aujourd'hui et à ce moment là nous sommes en train de construire tout en fait notre maison notre foyer je suis enceinte de ma fille c'est le début enfin le premier trimestre et en rentrant dans le second trimestre Mon fils, à ce moment-là, est suivi chez une psychologue parce que suite à la séparation avec son papa, on voulait tous les deux qu'il soit accompagné et qu'il ait un lieu où il puisse se discuter de manière neutre, etc. Donc, il y allait toujours de temps en temps. Et moi, je patiente comme à chaque fois dans la salle d'attente. Sauf que ce jour-là, plutôt que de repartir avec mon fils, la psychologue m'interpelle et me dit « Écoutez, voilà, votre fils m'a confié quelque chose aujourd'hui et... » Il m'a autorisé à vous en parler, est-ce que je peux vous voir une minute ? Et là, le ciel me tombe sur la tête. Donc, j'apprends qu'il est agressé sexuellement. Qui pour lui, sur le moment, il sait que c'est, entre guillemets, avec les mots l'enfant, une bêtise. Toutefois, il n'est pas choqué outre mesure. Pourquoi ? Parce que ça se passe entre deux enfants. Mais pas deux enfants du même âge, par contre. Il y a 6 ans d'écart. Donc la personne qui lui fait les attouchements, il est plus vieux de 6 ans. Mon fils a tout juste 6 ans et le grand en a 13. Ce qui a été le plus difficile dans cette histoire, enfin le plus difficile, non, je ne pourrais pas qualifier ça de plus difficile, mais en tout cas ce qui a été très dur à gérer, et notamment pour la suite, c'est que ça se passe au sein de notre foyer.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Voilà.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Tu vois, c'est pas comme si...
- Speaker #0
C'était un enfant qui était... Extérieur.
- Speaker #1
Voilà. Ça se passe à l'intérieur de notre foyer. Donc là, moment hyper compliqué, quoi. Et qui a juste duré 4 ans, jusqu'au jugement de cette affaire. Ok.
- Speaker #0
La révélation, tu la prends pas de suite, parce que ça a lieu en 2015. Pour toi, tu la prends en 2016. Alors qu'à ce moment-là, tu es enceinte de ta fille. Est-ce que tu peux nous dire dans quelles circonstances, donc tu l'as appris, c'était chez la psychologue, cette grossesse, toi tu ne l'as pas vraiment vécue comme celle de ton fils, comme tu aurais aimé la vivre avec cette révélation. Qu'est-ce que ça a changé dans ta façon de vivre ta maternité ?
- Speaker #1
Beaucoup de choses, mais pas forcément hyper positives. Parce que quand tu vis ça, et notamment dès le début, une des premières émotions qui arrive, et un des premiers sentiments qui naît, c'est la culpabilité. Donc évidemment que tu vis cette grossesse, alors à la fois un peu à la manière Louvre, mais un peu comme toutes les mères, mais là décuplée. Parce que tu te dis, mais qu'est-ce qui va se passer après en réalité ? Je ne sais pas que je suis enceinte d'une fille à l'époque parce que je n'ai pas su le sexe de mon bébé jusqu'à ce que j'accouche. Fille ou garçon, quoi qu'il en soit, ça ne changeait pas grand-chose. Mais si j'avais su en plus que j'avais une fille, que j'attendais une fille, c'était encore autre chose. Donc, tu vis dans la culpabilité, la peur aussi, évidemment, et l'incompréhension. Mais le mot incompréhension est tellement faible. Tu ne comprends pas pourquoi, en fait. Donc, je... Je crois que je dirais que la culpabilité, c'est vraiment peut-être le sentiment le plus fort. Et puis, elle naît et tu as envie que personne ne la touche. Voilà. Donc, ce n'est pas facile.
- Speaker #0
J'imagine. Tu as juste envie de la protéger, de la mettre dans un cocon, de la garder pour toi. C'est ça. Dans une vérité. À ce moment-là, tu étais en année d'influence 12. Donc, l'influence 12, pour celles qui nous écoutent, c'est souvent une période un peu floue. Comme un brouillard intérieur, et si on n'est pas tout à fait aligné avec ce qu'on est venu vivre, la vie peut nous confronter à des événements difficiles, parfois violents, qui viennent nous réveiller, nous ramener à l'essentiel. Comment, toi, tu as traversé cette période entre cette révélation bouleversante, ta grossesse, et tout ce que le quotidien te demandait malgré tout ?
- Speaker #1
Écoute, je crois que je l'ai passé pendant peut-être deux ans en mode survie.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Complètement. Je ne peux pas dire autre chose, tu vois. Je ne peux pas te dire qu'à l'époque, j'avais des super outils pour aller mieux. Je ne peux pas te dire que... En fait, moi, je suis connectée aux émotions de mes enfants puissance 1000. Depuis ce moment-là, je suis en Bluetooth, tu vois, avec eux tout le temps. Donc, leur douleur, elle me blesse profondément. C'est déjà le cas quand tu es maman, tu vois. Là, c'est juste décumplé, tu vois. Quand ton fils, il est auditionné par la gendarmerie, mais c'est juste une horreur. Tu ne peux pas assister, tu ne peux pas l'aider parce que tu n'as pas le droit d'être présente.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Non, tu n'as pas le droit. Pourtant, il est mineur. Il a 7 ans, tu vois, 7-8 ans parce que ça a beaucoup traîné, tu vois. Donc, voilà. Donc, leurs blessures, évidemment, te blessent aussi. Enfin, voilà. Leurs pleurs, tu ne peux pas t'empêcher de pleurer avec eux. Tu vois, c'est difficile. Je ne peux même pas dire que... que j'avais des outils pour affronter ça je crois que je les fais comme j'ai pu en réalité j'ai été présente voilà j'ai été comment dire à l'écouté essayer d'être le plus calme possible parce qu'autant se dire quand tu vis ça au sein de ton foyer avec les enfants de et c'est hyper difficile.
- Speaker #0
Arriver à tout gérer,
- Speaker #1
à être libre malgré tout,
- Speaker #0
en ta grossesse.
- Speaker #1
L'amour pour ton mari, mais le dégoût pour ses enfants ou son enfant. Les silences de la famille, parce qu'au début, tout le monde ne le savait pas, évidemment. Mais après, tu sais, les conseils des gens, les uns des autres qui te disent, mais c'est pas grave, ce sont des jeux d'enfants, des touches pipi, machin, tout ça. Sauf qu'en réalité...
- Speaker #0
Quand tu le vis, quand c'est ton enfant. Voilà,
- Speaker #1
et imputisement, tu sais que c'est pas un pipi. Tu vois ce que je veux dire ? Et puis, de toute façon, il y a la découverte du corps quand les enfants ont 3-4 ans et qu'ils se regardent, etc. Ça peut arriver, ça arrive beaucoup d'ailleurs. On en parle beaucoup dans la psychologie infantile, etc. Mais là, c'est pas du tout la même histoire. Donc, sans rentrer dans les détails, c'est pas du tout la même histoire.
- Speaker #0
Ok. Est-ce que toi tu penses que cette blessure, elle a aussi d'une certaine manière mis en lumière l'urgence de changer de vie ?
- Speaker #1
Je crois qu'elle met en lumière pas de suite l'urgence de changer de vie, ou en tout cas pas professionnelle, tu vois. De suite, je me dis, je vais partir en fait, je vais prendre mes enfants et m'en aller. Bon, sauf que clairement, je suis quand même amoureuse de mon mari, on est en train de construire quelque chose, dans la douleur, mais on le construit quand même. et changer alors si tu veux pas changer de vie mais en tout cas je pense qu'elle révèle en moi le fait de vouloir d'autres choses ou en tout cas de m'affirmer d'une autre manière et de prendre conscience de qui tu es vraiment une joie de ta parole de ta place de ta posture de parce que là je vis quelque chose qui est qui qui fait comment dire Même si on sait aujourd'hui que ça se passe dans beaucoup de familles et tout ça, mais bon, à ce moment-là, je ne veux pas du tout l'entendre. Ce n'est pas mon sujet, moi je vis mon truc. Mais à ce moment-là, je ne veux plus être dans un cadre. J'ai passé toute ma vie à me conformer à des choses. Être la bonne élève, être la bonne enfant, être la bonne collaboratrice, qui rentre bien dans les cadres, etc. Là, mon cadre, il explose, concrètement. Donc là, je me dis, j'ai besoin de me retrouver moi aussi et de retrouver la valeur de ma parole, de ma posture, du sens de ma vie. Tu vois ce que je veux dire ?
- Speaker #0
Le sens. Le 3 mai 2019, quelques années plus tard, le jugement a lieu. Une nouvelle page semble se fermer pour toi, pour que tu puisses en ouvrir une nouvelle. J'imagine que ça a quand même été un gros tournant dans ta vie, cette date-là. Oui.
- Speaker #1
Oui, oui, c'est un gros tournant, effectivement, parce que, bon, même si elle est hyper choquante et déstabilisante, etc., je mets pour la première fois les pieds dans un tribunal, dans une salle d'audience, j'avais jamais été là avant. Tout ce que j'entends, c'est difficile parce que, évidemment, la moitié des choses, je ne les avais pas entendues. Et là, je les entends de vive voix. Malgré tout, ça sonne quand même... Pas la fin, parce qu'en réalité, c'est jamais la fin. Mais on va dire que, quelque part, c'est une première étape sur la reconnaissance de ce qui a pu se passer au niveau, on va dire, de la justice et que les personnes aussi qui sont présentes l'entendent.
- Speaker #0
L'entendent.
- Speaker #1
Les parents, la famille, tu vois, voilà. Ça, c'est hyper important qu'ils puissent entendre que ce qui s'est passé, c'était grave.
- Speaker #0
Oui, ce n'était pas que des jeux d'enfants.
- Speaker #1
Exactement. Donc la personne est condamnée à ce moment-là. Et effectivement, nous, on peut... Mon fils, lui, il a déjà tourné la page quelque part, tu vois. Parce que dans ce chemin-là, j'ai quand même fait en sorte malgré tout de l'accompagner et de le faire accompagner aussi par des spécialistes, des thérapeutes, etc. Mais pour moi, c'était un peu différent.
- Speaker #0
Exactement. Il a eu la chance d'avoir une maman qui soit là pour le soutenir, pour lui l'amener vers les bonnes personnes. On arrive en 2020 et tu décides d'entamer un bilan de carrière. Qu'est-ce qui t'a poussé à faire un bilan de carrière cette année-là ?
- Speaker #1
Là, je crois encore que c'est une histoire de sens et de valeur. Je crois qu'après, si on se reparle de ce qu'on se disait tout à l'heure, la restructuration dans l'entreprise, je me dis que je ne vais pas rester jusqu'à l'âge de la retraite dans ce milieu. En réalité, la Sandi que je deviens à ce moment-là, la Sandi que je suis à ce moment-là, 2020, j'approche la quarantaine, cette fameuse crise de la quarantaine, il y en a qui quittent tout, qui quittent leur mari, tout ça. Moi, quelque part, ils commencent à nourrir de quitter mon job. Et là, je me dis, la meilleure manière de procéder, c'est effectivement de faire un bilan de carrière, d'essayer de poser les choses correctement à plat. Moi, j'ai quand même, même si des fois, j'ai envie de sortir du cadre et que je ne me conforme plus aujourd'hui à certaines choses, j'ai quand même besoin de structure. Donc, à ce moment-là... Je me dis que c'est peut-être le meilleur moyen de le faire. Et effectivement, commence à germer dans ma tête l'idée de faire autre chose. Ok. Tu vois ? Oui. Et ça correspond pile poil à ce moment où je me dis, en fait, qu'est-ce que je vais faire pour les 20 prochaines années dans cette boîte ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Je voyais les gens en fin de carrière, quand on voulait se séparer, etc. Je me disais, je n'ai pas envie de moisir, tu vois, entre guillemets, mais complètement. Parce que là, pour le coup, je ne serais plus nourrie du tout.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Tu vois ? Voilà. Et puis voilà, cette perte de sens, ces valeurs dans lesquelles je ne me retrouve plus du tout. Il n'y a plus d'humanité, il n'y a plus tout ça.
- Speaker #0
Oui, toi tu commences à évoluer, tu commences à te transformer. Exactement. Est-ce que ton employeur était au courant de ce bilan ? Non,
- Speaker #1
le bilan carrière, je l'ai fait vraiment de mon côté. Certains collègues avec qui je m'entends très bien, on en parle, etc. Mais mon employeur, à ce moment-là, non. Ok.
- Speaker #0
Donc tu le fais dans ton coin. Oui. Très rapidement, quand tu fais ton bilan de carrière, le domaine du mieux-être ressort clairement. Et dans ta numérologie, on retrouve deux fois le 11, le maître nombre du super accompagnant, de celui qui doit se mettre au service d'une cause plus grande que lui, qui a une capacité intuitive supérieure à la moyenne. Est-ce que tu as vu ça comme une évidence ? Parce que tu me parlais tout à l'heure du métier de psychologue quand tu étais plus jeune.
- Speaker #1
Non, mais c'est clair. Et bien, j'ai envie de te dire déjà que le bilan de carrière, ou en tout cas le cabinet qui m'accompagnait, a bien bossé. parce que finalement, j'ai su mettre en évidence le domaine qu'il me fallait parce que moi, à ce moment-là, j'étais ouverte à plein de trucs, tu vois.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Et le mieux-être n'était pas forcément pour moi une évidence. Bien sûr. Même si, quand je fais mon bilan, on travaille, justement, je me souviens d'un exercice qu'elle m'avait fait faire sur une échelle temps où elle m'avait fait retracer même depuis que j'étais petite Comment je me projetais ? Quel métier je voulais faire ? Tu sais, quand t'es gamine, à 6 ans, à 7 ans, à quoi tu joues ? À la marchande, t'as envie de travailler dans une boutique. Et on avait fait ça sur une échelle temps. Et il y avait plusieurs choses qui se profilaient, mais effectivement, le mieux-être sortait bien. Mais pour moi, c'est pas encore une évidence. Le sujet d'accompagner, oui, ça en était. C'était vraiment une évidence, ça oui. Mais je savais pas encore comment en ce moment-là. Oui.
- Speaker #0
Après, à la banque, tu étais quand même dans l'accompagnement.
- Speaker #1
Exactement. C'est ce que je vivais depuis quelques années. Quand j'ai occupé des postes de manager ou finalement de formateur, animateur, etc., j'accompagnais. Donc ça faisait quelques années que je faisais déjà ça.
- Speaker #0
Tu m'as dit que tu avais entamé une psychothérapie à ce moment-là, lorsque tu étais en train de faire ton bilan de carrière. Et à ce moment-là, tu rencontres une sophrologue. Qu'est-ce que cette rencontre a déclenché en toi ?
- Speaker #1
Alors déjà, il faut savoir que quand je démarre cette psychothérapie, je le dis souvent cet exemple, je le nomme souvent, mais c'est parce qu'il est assez fou. En fait, je me range dans son cabinet une fois par semaine au début et je passe toutes les semaines devant sa plaque, d'accord ? Je vois noter son nom, psychothérapeute, et jamais, jamais, je vois qu'à côté, c'est noté sophrologue, ok ? Donc, on fait la psychothérapie. On ne fait pas de sofro, mais je pense qu'elle m'avait quand même assez bien cerné cette personne. Elle savait que je n'étais pas prête encore à utiliser cet outil-là. Il faut quand même savoir que j'ai longtemps été dans une grande anxieuse, toujours dans l'anticipation, à tout préparer, à tout cadrer, à tout m'utiliser, dans le contrôle. Et puis à ce moment-là vient le Covid aussi d'ailleurs, parce que du coup on fait... pas mal de visio, et on fait des échanges comme ça. Et un jour, dans une séance, on parle effectivement de cette reconversion professionnelle qui se profile, ne sachant pas trop quoi faire, etc. Et elle me dit, mais... Et la sophrologie, vous y avez déjà pensé ? Moi, je ne connaissais pas, je te le dis. Je ne connaissais pas du tout la sophrologie. Je dis, ben non, pas tellement, je ne sais pas trop de quoi il s'agit, tout ça. Elle m'explique donc qu'elle est directrice d'une école de sophro. qu'elle est elle-même sophrologue depuis 30 ans, donc une des pionnières de la sophrologie, quand même, on peut se le dire. Elle était elle-même prof de sport à l'époque. À 30 ans, elle a changé de carrière, elle est devenue sophrologue. Elle avait déjà 60 ans à ce moment-là, donc ça faisait déjà très longtemps qu'elle pratiquait la sophrologie. D'ailleurs, elle a eu la chance de pratiquer la sophro et d'être formée avec le fondateur, Alfonso Caicedo. Et je dis, ouais, pourquoi pas ? Il faudrait que je me renseigne. Ben écoutez, venez aux portes ouvertes de l'école. Et ça a démarré comme ça.
- Speaker #0
Incroyable. Donc, tu vas te former à la sophrologie ? Ouais. Comment se passe la formation ? À quel moment elle a débuté ta formation ? Combien de temps après avoir réalisé ton bilan de carrière ?
- Speaker #1
Ben quasiment après. D'accord. Parce que tout s'enchaîne et c'est un brique. Donc, je finis le bilan de carrière et... vraiment je me dis ouais le mieux-être c'est quand même ce domaine mais qu'est ce que je vais faire dans le mieux-être parce qu'à ce moment là je rappelle aussi que j'étais hyper structuré hyper cadré hyper dans le contrôle donc le mieux-être tu le sais il y a de tout et il y a de n'importe quoi aussi et et moi je voulais pas un truc trop perché tu vois c'est pas que ça me plaisait pas que j'aimais bien pour moi mais je me voyais pas incarner cette posture là donc finalement je découvre la sofro Et je découvre aussi le côté neuroscientifique de la sophrologie. Donc cet aspect assez logique qui permet d'accompagner, en expliquant précisément comment ça se passe, comment tu agites sur ton système nerveux, etc. Donc ça, pour moi, ça me convient.
- Speaker #0
Oui, ça te rassure.
- Speaker #1
Exactement. Il y a une structure, il y a un cadre. Et donc j'entame ma formation qui dure deux ans. Donc je me souviens encore de moi au début de la formation. D'ailleurs, c'est un truc sur lequel... On plaisante assez souvent avec l'équipe parce que je posais beaucoup de questions, tu vois. Et pourquoi on fait ça ? Et comment on fait ça ? Et pourquoi on ne fait pas comme ça ? Etc. Tout le temps. À chaque fois, on s'en dit, tu as une question. Mais voilà. Et puis rapidement, au fil du temps, ça s'est un peu calmé parce qu'après, tu prends la teneur aussi de cette formation que tu fais inconsciemment un peu pour toi, en fait,
- Speaker #0
finalement. Tu vois,
- Speaker #1
elle agit sur toi, cette formation. C'est d'ailleurs pour ça que... Je dis souvent faire une formation sur internet en trois jours dans ce métier là c'est complètement fou parce que t'as pas le temps d'intégrer vraiment toute la transformation qui s'opère et t'as pas ce temps d'infusion.
- Speaker #0
Puis t'as testé la méthode avant du coup de l'appliquer.
- Speaker #1
Évidemment, tu as mis la test de manière différente, tu t'exerces, tu construis des protocoles etc. Bon bref, tu fais des stages. Et donc voilà, la formation se passe. plutôt très bien. Et puis, je l'accumule avec mon travail puisque je ne suis pas encore parmi mon job. À ce moment-là, je fais les deux.
- Speaker #0
Donc, ton employeur n'est toujours pas au courant à ce moment-là.
- Speaker #1
Là, j'en parle. Erreur, certainement, que j'ai dû faire, mais c'est comme ça. Écoute, c'est la vie. J'ai fait ce qui me semblait juste à ce moment-là.
- Speaker #0
Donc, c'est toi qui allais le dire, non ? Il a découvert...
- Speaker #1
Oui, j'en parle à ma responsable. je lui dis écoute voilà j'ai le projet 2 Peut-être un jour, je finirai par faire un autre métier. Mais en tout cas, en ce moment, je me forme à la sophrologie, tout ça. Tout le monde trouve ça formidable. C'est génial, tu vois.
- Speaker #0
Ok. Donc là, arrive le moment où tu dois demander soit une démission, soit un temps partiel. Là, tu demandes un temps partiel, une rupture conventionnelle. Tout est refusé. Qu'est-ce que ça vient réveiller chez toi ?
- Speaker #1
Pareil. L'injustice et la colère. Tu vois, tu te dis, attends, j'ai passé 20 ans dans cette entreprise, j'ai tout donné. Parce que je peux vraiment dire que j'ai beaucoup donné, tu vois, et de mon temps et de mon énergie et du temps que je passais pas avec mes enfants. Et même de mon implication émotionnelle et psychologique. Quand j'étais pas au travail, je pensais souvent au travail, tu vois ce que je veux dire. Donc j'ai toujours été impliquée le bon élève, tu vois. Mais justement, j'étais peut-être trop bonne dans ce que je faisais pour, en toute humilité bien sûr, mais pour qu'on m'accorde.
- Speaker #0
Oui. Voilà,
- Speaker #1
on m'a dit, ça me dit, ok, tu veux faire un autre métier, ben t'assumes et tu t'en vas, quoi. Voilà, donc on ne prend pas de rupture conventionnelle parce qu'on n'a aucune raison de te voir partir.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Voilà. Et ton temps partiel, écoute, allez à 80% si tu veux, mais ce n'était pas suffisant, moi, pour exercer, donc voilà.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Mais sur ton niveau de poste, on ne t'accordera pas plus.
- Speaker #0
D'accord. Bon, au moins les choses sont dites.
- Speaker #1
C'était clair.
- Speaker #0
Toi, tu poses ta démission en juin 2023 et c'est quelque chose de pas anodin parce que tu entres dans une année un, c'est les nouveaux départs, avec une vibration 8 qui parle de reprendre sa puissance, de reprendre sa place. Est-ce que tu te souviens de ce que tu as ressenti au moment où tu poses ta démission ?
- Speaker #1
Oui, c'était à la fois beaucoup d'émotion, tu vois, de me dire ça y est, tu l'as fait, tu as vraiment passé le cap, tu as assumé ça. À la fois, c'était beaucoup de fierté aussi, parce que je dois quand même dire que ça a suscité dans mon entourage professionnel beaucoup d'admiration, entre guillemets. Mon Dieu, c'est hyper courageuse, jamais je pourrais faire ça. Alors, je ne savais pas si c'était du courage ou de la folie en réalité aujourd'hui, mais ça suscitait beaucoup d'envie chez les autres, tu vois, parce que ce n'est pas facile. Effectivement, il faut avoir un peu de courage,
- Speaker #0
je pense.
- Speaker #1
Donc, j'étais à la fois fière et à la fois... Tu pars dans l'inconnu, donc un peu des peurs, des doutes. Et tu sais aussi que c'est quasi irréversible. Parce que dans les premiers temps, peut-être que j'aurais pu y retourner. Là aujourd'hui, si je me représentais en disant, ça ne fonctionne pas, je ne sais pas ce qui se passerait. Oui,
- Speaker #0
s'il y aurait toujours une coupure, ça serait différent.
- Speaker #1
Sûrement.
- Speaker #0
Pour revenir en arrière. Je ne pense pas. Non, on ne trouve pas. Comment ton entourage, ta famille a réagi quand tu as annoncé ta décision ? Parce que tu avais quand même deux enfants à ce moment-là,
- Speaker #1
à chaque... Alors écoute, toujours pareil, il y a toujours ceux qui te disent... Tu as deux écoles. Tu as ceux qui voient en toi la femme forte, courageuse, et effectivement qui se disent « Oh là là, moi j'en serais incapable » . Et puis tu as toujours l'école de ceux qui te disent « Mais tu es sûre ? Tu quittes quand même... » C'est une institution, tu vois, c'est pas l'éducation nationale, mais presque, quoi. Tu vois, c'est un truc hyper, voilà, structuré. T'as un salaire qui est quand même... Un bon salaire à l'époque, parce qu'on avait un poste de cadre et tout. Mais tu sais que tu auras toujours ton salaire, on ne va pas te virer. Tu vois, la sécurité de l'emploi. Et puis même si tu n'as plus envie, tu peux toujours te mettre dans un placard doré. Mais tout ce que moi, je ne pouvais plus entendre en réalité. Ce n'était pas ta vie,
- Speaker #0
ce n'était pas le sens que tu voulais donner à ta vie.
- Speaker #1
Pas du tout.
- Speaker #0
Deux mois après ta démission, tu te lances officiellement comme sophrologue. On y est. Le 5 septembre 2023, et moi encore une fois. en vibration 1, donc symbole de nouveau départ, de premier pas, et toujours cette vibration 8 en toile de fond qui t'invite à prendre ta place, à te réaliser pleinement, enfin à te choisir. Est-ce que tu te souviens de ce que tu as ressenti ce jour-là ?
- Speaker #1
Ben oui, écoute, alors c'est vrai que je démissionne, je quitte mon job le 28 juin, je m'en souviens, je me dis allez Sandy, tu te laisses passer l'été tranquille, parce qu'au final, prends ces deux mois pour toi que tu n'as jamais eu pleinement. En réalité, tu surfes toujours entre deux états. Et puis à la rentrée, je me dis, allez, maintenant tu y vas, tu crées. En réalité, c'est une étape administrative, mais mine de rien, ça marque l'ouverture de quelque chose de nouveau. Et là, à ce moment-là, ce que je ressens, c'est une nouvelle dynamique. Tu dis, allez, ça y est, c'est parti, on va construire et on y va. Et tu fermes vraiment la porte de ton ancien vie professionnelle pour en ouvrir une nouvelle.
- Speaker #0
Qu'est-ce que cette nouvelle vie t'apporte aujourd'hui que tu ne trouvais pas avant ?
- Speaker #1
Tout à l'heure, je te parlais de mes douleurs dans le dos. Je n'ai plus de douleurs dans le dos.
- Speaker #0
Ça y est ?
- Speaker #1
Non, mais c'est quand même assez fou.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
C'est fou. En réalité, tu vis avec la douleur et tu ne t'en aperçois même plus. Et le jour où elle disparaît, tu te dis « oui, effectivement, je n'ai plus » . Alors évidemment, attention, je ne vais pas idéaliser. Ce n'est pas tout rose de créer quelque chose. Mais ceci dit, ça m'apporte une certaine légèreté, une certaine forme de liberté, même si la liberté, c'est quand même un concept. Mais aujourd'hui, j'ai le loisir et le luxe de choisir quand je veux travailler, avec qui je veux travailler et comment je veux travailler. Tu vois ?
- Speaker #0
Oui, c'est un vrai luxe.
- Speaker #1
C'est un luxe. Alors qu'il y a un prix, mais ça reste un luxe. Et c'est mes choix. C'est ma vision, ce n'est pas celle que m'impose un protocole ou une direction générale. Donc je me gère. Je fais des erreurs, évidemment. Je fais des choix qui sont parfois bancaires, j'en ai conscience, tu vois. Mais ça reste les miens.
- Speaker #0
Oui, puis c'est l'expérience de la vie, l'expérience de l'autant de l'entraînerie.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Tu m'as parlé tout à l'heure de doute, et le 11, ton maître nombre peut être traversé par de profonds doutes. Mais qu'elle suit son intuition, tout s'aligne. Comment ça s'est passé pour toi ? Est-ce que tu as senti vraiment cet alignement dans ta vie, à partir du moment où tu as osé te choisir ?
- Speaker #1
Alors oui, parce que je crois que ça a été, tu vois, le mix de à la fois l'évolution, je ne sais pas si on peut parler de transformation ou de changement. En tout cas, je me suis sentie moi-même à partir d'un certain temps. Je pense que ça a démarré pendant la formation en sophrologie, j'ai bien senti quelque chose qui changeait en moi, tu vois. Donc ça a commencé là, et puis après, mettre en place et assouvir tes choix, oui, effectivement, tu sens bien qu'il y a quelque chose qui se passe et qui se transforme. Et à ce moment-là, encore une fois, tu vois, c'est ces valeurs de liberté. Au début, ce n'est pas simple, parce que tu crées quelque chose, tu ne sais pas trop où ça va te mener, tu te cherches encore un peu, il ne faut pas rêver quand tu crées. À Saufraud, au départ, je n'avais pas de spécialisation. J'ai reçu des personnes. Ce n'était pas forcément le type de public que je voulais. Tu démarres, tu fais des expériences de l'apprentissage. Et puis, tu mets en application aussi tout ce que tu as appris. Mine de rien, tu as ce sentiment aussi où tu te sens de nouveau, nouveau, neuf, sans expérience, dans un nouveau job.
- Speaker #0
prendre.
- Speaker #1
T'as tout à apprendre. Alors que moi, j'avais 20 ans d'expérience avant et je me disais en fait, finalement, je suis encore... Je recommence à zéro. C'est pas parce que t'as fait une formation que t'es une experte, en réalité. Tu vois ce que je veux dire ? L'expertise, elle s'admire au fur et à mesure de l'expérience, des rendez-vous que tu as, de ce que tu choisis de faire ou de ne plus faire, de comment tu veux le faire, etc. Donc, ça fait deux ans aujourd'hui et je me considère encore parfois encore en apprentissage.
- Speaker #0
On a parlé du coup de tes enfants tout à l'heure, donc tu as un garçon et une fille, un garçon qui est né en 2008 et une fille qui est née en 2016. Quand tu étais dans ton poste, est-ce que tu as eu le sentiment de passer à côté de certains instants précieux avec eux ?
- Speaker #1
Mais complètement, mais complètement. Pour le coup, encore dans la convention collective que j'avais dans mon job, etc., ça faisait partie du confort quand même que j'avais. J'avais droit à un congé mater, le congé allaitement. On pouvait prendre des petits temps partiels, etc. J'en ai pas pris pour ma première grossesse, mais en fait, si tu dis, j'ai quand même repris. Il avait neuf mois quand il y a des mamans aujourd'hui que je rencontre dans mon cabinet et qui reprennent le travail quand leurs bébés ont deux mois, deux mois et demi, tu vois. Donc, neuf mois, c'était bien. À la fois, pour la vie d'un bébé, neuf mois, c'est juste le pire moment où il ne faut jamais les laisser. Voilà, donc, ça a été difficile. Mais oui, tu perds des moments. tu perds des moments de quand tu arrives à la crèche et qu'on te dit aujourd'hui tiens qu'elle y est elle nous a sorti tel et tel beau battu les arrêter tu vois oui et et d'un autre côté j'étais aussi dans à ce moment là dans une vie où ben j'avais le contrôle encore une fois de tout je menais un job qui me plaisait tu vois je mes enfants allaient bien ils étaient en bonne santé tu vois la working girl quoi tu vois tu Mais certes, il y a des soirs où tu te dis, attends, je suis en dérapage devant la crèche, j'arrive et tu la récupères, c'est la dernière. Ou tu récupères ton fichier d'anneau, c'est le dernier. Là, tu te dis en fait, à un moment donné, mais je n'ai pas signé pour soi. Tu vois ? Et c'est vrai que ça, ça a eu du poids aussi dans mes choix professionnels. Tu réalises un jour que tu n'as qu'une vie, que tu ne rattrapes pas le temps que tu as perdu avec eux.
- Speaker #0
Jamais.
- Speaker #1
Et tu n'as qu'un tour de manège, tu n'as droit qu'à un tour de manège. Oui. Tu vois ? Donc, il faut opérer des changements pour vivre les choses différemment. Et aujourd'hui, c'est ce qui se passe. Certes, ils sont plus grands, mais ce n'est pas perdu pour autant.
- Speaker #0
Oui. Tu t'es offerte les mercredis en plus.
- Speaker #1
Je me suis offerte les mercredis. Oui, tout à fait. Donc, ça, c'est super chouette parce que tu permets aussi aux enfants de... Alors, mon fils est grand aujourd'hui. C'est un peu différent. Il est plus autonome. il fait un apprentissage donc il est aussi à moitié du temps dans la vie professionnelle etc mais ma fille elle je me suis offert ce temps barzell en tout cas elle avait six ans et pour le coup tu lui donnes du temps à elle aussi du temps de qualité du temps de qualité tu lui permet de prendre du repos aussi tu vois quand tu lèves tes enfants hyper tôt que tu les presses tous les matins pour être à l'heure. Et toi, pareil, tu te files un coup de mascara, un peu de blush, c'est toujours tout à fond. Et le soir, c'est pareil, tu rentres à fond. Tout le monde est surexcité en réalité. Et ça, je pense que ça a permis de rabaisser un peu la tension.
- Speaker #0
Est-ce qu'aujourd'hui, tu te sens plus alignée, plus présente depuis que tu as fait le choix de te recentrer sur toi ?
- Speaker #1
Oui, complètement. Plus alignée. Même si je pense que le choix... Enfin, tu vois... Son alignement, c'est le chemin d'une vie, tu vois. En fait, en réalité, à chaque fois, dans chaque moment de ta vie, tu te réalignes, tu te réajustes. Mais oui, je me sens beaucoup plus alignée.
- Speaker #0
Oui, génial.
- Speaker #1
Beaucoup plus en phase.
- Speaker #0
Est-ce que tu dirais qu'il te manque encore un petit quelque chose pour être alignée ?
- Speaker #1
Ah oui. Oui ? Même peut-être pas un petit quelque chose, encore plein de choses. Oui. Tu vois, pour être alignée pleinement, comment te dire ? Après, tout dépend dans quel domaine tu veux t'aligner. Mais si c'est dans tes valeurs, je crois que dans mes valeurs, je suis plutôt alignée aujourd'hui. Si c'est dans mes relations, là, tu vois, il faut se réaligner de temps en temps, il faut réajuster. Si c'est dans ton domaine professionnel, oui, peut-être qu'il manque encore quelque chose. Je ne sais pas, un outil ou quelque chose de différent. On verra bien. Mais oui, je pense que l'alignement, ça va aussi avec ton évolution personnelle, tu vois. Et peut-être que dans dix ans, on s'en reparle et je te dirai des choses nouvelles.
- Speaker #0
Maintenant, si une maman nous écoute, qu'elle sent au fond d'elle qu'elle s'éteint doucement, qu'elle n'est plus à sa place, mais qu'elle ne sait pas par où commencer, qu'est-ce que tu aurais envie de lui dire ?
- Speaker #1
Franchement, qu'elle ne doit pas rester seule. C'est vraiment, je dirais que, après, chaque contexte est différent, tu vois. Est-ce que si elle a un mari à l'écoute ou un compagnon ou une compagne à l'écoute et que... À ce moment-là, il faut en parler, il faut savoir en parler ensemble. Si ce n'est pas le cas, parce que tu peux aussi être maman solo, ce qui peut être hyper difficile, à ce moment-là, il faut se tourner en tout cas vers les personnes qui sauront être à l'écoute et pas forcément celles qui donnent des conseils. En tout cas, je parle dans l'entourage familial et amical, parce que les conseilleurs ne sont pas toujours les payeurs et les conseils sont souvent aussi le reflet des propres peurs des autres personnes, etc. Donc, les conseils, ce n'est pas toujours... En tout cas, être entendu, écouté, c'est déjà un premier pas. Et si... vraiment ce n'est pas suffisant. Il faut se faire accompagner par un thérapeute, quel qu'il soit. Il faut trouver la bonne méthode qui nous convient, celle qui nous fera nous sentir à notre place et nous faire évoluer.
- Speaker #0
Pour toi, choisir sa vie, se choisir en tant que femme, ça commence comment ?
- Speaker #1
Ça commence par s'écouter. S'écouter, je crois que c'est hyper important de savoir repérer et distinguer ce qui va être de l'ordre, tu vois, du mental qui rumine, etc. Et de ce qui se passe vraiment au fond de toi. Tu vois, faire un peu ce qui n'est pas facile en réalité. Donc, s'écouter, c'est hyper important. Alors, ça ne veut pas dire faire n'importe quoi, mais ça veut dire savoir repérer aussi à quel moment la corde est trop tirée. Tu vois, s'écouter. prendre du temps pour soi mais ça j'ai envie de te dire c'est tellement gagodé de dire ça en réalité aujourd'hui c'est une réalité mais c'est dur c'est pas accessible pour tout le monde encore une fois je reprends l'exemple de la maman solo prendre du temps pour soi c'est pas facile tu vois mais par contre s'écouter et pouvoir à un moment donné poser des mots sur une situation c'est hyper important ça part de là et puis je rajouterais peut-être essayer de porter un regard plus doux sur ça
- Speaker #0
c'est un magnifique mot de la fin pour terminer cet échange je vais te proposer un dernier petit rituel je vais t'inviter à tirer une carte et à la lire s'il te plaît ok prends
- Speaker #1
conscience de ta puissance chaque fois que tu le peux ramène ton attention dans le moment présent fais-le des centaines de fois par jour Sache que ton pouvoir réside dans la prise de conscience de ta puissance.
- Speaker #0
Voilà. Ça vient rejoindre ce que tu nous disais juste à l'instant. Oui,
- Speaker #1
c'est clair. Ça résonne.
- Speaker #0
Merci infiniment Sandy. Merci pour ta confiance, ta voix et ta force.
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #0
Merci à toi d'avoir écouté Maman épanouie-toi. Si cet épisode t'a parlé, si quelque chose... à vibrer en toi, la numérologie peut t'aider à y voir plus clair, à mieux te comprendre et à avancer sur ton propre chemin. C'est ce qui m'a permis à moi de me retrouver et aujourd'hui, j'accompagne d'autres mamans à faire de même. Et toi, si tu sens qu'un élan est en toi, ne l'ignore pas. Cette petite voix, elle te parle pour une raison. Si tu veux en savoir plus, viens me retrouver sur Instagram, sur mon profil Maman épanouit toi, ou via le lien dans la description. Et si ce podcast t'a plu, pense à le partager autour de toi ou à laisser 5 étoiles, ça m'aide énormément, merci infiniment. Prends soin de toi, choisis-toi et on se retrouve très vite pour un prochain épisode.