Speaker #0Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui que nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. Il y a quelques années, j'étais devant mon ordinateur en train de travailler sur un nouveau concept et l'événement pour un laboratoire pharmaceutique. J'écoutais en même temps de la musique pour m'inspirer et je cherchais des numéros visuels qui pourraient illustrer le thème que j'avais choisi. Je vous le donne en mille, c'était le changement. Mon client de l'époque voulait proposer un organigramme différent. l'ensemble de ses collaborateurs et présenter un logiciel d'ingénierie collaborative. Et il nous avait demandé d'organiser à la fois le symposium avec ses différents ateliers et la soirée de gala, le tout sur le thème du changement que nous avions nous proposé. Un beau projet. qui nous challengeaient, qui me challengeaient, surtout que nous avions déjà travaillé pour eux et qui nous attendaient au tournant. C'était le genre encore plus beau, encore plus beau, encore plus fort, avec une rentoile de fond, l'acceptation du changement et une bonne tranche de motivation pour tout le monde. Quand je travaillais sur un thème particulier, je commençais par réfléchir sur le sens profond qu'il véhiculait. Le thème devait être fort. Dès qu'on l'entendait, on pensait à quoi ? Qu'est-ce qu'on ressentait ? C'est ainsi que nous évitions d'utiliser dans le titre de l'événement des mots comme mariage, qui pouvaient autant ramener à de jolis souvenirs qu'à des moments plus douloureux, une fois que celui-ci était terminé, ou des mots qui auraient pu être mal interprétés ou qui pouvaient donner... des jeux de mots malheureux avec la marque. Donc on faisait attention. Et nous faisions un petit audit interne pour comprendre comment le mot ou le titre était reçu. Et on demandait donc par exemple à chacun ce que celui-ci lui inspirait comme autre mot. Et pour le simple mot « changement » , j'ai donc reçu de mémoire les mots suivants. C'était la liberté, ça a inspiré le changement, la liberté, le mouvement, la nouveauté, l'action, le côté positif, la challenge, la découverte, mais aussi la peur, l'instabilité, la santé dans le sens de maladie, et puis aussi la quête de sens. Ce qui est important là-dedans, ce ne sont pas vraiment les retours que j'ai reçus. Je m'y attendais un petit peu, j'avais trouvé à peu près la même chose, mais plutôt comment je les ai reçus. En fait, ils étaient censés m'inspirer pour écrire le fil rouge de cet événement, mais j'ai bloqué. J'ai bloqué sur des mots, quelques mots. C'était la quête de sens. La quête de sens. J'étais là, assis sur ma chaise de mon bureau, près de la fenêtre, et je me suis demandé ce que je serais dans dix ans. Je me suis projeté dans dix ans le sens de ma vie. Qu'est-ce que je ferais ? Comment je serais ? Comment j'allais être ? Et je me suis vu toujours derrière ce bureau, ou un autre peut-être un petit peu... différents, peu importe, mais toujours à faire la même chose, à répondre à des briefs, certes différents, mais toujours à me demander si nous allions gagner le projet, puis comment on allait préparer ce projet, les études de faisabilité parfois, les réunions interminables avec souvent des personnes sans imagination qui posent des questions à la con pour ensuite organiser l'événement sans avoir le droit à la moindre erreur, car, par définition, l'événement est éphémère. En guise de remerciement, on aurait droit certainement. C'était super les gars qui traversaient. On avait vraiment adoré. Le gars qui a traversé la salle sur un câble tendu extraordinaire. Le dirigeable qui passait au-dessus de nous. Magnifique. Les chevaux en feu. Les artistes du Cirque du Soleil. Le feu l'artifique sur le lac. Puis en plus, ils avaient quand même privatisé le musée d'Orsay. Wow. Mais ce qui est quand même dommage, c'est le tost au pâté. Où il manquait la rondelle de cornichons. Je sais, c'est un détail, mais bon, c'est dommage pour ce petit toast. Et c'est un retour véridique, c'est ce qu'on m'a dit. Et on nous remettait en compétition sur le prochain événement. Pas parce qu'on n'était pas bons, non, non. Pas parce qu'on ne nous faisait pas confiance, non. C'était la procédure. Mais en dix ans, je me voyais toujours là, sur ma chaise. J'avais juste écrit sur mon ordinateur « dix ans » . Je regardais ma vie comme on regarde un carrefour dans le brouillard. Plusieurs routes devant, mais aucune qui me semble vraiment la mienne. En tout cas, pas l'autoroute sur laquelle se déroulait ma vie actuelle. Ça, je n'y trouvais pas forcément de sens. C'était comme une panne de courant, j'avais plus de jus. J'avais tout simplement plus envie. Ce vide que je ressentais, c'était pour moi la crise de sens qui s'installait doucement. Je n'étais pas fou ni ingrat, simplement en train de chercher ce qui manquait à mon épanouissement personnel. C'est un grand mot et pourtant c'était bien ça, mon épanouissement personnel. Et si ce malaise était en réalité un appel à changer sa vie ? En tout cas, je ne l'ai pas compris tout de suite comme ça, mais maintenant je me demande, oui, si ce malaise était en réalité, si ce n'était pas en réalité un appel à changer sa vie ? C'est un peu comme si vous preniez chaque matin la même ligne de métro pour ceux qui habitent à Paris ou en province quand vous avez un métro. D'ailleurs c'est un peu comme ça, peut-être tous les matins vous prenez votre tramway, votre métro, et vous descendez à votre station habituelle. Vous traversez les couloirs familiers, vous remontez à la surface et la journée commence. C'est un automatisme parfaitement huilé. Tous les jours, le même métro qui arrive à l'heure. qui repart et qui vous amène à la dernière station, votre station habituelle, et votre journée commence. Et puis un lundi, un lundi sans avertissement, la rame s'arrête entre deux stations. Les lumières clignotent, le panneau d'affichage s'éteint, et on vous annonce d'une voix sombre qu'un accident bloque le trafic. Personne ne sait quand le courant sera rétabli. Vous regardez autour de vous, vous voyez les autres passagers, d'abord absorbés par leur écran, bien sûr, qui lèvent enfin les yeux et ils se regardent. Qu'est-ce qui se passe là ? Un silence inquiet remplace le brouhaha ordinaire. Chaque mesure, soudain, la fragilité du trajet qu'ils tenaient pour acquis. Quelqu'un se dit « Mais attends, on devrait y être, là, on devrait déjà être arrivé. » Et pourtant, ce n'était pas acquis, puisque vous êtes bloqué. Vous êtes bloqué entre deux stations. Cette panne brutale, c'est la crise de sens. Votre routine, entrer dans le tramway, dans le métro, rouler, sortir, était si rodée que vous n'y faisiez plus gaffe. Et puis, d'un coup, quand le métro s'immobilise, vous découvrez qu'en réalité, vous ne contrôliez rien. Ni la destination, ni même l'infrastructure qui vous y menait. Et l'évidence de pourquoi. Vous faisiez ce trajet et tout d'un coup, tout se fissure. La question émerge. On allait où au juste ? On était seulement réveillés ? Est-ce qu'on était en conscience ? Est-ce qu'on était vraiment présents quand ce tramway nous amenait à notre destination ? Et dans l'obscurité tamisée du tunnel, un petit peu de poésie, plusieurs options se dessinent à vous. Vous avez l'objet de rester figé. Dans ce tramway bloqué, espérer que quelqu'un, quelque part, relance le courant et rende l'ancienne routine à nouveau praticable, à nouveau faisable, pour que vous puissiez rejoindre votre station. La deuxième solution, c'est de chercher la sortie d'urgence, donc de quitter la rame, marcher le long du quai, et puis ensuite découvrir des points entiers du réseau souterrain que vous n'aviez en finalité jamais vus. Ou alors vous avez une autre option, c'est de regarder les autres voyageurs, partager une lampe de poche ou allumer votre... votre smartphone pour éclairer le chemin, échanger des histoires, et constater qu'en fait, vous n'êtes pas seul dans ce questionnement, dans ce flottement. Peu importe ce que vous avez choisi de ces trois possibilités, peu importe la solution, vous ne serez plus le passager somnambule que vous étiez cinq minutes plus tôt. La panne a coupé le pilote automatique. Elle vous a obligé à réévaluer le sens du trajet. La destination en vaut-elle toujours la peine ? Ou voulez-vous prendre une autre ligne ? Ou peut-être repenser carrément ou complètement votre façon de voyager ? Mais c'est ce qui s'est passé pour moi quand j'ai réalisé que j'étais jusque-là en pilote automatique. Et ça m'allait très bien. Ça n'a pas été un choc violent, un traumatisme direct. Ça aurait pu, mais ça présentait plutôt comme si je vivais un dysfonctionnement de mon logiciel interne. Un peu comme si on me débranchait d'un coup. J'avais perdu le sens de tout ça. Pourquoi je me levais le matin ? Je dirais même, quelle valeur je donnais à mon existence, carrément. Évidemment, tout ça, cette prise de conscience, ça aurait pu être pire. D'ailleurs, si on prend le cas de Viktor Frankl, je ne sais pas si vous connaissez Viktor Frankl, en 1942, Viktor Frankl, un jeune neurologue autrichien, est déporté à Auschwitz avec sa famille. En quelques semaines, il perd ses parents, son épouse et presque bien évidemment tous ses repères. C'est la crise de sens absolu. La question qui se pose, en ayant perdu toute sa famille, c'est pourquoi continuer à vivre quand tout ce qui donne du sens, amour, travail, liberté, disparaît ? Et Frankel observe alors que ceux qui survivent le mieux dans ces camps de concentration ne sont pas forcément les plus forts physiquement. Ce sont ceux qui trouvent une raison précise de tenir. Un enfant à retrouver, par exemple, un livre à écrire, une foi à honorer souvent. Il se promet d'utiliser son expertise psychiatrique pour comprendre cette dynamique et la partager. Ce mince fil d'intention qui devient son ikigai de fortune. Rappelez de l'ikigai, on en a parlé dans la philosophie japonaise, que je vous conseille bien sûr d'écouter, un épisode très important pour mieux comprendre le sens de la vie. Et donc après la guerre, Frankel publie... un livre qui s'appelle « Découvrir un sens à sa vie » , c'est la logothérapie. Le sens n'est pas un luxe philosophique, c'est la condition même de la résilience, dit-il. Et ce livre touchera des dizaines de millions de lecteurs et fondera la logothérapie. Je vais vous expliquer dans quelques instants ce que c'est que la logothérapie. Contrairement à Freud, la volonté de plaisir, et Adler, la volonté de puissance, Franckleur, Francle, pardon, Frankel. postule que le moteur humain fondamental est la volonté de sens. Ce qui nous fait bouger, ce qui nous fait mouvoir, c'est la volonté de sens. Nous tenons debout parce qu'une tâche, une valeur ou une personne nous appelle. Je vous ai parlé de la logothérapie. La logothérapie, ça replace le sens au centre du soin. psychique. Ce n'est ni une quête ésotérique ni un luxe. Sans cap existentiel, la santé mentale s'effrite avec un sens clair. Même l'adversité devient support de croissance. Alors dans cet épisode, je vais vous proposer d'explorer trois signes clés qui indiquent qu'il est temps d'agir et de prendre un nouveau départ pour retrouver du sens. Bien sûr, je ne vous dis pas que tout de suite, ça va changer votre vie et que vous allez vous dire, ça y est, je dépose mes dossiers chez mon manager, je lâche tout et je change de vie. Non, c'est une réflexion que vous pouvez, j'ai même envie de dire que vous devez avoir pour comprendre le sens de votre vie et savoir surtout s'il y a un sens. Beaucoup d'entre nous connaissent ces trois points. Ce sont autant de phares dans les brouillards qui signalent que quelque chose doit évoluer. passe à côté et où on n'écoute pas, on ne regarde pas. Alors prêts à découvrir ces signes d'alarme, finalement positifs en fait, et qui peuvent lancer votre quête de sens et votre évolution personnelle ? On y va, c'est parti. Les trois signes qu'il est temps d'agir ou de réagir. Le premier signe, si vous avez l'impression de vivre en pilotage automatique. On l'a vu tout à l'heure, vous connaissez peut-être cette sensation. Les journées se suivent. et se ressemblent. Comme si quelqu'un d'autre tenait les commandes de votre vie. Ça peut être votre patron, ça peut être votre mari, quelque part vos enfants peut-être, le pilotage automatique est enclenché. Vous vous réveillez sans entrain, sans envie quelque part. Vous accomplissez les gestes du quotidien sans y être vraiment présent. Et au fond de vous, au fond de vous, une petite voix murmure À quoi bon ? Pourquoi je fais tout ça ? Ce premier signe, c'est le premier signe d'une crise de sens. C'est la routine vide de sens qui étouffe tout simplement votre motivation. D'ailleurs, pour revenir sur Frankel, il expliquait que le vide existentiel se manifeste souvent, le vide existentiel se manifeste souvent par l'ennui et l'apathie. Si chaque jour vous vous réveillez en ayant déjà hâte qu'il se termine, c'est quand même un signal fort que quelque chose d'essentiel manque à votre équilibre de vie. Ce pilote automatique, c'est votre esprit qui avance sans cap réel. La bonne nouvelle, parce qu'il y a une bonne nouvelle en tout ça, en prendre conscience, c'est déjà un premier pas vers le changement. Petit ou grand, mais vers le changement. Ressentir. l'absurde ou le creux de vos journées indique que vous êtes prêt à passer à l'action. Et retrouver un pourquoi à vos journées va progressivement rallumer le pilote manuel et redonner du sens à vos actions. Vous allez reprendre le pouvoir quelque part de votre vie. Le signe numéro 2, c'est que vous portez un masque et que vous ne vous reconnaissez plus. Je ne vous parle pas du masque de la pandémie, je vous parle d'un masque, masque de clown, masque d'arlequin, masque qui fait penser aux autres que vous êtes quelqu'un de différent. C'est le deuxième signe d'une crise de sens. C'est cette impression de jouer un rôle de façon permanente. En société, au travail, et parfois même en famille, quand vous représentez le bon père de famille, la bonne mère de famille. Vous portez un masque. Vous faites bonne figure. Vous donnez le change. Mais à l'intérieur de vous, vous avez l'impression de ne plus être en accord avec vous-même. C'est un peu comme si vous regardiez quelqu'un d'autre vivre à votre place, en applaudissant de loin pour faire comme si tout allait bien. Carl Jung parlait de la persona. On en parle souvent, de la persona. C'est un masque social qui nous aide à nous adapter, mais qui, à la longue, peut nous déconnecter de notre moi profond. Peut-être que vous avez déjà suivi un chemin tout tracé pour faire plaisir ou faire comme il faut. Mais aujourd'hui, derrière ce masque de conformité, vous vous sentez en décalage. Ce n'est pas vous, tout simplement. Ce décalage, c'est votre quête de sens qui cogne à la porte. Brené Brown nous rappelle que le courage naît de la vulnérabilité assumée. Le courage naît de la vulnérabilité assumée. Autrement dit, oser être authentique. Même si ça implique doter le masque, qui est une force quelque part, mais ressentir le besoin de tout plaquer ou de faire tomber les apparences est un signe que votre moi authentique cherche à reprendre la main. Vous êtes en chemin vers plus d'alignement entre ce que vous êtes Et ce que vous faites ? Ok, c'est inconfortable, c'est inconfortable peut-être, mais salutaire. Ce passage ouvre la voie à une vie plus épanouie, en accord avec vos valeurs. Vous connaissez cette expression, faire tomber les masques. Eh bien, on y est, dans ce signe numéro 2. Et le signe numéro 3 ? Eh bien, le signe numéro 3, peut-être que vous vous sentez perdu, comme à la croisée des chemins, quelque chose qui donne l'impression que... que tout peut changer, tout peut basculer. Ce troisième signe qui doit vous alerter est ce sentiment intense d'être perdu, paumé, largué. Un jour, vous avez réalisé que la direction dans laquelle vous avanciez, ça ne vous convenait plus. C'est encore une fois inconfortable, mais c'est la vérité. Si vous êtes honnête avec vous-même, vous dites non, ça ne fait plus sens. On en revient à ça, le sens. Ça ne fait plus sens avec ce que j'avais envie d'être, ce que je voulais faire. Vous êtes à un carrefour symbolique. Plusieurs routes s'offrent à vous, mais aucune ne vous attire vraiment. C'est ce que je vous expliquais tout à l'heure dans mon cas de changement de vie. Aucune route ne vous intéresse. Et cette indécision, cette confusion, ça peut être paralysant. Ça peut même créer des angoisses, des vraies angoisses. C'est comme se trouver au milieu d'un brouillard épais à chercher désespérément un phare dans la nuit pour vous guider. C'est à la fois poétique, mais c'est flippant. Une crise de sens se manifeste souvent par des questions obsédantes. La première étant, et si je passais à côté de ma vie ? Qu'est-ce que je veux vraiment ? Quel est mon projet de vie idéal ? Je vais même reposer les mêmes questions parce que ce sont des questions essentielles. Posez-vous cette question. Et si je passais à côté de ma vie, qu'est-ce que je veux vraiment ? Quel est mon projet de vie idéal ? C'est alors que vous allez vous surprendre à envier ceux qui semblent avoir trouvé leur voie ou à ressasser des rêves que vous aviez mis de côté depuis trop longtemps. Vous savez, quand on est petit, on dit « Ouais, quand je serai grand, je serai médecin, je serai infirmière, je serai pompier » . Je dis pas qu'il fallait aller là-dedans, mais il y a peut-être des choses qui vous font écho et qui reviennent vers vous. Je dis pas qu'il faut le faire. Je dis simplement qu'à un moment donné... On peut être très loin de ses premières envies, de ses premiers rêves. Et si vous passiez à côté de votre vie, la motivation vous fait défaut pour continuer sur votre route actuelle. Et c'est bien normal qu'à trouver votre boussole intérieure, elle ne vous indique plus le Nord. Ou alors c'est le faux Nord, celui qu'on vous a imposé, celui que la société a mis sur votre route et vous a dit « vous allez être dans cette direction » . Vous connaissez le célèbre service d'orientation quand nous étions plus jeunes. en sixième ou en cinquième, d'aller voir un service d'orientation. Mais en finalité, c'est pas ça que je voulais faire, moi. C'est pas mon projet de vie idéal. Et c'est donc ce que j'ai vécu. J'aurais bien sûr pu ignorer tout ça. Me dire qu'après tout, je me posais des questions débiles et qu'il fallait que je pouvais être content de ma vie. Je pouvais passer à autre chose. Parce que j'étais pas privé au départ, ce changement de vie. Mais... la vie a fait que j'ai vendu les parts de ma société, j'ai pris une bonne année pour moi, une bonne année de samatique, qui ne fut pas facile parce qu'il a fallu que je me reconnecte, que je réfléchisse, que je voulais vraiment pour me comprendre. Et puis ensuite, je suis parti à Bali pour m'y installer. Pas pour fuir, pas pour fuir quelque chose, mais pour me retrouver ou pour retrouver un sens différent à ma vie. Je n'ai pas changé par dépit parce que je n'étais pas heureux ou que mon travail n'était pas intéressant. Mon travail était très intéressant et en plus j'avais une bonne équipe, c'était une bonne société, une bonne agence, c'était sympa. Mais plutôt parce que je pensais que je méritais mieux, que la routine allait finir par m'avoir tout simplement et que je commençais à m'ennuyer. que je commençais à m'ennuyer peut-être, et surtout que je voulais donner un sens à ma vie, ou en tout cas un autre sens que celui que je vivais actuellement. Et de ce côté-là, je peux vous dire que c'est gagné. Ce sentiment d'égarement que nous partageons est en réalité le signe que nous sommes prêts à une évolution personnelle. Nous êtes à l'aube d'un nouveau chapitre. Et c'est souvent lors de ces phases de doute qu'on découvre en soi des ressources insoupçonnées. C'est votre inconscient qui vous envoie un message. Il vous dit, il est temps de faire un choix différent, plus aligné avec vous-même, plutôt que de craindre cette incertitude. Voyez-là comme le signe que vous êtes sur le point de changer, de grandir. Alors oui, bien sûr, c'est inconfortable. Je l'ai dit tout à l'heure et je le redis, c'est inconfortable. Mais plein de promesses, de possibilités. Il s'agit donc de prendre du recul sur cette crise de la Renaissance. Si vous vous reconnaissez dans ces signes, sachez que vous n'êtes pas seul. Une crise de sens est souvent le prélude à une renaissance personnelle. Plutôt que de la redouter, apprenez à la voir comme une alliée. Regardez ces signes d'alarme avec bienveillance. Chacun d'eux vous invite à choisir votre vie au lieu de la subir. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour ça. Quel que soit votre âge ou votre situation, l'important, c'est d'écouter cette voix intérieure et d'y répondre. Je ne vous parle pas de grands changements. Ça peut l'être, bien sûr, vous pouvez changer de pays, changer de métier. Mais même des petits changements peuvent vous apporter un vrai bien-être. Cette crise peut être l'opportunité de bâtir quelque chose de plus vrai. Avec un soutien, si besoin, un coaching de vie, par exemple. Vous pouvez commencer à dissiper le brouillard. On ne résout pas. Tout en un jour. Et il est normal d'éprouver de la peur face à l'inconnu. C'est normal. Ça fait partie du jeu. Cette peur peut devenir votre élan, une énergie pour avancer pas à pas. Alors oser passer à l'action, c'est répondre à l'appel du futur. C'est joli comme phrase. Écoutez ces trois signes comme un message bienveillant. Osez devenir qui vous êtes. Rendez-vous, rendez-vous dans le prochain épisode. Parce que là, on va passer à l'action. On va regarder comment on peut faire pour justement, de ces trois questions, ces trois signes que nous avons ressentis, comment les transformer en changement. Donc on se rend rendez-vous dans le prochain épisode, où nous allons passer à l'action. On va voir comment transformer cette prise de conscience en changement concret. Ça sera donc un épisode action. Une crise de sens n'a de sens, justement, que si elle débouche sur une action, même petite. Passer à l'action, même modestement. Comme l'explique James Clear, chaque petit pas compte. En changeant une chose à la fois, vous créez un mouvement vers le mieux. Nous l'avons vu également dans l'épisode du Kaizen, que je vous propose d'écouter là aussi pour comprendre un petit peu comment on peut organiser ce changement sans vouloir à tout prix tout faire d'un coup et souvent rater le coche parce qu'on a voulu en faire trop. Étudions et regardons cet esprit du Kaizen, mais c'est plutôt dans l'esprit de passer l'action que nous allons regarder et voir le prochain épisode. N'attendez pas que le moment soit parfait. L'équilibre de vie et l'épanouissement que vous cherchez se construit en marchant. Autorisez-vous à être imparfait. Je vous donne déjà des clés de ce qu'on va voir la semaine prochaine. Autorisez-vous à être imparfait en chemin. Ayez confiance en vous. Cette voix intérieure qui vous dit qu'il faut changer, c'est votre allié la plus précieuse sur la route de l'authenticité. Je vous rappelle bien sûr que si vous souhaitez que je vous accompagne dans ce changement, je suis là. Vous pouvez me contacter, m'envoyer un petit mail ou même me laisser un message sur Facebook. pour partager votre votre envie de changement ou ce qu'a pu vous procurer cet épisode comme comme questionnement comme idée n'hésitez pas donc à passer sur facebook et puis abonnez vous laissez les petits messages laissez un avis que qui fait toujours du bien qui me fait qui me fait chaud au coeur voilà expression de vieux bien sûr et on se retrouve très bientôt donc n'oubliez pas on passe à l'action la semaine prochaine en regardant ces trois signes et en transformant pour devenir ce qu'on a toujours voulu être. On se retrouve quand il sera minuit à Bali.