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Minuit à Bali - Changer sa vie ou la vivre autrement

54 - Les « 7 pourquoi » pour déverrouiller vos décisions et retrouver son estime de soi

54 - Les « 7 pourquoi » pour déverrouiller vos décisions et retrouver son estime de soi

19min |06/10/2025
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Description

Vous n'avez jamais l'impression d'être en pilotage automatique, de suivre au lieu de vivre ? Vous êtes-vous déjà demandé comment vos croyances limitantes façonnent vos choix de vie et vous font perdre votre estime de soi, vos repères et vos valeurs ? Ensemble, nous allons explorer comment chaque individu, en tant que produit de son environnement, peut se libérer des schémas imposés pour vivre une existence plus authentique et alignée avec ses aspirations profondes.

🤓 Je vais partager avec vous une rencontre qui en dit long sur notre conditionnement et des réflexions qui mettent en lumière l'importance de la prise de conscience. En effet, comprendre nos conditionnements est une clé essentielle pour passer à l'action et changer notre vie. Je vous invite à imaginer une vie différente, à oser remettre en question les normes établies et à reconnaître le pouvoir illimité que vous avez sur votre existence.

👉 Dans cet épisode, nous aborderons des thèmes cruciaux tels que le développement personnel, l'estime de soi, la confiance en soi, et la quête de sens. Je vous parlerai de la peur du changement et de la manière dont le lâcher-prise peut être transformateur dans nos choix de vie.

Ensemble, nous découvrirons comment notre coaching de vie peut vous aider à transformer ce conditionnent et vous offrir la possibilité de faire de vrais choix de vie en liberant votre potentiel. Je vous fournirai des clés du changement et des stratégies inspirantes pour vous encourager à changer de vie, à vous lancer dans de nouveaux projets de vie et à embrasser le kaizen, cette philosophie d'amélioration continue. Vous apprendrez comment réguler vos émotions et cultiver une pleine conscience, des compétences essentielles pour naviguer dans le monde moderne.

Rejoignez-moi pour cette discussion captivante, où nous allons explorer comment changer sa vie est non seulement possible, mais aussi à votre portée. Ensemble, nous allons éveiller votre motivation et votre estime de soi, vous poussant à prendre les rênes de votre existence. N'attendez plus pour découvrir comment Minuit à Bali peut vous inspirer à vivre autrement et à réaliser vos rêves les plus fous. Laissez-vous guider vers une transformation personnelle qui pourrait bien changer votre vie à jamais !

Si vous aimez l’esprit de Minuit à Bali, autour du changement de vie, que vous avez envie d'un développement personnel qui vous amène vers votre évolution naturelle, c’est très simple : Abonnez-vous, laisser un commentaire, mettez des étoiles et partagez-le.🙏

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Transcription

  • Speaker #0

    Musique Il est minuit à Bali. Musique L'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle Un moment rien que pour vous Une pause pour découvrir D'autres philosophies de vie Des modes de pensée différents Minua Bali vous offre la possibilité D'explorer ce que nous sommes vraiment De mieux comprendre ce qui nous anime Ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre Plus heureux Je m'appelle David Mott Je suis accompagnateur en évolution naturelle Mastercoach certifié Mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui que nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. Nous parlons souvent de déloyau personnel, on l'a vu, de santé mentale, et puis forcément on aborde aussi le conditionnement, notre conditionnement. On peut être d'accord ou pas d'accord, on peut dire non, on ne peut pas conditionner du tout, nous avons des choix, nous pouvons les faire en liberté, en autonomie. Le conditionnement, c'est ce qui fait de nous ce que nous sommes, le contexte dans lequel nous avons évolué, ce qu'on a appris et l'impact du savoir que nous avons accumulé sur notre façon de vivre et d'interagir. En fait, si on y réfléchit, nous sommes le résultat de notre environnement, de notre culture, de nos expériences, bonnes ou mauvaises. Je vous parle souvent de croyances limitantes ou de fausses croyances, de notre éducation occidentale. Et le but même de cette évolution naturelle, c'est de sortir des schémas imposés, de ce qu'on a souvent considéré comme naturel d'ailleurs, pour nous confronter à d'autres modes de pensée. C'est un challenge, c'est vrai, mais ça va nous reconnecter avec notre pouvoir illimité. Nous avons un pouvoir illimité sur nous et sur ce que nous vivons. Nous sentons bien que nous pouvons faire mieux ou différemment pour certains. On l'a déjà même entrepris, on a déjà commencé. Nous savons parce qu'autour de nous, il y a des signes qui nous disent que nous pouvons vivre autrement. D'ailleurs, j'arrête pas de vous le dire. Nous avons des inspirations, des paroles, des hommes et des femmes qui ont choisi de réfléchir sur ce qu'ils sont vraiment, de ce qui est important pour eux et de prendre, il faut bien le dire, des risques parfois pour s'écouter et vivre autrement. ils ont un point commun, ils considèrent tous que leur vie est un apprentissage que leurs échecs sont là pour pour leur indiquer la route, pas pour les arrêter d'être. On avait déjà vu ça. Ils ont tous une philosophie de vie où ils apprennent de leurs tentatives. Ils sont en mouvement, agiles et dans l'action. Ces personnes qui sont aspirantes, ils font des choix conscients. Et ils sont partis du principe que leur vie avait été programmée, conditionnée par le plus grand nombre, mais qu'ils ne sont pas eux-mêmes le plus grand nombre. Ils sont uniques. Vous êtes uniques, comme vous. vous êtes unique et comme vous ils ont refait un petit bout de chemin pour comprendre d'où ils venaient et puis pour aller bien sûr vers ce qui était important pour eux. En faisant ce chemin, nous pouvons tous arriver à comprendre que nous sommes le produit d'une société occidentale, que nous avons été privés de certains choix, voilà, parce que c'est mieux comme ça, que c'était pour notre bien, que c'était du donnant-donnant et nous donnions une part de notre liberté pour un confort matériel, moral et une forme de sécurité. En déroulant le film de notre vie, en revenant à nos origines, nous n'avons eu d'autre choix que de suivre une éducation qui donne des clés pour évoluer dans cette société. C'est pas un passe-partout ou des clés universelles, juste des clés qui à chaque fois n'ouvraient qu'une seule porte pour nous amener vers un labyrinthe que nous passons notre vie à comprendre pour en finalité nous y perdre. Nous avons appris dès le départ les règles du jeu. Elles nous semblent tellement naturelles qu'en fait on n'y fait plus attention. Elles ne sont même pas négociables puisque personne ne nous a jamais expliqué que nous pouvions vivre notre vie autrement, qu'on avait des choix. Et si quelqu'un avait pris la peine de le faire, est-ce qu'on l'aurait écouté ? L'urgence du quotidien, la nécessité de survie, la priorité de l'éducation de nos enfants, de garder son taf aussi, de respecter les règles de la société, d'être un bon citoyen, ne nous permet pas de remettre en question l'idée même d'un conditionnement possible. Oui, on peut remettre en cause une loi, un système, la retraite, mais tout le conditionnement, ben non, on n'a jamais pensé vraiment à le remettre en cause. Ça fait partie du guide de l'intégration et nous demandons aussi à ceux qui qui viennent d'ailleurs d'autres pays de se plier à ce principe d'intégration. Nous leur demandons de respecter les lois, de respecter nos coutumes, nos institutions, d'être obéissants comme nous le sommes. Et si nous avons voulu manifester, c'est notre droit à nous. Nous, on l'a mérité, on l'a hérité même, mais pas les autres. Nous avons fait trop de concessions pour en arriver là. Et ces gens qui nous rejoignent, venant d'autres pays, d'autres cultures, nous leur demandons de... On ne leur demande pas de comprendre, mais de faire un stage accéléré pour s'intégrer à notre société, même si nous la savons malade, cette société. Et ce n'est pas un problème. Si nous avons subi ce conditionnement pour vivre ensemble, il n'est pas question que d'autres réagissent différemment, renaclent ou traînent des pieds. Alors là, vous pensez que j'exagère. Ça y est, j'ai levé le poing. Vous pensez que j'exagère. OK. Alors non, pas si loin. Il suffit de changer de région ou de village. Vous partez au Pays basque, en Bretagne ou dans le nord ou dans le sud de la France, vous allez ressentir la difficulté de vous intégrer. Nous restons des étrangers, le Parisien, l'instituteur comme dans Marcel Pagnol, celui ou celle qui n'est pas d'ici et qui ne le sera jamais. Et ce protectionnisme régional existe. Alors imaginez au niveau national. Nous sommes peut-être conditionnés, mais c'est un conditionnement à nous, notre terre, notre culture et nos emmerdes. C'est humain, ancré dans nos gènes. Ça fait partie de notre instinct de survie. Ça nous rassure d'appartenir à une société qui nous ressemble. Et même si c'est parfois galère, on y reste. Sans doute parce qu'on nous a expliqué que les options étaient peu nombreuses et que dans la plupart des cas, on y perdait des plumes. On peut très bien ne pas être d'accord, je vous le dis souvent. Vous pouvez tout à fait ne pas être d'accord. Voir les choses autrement, vous vous dire d'ailleurs « Non, non, moi, l'étranger, je l'accueille avec grand plaisir. « Ok, moi le premier, j'habite à l'étranger. » Je suis un étranger d'ailleurs, par rapport au pays dans lequel je suis actuellement, l'Indonésie. Vous pouvez trouver le tableau pessimiste. C'est le fait que nous sommes le résultat de tout ce qui nous entoure, de notre éducation, de notre culture, de notre histoire. Et que nous voulions ou pas, c'est comme ça. Quelque part, on nous a conditionnés pour perdre. Pas perdre dans le sens loser, mais en tout cas, on ne nous a pas appris à gagner. Ça, c'est clair. Changer sa vie ou la vivre autrement, eh bien, c'est pas évident. Notre mode de fonctionnement, notre réflexion, notre analyse de ce qui nous entoure, de tout ce qui nous entoure, passe forcément par ce prisme qui nous a accompagnés tout le long de notre vie. Nous voyons les choses comme nous les apprenons. avons apprises, comme nous pensons qu'elles doivent être. Et toute approche extérieure, je vous parle du roman personnel par exemple, remise en question, proposition de vous développer personnellement, de réfléchir par moi-même, est souvent ressentie comme une trahison, comme une arnaque des pensées dissidentes, car forcément, ça remet tout en perspective, en question. Et pour certains, c'est carrément inimaginable. Pensez que nous sommes trompés de chemin, ou c'est pas le nôtre. Réfléchir sur une possibilité de programmation et donc une déprogrammation à mettre en place, ça ne va pas, non ? Remettre en question l'idée même d'un conditionnement quelconque ? De vouloir changer sa vie en imaginant que nous pourrions avoir un pouvoir sur elle ? Mais c'est n'importe quoi ! Alors on va pas y passer par quatre chemins. Ce sont des conneries. Et c'est même dangereux de penser ça. On imaginait si tout le monde commençait à se dire « Oh, on était conditionnés » . Car si tout le monde commençait à penser ça, ben ça serait l'anarchie. Et ça ne va pas donner une société différente, mais des êtres égoïstes, des électrons libres, des personnes... Enfin, c'est inimaginable, voilà. Il est bien là, le problème. Il est bien là, notre problème, notre problème à tous. C'est de ne pas avoir assez de projets de vie ou de rêves. Ou alors d'en avoir, mais il nous manque juste l'imagination pour les réaliser. Je voudrais vous raconter une petite histoire qui m'est arrivée il y a une semaine de ça. Je parlais avec un guide, je l'appelais Ketout, mais je ne veux pas l'embarrasser. Et nous parlions, c'était un guide francophone, et donc on parlait de l'accompagnement des voyageurs que nous avions dans mon agence de voyage à Manaska. Et je lui posais les questions en lui disant « Tiens, c'est marrant parce qu'il y a beaucoup de cérémonies en ce moment. Eh bien, combien tu donnes, toi, pour une cérémonie ? » près 200 euros. C'est pour vous donner une ordre d'idée. Je lui dis, mais il y a combien de familles dans ton village ? Il me dit, il y a à peu près 100. Avec un rapide calcul, nous sommes arrivés à la somme d'un milliard de roupies, bien sûr, pour une seule cérémonie. Ce qui équivaut à peu près, je réduis à 80 000 euros. Je lui dis, mais c'est énorme 80 000 euros. Tu sais, tu multiplies ça par 1000 villages, c'est sur tout Bali, ça fait quand même une somme... J'ai dit, attends, t'en bouges pas. Et je commence à calculer. Nous en sommes à des sommes folles. Et je dis, mais je comprends pas très bien, parce que d'un côté, il y a des gens qui sont dans la galère, qui mangent pas beaucoup. « Mais le village les aide. On s'arrange. » Je lui dis « ça ne te semble pas quand même énorme, une cérémonie comme ça à 80 000 euros ? » « Non, je ne crois pas, il ne me semble pas. » Je lui dis « mais tu sais, dans la culture... » Et je ne donnais pas de leçon, c'était un partage. Je n'étais pas là pour lui dire « tu as tort, mais tu es complètement fou » . J'essayais de comprendre, c'était un vrai partage. Je lui dis « mais je ne comprends pas quelque chose. » Dans la culture balinaise, la nature est importante, les esprits sont importants, les ancêtres sont importants en ce moment. À Bali, on vend beaucoup de terrain. Il me dit « Oui, c'est vrai, c'est pas normal, mais bon, voilà, chacun pense comme il veut. » Oui, c'est vrai, tu as raison. « Chacun pense comme il veut. Mais toi, toi, tu pourrais, tu as un terrain ? » « Oui, oui, j'ai un terrain. » « Et si tu le vendais, tu pourrais le vendre ? » « Oui, oui, je pourrais le vendre. » « D'accord. Et si je te donnais 2 milliards, tu me le vendrais juste comme ça pour voir ses réactions ? » Mais encore une fois, il n'y avait pas de piège. Il me dit « Ouais, je sais pas. » Je venais réfléchir, je ne sais pas trop... J'attends, imaginez un truc. Et là, la phrase tombe. « Je te donne, comme ça, 3 milliards. Je te les donne à toi. Qu'est-ce que tu en ferais ? » Et là, il me regarde. Et vraiment, je sens les yeux qui brillent, le visage qui se perd vers le plafond. Il me dit « Je sais pas » . Je ne comprends pas. Non, mais c'est juste un jeu. C'est pour rigoler. Il n'y a pas d'arnaque. Il n'y a pas de bonne ou mauvaise réponse. Qu'est-ce que tu ferais avec 3 milliards d'euros ? Juste comme ça, pour voir ce qu'un baliné ferait. Par exemple, moi, tu vois un Français. Tu lui dis « Je te donne 300 000 euros. Qu'est-ce que tu fais ? Eh bien, j'en donne une partie à ma famille, par exemple. » J'essayais de lui tenter des perches. Je ne voulais vraiment pas le rendre mal à l'aise. Je ne comprenais pas sa réaction. donc je dis voilà ce qu'on ferait, on achète une voiture et toi tu ferais quoi ? il me regarde et me dit Mais je n'y ai jamais pensé. En fait, ce que tu me poses comme question, je ne suis pas capable d'y répondre parce que je ne sais pas. Je ne sais pas. Je ne suis pas capable de répondre. Je n'y ai jamais pensé. Et c'est là qu'il y a eu un choc culturel. Je me suis rendu compte que je lui posais une question qui, pour moi, était complètement naturelle et qui, pour lui, n'était même pas envisageable. Ils ne pouvaient même pas... comprendre ou anticiper ou imaginer la possibilité de recevoir comme ça 3 milliards. Et encore une fois, il n'y a pas de critique à l'intérieur. C'est simplement son conditionnement. Le conditionnement indonésien est plus précisément le... conditionnement baliné qui est sur vivre ensemble, le bersama, et que l'individu n'existe pas vraiment, il est mis dans le collectif, et qu'à un moment donné, on lui donne à lui 3 milliards, pour lui, il ne peut pas l'imaginer. Et j'ai vu vraiment qu'il buguait, complètement, il buguait. Et c'est encore une fois pas une critique. J'ai alors compris que la force de la croyance, son organisation, sa constante présence, c'est pas le fruit du hasard. Et qu'elle participe au conditionnement du mental ... pour que toute réflexion qui sorte du cadre soit tout simplement impossible, tout en la présentant comme une valeur incontournable pour le vivre ensemble. Vous voyez le principe ? On ne peut pas imaginer de recevoir quelque chose individuellement. Et je ne remets pas en question l'idée même de croire en Dieu. Jonathan Haïd lui-même disait dans son livre « L'hypothèse du bonheur » qu'il revient sur les études qui démontrent que dans leur ensemble, les croyants sont plus heureux que la moyenne. Je vous parle de son utilisation qui a participé à notre conditionnement, la croyance en Dieu par exemple. Nous avons la liberté de croire en Dieu bien sûr, mais pas le devoir de suivre des paroles écrites par des hommes qui vont nous ôter tout esprit critique et l'idée même... de rêver notre vie autrement. Et ce qui s'est passé avec Kétout. Nous sommes tous, comme ce baliné, nous sommes limités par nos croyances, protégés par notre conditionnement. Et notre faculté à imaginer notre vie se limite à ce qui nous a été présenté. comme possible et acceptable. Nous ne sommes pas meilleurs, nous ne sommes pas mieux, nous avons un conditionnement différent. Nous sommes persuadés d'avoir les bonnes cartes en main, ou en tout cas de devoir jouer avec celles qui nous ont été distribuées. Alors que nous pouvons changer tout simplement les règles du jeu. Votre pire carte deviendra une opportunité, un joker. Et une paire de deux battra un brelan de dames parce que vous l'aurez décidé. Ce blocage mental, celui qui nous empêche, qui nous oblige à regarder tous dans la même direction, va nous demander d'abord de commencer par l'identifier ce blocage, en avoir confiance, en avoir conscience, à nous poser les bonnes questions. Tout ce que nous explorons à travers ce podcast est là justement pour vous permettre, pour nous permettre de nous confronter à nos contradictions, à cultiver notre curiosité, à nous challenger. Je pourrais vous poser 10 questions que vous ne seriez pas capables de répondre parce que vous ne pouvez même pas l'imaginer parce que ce n'est pas votre culture. Et pourtant, je pourrais poser les mêmes questions à des Asiatiques, par exemple, et eux répondraient très naturellement. quand vous êtes face à vous-même et que vous avez une conviction Commencez par la développer pour entendre vos arguments. Je m'emballe encore une fois, allez, on se le refait. Quand vous êtes face à vous-même, vous êtes là, vous êtes tout seul et vous avez une conviction. Je vais vous demander de commencer par la développer pour entendre vos propres arguments. Et puis ensuite, vous allez trouver trois arguments forts qui vont contredire vos croyances. Imaginez quelque chose, vous dites « moi, c'est comme ça que je le vois » . Et ensuite, vous faites l'avocat du diable, comme on dit, et vous dites « non, je ne suis pas d'accord » . Et vous trouvez trois arguments forts qui vont aller contre vos croyances. Et vous allez imaginer d'autres possibilités avec un « si, si, si, ok, je pense ça, mais si je vois de cette façon, ça change la donne » . Ou bien « si » . Je rajoute cette possibilité, ça ouvre de nouvelles perspectives. Ou encore, si je prends en compte ce que je ne sais pas encore, peut-être que je devrais creuser mieux le sujet. Si je prends la place de la personne que je critique, est-ce que je vais voir les choses autrement ? Identifier là où ça accroche, les points de crispation. Soyez parfaitement transparents avec vous-même. De toute façon, personne ne peut vous juger. Et vous êtes face à vous-même. Écoutez-vous et mettez le doigt où ça coince. C'est là qu'il y a le conditionnement, la phrase qui ne vous appartient pas, qui ne fait pas partie de vos valeurs profondes. Et rajoutez les 7 pourquoi dans votre réflexion. Et ça, c'est très précieux. Pourquoi je dis ça ? Pourquoi j'affirme que c'est comme ça ? Pourquoi ? C'est si important pour moi. À chaque fois que nous avons une affirmation, vous placez un pourquoi derrière sans concession. Ça me rappelle un de mes derniers accompagnements que j'ai fait avec une responsable de produits bancaires et qui me partageait sa frustration. Elle me dit « Mon patron me parle mal et je sens qu'en fait, il ne m'apprécie pas. » Pourquoi ? Parce qu'il me reprend dès que je fais un tour de travers. Pourquoi ? Parce qu'il pense être meilleur que moi. Pourquoi ? Parce qu'ils me disent ce que je devrais faire. Pourquoi ? Parce que je commets des erreurs et que je fais perdre du temps à l'équipe. Pourquoi ? Parce que je ne sais pas comment faire, du coup je me plante. Pourquoi ? Parce que je n'écoute pas ce que dit mon patron parce qu'il m'énerve. Pourquoi ? Pourquoi ? Parce qu'il a raison et que si je l'avais écouté, en fait, j'aurais gagné du temps. Je vous laisse imaginer la suite. C'est pas une clé universelle. Mais tout n'a pas été résolu à ce stade. Mais vous avez compris le principe. Remettre en question son conditionnement, ses convictions. même profonde va vous permettre d'imaginer par vous-même d'autres perspectives et de ne pas rester sur un blocage sur votre conditionnement que l'on vous a imposé. Ça va vous permettre de développer une vraie conscience critique et de pouvoir imaginer plus loin. plus beau, de faire de la gymnastique mentale pour ne pas rester englué dans des certitudes, des repères qui ont été posés par d'autres et pour pouvoir imaginer à votre tour ce que vous feriez si vous gagniez 3 milliards d'euros piast ou si les esprits existait. Et si c'était possible ? Et si les esprits des ancêtres étaient autour de vous ? Et si ? Le conditionnement, quel que soit son importance, n'a de valeur que celle que vous lui donnez. Si vous décidez de le remettre en question, ce conditionnement, de sortir de vos croyances limitantes, alors votre imagination n'aura aucune limite. Et vous trouverez, j'en suis certain, les moyens de réaliser vos rêves. Pourquoi ? A vous de répondre à cette dernière question. Merci mille fois d'avoir écouté cet épisode. Il a été, encore une fois, l'origine était cette discussion avec Ketout, où j'ai vu qu'à un moment donné, ce conditionnement était tellement important qu'il n'a pas pu imaginer une réponse à une question qui, pour moi, me semblait évidente. Il n'y a pas de personne qui a raison, qui a tort. Simplement un conditionnement différent. Et c'est à nous de casser ce conditionnement et d'imaginer notre vie autrement. laissez bien sûr des avis sur Apple Podcast sur Spotify je vous l'ai déjà dit d'ailleurs vous n'avez pas été nombreux à le faire, sans doute pris par votre quotidien et votre conditionnement. Donc je vous laisse le faire et on se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode quand il sera minuit à Bali. ...

Chapters

  • Introduction à l'évolution naturelle et au conditionnement

    00:02

  • Comprendre notre conditionnement et ses impacts

    00:50

  • Le pouvoir illimité et la recherche d'une vie authentique

    01:42

  • Le conditionnement culturel et ses effets

    03:27

  • Changer sa vie : un défi et une opportunité

    07:10

  • Conclusion et invitation à la réflexion personnelle

    17:40

Description

Vous n'avez jamais l'impression d'être en pilotage automatique, de suivre au lieu de vivre ? Vous êtes-vous déjà demandé comment vos croyances limitantes façonnent vos choix de vie et vous font perdre votre estime de soi, vos repères et vos valeurs ? Ensemble, nous allons explorer comment chaque individu, en tant que produit de son environnement, peut se libérer des schémas imposés pour vivre une existence plus authentique et alignée avec ses aspirations profondes.

🤓 Je vais partager avec vous une rencontre qui en dit long sur notre conditionnement et des réflexions qui mettent en lumière l'importance de la prise de conscience. En effet, comprendre nos conditionnements est une clé essentielle pour passer à l'action et changer notre vie. Je vous invite à imaginer une vie différente, à oser remettre en question les normes établies et à reconnaître le pouvoir illimité que vous avez sur votre existence.

👉 Dans cet épisode, nous aborderons des thèmes cruciaux tels que le développement personnel, l'estime de soi, la confiance en soi, et la quête de sens. Je vous parlerai de la peur du changement et de la manière dont le lâcher-prise peut être transformateur dans nos choix de vie.

Ensemble, nous découvrirons comment notre coaching de vie peut vous aider à transformer ce conditionnent et vous offrir la possibilité de faire de vrais choix de vie en liberant votre potentiel. Je vous fournirai des clés du changement et des stratégies inspirantes pour vous encourager à changer de vie, à vous lancer dans de nouveaux projets de vie et à embrasser le kaizen, cette philosophie d'amélioration continue. Vous apprendrez comment réguler vos émotions et cultiver une pleine conscience, des compétences essentielles pour naviguer dans le monde moderne.

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Si vous aimez l’esprit de Minuit à Bali, autour du changement de vie, que vous avez envie d'un développement personnel qui vous amène vers votre évolution naturelle, c’est très simple : Abonnez-vous, laisser un commentaire, mettez des étoiles et partagez-le.🙏

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    Musique Il est minuit à Bali. Musique L'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle Un moment rien que pour vous Une pause pour découvrir D'autres philosophies de vie Des modes de pensée différents Minua Bali vous offre la possibilité D'explorer ce que nous sommes vraiment De mieux comprendre ce qui nous anime Ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre Plus heureux Je m'appelle David Mott Je suis accompagnateur en évolution naturelle Mastercoach certifié Mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui que nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. Nous parlons souvent de déloyau personnel, on l'a vu, de santé mentale, et puis forcément on aborde aussi le conditionnement, notre conditionnement. On peut être d'accord ou pas d'accord, on peut dire non, on ne peut pas conditionner du tout, nous avons des choix, nous pouvons les faire en liberté, en autonomie. Le conditionnement, c'est ce qui fait de nous ce que nous sommes, le contexte dans lequel nous avons évolué, ce qu'on a appris et l'impact du savoir que nous avons accumulé sur notre façon de vivre et d'interagir. En fait, si on y réfléchit, nous sommes le résultat de notre environnement, de notre culture, de nos expériences, bonnes ou mauvaises. Je vous parle souvent de croyances limitantes ou de fausses croyances, de notre éducation occidentale. Et le but même de cette évolution naturelle, c'est de sortir des schémas imposés, de ce qu'on a souvent considéré comme naturel d'ailleurs, pour nous confronter à d'autres modes de pensée. C'est un challenge, c'est vrai, mais ça va nous reconnecter avec notre pouvoir illimité. Nous avons un pouvoir illimité sur nous et sur ce que nous vivons. Nous sentons bien que nous pouvons faire mieux ou différemment pour certains. On l'a déjà même entrepris, on a déjà commencé. Nous savons parce qu'autour de nous, il y a des signes qui nous disent que nous pouvons vivre autrement. D'ailleurs, j'arrête pas de vous le dire. Nous avons des inspirations, des paroles, des hommes et des femmes qui ont choisi de réfléchir sur ce qu'ils sont vraiment, de ce qui est important pour eux et de prendre, il faut bien le dire, des risques parfois pour s'écouter et vivre autrement. ils ont un point commun, ils considèrent tous que leur vie est un apprentissage que leurs échecs sont là pour pour leur indiquer la route, pas pour les arrêter d'être. On avait déjà vu ça. Ils ont tous une philosophie de vie où ils apprennent de leurs tentatives. Ils sont en mouvement, agiles et dans l'action. Ces personnes qui sont aspirantes, ils font des choix conscients. Et ils sont partis du principe que leur vie avait été programmée, conditionnée par le plus grand nombre, mais qu'ils ne sont pas eux-mêmes le plus grand nombre. Ils sont uniques. Vous êtes uniques, comme vous. vous êtes unique et comme vous ils ont refait un petit bout de chemin pour comprendre d'où ils venaient et puis pour aller bien sûr vers ce qui était important pour eux. En faisant ce chemin, nous pouvons tous arriver à comprendre que nous sommes le produit d'une société occidentale, que nous avons été privés de certains choix, voilà, parce que c'est mieux comme ça, que c'était pour notre bien, que c'était du donnant-donnant et nous donnions une part de notre liberté pour un confort matériel, moral et une forme de sécurité. En déroulant le film de notre vie, en revenant à nos origines, nous n'avons eu d'autre choix que de suivre une éducation qui donne des clés pour évoluer dans cette société. C'est pas un passe-partout ou des clés universelles, juste des clés qui à chaque fois n'ouvraient qu'une seule porte pour nous amener vers un labyrinthe que nous passons notre vie à comprendre pour en finalité nous y perdre. Nous avons appris dès le départ les règles du jeu. Elles nous semblent tellement naturelles qu'en fait on n'y fait plus attention. Elles ne sont même pas négociables puisque personne ne nous a jamais expliqué que nous pouvions vivre notre vie autrement, qu'on avait des choix. Et si quelqu'un avait pris la peine de le faire, est-ce qu'on l'aurait écouté ? L'urgence du quotidien, la nécessité de survie, la priorité de l'éducation de nos enfants, de garder son taf aussi, de respecter les règles de la société, d'être un bon citoyen, ne nous permet pas de remettre en question l'idée même d'un conditionnement possible. Oui, on peut remettre en cause une loi, un système, la retraite, mais tout le conditionnement, ben non, on n'a jamais pensé vraiment à le remettre en cause. Ça fait partie du guide de l'intégration et nous demandons aussi à ceux qui qui viennent d'ailleurs d'autres pays de se plier à ce principe d'intégration. Nous leur demandons de respecter les lois, de respecter nos coutumes, nos institutions, d'être obéissants comme nous le sommes. Et si nous avons voulu manifester, c'est notre droit à nous. Nous, on l'a mérité, on l'a hérité même, mais pas les autres. Nous avons fait trop de concessions pour en arriver là. Et ces gens qui nous rejoignent, venant d'autres pays, d'autres cultures, nous leur demandons de... On ne leur demande pas de comprendre, mais de faire un stage accéléré pour s'intégrer à notre société, même si nous la savons malade, cette société. Et ce n'est pas un problème. Si nous avons subi ce conditionnement pour vivre ensemble, il n'est pas question que d'autres réagissent différemment, renaclent ou traînent des pieds. Alors là, vous pensez que j'exagère. Ça y est, j'ai levé le poing. Vous pensez que j'exagère. OK. Alors non, pas si loin. Il suffit de changer de région ou de village. Vous partez au Pays basque, en Bretagne ou dans le nord ou dans le sud de la France, vous allez ressentir la difficulté de vous intégrer. Nous restons des étrangers, le Parisien, l'instituteur comme dans Marcel Pagnol, celui ou celle qui n'est pas d'ici et qui ne le sera jamais. Et ce protectionnisme régional existe. Alors imaginez au niveau national. Nous sommes peut-être conditionnés, mais c'est un conditionnement à nous, notre terre, notre culture et nos emmerdes. C'est humain, ancré dans nos gènes. Ça fait partie de notre instinct de survie. Ça nous rassure d'appartenir à une société qui nous ressemble. Et même si c'est parfois galère, on y reste. Sans doute parce qu'on nous a expliqué que les options étaient peu nombreuses et que dans la plupart des cas, on y perdait des plumes. On peut très bien ne pas être d'accord, je vous le dis souvent. Vous pouvez tout à fait ne pas être d'accord. Voir les choses autrement, vous vous dire d'ailleurs « Non, non, moi, l'étranger, je l'accueille avec grand plaisir. « Ok, moi le premier, j'habite à l'étranger. » Je suis un étranger d'ailleurs, par rapport au pays dans lequel je suis actuellement, l'Indonésie. Vous pouvez trouver le tableau pessimiste. C'est le fait que nous sommes le résultat de tout ce qui nous entoure, de notre éducation, de notre culture, de notre histoire. Et que nous voulions ou pas, c'est comme ça. Quelque part, on nous a conditionnés pour perdre. Pas perdre dans le sens loser, mais en tout cas, on ne nous a pas appris à gagner. Ça, c'est clair. Changer sa vie ou la vivre autrement, eh bien, c'est pas évident. Notre mode de fonctionnement, notre réflexion, notre analyse de ce qui nous entoure, de tout ce qui nous entoure, passe forcément par ce prisme qui nous a accompagnés tout le long de notre vie. Nous voyons les choses comme nous les apprenons. avons apprises, comme nous pensons qu'elles doivent être. Et toute approche extérieure, je vous parle du roman personnel par exemple, remise en question, proposition de vous développer personnellement, de réfléchir par moi-même, est souvent ressentie comme une trahison, comme une arnaque des pensées dissidentes, car forcément, ça remet tout en perspective, en question. Et pour certains, c'est carrément inimaginable. Pensez que nous sommes trompés de chemin, ou c'est pas le nôtre. Réfléchir sur une possibilité de programmation et donc une déprogrammation à mettre en place, ça ne va pas, non ? Remettre en question l'idée même d'un conditionnement quelconque ? De vouloir changer sa vie en imaginant que nous pourrions avoir un pouvoir sur elle ? Mais c'est n'importe quoi ! Alors on va pas y passer par quatre chemins. Ce sont des conneries. Et c'est même dangereux de penser ça. On imaginait si tout le monde commençait à se dire « Oh, on était conditionnés » . Car si tout le monde commençait à penser ça, ben ça serait l'anarchie. Et ça ne va pas donner une société différente, mais des êtres égoïstes, des électrons libres, des personnes... Enfin, c'est inimaginable, voilà. Il est bien là, le problème. Il est bien là, notre problème, notre problème à tous. C'est de ne pas avoir assez de projets de vie ou de rêves. Ou alors d'en avoir, mais il nous manque juste l'imagination pour les réaliser. Je voudrais vous raconter une petite histoire qui m'est arrivée il y a une semaine de ça. Je parlais avec un guide, je l'appelais Ketout, mais je ne veux pas l'embarrasser. Et nous parlions, c'était un guide francophone, et donc on parlait de l'accompagnement des voyageurs que nous avions dans mon agence de voyage à Manaska. Et je lui posais les questions en lui disant « Tiens, c'est marrant parce qu'il y a beaucoup de cérémonies en ce moment. Eh bien, combien tu donnes, toi, pour une cérémonie ? » près 200 euros. C'est pour vous donner une ordre d'idée. Je lui dis, mais il y a combien de familles dans ton village ? Il me dit, il y a à peu près 100. Avec un rapide calcul, nous sommes arrivés à la somme d'un milliard de roupies, bien sûr, pour une seule cérémonie. Ce qui équivaut à peu près, je réduis à 80 000 euros. Je lui dis, mais c'est énorme 80 000 euros. Tu sais, tu multiplies ça par 1000 villages, c'est sur tout Bali, ça fait quand même une somme... J'ai dit, attends, t'en bouges pas. Et je commence à calculer. Nous en sommes à des sommes folles. Et je dis, mais je comprends pas très bien, parce que d'un côté, il y a des gens qui sont dans la galère, qui mangent pas beaucoup. « Mais le village les aide. On s'arrange. » Je lui dis « ça ne te semble pas quand même énorme, une cérémonie comme ça à 80 000 euros ? » « Non, je ne crois pas, il ne me semble pas. » Je lui dis « mais tu sais, dans la culture... » Et je ne donnais pas de leçon, c'était un partage. Je n'étais pas là pour lui dire « tu as tort, mais tu es complètement fou » . J'essayais de comprendre, c'était un vrai partage. Je lui dis « mais je ne comprends pas quelque chose. » Dans la culture balinaise, la nature est importante, les esprits sont importants, les ancêtres sont importants en ce moment. À Bali, on vend beaucoup de terrain. Il me dit « Oui, c'est vrai, c'est pas normal, mais bon, voilà, chacun pense comme il veut. » Oui, c'est vrai, tu as raison. « Chacun pense comme il veut. Mais toi, toi, tu pourrais, tu as un terrain ? » « Oui, oui, j'ai un terrain. » « Et si tu le vendais, tu pourrais le vendre ? » « Oui, oui, je pourrais le vendre. » « D'accord. Et si je te donnais 2 milliards, tu me le vendrais juste comme ça pour voir ses réactions ? » Mais encore une fois, il n'y avait pas de piège. Il me dit « Ouais, je sais pas. » Je venais réfléchir, je ne sais pas trop... J'attends, imaginez un truc. Et là, la phrase tombe. « Je te donne, comme ça, 3 milliards. Je te les donne à toi. Qu'est-ce que tu en ferais ? » Et là, il me regarde. Et vraiment, je sens les yeux qui brillent, le visage qui se perd vers le plafond. Il me dit « Je sais pas » . Je ne comprends pas. Non, mais c'est juste un jeu. C'est pour rigoler. Il n'y a pas d'arnaque. Il n'y a pas de bonne ou mauvaise réponse. Qu'est-ce que tu ferais avec 3 milliards d'euros ? Juste comme ça, pour voir ce qu'un baliné ferait. Par exemple, moi, tu vois un Français. Tu lui dis « Je te donne 300 000 euros. Qu'est-ce que tu fais ? Eh bien, j'en donne une partie à ma famille, par exemple. » J'essayais de lui tenter des perches. Je ne voulais vraiment pas le rendre mal à l'aise. Je ne comprenais pas sa réaction. donc je dis voilà ce qu'on ferait, on achète une voiture et toi tu ferais quoi ? il me regarde et me dit Mais je n'y ai jamais pensé. En fait, ce que tu me poses comme question, je ne suis pas capable d'y répondre parce que je ne sais pas. Je ne sais pas. Je ne suis pas capable de répondre. Je n'y ai jamais pensé. Et c'est là qu'il y a eu un choc culturel. Je me suis rendu compte que je lui posais une question qui, pour moi, était complètement naturelle et qui, pour lui, n'était même pas envisageable. Ils ne pouvaient même pas... comprendre ou anticiper ou imaginer la possibilité de recevoir comme ça 3 milliards. Et encore une fois, il n'y a pas de critique à l'intérieur. C'est simplement son conditionnement. Le conditionnement indonésien est plus précisément le... conditionnement baliné qui est sur vivre ensemble, le bersama, et que l'individu n'existe pas vraiment, il est mis dans le collectif, et qu'à un moment donné, on lui donne à lui 3 milliards, pour lui, il ne peut pas l'imaginer. Et j'ai vu vraiment qu'il buguait, complètement, il buguait. Et c'est encore une fois pas une critique. J'ai alors compris que la force de la croyance, son organisation, sa constante présence, c'est pas le fruit du hasard. Et qu'elle participe au conditionnement du mental ... pour que toute réflexion qui sorte du cadre soit tout simplement impossible, tout en la présentant comme une valeur incontournable pour le vivre ensemble. Vous voyez le principe ? On ne peut pas imaginer de recevoir quelque chose individuellement. Et je ne remets pas en question l'idée même de croire en Dieu. Jonathan Haïd lui-même disait dans son livre « L'hypothèse du bonheur » qu'il revient sur les études qui démontrent que dans leur ensemble, les croyants sont plus heureux que la moyenne. Je vous parle de son utilisation qui a participé à notre conditionnement, la croyance en Dieu par exemple. Nous avons la liberté de croire en Dieu bien sûr, mais pas le devoir de suivre des paroles écrites par des hommes qui vont nous ôter tout esprit critique et l'idée même... de rêver notre vie autrement. Et ce qui s'est passé avec Kétout. Nous sommes tous, comme ce baliné, nous sommes limités par nos croyances, protégés par notre conditionnement. Et notre faculté à imaginer notre vie se limite à ce qui nous a été présenté. comme possible et acceptable. Nous ne sommes pas meilleurs, nous ne sommes pas mieux, nous avons un conditionnement différent. Nous sommes persuadés d'avoir les bonnes cartes en main, ou en tout cas de devoir jouer avec celles qui nous ont été distribuées. Alors que nous pouvons changer tout simplement les règles du jeu. Votre pire carte deviendra une opportunité, un joker. Et une paire de deux battra un brelan de dames parce que vous l'aurez décidé. Ce blocage mental, celui qui nous empêche, qui nous oblige à regarder tous dans la même direction, va nous demander d'abord de commencer par l'identifier ce blocage, en avoir confiance, en avoir conscience, à nous poser les bonnes questions. Tout ce que nous explorons à travers ce podcast est là justement pour vous permettre, pour nous permettre de nous confronter à nos contradictions, à cultiver notre curiosité, à nous challenger. Je pourrais vous poser 10 questions que vous ne seriez pas capables de répondre parce que vous ne pouvez même pas l'imaginer parce que ce n'est pas votre culture. Et pourtant, je pourrais poser les mêmes questions à des Asiatiques, par exemple, et eux répondraient très naturellement. quand vous êtes face à vous-même et que vous avez une conviction Commencez par la développer pour entendre vos arguments. Je m'emballe encore une fois, allez, on se le refait. Quand vous êtes face à vous-même, vous êtes là, vous êtes tout seul et vous avez une conviction. Je vais vous demander de commencer par la développer pour entendre vos propres arguments. Et puis ensuite, vous allez trouver trois arguments forts qui vont contredire vos croyances. Imaginez quelque chose, vous dites « moi, c'est comme ça que je le vois » . Et ensuite, vous faites l'avocat du diable, comme on dit, et vous dites « non, je ne suis pas d'accord » . Et vous trouvez trois arguments forts qui vont aller contre vos croyances. Et vous allez imaginer d'autres possibilités avec un « si, si, si, ok, je pense ça, mais si je vois de cette façon, ça change la donne » . Ou bien « si » . Je rajoute cette possibilité, ça ouvre de nouvelles perspectives. Ou encore, si je prends en compte ce que je ne sais pas encore, peut-être que je devrais creuser mieux le sujet. Si je prends la place de la personne que je critique, est-ce que je vais voir les choses autrement ? Identifier là où ça accroche, les points de crispation. Soyez parfaitement transparents avec vous-même. De toute façon, personne ne peut vous juger. Et vous êtes face à vous-même. Écoutez-vous et mettez le doigt où ça coince. C'est là qu'il y a le conditionnement, la phrase qui ne vous appartient pas, qui ne fait pas partie de vos valeurs profondes. Et rajoutez les 7 pourquoi dans votre réflexion. Et ça, c'est très précieux. Pourquoi je dis ça ? Pourquoi j'affirme que c'est comme ça ? Pourquoi ? C'est si important pour moi. À chaque fois que nous avons une affirmation, vous placez un pourquoi derrière sans concession. Ça me rappelle un de mes derniers accompagnements que j'ai fait avec une responsable de produits bancaires et qui me partageait sa frustration. Elle me dit « Mon patron me parle mal et je sens qu'en fait, il ne m'apprécie pas. » Pourquoi ? Parce qu'il me reprend dès que je fais un tour de travers. Pourquoi ? Parce qu'il pense être meilleur que moi. Pourquoi ? Parce qu'ils me disent ce que je devrais faire. Pourquoi ? Parce que je commets des erreurs et que je fais perdre du temps à l'équipe. Pourquoi ? Parce que je ne sais pas comment faire, du coup je me plante. Pourquoi ? Parce que je n'écoute pas ce que dit mon patron parce qu'il m'énerve. Pourquoi ? Pourquoi ? Parce qu'il a raison et que si je l'avais écouté, en fait, j'aurais gagné du temps. Je vous laisse imaginer la suite. C'est pas une clé universelle. Mais tout n'a pas été résolu à ce stade. Mais vous avez compris le principe. Remettre en question son conditionnement, ses convictions. même profonde va vous permettre d'imaginer par vous-même d'autres perspectives et de ne pas rester sur un blocage sur votre conditionnement que l'on vous a imposé. Ça va vous permettre de développer une vraie conscience critique et de pouvoir imaginer plus loin. plus beau, de faire de la gymnastique mentale pour ne pas rester englué dans des certitudes, des repères qui ont été posés par d'autres et pour pouvoir imaginer à votre tour ce que vous feriez si vous gagniez 3 milliards d'euros piast ou si les esprits existait. Et si c'était possible ? Et si les esprits des ancêtres étaient autour de vous ? Et si ? Le conditionnement, quel que soit son importance, n'a de valeur que celle que vous lui donnez. Si vous décidez de le remettre en question, ce conditionnement, de sortir de vos croyances limitantes, alors votre imagination n'aura aucune limite. Et vous trouverez, j'en suis certain, les moyens de réaliser vos rêves. Pourquoi ? A vous de répondre à cette dernière question. Merci mille fois d'avoir écouté cet épisode. Il a été, encore une fois, l'origine était cette discussion avec Ketout, où j'ai vu qu'à un moment donné, ce conditionnement était tellement important qu'il n'a pas pu imaginer une réponse à une question qui, pour moi, me semblait évidente. Il n'y a pas de personne qui a raison, qui a tort. Simplement un conditionnement différent. Et c'est à nous de casser ce conditionnement et d'imaginer notre vie autrement. laissez bien sûr des avis sur Apple Podcast sur Spotify je vous l'ai déjà dit d'ailleurs vous n'avez pas été nombreux à le faire, sans doute pris par votre quotidien et votre conditionnement. Donc je vous laisse le faire et on se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode quand il sera minuit à Bali. ...

Chapters

  • Introduction à l'évolution naturelle et au conditionnement

    00:02

  • Comprendre notre conditionnement et ses impacts

    00:50

  • Le pouvoir illimité et la recherche d'une vie authentique

    01:42

  • Le conditionnement culturel et ses effets

    03:27

  • Changer sa vie : un défi et une opportunité

    07:10

  • Conclusion et invitation à la réflexion personnelle

    17:40

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Description

Vous n'avez jamais l'impression d'être en pilotage automatique, de suivre au lieu de vivre ? Vous êtes-vous déjà demandé comment vos croyances limitantes façonnent vos choix de vie et vous font perdre votre estime de soi, vos repères et vos valeurs ? Ensemble, nous allons explorer comment chaque individu, en tant que produit de son environnement, peut se libérer des schémas imposés pour vivre une existence plus authentique et alignée avec ses aspirations profondes.

🤓 Je vais partager avec vous une rencontre qui en dit long sur notre conditionnement et des réflexions qui mettent en lumière l'importance de la prise de conscience. En effet, comprendre nos conditionnements est une clé essentielle pour passer à l'action et changer notre vie. Je vous invite à imaginer une vie différente, à oser remettre en question les normes établies et à reconnaître le pouvoir illimité que vous avez sur votre existence.

👉 Dans cet épisode, nous aborderons des thèmes cruciaux tels que le développement personnel, l'estime de soi, la confiance en soi, et la quête de sens. Je vous parlerai de la peur du changement et de la manière dont le lâcher-prise peut être transformateur dans nos choix de vie.

Ensemble, nous découvrirons comment notre coaching de vie peut vous aider à transformer ce conditionnent et vous offrir la possibilité de faire de vrais choix de vie en liberant votre potentiel. Je vous fournirai des clés du changement et des stratégies inspirantes pour vous encourager à changer de vie, à vous lancer dans de nouveaux projets de vie et à embrasser le kaizen, cette philosophie d'amélioration continue. Vous apprendrez comment réguler vos émotions et cultiver une pleine conscience, des compétences essentielles pour naviguer dans le monde moderne.

Rejoignez-moi pour cette discussion captivante, où nous allons explorer comment changer sa vie est non seulement possible, mais aussi à votre portée. Ensemble, nous allons éveiller votre motivation et votre estime de soi, vous poussant à prendre les rênes de votre existence. N'attendez plus pour découvrir comment Minuit à Bali peut vous inspirer à vivre autrement et à réaliser vos rêves les plus fous. Laissez-vous guider vers une transformation personnelle qui pourrait bien changer votre vie à jamais !

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Transcription

  • Speaker #0

    Musique Il est minuit à Bali. Musique L'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle Un moment rien que pour vous Une pause pour découvrir D'autres philosophies de vie Des modes de pensée différents Minua Bali vous offre la possibilité D'explorer ce que nous sommes vraiment De mieux comprendre ce qui nous anime Ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre Plus heureux Je m'appelle David Mott Je suis accompagnateur en évolution naturelle Mastercoach certifié Mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui que nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. Nous parlons souvent de déloyau personnel, on l'a vu, de santé mentale, et puis forcément on aborde aussi le conditionnement, notre conditionnement. On peut être d'accord ou pas d'accord, on peut dire non, on ne peut pas conditionner du tout, nous avons des choix, nous pouvons les faire en liberté, en autonomie. Le conditionnement, c'est ce qui fait de nous ce que nous sommes, le contexte dans lequel nous avons évolué, ce qu'on a appris et l'impact du savoir que nous avons accumulé sur notre façon de vivre et d'interagir. En fait, si on y réfléchit, nous sommes le résultat de notre environnement, de notre culture, de nos expériences, bonnes ou mauvaises. Je vous parle souvent de croyances limitantes ou de fausses croyances, de notre éducation occidentale. Et le but même de cette évolution naturelle, c'est de sortir des schémas imposés, de ce qu'on a souvent considéré comme naturel d'ailleurs, pour nous confronter à d'autres modes de pensée. C'est un challenge, c'est vrai, mais ça va nous reconnecter avec notre pouvoir illimité. Nous avons un pouvoir illimité sur nous et sur ce que nous vivons. Nous sentons bien que nous pouvons faire mieux ou différemment pour certains. On l'a déjà même entrepris, on a déjà commencé. Nous savons parce qu'autour de nous, il y a des signes qui nous disent que nous pouvons vivre autrement. D'ailleurs, j'arrête pas de vous le dire. Nous avons des inspirations, des paroles, des hommes et des femmes qui ont choisi de réfléchir sur ce qu'ils sont vraiment, de ce qui est important pour eux et de prendre, il faut bien le dire, des risques parfois pour s'écouter et vivre autrement. ils ont un point commun, ils considèrent tous que leur vie est un apprentissage que leurs échecs sont là pour pour leur indiquer la route, pas pour les arrêter d'être. On avait déjà vu ça. Ils ont tous une philosophie de vie où ils apprennent de leurs tentatives. Ils sont en mouvement, agiles et dans l'action. Ces personnes qui sont aspirantes, ils font des choix conscients. Et ils sont partis du principe que leur vie avait été programmée, conditionnée par le plus grand nombre, mais qu'ils ne sont pas eux-mêmes le plus grand nombre. Ils sont uniques. Vous êtes uniques, comme vous. vous êtes unique et comme vous ils ont refait un petit bout de chemin pour comprendre d'où ils venaient et puis pour aller bien sûr vers ce qui était important pour eux. En faisant ce chemin, nous pouvons tous arriver à comprendre que nous sommes le produit d'une société occidentale, que nous avons été privés de certains choix, voilà, parce que c'est mieux comme ça, que c'était pour notre bien, que c'était du donnant-donnant et nous donnions une part de notre liberté pour un confort matériel, moral et une forme de sécurité. En déroulant le film de notre vie, en revenant à nos origines, nous n'avons eu d'autre choix que de suivre une éducation qui donne des clés pour évoluer dans cette société. C'est pas un passe-partout ou des clés universelles, juste des clés qui à chaque fois n'ouvraient qu'une seule porte pour nous amener vers un labyrinthe que nous passons notre vie à comprendre pour en finalité nous y perdre. Nous avons appris dès le départ les règles du jeu. Elles nous semblent tellement naturelles qu'en fait on n'y fait plus attention. Elles ne sont même pas négociables puisque personne ne nous a jamais expliqué que nous pouvions vivre notre vie autrement, qu'on avait des choix. Et si quelqu'un avait pris la peine de le faire, est-ce qu'on l'aurait écouté ? L'urgence du quotidien, la nécessité de survie, la priorité de l'éducation de nos enfants, de garder son taf aussi, de respecter les règles de la société, d'être un bon citoyen, ne nous permet pas de remettre en question l'idée même d'un conditionnement possible. Oui, on peut remettre en cause une loi, un système, la retraite, mais tout le conditionnement, ben non, on n'a jamais pensé vraiment à le remettre en cause. Ça fait partie du guide de l'intégration et nous demandons aussi à ceux qui qui viennent d'ailleurs d'autres pays de se plier à ce principe d'intégration. Nous leur demandons de respecter les lois, de respecter nos coutumes, nos institutions, d'être obéissants comme nous le sommes. Et si nous avons voulu manifester, c'est notre droit à nous. Nous, on l'a mérité, on l'a hérité même, mais pas les autres. Nous avons fait trop de concessions pour en arriver là. Et ces gens qui nous rejoignent, venant d'autres pays, d'autres cultures, nous leur demandons de... On ne leur demande pas de comprendre, mais de faire un stage accéléré pour s'intégrer à notre société, même si nous la savons malade, cette société. Et ce n'est pas un problème. Si nous avons subi ce conditionnement pour vivre ensemble, il n'est pas question que d'autres réagissent différemment, renaclent ou traînent des pieds. Alors là, vous pensez que j'exagère. Ça y est, j'ai levé le poing. Vous pensez que j'exagère. OK. Alors non, pas si loin. Il suffit de changer de région ou de village. Vous partez au Pays basque, en Bretagne ou dans le nord ou dans le sud de la France, vous allez ressentir la difficulté de vous intégrer. Nous restons des étrangers, le Parisien, l'instituteur comme dans Marcel Pagnol, celui ou celle qui n'est pas d'ici et qui ne le sera jamais. Et ce protectionnisme régional existe. Alors imaginez au niveau national. Nous sommes peut-être conditionnés, mais c'est un conditionnement à nous, notre terre, notre culture et nos emmerdes. C'est humain, ancré dans nos gènes. Ça fait partie de notre instinct de survie. Ça nous rassure d'appartenir à une société qui nous ressemble. Et même si c'est parfois galère, on y reste. Sans doute parce qu'on nous a expliqué que les options étaient peu nombreuses et que dans la plupart des cas, on y perdait des plumes. On peut très bien ne pas être d'accord, je vous le dis souvent. Vous pouvez tout à fait ne pas être d'accord. Voir les choses autrement, vous vous dire d'ailleurs « Non, non, moi, l'étranger, je l'accueille avec grand plaisir. « Ok, moi le premier, j'habite à l'étranger. » Je suis un étranger d'ailleurs, par rapport au pays dans lequel je suis actuellement, l'Indonésie. Vous pouvez trouver le tableau pessimiste. C'est le fait que nous sommes le résultat de tout ce qui nous entoure, de notre éducation, de notre culture, de notre histoire. Et que nous voulions ou pas, c'est comme ça. Quelque part, on nous a conditionnés pour perdre. Pas perdre dans le sens loser, mais en tout cas, on ne nous a pas appris à gagner. Ça, c'est clair. Changer sa vie ou la vivre autrement, eh bien, c'est pas évident. Notre mode de fonctionnement, notre réflexion, notre analyse de ce qui nous entoure, de tout ce qui nous entoure, passe forcément par ce prisme qui nous a accompagnés tout le long de notre vie. Nous voyons les choses comme nous les apprenons. avons apprises, comme nous pensons qu'elles doivent être. Et toute approche extérieure, je vous parle du roman personnel par exemple, remise en question, proposition de vous développer personnellement, de réfléchir par moi-même, est souvent ressentie comme une trahison, comme une arnaque des pensées dissidentes, car forcément, ça remet tout en perspective, en question. Et pour certains, c'est carrément inimaginable. Pensez que nous sommes trompés de chemin, ou c'est pas le nôtre. Réfléchir sur une possibilité de programmation et donc une déprogrammation à mettre en place, ça ne va pas, non ? Remettre en question l'idée même d'un conditionnement quelconque ? De vouloir changer sa vie en imaginant que nous pourrions avoir un pouvoir sur elle ? Mais c'est n'importe quoi ! Alors on va pas y passer par quatre chemins. Ce sont des conneries. Et c'est même dangereux de penser ça. On imaginait si tout le monde commençait à se dire « Oh, on était conditionnés » . Car si tout le monde commençait à penser ça, ben ça serait l'anarchie. Et ça ne va pas donner une société différente, mais des êtres égoïstes, des électrons libres, des personnes... Enfin, c'est inimaginable, voilà. Il est bien là, le problème. Il est bien là, notre problème, notre problème à tous. C'est de ne pas avoir assez de projets de vie ou de rêves. Ou alors d'en avoir, mais il nous manque juste l'imagination pour les réaliser. Je voudrais vous raconter une petite histoire qui m'est arrivée il y a une semaine de ça. Je parlais avec un guide, je l'appelais Ketout, mais je ne veux pas l'embarrasser. Et nous parlions, c'était un guide francophone, et donc on parlait de l'accompagnement des voyageurs que nous avions dans mon agence de voyage à Manaska. Et je lui posais les questions en lui disant « Tiens, c'est marrant parce qu'il y a beaucoup de cérémonies en ce moment. Eh bien, combien tu donnes, toi, pour une cérémonie ? » près 200 euros. C'est pour vous donner une ordre d'idée. Je lui dis, mais il y a combien de familles dans ton village ? Il me dit, il y a à peu près 100. Avec un rapide calcul, nous sommes arrivés à la somme d'un milliard de roupies, bien sûr, pour une seule cérémonie. Ce qui équivaut à peu près, je réduis à 80 000 euros. Je lui dis, mais c'est énorme 80 000 euros. Tu sais, tu multiplies ça par 1000 villages, c'est sur tout Bali, ça fait quand même une somme... J'ai dit, attends, t'en bouges pas. Et je commence à calculer. Nous en sommes à des sommes folles. Et je dis, mais je comprends pas très bien, parce que d'un côté, il y a des gens qui sont dans la galère, qui mangent pas beaucoup. « Mais le village les aide. On s'arrange. » Je lui dis « ça ne te semble pas quand même énorme, une cérémonie comme ça à 80 000 euros ? » « Non, je ne crois pas, il ne me semble pas. » Je lui dis « mais tu sais, dans la culture... » Et je ne donnais pas de leçon, c'était un partage. Je n'étais pas là pour lui dire « tu as tort, mais tu es complètement fou » . J'essayais de comprendre, c'était un vrai partage. Je lui dis « mais je ne comprends pas quelque chose. » Dans la culture balinaise, la nature est importante, les esprits sont importants, les ancêtres sont importants en ce moment. À Bali, on vend beaucoup de terrain. Il me dit « Oui, c'est vrai, c'est pas normal, mais bon, voilà, chacun pense comme il veut. » Oui, c'est vrai, tu as raison. « Chacun pense comme il veut. Mais toi, toi, tu pourrais, tu as un terrain ? » « Oui, oui, j'ai un terrain. » « Et si tu le vendais, tu pourrais le vendre ? » « Oui, oui, je pourrais le vendre. » « D'accord. Et si je te donnais 2 milliards, tu me le vendrais juste comme ça pour voir ses réactions ? » Mais encore une fois, il n'y avait pas de piège. Il me dit « Ouais, je sais pas. » Je venais réfléchir, je ne sais pas trop... J'attends, imaginez un truc. Et là, la phrase tombe. « Je te donne, comme ça, 3 milliards. Je te les donne à toi. Qu'est-ce que tu en ferais ? » Et là, il me regarde. Et vraiment, je sens les yeux qui brillent, le visage qui se perd vers le plafond. Il me dit « Je sais pas » . Je ne comprends pas. Non, mais c'est juste un jeu. C'est pour rigoler. Il n'y a pas d'arnaque. Il n'y a pas de bonne ou mauvaise réponse. Qu'est-ce que tu ferais avec 3 milliards d'euros ? Juste comme ça, pour voir ce qu'un baliné ferait. Par exemple, moi, tu vois un Français. Tu lui dis « Je te donne 300 000 euros. Qu'est-ce que tu fais ? Eh bien, j'en donne une partie à ma famille, par exemple. » J'essayais de lui tenter des perches. Je ne voulais vraiment pas le rendre mal à l'aise. Je ne comprenais pas sa réaction. donc je dis voilà ce qu'on ferait, on achète une voiture et toi tu ferais quoi ? il me regarde et me dit Mais je n'y ai jamais pensé. En fait, ce que tu me poses comme question, je ne suis pas capable d'y répondre parce que je ne sais pas. Je ne sais pas. Je ne suis pas capable de répondre. Je n'y ai jamais pensé. Et c'est là qu'il y a eu un choc culturel. Je me suis rendu compte que je lui posais une question qui, pour moi, était complètement naturelle et qui, pour lui, n'était même pas envisageable. Ils ne pouvaient même pas... comprendre ou anticiper ou imaginer la possibilité de recevoir comme ça 3 milliards. Et encore une fois, il n'y a pas de critique à l'intérieur. C'est simplement son conditionnement. Le conditionnement indonésien est plus précisément le... conditionnement baliné qui est sur vivre ensemble, le bersama, et que l'individu n'existe pas vraiment, il est mis dans le collectif, et qu'à un moment donné, on lui donne à lui 3 milliards, pour lui, il ne peut pas l'imaginer. Et j'ai vu vraiment qu'il buguait, complètement, il buguait. Et c'est encore une fois pas une critique. J'ai alors compris que la force de la croyance, son organisation, sa constante présence, c'est pas le fruit du hasard. Et qu'elle participe au conditionnement du mental ... pour que toute réflexion qui sorte du cadre soit tout simplement impossible, tout en la présentant comme une valeur incontournable pour le vivre ensemble. Vous voyez le principe ? On ne peut pas imaginer de recevoir quelque chose individuellement. Et je ne remets pas en question l'idée même de croire en Dieu. Jonathan Haïd lui-même disait dans son livre « L'hypothèse du bonheur » qu'il revient sur les études qui démontrent que dans leur ensemble, les croyants sont plus heureux que la moyenne. Je vous parle de son utilisation qui a participé à notre conditionnement, la croyance en Dieu par exemple. Nous avons la liberté de croire en Dieu bien sûr, mais pas le devoir de suivre des paroles écrites par des hommes qui vont nous ôter tout esprit critique et l'idée même... de rêver notre vie autrement. Et ce qui s'est passé avec Kétout. Nous sommes tous, comme ce baliné, nous sommes limités par nos croyances, protégés par notre conditionnement. Et notre faculté à imaginer notre vie se limite à ce qui nous a été présenté. comme possible et acceptable. Nous ne sommes pas meilleurs, nous ne sommes pas mieux, nous avons un conditionnement différent. Nous sommes persuadés d'avoir les bonnes cartes en main, ou en tout cas de devoir jouer avec celles qui nous ont été distribuées. Alors que nous pouvons changer tout simplement les règles du jeu. Votre pire carte deviendra une opportunité, un joker. Et une paire de deux battra un brelan de dames parce que vous l'aurez décidé. Ce blocage mental, celui qui nous empêche, qui nous oblige à regarder tous dans la même direction, va nous demander d'abord de commencer par l'identifier ce blocage, en avoir confiance, en avoir conscience, à nous poser les bonnes questions. Tout ce que nous explorons à travers ce podcast est là justement pour vous permettre, pour nous permettre de nous confronter à nos contradictions, à cultiver notre curiosité, à nous challenger. Je pourrais vous poser 10 questions que vous ne seriez pas capables de répondre parce que vous ne pouvez même pas l'imaginer parce que ce n'est pas votre culture. Et pourtant, je pourrais poser les mêmes questions à des Asiatiques, par exemple, et eux répondraient très naturellement. quand vous êtes face à vous-même et que vous avez une conviction Commencez par la développer pour entendre vos arguments. Je m'emballe encore une fois, allez, on se le refait. Quand vous êtes face à vous-même, vous êtes là, vous êtes tout seul et vous avez une conviction. Je vais vous demander de commencer par la développer pour entendre vos propres arguments. Et puis ensuite, vous allez trouver trois arguments forts qui vont contredire vos croyances. Imaginez quelque chose, vous dites « moi, c'est comme ça que je le vois » . Et ensuite, vous faites l'avocat du diable, comme on dit, et vous dites « non, je ne suis pas d'accord » . Et vous trouvez trois arguments forts qui vont aller contre vos croyances. Et vous allez imaginer d'autres possibilités avec un « si, si, si, ok, je pense ça, mais si je vois de cette façon, ça change la donne » . Ou bien « si » . Je rajoute cette possibilité, ça ouvre de nouvelles perspectives. Ou encore, si je prends en compte ce que je ne sais pas encore, peut-être que je devrais creuser mieux le sujet. Si je prends la place de la personne que je critique, est-ce que je vais voir les choses autrement ? Identifier là où ça accroche, les points de crispation. Soyez parfaitement transparents avec vous-même. De toute façon, personne ne peut vous juger. Et vous êtes face à vous-même. Écoutez-vous et mettez le doigt où ça coince. C'est là qu'il y a le conditionnement, la phrase qui ne vous appartient pas, qui ne fait pas partie de vos valeurs profondes. Et rajoutez les 7 pourquoi dans votre réflexion. Et ça, c'est très précieux. Pourquoi je dis ça ? Pourquoi j'affirme que c'est comme ça ? Pourquoi ? C'est si important pour moi. À chaque fois que nous avons une affirmation, vous placez un pourquoi derrière sans concession. Ça me rappelle un de mes derniers accompagnements que j'ai fait avec une responsable de produits bancaires et qui me partageait sa frustration. Elle me dit « Mon patron me parle mal et je sens qu'en fait, il ne m'apprécie pas. » Pourquoi ? Parce qu'il me reprend dès que je fais un tour de travers. Pourquoi ? Parce qu'il pense être meilleur que moi. Pourquoi ? Parce qu'ils me disent ce que je devrais faire. Pourquoi ? Parce que je commets des erreurs et que je fais perdre du temps à l'équipe. Pourquoi ? Parce que je ne sais pas comment faire, du coup je me plante. Pourquoi ? Parce que je n'écoute pas ce que dit mon patron parce qu'il m'énerve. Pourquoi ? Pourquoi ? Parce qu'il a raison et que si je l'avais écouté, en fait, j'aurais gagné du temps. Je vous laisse imaginer la suite. C'est pas une clé universelle. Mais tout n'a pas été résolu à ce stade. Mais vous avez compris le principe. Remettre en question son conditionnement, ses convictions. même profonde va vous permettre d'imaginer par vous-même d'autres perspectives et de ne pas rester sur un blocage sur votre conditionnement que l'on vous a imposé. Ça va vous permettre de développer une vraie conscience critique et de pouvoir imaginer plus loin. plus beau, de faire de la gymnastique mentale pour ne pas rester englué dans des certitudes, des repères qui ont été posés par d'autres et pour pouvoir imaginer à votre tour ce que vous feriez si vous gagniez 3 milliards d'euros piast ou si les esprits existait. Et si c'était possible ? Et si les esprits des ancêtres étaient autour de vous ? Et si ? Le conditionnement, quel que soit son importance, n'a de valeur que celle que vous lui donnez. Si vous décidez de le remettre en question, ce conditionnement, de sortir de vos croyances limitantes, alors votre imagination n'aura aucune limite. Et vous trouverez, j'en suis certain, les moyens de réaliser vos rêves. Pourquoi ? A vous de répondre à cette dernière question. Merci mille fois d'avoir écouté cet épisode. Il a été, encore une fois, l'origine était cette discussion avec Ketout, où j'ai vu qu'à un moment donné, ce conditionnement était tellement important qu'il n'a pas pu imaginer une réponse à une question qui, pour moi, me semblait évidente. Il n'y a pas de personne qui a raison, qui a tort. Simplement un conditionnement différent. Et c'est à nous de casser ce conditionnement et d'imaginer notre vie autrement. laissez bien sûr des avis sur Apple Podcast sur Spotify je vous l'ai déjà dit d'ailleurs vous n'avez pas été nombreux à le faire, sans doute pris par votre quotidien et votre conditionnement. Donc je vous laisse le faire et on se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode quand il sera minuit à Bali. ...

Chapters

  • Introduction à l'évolution naturelle et au conditionnement

    00:02

  • Comprendre notre conditionnement et ses impacts

    00:50

  • Le pouvoir illimité et la recherche d'une vie authentique

    01:42

  • Le conditionnement culturel et ses effets

    03:27

  • Changer sa vie : un défi et une opportunité

    07:10

  • Conclusion et invitation à la réflexion personnelle

    17:40

Description

Vous n'avez jamais l'impression d'être en pilotage automatique, de suivre au lieu de vivre ? Vous êtes-vous déjà demandé comment vos croyances limitantes façonnent vos choix de vie et vous font perdre votre estime de soi, vos repères et vos valeurs ? Ensemble, nous allons explorer comment chaque individu, en tant que produit de son environnement, peut se libérer des schémas imposés pour vivre une existence plus authentique et alignée avec ses aspirations profondes.

🤓 Je vais partager avec vous une rencontre qui en dit long sur notre conditionnement et des réflexions qui mettent en lumière l'importance de la prise de conscience. En effet, comprendre nos conditionnements est une clé essentielle pour passer à l'action et changer notre vie. Je vous invite à imaginer une vie différente, à oser remettre en question les normes établies et à reconnaître le pouvoir illimité que vous avez sur votre existence.

👉 Dans cet épisode, nous aborderons des thèmes cruciaux tels que le développement personnel, l'estime de soi, la confiance en soi, et la quête de sens. Je vous parlerai de la peur du changement et de la manière dont le lâcher-prise peut être transformateur dans nos choix de vie.

Ensemble, nous découvrirons comment notre coaching de vie peut vous aider à transformer ce conditionnent et vous offrir la possibilité de faire de vrais choix de vie en liberant votre potentiel. Je vous fournirai des clés du changement et des stratégies inspirantes pour vous encourager à changer de vie, à vous lancer dans de nouveaux projets de vie et à embrasser le kaizen, cette philosophie d'amélioration continue. Vous apprendrez comment réguler vos émotions et cultiver une pleine conscience, des compétences essentielles pour naviguer dans le monde moderne.

Rejoignez-moi pour cette discussion captivante, où nous allons explorer comment changer sa vie est non seulement possible, mais aussi à votre portée. Ensemble, nous allons éveiller votre motivation et votre estime de soi, vous poussant à prendre les rênes de votre existence. N'attendez plus pour découvrir comment Minuit à Bali peut vous inspirer à vivre autrement et à réaliser vos rêves les plus fous. Laissez-vous guider vers une transformation personnelle qui pourrait bien changer votre vie à jamais !

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Transcription

  • Speaker #0

    Musique Il est minuit à Bali. Musique L'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle Un moment rien que pour vous Une pause pour découvrir D'autres philosophies de vie Des modes de pensée différents Minua Bali vous offre la possibilité D'explorer ce que nous sommes vraiment De mieux comprendre ce qui nous anime Ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre Plus heureux Je m'appelle David Mott Je suis accompagnateur en évolution naturelle Mastercoach certifié Mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui que nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard pour devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. Nous parlons souvent de déloyau personnel, on l'a vu, de santé mentale, et puis forcément on aborde aussi le conditionnement, notre conditionnement. On peut être d'accord ou pas d'accord, on peut dire non, on ne peut pas conditionner du tout, nous avons des choix, nous pouvons les faire en liberté, en autonomie. Le conditionnement, c'est ce qui fait de nous ce que nous sommes, le contexte dans lequel nous avons évolué, ce qu'on a appris et l'impact du savoir que nous avons accumulé sur notre façon de vivre et d'interagir. En fait, si on y réfléchit, nous sommes le résultat de notre environnement, de notre culture, de nos expériences, bonnes ou mauvaises. Je vous parle souvent de croyances limitantes ou de fausses croyances, de notre éducation occidentale. Et le but même de cette évolution naturelle, c'est de sortir des schémas imposés, de ce qu'on a souvent considéré comme naturel d'ailleurs, pour nous confronter à d'autres modes de pensée. C'est un challenge, c'est vrai, mais ça va nous reconnecter avec notre pouvoir illimité. Nous avons un pouvoir illimité sur nous et sur ce que nous vivons. Nous sentons bien que nous pouvons faire mieux ou différemment pour certains. On l'a déjà même entrepris, on a déjà commencé. Nous savons parce qu'autour de nous, il y a des signes qui nous disent que nous pouvons vivre autrement. D'ailleurs, j'arrête pas de vous le dire. Nous avons des inspirations, des paroles, des hommes et des femmes qui ont choisi de réfléchir sur ce qu'ils sont vraiment, de ce qui est important pour eux et de prendre, il faut bien le dire, des risques parfois pour s'écouter et vivre autrement. ils ont un point commun, ils considèrent tous que leur vie est un apprentissage que leurs échecs sont là pour pour leur indiquer la route, pas pour les arrêter d'être. On avait déjà vu ça. Ils ont tous une philosophie de vie où ils apprennent de leurs tentatives. Ils sont en mouvement, agiles et dans l'action. Ces personnes qui sont aspirantes, ils font des choix conscients. Et ils sont partis du principe que leur vie avait été programmée, conditionnée par le plus grand nombre, mais qu'ils ne sont pas eux-mêmes le plus grand nombre. Ils sont uniques. Vous êtes uniques, comme vous. vous êtes unique et comme vous ils ont refait un petit bout de chemin pour comprendre d'où ils venaient et puis pour aller bien sûr vers ce qui était important pour eux. En faisant ce chemin, nous pouvons tous arriver à comprendre que nous sommes le produit d'une société occidentale, que nous avons été privés de certains choix, voilà, parce que c'est mieux comme ça, que c'était pour notre bien, que c'était du donnant-donnant et nous donnions une part de notre liberté pour un confort matériel, moral et une forme de sécurité. En déroulant le film de notre vie, en revenant à nos origines, nous n'avons eu d'autre choix que de suivre une éducation qui donne des clés pour évoluer dans cette société. C'est pas un passe-partout ou des clés universelles, juste des clés qui à chaque fois n'ouvraient qu'une seule porte pour nous amener vers un labyrinthe que nous passons notre vie à comprendre pour en finalité nous y perdre. Nous avons appris dès le départ les règles du jeu. Elles nous semblent tellement naturelles qu'en fait on n'y fait plus attention. Elles ne sont même pas négociables puisque personne ne nous a jamais expliqué que nous pouvions vivre notre vie autrement, qu'on avait des choix. Et si quelqu'un avait pris la peine de le faire, est-ce qu'on l'aurait écouté ? L'urgence du quotidien, la nécessité de survie, la priorité de l'éducation de nos enfants, de garder son taf aussi, de respecter les règles de la société, d'être un bon citoyen, ne nous permet pas de remettre en question l'idée même d'un conditionnement possible. Oui, on peut remettre en cause une loi, un système, la retraite, mais tout le conditionnement, ben non, on n'a jamais pensé vraiment à le remettre en cause. Ça fait partie du guide de l'intégration et nous demandons aussi à ceux qui qui viennent d'ailleurs d'autres pays de se plier à ce principe d'intégration. Nous leur demandons de respecter les lois, de respecter nos coutumes, nos institutions, d'être obéissants comme nous le sommes. Et si nous avons voulu manifester, c'est notre droit à nous. Nous, on l'a mérité, on l'a hérité même, mais pas les autres. Nous avons fait trop de concessions pour en arriver là. Et ces gens qui nous rejoignent, venant d'autres pays, d'autres cultures, nous leur demandons de... On ne leur demande pas de comprendre, mais de faire un stage accéléré pour s'intégrer à notre société, même si nous la savons malade, cette société. Et ce n'est pas un problème. Si nous avons subi ce conditionnement pour vivre ensemble, il n'est pas question que d'autres réagissent différemment, renaclent ou traînent des pieds. Alors là, vous pensez que j'exagère. Ça y est, j'ai levé le poing. Vous pensez que j'exagère. OK. Alors non, pas si loin. Il suffit de changer de région ou de village. Vous partez au Pays basque, en Bretagne ou dans le nord ou dans le sud de la France, vous allez ressentir la difficulté de vous intégrer. Nous restons des étrangers, le Parisien, l'instituteur comme dans Marcel Pagnol, celui ou celle qui n'est pas d'ici et qui ne le sera jamais. Et ce protectionnisme régional existe. Alors imaginez au niveau national. Nous sommes peut-être conditionnés, mais c'est un conditionnement à nous, notre terre, notre culture et nos emmerdes. C'est humain, ancré dans nos gènes. Ça fait partie de notre instinct de survie. Ça nous rassure d'appartenir à une société qui nous ressemble. Et même si c'est parfois galère, on y reste. Sans doute parce qu'on nous a expliqué que les options étaient peu nombreuses et que dans la plupart des cas, on y perdait des plumes. On peut très bien ne pas être d'accord, je vous le dis souvent. Vous pouvez tout à fait ne pas être d'accord. Voir les choses autrement, vous vous dire d'ailleurs « Non, non, moi, l'étranger, je l'accueille avec grand plaisir. « Ok, moi le premier, j'habite à l'étranger. » Je suis un étranger d'ailleurs, par rapport au pays dans lequel je suis actuellement, l'Indonésie. Vous pouvez trouver le tableau pessimiste. C'est le fait que nous sommes le résultat de tout ce qui nous entoure, de notre éducation, de notre culture, de notre histoire. Et que nous voulions ou pas, c'est comme ça. Quelque part, on nous a conditionnés pour perdre. Pas perdre dans le sens loser, mais en tout cas, on ne nous a pas appris à gagner. Ça, c'est clair. Changer sa vie ou la vivre autrement, eh bien, c'est pas évident. Notre mode de fonctionnement, notre réflexion, notre analyse de ce qui nous entoure, de tout ce qui nous entoure, passe forcément par ce prisme qui nous a accompagnés tout le long de notre vie. Nous voyons les choses comme nous les apprenons. avons apprises, comme nous pensons qu'elles doivent être. Et toute approche extérieure, je vous parle du roman personnel par exemple, remise en question, proposition de vous développer personnellement, de réfléchir par moi-même, est souvent ressentie comme une trahison, comme une arnaque des pensées dissidentes, car forcément, ça remet tout en perspective, en question. Et pour certains, c'est carrément inimaginable. Pensez que nous sommes trompés de chemin, ou c'est pas le nôtre. Réfléchir sur une possibilité de programmation et donc une déprogrammation à mettre en place, ça ne va pas, non ? Remettre en question l'idée même d'un conditionnement quelconque ? De vouloir changer sa vie en imaginant que nous pourrions avoir un pouvoir sur elle ? Mais c'est n'importe quoi ! Alors on va pas y passer par quatre chemins. Ce sont des conneries. Et c'est même dangereux de penser ça. On imaginait si tout le monde commençait à se dire « Oh, on était conditionnés » . Car si tout le monde commençait à penser ça, ben ça serait l'anarchie. Et ça ne va pas donner une société différente, mais des êtres égoïstes, des électrons libres, des personnes... Enfin, c'est inimaginable, voilà. Il est bien là, le problème. Il est bien là, notre problème, notre problème à tous. C'est de ne pas avoir assez de projets de vie ou de rêves. Ou alors d'en avoir, mais il nous manque juste l'imagination pour les réaliser. Je voudrais vous raconter une petite histoire qui m'est arrivée il y a une semaine de ça. Je parlais avec un guide, je l'appelais Ketout, mais je ne veux pas l'embarrasser. Et nous parlions, c'était un guide francophone, et donc on parlait de l'accompagnement des voyageurs que nous avions dans mon agence de voyage à Manaska. Et je lui posais les questions en lui disant « Tiens, c'est marrant parce qu'il y a beaucoup de cérémonies en ce moment. Eh bien, combien tu donnes, toi, pour une cérémonie ? » près 200 euros. C'est pour vous donner une ordre d'idée. Je lui dis, mais il y a combien de familles dans ton village ? Il me dit, il y a à peu près 100. Avec un rapide calcul, nous sommes arrivés à la somme d'un milliard de roupies, bien sûr, pour une seule cérémonie. Ce qui équivaut à peu près, je réduis à 80 000 euros. Je lui dis, mais c'est énorme 80 000 euros. Tu sais, tu multiplies ça par 1000 villages, c'est sur tout Bali, ça fait quand même une somme... J'ai dit, attends, t'en bouges pas. Et je commence à calculer. Nous en sommes à des sommes folles. Et je dis, mais je comprends pas très bien, parce que d'un côté, il y a des gens qui sont dans la galère, qui mangent pas beaucoup. « Mais le village les aide. On s'arrange. » Je lui dis « ça ne te semble pas quand même énorme, une cérémonie comme ça à 80 000 euros ? » « Non, je ne crois pas, il ne me semble pas. » Je lui dis « mais tu sais, dans la culture... » Et je ne donnais pas de leçon, c'était un partage. Je n'étais pas là pour lui dire « tu as tort, mais tu es complètement fou » . J'essayais de comprendre, c'était un vrai partage. Je lui dis « mais je ne comprends pas quelque chose. » Dans la culture balinaise, la nature est importante, les esprits sont importants, les ancêtres sont importants en ce moment. À Bali, on vend beaucoup de terrain. Il me dit « Oui, c'est vrai, c'est pas normal, mais bon, voilà, chacun pense comme il veut. » Oui, c'est vrai, tu as raison. « Chacun pense comme il veut. Mais toi, toi, tu pourrais, tu as un terrain ? » « Oui, oui, j'ai un terrain. » « Et si tu le vendais, tu pourrais le vendre ? » « Oui, oui, je pourrais le vendre. » « D'accord. Et si je te donnais 2 milliards, tu me le vendrais juste comme ça pour voir ses réactions ? » Mais encore une fois, il n'y avait pas de piège. Il me dit « Ouais, je sais pas. » Je venais réfléchir, je ne sais pas trop... J'attends, imaginez un truc. Et là, la phrase tombe. « Je te donne, comme ça, 3 milliards. Je te les donne à toi. Qu'est-ce que tu en ferais ? » Et là, il me regarde. Et vraiment, je sens les yeux qui brillent, le visage qui se perd vers le plafond. Il me dit « Je sais pas » . Je ne comprends pas. Non, mais c'est juste un jeu. C'est pour rigoler. Il n'y a pas d'arnaque. Il n'y a pas de bonne ou mauvaise réponse. Qu'est-ce que tu ferais avec 3 milliards d'euros ? Juste comme ça, pour voir ce qu'un baliné ferait. Par exemple, moi, tu vois un Français. Tu lui dis « Je te donne 300 000 euros. Qu'est-ce que tu fais ? Eh bien, j'en donne une partie à ma famille, par exemple. » J'essayais de lui tenter des perches. Je ne voulais vraiment pas le rendre mal à l'aise. Je ne comprenais pas sa réaction. donc je dis voilà ce qu'on ferait, on achète une voiture et toi tu ferais quoi ? il me regarde et me dit Mais je n'y ai jamais pensé. En fait, ce que tu me poses comme question, je ne suis pas capable d'y répondre parce que je ne sais pas. Je ne sais pas. Je ne suis pas capable de répondre. Je n'y ai jamais pensé. Et c'est là qu'il y a eu un choc culturel. Je me suis rendu compte que je lui posais une question qui, pour moi, était complètement naturelle et qui, pour lui, n'était même pas envisageable. Ils ne pouvaient même pas... comprendre ou anticiper ou imaginer la possibilité de recevoir comme ça 3 milliards. Et encore une fois, il n'y a pas de critique à l'intérieur. C'est simplement son conditionnement. Le conditionnement indonésien est plus précisément le... conditionnement baliné qui est sur vivre ensemble, le bersama, et que l'individu n'existe pas vraiment, il est mis dans le collectif, et qu'à un moment donné, on lui donne à lui 3 milliards, pour lui, il ne peut pas l'imaginer. Et j'ai vu vraiment qu'il buguait, complètement, il buguait. Et c'est encore une fois pas une critique. J'ai alors compris que la force de la croyance, son organisation, sa constante présence, c'est pas le fruit du hasard. Et qu'elle participe au conditionnement du mental ... pour que toute réflexion qui sorte du cadre soit tout simplement impossible, tout en la présentant comme une valeur incontournable pour le vivre ensemble. Vous voyez le principe ? On ne peut pas imaginer de recevoir quelque chose individuellement. Et je ne remets pas en question l'idée même de croire en Dieu. Jonathan Haïd lui-même disait dans son livre « L'hypothèse du bonheur » qu'il revient sur les études qui démontrent que dans leur ensemble, les croyants sont plus heureux que la moyenne. Je vous parle de son utilisation qui a participé à notre conditionnement, la croyance en Dieu par exemple. Nous avons la liberté de croire en Dieu bien sûr, mais pas le devoir de suivre des paroles écrites par des hommes qui vont nous ôter tout esprit critique et l'idée même... de rêver notre vie autrement. Et ce qui s'est passé avec Kétout. Nous sommes tous, comme ce baliné, nous sommes limités par nos croyances, protégés par notre conditionnement. Et notre faculté à imaginer notre vie se limite à ce qui nous a été présenté. comme possible et acceptable. Nous ne sommes pas meilleurs, nous ne sommes pas mieux, nous avons un conditionnement différent. Nous sommes persuadés d'avoir les bonnes cartes en main, ou en tout cas de devoir jouer avec celles qui nous ont été distribuées. Alors que nous pouvons changer tout simplement les règles du jeu. Votre pire carte deviendra une opportunité, un joker. Et une paire de deux battra un brelan de dames parce que vous l'aurez décidé. Ce blocage mental, celui qui nous empêche, qui nous oblige à regarder tous dans la même direction, va nous demander d'abord de commencer par l'identifier ce blocage, en avoir confiance, en avoir conscience, à nous poser les bonnes questions. Tout ce que nous explorons à travers ce podcast est là justement pour vous permettre, pour nous permettre de nous confronter à nos contradictions, à cultiver notre curiosité, à nous challenger. Je pourrais vous poser 10 questions que vous ne seriez pas capables de répondre parce que vous ne pouvez même pas l'imaginer parce que ce n'est pas votre culture. Et pourtant, je pourrais poser les mêmes questions à des Asiatiques, par exemple, et eux répondraient très naturellement. quand vous êtes face à vous-même et que vous avez une conviction Commencez par la développer pour entendre vos arguments. Je m'emballe encore une fois, allez, on se le refait. Quand vous êtes face à vous-même, vous êtes là, vous êtes tout seul et vous avez une conviction. Je vais vous demander de commencer par la développer pour entendre vos propres arguments. Et puis ensuite, vous allez trouver trois arguments forts qui vont contredire vos croyances. Imaginez quelque chose, vous dites « moi, c'est comme ça que je le vois » . Et ensuite, vous faites l'avocat du diable, comme on dit, et vous dites « non, je ne suis pas d'accord » . Et vous trouvez trois arguments forts qui vont aller contre vos croyances. Et vous allez imaginer d'autres possibilités avec un « si, si, si, ok, je pense ça, mais si je vois de cette façon, ça change la donne » . Ou bien « si » . Je rajoute cette possibilité, ça ouvre de nouvelles perspectives. Ou encore, si je prends en compte ce que je ne sais pas encore, peut-être que je devrais creuser mieux le sujet. Si je prends la place de la personne que je critique, est-ce que je vais voir les choses autrement ? Identifier là où ça accroche, les points de crispation. Soyez parfaitement transparents avec vous-même. De toute façon, personne ne peut vous juger. Et vous êtes face à vous-même. Écoutez-vous et mettez le doigt où ça coince. C'est là qu'il y a le conditionnement, la phrase qui ne vous appartient pas, qui ne fait pas partie de vos valeurs profondes. Et rajoutez les 7 pourquoi dans votre réflexion. Et ça, c'est très précieux. Pourquoi je dis ça ? Pourquoi j'affirme que c'est comme ça ? Pourquoi ? C'est si important pour moi. À chaque fois que nous avons une affirmation, vous placez un pourquoi derrière sans concession. Ça me rappelle un de mes derniers accompagnements que j'ai fait avec une responsable de produits bancaires et qui me partageait sa frustration. Elle me dit « Mon patron me parle mal et je sens qu'en fait, il ne m'apprécie pas. » Pourquoi ? Parce qu'il me reprend dès que je fais un tour de travers. Pourquoi ? Parce qu'il pense être meilleur que moi. Pourquoi ? Parce qu'ils me disent ce que je devrais faire. Pourquoi ? Parce que je commets des erreurs et que je fais perdre du temps à l'équipe. Pourquoi ? Parce que je ne sais pas comment faire, du coup je me plante. Pourquoi ? Parce que je n'écoute pas ce que dit mon patron parce qu'il m'énerve. Pourquoi ? Pourquoi ? Parce qu'il a raison et que si je l'avais écouté, en fait, j'aurais gagné du temps. Je vous laisse imaginer la suite. C'est pas une clé universelle. Mais tout n'a pas été résolu à ce stade. Mais vous avez compris le principe. Remettre en question son conditionnement, ses convictions. même profonde va vous permettre d'imaginer par vous-même d'autres perspectives et de ne pas rester sur un blocage sur votre conditionnement que l'on vous a imposé. Ça va vous permettre de développer une vraie conscience critique et de pouvoir imaginer plus loin. plus beau, de faire de la gymnastique mentale pour ne pas rester englué dans des certitudes, des repères qui ont été posés par d'autres et pour pouvoir imaginer à votre tour ce que vous feriez si vous gagniez 3 milliards d'euros piast ou si les esprits existait. Et si c'était possible ? Et si les esprits des ancêtres étaient autour de vous ? Et si ? Le conditionnement, quel que soit son importance, n'a de valeur que celle que vous lui donnez. Si vous décidez de le remettre en question, ce conditionnement, de sortir de vos croyances limitantes, alors votre imagination n'aura aucune limite. Et vous trouverez, j'en suis certain, les moyens de réaliser vos rêves. Pourquoi ? A vous de répondre à cette dernière question. Merci mille fois d'avoir écouté cet épisode. Il a été, encore une fois, l'origine était cette discussion avec Ketout, où j'ai vu qu'à un moment donné, ce conditionnement était tellement important qu'il n'a pas pu imaginer une réponse à une question qui, pour moi, me semblait évidente. Il n'y a pas de personne qui a raison, qui a tort. Simplement un conditionnement différent. Et c'est à nous de casser ce conditionnement et d'imaginer notre vie autrement. laissez bien sûr des avis sur Apple Podcast sur Spotify je vous l'ai déjà dit d'ailleurs vous n'avez pas été nombreux à le faire, sans doute pris par votre quotidien et votre conditionnement. Donc je vous laisse le faire et on se retrouve la semaine prochaine pour un nouvel épisode quand il sera minuit à Bali. ...

Chapters

  • Introduction à l'évolution naturelle et au conditionnement

    00:02

  • Comprendre notre conditionnement et ses impacts

    00:50

  • Le pouvoir illimité et la recherche d'une vie authentique

    01:42

  • Le conditionnement culturel et ses effets

    03:27

  • Changer sa vie : un défi et une opportunité

    07:10

  • Conclusion et invitation à la réflexion personnelle

    17:40

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