Description

Bill Gates, Albert Dupontel, Isaac Newton ou Florent Pagny ont tous un point commun : la détermination et la force de leurs convictions. Nous allons voir aujourd’hui que prendre une bonne résolution ne suffit pas si la détermination n’est pas au rendez-vous. Plus que la motivation, vouloir vivre autrement doit devenir une conviction qui nous accompagne dans notre évolution naturelle.

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Transcription

• Speaker #0

  Nous voici dans un nouvel épisode du journal des résolutions, bien sûr sur minuit à Bali. Alors un numéro, un épisode un peu particulier, et que vous allez retrouver dans les 3 ou 4 ou 5 prochains épisodes. Il n'y aura pas de musique, pas de flonflon, pas de tambour, pas de trompette, pas de générique. Donc on va directement attaquer le sujet, si j'ose dire. Et puisque je suis en mode nomade, là je n'ai pas de la possibilité de rajouter... des génériques, donc on s'en fiche, on y va comme ça, on continue avec un nouvel épisode sur le journal des résolutions. Je m'appelle David Mott et je suis explorateur du vivant, et ce qui m'intéresse est tout ce qui concerne le changement, et puis le changement il passe par des résolutions, des idées que l'on a, que l'on veut mettre en place, parfois c'est bien de les faire, parfois c'est pas à peine de les tenir, ça sert à rien, on n'est pas assez motivé, et c'est justement ce que nous allons voir aujourd'hui. la motivation et puis la détermination. Aujourd'hui, on va parler de ce moment précis où on se dit que tout nous dit plutôt qu'il faut arrêter. Mais on a aussi quelque chose de plus profond qui est le refus de lâcher. Vous avez peut-être vécu ça dans votre vie. Ce quelque chose, c'est la détermination. La détermination, ce n'est pas la motivation qui monte et qui descend, pas les grandes résolutions. du 1er janvier, ça nous concerne, le 1er janvier, c'est non pas longtemps. La vraie détermination, celle qui nous fait continuer alors que personne ne regarde, que personne n'applaudit et que ça ne marche pas encore. On n'y est pas encore. Vous préparez un spectacle, si vous êtes artiste par exemple, et il faut essuyer les plâtres, il faut commencer à travailler son spectacle, à trouver peut-être des producteurs, à trouver une salle. Il faut être déterminé, il ne faut rien lâcher. On va voir un petit peu comment on peut mettre ça en place. Mais avant de le faire, on va se demander ce que la détermination n'est pas. On va commencer par clarifier dans cette chose, la détermination ce n'est pas tenir grâce à la force mentale en serrant les dents toute notre vie. On n'est pas obligé de souffrir pour mériter notre réussite. On n'est pas non plus obligé d'être fort ou forte tout le temps. C'est pas ça la détermination. La détermination c'est pas ne jamais avoir peur, ne jamais douter, être sûr de soi du matin au soir, réussir du premier coup. Non, ça c'est pas la détermination, c'est autre chose. En tout cas, ce n'est pas la définition de la détermination. La détermination c'est continuer d'avancer avec la peur, avec le doute ou les doutes, avec les échecs. C'est refuser que notre histoire s'arrête. au premier, au deuxième ou au dixième obstacle. Je vais vous donner un exemple. Peut-être que vous connaissez, en tout cas je l'ai lu il n'y a pas longtemps, c'était Sarah Blackley. Sarah Blackley qui est une vendeuse de fax qui est devenue milliardaire. Pendant des années, Sarah vendait des fax en porte-à-porte, un boulot quand même compliqué. Puis elle s'était fait recaler de l'école de droit, recaler de plusieurs jobs, et rien ne ressemble. à une future success story, on ne se dit pas en voyant son parcours scolaire, elle c'est sûr, elle va réussir, elle va devenir milliardaire, rien ne le disait. Et puis, elle aussi, elle aurait pu se dire, visiblement, ça c'est pas pour moi, c'est évident que je vais rester dans ma case. Bien à la place, elle garde une tête, une idée en tête, pardon, obsédante, améliorer les sous-vêtements féminins pour que les femmes se sentent mieux dans leur corps et dans leurs habits. Oui, aucun rapport, hein. Pas d'argent, pas de réseau, pas d'expérience dans la mode. Mais elle a ça. Elle refuse de lâcher son idée. Elle investit 5000 dollars, elle fait des dizaines de coups de fil, elle essuie des refus, quand je dis des dizaines, je parle même des centaines, elle essuie des refus encore et encore et encore, jusqu'à un moment où une responsable d'un grand magasin accepte de lui donner une chance. Résultat, grande marque mondiale, elle devient millionnaire, que dis-je, milliardaire, mais ce qui a tout changé, Ce n'est pas le bon contact, mais cette détermination avant le bon contact. On a aussi comme exemple Lady Gaga, c'est dans le même esprit. Alors, qu'est-ce que vous étiez en train, pour vous, de lâcher ? Alors, j'aimerais quand même faire une petite chose sur le fait de déterminer. Déterminer, ça ne veut pas dire non plus être têtu, être borné. Ça veut dire aussi écouter les voix qui nous disent que ça ne va pas marcher parce que... On n'est pas dans le bon sens. Je voulais parler avec Einstein qui disait si pour atteindre un objectif vous reprenez systématiquement, vous refaites systématiquement la même chose, vous aurez toujours le même résultat. Si vous voulez changer de résultat, il va falloir changer votre façon de faire. La détermination ne signifie pas que vous allez devenir obsédé par votre projet au point d'en venir stupide. Il faut aussi prendre une part. de réflexion là-dedans, de stratégie. Mais bon, j'en étais où ? Ah oui, vous étiez en train de lâcher. Maintenant, on va ramener tout ça à vous. Posez-vous une simple question. Qu'est-ce que vous étiez en train de lâcher en douce ? Peut-être un projet que vous avez mis entre parenthèses ? Une décision, une reconversion, peut-être professionnelle ? Vous êtes du nom, je ne sais pas, une fois de plus tard. Un livre, un podcast, un business, une formation que vous deviez lancer ? Une décision personnelle, peut-être que... Vous évitez de prendre depuis des mois ? Parfois on lâche même pas frontalement, on dit pas ouais j'abandonne, on dit je verrai plus tard. C'est pas le bon moment, je trouve, j'enlève vos excuses, j'ai pas le temps, je suis pas prête. En réalité c'est une façon polie de dire j'ai peur, j'ai des doutes et je commence à lâcher. La détermination c'est pas je fonce comme un bulldozer, c'est je refuse de laisser la peur décider à ma place. Trois piliers pour ne rien lâcher sans cependant détruire les choses. Ne rien lâcher, encore une fois, ce n'est pas s'entêter, je le répète, n'importe comment. Vous n'êtes pas obligé de vous cramer pour persévérer. Allez, trois piliers simples. D'abord, commencez par clarifier ce que vous voulez vraiment. Vous ne pouvez pas tenir 15 combats en même temps. Posez-vous la question, quel est le projet, le changement, le rêve qui mérite vraiment que vous décidiez... à ne pas le lâcher. On l'a vu, ça peut être partir vivre ailleurs, lancer un projet, reprendre une formation, pourquoi pas, reprendre le sport, pourquoi pas. A partir de là, vous avez une boussole. Déjà, quel est ce projet que je ne veux pas lâcher ? Ensuite, le deuxième pilier, ça va être remplacer le tout ou rien par petits pas tenus. Tétus, pardon. Des petits pas. Tout ou rien. On a tout le monde à se dire, ça je vais le faire, mais je le fais tout de suite. et je vais le faire à fond et je vais me donner à fond et puis au bout d'un moment on est fatigué et on laisse tout tomber on va passer du tout au rien à petit pas l'un après l'autre on l'a déjà vu les petits pas sont importants beaucoup de personnes abandonnent parce qu'elles pensent que la détermination c'est si je ne peux pas y aller à fond tant pas y aller du tout je vais vous dire une chose c'est exactement l'inverse petit pas par petit pas et le troisième pilier c'était que l'échec fasse partie du programme, fasse partie du contrat. On l'a vu déjà. On apprend à travers, avant tout, nos échecs. Donc, on se dit, effectivement, ce projet que je vais mettre en place, cette envie de changement que je vais mettre en place, il y a dedans les échecs, et ces échecs, à chaque fois, je vais les prendre comme une façon d'avancer, une bonne leçon pour avancer, et pas reproduire le même schéma systématiquement. Donc, ça va être une leçon de vie. très positive qui m'a intéressé et qui va me permettre d'avancer. Voilà, ça c'est les trois piliers. Un petit protocole, je ne lâche pas, mais on se rajoute ça dessus. On proposait un micro-protocole simple que vous pouvez utiliser dès aujourd'hui avec, pendant les 30 prochains jours, je décide de ne pas lâcher sur. Et vous complétez votre projet. Dans un exemple, par exemple, vous le savez, de faire ce principe des résolutions sur 30 jours, je vous avoue parfois... j'ai pas trop envie de le faire je n'ai pas le temps je suis là en mode nomade dont j'aurais la bonne excuse pour pas le faire pourtant je me suis dit pendant 30 jours et bien je décide de ne pas lâcher vous pouvez aussi l'écrire sur un petit carnet un petit papier où vous envoyez un mail à vous même pour vous motiver c'est amusant aussi de faire ça vous envoyez le matin un petit mail et puis le soir quand vous le recevez dans votre boîte ou que vous le relisez dans votre boîte et que vous voyez garçon lâche pas on va y arriver on va y arriver ou ou à mf tu vas voir c'est important ces 30 jours où c'est mission que tu es en train de te donner ou d'adjectif ça te plaît sans rigole ou sans recevoir des mails de soi même bref vous l'avez compris cité de détermination bien ça s'organise ça s'organise il ya énormément de personnes que vous connaissez je pense à steve jobs je pense à albert dupontel je viens d'écouter podcast il n'y a pas longtemps, des artistes, des personnes extrêmement connues qui ont peu à peu avancé vers le succès et qui ont tous ce point commun qui est la détermination. Et encore une fois, cette détermination, au moment où tout le monde disait « Non, tu ne vas pas y arriver, ce n'est pas la peine, ton idée n'est pas bonne » Non, encore une fois, si l'idée n'est pas bonne, on y réfléchit, on s'organise, on organise sa créativité, on organise son envie. Mais si on est sûr de ce qu'on veut faire, eh bien... On lâche les chiens, comme on dit, et on y va et on se donne un fond. Se donner un fond, c'est ce que je vous propose que l'on fasse dès demain. Je vous proposais un petit cas d'école. Je vous proposais un événement que j'ai vécu sur Bali, qui m'a demandé beaucoup, beaucoup de détermination, parce que dès le début, sur le papier, tout le monde me disait que ce n'était pas possible de le faire. Et je vais vous proposer cette aventure, cette explication de ce projet. qui a vu le jour et qui m'a apporté beaucoup personnellement, parce que j'ai appris beaucoup de choses. C'est ce que nous voyons la semaine prochaine. Demain, quand il sera minuit à Bali.