Speaker #0Il est minuit à Bali, l'heure de notre rendez-vous avec l'évolution naturelle. Un moment rien que pour vous, une pause, pour découvrir d'autres philosophies de vie, des modes de pensée différents. Minuit à Bali vous offre la possibilité d'explorer ce que nous sommes vraiment, de mieux comprendre ce qui nous anime, ce qui nous fait vibrer, aimer et avancer. Ce qui peut nous permettre d'être plus en équilibre, plus heureux. Je m'appelle David Mott, je suis accompagnateur en évolution naturelle, Master Coach certifié, mais je me définis plutôt comme un explorateur du vivant. Ce qui m'intéresse tout particulièrement, c'est le changement, celui que nous préparons ou celui qui nous surprend. Ensemble, nous allons dépasser nos limites, réinventer notre vie ou la vivre autrement. Parce qu'il n'est jamais trop tard de devenir la personne que vous avez toujours voulu être. Et c'est maintenant, quand il est minuit, à Bali. Il y a quelques années, avant d'arriver sur Bali, ça faisait quelques mois que j'étais là, facilement 6-7 mois que j'étais là, et j'étais encore dans un rythme occidental. Et je vivais à la fois en regardant le... passer, en me rappelant ce que j'avais vécu, des erreurs que j'avais pu faire, ou au contraire de ce que j'avais pu gagner comme projet. Et puis je me projetais aussi vers le futur, puisque je vous rappelle que je créais à ce moment-là mon agence de voyage. Et je voulais maîtriser ce qui allait arriver. J'avais des doutes, beaucoup de doutes, des peurs aussi, mais c'était important pour moi de tout anticiper. Je devais à tout prix m'organiser, préparer mes journées, tout anticiper, prévoir les mois à venir. C'était pour moi une question de survie. Merci. Bien sûr, je vivais dans un inconfort permanent, et comme me disait Madé, un gourou de Doboud, le passé c'est le passé, le futur c'est demain, et le présent c'est maintenant. Moi, je ne vivais pas ce dernier. Je le consacrais, ce présent, à ruminer sur ce que j'aurais pu faire, et ce que je devrais faire, et pas sur ce que je vivais au moment présent. Pas du tout. Et puis, une nuit... où je n'arrivais pas à dormir. Il était minuit à Bali. Et ce n'est pas des blagues. Il était vraiment minuit à Bali. J'étais sur les marches de ma maison. Il y avait les grenouilles qui croissaient à côté. J'étais dans un bac où il y avait des carpecoï. Et je me suis demandé... J'étais seul sous la nuit étoilée. Et je me suis juste demandé ce que je pouvais changer là, tout de suite, là. C'est bien beau de faire des prévisions. « Ouais, je vais faire ça demain. Ouais, j'aurais dû faire ça hier. » Mais là, tout de suite, là, maintenant, qu'est-ce que je peux changer tout de suite ? Est-ce que l'argent allait arriver plus vite ? Est-ce que les clients allaient m'appeler à cet instant précis ? Non, non, non. C'est alors que j'ai compris que ce moment, dans la nuit de Bali, il était à moi, que je pouvais en faire ce que je voulais. À l'instant présent, je pouvais l'apprécier, le savourer ou bien sûr le saboter, sans que ça change la nature même de ce qui se passerait le lendemain. C'était à moi de percevoir ce présent. Que c'est moi qui me mettais la pression tout seul, et que je faisais tout ça pour tout ce que je pourrais voyer pour le lendemain, pour le lendemain, pour le mois prochain. Je faisais tout pour profiter de la vie ensuite, pour qu'elle soit agréable. Mais il fallait peut-être que je commence par prendre conscience dès maintenant du temps présent, celui qui est à moi et que personne ne peut me prendre. Et j'ai alors compris le pouvoir du moment présent. Mais quand on parle du moment présent, c'est assez abstrait. Un moment présent, c'est quoi ? C'est une journée ? C'est une heure ? C'est la matinée ? Ça veut dire quoi le moment présent ? C'est ce qu'on va voir dans cet épisode, le moment présent. Donc aujourd'hui, j'ai envie de partager ça avec vous. Alors le matin, au moment où on ouvre les yeux, il y a déjà un flot de pensées qui se déversent dans notre esprit. Nous songeons la liste des tâches à accomplir dans la journée, au message en attente. sur notre téléphone, au rendez-vous à ne pas manquer bien sûr. Et puis en même temps, il y a une partie de nous qui ressasse les événements de la veille. Ce qu'on a dit, une part maladroite, un projet qu'on n'a pas fini, une erreur qu'on aurait voulu éviter. Et ainsi, dès les premières minutes du jour, notre mental nous entraîne déjà ailleurs, à cheval entre un passé irrévocable et un futur que l'on sait hypothétique. Et cette agitation mentale est devenu notre toile de fond quotidienne, au point que nous le prenons pour une fatalité. On se dit, c'est comme ça, c'est normal, notre cerveau fonctionne comme ça, et c'est normal que dès le début, dès mon réveil, je sois pris par toutes ces pensées. Ça fait partie du jeu. Et dans le tourbillon, elle s'en s'est dépensée, il est facile d'oublier le simple fait d'être présent ici et maintenant. Tout est dit, j'ai envie de dire dans cette phrase. Le simple fait d'être présent ici, là, tout de suite, là, maintenant, c'est important. Notre corps peut bien se trouver à la table du petit déjeuner ou sur le trajet du matin, mais notre esprit, lui, il est ailleurs, il vagabonde. On peut être en train de boire un café tout en répétant mentalement la réunion à venir. ou marcher dans une rue familière sans même remarquer la caresse de l'air sur la peau, ni la beauté du ciel tout simplement. Cette dispersion nous fait passer à côté de l'instant présent. Plus grave encore, ça alimente en nous un sentiment de stress et d'insatisfaction diffus. À force d'avoir l'esprit aspiré par mille choses, des regrets passés, des soucis futurs, et on en vient à éprouver une fatigue intérieure, comme si chaque journée se vivait en apnée. Déconnecter du réel. La journée s'écoule souvent sur ce mode de pilotage automatique par le mental, et même le soir venu, il n'est pas rare que nos pensées continuent de tournoyer. Combien de fois, allongé dans notre lit, le corps fatigué, avons-nous vu défiler des scénarios pour le lendemain ou des remords tardifs qui nous empêchaient de trouver le sommeil ? Nous l'avons vu dans un épisode précédent. Comment retrouver le sommeil ? Déjà, il va falloir se déconnecter de ce cerveau toujours en action. Que nous voulons toujours l'action d'ailleurs. Et ce cycle semble sans fin. Pourtant, et c'est le sujet de cet épisode, il existe un chemin pour en sortir. C'est celui de la présence. Alors ça vous semble abstrait pour l'instant, mais c'est normal. Ça offre une alternative douce à cette effervescence mentale, cette frénésie intérieure qui est, encore une fois, normale dans notre monde actuel, en Occident en tout cas, mais qui n'est pas une planalité. Elle a même été identifiée et explorée par les penseurs spirituels contemporains. Vous connaissez peut-être l'auteur Eckhart Tolle, qui a écrit un magnifique livre sur le pouvoir du moment présent, et qui dit par exemple que c'est notre propre mental, avec son flot presque continu de pensée, qui se soucie du passé et s'inquiète de l'avenir. Nous passons tant de temps perdus dans les préoccupations mentales que nous en oublions d'habiter pleinement le présent, le maintenant, là, ce qu'on vivait là maintenant. Nous nous identifions à ce flux de pensée, au point de croire qu'il constitue la totalité de notre être, que c'est normal. Alors qu'en réalité, comme le rappelle Toll, nous sommes bien plus que ce bavardage intérieur. Prendre conscience que ce mécanisme, c'est un premier pas. Réaliser que cette agitation incessante n'est pas une épreuve inévitable, mais un fonctionnement de notre mental auquel il est possible de mettre un terme. Ok, peut-être pas un terme, mais au moins l'apaiser. À partir du moment où on est conscient que ça turbine dans notre cerveau, qu'il va falloir un peu lâcher prise, c'est déjà, encore une fois, une bonne étape et un premier pas. Voilà un premier pas vers... Cette notion de comprendre et de vivre le moment présent. Je vous le rappelle encore une fois, ça peut vous paraître abstrait, vous pouvez même vous dire, mais non, moi en présent, je n'ai pas le temps de le vivre. Mais c'est encore une fois ce qu'on voit là maintenant. Après avoir constaté l'agitation de notre esprit, vient alors une question évidente. Ok, je suis tout le temps en train de penser à autre chose, tout le temps de passer à la veille, au lendemain, à mes rendez-vous avec mes clients, mais comment je vais apaiser tout ça et revenir à l'instant présent ? La réponse tient en partie dans l'expérience directe de nos sensations et de notre souffle. Et oui, on en revient à notre souffle, à notre respiration. Prenons un instant, là, tout de suite. Pour inspirer lentement et profondément. Inspirez lentement et profondément. Puis, relâchons l'air doucement en prêtant attention à ce simple va-et-vient dans votre corps. On se le refait ? Inspirez lentement et profondément. Tiens, bloquez votre respiration. Inspirez profondément, on bloque sa respiration. 1, 2, 3, 4. On relâche doucement l'air en essayant de visualiser le trajet de l'air dans nos poumons qui revient et qui ressort par notre nez et par notre bouche, eh bien en ramenant ainsi la tension sous la respiration, on commence à interrompre le flux des pensées automatiques. L'esprit, à un moment, se met en veille, comme apaisé par ce retour aux sensations corporelles. Le souffle qui entre et qui sort devient une encre. un point d'appui pour revenir ici, ici et maintenant. Cet exercice, je vais vous confier une petite chose, cet exercice, il vient de Fabien Olicard. Je le connaissais bien sûr, parce que je pratiquais cet exercice, mais je me suis fait avoir, je scrollais sur mon téléphone quand je suis tombé sur une de ses vidéos, et qu'il demandait, qu'il proposait de faire cet exercice. Et je me suis laissé aller, je l'ai fait. Et à la fin, il a terminé en disant, si vous voulez continuer à scroller, faites-le au moins en conscience. Et il avait raison. Je ne me rendais même pas compte que j'étais en train de scroller sur mon téléphone. Et là, vous venez de faire un exercice où tout d'un coup, concentré sur votre respiration, vous avez même oublié l'objet de cet épisode, qui est de vivre le moment présent. Ben, maintenant. Bien sûr, il se peut que le mental tente de repartir de plus belle dès que la tension se relâche. Mais plutôt que de lutter contre les pensées parasites, on peut simplement remarquer leur retour. et ramener aussi souvent que nécessaire l'attention vers la sensation de l'air qui entre et qui sort. Cet exercice patient finit par apaiser doucement l'activité mentale comme une eau troublée qui redevient limpide si on la laisse se calmer. Regarder autour de soi peut aussi être un chemin vers le moment présent. Par exemple, si on se trouve dans une pièce familière, on peut choisir de regarder vraiment. les objets qui nous entourent, comme si le découvraient pour la première fois. Ou observer la lumière du jour qui dessine des formes sur les murs, sentir la texture du vêtement sur notre peau, écouter les bruits lointains dans la maison ou à l'extérieur. À chaque fois que votre cerveau va se concentrer sur des choses légères, il oubliera automatiquement ces petites angoisses, ces petits problèmes et ce fait de ressasser des choses qui appartiennent au passé ou qui vont vers le futur. Et en mobilisant un signe au sens, on réintègre pleinement l'instant présent. L'esprit, plutôt que de courir vers hier ou demain, commence à se poser dans le maintenant. Il peut s'agir d'une expérience très simple en apparence, savourer une gorgée de thé. Vous savez, connaissez le principe peut-être de la cérémonie du thé, puisqu'on nous l'a très rapidement vu dans le Kintsugi, rappelez-vous. Kintsugi, c'est soigner ses blessures et essayer d'être en accord avec soi-même. Avec ces pensées, ces émotions, bref, écoutez, l'épisode sur le kensugi est extrêmement intéressant. On revenait à la cérémonie du thé. La cérémonie du thé proposée par exemple par les japonais, eh bien c'est ça, c'est vivre le moment présent. Savourer une gorgée de thé en étant réellement attentif à sa chaleur et à son arôme. Et puis aussi à la tasse elle-même, ou bien sentir le contact du sol sous ses pieds à chaque pas pendant une promenade. Une autre chose, un autre projet, une autre proposition. Et ces petites pratiques de recentrage permettent de ralentir le rythme effréné du mental et de ramener en douceur notre attention à ici et maintenant. Ralentir ainsi, ce n'est pas perdre du temps. On se dit ça y est, je peux être productif, ce n'est pas bon. Au contraire, c'est être la manière la plus pleine de vivre le temps. En se recentrant sur le présent, on s'aperçoit que beaucoup de tensions intérieures se dissipent d'elles-mêmes. Et vous avez besoin de toute votre énergie, de toute votre concentration pour résoudre peut-être des problèmes qui vont arriver par la suite. Le corps se détend un peu plus à chaque respiration consciente. L'esprit cesse de s'emballer et retrouve une certaine clarté, un calme simple. Donc il ne s'agit pas de faire le vide complet ou d'atteindre un quelconque état mystique. Je l'ai déjà dit par rapport à la méditation par exemple, mais simplement d'éprouver un répit bienvenu, une zone de repos. Ce répit bienvenu qui est celui d'exister sans urgence et sans désir d'être ailleurs, juste là où on est maintenant. Dans ce sens, ralentir et se recentrer sur l'instant s'apparente à un profond soupir de soulagement intérieur. Comme si on posait enfin ses bagages après un long voyage. Et peu à peu, à force de revenir à l'ici et maintenant, on commence à entrevoir ce qu'il y a de plus précieux dans le moment présent. Lorsque nous vivons pleinement cet instant, notre perception s'affine et chaque seconde gagne en intensité. On se rend compte que chaque moment possède sa beauté singulière. Même les simples gestes de routine, vous faites de la cuisine, vous découpez des légumes, des gestes routiniers, une... couleur nouvelle. Le goût des aliments lui-même, quand vous mangez en conscience, est plus riche. Le sourire d'un proche est plus profond quand on lui offre sans distraction. En étant présent, on redonne de la valeur à la vie. Voilà. Ou l'esprit inquiet, eh bien, se voiler tout ça avec les soucis, un peu comme un brouillard, vous voyez. C'est également dans cet espace dépourvu de regrets et d'anticipation que peut surgir une sérénité profonde, lorsque notre attention se stabilise sur ce qui est en train de se passer. Même très simplement, tu sais, c'est quoi ? C'est le chant d'un oiseau au loin ? La sensation de l'eau tiède sur nos mains quand on se lave les mains. Ça m'arrive souvent d'ailleurs de passer plus de temps que prévu, parce que j'adore la sensation de l'eau tiède sur les mains. C'est tellement agréable, un apaisement qui se fait jour presque spontanément. Tout de suite, vous pouvez avoir ce plaisir. On découvre que l'instant présent est puré des histoires que le mental brode sans cesse, et bien il est moins écrasant. Et que tout ce que nos craintes pouvaient imaginer, et bien en fidélité, nous les avons imaginées. Nous nous sommes mis une pression dessus. On peut simplement laisser la vie faire une petite pause et vivre le moment présent. En général, ici et maintenant, nous allons bien. Nous sommes bien. D'ailleurs, regardez là, tout de suite, vous êtes pas mal, non ? Vous êtes même bien. On est bien tous ensemble. La plupart de nos problèmes, soit n'existent pas encore, soit sont des souvenirs. Dans l'instant, il n'y a que la réalité immédiate à vivre. Et cette réalité se révèle souvent plus paisible que nos pensées le prétendaient. Revenir au présent, c'est aussi se rendre compte que la vie se déploie uniquement dans cet instant et nulle part ailleurs. Réalisez profondément que le monde présent est tout ce que vous avez. Faites du maintenant l'axe principal de votre vie. Conseil Écart Toll Ces mots résonnent comme un rappel bienveillant. Le passé n'est plus, le futur n'est pas encore là. Et pendant que nous laissons ces illusions temporelles accaparer notre attention, le seul moment où nous pouvons vraiment être et agir, il nous échappe. Nous ne vivons pas le moment présent. Faire du présent le cœur de notre existence, ce n'est pas négliger nos souvenirs, nos projets, mais cesser de leur sacrifier la saveur de l'instant vécu. Rien de plus beau. ou de vivre le moment présent, celui qui est là, maintenant. Cela va nous demander de changer quelque part notre manière d'évoluer dans le monde, de penser quelque part. Plutôt que d'utiliser l'instant présent comme un simple passage vers un futur éventuellement meilleur, on choisit d'habiter pleinement ce présent pour lui-même. Dans cet état de présence, le stress perd de sa prise. Les pensées anxieuses peuvent encore surgir, mais on les voit venir et on les laisse passer à la manière de nuages traversant le ciel et qui ne va pas occulter le soleil, très longtemps en tout cas. En étant ancré dans le présent, on cultive une confiance tranquille. On fait face à chaque chose au moment où elle se présente, mais ni avant ni après. De nombreux enseignements spirituels... tout comme des approches de psychologie contemporaine, soulignent l'importance de cette acceptation de l'instant. Je le rappelle encore une fois, l'instant c'est maintenant. Maintenant. Accepter pleinement ce qui est maintenant, ce n'est pas renoncer à agir pour améliorer la situation, mais c'est arrêter de livrer en soi un combat perdu d'avance contre la réalité du moment. Paradoxalement, c'est souvent quand on cesse de résister à ce qui est présent qu'on trouve en nous l'apaisement et la lucidité nécessaires. Pour le transformer, s'il y a besoin. En d'autres termes, dire oui à l'instant présent, même s'il n'est pas parfait ou facile, ça nous ouvre la porte d'une sérénité réelle, ancrée dans l'expérience du moment. Je suis là, maintenant, présent dans le monde. Ce n'est pas un exploit à accomplir, mais une manière d'être que l'on peut cultiver au quotidien. Et peu à peu, cette présence tranquille transforme notre relation à nous-mêmes, ainsi qu'au monde qui nous entoure. Goûter la richesse de l'instant présent, c'est avant tout une expérience à faire personnellement, intérieurement. Et oui, on ne peut pas le faire forcément à deux ou à trois. C'est nous, ça nous concerne. Encore une fois, vous pouvez le faire absolument n'importe où. Vous êtes dans une salle d'attente chez le dentiste, vous pouvez le faire. Vous pouvez le faire même quasiment toutes les heures, toutes les minutes si vous le voulez. Vous vivez le moment présent. Vous allez voir le bien que ça peut vous faire. C'est un cheminement intime qui commence chaque fois que l'on prend conscience de l'égarement du mental et que l'on choisit avec douceur de revenir ici. Je vous l'ai dit, quand vous avez des problèmes pour vous endormir, c'est parce que votre cerveau est encore en mode fonctionnement, en mode one. Eh bien, il va falloir vivre le moment présent où je suis. Je suis dans mon lit, je suis tranquille sur le canapé, cool. Les oreillers sont doux. Ah, qu'est-ce que je suis bien là maintenant. Je vais penser à ma respiration. Et tous les problèmes, tous les soucis vont partir. Ils reviendront peut-être doucement après, mais au moment présent, là, tout de suite, maintenant, nul besoin d'attendre une circonstance idéale. Chaque respiration, chaque geste du quotidien peut devenir une porte d'entrée vers le présent. Il suffit d'y prêter attention, commentant l'oreille à un silence plein de promesses. Participer à un mariage, à un moment donné profiter de ce mariage en disant « Oh, à l'instant présent, je suis bien, je suis avec mes amis, je suis avec mes proches, c'est génial. Je suis à un concert, même chose, moment présent, j'écoute un chanteur que j'aime, je vais au théâtre, je regarde une pièce qui m'intéresse, qui me plaît, je peux juste vivre le moment présent en regardant. » Avant que la pièce commence, les rideaux rouges, tous les gens qui s'assoient, les strapontins. Je suis au moment présent. L'odeur également. Tu peux avoir un théâtre. Maintenant, dans le calme qui suit ces réflexions, l'invitation se fait silencieuse. Là, tout de suite. Pourquoi ne pas simplement s'asseoir un instant et fermer les yeux ? Et sentir que vous êtes ici, en vie, là, tout de suite. Sans chercher à analyser, à mentaliser. ni à atteindre quoi que ce soit. N'essayez pas d'atteindre l'objectif. Accueillez le souffle, les sensations et laissez le temps s'écouler. Et vous ne perdrez pas de temps. Vous le vivrez. C'est dans cette qualité de silence et de présence que se révèle la paix profonde dont il est question, celle qui était déjà là, juste derrière le voile de vos pensées. En ce moment même, tout est en place pour qui veut bien s'y arrêter. Il n'y a rien d'autre à faire que d'être tout simplement. L'expérience vous appartient dans le silence qui s'ouvre maintenant. Et je peux vous promettre une chose, c'est que si vous pratiquez cet exercice régulièrement dans votre voiture, vous allez voir un client, avant de descendre de la voiture, vous pouvez faire trois minutes de pleine présence. Je suis là dans la voiture, il pleut dehors, je scoute ma respiration, ça va vous calmer, ça va vous préparer. Et si vous prenez ce temps rien que pour vous, votre rapport au stress sera... différent, apaisé, vous allez retrouver votre énergie et le calme nécessaire pour continuer votre journée ou rentrer dans une nuit réparatrice. Nous allons, je passe du coq à l'âne comme on dit, nous allons dans le prochain épisode nous arrêter sur quelque chose que nous faisons très souvent. Oui, moi le premier. On en a même fait un art, c'est l'art de s'auto-flageller, de se rabaisser. d'arriver à nous trouver tous les dévots du monde pour critiquer notre façon de faire, nous-mêmes, comme des grands, ou de nous mettre plus bas que terre. Il faut supposer qu'on nous mette autour de ces critiques, qui, bien sûr, amènent à la démotivation et forcément à une image de soi plutôt négative. « Je ne suis pas bon » , « Je n'atteins pas mes objectifs que d'autres m'ont fixés » , « Je ne fais pas assez » , « Je ne sais pas me présenter » , « Je suis moche » , « Je ne suis pas belle » . Bien, nous allons voir dans le prochain épisode que ce réflexe est un peu facile, il faut bien le dire. peut-être transformé pour non seulement arrêter de se tirer vers le bas, mais surtout de se motiver et arriver à transformer les échecs, les doutes, en véritable force. Il va suffire pour cela de trouver les bons mots, une relation apaisée avec nous-mêmes, et d'entretenir avec nous-mêmes une relation que peut avoir par exemple un coach sportif avec son poulain, qui va lui trouver les bons mots, son champion. Je ne vous en dis pas plus. Écoutez le prochain épisode qui nous parle de la compassion envers nous-mêmes. Et puis bien sûr, si ces épisodes vous intéressent, vous plaisent, n'hésitez pas à laisser un message sur Apple Podcast, sur Spotify. Je le dis tout le temps, mais en fait, vous êtes 98% à écouter les épisodes sans même laisser une petite trace. C'est dommage. C'est dommage. Ne consommez pas. Appréciez. C'est pour vous. C'est pour votre évolution personnelle. N'hésitez pas à laisser aussi un message pour dire que ça vous plaît. Et puis allez sur Facebook également, là aussi, vous pouvez laisser des messages, faire des commentaires, vous abonner bien évidemment. Et puis on se retrouve bien sûr très vite, quand il sera d'ailleurs la semaine prochaine même, quand il sera minuit à Bali.