Speaker #0Il y a les gens qui savent se détendre, et puis il y a toi. Toi, quand tu essaies de rien faire, ton cerveau panique comme si tu étais en train de rater une deadline imaginaire. Pourquoi ton bouton off est-il en panne ? Et surtout, comment on le répare ? Cette pression permanente, ce besoin de toujours en faire plus, ce n'est pas juste une question d'ambition. C'est un schéma inconscient qui s'est mis en place quelque part dans ton histoire. Et tant que tu ne vas pas voir à l'intérieur, tu risques de t'épuiser encore et encore pendant. longtemps. Aujourd'hui, on va voir ensemble pourquoi tu as tant de mal à ralentir sans culpabiliser, le lien entre anxiété, performance et besoin de reconnaissance, comment briser ce cycle et retrouver un rapport plus sain à l'action. C'est ce que nous allons voir après le génome. Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici, c'est ton safe space sans langue de bois dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi c'est Sandra, je suis psychoanalyste et ma mission, c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors si toi aussi tu cherches des solutions concrètes et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, installe-toi, tu es au bon endroit. Bonjour et bienvenue dans ce 24e épisode de Mission Anxiété Zéro. Aujourd'hui, on parle d'un sujet qui concerne beaucoup plus de monde qu'on ne l'imagine, l'anxiété de performance. Cette sensation étrange où tu as toujours l'impression d'être en retard sur quelque chose. Tu t'assoies pour souffler deux minutes et bim, une petite voix te rappelle que t'as sûrement oublié un truc hyper important. Tu finis ta journée sur les rotules, mais au lieu de te reposer, tu te rajoutes encore une tâche parce que... Tant qu'à faire, tu sais. Et quand, par miracle, tu prends une pause, t'as cette impression bizarre de culpabilité. Comme si t'étais en train de tricher. Tu vois de quoi je parle ? Pourquoi est-ce qu'on refuse de s'arrêter ? Pourquoi est-ce qu'on se refuse de s'arrêter ? Pourquoi plus tu fais, plus tu as le sentiment que c'est toujours pas assez ? Et surtout, comment on répare ça avant de finir complètement cramé ? Et juste d'être bon à enfermer. Parce que oui, ce besoin de toujours en faire plus, ce n'est pas un trait de personnalité. C'est un mécanisme inconscient qui s'est mis en place quelque part à un moment donné de ton histoire. Et tant que tu ne vas pas voir ce qui se joue en profondeur, tu risques de t'épuiser encore et encore à appliquer tes bonnes vieilles stratégies de développement personnel qui ne feront que l'effet d'un sparadrap sur une jambe de bois. Et si le besoin de performer, ou plutôt de surperformer, n'était pas le cas ? pas vraiment un choix conscient, mais un schéma que ton inconscient rejoue en boucle. Aujourd'hui, on va voir ensemble pourquoi tu as tant de mal à ralentir sans culpabiliser, le lien entre l'anxiété, la performance et le besoin de reconnaissance, et comment briser ce cycle pour retrouver un rapport plus sain à l'action. Si tu as ce besoin permanent de performance, ce n'est pas un hasard. Mettons les choses au clair tout de suite. Le fait de chercher de bonnes performances est une bonne chose lorsque ça t'épanouit. lorsque ça te nourrit et lorsque ça te permet de grandir. Là où ça devient dangereux, c'est quand tu entres dans un schéma de souffrance répétitif et que le besoin de performance devient maladif, pour tout et surtout pour n'importe quoi. En d'autres termes, un performeur sain, il a choisi ses combats. Et il le fait pour une raison précise. Si en revanche, tu te sens le besoin de performer ou de surperformer sur tout et tout le temps, Une partie de toi, émotionnellement, est restée bloquée dans le passé à un moment de ta vie où tu as eu besoin de prouver ta valeur, où tu as eu besoin de survivre. Elle continue d'attirer ton attention en reproduisant sans cesse le même schéma. C'est pour ça que tu peux ressentir parfois une forme d'immaturité émotionnelle, un manque de confiance ou une peur irrationnelle de ralentir. Je vais te partager une expérience personnelle parce que je sais à quel point ce schéma peut être insidieux et peut nous suivre pendant des années sans même qu'on s'en rende compte. Pendant longtemps, je me suis retrouvée dans des relations où je me sentais en insécurité avec mes partenaires. Je choisissais des partenaires qui, d'une façon ou d'une autre, ne me rassuraient pas. Et pourtant, avec ces hommes-là, on s'attirait mutuellement comme des aimants. Parce que sans m'en rendre compte... j'allais chercher chez eux la sécurité dont j'avais manqué dans ma petite enfance, de la façon dont je l'avais reçue, à savoir quelque chose qui m'insécurisait auprès des personnes qui étaient supposées me sécuriser. Et bien sûr, comme cette sécurité n'arrivait jamais réellement, je compensais autrement. En essayant d'être irréprochable, en me suradaptant et en me mettant une pression de dingue pour être parfaite partout et donc quelque part mériter d'être aimée, mériter d'être protégée, mériter d'être en sécurité. Et devine quoi ? Plus je cherchais cette validation extérieure, plus je me perdais. Je me suis... épuisée à vouloir prouver ma valeur dans mes relations, dans mon travail, partout. Mais le jour où j'ai fait ce travail en thérapie, où je suis allée voir cette petite Sandra qui avait manqué de sécurité dans sa petite enfance, tout a changé. Au fil des séances, j'ai compris non pas seulement avec ma tête, mais aussi dans mes tripes, dans mes ressentis émotionnels et dans mon corps, que j'avais arrêté d'attendre des autres, qu'ils me donnent ce que je ne pouvais trouver qu'à l'intérieur de moi-même. Je me suis apaisée intérieurement et j'ai arrêté de me disperser en cherchant à tout prix à être appréciée. C'est à partir de ce moment-là que j'ai réellement choisi mes combats et ce dans quoi j'avais envie d'investir mon énergie pour me concentrer sur ce qui comptait réellement pour moi. Et lâcher le reste. Et c'est exactement ce qui se passe avec l'anxiété de performance. Tant que cette partie de toi est figée et qu'elle cherche encore une validation extérieure, Tu te retrouves dans une course sans fin, où rien n'est jamais assez. Et en fin de compte, rien ne peut jamais être assez. Le vrai changement, c'est d'aller rencontrer cette partie de toi-même, de la laisser te montrer ce qui a besoin d'être apaisé et de répondre à ses besoins carencés. Tant que ton enfant intérieur n'est pas reconnu et apaisé, l'adulte continue de courir après une reconnaissance extérieure, sans jamais se sentir assez parce que la reconnaissance extérieure ne sera jamais suffisante. Alors qu'en réalité, il s'agit d'aller avec l'adulte d'aujourd'hui nourrir les besoins carencés de l'enfant intérieur. Si d'ailleurs tu veux que je t'accompagne à faire ce travail, mon accompagnement Mission Anxiété Zéro L'Antidote est peut-être fait pour toi. Tu trouveras le lien pour prendre ton rendez-vous découverte dans la description de cet épisode. On fera un point ensemble sur ta situation et tu repartiras déjà avec un premier plan d'action. Donc tout ça va nous parler du faux moi et de la peur d'exister sans avoir à prouver. Quand on parle d'anxiété de performance, on parle en réalité d'un masque que l'on porte. Ce masque, c'est ce qu'on va appeler le faux moi. Le faux moi, c'est cette version de toi que tu as construite pour être acceptée. C'est un personnage que tu as inconsciemment façonné pour correspondre aux attentes extérieures. Si tu te demandes pourquoi est-ce que ce faux moi existe, Bah, c'est parce qu'un jour, tu as compris que pour être aimé, pour être en sécurité, il fallait être quelqu'un de bien, selon des critères définis par ton entourage. Dès l'enfance, on apprend à adapter notre comportement en fonction des réactions des autres. Si on te félicitait uniquement quand tu excellais, ton faux-moi s'est construit sur l'identité que ta valeur dépend de ta performance. Si on ne t'a jamais appris à écouter tes besoins, ton faux moi s'est construit sur l'hyperadaptation aux attentes des autres. Si tu agrandis dans l'insécurité ou l'instabilité, ton faux moi s'est construit sur le contrôle et la maîtrise absolue de ton environnement. Si tu agrandis avec un mélange de tout ça, ton faux moi s'est construit avec un mélange de toutes ces choses-là. Et c'est là qu'on tombe dans la boucle de l'anxiété de performance. Tu ne cherches pas seulement à réussir, tu cherches à exister à travers ta réussite. Sans performance, tu as l'impression de ne rien valoir. Mais le problème, c'est que ce faux-moi, en réalité, c'est une prison. Pourquoi est-ce que c'est une illusion, ce faux-moi, à ton avis ? Simplement parce que ce n'est pas toi. C'est une version de toi qui a été construite par peur de ne pas être aimée. C'est une version de toi adaptée. C'est une identité empruntée. Un costume que tu portes depuis tellement longtemps que tu en as même oublié qu'il n'était pas toi. Mais la vérité, c'est que tu as de la valeur, même si tu t'arrêtes de produire quoi que ce soit, même si tu t'arrêtes de performer, même si tu ne fais plus rien. Tu existes, même si tu ne prouves rien à personne. Et c'est de ce travail de déconstruction dont il est question dans cet épisode. Et tu peux te détendre du papayou, car je t'ai aussi préparé 6 stratégies thérapeutiques pour t'aider à provoquer le déclic, pour te préparer à sortir de l'anxiété de performance. Ma première stratégie thérapeutique, c'est d'aller à la source. Ouvre le dialogue avec l'enfant intérieur. Pourquoi c'est essentiel ? Parce qu'on entend parler d'enfant intérieur partout, à peu près dans n'importe quelle méthode de développement personnel. À Tire-Larigo, on en met partout, à tout va. Et en réalité, les choses sont beaucoup plus simples que ça. Pourquoi c'est essentiel d'aller dialoguer, d'ouvrir le dialogue, de lui faire de la place à cet enfant intérieur ? Le schéma de l'anxiété de performance n'a pas commencé aujourd'hui. Il vient d'une époque où tu as intégré inconsciemment que ta valeur dépendait de ce que tu faisais. Je te propose un exercice pour te préparer à renouer avec ton enfant intérieur. Dans un endroit calme, ferme les yeux et visualise-toi enfant. Reconnecte avec le souvenir de toi quand tu étais enfant. Prends le temps d'aller à ta propre rencontre. Laisse les souvenirs, les images arriver. Avant d'aller à sa rencontre, si tu as du mal à te reconnecter à ce type d'introspection, je te suggère vivement d'aller écouter l'épisode de relaxation numéro 2 pour retrouver ton ancrage, pour te mettre en condition. C'est important d'avoir un ancrage solide avant d'aller introspecter en voyage intérieur. Puis... autorise ton cerveau à prendre une pause le temps de cet exercice et laisse ton esprit vagabonder dans tes souvenirs jusqu'à un moment où l'enfant que tu étais s'est senti sous pression pour réussir, tout en restant curieux et bienveillant envers toi-même. Observe comment cet enfant se sent. Est-ce qu'il est tendu ? Est-ce qu'il a peur de mal faire ? Est-ce qu'il se sent aimé ou en train de lutter pour exister ? Et si c'est ok pour toi, ouvre le dialogue en lui posant ces questions. De quoi est-ce que tu aurais besoin à ce moment-là ? Ou bien, si quelqu'un t'avait dit que tu es aimé, même sans réussir quoi que ce soit, comment l'aurais-tu ressenti ? Comment est-ce que tu aurais ressenti que tu es aimé de façon inconditionnelle, sans avoir rien à produire en échange ? écoute ce qu'il te répond, écoute quelles sont tes pensées, écoute quelles sont tes intuitions, mets-toi à l'écoute de tes ressentis. Cet enfant est encore en toi et c'est lui qui panique aujourd'hui quand tu essaies de ralentir. Prends le temps nécessaire pour que toi, l'adulte que tu es devenu aujourd'hui, tu puisses lui apporter le réconfort dont il a besoin. L'objectif de cet exercice, c'est de te préparer à la libération et de reconnaître cette partie figée en toi et commencer à lui parler différemment. La deuxième stratégie thérapeutique, c'est de transformer la croyance « je dois prouver ma valeur » . Pourquoi c'est essentiel ? Eh bien, tant que ton système nerveux associé existait à faire, tu resteras dans cette compulsion de performance. L'exercice thérapeutique que je te propose, c'est de réécrire tes croyances. Donc, prends une feuille et écris cette phrase ou la phrase qui résonne avec ce que tu ressens. Mais par exemple, « ma valeur dépend » de ma performance, de ma réussite ou de ce que je fais, et ressens ce que cette croyance, ce que cette pensée crée en toi. Est-ce que c'est du stress ? Est-ce que c'est de la peur ? Est-ce que c'est une sensation de devoir être toujours sous pression ? Maintenant, je te propose d'écrire la phrase inverse, qui pourrait être par exemple « ma valeur ne dépend pas de ma performance » ou « ma valeur ne dépend pas de ce que je fais » . et ressens dans ton corps ce que ça déclenche en toi. Est-ce que c'est du rejet, de l'inconfort, une sensation que c'est faux ? Juste écoute ce qui se présente à l'intérieur de toi. Le blocage est précisément là-dedans. Tant que cette deuxième phrase n'est pas ressentie comme étant vraie, ton inconscient va résister. Donc je ne vais pas te demander d'écrire ou de réciter Cette phrase comme un mantra tous les jours en te regardant dans un miroir pendant 21 jours pour reprogrammer ton cerveau, tout simplement parce que ce genre de connerie, ça ne fonctionnera pas. La psyché ne fonctionne pas comme ça. Ton inconscient n'est pas débile, tu n'es pas un gogole. Il a un paquet d'expériences et il t'en faudra plus que ça pour te reprogrammer, comme se plaisent à dire les gourous du développement personnel. L'objectif ici, c'est plutôt de ressentir en toi les sensations que ça déclenche pour... comprendre dans quel paradigme tu vis aujourd'hui. Le paradigme, c'est ton référentiel personnel selon lequel ceci est vrai, ceci est possible, ceci est bien, et cela est faux, cela est mal, cela est impossible, etc. Souvent, on pense que tout le monde a le même référentiel, mais c'est faux. Il peut être conditionné par tes déductions d'enfants, les messages implicites ou explicites reçus dans ton éducation, ou toute une série d'événements qui t'ont fait tirer certaines conclusions sur la vie et sur ta valeur. Cet exercice a pour objectif de te faire remettre en question ton paradigme actuel pour t'ouvrir à la possibilité que tu peux le modifier. La phrase inversée va te permettre d'identifier émotionnellement et corporellement où est-ce que ça coince en toi et c'est précisément là qu'il sera nécessaire d'aller introspecter en thérapie pour identifier à quand et à quel événement remonte cette énergie figée en toi pour aller la débloquer. Ma troisième stratégie thérapeutique, c'est de retrouver la sensation d'exister sans performer. Pourquoi c'est essentiel ? Le corps enregistre la pression de devoir faire avant même que le mental en prenne conscience. L'exercice que je te propose, c'est l'expérimentation du non-faire. En d'autres termes, c'est expérimente le fait de ne rien foutre. Aussi simple que ça. Prends un carnet et un stylo près de toi et prends 10 minutes pour ne rien faire. Assieds-toi confortablement, sans téléphone, sans livre, sans distraction. Laisse venir ce qui te vient. observe ton corps, observe tes ressentis. Est-ce que tu ressens une tension qui apparaît, des pensées ? Essaye de ne pas te laisser distraire par ce que tu penses. Si ça t'aide, tu peux visualiser que ce sont des nuages soufflés par le vent, ces pensées. Mais pendant ces 10 minutes, reste sur ton exercice de rien faire. Et demande-toi, est-ce que je ressens de l'agitation, une culpabilité, un besoin de justifier ce temps ? S'y rester sans rien faire est difficile pour toi, c'est aussi un point sur lequel tu vas avoir besoin de travailler. L'objectif ici, c'est de t'entraîner à ressentir que tu existes, même quand tu ne fais rien. Tu es quand même là, tu es toujours la même personne. Ma quatrième stratégie thérapeutique, c'est de réconcilier le corps et l'action pour sortir du pilotage automatique. Pourquoi c'est essentiel ? Quand on est en mode performance, on fonctionne en dissocié. Le corps est sous tension, mais on ne l'écoute pas. On avance mécaniquement, sans ressentir. Et là, le risque, tu le vois arriver, au bout d'un moment, à force de trop tirer sur la corde, c'est le burn-out. L'exercice que je te propose, c'est de te mettre en mouvement conscient, en pratiquant une activité habituelle, mais au ralenti. Bois un verre d'eau, lentement. Ressens la sensation de l'eau entrer dans ta bouche, dans ta gorge. La sensation de ton verre, de ton gobelet sur tes lèvres. Marche en conscience, en sentant chaque pas, en sentant le contact de l'air sur ta peau. Ou bien, écris un message en portant attention à chaque lettre que tu formes, à chaque lettre que tu écris, à chaque mot que tu choisis. Au début, ça peut paraître inconfortable, voire même carrément chiant, je suis d'accord. Mais c'est un moyen puissant de reconnecter le corps et l'esprit. pour revenir dans la pleine conscience de ce que tu fais et d'arrêter le mode robot en pilotage automatique. Ici, on cherche à recréer un lien entre toi et ton propre rythme naturel. Ma cinquième stratégie thérapeutique, c'est de déconstruire ta peur du vide. Pourquoi c'est important ? Simplement, si tu ressens une angoisse dès que tu ralentis, c'est que ton inconscient associe le vide à un danger. Et là, il n'y a qu'un pas pour arriver sur des troubles de l'endormissement. Donc c'est important d'amorcer ce travail sur la déconstruction de ta peur du vide. L'exercice que je te propose, c'est la plongée dans le vide. Et rassure-toi, le titre est beaucoup plus flippant que l'exercice en lui-même. Même s'il peut venir te challenger un peu sur des terrains d'inconfort, mais si tu voulais rester dans ta zone de confort, je pense que tu n'écouterais pas ce podcast. Donc allons-y. Assieds-toi confortablement et ferme les yeux. Imagine que tu n'as plus aucune obligation. Rien à faire, rien à prouver, juste être là. Prends le temps de te mettre dans cet état. Rien à faire, rien à prouver, juste être là, la personne que tu es, et ressens. Est-ce que ça crée plutôt du soulagement ou de l'angoisse ? Cette sensation, cette idée, cette suggestion que le fait que tu sois simplement là, que tu es suffisant, que tu es suffisante. Alors, est-ce que ça crée du soulagement ou de l'angoisse ? Est-ce que ton mental essaie de remplir ce vide ? Avec des pensées ou une liste de choses à faire, prends vraiment le temps, laisse émerger à toi les images, les sons, les souvenirs qui se présentent. Qu'est-ce qui arrive à toi ? Qu'est-ce qui se présente à toi dans ce genre de moment ? De quelle partie de ta vie est-ce que ça te parle ? Est-ce que tu ressens les résistances et à quoi tu les associes ? Comment ça se passe dans tes ressentis corporels et émotionnels ? Cet exercice te permet de ressentir comment ton inconscient gère l'espace libre et qu'il n'est pas nécessaire de vouloir à tout prix remplir cet espace vide avec des préoccupations ou des craintes. L'objectif, c'est que tu puisses comprendre que le vide n'est pas un danger, mais un espace de réinspiration, dans lequel tu peux choisir d'inviter la paix et le calme. Et enfin, ma sixième stratégie, et ma meilleure stratégie thérapeutique, c'est de te faire accompagner pour aller explorer l'histoire derrière ce besoin. Si ce schéma se répète malgré tous tes efforts, c'est le signe qu'un mécanisme inconscient est toujours actif en arrière-plan. et qu'il demande à être exploré pour être désamorcé. Et si tu veux faire ce travail avec moi, dans mon accompagnement Mission Anxiété Zéro L'Antidote, on va travailler sur ces racines inconscientes pour t'aider à retrouver un équilibre sain. Le lien pour réserver ton appel découvert est dans la description de cet épisode. Pour résumer cet épisode en quelques points, retiens que l'anxiété de performance, ce n'est pas une preuve de motivation, c'est un mécanisme de survie inconscient. Elle prend racine dans ton enfance, là où tu as appris que ta valeur dépendait de ce que tu faisais et non de qui tu es. Une partie de toi est restée figée dans le temps et continue de rejouer un schéma du passé. Ce besoin de prouver en permanence, ce n'est pas un choix conscient, mais l'expression d'un enfant intérieur qui cherche encore une validation jamais reçue. Troisièmement, tant que ton cerveau associe l'action à la survie et le repos au danger, tu resteras pris dans cette boucle. Ce n'est pas de la flemme si tu n'arrives pas à ralentir. Ça fait partie de ton mécanisme de protection qui joue contre toi. Quatrièmement, il est possible de sortir de ce schéma, mais cela demande un travail de fond. Observe ton dialogue intérieur. Ça nécessite de travailler sur ta peur du vide, expérimenter des moments de non-performance, de reconnecter à ton corps, et ce sont des clés essentielles. Cinquièmement, ce processus est difficile à déconstruire seul. Te faire accompagner en thérapie te permettra d'aller explorer ces schémas inconscients en toute sécurité et de les transformer en profondeur. Nous voilà déjà à la fin de cet épisode. J'espère qu'il t'aura apporté des clés importantes pour apprendre à mieux te connaître et à gérer ton anxiété de performance. Si tu veux aller plus loin, télécharge ton patch Anxiété Zéro via le lien en description de l'épisode. Et bien sûr, si l'épisode t'a plu, je serai gratitude que tu me laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Que tu t'abonnes, que tu diffuses l'épisode aux personnes autour de toi qui pourraient avoir besoin d'entendre ça aujourd'hui. Pour toi, ça ne te coûte rien, mais je t'assure que pour un podcasteur indépendant comme moi, ça fait toute la différence. Et surtout, viens me faire ton retour d'expérience après avoir essayé mes exercices sur les stratégies thérapeutiques sur Instagram ou LinkedIn. On se retrouve dans un prochain épisode et n'oublie pas, quoi que tu traverses, tu n'es pas seul.