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#27 Culpabilité et anxiété : la blessure d'enfance qu’on ne voit pas cover
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Mission Anxiété Zéro - le Podcast

#27 Culpabilité et anxiété : la blessure d'enfance qu’on ne voit pas

#27 Culpabilité et anxiété : la blessure d'enfance qu’on ne voit pas

15min |06/05/2025
Play
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#27 Culpabilité et anxiété : la blessure d'enfance qu’on ne voit pas

15min |06/05/2025
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Description

Tu culpabilises dès que tu prends une décision pour toi ?
Comme si penser à ton bien-être, c’était trahir quelqu’un ?
Tu n’es pas “trop sensible”, tu n’es pas “égoïste”.
Tu es en train de rejouer un scénario appris très tôt.


Dans cet épisode, je t’emmène au cœur d’un schéma souvent invisible, mais profondément anxiogène :
👉 La culpabilité d’être toi, d’exister, de poser tes limites.
👉 Le lien entre sur-adaptation, blessure narcissique et anxiété chronique.
👉 Et comment, grâce à la thérapie, tu peux enfin t’en libérer.


On parle d’introjections, de loyautés invisibles, de petit moi qu’on oublie.
Mais surtout, on te donne les clés pour arrêter de t’excuser d’exister.


✨ Tu y trouveras aussi 5 pistes thérapeutiques concrètes à tester dès aujourd’hui.


Et si tu veux aller plus loin, que tu sens que tout ça résonne fort…
Mon accompagnement Mission Anxiété Zéro – L’Antidote est peut-être fait pour toi.

Je t’aide à explorer ces mécanismes en profondeur, avec bienveillance et sans forcer.
Parce que tu n’as pas à guérir seul·e.


🎯 Réserve ton appel découverte ici (confidentiel et sans engagement) : https://bit.ly/3PJohK4

🎧 Les liens vers les épisodes de relaxation :


➡️ Télécharge gratuitement le Patch Anxiété Zéro, je t'y guide pas à pas pour apprendre à gérer tes crises d'anxiété en autonomie : https://www.s-konsult.com/anxiete-zero/patch-anxiete-zero


➡️ Réserve ton appel découverte gratuit pour rejoindre l'accompagnement Mission Anxiété Zéro - l'Antidote et venir à bout de ton anxiété :

https://bit.ly/3PJohK4


🎧 Si tu as aimé cet épisode, n’oublie pas de me laisser 5 étoiles et de t’abonner pour ne pas manquer les prochains épisodes.


Viens me partager ce que tu as pensé de cet épisode sur les réseaux ! Retrouve moi sur Instagram et LinkedIn

ou visite mon site web


@crédits audio du générique : Anthony Chognard CHS Prod


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu t'en veux dès que tu fais un choix pour toi ? Tu culpabilises quand tu refuses un truc, quand tu prends une pause ou même quand tu dis non ? Comme si c'était interdit de penser à toi sans avoir à t'excuser derrière ? Ce n'est pas un bug isolé, c'est un schéma, un mécanisme, un réflexe appris souvent, il y a bien longtemps, très tôt dans ton enfance. Et aujourd'hui, on va aller voir ensemble d'où ça vient, pourquoi ça t'épuise et surtout, comment t'en libérer sans exploser en plein vol. Bienvenue dans l'épisode 27 de Mission Anxiété Zéro, on se retrouve après le générique. Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici, c'est en safe space sans langue de bois, dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi c'est Sandra, je suis... Pour Analyse, ma mission, c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors si toi aussi, tu cherches des solutions concrètes et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, installe-toi, tu es au bon endroit. Tu sais, la plupart des personnes que j'accompagne en souffrant Analyse ont un point commun assez frappant. Elles se sentent coupables dès qu'elles prennent une décision pour leur propre bien-être. Comme si leur confort, leur repos, leurs limites allaient forcément causer du tort à quelqu'un d'autre. Comme si penser à soi voulait dire être égoïste. Et je vais te dire ça avec bienveillance, parce que moi aussi j'y suis passée. Je me souviens d'une époque où je culpabilisais rien qu'à l'idée de poser des congés. Je me disais que ça allait mettre mes collègues dans la galère, alors que, soyons clairs, on était objectivement en sous-effectif, la charge de travail était inhumaine. mais l'employeur du moment nous renvoyait l'idée que c'était une question d'organisation personnelle. Alors que moi, l'organisation et le muscle d'optimisation, c'est juste mes méga stratégies de survie que j'ai surdéveloppées dans toute ma vie. Et un jour, un collègue m'a dit une phrase qui m'a d'abord hérissé le poil d'une force. mais qui s'est finalement gravée en moi, c'est que face à des gens qui ne veulent rien comprendre, le meilleur moyen de mettre en lumière un système défaillant ou abusif, c'est de le laisser se casser la gueule plutôt que de perdre sa santé à essayer de faire tourner un truc impossible. Et aujourd'hui, c'est exactement ce qu'on va creuser ensemble. Pourquoi on culpabilise autant de penser à soi Et surtout, comment on en sort sans exploser en plein vol ? Alors, d'où vient cette culpabilité qu'on traîne depuis l'enfance ? Quand on est petit, on absorbe tout. Et parfois, on absorbe aussi ce qu'on n'a jamais eu à porter. Si t'as grandi avec l'idée qu'il fallait être gentil, de ne pas déranger, de penser aux autres avant soi, tu as peut-être appris que ton propre besoin de repos d'espace ou de choix personnel, c'était trop, ouais, c'était trop, ou égoïste, ou malvenu. Et en sophro-analyse, on appelle ça une introjection. Tu captes les messages visibles et invisibles de ton entourage, des personnes qui s'occupent de toi, qui assurent en fait ta survie, et tu finis par les intégrer comme des vérités absolues, sans jamais les remettre en question. Mais parfois, il peut aussi y avoir une deuxième couche qui vient s'installer. C'est ce qu'on va aussi appeler la double introjection. Ce qui veut dire que tu absorbes la voix du parent ou de la figure d'autorité, celle qui dit « il faut faire plaisir, il ne faut pas se plaindre » . Et en même temps, tu gardes aussi en toi ta propre réaction d'enfant face à cette voix, celle qui se tait, qui s'écrase et qui fait passer les autres avant elle. Et ce schéma-là, il continue de vivre en toi aujourd'hui. Tu veux faire un truc pour toi, une part de toi dit « go, on y va » , et l'autre surgit et te dit « mais là, tu exagères, t'as pas honte en fait » . Et le vrai conflit intérieur vient de là. Parce qu'au fond de toi, tu sais que tu ne veux plus t'écraser, mais tu ne sais pas encore comment faire sans perdre l'amour, la reconnaissance ou le lien. Alors tu restes coincé. dans ce tiraillement constant où chaque décision devient source de culpabilité. Est-ce que tu crois être du respect ou de la gentillesse ? C'est souvent juste de la peur de réveiller un vieux schéma. Et ce qu'on fait en thérapie, c'est venir rencontrer ces deux parts qui cohabitent à l'intérieur de toi, celles qui te poussent à t'effacer et celles qui aspirent à vivre librement. Et surtout, on va aller pacifier le conflit pour que tu puisses enfin faire des choix en paix avec toi-même. Dans ta vie d'adulte, cette culpabilité silencieuse, ça devient un filtre. Tu veux dire non, tu t'excuses. Tu veux prendre une décision pour toi, tu anticipes le regard et la réaction des autres. Tu veux te reposer, tu te justifies, tu compenses, tu expliques. Et au fil du temps, ça crée de la sur-responsabilisation, de la fatigue émotionnelle chronique, une incapacité à poser des limites nettes sans te justifier. C'est qui ? comme si tu avais appris à être hyper empathique, mais en t'oubliant complètement toi-même dans le processus. Et bien sûr, ce mécanisme, il est super anxiogène. Tu vis en hyper vigilance permanente, tu es toujours en train de te demander si tu en fais assez, si tu vas faire bien, si tu vas faire suffisamment, s'il y aura toujours quelque chose qui va te passer par la tête, et tu anticipes la moindre critique potentielle. Tu t'ajustes, tu t'adaptes jusqu'à l'épuisement. À la racine de cette culpabilité, il y a souvent ce qu'on appelle en thérapie la blessure narcissique. Ce n'est pas de l'égocentrisme. C'est cette faille profonde liée au fait de ne pas être senti, de ne pas s'être senti regardé pour ce qu'on était quand on était enfant. D'avoir dû faire, d'avoir dû performer, d'avoir dû plaire, d'avoir dû aider pour recevoir un petit peu d'attention. ou d'amour. Alors, on grandit avec cette idée que notre simple présence ne suffit pas, qu'il faut en faire plus, qu'on doit mériter. Et on finit par confondre amour avec sacrifice. Et ça, c'est le piège de la culpabilité. On croit que s'aimer, c'est forcément voler quelque chose à quelqu'un d'autre. Et donc, comment on s'en sort ? Parce que, je te vois venir. Je sais que c'est la question que tu vas me poser en me disant que toute cette théorie, c'est bien beau, mais concrètement, moi, je fais quoi ? Et tu l'auras compris, cette culpabilité qui te colle à la peau, elle ne vient pas de nulle part. Elle s'est installée pour protéger quelque chose de précieux, le lien, l'amour, l'appartenance avec les personnes de ton entourage. Sauf qu'aujourd'hui, elle te freine. Mais on se détend du papayou, la bonne nouvelle, c'est que tu peux la transformer. Et voici quelques pistes thérapeutiques très concrètes que tu peux commencer à explorer tout de suite. Premièrement, identifie la voix intérieure du juge. La prochaine fois que tu ressens de la culpabilité, arrête-toi une seconde. Ferme les yeux et demande-toi cette voix qui me dit que je suis égoïste, que je devrais faire mieux ou que je devrais faire autrement. Est-ce que c'est vraiment la mienne ? Et tu verras que bien souvent, ce n'est pas la tienne. C'est une vieille voix, un écho du passé, celle d'un parent, d'un prof, qu'importe d'une figure d'autorité. Et l'exercice ici, c'est d'apprendre à faire le tri entre ce qui vient de toi et ce que tu as hérité sans le choisir consciemment. Deuxièmement, explore tes loyautés invisibles. Et je te propose de te poser cette question. Très simple. À qui je reste fidèle quand je me fais passer en dernier ? Peut-être que c'est à une mère qui s'est oubliée toute sa vie. Peut-être que c'est à un père qui pensait que se plaindre, c'était être un faible. Peut-être à une famille où on valorisait le sacrifice. Identifie ces loyautés. Parce que les identifier, c'est le début d'un désengagement en... conscience. Pas pour les rejeter, mais pour choisir une nouvelle fidélité envers toi-même cette fois. Troisièmement, va rencontrer ton enfant intérieur. Va faire un pas vers lui. Quand tu te sens coupable à l'âge adulte, il y a souvent une part plus jeune de toi qui prend les commandes. Un ou une petite toi qui a appris très tôt à se taire pour ne pas déranger. Prends le temps de te connecter à cette jeune version de toi. Visualise-le ou visualise-la. Quel âge a-t-elle ? Comment est-elle habillée, cette partie de toi ? Quelle est l'expression de son visage ? Si tu peux te faire accompagner dans cette visualisation par ton thérapeute, c'est d'ailleurs encore mieux. Et dis-lui simplement à ton enfant intérieur, « Je te vois, je te reconnais, je t'entends. Tu as le droit d'exister, tu as le droit de penser à toi. Et je suis là maintenant. » Ce dialogue intérieur de toi envers toi-même change tout. Il vient pacifier la peur et reconnecter avec ta valeur. Quatrièmement, availle ton ancrage corporel. Quand la culpabilité monte, ton mental s'emballe. Oh, j'aime bien cette rime. Ton corps se crispe et là, tu as besoin de revenir à l'intérieur, de redescendre dans ton corps. Et un bon point de départ, c'est le contact avec le sol, avec ta respiration, avec ton corps en sécurité, avec la matière. Relie-toi par tous les moyens possibles à la matière. Il y a des personnes pour qui ça va être la danse, d'autres le jardinage. On s'en fout, chacun a sa méthode, mais fais ce qui vibre pour toi. Et d'ailleurs, je t'ai préparé un épisode guidé de relaxation spécialement pour ça. C'est l'épisode 15 minutes pour retrouver ton ancrage. C'est l'épisode de relaxation numéro 2 et le lien sera dans la description de cet épisode. Tu peux l'écouter dès que tu sens que tu pars en vrille à l'intérieur. Cinquièmement, exerce-toi à poser des limites simples et claires. Commence petit. Tu peux dire non sans t'excuser. Tu peux refuser une demande sans te justifier. Tu peux choisir un oui authentique plutôt qu'un oui par... peur d'être mal vu. Et un bon repère pour ça, c'est que si ton oui te fait ressentir du stress ou de la colère, c'est peut-être qu'en réalité, tu voulais dire non. Fais-le une fois pour voir et observe. Est-ce que c'est si grave ? Est-ce que le monde va s'effondrer si tu dis non ? Ou si tu t'affirmes ? Ou si tu donnes ton point de vue ? Ou si tu penses à toi ? Normalement, tu observeras que la Terre sera toujours au même endroit dans le système solaire. Mais qu'en revanche, toi, tu auras fait les premiers pas pour amorcer un vrai changement dans ton système intérieur. Et enfin, si tout ça reste trop flou ou trop difficile, si tu sens que tu n'y arrives pas seul, que la culpabilité te dépasse malgré tous tes efforts, malgré toutes les choses que tu as pu faire, tous les podcasts que tu as pu écouter, tous les bouquins que tu as pu lire, tous les thérapeutes que tu as pu consulter, toutes les méthodes que tu as pu tenter en vain, c'est peut-être le bon moment pour te faire accompagner en thérapie. C'est exactement pour ça que j'ai créé Mission Anxiété Zéro, l'antidote. Pendant quatre mois, je t'accompagne en thérapie individuelle pour aller dénouer ces mécanismes à la racine, afin que tu puisses retrouver ton autonomie émotionnelle. Si tu penses que je suis la bonne personne pour t'accompagner sur ce chemin, pense à réserver ton appel découverte via le lien dans la description de cet épisode. On fera ensemble un point sur ta situation actuelle en toute confidentialité et on verra si c'est le bon moment et le bon cadre pour toi maintenant. Dans tous les cas, tu repartiras déjà avec des pistes de réflexion pour améliorer ton quotidien. Ce que tu dois retenir de cet épisode... c'est que tu n'es pas en train de devenir folle dingo parce que tu culpabilises dès que tu penses à toi. Tu es juste en train de rejouer un scénario appris très tôt, un scénario dans lequel l'amour se méritait, et dans lequel penser à toi, c'était risquer de perdre le lien. Et un enfant qui perd le lien, c'est un enfant qui risque de mourir puisqu'il n'est pas encore autonome et qu'il est dépendant de ses figures d'autorité. Mais aujourd'hui, tu peux remettre en question ce scénario. Tu peux te rappeler que la vraie gentillesse ne devrait jamais te coûter ton équilibre et que tu as le droit d'exister, de choisir et de poser des limites sans avoir à t'excuser derrière. La culpabilité, c'est souvent juste une alarme intérieure qui se déclenche par habitude. Pas parce que tu fais quelque chose de mal, mais parce que tu fais quelque chose de nouveau. Et ce nouveau, il est inconfortable, oui. Mais il est aussi le début d'un chemin vers plus de justesse, plus de paix et surtout plus de toi. Et c'est ainsi que s'achève cet épisode. Merci d'avoir pris ce temps pour toi aujourd'hui. Et si l'épisode t'a plu, je serais vraiment gratitude que tu me laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée ou que tu le partages à une personne qui a besoin d'entendre ça aujourd'hui. Ça m'aide énormément à faire connaître le podcast à toutes les personnes qui en ont besoin. On se retrouve dans un prochain épisode. Et n'oublie pas, quoi que tu traverses, Tu n'es

Description

Tu culpabilises dès que tu prends une décision pour toi ?
Comme si penser à ton bien-être, c’était trahir quelqu’un ?
Tu n’es pas “trop sensible”, tu n’es pas “égoïste”.
Tu es en train de rejouer un scénario appris très tôt.


Dans cet épisode, je t’emmène au cœur d’un schéma souvent invisible, mais profondément anxiogène :
👉 La culpabilité d’être toi, d’exister, de poser tes limites.
👉 Le lien entre sur-adaptation, blessure narcissique et anxiété chronique.
👉 Et comment, grâce à la thérapie, tu peux enfin t’en libérer.


On parle d’introjections, de loyautés invisibles, de petit moi qu’on oublie.
Mais surtout, on te donne les clés pour arrêter de t’excuser d’exister.


✨ Tu y trouveras aussi 5 pistes thérapeutiques concrètes à tester dès aujourd’hui.


Et si tu veux aller plus loin, que tu sens que tout ça résonne fort…
Mon accompagnement Mission Anxiété Zéro – L’Antidote est peut-être fait pour toi.

Je t’aide à explorer ces mécanismes en profondeur, avec bienveillance et sans forcer.
Parce que tu n’as pas à guérir seul·e.


🎯 Réserve ton appel découverte ici (confidentiel et sans engagement) : https://bit.ly/3PJohK4

🎧 Les liens vers les épisodes de relaxation :


➡️ Télécharge gratuitement le Patch Anxiété Zéro, je t'y guide pas à pas pour apprendre à gérer tes crises d'anxiété en autonomie : https://www.s-konsult.com/anxiete-zero/patch-anxiete-zero


➡️ Réserve ton appel découverte gratuit pour rejoindre l'accompagnement Mission Anxiété Zéro - l'Antidote et venir à bout de ton anxiété :

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🎧 Si tu as aimé cet épisode, n’oublie pas de me laisser 5 étoiles et de t’abonner pour ne pas manquer les prochains épisodes.


Viens me partager ce que tu as pensé de cet épisode sur les réseaux ! Retrouve moi sur Instagram et LinkedIn

ou visite mon site web


@crédits audio du générique : Anthony Chognard CHS Prod


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu t'en veux dès que tu fais un choix pour toi ? Tu culpabilises quand tu refuses un truc, quand tu prends une pause ou même quand tu dis non ? Comme si c'était interdit de penser à toi sans avoir à t'excuser derrière ? Ce n'est pas un bug isolé, c'est un schéma, un mécanisme, un réflexe appris souvent, il y a bien longtemps, très tôt dans ton enfance. Et aujourd'hui, on va aller voir ensemble d'où ça vient, pourquoi ça t'épuise et surtout, comment t'en libérer sans exploser en plein vol. Bienvenue dans l'épisode 27 de Mission Anxiété Zéro, on se retrouve après le générique. Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici, c'est en safe space sans langue de bois, dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi c'est Sandra, je suis... Pour Analyse, ma mission, c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors si toi aussi, tu cherches des solutions concrètes et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, installe-toi, tu es au bon endroit. Tu sais, la plupart des personnes que j'accompagne en souffrant Analyse ont un point commun assez frappant. Elles se sentent coupables dès qu'elles prennent une décision pour leur propre bien-être. Comme si leur confort, leur repos, leurs limites allaient forcément causer du tort à quelqu'un d'autre. Comme si penser à soi voulait dire être égoïste. Et je vais te dire ça avec bienveillance, parce que moi aussi j'y suis passée. Je me souviens d'une époque où je culpabilisais rien qu'à l'idée de poser des congés. Je me disais que ça allait mettre mes collègues dans la galère, alors que, soyons clairs, on était objectivement en sous-effectif, la charge de travail était inhumaine. mais l'employeur du moment nous renvoyait l'idée que c'était une question d'organisation personnelle. Alors que moi, l'organisation et le muscle d'optimisation, c'est juste mes méga stratégies de survie que j'ai surdéveloppées dans toute ma vie. Et un jour, un collègue m'a dit une phrase qui m'a d'abord hérissé le poil d'une force. mais qui s'est finalement gravée en moi, c'est que face à des gens qui ne veulent rien comprendre, le meilleur moyen de mettre en lumière un système défaillant ou abusif, c'est de le laisser se casser la gueule plutôt que de perdre sa santé à essayer de faire tourner un truc impossible. Et aujourd'hui, c'est exactement ce qu'on va creuser ensemble. Pourquoi on culpabilise autant de penser à soi Et surtout, comment on en sort sans exploser en plein vol ? Alors, d'où vient cette culpabilité qu'on traîne depuis l'enfance ? Quand on est petit, on absorbe tout. Et parfois, on absorbe aussi ce qu'on n'a jamais eu à porter. Si t'as grandi avec l'idée qu'il fallait être gentil, de ne pas déranger, de penser aux autres avant soi, tu as peut-être appris que ton propre besoin de repos d'espace ou de choix personnel, c'était trop, ouais, c'était trop, ou égoïste, ou malvenu. Et en sophro-analyse, on appelle ça une introjection. Tu captes les messages visibles et invisibles de ton entourage, des personnes qui s'occupent de toi, qui assurent en fait ta survie, et tu finis par les intégrer comme des vérités absolues, sans jamais les remettre en question. Mais parfois, il peut aussi y avoir une deuxième couche qui vient s'installer. C'est ce qu'on va aussi appeler la double introjection. Ce qui veut dire que tu absorbes la voix du parent ou de la figure d'autorité, celle qui dit « il faut faire plaisir, il ne faut pas se plaindre » . Et en même temps, tu gardes aussi en toi ta propre réaction d'enfant face à cette voix, celle qui se tait, qui s'écrase et qui fait passer les autres avant elle. Et ce schéma-là, il continue de vivre en toi aujourd'hui. Tu veux faire un truc pour toi, une part de toi dit « go, on y va » , et l'autre surgit et te dit « mais là, tu exagères, t'as pas honte en fait » . Et le vrai conflit intérieur vient de là. Parce qu'au fond de toi, tu sais que tu ne veux plus t'écraser, mais tu ne sais pas encore comment faire sans perdre l'amour, la reconnaissance ou le lien. Alors tu restes coincé. dans ce tiraillement constant où chaque décision devient source de culpabilité. Est-ce que tu crois être du respect ou de la gentillesse ? C'est souvent juste de la peur de réveiller un vieux schéma. Et ce qu'on fait en thérapie, c'est venir rencontrer ces deux parts qui cohabitent à l'intérieur de toi, celles qui te poussent à t'effacer et celles qui aspirent à vivre librement. Et surtout, on va aller pacifier le conflit pour que tu puisses enfin faire des choix en paix avec toi-même. Dans ta vie d'adulte, cette culpabilité silencieuse, ça devient un filtre. Tu veux dire non, tu t'excuses. Tu veux prendre une décision pour toi, tu anticipes le regard et la réaction des autres. Tu veux te reposer, tu te justifies, tu compenses, tu expliques. Et au fil du temps, ça crée de la sur-responsabilisation, de la fatigue émotionnelle chronique, une incapacité à poser des limites nettes sans te justifier. C'est qui ? comme si tu avais appris à être hyper empathique, mais en t'oubliant complètement toi-même dans le processus. Et bien sûr, ce mécanisme, il est super anxiogène. Tu vis en hyper vigilance permanente, tu es toujours en train de te demander si tu en fais assez, si tu vas faire bien, si tu vas faire suffisamment, s'il y aura toujours quelque chose qui va te passer par la tête, et tu anticipes la moindre critique potentielle. Tu t'ajustes, tu t'adaptes jusqu'à l'épuisement. À la racine de cette culpabilité, il y a souvent ce qu'on appelle en thérapie la blessure narcissique. Ce n'est pas de l'égocentrisme. C'est cette faille profonde liée au fait de ne pas être senti, de ne pas s'être senti regardé pour ce qu'on était quand on était enfant. D'avoir dû faire, d'avoir dû performer, d'avoir dû plaire, d'avoir dû aider pour recevoir un petit peu d'attention. ou d'amour. Alors, on grandit avec cette idée que notre simple présence ne suffit pas, qu'il faut en faire plus, qu'on doit mériter. Et on finit par confondre amour avec sacrifice. Et ça, c'est le piège de la culpabilité. On croit que s'aimer, c'est forcément voler quelque chose à quelqu'un d'autre. Et donc, comment on s'en sort ? Parce que, je te vois venir. Je sais que c'est la question que tu vas me poser en me disant que toute cette théorie, c'est bien beau, mais concrètement, moi, je fais quoi ? Et tu l'auras compris, cette culpabilité qui te colle à la peau, elle ne vient pas de nulle part. Elle s'est installée pour protéger quelque chose de précieux, le lien, l'amour, l'appartenance avec les personnes de ton entourage. Sauf qu'aujourd'hui, elle te freine. Mais on se détend du papayou, la bonne nouvelle, c'est que tu peux la transformer. Et voici quelques pistes thérapeutiques très concrètes que tu peux commencer à explorer tout de suite. Premièrement, identifie la voix intérieure du juge. La prochaine fois que tu ressens de la culpabilité, arrête-toi une seconde. Ferme les yeux et demande-toi cette voix qui me dit que je suis égoïste, que je devrais faire mieux ou que je devrais faire autrement. Est-ce que c'est vraiment la mienne ? Et tu verras que bien souvent, ce n'est pas la tienne. C'est une vieille voix, un écho du passé, celle d'un parent, d'un prof, qu'importe d'une figure d'autorité. Et l'exercice ici, c'est d'apprendre à faire le tri entre ce qui vient de toi et ce que tu as hérité sans le choisir consciemment. Deuxièmement, explore tes loyautés invisibles. Et je te propose de te poser cette question. Très simple. À qui je reste fidèle quand je me fais passer en dernier ? Peut-être que c'est à une mère qui s'est oubliée toute sa vie. Peut-être que c'est à un père qui pensait que se plaindre, c'était être un faible. Peut-être à une famille où on valorisait le sacrifice. Identifie ces loyautés. Parce que les identifier, c'est le début d'un désengagement en... conscience. Pas pour les rejeter, mais pour choisir une nouvelle fidélité envers toi-même cette fois. Troisièmement, va rencontrer ton enfant intérieur. Va faire un pas vers lui. Quand tu te sens coupable à l'âge adulte, il y a souvent une part plus jeune de toi qui prend les commandes. Un ou une petite toi qui a appris très tôt à se taire pour ne pas déranger. Prends le temps de te connecter à cette jeune version de toi. Visualise-le ou visualise-la. Quel âge a-t-elle ? Comment est-elle habillée, cette partie de toi ? Quelle est l'expression de son visage ? Si tu peux te faire accompagner dans cette visualisation par ton thérapeute, c'est d'ailleurs encore mieux. Et dis-lui simplement à ton enfant intérieur, « Je te vois, je te reconnais, je t'entends. Tu as le droit d'exister, tu as le droit de penser à toi. Et je suis là maintenant. » Ce dialogue intérieur de toi envers toi-même change tout. Il vient pacifier la peur et reconnecter avec ta valeur. Quatrièmement, availle ton ancrage corporel. Quand la culpabilité monte, ton mental s'emballe. Oh, j'aime bien cette rime. Ton corps se crispe et là, tu as besoin de revenir à l'intérieur, de redescendre dans ton corps. Et un bon point de départ, c'est le contact avec le sol, avec ta respiration, avec ton corps en sécurité, avec la matière. Relie-toi par tous les moyens possibles à la matière. Il y a des personnes pour qui ça va être la danse, d'autres le jardinage. On s'en fout, chacun a sa méthode, mais fais ce qui vibre pour toi. Et d'ailleurs, je t'ai préparé un épisode guidé de relaxation spécialement pour ça. C'est l'épisode 15 minutes pour retrouver ton ancrage. C'est l'épisode de relaxation numéro 2 et le lien sera dans la description de cet épisode. Tu peux l'écouter dès que tu sens que tu pars en vrille à l'intérieur. Cinquièmement, exerce-toi à poser des limites simples et claires. Commence petit. Tu peux dire non sans t'excuser. Tu peux refuser une demande sans te justifier. Tu peux choisir un oui authentique plutôt qu'un oui par... peur d'être mal vu. Et un bon repère pour ça, c'est que si ton oui te fait ressentir du stress ou de la colère, c'est peut-être qu'en réalité, tu voulais dire non. Fais-le une fois pour voir et observe. Est-ce que c'est si grave ? Est-ce que le monde va s'effondrer si tu dis non ? Ou si tu t'affirmes ? Ou si tu donnes ton point de vue ? Ou si tu penses à toi ? Normalement, tu observeras que la Terre sera toujours au même endroit dans le système solaire. Mais qu'en revanche, toi, tu auras fait les premiers pas pour amorcer un vrai changement dans ton système intérieur. Et enfin, si tout ça reste trop flou ou trop difficile, si tu sens que tu n'y arrives pas seul, que la culpabilité te dépasse malgré tous tes efforts, malgré toutes les choses que tu as pu faire, tous les podcasts que tu as pu écouter, tous les bouquins que tu as pu lire, tous les thérapeutes que tu as pu consulter, toutes les méthodes que tu as pu tenter en vain, c'est peut-être le bon moment pour te faire accompagner en thérapie. C'est exactement pour ça que j'ai créé Mission Anxiété Zéro, l'antidote. Pendant quatre mois, je t'accompagne en thérapie individuelle pour aller dénouer ces mécanismes à la racine, afin que tu puisses retrouver ton autonomie émotionnelle. Si tu penses que je suis la bonne personne pour t'accompagner sur ce chemin, pense à réserver ton appel découverte via le lien dans la description de cet épisode. On fera ensemble un point sur ta situation actuelle en toute confidentialité et on verra si c'est le bon moment et le bon cadre pour toi maintenant. Dans tous les cas, tu repartiras déjà avec des pistes de réflexion pour améliorer ton quotidien. Ce que tu dois retenir de cet épisode... c'est que tu n'es pas en train de devenir folle dingo parce que tu culpabilises dès que tu penses à toi. Tu es juste en train de rejouer un scénario appris très tôt, un scénario dans lequel l'amour se méritait, et dans lequel penser à toi, c'était risquer de perdre le lien. Et un enfant qui perd le lien, c'est un enfant qui risque de mourir puisqu'il n'est pas encore autonome et qu'il est dépendant de ses figures d'autorité. Mais aujourd'hui, tu peux remettre en question ce scénario. Tu peux te rappeler que la vraie gentillesse ne devrait jamais te coûter ton équilibre et que tu as le droit d'exister, de choisir et de poser des limites sans avoir à t'excuser derrière. La culpabilité, c'est souvent juste une alarme intérieure qui se déclenche par habitude. Pas parce que tu fais quelque chose de mal, mais parce que tu fais quelque chose de nouveau. Et ce nouveau, il est inconfortable, oui. Mais il est aussi le début d'un chemin vers plus de justesse, plus de paix et surtout plus de toi. Et c'est ainsi que s'achève cet épisode. Merci d'avoir pris ce temps pour toi aujourd'hui. Et si l'épisode t'a plu, je serais vraiment gratitude que tu me laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée ou que tu le partages à une personne qui a besoin d'entendre ça aujourd'hui. Ça m'aide énormément à faire connaître le podcast à toutes les personnes qui en ont besoin. On se retrouve dans un prochain épisode. Et n'oublie pas, quoi que tu traverses, Tu n'es

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Description

Tu culpabilises dès que tu prends une décision pour toi ?
Comme si penser à ton bien-être, c’était trahir quelqu’un ?
Tu n’es pas “trop sensible”, tu n’es pas “égoïste”.
Tu es en train de rejouer un scénario appris très tôt.


Dans cet épisode, je t’emmène au cœur d’un schéma souvent invisible, mais profondément anxiogène :
👉 La culpabilité d’être toi, d’exister, de poser tes limites.
👉 Le lien entre sur-adaptation, blessure narcissique et anxiété chronique.
👉 Et comment, grâce à la thérapie, tu peux enfin t’en libérer.


On parle d’introjections, de loyautés invisibles, de petit moi qu’on oublie.
Mais surtout, on te donne les clés pour arrêter de t’excuser d’exister.


✨ Tu y trouveras aussi 5 pistes thérapeutiques concrètes à tester dès aujourd’hui.


Et si tu veux aller plus loin, que tu sens que tout ça résonne fort…
Mon accompagnement Mission Anxiété Zéro – L’Antidote est peut-être fait pour toi.

Je t’aide à explorer ces mécanismes en profondeur, avec bienveillance et sans forcer.
Parce que tu n’as pas à guérir seul·e.


🎯 Réserve ton appel découverte ici (confidentiel et sans engagement) : https://bit.ly/3PJohK4

🎧 Les liens vers les épisodes de relaxation :


➡️ Télécharge gratuitement le Patch Anxiété Zéro, je t'y guide pas à pas pour apprendre à gérer tes crises d'anxiété en autonomie : https://www.s-konsult.com/anxiete-zero/patch-anxiete-zero


➡️ Réserve ton appel découverte gratuit pour rejoindre l'accompagnement Mission Anxiété Zéro - l'Antidote et venir à bout de ton anxiété :

https://bit.ly/3PJohK4


🎧 Si tu as aimé cet épisode, n’oublie pas de me laisser 5 étoiles et de t’abonner pour ne pas manquer les prochains épisodes.


Viens me partager ce que tu as pensé de cet épisode sur les réseaux ! Retrouve moi sur Instagram et LinkedIn

ou visite mon site web


@crédits audio du générique : Anthony Chognard CHS Prod


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu t'en veux dès que tu fais un choix pour toi ? Tu culpabilises quand tu refuses un truc, quand tu prends une pause ou même quand tu dis non ? Comme si c'était interdit de penser à toi sans avoir à t'excuser derrière ? Ce n'est pas un bug isolé, c'est un schéma, un mécanisme, un réflexe appris souvent, il y a bien longtemps, très tôt dans ton enfance. Et aujourd'hui, on va aller voir ensemble d'où ça vient, pourquoi ça t'épuise et surtout, comment t'en libérer sans exploser en plein vol. Bienvenue dans l'épisode 27 de Mission Anxiété Zéro, on se retrouve après le générique. Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici, c'est en safe space sans langue de bois, dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi c'est Sandra, je suis... Pour Analyse, ma mission, c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors si toi aussi, tu cherches des solutions concrètes et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, installe-toi, tu es au bon endroit. Tu sais, la plupart des personnes que j'accompagne en souffrant Analyse ont un point commun assez frappant. Elles se sentent coupables dès qu'elles prennent une décision pour leur propre bien-être. Comme si leur confort, leur repos, leurs limites allaient forcément causer du tort à quelqu'un d'autre. Comme si penser à soi voulait dire être égoïste. Et je vais te dire ça avec bienveillance, parce que moi aussi j'y suis passée. Je me souviens d'une époque où je culpabilisais rien qu'à l'idée de poser des congés. Je me disais que ça allait mettre mes collègues dans la galère, alors que, soyons clairs, on était objectivement en sous-effectif, la charge de travail était inhumaine. mais l'employeur du moment nous renvoyait l'idée que c'était une question d'organisation personnelle. Alors que moi, l'organisation et le muscle d'optimisation, c'est juste mes méga stratégies de survie que j'ai surdéveloppées dans toute ma vie. Et un jour, un collègue m'a dit une phrase qui m'a d'abord hérissé le poil d'une force. mais qui s'est finalement gravée en moi, c'est que face à des gens qui ne veulent rien comprendre, le meilleur moyen de mettre en lumière un système défaillant ou abusif, c'est de le laisser se casser la gueule plutôt que de perdre sa santé à essayer de faire tourner un truc impossible. Et aujourd'hui, c'est exactement ce qu'on va creuser ensemble. Pourquoi on culpabilise autant de penser à soi Et surtout, comment on en sort sans exploser en plein vol ? Alors, d'où vient cette culpabilité qu'on traîne depuis l'enfance ? Quand on est petit, on absorbe tout. Et parfois, on absorbe aussi ce qu'on n'a jamais eu à porter. Si t'as grandi avec l'idée qu'il fallait être gentil, de ne pas déranger, de penser aux autres avant soi, tu as peut-être appris que ton propre besoin de repos d'espace ou de choix personnel, c'était trop, ouais, c'était trop, ou égoïste, ou malvenu. Et en sophro-analyse, on appelle ça une introjection. Tu captes les messages visibles et invisibles de ton entourage, des personnes qui s'occupent de toi, qui assurent en fait ta survie, et tu finis par les intégrer comme des vérités absolues, sans jamais les remettre en question. Mais parfois, il peut aussi y avoir une deuxième couche qui vient s'installer. C'est ce qu'on va aussi appeler la double introjection. Ce qui veut dire que tu absorbes la voix du parent ou de la figure d'autorité, celle qui dit « il faut faire plaisir, il ne faut pas se plaindre » . Et en même temps, tu gardes aussi en toi ta propre réaction d'enfant face à cette voix, celle qui se tait, qui s'écrase et qui fait passer les autres avant elle. Et ce schéma-là, il continue de vivre en toi aujourd'hui. Tu veux faire un truc pour toi, une part de toi dit « go, on y va » , et l'autre surgit et te dit « mais là, tu exagères, t'as pas honte en fait » . Et le vrai conflit intérieur vient de là. Parce qu'au fond de toi, tu sais que tu ne veux plus t'écraser, mais tu ne sais pas encore comment faire sans perdre l'amour, la reconnaissance ou le lien. Alors tu restes coincé. dans ce tiraillement constant où chaque décision devient source de culpabilité. Est-ce que tu crois être du respect ou de la gentillesse ? C'est souvent juste de la peur de réveiller un vieux schéma. Et ce qu'on fait en thérapie, c'est venir rencontrer ces deux parts qui cohabitent à l'intérieur de toi, celles qui te poussent à t'effacer et celles qui aspirent à vivre librement. Et surtout, on va aller pacifier le conflit pour que tu puisses enfin faire des choix en paix avec toi-même. Dans ta vie d'adulte, cette culpabilité silencieuse, ça devient un filtre. Tu veux dire non, tu t'excuses. Tu veux prendre une décision pour toi, tu anticipes le regard et la réaction des autres. Tu veux te reposer, tu te justifies, tu compenses, tu expliques. Et au fil du temps, ça crée de la sur-responsabilisation, de la fatigue émotionnelle chronique, une incapacité à poser des limites nettes sans te justifier. C'est qui ? comme si tu avais appris à être hyper empathique, mais en t'oubliant complètement toi-même dans le processus. Et bien sûr, ce mécanisme, il est super anxiogène. Tu vis en hyper vigilance permanente, tu es toujours en train de te demander si tu en fais assez, si tu vas faire bien, si tu vas faire suffisamment, s'il y aura toujours quelque chose qui va te passer par la tête, et tu anticipes la moindre critique potentielle. Tu t'ajustes, tu t'adaptes jusqu'à l'épuisement. À la racine de cette culpabilité, il y a souvent ce qu'on appelle en thérapie la blessure narcissique. Ce n'est pas de l'égocentrisme. C'est cette faille profonde liée au fait de ne pas être senti, de ne pas s'être senti regardé pour ce qu'on était quand on était enfant. D'avoir dû faire, d'avoir dû performer, d'avoir dû plaire, d'avoir dû aider pour recevoir un petit peu d'attention. ou d'amour. Alors, on grandit avec cette idée que notre simple présence ne suffit pas, qu'il faut en faire plus, qu'on doit mériter. Et on finit par confondre amour avec sacrifice. Et ça, c'est le piège de la culpabilité. On croit que s'aimer, c'est forcément voler quelque chose à quelqu'un d'autre. Et donc, comment on s'en sort ? Parce que, je te vois venir. Je sais que c'est la question que tu vas me poser en me disant que toute cette théorie, c'est bien beau, mais concrètement, moi, je fais quoi ? Et tu l'auras compris, cette culpabilité qui te colle à la peau, elle ne vient pas de nulle part. Elle s'est installée pour protéger quelque chose de précieux, le lien, l'amour, l'appartenance avec les personnes de ton entourage. Sauf qu'aujourd'hui, elle te freine. Mais on se détend du papayou, la bonne nouvelle, c'est que tu peux la transformer. Et voici quelques pistes thérapeutiques très concrètes que tu peux commencer à explorer tout de suite. Premièrement, identifie la voix intérieure du juge. La prochaine fois que tu ressens de la culpabilité, arrête-toi une seconde. Ferme les yeux et demande-toi cette voix qui me dit que je suis égoïste, que je devrais faire mieux ou que je devrais faire autrement. Est-ce que c'est vraiment la mienne ? Et tu verras que bien souvent, ce n'est pas la tienne. C'est une vieille voix, un écho du passé, celle d'un parent, d'un prof, qu'importe d'une figure d'autorité. Et l'exercice ici, c'est d'apprendre à faire le tri entre ce qui vient de toi et ce que tu as hérité sans le choisir consciemment. Deuxièmement, explore tes loyautés invisibles. Et je te propose de te poser cette question. Très simple. À qui je reste fidèle quand je me fais passer en dernier ? Peut-être que c'est à une mère qui s'est oubliée toute sa vie. Peut-être que c'est à un père qui pensait que se plaindre, c'était être un faible. Peut-être à une famille où on valorisait le sacrifice. Identifie ces loyautés. Parce que les identifier, c'est le début d'un désengagement en... conscience. Pas pour les rejeter, mais pour choisir une nouvelle fidélité envers toi-même cette fois. Troisièmement, va rencontrer ton enfant intérieur. Va faire un pas vers lui. Quand tu te sens coupable à l'âge adulte, il y a souvent une part plus jeune de toi qui prend les commandes. Un ou une petite toi qui a appris très tôt à se taire pour ne pas déranger. Prends le temps de te connecter à cette jeune version de toi. Visualise-le ou visualise-la. Quel âge a-t-elle ? Comment est-elle habillée, cette partie de toi ? Quelle est l'expression de son visage ? Si tu peux te faire accompagner dans cette visualisation par ton thérapeute, c'est d'ailleurs encore mieux. Et dis-lui simplement à ton enfant intérieur, « Je te vois, je te reconnais, je t'entends. Tu as le droit d'exister, tu as le droit de penser à toi. Et je suis là maintenant. » Ce dialogue intérieur de toi envers toi-même change tout. Il vient pacifier la peur et reconnecter avec ta valeur. Quatrièmement, availle ton ancrage corporel. Quand la culpabilité monte, ton mental s'emballe. Oh, j'aime bien cette rime. Ton corps se crispe et là, tu as besoin de revenir à l'intérieur, de redescendre dans ton corps. Et un bon point de départ, c'est le contact avec le sol, avec ta respiration, avec ton corps en sécurité, avec la matière. Relie-toi par tous les moyens possibles à la matière. Il y a des personnes pour qui ça va être la danse, d'autres le jardinage. On s'en fout, chacun a sa méthode, mais fais ce qui vibre pour toi. Et d'ailleurs, je t'ai préparé un épisode guidé de relaxation spécialement pour ça. C'est l'épisode 15 minutes pour retrouver ton ancrage. C'est l'épisode de relaxation numéro 2 et le lien sera dans la description de cet épisode. Tu peux l'écouter dès que tu sens que tu pars en vrille à l'intérieur. Cinquièmement, exerce-toi à poser des limites simples et claires. Commence petit. Tu peux dire non sans t'excuser. Tu peux refuser une demande sans te justifier. Tu peux choisir un oui authentique plutôt qu'un oui par... peur d'être mal vu. Et un bon repère pour ça, c'est que si ton oui te fait ressentir du stress ou de la colère, c'est peut-être qu'en réalité, tu voulais dire non. Fais-le une fois pour voir et observe. Est-ce que c'est si grave ? Est-ce que le monde va s'effondrer si tu dis non ? Ou si tu t'affirmes ? Ou si tu donnes ton point de vue ? Ou si tu penses à toi ? Normalement, tu observeras que la Terre sera toujours au même endroit dans le système solaire. Mais qu'en revanche, toi, tu auras fait les premiers pas pour amorcer un vrai changement dans ton système intérieur. Et enfin, si tout ça reste trop flou ou trop difficile, si tu sens que tu n'y arrives pas seul, que la culpabilité te dépasse malgré tous tes efforts, malgré toutes les choses que tu as pu faire, tous les podcasts que tu as pu écouter, tous les bouquins que tu as pu lire, tous les thérapeutes que tu as pu consulter, toutes les méthodes que tu as pu tenter en vain, c'est peut-être le bon moment pour te faire accompagner en thérapie. C'est exactement pour ça que j'ai créé Mission Anxiété Zéro, l'antidote. Pendant quatre mois, je t'accompagne en thérapie individuelle pour aller dénouer ces mécanismes à la racine, afin que tu puisses retrouver ton autonomie émotionnelle. Si tu penses que je suis la bonne personne pour t'accompagner sur ce chemin, pense à réserver ton appel découverte via le lien dans la description de cet épisode. On fera ensemble un point sur ta situation actuelle en toute confidentialité et on verra si c'est le bon moment et le bon cadre pour toi maintenant. Dans tous les cas, tu repartiras déjà avec des pistes de réflexion pour améliorer ton quotidien. Ce que tu dois retenir de cet épisode... c'est que tu n'es pas en train de devenir folle dingo parce que tu culpabilises dès que tu penses à toi. Tu es juste en train de rejouer un scénario appris très tôt, un scénario dans lequel l'amour se méritait, et dans lequel penser à toi, c'était risquer de perdre le lien. Et un enfant qui perd le lien, c'est un enfant qui risque de mourir puisqu'il n'est pas encore autonome et qu'il est dépendant de ses figures d'autorité. Mais aujourd'hui, tu peux remettre en question ce scénario. Tu peux te rappeler que la vraie gentillesse ne devrait jamais te coûter ton équilibre et que tu as le droit d'exister, de choisir et de poser des limites sans avoir à t'excuser derrière. La culpabilité, c'est souvent juste une alarme intérieure qui se déclenche par habitude. Pas parce que tu fais quelque chose de mal, mais parce que tu fais quelque chose de nouveau. Et ce nouveau, il est inconfortable, oui. Mais il est aussi le début d'un chemin vers plus de justesse, plus de paix et surtout plus de toi. Et c'est ainsi que s'achève cet épisode. Merci d'avoir pris ce temps pour toi aujourd'hui. Et si l'épisode t'a plu, je serais vraiment gratitude que tu me laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée ou que tu le partages à une personne qui a besoin d'entendre ça aujourd'hui. Ça m'aide énormément à faire connaître le podcast à toutes les personnes qui en ont besoin. On se retrouve dans un prochain épisode. Et n'oublie pas, quoi que tu traverses, Tu n'es

Description

Tu culpabilises dès que tu prends une décision pour toi ?
Comme si penser à ton bien-être, c’était trahir quelqu’un ?
Tu n’es pas “trop sensible”, tu n’es pas “égoïste”.
Tu es en train de rejouer un scénario appris très tôt.


Dans cet épisode, je t’emmène au cœur d’un schéma souvent invisible, mais profondément anxiogène :
👉 La culpabilité d’être toi, d’exister, de poser tes limites.
👉 Le lien entre sur-adaptation, blessure narcissique et anxiété chronique.
👉 Et comment, grâce à la thérapie, tu peux enfin t’en libérer.


On parle d’introjections, de loyautés invisibles, de petit moi qu’on oublie.
Mais surtout, on te donne les clés pour arrêter de t’excuser d’exister.


✨ Tu y trouveras aussi 5 pistes thérapeutiques concrètes à tester dès aujourd’hui.


Et si tu veux aller plus loin, que tu sens que tout ça résonne fort…
Mon accompagnement Mission Anxiété Zéro – L’Antidote est peut-être fait pour toi.

Je t’aide à explorer ces mécanismes en profondeur, avec bienveillance et sans forcer.
Parce que tu n’as pas à guérir seul·e.


🎯 Réserve ton appel découverte ici (confidentiel et sans engagement) : https://bit.ly/3PJohK4

🎧 Les liens vers les épisodes de relaxation :


➡️ Télécharge gratuitement le Patch Anxiété Zéro, je t'y guide pas à pas pour apprendre à gérer tes crises d'anxiété en autonomie : https://www.s-konsult.com/anxiete-zero/patch-anxiete-zero


➡️ Réserve ton appel découverte gratuit pour rejoindre l'accompagnement Mission Anxiété Zéro - l'Antidote et venir à bout de ton anxiété :

https://bit.ly/3PJohK4


🎧 Si tu as aimé cet épisode, n’oublie pas de me laisser 5 étoiles et de t’abonner pour ne pas manquer les prochains épisodes.


Viens me partager ce que tu as pensé de cet épisode sur les réseaux ! Retrouve moi sur Instagram et LinkedIn

ou visite mon site web


@crédits audio du générique : Anthony Chognard CHS Prod


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Tu t'en veux dès que tu fais un choix pour toi ? Tu culpabilises quand tu refuses un truc, quand tu prends une pause ou même quand tu dis non ? Comme si c'était interdit de penser à toi sans avoir à t'excuser derrière ? Ce n'est pas un bug isolé, c'est un schéma, un mécanisme, un réflexe appris souvent, il y a bien longtemps, très tôt dans ton enfance. Et aujourd'hui, on va aller voir ensemble d'où ça vient, pourquoi ça t'épuise et surtout, comment t'en libérer sans exploser en plein vol. Bienvenue dans l'épisode 27 de Mission Anxiété Zéro, on se retrouve après le générique. Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici, c'est en safe space sans langue de bois, dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi c'est Sandra, je suis... Pour Analyse, ma mission, c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors si toi aussi, tu cherches des solutions concrètes et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, installe-toi, tu es au bon endroit. Tu sais, la plupart des personnes que j'accompagne en souffrant Analyse ont un point commun assez frappant. Elles se sentent coupables dès qu'elles prennent une décision pour leur propre bien-être. Comme si leur confort, leur repos, leurs limites allaient forcément causer du tort à quelqu'un d'autre. Comme si penser à soi voulait dire être égoïste. Et je vais te dire ça avec bienveillance, parce que moi aussi j'y suis passée. Je me souviens d'une époque où je culpabilisais rien qu'à l'idée de poser des congés. Je me disais que ça allait mettre mes collègues dans la galère, alors que, soyons clairs, on était objectivement en sous-effectif, la charge de travail était inhumaine. mais l'employeur du moment nous renvoyait l'idée que c'était une question d'organisation personnelle. Alors que moi, l'organisation et le muscle d'optimisation, c'est juste mes méga stratégies de survie que j'ai surdéveloppées dans toute ma vie. Et un jour, un collègue m'a dit une phrase qui m'a d'abord hérissé le poil d'une force. mais qui s'est finalement gravée en moi, c'est que face à des gens qui ne veulent rien comprendre, le meilleur moyen de mettre en lumière un système défaillant ou abusif, c'est de le laisser se casser la gueule plutôt que de perdre sa santé à essayer de faire tourner un truc impossible. Et aujourd'hui, c'est exactement ce qu'on va creuser ensemble. Pourquoi on culpabilise autant de penser à soi Et surtout, comment on en sort sans exploser en plein vol ? Alors, d'où vient cette culpabilité qu'on traîne depuis l'enfance ? Quand on est petit, on absorbe tout. Et parfois, on absorbe aussi ce qu'on n'a jamais eu à porter. Si t'as grandi avec l'idée qu'il fallait être gentil, de ne pas déranger, de penser aux autres avant soi, tu as peut-être appris que ton propre besoin de repos d'espace ou de choix personnel, c'était trop, ouais, c'était trop, ou égoïste, ou malvenu. Et en sophro-analyse, on appelle ça une introjection. Tu captes les messages visibles et invisibles de ton entourage, des personnes qui s'occupent de toi, qui assurent en fait ta survie, et tu finis par les intégrer comme des vérités absolues, sans jamais les remettre en question. Mais parfois, il peut aussi y avoir une deuxième couche qui vient s'installer. C'est ce qu'on va aussi appeler la double introjection. Ce qui veut dire que tu absorbes la voix du parent ou de la figure d'autorité, celle qui dit « il faut faire plaisir, il ne faut pas se plaindre » . Et en même temps, tu gardes aussi en toi ta propre réaction d'enfant face à cette voix, celle qui se tait, qui s'écrase et qui fait passer les autres avant elle. Et ce schéma-là, il continue de vivre en toi aujourd'hui. Tu veux faire un truc pour toi, une part de toi dit « go, on y va » , et l'autre surgit et te dit « mais là, tu exagères, t'as pas honte en fait » . Et le vrai conflit intérieur vient de là. Parce qu'au fond de toi, tu sais que tu ne veux plus t'écraser, mais tu ne sais pas encore comment faire sans perdre l'amour, la reconnaissance ou le lien. Alors tu restes coincé. dans ce tiraillement constant où chaque décision devient source de culpabilité. Est-ce que tu crois être du respect ou de la gentillesse ? C'est souvent juste de la peur de réveiller un vieux schéma. Et ce qu'on fait en thérapie, c'est venir rencontrer ces deux parts qui cohabitent à l'intérieur de toi, celles qui te poussent à t'effacer et celles qui aspirent à vivre librement. Et surtout, on va aller pacifier le conflit pour que tu puisses enfin faire des choix en paix avec toi-même. Dans ta vie d'adulte, cette culpabilité silencieuse, ça devient un filtre. Tu veux dire non, tu t'excuses. Tu veux prendre une décision pour toi, tu anticipes le regard et la réaction des autres. Tu veux te reposer, tu te justifies, tu compenses, tu expliques. Et au fil du temps, ça crée de la sur-responsabilisation, de la fatigue émotionnelle chronique, une incapacité à poser des limites nettes sans te justifier. C'est qui ? comme si tu avais appris à être hyper empathique, mais en t'oubliant complètement toi-même dans le processus. Et bien sûr, ce mécanisme, il est super anxiogène. Tu vis en hyper vigilance permanente, tu es toujours en train de te demander si tu en fais assez, si tu vas faire bien, si tu vas faire suffisamment, s'il y aura toujours quelque chose qui va te passer par la tête, et tu anticipes la moindre critique potentielle. Tu t'ajustes, tu t'adaptes jusqu'à l'épuisement. À la racine de cette culpabilité, il y a souvent ce qu'on appelle en thérapie la blessure narcissique. Ce n'est pas de l'égocentrisme. C'est cette faille profonde liée au fait de ne pas être senti, de ne pas s'être senti regardé pour ce qu'on était quand on était enfant. D'avoir dû faire, d'avoir dû performer, d'avoir dû plaire, d'avoir dû aider pour recevoir un petit peu d'attention. ou d'amour. Alors, on grandit avec cette idée que notre simple présence ne suffit pas, qu'il faut en faire plus, qu'on doit mériter. Et on finit par confondre amour avec sacrifice. Et ça, c'est le piège de la culpabilité. On croit que s'aimer, c'est forcément voler quelque chose à quelqu'un d'autre. Et donc, comment on s'en sort ? Parce que, je te vois venir. Je sais que c'est la question que tu vas me poser en me disant que toute cette théorie, c'est bien beau, mais concrètement, moi, je fais quoi ? Et tu l'auras compris, cette culpabilité qui te colle à la peau, elle ne vient pas de nulle part. Elle s'est installée pour protéger quelque chose de précieux, le lien, l'amour, l'appartenance avec les personnes de ton entourage. Sauf qu'aujourd'hui, elle te freine. Mais on se détend du papayou, la bonne nouvelle, c'est que tu peux la transformer. Et voici quelques pistes thérapeutiques très concrètes que tu peux commencer à explorer tout de suite. Premièrement, identifie la voix intérieure du juge. La prochaine fois que tu ressens de la culpabilité, arrête-toi une seconde. Ferme les yeux et demande-toi cette voix qui me dit que je suis égoïste, que je devrais faire mieux ou que je devrais faire autrement. Est-ce que c'est vraiment la mienne ? Et tu verras que bien souvent, ce n'est pas la tienne. C'est une vieille voix, un écho du passé, celle d'un parent, d'un prof, qu'importe d'une figure d'autorité. Et l'exercice ici, c'est d'apprendre à faire le tri entre ce qui vient de toi et ce que tu as hérité sans le choisir consciemment. Deuxièmement, explore tes loyautés invisibles. Et je te propose de te poser cette question. Très simple. À qui je reste fidèle quand je me fais passer en dernier ? Peut-être que c'est à une mère qui s'est oubliée toute sa vie. Peut-être que c'est à un père qui pensait que se plaindre, c'était être un faible. Peut-être à une famille où on valorisait le sacrifice. Identifie ces loyautés. Parce que les identifier, c'est le début d'un désengagement en... conscience. Pas pour les rejeter, mais pour choisir une nouvelle fidélité envers toi-même cette fois. Troisièmement, va rencontrer ton enfant intérieur. Va faire un pas vers lui. Quand tu te sens coupable à l'âge adulte, il y a souvent une part plus jeune de toi qui prend les commandes. Un ou une petite toi qui a appris très tôt à se taire pour ne pas déranger. Prends le temps de te connecter à cette jeune version de toi. Visualise-le ou visualise-la. Quel âge a-t-elle ? Comment est-elle habillée, cette partie de toi ? Quelle est l'expression de son visage ? Si tu peux te faire accompagner dans cette visualisation par ton thérapeute, c'est d'ailleurs encore mieux. Et dis-lui simplement à ton enfant intérieur, « Je te vois, je te reconnais, je t'entends. Tu as le droit d'exister, tu as le droit de penser à toi. Et je suis là maintenant. » Ce dialogue intérieur de toi envers toi-même change tout. Il vient pacifier la peur et reconnecter avec ta valeur. Quatrièmement, availle ton ancrage corporel. Quand la culpabilité monte, ton mental s'emballe. Oh, j'aime bien cette rime. Ton corps se crispe et là, tu as besoin de revenir à l'intérieur, de redescendre dans ton corps. Et un bon point de départ, c'est le contact avec le sol, avec ta respiration, avec ton corps en sécurité, avec la matière. Relie-toi par tous les moyens possibles à la matière. Il y a des personnes pour qui ça va être la danse, d'autres le jardinage. On s'en fout, chacun a sa méthode, mais fais ce qui vibre pour toi. Et d'ailleurs, je t'ai préparé un épisode guidé de relaxation spécialement pour ça. C'est l'épisode 15 minutes pour retrouver ton ancrage. C'est l'épisode de relaxation numéro 2 et le lien sera dans la description de cet épisode. Tu peux l'écouter dès que tu sens que tu pars en vrille à l'intérieur. Cinquièmement, exerce-toi à poser des limites simples et claires. Commence petit. Tu peux dire non sans t'excuser. Tu peux refuser une demande sans te justifier. Tu peux choisir un oui authentique plutôt qu'un oui par... peur d'être mal vu. Et un bon repère pour ça, c'est que si ton oui te fait ressentir du stress ou de la colère, c'est peut-être qu'en réalité, tu voulais dire non. Fais-le une fois pour voir et observe. Est-ce que c'est si grave ? Est-ce que le monde va s'effondrer si tu dis non ? Ou si tu t'affirmes ? Ou si tu donnes ton point de vue ? Ou si tu penses à toi ? Normalement, tu observeras que la Terre sera toujours au même endroit dans le système solaire. Mais qu'en revanche, toi, tu auras fait les premiers pas pour amorcer un vrai changement dans ton système intérieur. Et enfin, si tout ça reste trop flou ou trop difficile, si tu sens que tu n'y arrives pas seul, que la culpabilité te dépasse malgré tous tes efforts, malgré toutes les choses que tu as pu faire, tous les podcasts que tu as pu écouter, tous les bouquins que tu as pu lire, tous les thérapeutes que tu as pu consulter, toutes les méthodes que tu as pu tenter en vain, c'est peut-être le bon moment pour te faire accompagner en thérapie. C'est exactement pour ça que j'ai créé Mission Anxiété Zéro, l'antidote. Pendant quatre mois, je t'accompagne en thérapie individuelle pour aller dénouer ces mécanismes à la racine, afin que tu puisses retrouver ton autonomie émotionnelle. Si tu penses que je suis la bonne personne pour t'accompagner sur ce chemin, pense à réserver ton appel découverte via le lien dans la description de cet épisode. On fera ensemble un point sur ta situation actuelle en toute confidentialité et on verra si c'est le bon moment et le bon cadre pour toi maintenant. Dans tous les cas, tu repartiras déjà avec des pistes de réflexion pour améliorer ton quotidien. Ce que tu dois retenir de cet épisode... c'est que tu n'es pas en train de devenir folle dingo parce que tu culpabilises dès que tu penses à toi. Tu es juste en train de rejouer un scénario appris très tôt, un scénario dans lequel l'amour se méritait, et dans lequel penser à toi, c'était risquer de perdre le lien. Et un enfant qui perd le lien, c'est un enfant qui risque de mourir puisqu'il n'est pas encore autonome et qu'il est dépendant de ses figures d'autorité. Mais aujourd'hui, tu peux remettre en question ce scénario. Tu peux te rappeler que la vraie gentillesse ne devrait jamais te coûter ton équilibre et que tu as le droit d'exister, de choisir et de poser des limites sans avoir à t'excuser derrière. La culpabilité, c'est souvent juste une alarme intérieure qui se déclenche par habitude. Pas parce que tu fais quelque chose de mal, mais parce que tu fais quelque chose de nouveau. Et ce nouveau, il est inconfortable, oui. Mais il est aussi le début d'un chemin vers plus de justesse, plus de paix et surtout plus de toi. Et c'est ainsi que s'achève cet épisode. Merci d'avoir pris ce temps pour toi aujourd'hui. Et si l'épisode t'a plu, je serais vraiment gratitude que tu me laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée ou que tu le partages à une personne qui a besoin d'entendre ça aujourd'hui. Ça m'aide énormément à faire connaître le podcast à toutes les personnes qui en ont besoin. On se retrouve dans un prochain épisode. Et n'oublie pas, quoi que tu traverses, Tu n'es

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