Speaker #0Tu dis peut-être que tu ne fais pas d'anxiété. Tu dis que tu es juste fatigué, tendu, que c'est une période chargée. Tu dis que c'est ton caractère, que tu as toujours été comme ça, un peu nerveux, nerveuse, un peu à fleur de peau, mais entre nous. Est-ce que tu as déjà remarqué que tu ne respires plus vraiment ? Que ton corps est toujours en tension, même quand tout va bien ? Tu sais ces moments où tu es censé te détendre, mais que ton cerveau, lui, il n'a pas reçu le mémo. Tu dis que c'est normal, que tu es investi, que tu es passionné, mais non. C'est pas normal, c'est l'anxiété que tu vis, celle qui se cache derrière les « ça va » , derrière les « je gère » ou les « je suis juste fatiguée » . Et aujourd'hui, on va parler de ça. Parce que tant que tu crois que c'est ta personnalité, tu passes à côté d'une partie de toi qui, en fait, essaie juste de te dire qu'elle est épuisée. Ferme la boutique, mets tes charentaises et rejoins ton plaid et ton chat, on en parle juste après le générique. Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici, c'est ton safe space sans langue de bois, dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi, c'est Sandra, je suis psychoanalyste, et ma mission, c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés, et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors si toi aussi, tu cherches des solutions concrètes et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, Installe-toi, tu es au bon endroit. Bonjour et bienvenue dans l'épisode 47 de Mission Anxiété Zéro. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet un peu inconfortable, mais tellement essentiel, le déni de l'anxiété. Parce que cette saison 3, c'est la saison de la conscience, et rendre conscient ce qu'on fuit depuis trop longtemps, c'est souvent le premier pas vers la liberté intérieure. Sauf que le principe du déni, c'est qu'on ne sait pas qu'on y est. Tu sais, beaucoup de personnes que j'accompagne me disent « moi je suis pas anxieuse, moi je suis pas anxieuse » . Mais quand elles me racontent leur quotidien, elles cochent 5, 6, parfois même 10 symptômes d'anxiété d'affilée. Et c'est exactement ça, le déni. C'est ce mécanisme de survie qui te fait croire que c'est normal, que tout va bien, alors que ton corps, lui, il est déjà en PLS depuis des mois. Donc aujourd'hui, je te propose qu'on enlève ce filtre, avec bienveillance, avec lucidité. Et pourquoi pas un peu d'humour parce que, force est de constater que c'est la seule façon de se regarder vraiment dans le miroir avec douceur. Le déni, c'est un peu comme une lumière qu'on a laissée allumée dans une pièce depuis si longtemps qu'on ne la voit même plus en fait. On s'est habitué à vivre avec, on sait qu'elle est là. Et pourtant, c'est elle qui t'épuise, qui consomme de l'énergie sans que tu comprennes pourquoi. Alors aujourd'hui, simplement, on va allumer une autre lumière. c'est ce que je te propose dans cet épisode aujourd'hui, qui est celle de la conscience. Sans jugement, sans brutalité, juste avec un peu de curiosité. Je vais donc te partager 7 clés de compréhension, celles que j'utilise le plus souvent avec mes clients et mes clientes quand ils découvrent qu'ils vivent de l'anxiété. Et surtout qu'ils découvrent que ce n'est pas une fatalité, mais un message du corps à décrypter. Un appel à la transformation. Ces 7 points vont t'aider à comprendre comment le déni se manifeste, pourquoi ils s'installent, et surtout, comment commencer à t'en libérer ? Premièrement, le déni, ce n'est pas du mensonge, c'est un mécanisme de protection. Donc le déni, ce n'est pas de la mauvaise foi, c'est un réflexe de survie. En psychologie, on va dire que c'est un mécanisme de défense inconscient. Autrement dit, ton cerveau te protège de ce que tu n'es pas encore prêt à affronter. C'est comme s'il te disait « Non, pas maintenant, si je vois ça, je vais m'effondrer. » Et c'est OK, c'est important de respecter ça. Parce que le déni a une intention positive initialement, qui est de te permettre de continuer à fonctionner. Sauf que ce qui finit par se passer, c'est qu'à force de nier, tu t'éloignes de toi. Tu continues à avancer, mais sans vraiment jamais te sentir épanoui ou vivant. Et je pense à cette cliente qui me disait « Mais j'ai des trucs à travailler, oui, mais moi, mon corps ne me donne pas d'indice. Je ne suis pas une personne anxieuse. » Et dans la même phrase, elle me dit juste après que c'est vrai, j'ai juste quelques douleurs digestives et des insomnies depuis plusieurs mois, des oppressions dans la poitrine, je me mange l'intérieur des lèvres. Mais bon ! Et en fait, son corps lui donne des indices que son mental refusait de voir. Ou du moins qui était quand même semi-conscient puisqu'elle a quand même réussi à les verbaliser. Quand on a commencé à écouter ce que ces douleurs racontaient, donc le besoin de contrôle, la peur de lâcher, la surcharge invisible, les symptômes... ont commencé à s'apaiser au fur et à mesure qu'elles conscientisaient le lien de cause à effet. Le déni, ce n'est pas un ennemi. Il t'a protégé quand tu n'avais pas d'autres ressources. Mais aujourd'hui, il t'empêche sûrement d'accéder à la sérénité que tu recherches. Deuxièmement, l'anxiété se déguise en personnalité. C'est le scénario le plus courant. Tu crois que c'est ton caractère. Tu dis « je suis perfectionniste, j'aime que tout soit carré, je suis comme ça depuis toujours » . Mais souvent, ce n'est pas une personnalité, c'est une adaptation à un contexte ancien. L'anxiété que tu vis, c'est déguisé. Elle s'est fondue dans ton identité. Et je me rappelle d'une personne que j'ai accompagnée, c'était une cadre dirigeante. très brillante et très efficace dans tout ce qu'elle entreprenait, et qui disait « moi je ne suis pas une personne anxieuse, mais j'aime juste que tout soit bien fait. C'est vrai que parfois ça vire à l'obsession. » Et en séance, on a revisité une scène de son enfance. On a retrouvé une petite fille qui pensait que c'était à elle de tout arranger entre papa et maman, et que si c'était une petite enfant modèle, parfaite, qui faisait tout bien, eh bien, ils allaient s'aimer plus. Et l'aimait elle plus également. Mais en réalité, elle avait enfilé un costume de perfectionniste pour mériter sa place. Ce qu'elle prenait pour une force, et qui en a naturellement été une dans sa carrière professionnelle, était en réalité une stratégie de survie. Et c'est souvent le cas. L'anxiété se cache derrière les masques du sérieux, du contrôle ou de la rigueur. Mais derrière ces masques, il y a un besoin vital. Se sentir en sécurité. Troisièmement, le corps... parle toujours avant la tête. C'est une phrase que je répète souvent, tous les jours, parfois même toutes les séances. Le mental peut te mentir, mais ton corps ne pourra jamais te bananer. Ton mental peut nier, rationaliser, minimiser, mais ton corps, lui, va toujours te dire la vérité. Il te parle par des signaux, que ce soit des sensations étranges, de la fatigue chronique, des tensions dans la nuque, de l'eczéma, des insomnies, des maux de ventre, une transpiration excessive, des migraines. Et j'en passe. Et souvent, ces signaux apparaissent avant même que tu te sentes stressée. C'est quelque chose que je vois souvent dans les ateliers en entreprise où ça se manifeste de façon assez flagrante quand les personnes me disent « moi, je ne fais pas d'anxiété » . Ça part toujours de là. « Moi, je ne fais pas d'anxiété » . Personne n'est anxieux quand je les entends. C'est juste parce que mon collègue ne comprend rien et ça me tend. Ou parce que mes collègues ne font pas ce que j'attends qu'ils fassent ou n'exécutent pas les ordres. enfin Il y a toujours une personne extérieure coupable de mal faire quelque chose qui fait que ça les tend. Sauf que quand on regarde les personnes, les épaules sont crispées, ils ont le souffle super court, et ça va même parfois jusqu'à des violences verbales sous couvert de blagues assez plus ou moins malveillantes entre collègues. Et on se dit que c'est normal parce que c'est le métier qui veut ça. Ces personnes-là, leur système nerveux, il est juste en alerte permanente. Ces symptômes... Ce n'est pas des caprices du corps et ce n'est pas que c'est des sales cons. C'est simplement que ça leur a tellement tapé sur le système, elles ont tellement pris sur elles-mêmes, que là, le corps commence juste à péter une coche et à leur dire « Tu n'écoutes plus ton rythme. » Le corps, c'est ton baromètre intérieur. Il te signale quand tu as besoin d'une pause. Et plus tu vas essayer de l'ignorer, plus il va t'envoyer des signaux douloureux. Le corps exprime ce que ton mental réprime. Donc, c'est OK de lever le pied dès les premiers symptômes. ça veut pas pas dire que t'es une grosse feignasse. Il faut juste que tu comprennes que les symptômes ne sont jamais anodins. Si tu vis de l'anxiété, tu as sûrement tout essayé. Des plis, du coaching, des applis, des rituels anti-stress. Et la vérité, c'est que ça n'a jamais vraiment marché. Tu veux savoir pourquoi ? Parce que la plupart de ces approches ne font que mettre un pansement sur la plaie sans aller voir ce qui se joue en profondeur. J'ai été, cette personne, anxieuse. épuisée à bout. J'ai testé mille choses sans jamais trouver une solution qui tienne. Jusqu'au jour où j'ai compris que je n'étais pas cassée et que je n'avais pas besoin d'entrer dans un moule trop petit pour moi. Depuis, je suis devenue thérapeute et après des années de pratiques et d'expériences personnelles, j'ai créé l'Antidote. Une approche concrète, inclusive, éthique, sans jugement ni case à cocher, pensée pour t'aider à explorer les racines de ton anxiété, mieux la comprendre. et avoir les bons outils pour qu'elle n'ait plus d'emprise sur ta vie. T'en as pas marre d'investir dans des thérapies qui traînent en longueur et qui ne donnent pas de résultats ? Mais attention, je ne suis pas en train de te promettre une baguette magique. Mais ce que je peux te garantir, c'est qu'en 4 mois, tu vas enfin transformer ta relation à ton stress et te reconnecter à qui tu es vraiment. Il ne te reste qu'à cliquer sur le lien dans la description de l'épisode pour prendre ton appel avec moi et faire ton premier pas maintenant. Quatrièmement, le déni protège jusqu'à ce qu'il t'enferme. Le déni t'a maintenu debout. Mais un jour, il devient une prison invisible. Tu crois gérer, mais tu te coupes de toi. Tu fonctionnes, mais tu n'existes plus réellement. Un peu comme si tu étais en pilote automatique. Alors que ton corps, lui, il veut juste que tu comprennes ce qui coince. J'ai accompagné plusieurs femmes. Je l'ai beaucoup vu ça sur les parcours, les accompagnements en parcours de fertilité. Certaines femmes vivaient vraiment un stress constant. tout le temps, et là encore, persuadées de ne pas être anxieuses, mais leur corps disait complètement le contraire. Ils étaient verrouillés, tendus, elles ne respiraient plus, elles étaient vraiment sous hyper contrôle. Ce qui était normal, parce que bien sûr, leur enjeu, c'était d'avoir un bébé, et elles ne savaient pas si elles allaient y arriver. Et elles portaient une pression de folie. Et dans la plupart des cas, ce n'était pas le corps qui bloquait. Il n'y avait pas de problème de fertilité détecté, chez ces couples-là en tout cas. C'était la peur. inconsciente de lâcher le contrôle, de perdre la maîtrise, de s'abandonner à l'inconnu, de se confronter à leur vulnérabilité. Et quand elles ont commencé à se réconcilier avec leurs émotions, à accueillir la peur au lieu de la nier, leur énergie s'est libérée. Et chaque fois après cette étape, le projet de vie, alors là, qu'il s'agisse d'un enfant, mais ça marche aussi dans le cas d'une reconversion ou d'une relation, peut enfin se réaliser. Donc le déni t'enferme, mais dès que tu le regardes, ça t'ouvre une porte. Cinquièmement, trop comprendre, c'est encore une forme de déni. Et c'est un déni plus subtil et très répandu, c'est celui de l'analyse infinie. Tu comprends tout. Tu as lu des livres, écouté des podcasts, fait des formations. Tu peux expliquer ton passé, ton attachement, la totalité de tes traumas et tout ton transgénérationnel sur les 25 dernières générations. Mais émotionnellement, tu ne ressens rien. J'ai accompagné un jour un homme comme ça. Là encore, très brillant, très lucide, hyper conscient. Il savait tout sur son histoire, il avait pris beaucoup de recul dessus. Mais quand je lui demandais comment il se sentait, ce qu'il ressentait, il me répondait toujours « bah normal » . Donc comprendre, c'était devenu sa stratégie pour ne pas ressentir et par extension, ne pas prendre le risque de souffrir. Sauf que comprendre ne guérit pas. C'est une autre forme de protection. Ça te permet de garder le contrôle grâce à ton mental et de te satisfaire d'avoir une explication qu'on comprend ou qu'on accepte. Sauf que la guérison, elle, elle va passer forcément par le corps, par le souffle, les sensations, les émotions qu'on a besoin de laisser à nouveau circuler. Alors, si tu veux vraiment avancer, arrête de chercher à suranalyser, fiche-toi donc la paix et commence par respirer. L'analyse, elle, elle viendra se poser après, dans un second temps. Sixièmement, quand les symptômes s'intensifient, c'est souvent bon signe. Alors oui, ça fait flipper, c'est un moment qui peut être très déroutant. Tu commences à t'occuper de toi et tu as l'impression que tout empire. Tu dors moins, tu ressens plus, tu pleures sans raison et tu te dis « mais bordel, je vais encore plus mal qu'avant » . Mais en fait, non, c'est pas que tu vas plus mal, c'est que tu vas plus vrai, si je peux dire ça comme ça. Ton système nerveux, jusqu'ici, il était en mode survie, il était bloqué. et là, il t'envoie. enfin les émotions refoulées depuis des mois, voire des années, parfois des décennies. C'est le signe qu'il te fait confiance, que la connexion entre ton intelligence corporelle et émotionnelle se refait. Et c'est une étape essentielle pour aller mieux sur le long terme. Et rassure-toi, cette sensation elle ne va pas durer. Une fois que tu auras évacué la décharge émotionnelle, tu te sentiras beaucoup mieux. L'inconscient n'envoie jamais de messages qu'on n'est pas capable de traiter. Alors, si ça secoue, c'est que tu es sur le bon chemin. C'est que ta conscience s'ouvre. Tu n'es pas en train de régresser. Au contraire, tu es même en train de t'éveiller. Septièmement, sortir du déni, ça ne se fait pas forcément seul et c'est normal. On ne peut pas changer ce qu'on n'est pas capable de voir, en fait. Sortir du déni, c'est apprendre à se regarder autrement, avec douceur et souvent avec un regard extérieur, dans un espace. sûr où tu peux poser ce que tu caches et surtout ce que tu te caches depuis trop longtemps. Et souvent quand tu arrives en thérapie, le sujet que tu penses venir traiter t'amène sur quelque chose de totalement inattendu et qui par extension va bien sûr te permettre de traiter aussi le sujet que tu venais traiter initialement. Mais tu vas découvrir que le vrai problème de fond c'était pas ça qui t'empêchait d'arriver au résultat que tu espérais. Sortir du déni de l'anxiété, c'est redonner au corps le droit d'exister et à l'esprit la permission de se reposer. Et ce que j'ai envie de te dire pour conclure cet épisode, c'est pourquoi t'es si dure avec toi-même en fait ? Pourquoi tu es si dure avec toi-même ? Le déni c'est pas de la mauvaise volonté, c'est simplement ton inconscient qui t'a protégé tant que tu étais pas prêt à traiter les traumas. Mais une fois que ça remonte et que tu conscientises les choses continuer à faire comme si de rien n'était va devenir beaucoup plus douloureux que de regarder ton histoire en face. Et quand tu comprends ça, tu comprends aussi que l'anxiété que tu as vécu n'était pas là pour te détruire mais pour te réveiller. Et c'est super important que tu restes gentil et tolérant avec toi-même. Si ce que je dis résonne en toi, c'est peut-être que t'en as assez porté jusque-là et que t'es prêt à prendre ton bien-être émotionnel en main maintenant. Parce que t'as plus envie de passer les dix prochaines années de ta vie à te sentir limité par l'anxiété que tu vis. Et pour ça, je te propose deux solutions. La première, si tu penses que tu peux en sortir seul, mais que t'as juste besoin d'un guide pour te cadrer, c'est de télécharger mon template d'autothérapie, le patch Anxiété Zéro, pour apprendre à réguler tes crises et comprendre ton anxiété sans culpabilité. La deuxième, si tu te sens à bout parce que tu as déjà tout essayé et que tu sens que tu as besoin d'un accompagnement adapté à tes besoins et surtout à ta personnalité, tu peux réserver ton rendez-vous avec moi pour faire un point sur ta situation et voir comment je peux t'aider à sortir de la surcharge mentale en prenant soin de toi. Tous les liens sont en description de l'épisode. Cet épisode touche déjà sa fin et j'espère qu'il t'aura aidé à mieux comprendre les mécanismes du déni et qu'il t'aura inspiré à être plus... gentil envers toi-même. Si tu as aimé cet épisode, je serai comme toujours gratitude que tu me laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée, que tu t'abonnes, que tu diffuses l'épisode aux personnes autour de toi qui pourraient avoir besoin d'entendre ça aujourd'hui. Et je t'invite aussi à venir me retrouver sur LinkedIn ou sur Instagram. Si cet épisode t'a aidé à y voir plus clair, tu peux m'envoyer un message privé, un emoji lampe de poche, ça me fera super plaisir. D'ici le prochain épisode, je te souhaite tout le meilleur et n'oublie pas... Quoi que tu traverses, tu n'es pas seul.