Speaker #0Cette semaine, c'est un épisode retour aux sources que je te propose. J'ai été rattrapée par une grosse montée d'anxiété. Pas un petit pic passager et gérable, mais un vrai moment où j'ai senti que ça partait dans tous les sens. À cette intensité-là, ça ne m'était plus arrivé depuis une éternité. Et ce que j'ai fait ? J'ai utilisé mon propre patch. Oui, celui que j'offre gratuitement, parce qu'à la base, il y a dix ans, je l'ai créé pour moi. Et moi qui aime bien casser le mythe du thérapeute, j'avais envie de te raconter tout ça. pour que ça t'aide aussi à comprendre que, quelle que soit la situation que tu traverses, peu importe ta fonction, nous ne sommes que des êtres humains. Donc aujourd'hui, je vais te parler de ma super crise d'anxiété, mais surtout t'expliquer comment je l'ai traversée et comment tu peux le faire toi aussi. J'ai pas préparé de blague, on se retrouve après le générique. Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici, c'est ton safe space sans langue de bois, dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi, c'est Sandra, je suis sophro-analyste, et ma mission, c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés, et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors si toi aussi, tu cherches des solutions concrètes et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, Installe-toi, tu es au bon endroit. Bienvenue dans l'épisode 34 de Mission Anxiété Zéro. Aujourd'hui, on va parler de ce moment pas glamour du tout, celui où tu sens que ton anxiété est en train de te happer et que c'est déjà trop tard. Tu ne sais plus comment revenir à toi, parce que tout se mélange à nouveau dans ta tête et que tu n'es plus capable de revoir ton discernement, que tu as le souffle court... Et même si tu veux revenir à toi pour respirer profondément, c'est déjà plus possible. Et tu te sens comme un hamster sous exta dans un méga bad trip en festival, avec tout un tas de pensées plus flippantes les unes que les autres. C'est un peu ce que j'ai vécu cette semaine. Si j'en parle ici, c'est pas juste pour vider mon sac, pour ça je vais en thérapie, mais parce que, déjà c'est le thème de l'émission, mais surtout parce que je trouvais que c'était un beau moyen d'illustrer comment utiliser le patch en que c'était zéro. Parce que les outils que je crée, je les utilise. pour moi avant tout. À la base, j'avais un terrain méga anxieux, que j'ai appris à comprendre et à apprivoiser, mais au début, mon ami, je te jure, c'était vraiment pas ça du tout. Et au fil des années, mon anxiété a largement perdu en intensité. Ce qui est logique aussi, avec la thérapie, plus tu pacifies les traumas de ton histoire, et plus tu désactives ton noyau anxieux. Et donc, il perd en puissance. Donc, cette semaine, un événement particulier a déclenché une bonne grosse crise d'angoisse, comme j'en avais plus eu depuis longtemps. Bref, je vais t'expliquer comment le patch m'a aidé à sortir de la transanxieuse et ce qu'il m'a permis de comprendre sur ce qui se jouait là. Et toi aussi, tu verras que tu pourras le faire dès que tu auras écouté cet épisode. Les liens pour le télécharger sont dans la description. Je vais t'expliquer exactement comment cette crise est arrivée. C'était juste après un appel avec une de mes partenaires de travail, donc une personne que j'apprécie énormément, avec qui je me sens totalement en confiance dans la relation humaine et professionnelle. Et l'échange s'était d'ailleurs très bien passé. Mais à peine la conversation terminée, j'ai senti en moi monter une agitation physique. Mon pouce était accéléré, mon souffle était devenu court et surtout, il y avait ce flux incessant de pensées, de ruminations, comme une spirale impossible à stopper. J'avais les mains super moites. Bref, j'ai cru que c'était lié aux décisions stratégiques que j'étais en train de prendre. Alors j'ai foncé vers une séance de sport explosive. Et autant te dire que physiquement, j'étais calmée. Mais mentalement, c'était un enfer. Rien n'avait bougé. Et c'est là que j'ai compris ce qui était en train de se passer et que ce n'était pas juste une tension passagère. C'était une crise qui était en train d'arriver. Comme je n'en avais plus fait depuis longtemps à cette intensité d'ailleurs. Je savais qu'il fallait vraiment que je m'en occupe là tout de suite. Donc, j'ai ouvert le patch Anxiété Zéro. Parce qu'à ce moment-là, je sentais que j'avais besoin d'un processus sur lequel me concentrer et d'un fil rouge auquel me raccrocher. pour stopper le truc sans partir dans tous les sens. Et j'arrive à l'étape 1 sur les 4 étapes du patch, et la première question c'est « à quoi réalises-tu que tu es anxieux ou anxieuse ? » Et c'était limpide en fait, je ruminais une phrase tout à fait anodine que je savais sans aucune arrière-pensée quand elle a été prononcée, donc une phrase qu'avait dite ma partenaire pendant notre appel, et bim, là ça m'a percuté en plein ventre parce que cette phrase, elle venait toucher une blessure beaucoup plus ancienne que cette conversation. Et à ce moment-là, tout mon système intérieur a compris ça comme quelque chose de l'ordre de « mais t'es en train de faire une énorme connerie, tu te mets en danger » . À travers les autres questions du patch, j'ai vu se préciser mon besoin immense de me sentir rassurée, soutenue, validée. Et j'avais besoin de sentir que je n'étais pas seule dans cette aventure neuro-atypique que beaucoup pourraient qualifier comme quelque chose à contre-courant. Et je suis passée à l'étape 2, sortir de la transanxieuse. J'ai mis mon corps en mouvement, comme indiqué dans les exercices de mise en mouvement du corps. Puis j'ai écrit mes pensées sans filtre, jusqu'à épuiser totalement l'agitation que je pouvais encore ressentir. Et ces pensées, elles étaient tellement brutales. Le doute, la peur de tout rater, la peur d'être une imposture, tout y est passé. Et dans cette sensation de vide, laissée après la décharge du corps et des pensées parasites, j'ai commencé à sentir le silence revenir doucement à l'intérieur de moi. Comme si je pouvais à nouveau m'écouter. penser et ressentir ce qui se passait dans mon corps tranquillement de façon neutre. C'est comme si j'avais été tellement épuisée par la décharge que ça faisait silence à l'intérieur de moi. Comme si ça avait épuisé la machine à ruminer. Et puis est arrivé l'étape 3, changer de focus. Et tu vois, là c'est une vraie bascule qui commence. Parce qu'une fois que la tempête émotionnelle s'est calmée, la tentation forte à ce moment-là, c'est de passer à autre chose, de retourner à la vie normale comme si rien ne s'était passé, de reprendre son agenda là où on l'avait laissé, de faire comme si ce moment n'avait jamais existé. Mais justement, c'est une erreur qui te condamne à répéter tes crises d'angoisse sans comprendre le message réel. Et donc je savais que si je ne prenais pas le temps d'aller creuser ce qui, en réalité, avait été réactivé, j'allais me condamner à revivre ce même genre de crise encore et encore dans le futur. Il faut que tu comprennes que ce n'est pas une question de volonté, c'est une question de trauma irrésolu. Et si tu as déjà travaillé sur ce même trauma, c'est qu'il reste un résidu que tu n'as pas encore vu et qui demande à être traité. Donc, j'ai continué d'avancer dans les étapes du patch avec ce que j'avais ressenti. Et de regarder, d'aller voir qu'est-ce qui avait été réactivé en moi. Et en suivant les questions, Ce que j'ai vu, ce que j'ai pu mettre en lumière, c'est que j'avais encore un vieux scénario qui tournait en tâche de fond. Ce moment où, en l'occurrence, mon père m'exprime avec une certaine violence que mes devoirs de maths sont faux. Parce que je n'utilise pas le même raisonnement que lui, alors que j'obtiens pourtant le même résultat. Et je bascule dans le doute. Je me rétrécis. J'abandonne ma logique. Je crois que l'autre sait mieux. Et je me replie derrière ça. Et t'imagines bien qu'avec un TDAH, surtout diagnostiqué à l'âge adulte, Je me suis construite avec beaucoup de croyances de cet ordre-là. D'ailleurs, je me suis souvenu après ça que j'ai commencé à avoir de mauvais résultats en mathématiques à partir de ce moment-là à l'école. Coïncidence ? Je ne pense pas. Bref, revenons à ma crise d'angoisse. Ce jour-là, c'était la remarque de ma partenaire qui était revenue activer ce mécanisme de doute. Mais en réalité, ça parlait d'autre chose. De toutes les fois où j'ai été amenée à douter de moi. petite ou adulte, de ces figures d'autorité qui ont invalidé mon raisonnement, ma façon de faire, ma manière d'être. Et là, je me suis dit, OK, maintenant que j'ai vu ça, qu'est-ce que je choisis de faire ? C'est là que l'étape 3 prend tout son sens, parce que ce n'est pas juste penser à autre chose, c'est se repositionner depuis un autre endroit à l'intérieur de soi, un endroit qui s'appuie sur ce qu'on a intégré de nous, sur nos valeurs, sur nos besoins. sur nos aspirations profondes. Moi, ce que j'ai choisi à ce moment-là, c'est de faire de la place à la Sandra qui fait les choses à sa manière, celle qui s'écoute, qui suit sa propre logique et son intuition, celle qui agit avec intégrité, même si ça n'entre pas dans les cases. Et pour soutenir cette partie de moi, j'ai listé qui étaient mes alliés sur ce chemin-là, parce que j'ai compris que je ne pouvais pas faire ce chemin toute seule. J'ai besoin d'un entourage réellement soutenant. Ce trauma racine, j'irai le travailler en thérapie, bien sûr, mais en attendant, j'ai aussi posé une stratégie, une routine, au cas où cet ancien automatisme referait surface. Notamment en pratiquant l'IPR, dont je te parle dans l'épisode de relaxation numéro 4. C'est bien plus qu'un petit pas en réalité, c'est une rééducation, un entraînement. Et ça prend du temps. Mais ce jour-là, j'ai renforcé mes fondations. Et ça, ça change beaucoup de choses dans mon positionnement. Et puis j'ai terminé avec l'étape 4 qui est celle du bilan. C'est une étape que je trouve précieuse parce qu'elle m'oblige à synthétiser tout ce que j'ai vu, ressenti et traversé. Ça m'oblige à nommer clairement ce que cette crise est venue me montrer et surtout ce que j'ai envie de faire avec ça maintenant. Ce que j'ai réalisé, c'est que ce qui me plonge dans l'anxiété, ce ne sont pas les événements eux-mêmes, mais les vieux mécanismes de survie qu'ils réactivent. Comme si je rebasculais dans un état où, pour être accepté, il fallait que je prouve, que je fasse comme les autres, que je m'écrase. Et ce n'est pas en lisant des mantras ou en respirant par le troisième œil que ça va changer. tu comprends ? C'est en prenant le temps de voir ces mécanismes à l'œuvre pour les désamorcer en conscience. Grâce au patch, j'ai pu remettre de la clarté sur ce que je ressens vraiment, sur ce que je veux profondément, sur ce à quoi j'aspire vraiment dans ma vie. Et surtout, j'ai identifié les points de bascule, ces moments où je perds le cap, où mes anciens comportements automatiques reprennent les commandes, où je commence à douter, à me taire, à vouloir faire pour éviter le conflit. Cette étape m'a permis de me dire « Ok, maintenant je les vois. Quelle action pourrait me faire ressentir dans mon corps et dans mes émotions que c'est compris, que c'est intégré, que ça peut se désactiver ? » Et là, c'est une vraie démarche d'engagement envers moi-même, pas dans une logique de performance, mais dans une intention de présence. Concrètement, le fait d'identifier mes appuis, donc mes valeurs, mes besoins fondamentaux et les personnes de confiance qui peuvent m'aider à rester connectée à qui je suis, ça m'a permis de ressentir émotionnellement de me nourrir d'une forme de soutien et de validation, que j'étais capable de choisir les bonnes personnes pour m'entourer. Et une des étapes finales, c'est de nommer des actions concrètes pour désactiver la vieille blessure. Moi, j'ai eu besoin d'en parler à ma partenaire. Et aussi de la remercier de m'avoir permis de mettre ce vieux trauma en lumière qui m'a conditionné pendant de trop longues années. C'était important de m'autoriser à nommer ce que je ressentais et me rappeler que je ne suis plus cette petite fille qui devait justifier son raisonnement quand il était différent, même quand le résultat était correct. C'est un vrai changement de focus. C'est pas juste mental, c'est émotionnel, c'est symbolique, c'est énergétique, c'est corporel. Une façon nouvelle de se positionner et de se réapproprier son pouvoir avec douceur. Bref, c'est ça. que j'avais envie de te partager aujourd'hui. Pas parce que j'ai tout compris et tout réglé, mais parce que je sais que c'est en cheminant dans cette direction qu'on retrouve notre sécurité intérieure. Et si je te partage tout ça, c'est pas pour te dire quoi faire, mais pour te montrer qu'on peut avancer, même avec ses fragilités, et que parfois, un simple pas vers soi, c'est déjà énorme. Alors voilà, j'avais envie de te parler de tout ça aujourd'hui. Parce que ce patch, je ne l'ai pas créé en deux heures pour proposer un outil gratuit inutile de plus pour appâter du client. Je l'ai créé pour moi. Et je l'utilise encore. Parce que même quand on est thérapeute, on reste un être humain. Un éternel apprenti de la vie. Rien que de la poussière d'étoiles. Et on a besoin d'outils simples pour avancer avec l'histoire qui est la nôtre. Et si toi aussi tu vis des moments où tout déborde, si tu sens que ton anxiété prend le contrôle, alors télécharge le patch. Il est gratuit. Il est à toi. Et surtout, il peut devenir ton repère pour traverser les tempêtes avec un peu plus de clarté et de douceur. Tu trouveras tous les liens dans la description. Et si cet épisode t'a parlé, viens m'en dire quelques mots sur Instagram ou sur LinkedIn, je suis toujours heureuse de lire les retours et d'interagir avec toi. Et bien sûr, je serai aussi gratitude que tu me laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée pour m'aider à faire connaître le podcast à d'autres personnes qui en ont besoin. On se retrouve dans un prochain épisode, et n'oublie pas... Quoi que tu traverses, tu n'es pas seul.