Speaker #0Tu connais ce moment où tu veux te reposer dix minutes, mais à l'intérieur, c'est plutôt un débat d'experts en panique ? Ton cerveau a ouvert 47 onglets et il refuse de tous les refermer. Détends-toi du nénuphar, aujourd'hui, on va parler de ça. Overthinking, rumination, surmenage ou suractivité mentale. Mais surtout, de comment en sortir, sans t'obliger à méditer sur un caillou en sniffant un bâton dansant. Dis au livreur de laisser les pizzas sur le palier et débranche la sonnette, on se retrouve juste après le générique. Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici, c'est ton safe space sans langue de bois, dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi, c'est Sandra, je suis sophro-analyste, et ma mission, c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés, et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors, si toi aussi, tu cherches des solutions concrètes et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, Installe-toi, tu es au bon endroit. Bonjour et bienvenue dans l'épisode 35 de Mission Anxiété Zéro. Avant de commencer, je voulais te dire merci pour tes écoutes, tes commentaires et tes messages au sujet du podcast. Pour répondre à une question qui est posée souvent, oui, bien sûr, tu peux m'envoyer très volontiers les thèmes sur lesquels tu voudrais que je fasse un épisode prochainement. Je te propose de m'envoyer ça directement par message, sur Instagram ou sur LinkedIn. Tu trouveras tous les liens dans la description de l'épisode. Revenons maintenant à notre sujet du jour. Tu ne peux pas t'empêcher de réfléchir, de tout analyser, de tout anticiper, de tout prévoir et plus tu essaies de calmer ton mental, plus il s'emballe. Tu n'as pas besoin qu'on te dise « respire » ou de faire le vide, mais de comprendre pourquoi ton système refuse de s'arrêter. Dans cet épisode, on va parler d'overthinking ou de suractivité, ou de suractivité mentale ou de surmenage. non pas comme d'un défaut, mais plutôt comme d'un signal. Un signal qu'il est peut-être temps de remettre du discernement, du repos et du sens dans ton système interne. Tu peux l'appeler comme tu veux. Pensée en boucle, rumination mentale, surcharge cognitive, trop plein de pensées. Mais dans tous les cas, c'est la même chose. Ton cerveau tourne en continu au point de saturer ton espace mental. Et non, ce n'est pas un défaut, c'est un mécanisme de protection mal calibré. certes, mais profondément humain. En gros, c'est un peu comme quand t'as trop de choses à penser entre tes dossiers pour le boulot, le drive que tu dois penser à commander si tu veux espérer manger autre chose qu'un fast-food ce soir, les fringues que t'as pas pris le temps d'aller chercher au pressing depuis trois semaines, et le fait d'aller racheter de la litière pour ton chat parce que tu pensais que t'étais à court alors que, oh surprise, il te reste encore quatre paquets de réserve au garage. Ton cerveau essaie de tout gérer, mais à un moment, ça déborde. Et il y a deux grandes raisons à ça. Tout d'abord, le conditionnement social. On vit dans un système patriarcal, productiviste, centré sur la performance. Un système qui valorise les cerveaux qui carburent, sans pause de préférence. Et résultat, on arrive à une surcharge cognitive et surtout à une charge mentale, émotionnelle, ni vue, ni connue. Le mental prend le pouvoir sur le corps et on se déconnecte de ses ressentis. Il y a également les profils neuroatypiques comme les TDAH ou les TSA. Donc les personnes... avec une hypersensibilité, ici, c'est le système nerveux qui s'emballe. Il devient impossible de filtrer, de trier, de hiérarchiser. Et je vais te donner un exemple très concret. Il y a quelques jours, je travaillais avec mon informaticien sur la nouvelle version de mon site internet et au bout d'une heure trente de concentration intense, j'ai senti un truc au niveau de mon cerveau lâché. C'était impossible de classer mes pensées, ça ne fonctionnait plus. Il n'y avait plus de logique, plus de priorité, juste un flot confus qui m'a fait... paniqué intérieurement. Et j'ai rien dit. J'ai continué à forcer la concentration pendant les 2h30 qu'a duré l'appel parce que c'est un projet important et que je voulais que ça avance. En fait, j'avais tout un tas de raisons de rien dire alors que franchement, une pause de 10 minutes aurait suffi pour me vider l'esprit et reprendre un cycle de concentration et ça n'aurait pas changé grand-chose ni pour lui ni pour moi. Ça, c'est quelque chose de typique. Mais quand tu te sens mentalement débordé, forcer la concentration, c'est clairement pas la solution. Clairement, mieux vaut écouter les signaux, même faibles, avant que ton système ne crame. Parce que le résultat de tout ça, c'est qu'en sortant de réunion, j'ai ressenti un épuisement physique intense alors que mon mental n'arrivait pas à s'arrêter. Et en même temps, il arrivait à se concentrer sur rien. Et ce déséquilibre, c'était vraiment un ressenti désagréable pour moi. Et qui a d'ailleurs fait que j'ai annulé mes plans de la soirée pour aller me coucher avant 20h. Donc tu comprends que ce genre de surcharge mentale, il laisse des traces. Tu vis en état d'alerte constante, ton système limbique est en hyperactivation et ça se traduit par deux grands types de réactions. Soit tu te bloques et tu deviens incapable de prendre une décision, soit tu décides trop vite, sous le coup de la peur, du stress, de l'impulsivité. Et à ce moment, c'est le cortisol, l'hormone du stress, qui prend le dessus. Et la dopamine, soit elle peut chuter, soit elle va s'exciter. Surtout chez les profils en recherche de stimulation. comme le TDAH. Ce qu'il faut comprendre, c'est que ce n'est pas un simple déséquilibre hormonal, mais une cohabitation chaotique entre tes systèmes de stress et ceux qui devraient te réguler. Ce que peu de gens savent, c'est que le calme peut lui aussi être anxiogène. C'est le fameux vide intérieur, qu'on vend comme la situation ultime, alors que chez beaucoup de personnes qui vivent avec de l'anxiété, ça crée un inconfort profond, parce que ça réveille les émotions mises sous cloche pour se protéger, et parfois une peur plus archaïque. Peur de la dissolution, peur du néant, peur de la mort. Et ça ne concerne pas tous les profils anxieux, bien sûr, mais ça reste très fréquent chez les personnes avec des traumas irrésolus, de l'hypervigilance et un trouble de la régulation émotionnelle. Aujourd'hui, je suis convaincue d'une chose, on n'a plus dix ans à perdre en thérapie pour ressasser le même problème. Les modèles analytiques à l'ancienne, ils ont été essentiels, c'est clair, mais ils ne sont plus adaptés à la complexité de l'anxiété moderne. Et c'est aussi parce qu'ils restent très mentaux, très théoriques, très... déconnectés du corps et des émotions, au final. Et en plus, il faut le savoir, Freud et Jung expérimentaient et développaient leur méthode sous substances, cocaïne et autres opiacés, produits totalement interdits à la consommation dans beaucoup de pays. Et donc, compte tenu de ça, tu comprends peut-être mieux maintenant pourquoi ta thérapie traditionnelle dure dix ans et plus. Je dis dix ans, mais en réalité, le plus long que j'ai entendu, c'était dix-sept ans. Mais moi, je crois à autre chose. Je crois à une thérapie consciente, incarnée, ancrée. Une thérapie qui explore l'inconscient, sans te déconnecter du réel, qui tient compte de ce que tu vis quand tu sors de consultation. Et c'est comme ça que j'accompagne les personnes que je reçois sur 4 à 6 mois, avec un travail ciblé, profond, et un vrai retour à l'autonomie émotionnelle. J'ai même créé 8 modules en ligne pour expliquer la théorie derrière chaque étape, parce qu'un thérapeute n'aura jamais le temps de t'enseigner la théorie en séance. Et pourtant, comprendre, c'est... aussi essentiel pour reprendre ton pouvoir et ton autonomie. Alors maintenant, la vraie question, c'est comment on en sort de ces ruminations mentales ? Et j'annonce la couleur tout de suite, c'est pas en arrêtant de penser, mais en réintroduisant du ressenti, du discernement et du sens. Et je te propose d'ailleurs un petit exercice, simple mais tout aussi puissant, le scan de discernement. Choisis un sujet qui tourne en boucle dans ta tête depuis un moment, et Je te propose de te poser ces trois questions. Est-ce que je peux agir dessus aujourd'hui, maintenant ? Deuxième question, est-ce que j'ai peur de ce qui pourrait arriver si je ne contrôle pas tout ? Et enfin, et surtout, qu'est-ce que mon corps me dit à ce sujet ? Et tu vas écouter les tensions que tu peux ressentir dans ton corps, les sensations comme de la fatigue, de l'agitation ou autre chose. C'est là, dans ce ressenti corporel, que tu trouveras la vraie info dont tu as besoin. Parce que c'est précisément ces signaux corporels qu'on va aller explorer ensemble en thérapie. Tu sais, si je te parle de tout ça, c'est pas juste parce que je le connais en théorie, c'est parce que je l'ai vécu, intensément d'ailleurs. Quand j'ai conçu le patch Anxiété Zéro, c'était pour moi. Au moment où j'ai commencé ma formation en sophroanalyse, qui est une thérapie psychocorporelle, il y a dix ans, parce que c'est à ce moment-là que j'ai enfin compris que mes crises d'anxiété cherchaient à me dire quelque chose. Et surtout, j'avais besoin de trouver un moyen structurant pour y répondre avec justesse au lieu de les subir en boucle. C'était il y a dix ans maintenant et encore aujourd'hui, je l'utilise quand je ressens des symptômes d'anxiété. Parce que des fois, même quand on connaît les mécanismes, on a besoin d'un repère, d'un ancrage, d'un fil rouge. Donc ce patch, c'est pas un outil de plus, c'est une carte, un guide doux. structuré et rassurant pour t'aider à comprendre ce que ton système nerveux, ce que ton intériorité essaye de te dire et pour te montrer qu'il y a un chemin, pas à pas, à ton rythme et sans pression. Et tu peux d'ailleurs le télécharger gratuitement, il est dans les ressources de cet épisode. J'espère que cet épisode t'a apporté de nouvelles pistes de réflexion, surtout si t'es du genre à beaucoup ruminer ou à penser non-stop. Si t'as envie de... partager ce que ça a réveillé chez toi, viens me rejoindre sur Instagram ou sur LinkedIn, je serai vraiment ravie de lire tes réflexions du moment. Et si cet épisode t'a plu, je serais gratitude que tu me laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Ou que tu partages cet épisode à quelqu'un qui a besoin d'entendre ça aujourd'hui. On se retrouve dans un prochain épisode. Et n'oublie pas, quoi que tu traverses, tu n'es pas seul.