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Mission Anxiété Zéro - le Podcast

#36 Le poids des attentes familiales crée de l'anxiété : comment t'en libérer

#36 Le poids des attentes familiales crée de l'anxiété : comment t'en libérer

12min |15/07/2025
Play
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#36 Le poids des attentes familiales crée de l'anxiété : comment t'en libérer

12min |15/07/2025
Play

Description

Tu te sens coupable quand tu désobéis à ta famille, même adulte ?
Tu fais tout pour bien faire, mais à l’intérieur, c’est la panique qui s’installe dès que tu t’éloignes du chemin « attendu » ?
Et si une partie de ton anxiété venait de là… de ce que tu portes sans même le savoir ?


Dans cet épisode, je t’emmène là où tout commence : la cellule familiale.
On parle de ces injonctions silencieuses que ton système a intégrées comme vitales :

👉 Ne dérange pas. Sois parfait. Reste à ta place. Ne me dépasse pas.

Des règles de survie transmises parfois sur plusieurs générations, et qui continuent à piloter ton anxiété… même quand elles ne sont plus adaptées à ta réalité.


Je te partage un morceau très intime de mon histoire : ce que ça a impliqué de grandir dans un environnement instable, avec une mère schizophrène, une sœur bipolaire, et un père aux humeurs explosives.
Et surtout, ce que j’ai dû déconstruire pour sortir de l’hypervigilance permanente… et me reconstruire à partir de moi.

Tu verras comment le travail en état de conscience modifiée peut te permettre de faire émerger les blessures invisibles.
Et comment t’en libérer; sans trahir qui que ce soit.
Parce que tu peux désobéir sans perdre l’amour. Tu peux exister à ta manière. Et tu peux choisir une autre voie.


✨ À la fin de l’épisode, je te propose un exercice doux pour amorcer cette libération, à ton rythme.

🎁 Et si tu veux aller plus loin, télécharge ton Patch Anxiété Zéro.
Je l’ai conçu pour ces moments où tu sens que tout s’embrouille.
C’est ton fil rouge quand ton système intérieur part en vrille.
Le lien est juste en dessous. C’est gratuit, et c’est pour toi.

👉 Tu n’as pas à continuer à trainer ce que tu portes. Mais tu peux choisir ce que tu veux en faire.


➡️ Télécharge gratuitement le Patch Anxiété Zéro, je t'y guide pas à pas pour apprendre à gérer tes crises d'anxiété en autonomie : https://www.s-konsult.com/anxiete-zero/patch-anxiete-zero


🎧 Si tu as aimé cet épisode, pense à t'abonner et à laisser 5 étoiles pour faire connaître le podcast aux personnes qui en ont besoin.


Viens me partager ce que tu as pensé de cet épisode sur les réseaux ! Retrouve moi sur Instagram et LinkedIn


@crédits audio du générique : Anthony Chognard CHS Prod

@montage : Studio 96ns


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Eh, t'as déjà essayé de trouver la paix intérieure dans une réunion de famille ? C'est un peu comme vouloir méditer au milieu d'un karaoké survolté sur les lacs du Connemara. Une partie de ton anxiété vient peut-être de là, de ces attentes qu'on t'a collées à la pampers malgré toi sans aucun mode d'emploi. Aujourd'hui, on parle du poids des attentes familiales, alors serre-toi une camomille glacée et installe-toi sur ton transat et on se retrouve juste après le générique. Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici, c'est en Safe Space sans langue de bois, dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi, c'est Sandra, je suis psychoanalyste, et ma mission, c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés, et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors si toi aussi tu cherches des solutions concrètes et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, installe-toi, tu es au bon endroit. Bonjour et bienvenue dans le 36e épisode de Mission Anxiété Zéro. Vous êtes de plus en plus nombreux à écouter le podcast et vos retours me font sincèrement chaud au cœur. Merci d'être au rendez-vous chaque semaine. Le thème du jour, je me suis un peu gratté la tête pour savoir comment l'aborder parce que forcément le rapport à la famille, c'est pas toujours quelque chose de simple. D'autant plus que je parle rarement de ma famille ici, ce qui ne veut pas dire qu'elle ne compte pas pour moi, mais qu'elle est très dysfonctionnante. Et bref, au final, tu sais maintenant que mon kiff, c'est aussi de casser le mythe du thérapeute, et que pour le coup, j'ai finalement décidé que mon exemple familial ferait un bel exemple pour illustrer le propos de ce podcast. Parce que l'anxiété, c'est très souvent lié à la cellule familiale et à la sécurité qu'on y a ressenti ou pas. Tu te demandes parfois pourquoi... pourquoi t'arrives pas à te détendre, pourquoi t'es toujours à deux doigts de l'explosion, même quand tout va bien, je vais te répondre qu'une partie de ton anxiété vient des attentes invisibles que tu portes depuis toujours. Celles que ta famille t'a transmises sans forcément le vouloir, ni le savoir. Celles que ton cerveau a interprétées comme vitales. Aujourd'hui, on va plonger dans cette mémoire silencieuse, pas pour pointer du doigt, évidemment que non, mais pour comprendre et peut-être pouvoir commencer, toi aussi, à t'en libérer. Dès l'enfance, on se construit dans une danse d'adaptation. Ne pleure pas, sois fort, sois forte, rends-les fiers, ne dérange pas, sois parfait. Ces drivers, ces injonctions, ils ne nous sont pas toujours donnés à haute voix de façon explicite. Pourtant, ils vont s'imprimer dans le corps, dans les gestes, dans la peur du conflit. Et ils vont devenir des pilotes automatiques qui guident notre anxiété d'adulte. Pour te donner un exemple, j'ai pendant très longtemps répondu... à beaucoup de ses drivers, d'accord ? Je ne pensais pas en parler comme ça dans un épisode de podcast, mais finalement, c'est le meilleur moyen, en fait, pour que tu comprennes à quel point ça peut peser lourd sur la santé mentale de la personne qui subit la situation. Donc, j'ai grandi dans une famille où la maladie mentale était largement représentée à la maison. Donc, ma mère était schizophrène, la dernière de mes sœurs à vivre à la maison a été diagnostiquée bipolaire quand j'avais 8 ans, et mon père, lui, il n'a pas eu de diagnostic officiel, mais Il avait un trouble de l'humeur assez changeant qui pouvait aller d'un extrême à l'autre en un claquement de doigts. Donc j'ai passé mon enfance avec trois cocottes minutes ambulantes. Et comme le mot d'ordre, c'était de cacher ce qui se passe à la maison, à l'extérieur, parce que l'extérieur nous veut du mal, dans la croyance familiale, eh bien j'ai eu énormément de difficultés, non seulement à parler de ce qui se passait à la maison, mais aussi à faire confiance à des gens extérieurs à la maison. même ceux qui étaient là pour nous aider. Et si je pousse un peu plus loin, à faire confiance à des gens sains d'esprit, de manière générale. Imagine un peu la catastrophe. Donc, je pense que tu peux t'imaginer maintenant les conséquences catastrophiques que le conditionnement familial, implicite ou explicite, peut avoir sur la vie des membres d'une famille. D'ailleurs, si tu es parent, cet épisode te fera probablement réfléchir aussi d'une façon différente. Parfois, c'est pas ce qu'on nous a dit qui pèse. mais ce qu'on nous a transmis sans parler. Les implicites, les comportements, les regards, les réactions. Des générations avant toi ont vécu des manques, des violences, des silences. Et tes cellules, ton système, l'être que tu es a intégré tout ça. Et il veut bien faire, il veut réparer, il veut combler. Même si toi, tu ne sais pas toujours pourquoi. Donc en s'offrant analyse, avec le travail en état de conscience modifié, on va pouvoir faire émerger ces mémoires profondes qu'on ne peut pas analyser avec la tête. mais qu'on a besoin de ressentir pour les traverser et relâcher. Si je reprends mon cas, même plusieurs années après avoir quitté la maison familiale, j'avais conservé beaucoup de ces symptômes. de l'hypervigilance permanente et une anxiété inexpliquée qui surgissait dans les moments de détente, pourtant. C'est comme ça que mon corps a appris à anticiper, à se contracter, à guetter, même sans menaces apparentes. Puisque je vivais dans un milieu que j'avais identifié comme hostile, donc la menace était partout, même dans les moments de calme. Et les intervenants de l'extérieur, c'était aussi vu comme des menaces, puisque c'est ce qu'on m'en disait. Donc, l'état d'hypervigilance a vraiment fait partie de tout le processus. A partir de là, on va avoir deux choix, obéir ou désobéir. Et la question que j'aimerais te poser, c'est, quand tu obéis, qu'est-ce que tu cherches à éviter ? De même que quand tu désobéis, qu'est-ce que tu crois risquer ? On est tous guidés par des drivers plus ou moins conscients du type « fais plaisir, sois parfait, sois parfaite, ne me dépasse pas, ne sois pas toi-même, ne montre pas tes émotions » . Ces ordres silencieux, ton enfant intérieur, il les a intégrés comme des règles de survie. Parce que le besoin de base de ton enfant intérieur, c'est de se sentir en sécurité, de se sentir aimable et de se sentir aimé. C'est de revenir à cette complétude originelle, son besoin. Donc, pour que tout se passe bien pour lui, l'enfant apprend à obéir. Et il respecte ses drivers qui lui ont été transmis. Toujours de façon implicite ou explicite, qu'importe. Et quand tu les enfreins, il ressent une culpabilité démesurée. Comme si tu trahissais ta tribu. Et cette culpabilité, elle te ronge. Elle crée un conflit intérieur constant, elle alimente l'anxiété. Parce qu'inconsciemment, tu as gardé cette peur de l'exclusion, de l'abandon, du rejet, qui signifierait la mort pour l'enfant intérieur. Même si tu as grandi depuis, garde à l'esprit que les traumas émotionnels de ton enfance ont fait que ta maturité émotionnelle va se figer quand tu vis un événement qui fait écho au trauma initial, et qui n'est pas encore résolu naturellement. Et c'est ce qui explique parfois tes réactions démesurées. ou disproportionnées. Alors, parfois, ou disons souvent, ça dépend dans quel contexte tu as grandi, tu peux ressentir que ta famille ne comprend pas ton cheminement, qu'il ne valide pas ton mode de vie, ni tes choix, et encore moins ta sensibilité. Alors, tu fais quoi de ça ? Tu fais semblant, tu t'éloignes, tu doutes de toi ? Quel est ton mécanisme de fonctionnement habituel ? Pendant que tu réfléchis, moi, je me rappelle, après mon burn-out, lorsque j'ai commencé à aller en thérapie, puis que j'ai décidé de reprendre mes études. pour devenir thérapeute, que ma mère a tout fait pour m'en dissuader. C'est allé jusqu'au chantage affectif, où elle me disait que la thérapie, c'était pour les fous et pour les gens dans les sectes. En réalité, j'étais en train de couper avec le schéma familial et forcément, ça a réagi très fort avec certains membres de ma famille. Et heureusement que j'avais bien travaillé le sujet en thérapie déjà à ce moment-là, donc j'ai pu me positionner très fermement en expliquant à ma mère que si elle ne me laissait pas tranquille, Ce qui allait se passer, c'est juste qu'elle ne me reverrait plus. Donc elle s'est calmée très vite aussi. Quand elle a compris qu'elle avait perdu son emprise, elle est redescendue d'un coup. Donc ça, c'est l'une des origines les plus profondes de l'anxiété. La peur de ne plus être aimée, de ne plus exister pour les siens, si on désobéit aux codes de la famille. Ton anxiété, c'est vraiment pas le signe que t'es cinglée ou cassée ou une cause perdue. C'est un mécanisme intelligent. qui essaye de te maintenir en lien avec ce que tu penses vital. Mais ce système, tu peux l'actualiser. Tu peux aller faire la paix avec ce que ton inconscient te révèle en thérapie en lui montrant que tu n'es plus cet enfant impuissant, que tu as trouvé toutes les ressources pour grandir et que désormais, c'est toi qui es là pour prendre soin de tes besoins carencés. Que tu peux t'affirmer, choisir, créer des liens sécures, ailleurs si nécessaire. C'est de cette façon que j'accompagne les personnes en consultation. On travaille avec ton inconscient. Pas seulement avec des mots, mais avec tes émotions, ta corporalité et ta mémoire. Et c'est pour ça qu'en 2025, une thérapie peut aller beaucoup plus en profondeur tout en préservant la sécurité des personnes qui consultent. Il ne faut plus de 10 ans pour transformer un schéma de survie. Et je sais que le fait de laisser émerger des choses de l'inconscient peut faire peur. Mais en réalité, il faut savoir que l'inconscient ne laisse remonter que les choses que tu es capable de traiter. Sinon, il va les garder enfouis. jusqu'à ce que ce soit le bon moment pour toi. Donc, quand ton corps déclenche une crise d'anxiété, c'est qu'il veut attirer ton attention et donc rendre conscient un trauma inexploré ou irrésolu pour te donner une chance, une opportunité de le résoudre. C'est cette façon de travailler qui m'a permis de créer le patch Anxiété Zéro après avoir compris que mes crises d'angoisse cherchaient à me dire quelque chose. Je te propose un petit exercice maintenant. Rappelle-toi d'une situation où tu t'es sentie incompris ou incomprise ou jugée par ta famille. Et pose-toi ces trois questions. La première, qu'est-ce que j'ai cru devoir faire ? pour conserver leur amour ? La deuxième question, c'est quelle émotion s'est figée en moi ce jour-là ? Et si tu le peux, ressens où est-ce que ça se passe dans ton corps, sous forme d'une tension ou toute autre sensation ? Et enfin, la troisième question, aujourd'hui, qu'est-ce que j'aimerais me dire à moi-même à la place ? Pose-toi cette question en plaçant une main sur cette partie du corps où tu ressentais l'émotion figée en toi. Qu'est-ce que j'aimerais me dire à moi-même ? Comment j'aimerais me soutenir pour remplacer ce moment où je n'ai pas été soutenue et où aujourd'hui j'ai l'opportunité de le faire, de me donner ce soin à moi-même ? Puis souffle doucement, comme pour signaler à ton corps que tu l'as entendu et que tu vas t'en occuper de cette partie de toi dès que tu le pourras. Si tu ne devais retenir qu'une seule chose de cet épisode, j'aimerais que ce soit la suivante. Tu n'as pas choisi les attentes qu'on t'a imposées, mais aujourd'hui, tu peux choisir comment tu as envie de vivre avec. Et tu n'as pas à le faire seul. Le patch Oxyt0, je l'ai créé pour ça. Pour t'offrir un point de repère quand tout s'embrouille à l'intérieur de toi. C'est un outil que j'utilise encore dans les moments où mes vieux schémas anxieux essaient de reprendre le dessus. Il ne promet pas de tout régler d'un coup, mais il... t'aide à faire un premier pas, à remettre de la clarté, un peu de douceur, là où c'était confus et trop bruyant. Tu trouveras le lien pour le télécharger dans la description de l'épisode. J'espère que ce moment t'a apporté des pistes de réflexion nouvelles, surtout si tu ressens aussi ce tiraillement entre ce qu'on attend de toi et ce que tu veux profondément. Viens me partager tes réflexions sur Instagram ou sur LinkedIn, je suis toujours ravie de te lire. Nous voilà déjà à la fin de cet épisode et s'il t'a plu, je serais gratitude que tu lui laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Tu peux aussi l'envoyer à quelqu'un qui a besoin d'entendre ça aujourd'hui. On se retrouve dans un prochain épisode et n'oublie pas, quoi que tu traverses, tu n'es pas seul.

Description

Tu te sens coupable quand tu désobéis à ta famille, même adulte ?
Tu fais tout pour bien faire, mais à l’intérieur, c’est la panique qui s’installe dès que tu t’éloignes du chemin « attendu » ?
Et si une partie de ton anxiété venait de là… de ce que tu portes sans même le savoir ?


Dans cet épisode, je t’emmène là où tout commence : la cellule familiale.
On parle de ces injonctions silencieuses que ton système a intégrées comme vitales :

👉 Ne dérange pas. Sois parfait. Reste à ta place. Ne me dépasse pas.

Des règles de survie transmises parfois sur plusieurs générations, et qui continuent à piloter ton anxiété… même quand elles ne sont plus adaptées à ta réalité.


Je te partage un morceau très intime de mon histoire : ce que ça a impliqué de grandir dans un environnement instable, avec une mère schizophrène, une sœur bipolaire, et un père aux humeurs explosives.
Et surtout, ce que j’ai dû déconstruire pour sortir de l’hypervigilance permanente… et me reconstruire à partir de moi.

Tu verras comment le travail en état de conscience modifiée peut te permettre de faire émerger les blessures invisibles.
Et comment t’en libérer; sans trahir qui que ce soit.
Parce que tu peux désobéir sans perdre l’amour. Tu peux exister à ta manière. Et tu peux choisir une autre voie.


✨ À la fin de l’épisode, je te propose un exercice doux pour amorcer cette libération, à ton rythme.

🎁 Et si tu veux aller plus loin, télécharge ton Patch Anxiété Zéro.
Je l’ai conçu pour ces moments où tu sens que tout s’embrouille.
C’est ton fil rouge quand ton système intérieur part en vrille.
Le lien est juste en dessous. C’est gratuit, et c’est pour toi.

👉 Tu n’as pas à continuer à trainer ce que tu portes. Mais tu peux choisir ce que tu veux en faire.


➡️ Télécharge gratuitement le Patch Anxiété Zéro, je t'y guide pas à pas pour apprendre à gérer tes crises d'anxiété en autonomie : https://www.s-konsult.com/anxiete-zero/patch-anxiete-zero


🎧 Si tu as aimé cet épisode, pense à t'abonner et à laisser 5 étoiles pour faire connaître le podcast aux personnes qui en ont besoin.


Viens me partager ce que tu as pensé de cet épisode sur les réseaux ! Retrouve moi sur Instagram et LinkedIn


@crédits audio du générique : Anthony Chognard CHS Prod

@montage : Studio 96ns


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Eh, t'as déjà essayé de trouver la paix intérieure dans une réunion de famille ? C'est un peu comme vouloir méditer au milieu d'un karaoké survolté sur les lacs du Connemara. Une partie de ton anxiété vient peut-être de là, de ces attentes qu'on t'a collées à la pampers malgré toi sans aucun mode d'emploi. Aujourd'hui, on parle du poids des attentes familiales, alors serre-toi une camomille glacée et installe-toi sur ton transat et on se retrouve juste après le générique. Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici, c'est en Safe Space sans langue de bois, dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi, c'est Sandra, je suis psychoanalyste, et ma mission, c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés, et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors si toi aussi tu cherches des solutions concrètes et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, installe-toi, tu es au bon endroit. Bonjour et bienvenue dans le 36e épisode de Mission Anxiété Zéro. Vous êtes de plus en plus nombreux à écouter le podcast et vos retours me font sincèrement chaud au cœur. Merci d'être au rendez-vous chaque semaine. Le thème du jour, je me suis un peu gratté la tête pour savoir comment l'aborder parce que forcément le rapport à la famille, c'est pas toujours quelque chose de simple. D'autant plus que je parle rarement de ma famille ici, ce qui ne veut pas dire qu'elle ne compte pas pour moi, mais qu'elle est très dysfonctionnante. Et bref, au final, tu sais maintenant que mon kiff, c'est aussi de casser le mythe du thérapeute, et que pour le coup, j'ai finalement décidé que mon exemple familial ferait un bel exemple pour illustrer le propos de ce podcast. Parce que l'anxiété, c'est très souvent lié à la cellule familiale et à la sécurité qu'on y a ressenti ou pas. Tu te demandes parfois pourquoi... pourquoi t'arrives pas à te détendre, pourquoi t'es toujours à deux doigts de l'explosion, même quand tout va bien, je vais te répondre qu'une partie de ton anxiété vient des attentes invisibles que tu portes depuis toujours. Celles que ta famille t'a transmises sans forcément le vouloir, ni le savoir. Celles que ton cerveau a interprétées comme vitales. Aujourd'hui, on va plonger dans cette mémoire silencieuse, pas pour pointer du doigt, évidemment que non, mais pour comprendre et peut-être pouvoir commencer, toi aussi, à t'en libérer. Dès l'enfance, on se construit dans une danse d'adaptation. Ne pleure pas, sois fort, sois forte, rends-les fiers, ne dérange pas, sois parfait. Ces drivers, ces injonctions, ils ne nous sont pas toujours donnés à haute voix de façon explicite. Pourtant, ils vont s'imprimer dans le corps, dans les gestes, dans la peur du conflit. Et ils vont devenir des pilotes automatiques qui guident notre anxiété d'adulte. Pour te donner un exemple, j'ai pendant très longtemps répondu... à beaucoup de ses drivers, d'accord ? Je ne pensais pas en parler comme ça dans un épisode de podcast, mais finalement, c'est le meilleur moyen, en fait, pour que tu comprennes à quel point ça peut peser lourd sur la santé mentale de la personne qui subit la situation. Donc, j'ai grandi dans une famille où la maladie mentale était largement représentée à la maison. Donc, ma mère était schizophrène, la dernière de mes sœurs à vivre à la maison a été diagnostiquée bipolaire quand j'avais 8 ans, et mon père, lui, il n'a pas eu de diagnostic officiel, mais Il avait un trouble de l'humeur assez changeant qui pouvait aller d'un extrême à l'autre en un claquement de doigts. Donc j'ai passé mon enfance avec trois cocottes minutes ambulantes. Et comme le mot d'ordre, c'était de cacher ce qui se passe à la maison, à l'extérieur, parce que l'extérieur nous veut du mal, dans la croyance familiale, eh bien j'ai eu énormément de difficultés, non seulement à parler de ce qui se passait à la maison, mais aussi à faire confiance à des gens extérieurs à la maison. même ceux qui étaient là pour nous aider. Et si je pousse un peu plus loin, à faire confiance à des gens sains d'esprit, de manière générale. Imagine un peu la catastrophe. Donc, je pense que tu peux t'imaginer maintenant les conséquences catastrophiques que le conditionnement familial, implicite ou explicite, peut avoir sur la vie des membres d'une famille. D'ailleurs, si tu es parent, cet épisode te fera probablement réfléchir aussi d'une façon différente. Parfois, c'est pas ce qu'on nous a dit qui pèse. mais ce qu'on nous a transmis sans parler. Les implicites, les comportements, les regards, les réactions. Des générations avant toi ont vécu des manques, des violences, des silences. Et tes cellules, ton système, l'être que tu es a intégré tout ça. Et il veut bien faire, il veut réparer, il veut combler. Même si toi, tu ne sais pas toujours pourquoi. Donc en s'offrant analyse, avec le travail en état de conscience modifié, on va pouvoir faire émerger ces mémoires profondes qu'on ne peut pas analyser avec la tête. mais qu'on a besoin de ressentir pour les traverser et relâcher. Si je reprends mon cas, même plusieurs années après avoir quitté la maison familiale, j'avais conservé beaucoup de ces symptômes. de l'hypervigilance permanente et une anxiété inexpliquée qui surgissait dans les moments de détente, pourtant. C'est comme ça que mon corps a appris à anticiper, à se contracter, à guetter, même sans menaces apparentes. Puisque je vivais dans un milieu que j'avais identifié comme hostile, donc la menace était partout, même dans les moments de calme. Et les intervenants de l'extérieur, c'était aussi vu comme des menaces, puisque c'est ce qu'on m'en disait. Donc, l'état d'hypervigilance a vraiment fait partie de tout le processus. A partir de là, on va avoir deux choix, obéir ou désobéir. Et la question que j'aimerais te poser, c'est, quand tu obéis, qu'est-ce que tu cherches à éviter ? De même que quand tu désobéis, qu'est-ce que tu crois risquer ? On est tous guidés par des drivers plus ou moins conscients du type « fais plaisir, sois parfait, sois parfaite, ne me dépasse pas, ne sois pas toi-même, ne montre pas tes émotions » . Ces ordres silencieux, ton enfant intérieur, il les a intégrés comme des règles de survie. Parce que le besoin de base de ton enfant intérieur, c'est de se sentir en sécurité, de se sentir aimable et de se sentir aimé. C'est de revenir à cette complétude originelle, son besoin. Donc, pour que tout se passe bien pour lui, l'enfant apprend à obéir. Et il respecte ses drivers qui lui ont été transmis. Toujours de façon implicite ou explicite, qu'importe. Et quand tu les enfreins, il ressent une culpabilité démesurée. Comme si tu trahissais ta tribu. Et cette culpabilité, elle te ronge. Elle crée un conflit intérieur constant, elle alimente l'anxiété. Parce qu'inconsciemment, tu as gardé cette peur de l'exclusion, de l'abandon, du rejet, qui signifierait la mort pour l'enfant intérieur. Même si tu as grandi depuis, garde à l'esprit que les traumas émotionnels de ton enfance ont fait que ta maturité émotionnelle va se figer quand tu vis un événement qui fait écho au trauma initial, et qui n'est pas encore résolu naturellement. Et c'est ce qui explique parfois tes réactions démesurées. ou disproportionnées. Alors, parfois, ou disons souvent, ça dépend dans quel contexte tu as grandi, tu peux ressentir que ta famille ne comprend pas ton cheminement, qu'il ne valide pas ton mode de vie, ni tes choix, et encore moins ta sensibilité. Alors, tu fais quoi de ça ? Tu fais semblant, tu t'éloignes, tu doutes de toi ? Quel est ton mécanisme de fonctionnement habituel ? Pendant que tu réfléchis, moi, je me rappelle, après mon burn-out, lorsque j'ai commencé à aller en thérapie, puis que j'ai décidé de reprendre mes études. pour devenir thérapeute, que ma mère a tout fait pour m'en dissuader. C'est allé jusqu'au chantage affectif, où elle me disait que la thérapie, c'était pour les fous et pour les gens dans les sectes. En réalité, j'étais en train de couper avec le schéma familial et forcément, ça a réagi très fort avec certains membres de ma famille. Et heureusement que j'avais bien travaillé le sujet en thérapie déjà à ce moment-là, donc j'ai pu me positionner très fermement en expliquant à ma mère que si elle ne me laissait pas tranquille, Ce qui allait se passer, c'est juste qu'elle ne me reverrait plus. Donc elle s'est calmée très vite aussi. Quand elle a compris qu'elle avait perdu son emprise, elle est redescendue d'un coup. Donc ça, c'est l'une des origines les plus profondes de l'anxiété. La peur de ne plus être aimée, de ne plus exister pour les siens, si on désobéit aux codes de la famille. Ton anxiété, c'est vraiment pas le signe que t'es cinglée ou cassée ou une cause perdue. C'est un mécanisme intelligent. qui essaye de te maintenir en lien avec ce que tu penses vital. Mais ce système, tu peux l'actualiser. Tu peux aller faire la paix avec ce que ton inconscient te révèle en thérapie en lui montrant que tu n'es plus cet enfant impuissant, que tu as trouvé toutes les ressources pour grandir et que désormais, c'est toi qui es là pour prendre soin de tes besoins carencés. Que tu peux t'affirmer, choisir, créer des liens sécures, ailleurs si nécessaire. C'est de cette façon que j'accompagne les personnes en consultation. On travaille avec ton inconscient. Pas seulement avec des mots, mais avec tes émotions, ta corporalité et ta mémoire. Et c'est pour ça qu'en 2025, une thérapie peut aller beaucoup plus en profondeur tout en préservant la sécurité des personnes qui consultent. Il ne faut plus de 10 ans pour transformer un schéma de survie. Et je sais que le fait de laisser émerger des choses de l'inconscient peut faire peur. Mais en réalité, il faut savoir que l'inconscient ne laisse remonter que les choses que tu es capable de traiter. Sinon, il va les garder enfouis. jusqu'à ce que ce soit le bon moment pour toi. Donc, quand ton corps déclenche une crise d'anxiété, c'est qu'il veut attirer ton attention et donc rendre conscient un trauma inexploré ou irrésolu pour te donner une chance, une opportunité de le résoudre. C'est cette façon de travailler qui m'a permis de créer le patch Anxiété Zéro après avoir compris que mes crises d'angoisse cherchaient à me dire quelque chose. Je te propose un petit exercice maintenant. Rappelle-toi d'une situation où tu t'es sentie incompris ou incomprise ou jugée par ta famille. Et pose-toi ces trois questions. La première, qu'est-ce que j'ai cru devoir faire ? pour conserver leur amour ? La deuxième question, c'est quelle émotion s'est figée en moi ce jour-là ? Et si tu le peux, ressens où est-ce que ça se passe dans ton corps, sous forme d'une tension ou toute autre sensation ? Et enfin, la troisième question, aujourd'hui, qu'est-ce que j'aimerais me dire à moi-même à la place ? Pose-toi cette question en plaçant une main sur cette partie du corps où tu ressentais l'émotion figée en toi. Qu'est-ce que j'aimerais me dire à moi-même ? Comment j'aimerais me soutenir pour remplacer ce moment où je n'ai pas été soutenue et où aujourd'hui j'ai l'opportunité de le faire, de me donner ce soin à moi-même ? Puis souffle doucement, comme pour signaler à ton corps que tu l'as entendu et que tu vas t'en occuper de cette partie de toi dès que tu le pourras. Si tu ne devais retenir qu'une seule chose de cet épisode, j'aimerais que ce soit la suivante. Tu n'as pas choisi les attentes qu'on t'a imposées, mais aujourd'hui, tu peux choisir comment tu as envie de vivre avec. Et tu n'as pas à le faire seul. Le patch Oxyt0, je l'ai créé pour ça. Pour t'offrir un point de repère quand tout s'embrouille à l'intérieur de toi. C'est un outil que j'utilise encore dans les moments où mes vieux schémas anxieux essaient de reprendre le dessus. Il ne promet pas de tout régler d'un coup, mais il... t'aide à faire un premier pas, à remettre de la clarté, un peu de douceur, là où c'était confus et trop bruyant. Tu trouveras le lien pour le télécharger dans la description de l'épisode. J'espère que ce moment t'a apporté des pistes de réflexion nouvelles, surtout si tu ressens aussi ce tiraillement entre ce qu'on attend de toi et ce que tu veux profondément. Viens me partager tes réflexions sur Instagram ou sur LinkedIn, je suis toujours ravie de te lire. Nous voilà déjà à la fin de cet épisode et s'il t'a plu, je serais gratitude que tu lui laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Tu peux aussi l'envoyer à quelqu'un qui a besoin d'entendre ça aujourd'hui. On se retrouve dans un prochain épisode et n'oublie pas, quoi que tu traverses, tu n'es pas seul.

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Tu te sens coupable quand tu désobéis à ta famille, même adulte ?
Tu fais tout pour bien faire, mais à l’intérieur, c’est la panique qui s’installe dès que tu t’éloignes du chemin « attendu » ?
Et si une partie de ton anxiété venait de là… de ce que tu portes sans même le savoir ?


Dans cet épisode, je t’emmène là où tout commence : la cellule familiale.
On parle de ces injonctions silencieuses que ton système a intégrées comme vitales :

👉 Ne dérange pas. Sois parfait. Reste à ta place. Ne me dépasse pas.

Des règles de survie transmises parfois sur plusieurs générations, et qui continuent à piloter ton anxiété… même quand elles ne sont plus adaptées à ta réalité.


Je te partage un morceau très intime de mon histoire : ce que ça a impliqué de grandir dans un environnement instable, avec une mère schizophrène, une sœur bipolaire, et un père aux humeurs explosives.
Et surtout, ce que j’ai dû déconstruire pour sortir de l’hypervigilance permanente… et me reconstruire à partir de moi.

Tu verras comment le travail en état de conscience modifiée peut te permettre de faire émerger les blessures invisibles.
Et comment t’en libérer; sans trahir qui que ce soit.
Parce que tu peux désobéir sans perdre l’amour. Tu peux exister à ta manière. Et tu peux choisir une autre voie.


✨ À la fin de l’épisode, je te propose un exercice doux pour amorcer cette libération, à ton rythme.

🎁 Et si tu veux aller plus loin, télécharge ton Patch Anxiété Zéro.
Je l’ai conçu pour ces moments où tu sens que tout s’embrouille.
C’est ton fil rouge quand ton système intérieur part en vrille.
Le lien est juste en dessous. C’est gratuit, et c’est pour toi.

👉 Tu n’as pas à continuer à trainer ce que tu portes. Mais tu peux choisir ce que tu veux en faire.


➡️ Télécharge gratuitement le Patch Anxiété Zéro, je t'y guide pas à pas pour apprendre à gérer tes crises d'anxiété en autonomie : https://www.s-konsult.com/anxiete-zero/patch-anxiete-zero


🎧 Si tu as aimé cet épisode, pense à t'abonner et à laisser 5 étoiles pour faire connaître le podcast aux personnes qui en ont besoin.


Viens me partager ce que tu as pensé de cet épisode sur les réseaux ! Retrouve moi sur Instagram et LinkedIn


@crédits audio du générique : Anthony Chognard CHS Prod

@montage : Studio 96ns


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Eh, t'as déjà essayé de trouver la paix intérieure dans une réunion de famille ? C'est un peu comme vouloir méditer au milieu d'un karaoké survolté sur les lacs du Connemara. Une partie de ton anxiété vient peut-être de là, de ces attentes qu'on t'a collées à la pampers malgré toi sans aucun mode d'emploi. Aujourd'hui, on parle du poids des attentes familiales, alors serre-toi une camomille glacée et installe-toi sur ton transat et on se retrouve juste après le générique. Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici, c'est en Safe Space sans langue de bois, dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi, c'est Sandra, je suis psychoanalyste, et ma mission, c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés, et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors si toi aussi tu cherches des solutions concrètes et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, installe-toi, tu es au bon endroit. Bonjour et bienvenue dans le 36e épisode de Mission Anxiété Zéro. Vous êtes de plus en plus nombreux à écouter le podcast et vos retours me font sincèrement chaud au cœur. Merci d'être au rendez-vous chaque semaine. Le thème du jour, je me suis un peu gratté la tête pour savoir comment l'aborder parce que forcément le rapport à la famille, c'est pas toujours quelque chose de simple. D'autant plus que je parle rarement de ma famille ici, ce qui ne veut pas dire qu'elle ne compte pas pour moi, mais qu'elle est très dysfonctionnante. Et bref, au final, tu sais maintenant que mon kiff, c'est aussi de casser le mythe du thérapeute, et que pour le coup, j'ai finalement décidé que mon exemple familial ferait un bel exemple pour illustrer le propos de ce podcast. Parce que l'anxiété, c'est très souvent lié à la cellule familiale et à la sécurité qu'on y a ressenti ou pas. Tu te demandes parfois pourquoi... pourquoi t'arrives pas à te détendre, pourquoi t'es toujours à deux doigts de l'explosion, même quand tout va bien, je vais te répondre qu'une partie de ton anxiété vient des attentes invisibles que tu portes depuis toujours. Celles que ta famille t'a transmises sans forcément le vouloir, ni le savoir. Celles que ton cerveau a interprétées comme vitales. Aujourd'hui, on va plonger dans cette mémoire silencieuse, pas pour pointer du doigt, évidemment que non, mais pour comprendre et peut-être pouvoir commencer, toi aussi, à t'en libérer. Dès l'enfance, on se construit dans une danse d'adaptation. Ne pleure pas, sois fort, sois forte, rends-les fiers, ne dérange pas, sois parfait. Ces drivers, ces injonctions, ils ne nous sont pas toujours donnés à haute voix de façon explicite. Pourtant, ils vont s'imprimer dans le corps, dans les gestes, dans la peur du conflit. Et ils vont devenir des pilotes automatiques qui guident notre anxiété d'adulte. Pour te donner un exemple, j'ai pendant très longtemps répondu... à beaucoup de ses drivers, d'accord ? Je ne pensais pas en parler comme ça dans un épisode de podcast, mais finalement, c'est le meilleur moyen, en fait, pour que tu comprennes à quel point ça peut peser lourd sur la santé mentale de la personne qui subit la situation. Donc, j'ai grandi dans une famille où la maladie mentale était largement représentée à la maison. Donc, ma mère était schizophrène, la dernière de mes sœurs à vivre à la maison a été diagnostiquée bipolaire quand j'avais 8 ans, et mon père, lui, il n'a pas eu de diagnostic officiel, mais Il avait un trouble de l'humeur assez changeant qui pouvait aller d'un extrême à l'autre en un claquement de doigts. Donc j'ai passé mon enfance avec trois cocottes minutes ambulantes. Et comme le mot d'ordre, c'était de cacher ce qui se passe à la maison, à l'extérieur, parce que l'extérieur nous veut du mal, dans la croyance familiale, eh bien j'ai eu énormément de difficultés, non seulement à parler de ce qui se passait à la maison, mais aussi à faire confiance à des gens extérieurs à la maison. même ceux qui étaient là pour nous aider. Et si je pousse un peu plus loin, à faire confiance à des gens sains d'esprit, de manière générale. Imagine un peu la catastrophe. Donc, je pense que tu peux t'imaginer maintenant les conséquences catastrophiques que le conditionnement familial, implicite ou explicite, peut avoir sur la vie des membres d'une famille. D'ailleurs, si tu es parent, cet épisode te fera probablement réfléchir aussi d'une façon différente. Parfois, c'est pas ce qu'on nous a dit qui pèse. mais ce qu'on nous a transmis sans parler. Les implicites, les comportements, les regards, les réactions. Des générations avant toi ont vécu des manques, des violences, des silences. Et tes cellules, ton système, l'être que tu es a intégré tout ça. Et il veut bien faire, il veut réparer, il veut combler. Même si toi, tu ne sais pas toujours pourquoi. Donc en s'offrant analyse, avec le travail en état de conscience modifié, on va pouvoir faire émerger ces mémoires profondes qu'on ne peut pas analyser avec la tête. mais qu'on a besoin de ressentir pour les traverser et relâcher. Si je reprends mon cas, même plusieurs années après avoir quitté la maison familiale, j'avais conservé beaucoup de ces symptômes. de l'hypervigilance permanente et une anxiété inexpliquée qui surgissait dans les moments de détente, pourtant. C'est comme ça que mon corps a appris à anticiper, à se contracter, à guetter, même sans menaces apparentes. Puisque je vivais dans un milieu que j'avais identifié comme hostile, donc la menace était partout, même dans les moments de calme. Et les intervenants de l'extérieur, c'était aussi vu comme des menaces, puisque c'est ce qu'on m'en disait. Donc, l'état d'hypervigilance a vraiment fait partie de tout le processus. A partir de là, on va avoir deux choix, obéir ou désobéir. Et la question que j'aimerais te poser, c'est, quand tu obéis, qu'est-ce que tu cherches à éviter ? De même que quand tu désobéis, qu'est-ce que tu crois risquer ? On est tous guidés par des drivers plus ou moins conscients du type « fais plaisir, sois parfait, sois parfaite, ne me dépasse pas, ne sois pas toi-même, ne montre pas tes émotions » . Ces ordres silencieux, ton enfant intérieur, il les a intégrés comme des règles de survie. Parce que le besoin de base de ton enfant intérieur, c'est de se sentir en sécurité, de se sentir aimable et de se sentir aimé. C'est de revenir à cette complétude originelle, son besoin. Donc, pour que tout se passe bien pour lui, l'enfant apprend à obéir. Et il respecte ses drivers qui lui ont été transmis. Toujours de façon implicite ou explicite, qu'importe. Et quand tu les enfreins, il ressent une culpabilité démesurée. Comme si tu trahissais ta tribu. Et cette culpabilité, elle te ronge. Elle crée un conflit intérieur constant, elle alimente l'anxiété. Parce qu'inconsciemment, tu as gardé cette peur de l'exclusion, de l'abandon, du rejet, qui signifierait la mort pour l'enfant intérieur. Même si tu as grandi depuis, garde à l'esprit que les traumas émotionnels de ton enfance ont fait que ta maturité émotionnelle va se figer quand tu vis un événement qui fait écho au trauma initial, et qui n'est pas encore résolu naturellement. Et c'est ce qui explique parfois tes réactions démesurées. ou disproportionnées. Alors, parfois, ou disons souvent, ça dépend dans quel contexte tu as grandi, tu peux ressentir que ta famille ne comprend pas ton cheminement, qu'il ne valide pas ton mode de vie, ni tes choix, et encore moins ta sensibilité. Alors, tu fais quoi de ça ? Tu fais semblant, tu t'éloignes, tu doutes de toi ? Quel est ton mécanisme de fonctionnement habituel ? Pendant que tu réfléchis, moi, je me rappelle, après mon burn-out, lorsque j'ai commencé à aller en thérapie, puis que j'ai décidé de reprendre mes études. pour devenir thérapeute, que ma mère a tout fait pour m'en dissuader. C'est allé jusqu'au chantage affectif, où elle me disait que la thérapie, c'était pour les fous et pour les gens dans les sectes. En réalité, j'étais en train de couper avec le schéma familial et forcément, ça a réagi très fort avec certains membres de ma famille. Et heureusement que j'avais bien travaillé le sujet en thérapie déjà à ce moment-là, donc j'ai pu me positionner très fermement en expliquant à ma mère que si elle ne me laissait pas tranquille, Ce qui allait se passer, c'est juste qu'elle ne me reverrait plus. Donc elle s'est calmée très vite aussi. Quand elle a compris qu'elle avait perdu son emprise, elle est redescendue d'un coup. Donc ça, c'est l'une des origines les plus profondes de l'anxiété. La peur de ne plus être aimée, de ne plus exister pour les siens, si on désobéit aux codes de la famille. Ton anxiété, c'est vraiment pas le signe que t'es cinglée ou cassée ou une cause perdue. C'est un mécanisme intelligent. qui essaye de te maintenir en lien avec ce que tu penses vital. Mais ce système, tu peux l'actualiser. Tu peux aller faire la paix avec ce que ton inconscient te révèle en thérapie en lui montrant que tu n'es plus cet enfant impuissant, que tu as trouvé toutes les ressources pour grandir et que désormais, c'est toi qui es là pour prendre soin de tes besoins carencés. Que tu peux t'affirmer, choisir, créer des liens sécures, ailleurs si nécessaire. C'est de cette façon que j'accompagne les personnes en consultation. On travaille avec ton inconscient. Pas seulement avec des mots, mais avec tes émotions, ta corporalité et ta mémoire. Et c'est pour ça qu'en 2025, une thérapie peut aller beaucoup plus en profondeur tout en préservant la sécurité des personnes qui consultent. Il ne faut plus de 10 ans pour transformer un schéma de survie. Et je sais que le fait de laisser émerger des choses de l'inconscient peut faire peur. Mais en réalité, il faut savoir que l'inconscient ne laisse remonter que les choses que tu es capable de traiter. Sinon, il va les garder enfouis. jusqu'à ce que ce soit le bon moment pour toi. Donc, quand ton corps déclenche une crise d'anxiété, c'est qu'il veut attirer ton attention et donc rendre conscient un trauma inexploré ou irrésolu pour te donner une chance, une opportunité de le résoudre. C'est cette façon de travailler qui m'a permis de créer le patch Anxiété Zéro après avoir compris que mes crises d'angoisse cherchaient à me dire quelque chose. Je te propose un petit exercice maintenant. Rappelle-toi d'une situation où tu t'es sentie incompris ou incomprise ou jugée par ta famille. Et pose-toi ces trois questions. La première, qu'est-ce que j'ai cru devoir faire ? pour conserver leur amour ? La deuxième question, c'est quelle émotion s'est figée en moi ce jour-là ? Et si tu le peux, ressens où est-ce que ça se passe dans ton corps, sous forme d'une tension ou toute autre sensation ? Et enfin, la troisième question, aujourd'hui, qu'est-ce que j'aimerais me dire à moi-même à la place ? Pose-toi cette question en plaçant une main sur cette partie du corps où tu ressentais l'émotion figée en toi. Qu'est-ce que j'aimerais me dire à moi-même ? Comment j'aimerais me soutenir pour remplacer ce moment où je n'ai pas été soutenue et où aujourd'hui j'ai l'opportunité de le faire, de me donner ce soin à moi-même ? Puis souffle doucement, comme pour signaler à ton corps que tu l'as entendu et que tu vas t'en occuper de cette partie de toi dès que tu le pourras. Si tu ne devais retenir qu'une seule chose de cet épisode, j'aimerais que ce soit la suivante. Tu n'as pas choisi les attentes qu'on t'a imposées, mais aujourd'hui, tu peux choisir comment tu as envie de vivre avec. Et tu n'as pas à le faire seul. Le patch Oxyt0, je l'ai créé pour ça. Pour t'offrir un point de repère quand tout s'embrouille à l'intérieur de toi. C'est un outil que j'utilise encore dans les moments où mes vieux schémas anxieux essaient de reprendre le dessus. Il ne promet pas de tout régler d'un coup, mais il... t'aide à faire un premier pas, à remettre de la clarté, un peu de douceur, là où c'était confus et trop bruyant. Tu trouveras le lien pour le télécharger dans la description de l'épisode. J'espère que ce moment t'a apporté des pistes de réflexion nouvelles, surtout si tu ressens aussi ce tiraillement entre ce qu'on attend de toi et ce que tu veux profondément. Viens me partager tes réflexions sur Instagram ou sur LinkedIn, je suis toujours ravie de te lire. Nous voilà déjà à la fin de cet épisode et s'il t'a plu, je serais gratitude que tu lui laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Tu peux aussi l'envoyer à quelqu'un qui a besoin d'entendre ça aujourd'hui. On se retrouve dans un prochain épisode et n'oublie pas, quoi que tu traverses, tu n'es pas seul.

Description

Tu te sens coupable quand tu désobéis à ta famille, même adulte ?
Tu fais tout pour bien faire, mais à l’intérieur, c’est la panique qui s’installe dès que tu t’éloignes du chemin « attendu » ?
Et si une partie de ton anxiété venait de là… de ce que tu portes sans même le savoir ?


Dans cet épisode, je t’emmène là où tout commence : la cellule familiale.
On parle de ces injonctions silencieuses que ton système a intégrées comme vitales :

👉 Ne dérange pas. Sois parfait. Reste à ta place. Ne me dépasse pas.

Des règles de survie transmises parfois sur plusieurs générations, et qui continuent à piloter ton anxiété… même quand elles ne sont plus adaptées à ta réalité.


Je te partage un morceau très intime de mon histoire : ce que ça a impliqué de grandir dans un environnement instable, avec une mère schizophrène, une sœur bipolaire, et un père aux humeurs explosives.
Et surtout, ce que j’ai dû déconstruire pour sortir de l’hypervigilance permanente… et me reconstruire à partir de moi.

Tu verras comment le travail en état de conscience modifiée peut te permettre de faire émerger les blessures invisibles.
Et comment t’en libérer; sans trahir qui que ce soit.
Parce que tu peux désobéir sans perdre l’amour. Tu peux exister à ta manière. Et tu peux choisir une autre voie.


✨ À la fin de l’épisode, je te propose un exercice doux pour amorcer cette libération, à ton rythme.

🎁 Et si tu veux aller plus loin, télécharge ton Patch Anxiété Zéro.
Je l’ai conçu pour ces moments où tu sens que tout s’embrouille.
C’est ton fil rouge quand ton système intérieur part en vrille.
Le lien est juste en dessous. C’est gratuit, et c’est pour toi.

👉 Tu n’as pas à continuer à trainer ce que tu portes. Mais tu peux choisir ce que tu veux en faire.


➡️ Télécharge gratuitement le Patch Anxiété Zéro, je t'y guide pas à pas pour apprendre à gérer tes crises d'anxiété en autonomie : https://www.s-konsult.com/anxiete-zero/patch-anxiete-zero


🎧 Si tu as aimé cet épisode, pense à t'abonner et à laisser 5 étoiles pour faire connaître le podcast aux personnes qui en ont besoin.


Viens me partager ce que tu as pensé de cet épisode sur les réseaux ! Retrouve moi sur Instagram et LinkedIn


@crédits audio du générique : Anthony Chognard CHS Prod

@montage : Studio 96ns


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Eh, t'as déjà essayé de trouver la paix intérieure dans une réunion de famille ? C'est un peu comme vouloir méditer au milieu d'un karaoké survolté sur les lacs du Connemara. Une partie de ton anxiété vient peut-être de là, de ces attentes qu'on t'a collées à la pampers malgré toi sans aucun mode d'emploi. Aujourd'hui, on parle du poids des attentes familiales, alors serre-toi une camomille glacée et installe-toi sur ton transat et on se retrouve juste après le générique. Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici, c'est en Safe Space sans langue de bois, dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi, c'est Sandra, je suis psychoanalyste, et ma mission, c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés, et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors si toi aussi tu cherches des solutions concrètes et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, installe-toi, tu es au bon endroit. Bonjour et bienvenue dans le 36e épisode de Mission Anxiété Zéro. Vous êtes de plus en plus nombreux à écouter le podcast et vos retours me font sincèrement chaud au cœur. Merci d'être au rendez-vous chaque semaine. Le thème du jour, je me suis un peu gratté la tête pour savoir comment l'aborder parce que forcément le rapport à la famille, c'est pas toujours quelque chose de simple. D'autant plus que je parle rarement de ma famille ici, ce qui ne veut pas dire qu'elle ne compte pas pour moi, mais qu'elle est très dysfonctionnante. Et bref, au final, tu sais maintenant que mon kiff, c'est aussi de casser le mythe du thérapeute, et que pour le coup, j'ai finalement décidé que mon exemple familial ferait un bel exemple pour illustrer le propos de ce podcast. Parce que l'anxiété, c'est très souvent lié à la cellule familiale et à la sécurité qu'on y a ressenti ou pas. Tu te demandes parfois pourquoi... pourquoi t'arrives pas à te détendre, pourquoi t'es toujours à deux doigts de l'explosion, même quand tout va bien, je vais te répondre qu'une partie de ton anxiété vient des attentes invisibles que tu portes depuis toujours. Celles que ta famille t'a transmises sans forcément le vouloir, ni le savoir. Celles que ton cerveau a interprétées comme vitales. Aujourd'hui, on va plonger dans cette mémoire silencieuse, pas pour pointer du doigt, évidemment que non, mais pour comprendre et peut-être pouvoir commencer, toi aussi, à t'en libérer. Dès l'enfance, on se construit dans une danse d'adaptation. Ne pleure pas, sois fort, sois forte, rends-les fiers, ne dérange pas, sois parfait. Ces drivers, ces injonctions, ils ne nous sont pas toujours donnés à haute voix de façon explicite. Pourtant, ils vont s'imprimer dans le corps, dans les gestes, dans la peur du conflit. Et ils vont devenir des pilotes automatiques qui guident notre anxiété d'adulte. Pour te donner un exemple, j'ai pendant très longtemps répondu... à beaucoup de ses drivers, d'accord ? Je ne pensais pas en parler comme ça dans un épisode de podcast, mais finalement, c'est le meilleur moyen, en fait, pour que tu comprennes à quel point ça peut peser lourd sur la santé mentale de la personne qui subit la situation. Donc, j'ai grandi dans une famille où la maladie mentale était largement représentée à la maison. Donc, ma mère était schizophrène, la dernière de mes sœurs à vivre à la maison a été diagnostiquée bipolaire quand j'avais 8 ans, et mon père, lui, il n'a pas eu de diagnostic officiel, mais Il avait un trouble de l'humeur assez changeant qui pouvait aller d'un extrême à l'autre en un claquement de doigts. Donc j'ai passé mon enfance avec trois cocottes minutes ambulantes. Et comme le mot d'ordre, c'était de cacher ce qui se passe à la maison, à l'extérieur, parce que l'extérieur nous veut du mal, dans la croyance familiale, eh bien j'ai eu énormément de difficultés, non seulement à parler de ce qui se passait à la maison, mais aussi à faire confiance à des gens extérieurs à la maison. même ceux qui étaient là pour nous aider. Et si je pousse un peu plus loin, à faire confiance à des gens sains d'esprit, de manière générale. Imagine un peu la catastrophe. Donc, je pense que tu peux t'imaginer maintenant les conséquences catastrophiques que le conditionnement familial, implicite ou explicite, peut avoir sur la vie des membres d'une famille. D'ailleurs, si tu es parent, cet épisode te fera probablement réfléchir aussi d'une façon différente. Parfois, c'est pas ce qu'on nous a dit qui pèse. mais ce qu'on nous a transmis sans parler. Les implicites, les comportements, les regards, les réactions. Des générations avant toi ont vécu des manques, des violences, des silences. Et tes cellules, ton système, l'être que tu es a intégré tout ça. Et il veut bien faire, il veut réparer, il veut combler. Même si toi, tu ne sais pas toujours pourquoi. Donc en s'offrant analyse, avec le travail en état de conscience modifié, on va pouvoir faire émerger ces mémoires profondes qu'on ne peut pas analyser avec la tête. mais qu'on a besoin de ressentir pour les traverser et relâcher. Si je reprends mon cas, même plusieurs années après avoir quitté la maison familiale, j'avais conservé beaucoup de ces symptômes. de l'hypervigilance permanente et une anxiété inexpliquée qui surgissait dans les moments de détente, pourtant. C'est comme ça que mon corps a appris à anticiper, à se contracter, à guetter, même sans menaces apparentes. Puisque je vivais dans un milieu que j'avais identifié comme hostile, donc la menace était partout, même dans les moments de calme. Et les intervenants de l'extérieur, c'était aussi vu comme des menaces, puisque c'est ce qu'on m'en disait. Donc, l'état d'hypervigilance a vraiment fait partie de tout le processus. A partir de là, on va avoir deux choix, obéir ou désobéir. Et la question que j'aimerais te poser, c'est, quand tu obéis, qu'est-ce que tu cherches à éviter ? De même que quand tu désobéis, qu'est-ce que tu crois risquer ? On est tous guidés par des drivers plus ou moins conscients du type « fais plaisir, sois parfait, sois parfaite, ne me dépasse pas, ne sois pas toi-même, ne montre pas tes émotions » . Ces ordres silencieux, ton enfant intérieur, il les a intégrés comme des règles de survie. Parce que le besoin de base de ton enfant intérieur, c'est de se sentir en sécurité, de se sentir aimable et de se sentir aimé. C'est de revenir à cette complétude originelle, son besoin. Donc, pour que tout se passe bien pour lui, l'enfant apprend à obéir. Et il respecte ses drivers qui lui ont été transmis. Toujours de façon implicite ou explicite, qu'importe. Et quand tu les enfreins, il ressent une culpabilité démesurée. Comme si tu trahissais ta tribu. Et cette culpabilité, elle te ronge. Elle crée un conflit intérieur constant, elle alimente l'anxiété. Parce qu'inconsciemment, tu as gardé cette peur de l'exclusion, de l'abandon, du rejet, qui signifierait la mort pour l'enfant intérieur. Même si tu as grandi depuis, garde à l'esprit que les traumas émotionnels de ton enfance ont fait que ta maturité émotionnelle va se figer quand tu vis un événement qui fait écho au trauma initial, et qui n'est pas encore résolu naturellement. Et c'est ce qui explique parfois tes réactions démesurées. ou disproportionnées. Alors, parfois, ou disons souvent, ça dépend dans quel contexte tu as grandi, tu peux ressentir que ta famille ne comprend pas ton cheminement, qu'il ne valide pas ton mode de vie, ni tes choix, et encore moins ta sensibilité. Alors, tu fais quoi de ça ? Tu fais semblant, tu t'éloignes, tu doutes de toi ? Quel est ton mécanisme de fonctionnement habituel ? Pendant que tu réfléchis, moi, je me rappelle, après mon burn-out, lorsque j'ai commencé à aller en thérapie, puis que j'ai décidé de reprendre mes études. pour devenir thérapeute, que ma mère a tout fait pour m'en dissuader. C'est allé jusqu'au chantage affectif, où elle me disait que la thérapie, c'était pour les fous et pour les gens dans les sectes. En réalité, j'étais en train de couper avec le schéma familial et forcément, ça a réagi très fort avec certains membres de ma famille. Et heureusement que j'avais bien travaillé le sujet en thérapie déjà à ce moment-là, donc j'ai pu me positionner très fermement en expliquant à ma mère que si elle ne me laissait pas tranquille, Ce qui allait se passer, c'est juste qu'elle ne me reverrait plus. Donc elle s'est calmée très vite aussi. Quand elle a compris qu'elle avait perdu son emprise, elle est redescendue d'un coup. Donc ça, c'est l'une des origines les plus profondes de l'anxiété. La peur de ne plus être aimée, de ne plus exister pour les siens, si on désobéit aux codes de la famille. Ton anxiété, c'est vraiment pas le signe que t'es cinglée ou cassée ou une cause perdue. C'est un mécanisme intelligent. qui essaye de te maintenir en lien avec ce que tu penses vital. Mais ce système, tu peux l'actualiser. Tu peux aller faire la paix avec ce que ton inconscient te révèle en thérapie en lui montrant que tu n'es plus cet enfant impuissant, que tu as trouvé toutes les ressources pour grandir et que désormais, c'est toi qui es là pour prendre soin de tes besoins carencés. Que tu peux t'affirmer, choisir, créer des liens sécures, ailleurs si nécessaire. C'est de cette façon que j'accompagne les personnes en consultation. On travaille avec ton inconscient. Pas seulement avec des mots, mais avec tes émotions, ta corporalité et ta mémoire. Et c'est pour ça qu'en 2025, une thérapie peut aller beaucoup plus en profondeur tout en préservant la sécurité des personnes qui consultent. Il ne faut plus de 10 ans pour transformer un schéma de survie. Et je sais que le fait de laisser émerger des choses de l'inconscient peut faire peur. Mais en réalité, il faut savoir que l'inconscient ne laisse remonter que les choses que tu es capable de traiter. Sinon, il va les garder enfouis. jusqu'à ce que ce soit le bon moment pour toi. Donc, quand ton corps déclenche une crise d'anxiété, c'est qu'il veut attirer ton attention et donc rendre conscient un trauma inexploré ou irrésolu pour te donner une chance, une opportunité de le résoudre. C'est cette façon de travailler qui m'a permis de créer le patch Anxiété Zéro après avoir compris que mes crises d'angoisse cherchaient à me dire quelque chose. Je te propose un petit exercice maintenant. Rappelle-toi d'une situation où tu t'es sentie incompris ou incomprise ou jugée par ta famille. Et pose-toi ces trois questions. La première, qu'est-ce que j'ai cru devoir faire ? pour conserver leur amour ? La deuxième question, c'est quelle émotion s'est figée en moi ce jour-là ? Et si tu le peux, ressens où est-ce que ça se passe dans ton corps, sous forme d'une tension ou toute autre sensation ? Et enfin, la troisième question, aujourd'hui, qu'est-ce que j'aimerais me dire à moi-même à la place ? Pose-toi cette question en plaçant une main sur cette partie du corps où tu ressentais l'émotion figée en toi. Qu'est-ce que j'aimerais me dire à moi-même ? Comment j'aimerais me soutenir pour remplacer ce moment où je n'ai pas été soutenue et où aujourd'hui j'ai l'opportunité de le faire, de me donner ce soin à moi-même ? Puis souffle doucement, comme pour signaler à ton corps que tu l'as entendu et que tu vas t'en occuper de cette partie de toi dès que tu le pourras. Si tu ne devais retenir qu'une seule chose de cet épisode, j'aimerais que ce soit la suivante. Tu n'as pas choisi les attentes qu'on t'a imposées, mais aujourd'hui, tu peux choisir comment tu as envie de vivre avec. Et tu n'as pas à le faire seul. Le patch Oxyt0, je l'ai créé pour ça. Pour t'offrir un point de repère quand tout s'embrouille à l'intérieur de toi. C'est un outil que j'utilise encore dans les moments où mes vieux schémas anxieux essaient de reprendre le dessus. Il ne promet pas de tout régler d'un coup, mais il... t'aide à faire un premier pas, à remettre de la clarté, un peu de douceur, là où c'était confus et trop bruyant. Tu trouveras le lien pour le télécharger dans la description de l'épisode. J'espère que ce moment t'a apporté des pistes de réflexion nouvelles, surtout si tu ressens aussi ce tiraillement entre ce qu'on attend de toi et ce que tu veux profondément. Viens me partager tes réflexions sur Instagram ou sur LinkedIn, je suis toujours ravie de te lire. Nous voilà déjà à la fin de cet épisode et s'il t'a plu, je serais gratitude que tu lui laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Tu peux aussi l'envoyer à quelqu'un qui a besoin d'entendre ça aujourd'hui. On se retrouve dans un prochain épisode et n'oublie pas, quoi que tu traverses, tu n'es pas seul.

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