Speaker #0La première fois que j'ai cherché un thérapeute pour m'accompagner, j'ai tourné en rond pendant des mois et j'ai testé tout un tas de choses avant d'arriver à la méthode qui était appropriée pour moi. Si toi non plus tu ne sais pas trop où donner de la tête ni quels paramètres prendre en compte pour trouver le bon thérapeute pour t'accompagner, file chercher une boisson chaude et installe-toi sous ton plaid préféré avec ton chat. Ok, si t'as un chien ou un raton laveur, ça marche aussi. Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici c'est en Safe Space sans langue de bois dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi c'est Sandra, je suis Sopro-analyste et ma mission c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors si toi aussi tu cherches des solutions simples et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, installe-toi, tu es au bon endroit. Avant de commencer cet épisode, je t'annonce que Mission Anxiété Zéro sera désormais plus qu'un podcast. J'ouvre désormais les inscriptions pour des accompagnements sur mesure sur une durée de 4 mois pour t'aider à venir à bout de ton anxiété. Chaque semaine, nous irons travailler tes blocages émotionnels et pacifier les traumas qui provoquent tes moments d'anxiété. Les inscriptions sont actuellement ouvertes et si tu as envie d'en savoir plus, tu peux réserver dès maintenant ton rendez-vous pour un appel découverte gratuit et sans engagement grâce au lien dans la description de cet épisode. Bonjour et bienvenue dans ce septième épisode de Mission Anxiété Zéro. Mon entourage et les gens qui me suivent sur les réseaux sont nombreux à me remonter leurs doutes et questionnements lorsqu'ils recherchent un thérapeute pour les accompagner. Faire le tri dans toute l'offre des thérapies disponibles sur le marché est loin d'être de tout repos et vous êtes nombreux à rester bloqués à cette étape par manque de connaissances. Ce qui est normal, vu le nombre de thérapies existantes, il y a de quoi tourner en rond parfois longtemps faute de savoir comment s'y prendre pour trouver LA bonne personne pour nous accompagner. Dans cet épisode, je vais te partager mes conseils de thérapeute pour trouver la bonne personne pour toi, mais surtout je vais commencer par te raconter comment j'ai moi-même fait ce tri il y a plus de dix ans avant d'être sophro-analyste et que j'ai dû trouver quelqu'un pour m'accompagner pour la toute première fois. Même si chacun est différent, ça te permettra d'entendre un exemple de cheminement pour mener ta propre réflexion. Je ne suis pas là pour te dire ce que tu dois faire ou ce que tu ne dois pas faire, mais pour t'apporter de la matière pour étoffer ta réflexion personnelle. En 2010, je n'y connaissais strictement rien en thérapie. Je n'avais jamais consulté parce que je n'avais pas le temps pour ces conneries. J'avais plus urgent à gérer et je pensais que la vie, c'était le même bordel pour tout le monde. Jusqu'au jour où j'ai eu une prise de conscience. C'était une des étapes les plus importantes du cheminement, voire même l'étape la plus importante du cheminement. Avoir la prise de conscience. L'entreprise dans laquelle je travaillais à cette époque-là, avait fait intervenir un sophrologue pour animer une conférence sur les différents stades de l'épuisement jusqu'au burn-out durant une semaine du bien-être. C'était une présentation où on était tous assis à regarder des slides défiler sans vraiment grand intérêt, surtout que moi ça me mangeait du temps de travail que je devrais rattraper ensuite. J'avais vraiment pas envie d'être là. Puis le type arrive sur une slide qui reprend graduellement les différentes étapes de l'épuisement. avec les symptômes associés jusqu'au burn-out pour qu'on puisse chacun évaluer à quel stade on en était. Et là, je me souviens qu'on est quelques collègues proches à se regarder à ce moment-là parce qu'on discutait entre nous et qu'on savait très bien que chacun, les uns les autres, on en était aux symptômes du burn-out. Et la présentation s'arrête là-dessus. Mais quelle brutalité ! Donc la présentation se termine là-dessus. L'animateur s'en va, sans même laisser de carte de visite. Les gens qui font des interventions en entreprise, s'il vous plaît, pensez à laisser vos cartes, et pas seulement au RH, parce que ça peut sauver des vies. Donc l'animateur s'en va, et je vais voir mon DRH, qui était aussi dans la salle pour lui en parler. Et il me dit, mais Sandra, je t'ai mis l'outil de prise de conscience à disposition. Si t'en as besoin, maintenant, prends tes responsabilités et fais-toi aider. Ça m'amène sur la deuxième étape du cheminement, prendre ses responsabilités. Et il avait raison ! Je pense que j'ai dû me dire pendant le reste de la journée, mais il est quand même culotté le mec de me dire ça, le pompier pyromane, tu sais. Puis j'ai réalisé qu'il avait tout à fait raison. Et je me suis mise à essayer plein de choses dans les approches psychocorporelles. Alors sans passer par la case psychologue, parce que personnellement, et ça c'est vraiment une réflexion personnelle, j'ai toujours trouvé que c'était beaucoup de blabla cérébral pour très peu d'analyse émotionnelle et corporelle, alors que tout se passait là, et que je ressentais déjà que c'était de ce côté que j'avais besoin de trouver mes réponses. Alors j'étais déjà consciente que mes points de blocage n'étaient pas dans mon conscient mais dans mon inconscient. Par facilité, ma sœur était prof de yoga, donc j'ai commencé par ça. Puis j'ai enchaîné avec de la sophrologie et divers soins énergétiques. Et même si ça me faisait du bien, je restais très frustrée parce que je ne retrouvais nulle part cette partie analytique de mon monde intérieur. Donc j'ai très vite refusé l'hypnose en revanche, parce que je refusais catégoriquement qu'une personne tierce vienne induire des images mentales qui ne m'appartiennent pas en thérapie. Et au bout d'un moment, plus j'essayais de trucs, plus j'étais frustrée de ne pas trouver totalement ce que je cherchais. Cela dit, ça a eu le point positif quand même de me faire ma propre idée sur toutes sortes de thérapies. Certaines concluantes, d'autres beaucoup moins. Et que même si ce n'était pas ce que je cherchais complètement, ça m'a fait avancer quand même. Et ça m'a permis de comprendre ce qui était bon pour moi, ce que je n'avais pas du tout envie d'explorer. Et ça m'a permis aussi de... de faire mes propres recherches sur chaque méthode et de comprendre lesquelles étaient crédibles à mes yeux et lesquelles ne l'étaient pas. Donc ça m'a fait du bien, mais pas suffisamment pour éviter le burn-out. Et mon burn-out, il est sorti de façon assez spectaculaire, si je peux le dire comme ça, parce qu'il s'est accompagné d'une énorme sciatique que rien ne soignait. Et je n'ai plus pu marcher pendant un mois complet. Et comme aucun médicament n'arrivait à calmer les crises, j'ai même eu très peur de ne plus jamais pouvoir remarcher. Et pendant mon arrêt maladie, je prenais beaucoup de médicaments, dont des antidouleurs et des relaxants, et j'avais une vie intérieure assez agitée, dans le sens où je rêvais beaucoup. Et je me suis souvenu que quelques années plus tôt, mon prof de chambre avait parlé de sophro-analyse. et que j'avais été totalement fascinée par la pertinence de suivre une thérapie non inductive, c'est-à-dire dans laquelle on n'induit aucune image ni pensée qui n'appartient pas au monde intérieur de la personne qui suit la thérapie, et qui se base sur les messages de l'inconscient, plutôt que sur les histoires qu'on se raconte dans notre tête et qui entretiennent nos propres malheurs. Déjà à ce moment-là, je savais au fond de moi que mes problèmes n'étaient pas de l'ordre du conscient, mais bien planqués dans mon inconscient. Et je me rappelle même avoir dit à Thierry, mon prof de chant, quand je ferai ma crise de la quarantaine et qu'ils m'auront tous suffisamment fait chier, j'irai étudier à l'Institut Européen de Sophronanalyse et je deviendrai sophroanalyste. Et j'avais totalement oublié, j'avais totalement occulté ce moment de ma mémoire. Et je pense que les médicaments m'ont fait expérimenter les états de conscience modifiés pour la première fois. Du coup, j'ai commencé ma vraie thérapie à ce moment-là. Et l'année d'après, je commençais ma formation pour devenir sophro-analyste. Donc, tu peux voir que c'était un cheminement qui s'est fait en plusieurs étapes. Celle de la prise de conscience, c'était vraiment la plus importante pour déclencher la recherche de solutions. Des bonnes, et il y en a eu des moins bonnes. Je pense que c'était important que je puisse expérimenter ce qui était bon ou pas pour moi, parce que ça m'a permis de prendre des... Ça m'a permis de prendre mes décisions de façon éclairée, sans suivre bêtement les directives ou les conseils d'une personne tierce, et d'être aussi beaucoup plus vigilante pour les personnes dites thérapeutes à qui j'accordais ma confiance. Je savais déjà que, à ce moment-là, je ne savais pas que j'avais un TDAH, mais j'avais déjà bien compris que ce qui fonctionnait généralement pour tout le monde ne fonctionnait pas pour moi. Donc c'était là aussi la raison pour laquelle j'avais décidé de ne pas me tourner. vers un psychothérapeute ou un psychologue et expérimenter par moi-même différentes sortes de thérapies avant d'arriver à la sophroanalyse. Ça m'a aussi permis vraiment de prendre des décisions éclairées et d'apprécier tout le sérieux de la sophroanalyse et tout le cadre et toute la structure que donne la sophroanalyse. Et en toute honnêteté, à ce moment-là, je me suis aussi demandé si j'aurais pu éviter ce burn-out si j'avais commencé une sophro-analyse tout de suite ou une psychothérapie. Et dans mon cas précis, alors je dis bien dans mon cas précis, chacun est différent, dans mon cas, je pense que je n'aurais pas pu éviter ce burn-out. Dans la mesure où, premièrement, j'avais déjà totalement occulté cette discussion avec mon prof de chant au sujet de la sophroanalyse, et que je savais déjà que la psychothérapie, pour moi, ce n'était pas ce qu'il me fallait. Sans pour autant avoir quoi que ce soit contre la psychothérapie. J'ai fini par en suivre une, d'ailleurs, beaucoup plus tard, pour m'accompagner dans mon travail autour du diagnostic de mon TDAH. Et ça m'a beaucoup aidé. Seulement, tout le travail thérapeutique émotionnel, j'ai néanmoins dû le faire en sophroanalyse. Parce que la psychothérapie classique n'allait pas explorer mon monde émotionnel et mon monde intérieur. Donc, dans mon cas, je pense que le burn-out était inévitable. Et en même temps, avec le recul, je pense que c'est une bonne chose que je sois passée par là. Parce que ma vie n'était plus la même après, et que ça m'a permis de me reconnecter à mes vraies valeurs. Attention, encore une fois, là c'est pas du tout une éloge du burn-out que je suis en train de faire. Mais je dois bien reconnaître... avec honnêteté et transparence que si ce n'était pas arrivé, je mènerais certainement une vie complètement à côté de mes vraies valeurs aujourd'hui. Et c'est quelque chose avec quoi j'avais déjà du mal à l'époque, et je sais qu'avec les années, j'aurais eu de plus en plus de mal à assumer cette erreur d'aiguillage dans ma vie. Donc voilà pour l'histoire qui a fait que j'ai dû m'intéresser à la thérapie et à trouver une méthode qui était convenable pour moi. Mais maintenant que je suis thérapeute diplômée et que je vois différents cas de figure passer au cabinet, j'ai envie de te donner quelques conseils. supplémentaires en tant que thérapeute pour bien choisir la personne pour t'accompagner en thérapie. Premièrement, au lieu d'y aller au petit bonheur la chance, renseigne-toi sur les différentes méthodes. C'est important que tu sois acteur de ta thérapie et quelle que soit la méthode que tu choisiras, il faut que tu gardes à l'esprit qu'il n'y a pas de baguette magique et que le travail c'est toi qui le fera. Le thérapeute qui t'accompagnera ne fera que tenir la lampe de poche dans les directions que tu n'as pas forcément penser à explorer. Mais le taf, c'est toi qui vas le faire. Donc prends tes responsabilités dès maintenant et implique-toi, renseigne-toi sur les différents types de thérapie pour déjà faire un premier tri et évaluer par toi-même celles qui pourraient convenir à la problématique que tu souhaites traiter. Deuxièmement, renseigne-toi aussi sur ton thérapeute. De quelle école vient-il ? Quelle est sa formation ? Est-il adhérent à l'un ou l'autre syndicat professionnel ? A-t-il un numéro d'entreprise et de police d'assurance ? De nos jours, pour un titre identique sur un diplôme, on va trouver toutes sortes de formations de qualité très inégales. Et quand tu hésites, eh bien parfois le fait de savoir que tu as le choix entre une personne qui a été formée en trois mois sur Internet et une autre qui a été formée en trois ans en présentiel te permettra peut-être de faire un choix probablement beaucoup plus éclairé. Troisièmement, demande à ton thérapeute s'il est supervisé. Ce n'est pas une obligation partout mais certaines écoles imposent à leurs diplômés d'être supervisés par un thérapeute senior justement afin de renforcer leur posture thérapeutique et de les recadrer dans leur pratique si c'était nécessaire. Rappelle-toi que ton thérapeute est avant tout un être humain comme toi et si tu ne le savais pas, le thérapeute... se doit de garder sa neutralité en consultation. Il ne prend pas parti et ne te dit pas ce que tu dois faire ou ne dois pas faire. Il n'y a que de cette façon que le travail thérapeutique peut se faire correctement. Non, ton thérapeute n'est pas là pour te dire textuellement que ton ex est un connard ou une connasse. Il n'est pas là pour ça. S'il en arrive à te dire ça, c'est qu'il devrait aller se faire superviser. Travailler avec un thérapeute supervisé te permet de limiter les risques de dépassement de cadre de la part du thérapeute. Donc c'est une sécurité supplémentaire pour toi. Puisqu'il travaillera par exemple ses parties prises avec son superviseur, de sorte à conserver sa neutralité avec toi pour que tu puisses progresser dans les meilleures conditions. Et quatrièmement, écoute ton ressenti. La première séance sert à faire connaissance avec ton thérapeute. Et souviens-toi de ça. Combien de personnes j'ai reçues en cabinet qui me disaient qu'elles ont poursuivi des thérapies avec des personnes où elles sentaient que ça ne passait pas depuis le début et elles se sont obstinées à y retourner, parfois pendant plusieurs années ? Retiens que la première séance sert à faire connaissance avec ton thérapeute pour justement poser le cadre thérapeutique. Le cadre thérapeutique, c'est les règles pour que le travail puisse se faire dans de bonnes conditions. Il aborde entre autres le cadre de... confidentialité, de sécurité, de non-jugement et de consentement ou encore les conditions de report et d'annulation des séances, entre autres. Si pendant ce premier rendez-vous, tu sens que le courant ne passe pas avec cette personne, que le cadre thérapeutique n'est pas clair ou ne t'est pas expliqué, n'hésite pas à en faire part à ton thérapeute et à lui expliquer aussi que tu souhaites changer parce que tu penses que c'est une autre personne qui serait plus amène de t'accompagner. D'ailleurs, je le mentionne à chacun de mes nouveaux rendez-vous, à chaque nouvelle personne que j'accompagne lors de ce premier rendez-vous en lui expliquant que si vous pensez que je ne suis pas la bonne personne pour vous accompagner, c'est pas grave, je suis tout à fait disposée à vous recommander d'autres personnes qui pourront vous accompagner. Le thérapeute ne le prendra pas. pas mal. Il n'est pas là, il ne va pas se vexer pour ça. Et si c'était le cas, rassurez-vous, il en parlera à sa prochaine supervision avec son superviseur. Pour résumer tout ça, renseigne-toi sur les méthodes qui existent et qui peuvent répondre à ta problématique. C'est important que tu prennes tes responsabilités. Deuxième point, renseigne-toi sur les thérapeutes que tu envisages de consulter. À quels mouvements appartiennent-ils ? De quelle thérapie, de quelles écoles sont-ils issus ? Regarde toutes ces choses, n'aie pas peur d'aller chercher des informations sur la personne à qui tu vas confier ce cheminement pour améliorer ta santé mentale. Troisièmement, demande à ton thérapeute s'il est supervisé. C'est une sécurité supplémentaire pour toi pour éviter tout dépassement de cadre. Et quatrièmement, écoute ton ressenti. Tu peux toujours changer d'avis. toujours le droit de dire non à n'importe quel moment de l'échange si tu estimes que ton thérapeute ne te convient pas. Nous voilà déjà à la fin de cet épisode, j'espère qu'il t'a apporté des pistes de réflexion complémentaires dans ta recherche de thérapeute et que tu y vois maintenant un peu plus clair. Tu peux d'ailleurs venir m'en parler en DM sur Instagram si tu le souhaites, je serai ravie de te lire. Si cet épisode t'a plu, je serai gratitude que tu me laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute. préférés. Pense aussi à télécharger ton patch Anxiété Zéro via le lien en description pour apprendre à gérer tes crises d'anxiété en toute autonomie. Et tu peux aussi réserver ton rendez-vous découverte si tu hésites encore à rejoindre l'accompagnement sur 4 mois Mission Anxiété Zéro l'Antidote. Ce rendez-vous est gratuit et sans engagement et tu repartiras déjà avec des pistes pour t'aider à mettre ton anxiété à zéro. D'ici le prochain épisode, je te souhaite tout le meilleur. Et n'oublie pas, quoi que tu traverses, tu n'es pas seul.