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Mission Anxiété Zéro - le Podcast

#2 Les 5 mauvaises habitudes qui m’ont menée au burn out

#2 Les 5 mauvaises habitudes qui m’ont menée au burn out

16min |06/08/2024
Play
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Mission Anxiété Zéro - le Podcast

#2 Les 5 mauvaises habitudes qui m’ont menée au burn out

#2 Les 5 mauvaises habitudes qui m’ont menée au burn out

16min |06/08/2024
Play

Description

Dans ce nouvel épisode de Mission Anxiété Zéro, on va parler des 5 mauvaises habitudes qui peuvent nous mener au burn out.


Je vais te révéler des comportements que j’ai observés chez les personnes que j’accompagne, et que j’ai moi-même vécus avant mon burn out en 2013. On va discuter de la manière dont ces habitudes peuvent amplifier ton stress et ton anxiété. Plus important encore, je te donnerai des conseils pratiques pour éviter ces pièges et mieux prendre soin de ta santé mentale.


Consulte les ressources ci dessous pour t’accompagner dans cette démarche.

Souviens toi, quoi que tu traverses, tu n’es pas seul.e 


🌟 télécharge le Patch Anxiété Zéro pour gérer tes moments de crise : https://www.s-konsult.com/anxiete-zero/patch-anxiete-zero

🌟 réserve ton accompagnement personnalisé ici : https://www.s-konsult.com//_paylink/AY_VJEgl


Si cet épisode t’a apporté de la valeur, laisse-moi une note de 5 étoiles sur ta plateforme d’écoute préférée. Cela aidera Mission Anxiété Zéro à toucher encore plus de personnes qui pourraient en avoir besoin.



s_konsult_

https://www.linkedin.com/in/sandra-kilian-zazulak/

@crédits audio du générique : Anthony Chognard CHS Prod


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici c'est ton Safe Space sans langue de bois dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi c'est Sandra, je suis sophro analyste et ma mission c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés. et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors si toi aussi tu cherches des solutions concrètes et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, installe-toi,

  • Speaker #1

    tu es au bon endroit. Bienvenue dans le deuxième épisode de Mission Anxiété Zéro. Aujourd'hui, on va parler de toi. Et aussi un peu de moi, puisque j'ai décidé de partager dans cet épisode les 5 mauvaises habitudes récurrentes qui conduisent au burn-out que j'observe chez les personnes que j'ai pu accompagner en consulte et que j'ai moi-même aussi expérimenté avant de faire mon burn-out en 2013. C'était il y a plus de dix ans, et ça me choque toujours autant de constater que les choses n'ont pas concrètement évolué. D'ailleurs, je reste convaincue que si le marché du recrutement s'est complexifié de cette façon, c'est parce qu'on n'a pas encore proposé de solutions qui répondent réellement à la question du bien-être mental des humains en entreprise. Mais j'arrête ma discrétion ici. pour revenir à notre sujet de focus du jour. Quelles sont donc ces 5 mauvaises habitudes qui conduisent au burn-out ? La première, ça va être de fuir le problème, mais de continuer à vivre comme s'il n'existait pas. C'est-à-dire de vouloir que la crise, que le moment désagréable ou que la crise d'anxiété s'arrête, tout en continuant de faire comme avant. De vouloir continuer à vivre comme avant en fuyant simplement l'inconfort. Alors que c'est le fait de vivre, de continuer à vivre comme avant qui crée l'inconfort. Il y a tout cet évitement qui fait qu'on continue à tourner en boucle dans le bocal qui va nous conduire à l'épuisement. Alors pour la petite anecdote, quand j'étais concernée par ça, avant de faire mon burn-out, moi je suis quelqu'un qui somatise beaucoup dans le dos. Et pendant au moins bien 6 mois avant que le burn-out arrive, j'allais constamment... tous les mois chez le médecin pour qu'il me prescrive des médicaments pour arrêter d'avoir mal au dos. Alors naturellement, ça ne soignait pas mon mal de dos. C'était juste des antidouleurs en fait. Et ça me permettait de pouvoir continuer à vivre comme avant. Donc à faire beaucoup trop d'heures de voiture, à être beaucoup trop stressée au boulot, à faire des journées à rallonge. Et en fait, je ne me suis pas rendue compte que j'entretenais moi-même la maladie. si on peut la nommer ainsi, jusqu'à en arriver à cette phase d'épuisement extrême où les médicaments n'ont plus suffi et que l'effondrement est arrivé. Donc la première mauvaise habitude qui conduit au burn-out, c'est de fuir le problème tout en continuant à vivre comme s'il n'existait pas. La deuxième mauvaise habitude qui conduit au burn-out, c'est de reporter... Continuellement à plus tard, les prises de décisions importantes slash anxiogènes. Alors, je ne suis pas en train de dire qu'il faut prendre des décisions à la va-vite. Non, c'est important de prendre le temps de se poser pour pouvoir peser le pour et le contre et de trouver le temps de prendre la bonne décision pour soi. Mais ce qui est important d'éviter, c'est d'entrer dans un cercle vicieux où on reporte systématiquement et au final on ne... prend pas la décision. Et au final, ce qui risque de se passer, c'est que c'est l'environnement autour de nous qui va prendre une décision qui va pas être la bonne pour nous, et qui va contribuer à notre épuisement. Il faut savoir que plus on reporte, et plus le climat anxiogène va s'aggraver. En quelque sorte, c'est une façon qu'on a d'auto-alimenter notre propre anxiété, et de ce fait, les comportements à risque qui sont associés, notamment à aller se réfugier. dans les plaisirs immédiats. Et ça arrive souvent avec tout un tas de conséquences. Si je repense à mon expérience à ce moment-là, alors j'adorais mon travail, mais qui se passait dans des conditions qui n'étaient humainement pas du tout OK pour moi. J'étais en couple avec quelqu'un avec qui, quand je rentrais à la maison, on n'avait plus rien à se dire. Et ce qui s'est passé, c'est que pour éviter de voir la réalité en face, pour éviter de prendre la décision de la séparation, Tous les soirs, quand j'entrais du travail, on allait manger au resto. Alors on pensait que ça nous a donné l'illusion qu'on passait, qu'on partageait un bon moment de couple tous les deux au resto. Sauf que ça arrivait tous les soirs, qu'on ne discutait plus. Et qu'en réalité, quand la rupture est arrivée, ça s'est fait de façon beaucoup plus brutale. Et puis, comme on mangeait au resto tous les soirs, forcément, on avait fait à peu près un truc comme plus de 10 kilos chacun. Donc, ça a eu vraiment des conséquences assez pénibles pour tous les deux. Si on avait accepté de prendre la décision d'avoir cette conversation importante plus tôt, plutôt que de la décaler systématiquement en allant se réfugier dans un plaisir immédiat, il y aurait certainement eu... des conséquences beaucoup moins graves dans cette séparation. La troisième mauvaise habitude que j'aimerais te partager aujourd'hui, c'est de ne pas apprendre à gérer tes émotions. Alors, pourquoi je te le dis ? C'est une erreur que j'ai faite moi aussi. Parce que pendant longtemps, je pensais que pour être opérationnel, il ne fallait surtout pas être émotionnel. Et ça, c'était une erreur énorme parce que... Donc être opérationnel tout seul, c'est bien, sauf que dans la vraie vie, on est interdépendant les uns des autres. Donc c'est pas possible d'être opérationnel si on n'est pas émotionnel aussi. Dans le sens où, je dis pas qu'il faut se laisser submerger par ses émotions, pas du tout. Par contre, c'est important d'apprendre à les comprendre et à les gérer. Parce qu'à ce moment-là, ça nous permet de mettre le curseur au bon endroit pour pouvoir interagir. avec son entourage, que ce soit professionnel ou privé. Apprendre à gérer ses émotions, c'est être beaucoup mieux capable de faire la part des choses et de garder son sang froid, puisque pour être le meilleur opérationnel possible en temps réel, c'est important de garder son sang froid en toutes circonstances. Sinon le risque, ça va être qu'on va exploser beaucoup plus facilement et de façon beaucoup plus démesurée. et pas nécessairement avec les personnes qui sont à l'origine de notre stress. Et ce phénomène de montagne russe va être super épuisant pour tout ton corps et pour ta santé mentale. Donc la troisième mauvaise habitude qui conduit au burn-out, c'est de faire l'erreur, de croire qu'on n'a pas besoin d'apprendre à gérer ses émotions. La quatrième erreur, ou la quatrième mauvaise habitude, c'est de rester seule face à son anxiété, ou de rester seule face à ce qu'on traverse. Soit parce qu'on pense qu'on peut gérer ça seule, ou qu'on va minimiser le problème. C'est-à-dire que je me souviens dans mon cas à l'époque, donc je vais reprendre le cas de ma précédente relation de couple, parce que c'est l'exemple le plus facilement compréhensible. c'est que je voyais pas l'intérêt de parler de mon mal-être dans mon couple parce que professionnellement, ça se passait bien pour tous les deux. On était ensemble depuis quelques années, on vivait tous les deux ensemble dans un appartement qu'on adorait. On partait en vacances ensemble à peu près cinq fois par an. En gros, je pensais que j'avais absolument aucune raison de me plaindre et que quelque part, c'était moi qui faisais entre guillemets un caprice d'enfant gâté. Sauf qu'en réalité... J'ai pas appris à gérer, j'essayais de cacher cette mauvaise gestion émotionnelle sous le tapis. Et ça s'est installé dans la durée. Et quelque part, le fait de rester seule face à ça, j'ai pas pu prendre de recul qu'un professionnel par exemple aurait pu m'aider à prendre. Et ça m'a fait continuer à tourner en rond dans mon bocal sur mes scénarios catastrophes autour de ça. Rester seul face à son anxiété ou rester seul face à une situation compliquée qu'on traverse, ça ne nous permet pas d'avoir le recul nécessaire parce qu'on a trop la tête dans le guidon à ce moment-là. Donc c'est important dans ces phases-là de pouvoir se faire aider par les personnes compétentes. La cinquième mauvaise habitude que je veux te partager aujourd'hui qui conduit au burn-out, c'est de s'éparpiller dans tous les sens. On s'est par pied dans tous les sens, en mode trouver des diversions pour fuir le problème. Parce que, premièrement, ça ne va pas résoudre le problème déjà existant. Et en plus de ça, ça va en créer de nouveaux. Et une fois qu'on se fait dépasser par la situation, parce que, fatalement, ça va arriver, on va se retrouver figé en espérant que ça passe. Là, c'est un petit peu comme le lapin pris dans les phares d'une voiture. Alors effectivement, la situation va passer. En revanche, elle aura empiré du fait de notre manque de prise de position. Alors, je vais récapituler ces 5 mauvaises habitudes qui conduisent au burn-out. La première, c'est de fuir le problème tout en continuant de vivre de la même façon, en essayant de te persuader que ce problème n'existe pas. La deuxième, c'est de reporter systématiquement à plus tard les prises de décisions anxiogènes. La troisième mauvaise habitude, c'est de ne pas apprendre à gérer tes émotions. et de croire que la gestion des émotions est optionnelle. Quatrième mauvaise habitude, c'est de rester seul face à ton anxiété ou face à la situation compliquée que tu traverses. La cinquième mauvaise habitude, c'est de t'éparpiller dans tous les sens pour essayer de faire une diversion et te défocaliser du problème réel. Alors, si tu te reconnais dans ces mauvaises habitudes, Pas de panique, on se relaxe du nénuphar, je suis venue avec des solutions et des pistes pour t'aider à réfléchir sur ta situation. La première piste, c'est de te dire de prendre le temps de t'arrêter, particulièrement si tu penses que tu n'en as pas la possibilité. Il suffit de le décider en fait. Alors là, je te propose là tout de suite de prendre ton téléphone et de booker un moment pour toi dans ton agenda. Donne-toi l'autorisation d'arrêter de fuir la situation en tournant dans le bocal. Tu n'aimes pas tourner dans ton bocal. C'est agaçant. Personne n'aime tourner en rond dans son bocal. Même les poissons rouges détestent ça. Prends ton téléphone, boucle un moment pour toi, dans ton agenda. La deuxième piste que je voudrais te donner aujourd'hui, c'est de prendre soin de toi. Est-ce que c'est important de pouvoir s'accorder des moments de lâcher prise ? Ne serait-ce que pour ton bien-être mental ? Et que c'est important de pouvoir se reposer pour prendre des décisions importantes et réfléchies ? Prends le temps de te reposer, sans te juger. Enfin, de te reposer ou de faire n'importe quelle activité qui te fera du bien à toi. Et là, tu as un panel incroyable de possibilités pour choisir l'activité qui te fera du bien. Alors, Je ne vais pas me mettre en mode la super sophrologue qui va te dire il faut faire de la sophro, il faut faire de la pleine conscience, il faut faire des massages. Non, en fait, fais ce qui est bon pour toi. Si c'est du jardinage, fais du jardinage. Si tu as besoin de sortir des émotions de rage ou de colère, c'est important aussi que tu puisses t'autoriser à les sortir, soit en faisant des sports plus explosifs, ou en trouvant d'autres façons de pouvoir sortir cette rage et cette colère de façon... cadrer sans te faire mal et sans faire mal à personne. Dernièrement, une personne d'une entreprise dans laquelle j'étais intervenue pendant la semaine de la QVT me disait qu'avec des collègues, ils en étaient venus à dire, sur le ton de la blague, que ça serait chouette peut-être de demander un sac de boxe en salle de pause. Mais en réalité, oui, c'est pas une blague. C'est important de pouvoir canaliser ses émotions. Et si ce sac de frappe les aident à pouvoir gérer leur pulsion de colère ou de rage, mais évidemment qu'il faut le faire. C'est vraiment important de pouvoir prendre ses besoins physiques au sérieux. Parce que ça va t'aider à revenir dans ton corps et à te reconnecter avec tes ressentis. La troisième piste de réflexion que je veux te partager, c'est d'accueillir les choses telles qu'elles sont. Accueillir les choses telles qu'elles sont pour sortir du déni. Sans poser d'interprétation ou te raconter d'histoires superflues. Ça va être simplement de poser factuellement les faits sur le papier, pour te confronter à la réalité sans te juger. Et ça, ça va te permettre de faire le point sur ce dont tu as réellement envie. Enfin, la dernière piste de réflexion que je voulais partager avec toi aujourd'hui, ça va être de demander de l'aide à un professionnel. Alors on a beau dire que dans la vie tout finit par passer, ouais c'est vrai. Et il y a des situations dans lesquelles on a besoin d'aide extérieure. Et cette aide extérieure elle va te faire gagner un temps précieux et faire en sorte que la situation ne s'aggrave pas davantage. Ça va te permettre de prendre le recul nécessaire avec une personne neutre qui va aussi t'apprendre à gérer concrètement tes émotions sur le terrain et te libérer des croyances limitantes qui t'empêchent de prendre les bonnes décisions pour sortir de cette situation. D'ailleurs, si je regrette une seule chose dans ma thérapie et dans mon accompagnement personnel, c'est de ne pas avoir commencé 5 ans plus tôt. Parce que je pense que ça m'aurait évité de faire un paquet de boulettes. D'ailleurs, si tu veux que ce soit moi qui t'accompagne à avancer sur ta situation, tu trouveras le lien pour prendre rendez-vous dans la description de l'épisode. Je récapitule les quatre pistes de réflexion que je te propose pour éviter d'arriver au burn-out. La première, ça va être de prendre le temps pour t'autoriser de t'arrêter. La deuxième, c'est de... prendre soin de toi et d'écouter tes besoins et tes ressentis. La troisième, ça va être d'accueillir les choses telles qu'elles sont. La quatrième, ce sera de demander de l'aide à un professionnel. Et nous voilà déjà à la fin de cet épisode. J'espère qu'il t'a apporté des pistes pour arrêter ou t'éviter de prendre des mauvaises habitudes qui conduisent au burn-out. Je te laisse aussi en description les liens pour... t'inscrire à ma non-newsletter et télécharger le patch Anxiété Zéro. Et si cet épisode t'a plu, je serai gratitude que tu me laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée pour m'aider à faire connaître la mission Anxiété Zéro. D'ici le prochain épisode, je te souhaite tout le meilleur et n'oublie pas, quoi que tu traverses, tu n'es pas seul.

Description

Dans ce nouvel épisode de Mission Anxiété Zéro, on va parler des 5 mauvaises habitudes qui peuvent nous mener au burn out.


Je vais te révéler des comportements que j’ai observés chez les personnes que j’accompagne, et que j’ai moi-même vécus avant mon burn out en 2013. On va discuter de la manière dont ces habitudes peuvent amplifier ton stress et ton anxiété. Plus important encore, je te donnerai des conseils pratiques pour éviter ces pièges et mieux prendre soin de ta santé mentale.


Consulte les ressources ci dessous pour t’accompagner dans cette démarche.

Souviens toi, quoi que tu traverses, tu n’es pas seul.e 


🌟 télécharge le Patch Anxiété Zéro pour gérer tes moments de crise : https://www.s-konsult.com/anxiete-zero/patch-anxiete-zero

🌟 réserve ton accompagnement personnalisé ici : https://www.s-konsult.com//_paylink/AY_VJEgl


Si cet épisode t’a apporté de la valeur, laisse-moi une note de 5 étoiles sur ta plateforme d’écoute préférée. Cela aidera Mission Anxiété Zéro à toucher encore plus de personnes qui pourraient en avoir besoin.



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@crédits audio du générique : Anthony Chognard CHS Prod


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici c'est ton Safe Space sans langue de bois dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi c'est Sandra, je suis sophro analyste et ma mission c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés. et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors si toi aussi tu cherches des solutions concrètes et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, installe-toi,

  • Speaker #1

    tu es au bon endroit. Bienvenue dans le deuxième épisode de Mission Anxiété Zéro. Aujourd'hui, on va parler de toi. Et aussi un peu de moi, puisque j'ai décidé de partager dans cet épisode les 5 mauvaises habitudes récurrentes qui conduisent au burn-out que j'observe chez les personnes que j'ai pu accompagner en consulte et que j'ai moi-même aussi expérimenté avant de faire mon burn-out en 2013. C'était il y a plus de dix ans, et ça me choque toujours autant de constater que les choses n'ont pas concrètement évolué. D'ailleurs, je reste convaincue que si le marché du recrutement s'est complexifié de cette façon, c'est parce qu'on n'a pas encore proposé de solutions qui répondent réellement à la question du bien-être mental des humains en entreprise. Mais j'arrête ma discrétion ici. pour revenir à notre sujet de focus du jour. Quelles sont donc ces 5 mauvaises habitudes qui conduisent au burn-out ? La première, ça va être de fuir le problème, mais de continuer à vivre comme s'il n'existait pas. C'est-à-dire de vouloir que la crise, que le moment désagréable ou que la crise d'anxiété s'arrête, tout en continuant de faire comme avant. De vouloir continuer à vivre comme avant en fuyant simplement l'inconfort. Alors que c'est le fait de vivre, de continuer à vivre comme avant qui crée l'inconfort. Il y a tout cet évitement qui fait qu'on continue à tourner en boucle dans le bocal qui va nous conduire à l'épuisement. Alors pour la petite anecdote, quand j'étais concernée par ça, avant de faire mon burn-out, moi je suis quelqu'un qui somatise beaucoup dans le dos. Et pendant au moins bien 6 mois avant que le burn-out arrive, j'allais constamment... tous les mois chez le médecin pour qu'il me prescrive des médicaments pour arrêter d'avoir mal au dos. Alors naturellement, ça ne soignait pas mon mal de dos. C'était juste des antidouleurs en fait. Et ça me permettait de pouvoir continuer à vivre comme avant. Donc à faire beaucoup trop d'heures de voiture, à être beaucoup trop stressée au boulot, à faire des journées à rallonge. Et en fait, je ne me suis pas rendue compte que j'entretenais moi-même la maladie. si on peut la nommer ainsi, jusqu'à en arriver à cette phase d'épuisement extrême où les médicaments n'ont plus suffi et que l'effondrement est arrivé. Donc la première mauvaise habitude qui conduit au burn-out, c'est de fuir le problème tout en continuant à vivre comme s'il n'existait pas. La deuxième mauvaise habitude qui conduit au burn-out, c'est de reporter... Continuellement à plus tard, les prises de décisions importantes slash anxiogènes. Alors, je ne suis pas en train de dire qu'il faut prendre des décisions à la va-vite. Non, c'est important de prendre le temps de se poser pour pouvoir peser le pour et le contre et de trouver le temps de prendre la bonne décision pour soi. Mais ce qui est important d'éviter, c'est d'entrer dans un cercle vicieux où on reporte systématiquement et au final on ne... prend pas la décision. Et au final, ce qui risque de se passer, c'est que c'est l'environnement autour de nous qui va prendre une décision qui va pas être la bonne pour nous, et qui va contribuer à notre épuisement. Il faut savoir que plus on reporte, et plus le climat anxiogène va s'aggraver. En quelque sorte, c'est une façon qu'on a d'auto-alimenter notre propre anxiété, et de ce fait, les comportements à risque qui sont associés, notamment à aller se réfugier. dans les plaisirs immédiats. Et ça arrive souvent avec tout un tas de conséquences. Si je repense à mon expérience à ce moment-là, alors j'adorais mon travail, mais qui se passait dans des conditions qui n'étaient humainement pas du tout OK pour moi. J'étais en couple avec quelqu'un avec qui, quand je rentrais à la maison, on n'avait plus rien à se dire. Et ce qui s'est passé, c'est que pour éviter de voir la réalité en face, pour éviter de prendre la décision de la séparation, Tous les soirs, quand j'entrais du travail, on allait manger au resto. Alors on pensait que ça nous a donné l'illusion qu'on passait, qu'on partageait un bon moment de couple tous les deux au resto. Sauf que ça arrivait tous les soirs, qu'on ne discutait plus. Et qu'en réalité, quand la rupture est arrivée, ça s'est fait de façon beaucoup plus brutale. Et puis, comme on mangeait au resto tous les soirs, forcément, on avait fait à peu près un truc comme plus de 10 kilos chacun. Donc, ça a eu vraiment des conséquences assez pénibles pour tous les deux. Si on avait accepté de prendre la décision d'avoir cette conversation importante plus tôt, plutôt que de la décaler systématiquement en allant se réfugier dans un plaisir immédiat, il y aurait certainement eu... des conséquences beaucoup moins graves dans cette séparation. La troisième mauvaise habitude que j'aimerais te partager aujourd'hui, c'est de ne pas apprendre à gérer tes émotions. Alors, pourquoi je te le dis ? C'est une erreur que j'ai faite moi aussi. Parce que pendant longtemps, je pensais que pour être opérationnel, il ne fallait surtout pas être émotionnel. Et ça, c'était une erreur énorme parce que... Donc être opérationnel tout seul, c'est bien, sauf que dans la vraie vie, on est interdépendant les uns des autres. Donc c'est pas possible d'être opérationnel si on n'est pas émotionnel aussi. Dans le sens où, je dis pas qu'il faut se laisser submerger par ses émotions, pas du tout. Par contre, c'est important d'apprendre à les comprendre et à les gérer. Parce qu'à ce moment-là, ça nous permet de mettre le curseur au bon endroit pour pouvoir interagir. avec son entourage, que ce soit professionnel ou privé. Apprendre à gérer ses émotions, c'est être beaucoup mieux capable de faire la part des choses et de garder son sang froid, puisque pour être le meilleur opérationnel possible en temps réel, c'est important de garder son sang froid en toutes circonstances. Sinon le risque, ça va être qu'on va exploser beaucoup plus facilement et de façon beaucoup plus démesurée. et pas nécessairement avec les personnes qui sont à l'origine de notre stress. Et ce phénomène de montagne russe va être super épuisant pour tout ton corps et pour ta santé mentale. Donc la troisième mauvaise habitude qui conduit au burn-out, c'est de faire l'erreur, de croire qu'on n'a pas besoin d'apprendre à gérer ses émotions. La quatrième erreur, ou la quatrième mauvaise habitude, c'est de rester seule face à son anxiété, ou de rester seule face à ce qu'on traverse. Soit parce qu'on pense qu'on peut gérer ça seule, ou qu'on va minimiser le problème. C'est-à-dire que je me souviens dans mon cas à l'époque, donc je vais reprendre le cas de ma précédente relation de couple, parce que c'est l'exemple le plus facilement compréhensible. c'est que je voyais pas l'intérêt de parler de mon mal-être dans mon couple parce que professionnellement, ça se passait bien pour tous les deux. On était ensemble depuis quelques années, on vivait tous les deux ensemble dans un appartement qu'on adorait. On partait en vacances ensemble à peu près cinq fois par an. En gros, je pensais que j'avais absolument aucune raison de me plaindre et que quelque part, c'était moi qui faisais entre guillemets un caprice d'enfant gâté. Sauf qu'en réalité... J'ai pas appris à gérer, j'essayais de cacher cette mauvaise gestion émotionnelle sous le tapis. Et ça s'est installé dans la durée. Et quelque part, le fait de rester seule face à ça, j'ai pas pu prendre de recul qu'un professionnel par exemple aurait pu m'aider à prendre. Et ça m'a fait continuer à tourner en rond dans mon bocal sur mes scénarios catastrophes autour de ça. Rester seul face à son anxiété ou rester seul face à une situation compliquée qu'on traverse, ça ne nous permet pas d'avoir le recul nécessaire parce qu'on a trop la tête dans le guidon à ce moment-là. Donc c'est important dans ces phases-là de pouvoir se faire aider par les personnes compétentes. La cinquième mauvaise habitude que je veux te partager aujourd'hui qui conduit au burn-out, c'est de s'éparpiller dans tous les sens. On s'est par pied dans tous les sens, en mode trouver des diversions pour fuir le problème. Parce que, premièrement, ça ne va pas résoudre le problème déjà existant. Et en plus de ça, ça va en créer de nouveaux. Et une fois qu'on se fait dépasser par la situation, parce que, fatalement, ça va arriver, on va se retrouver figé en espérant que ça passe. Là, c'est un petit peu comme le lapin pris dans les phares d'une voiture. Alors effectivement, la situation va passer. En revanche, elle aura empiré du fait de notre manque de prise de position. Alors, je vais récapituler ces 5 mauvaises habitudes qui conduisent au burn-out. La première, c'est de fuir le problème tout en continuant de vivre de la même façon, en essayant de te persuader que ce problème n'existe pas. La deuxième, c'est de reporter systématiquement à plus tard les prises de décisions anxiogènes. La troisième mauvaise habitude, c'est de ne pas apprendre à gérer tes émotions. et de croire que la gestion des émotions est optionnelle. Quatrième mauvaise habitude, c'est de rester seul face à ton anxiété ou face à la situation compliquée que tu traverses. La cinquième mauvaise habitude, c'est de t'éparpiller dans tous les sens pour essayer de faire une diversion et te défocaliser du problème réel. Alors, si tu te reconnais dans ces mauvaises habitudes, Pas de panique, on se relaxe du nénuphar, je suis venue avec des solutions et des pistes pour t'aider à réfléchir sur ta situation. La première piste, c'est de te dire de prendre le temps de t'arrêter, particulièrement si tu penses que tu n'en as pas la possibilité. Il suffit de le décider en fait. Alors là, je te propose là tout de suite de prendre ton téléphone et de booker un moment pour toi dans ton agenda. Donne-toi l'autorisation d'arrêter de fuir la situation en tournant dans le bocal. Tu n'aimes pas tourner dans ton bocal. C'est agaçant. Personne n'aime tourner en rond dans son bocal. Même les poissons rouges détestent ça. Prends ton téléphone, boucle un moment pour toi, dans ton agenda. La deuxième piste que je voudrais te donner aujourd'hui, c'est de prendre soin de toi. Est-ce que c'est important de pouvoir s'accorder des moments de lâcher prise ? Ne serait-ce que pour ton bien-être mental ? Et que c'est important de pouvoir se reposer pour prendre des décisions importantes et réfléchies ? Prends le temps de te reposer, sans te juger. Enfin, de te reposer ou de faire n'importe quelle activité qui te fera du bien à toi. Et là, tu as un panel incroyable de possibilités pour choisir l'activité qui te fera du bien. Alors, Je ne vais pas me mettre en mode la super sophrologue qui va te dire il faut faire de la sophro, il faut faire de la pleine conscience, il faut faire des massages. Non, en fait, fais ce qui est bon pour toi. Si c'est du jardinage, fais du jardinage. Si tu as besoin de sortir des émotions de rage ou de colère, c'est important aussi que tu puisses t'autoriser à les sortir, soit en faisant des sports plus explosifs, ou en trouvant d'autres façons de pouvoir sortir cette rage et cette colère de façon... cadrer sans te faire mal et sans faire mal à personne. Dernièrement, une personne d'une entreprise dans laquelle j'étais intervenue pendant la semaine de la QVT me disait qu'avec des collègues, ils en étaient venus à dire, sur le ton de la blague, que ça serait chouette peut-être de demander un sac de boxe en salle de pause. Mais en réalité, oui, c'est pas une blague. C'est important de pouvoir canaliser ses émotions. Et si ce sac de frappe les aident à pouvoir gérer leur pulsion de colère ou de rage, mais évidemment qu'il faut le faire. C'est vraiment important de pouvoir prendre ses besoins physiques au sérieux. Parce que ça va t'aider à revenir dans ton corps et à te reconnecter avec tes ressentis. La troisième piste de réflexion que je veux te partager, c'est d'accueillir les choses telles qu'elles sont. Accueillir les choses telles qu'elles sont pour sortir du déni. Sans poser d'interprétation ou te raconter d'histoires superflues. Ça va être simplement de poser factuellement les faits sur le papier, pour te confronter à la réalité sans te juger. Et ça, ça va te permettre de faire le point sur ce dont tu as réellement envie. Enfin, la dernière piste de réflexion que je voulais partager avec toi aujourd'hui, ça va être de demander de l'aide à un professionnel. Alors on a beau dire que dans la vie tout finit par passer, ouais c'est vrai. Et il y a des situations dans lesquelles on a besoin d'aide extérieure. Et cette aide extérieure elle va te faire gagner un temps précieux et faire en sorte que la situation ne s'aggrave pas davantage. Ça va te permettre de prendre le recul nécessaire avec une personne neutre qui va aussi t'apprendre à gérer concrètement tes émotions sur le terrain et te libérer des croyances limitantes qui t'empêchent de prendre les bonnes décisions pour sortir de cette situation. D'ailleurs, si je regrette une seule chose dans ma thérapie et dans mon accompagnement personnel, c'est de ne pas avoir commencé 5 ans plus tôt. Parce que je pense que ça m'aurait évité de faire un paquet de boulettes. D'ailleurs, si tu veux que ce soit moi qui t'accompagne à avancer sur ta situation, tu trouveras le lien pour prendre rendez-vous dans la description de l'épisode. Je récapitule les quatre pistes de réflexion que je te propose pour éviter d'arriver au burn-out. La première, ça va être de prendre le temps pour t'autoriser de t'arrêter. La deuxième, c'est de... prendre soin de toi et d'écouter tes besoins et tes ressentis. La troisième, ça va être d'accueillir les choses telles qu'elles sont. La quatrième, ce sera de demander de l'aide à un professionnel. Et nous voilà déjà à la fin de cet épisode. J'espère qu'il t'a apporté des pistes pour arrêter ou t'éviter de prendre des mauvaises habitudes qui conduisent au burn-out. Je te laisse aussi en description les liens pour... t'inscrire à ma non-newsletter et télécharger le patch Anxiété Zéro. Et si cet épisode t'a plu, je serai gratitude que tu me laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée pour m'aider à faire connaître la mission Anxiété Zéro. D'ici le prochain épisode, je te souhaite tout le meilleur et n'oublie pas, quoi que tu traverses, tu n'es pas seul.

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Description

Dans ce nouvel épisode de Mission Anxiété Zéro, on va parler des 5 mauvaises habitudes qui peuvent nous mener au burn out.


Je vais te révéler des comportements que j’ai observés chez les personnes que j’accompagne, et que j’ai moi-même vécus avant mon burn out en 2013. On va discuter de la manière dont ces habitudes peuvent amplifier ton stress et ton anxiété. Plus important encore, je te donnerai des conseils pratiques pour éviter ces pièges et mieux prendre soin de ta santé mentale.


Consulte les ressources ci dessous pour t’accompagner dans cette démarche.

Souviens toi, quoi que tu traverses, tu n’es pas seul.e 


🌟 télécharge le Patch Anxiété Zéro pour gérer tes moments de crise : https://www.s-konsult.com/anxiete-zero/patch-anxiete-zero

🌟 réserve ton accompagnement personnalisé ici : https://www.s-konsult.com//_paylink/AY_VJEgl


Si cet épisode t’a apporté de la valeur, laisse-moi une note de 5 étoiles sur ta plateforme d’écoute préférée. Cela aidera Mission Anxiété Zéro à toucher encore plus de personnes qui pourraient en avoir besoin.



s_konsult_

https://www.linkedin.com/in/sandra-kilian-zazulak/

@crédits audio du générique : Anthony Chognard CHS Prod


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici c'est ton Safe Space sans langue de bois dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi c'est Sandra, je suis sophro analyste et ma mission c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés. et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors si toi aussi tu cherches des solutions concrètes et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, installe-toi,

  • Speaker #1

    tu es au bon endroit. Bienvenue dans le deuxième épisode de Mission Anxiété Zéro. Aujourd'hui, on va parler de toi. Et aussi un peu de moi, puisque j'ai décidé de partager dans cet épisode les 5 mauvaises habitudes récurrentes qui conduisent au burn-out que j'observe chez les personnes que j'ai pu accompagner en consulte et que j'ai moi-même aussi expérimenté avant de faire mon burn-out en 2013. C'était il y a plus de dix ans, et ça me choque toujours autant de constater que les choses n'ont pas concrètement évolué. D'ailleurs, je reste convaincue que si le marché du recrutement s'est complexifié de cette façon, c'est parce qu'on n'a pas encore proposé de solutions qui répondent réellement à la question du bien-être mental des humains en entreprise. Mais j'arrête ma discrétion ici. pour revenir à notre sujet de focus du jour. Quelles sont donc ces 5 mauvaises habitudes qui conduisent au burn-out ? La première, ça va être de fuir le problème, mais de continuer à vivre comme s'il n'existait pas. C'est-à-dire de vouloir que la crise, que le moment désagréable ou que la crise d'anxiété s'arrête, tout en continuant de faire comme avant. De vouloir continuer à vivre comme avant en fuyant simplement l'inconfort. Alors que c'est le fait de vivre, de continuer à vivre comme avant qui crée l'inconfort. Il y a tout cet évitement qui fait qu'on continue à tourner en boucle dans le bocal qui va nous conduire à l'épuisement. Alors pour la petite anecdote, quand j'étais concernée par ça, avant de faire mon burn-out, moi je suis quelqu'un qui somatise beaucoup dans le dos. Et pendant au moins bien 6 mois avant que le burn-out arrive, j'allais constamment... tous les mois chez le médecin pour qu'il me prescrive des médicaments pour arrêter d'avoir mal au dos. Alors naturellement, ça ne soignait pas mon mal de dos. C'était juste des antidouleurs en fait. Et ça me permettait de pouvoir continuer à vivre comme avant. Donc à faire beaucoup trop d'heures de voiture, à être beaucoup trop stressée au boulot, à faire des journées à rallonge. Et en fait, je ne me suis pas rendue compte que j'entretenais moi-même la maladie. si on peut la nommer ainsi, jusqu'à en arriver à cette phase d'épuisement extrême où les médicaments n'ont plus suffi et que l'effondrement est arrivé. Donc la première mauvaise habitude qui conduit au burn-out, c'est de fuir le problème tout en continuant à vivre comme s'il n'existait pas. La deuxième mauvaise habitude qui conduit au burn-out, c'est de reporter... Continuellement à plus tard, les prises de décisions importantes slash anxiogènes. Alors, je ne suis pas en train de dire qu'il faut prendre des décisions à la va-vite. Non, c'est important de prendre le temps de se poser pour pouvoir peser le pour et le contre et de trouver le temps de prendre la bonne décision pour soi. Mais ce qui est important d'éviter, c'est d'entrer dans un cercle vicieux où on reporte systématiquement et au final on ne... prend pas la décision. Et au final, ce qui risque de se passer, c'est que c'est l'environnement autour de nous qui va prendre une décision qui va pas être la bonne pour nous, et qui va contribuer à notre épuisement. Il faut savoir que plus on reporte, et plus le climat anxiogène va s'aggraver. En quelque sorte, c'est une façon qu'on a d'auto-alimenter notre propre anxiété, et de ce fait, les comportements à risque qui sont associés, notamment à aller se réfugier. dans les plaisirs immédiats. Et ça arrive souvent avec tout un tas de conséquences. Si je repense à mon expérience à ce moment-là, alors j'adorais mon travail, mais qui se passait dans des conditions qui n'étaient humainement pas du tout OK pour moi. J'étais en couple avec quelqu'un avec qui, quand je rentrais à la maison, on n'avait plus rien à se dire. Et ce qui s'est passé, c'est que pour éviter de voir la réalité en face, pour éviter de prendre la décision de la séparation, Tous les soirs, quand j'entrais du travail, on allait manger au resto. Alors on pensait que ça nous a donné l'illusion qu'on passait, qu'on partageait un bon moment de couple tous les deux au resto. Sauf que ça arrivait tous les soirs, qu'on ne discutait plus. Et qu'en réalité, quand la rupture est arrivée, ça s'est fait de façon beaucoup plus brutale. Et puis, comme on mangeait au resto tous les soirs, forcément, on avait fait à peu près un truc comme plus de 10 kilos chacun. Donc, ça a eu vraiment des conséquences assez pénibles pour tous les deux. Si on avait accepté de prendre la décision d'avoir cette conversation importante plus tôt, plutôt que de la décaler systématiquement en allant se réfugier dans un plaisir immédiat, il y aurait certainement eu... des conséquences beaucoup moins graves dans cette séparation. La troisième mauvaise habitude que j'aimerais te partager aujourd'hui, c'est de ne pas apprendre à gérer tes émotions. Alors, pourquoi je te le dis ? C'est une erreur que j'ai faite moi aussi. Parce que pendant longtemps, je pensais que pour être opérationnel, il ne fallait surtout pas être émotionnel. Et ça, c'était une erreur énorme parce que... Donc être opérationnel tout seul, c'est bien, sauf que dans la vraie vie, on est interdépendant les uns des autres. Donc c'est pas possible d'être opérationnel si on n'est pas émotionnel aussi. Dans le sens où, je dis pas qu'il faut se laisser submerger par ses émotions, pas du tout. Par contre, c'est important d'apprendre à les comprendre et à les gérer. Parce qu'à ce moment-là, ça nous permet de mettre le curseur au bon endroit pour pouvoir interagir. avec son entourage, que ce soit professionnel ou privé. Apprendre à gérer ses émotions, c'est être beaucoup mieux capable de faire la part des choses et de garder son sang froid, puisque pour être le meilleur opérationnel possible en temps réel, c'est important de garder son sang froid en toutes circonstances. Sinon le risque, ça va être qu'on va exploser beaucoup plus facilement et de façon beaucoup plus démesurée. et pas nécessairement avec les personnes qui sont à l'origine de notre stress. Et ce phénomène de montagne russe va être super épuisant pour tout ton corps et pour ta santé mentale. Donc la troisième mauvaise habitude qui conduit au burn-out, c'est de faire l'erreur, de croire qu'on n'a pas besoin d'apprendre à gérer ses émotions. La quatrième erreur, ou la quatrième mauvaise habitude, c'est de rester seule face à son anxiété, ou de rester seule face à ce qu'on traverse. Soit parce qu'on pense qu'on peut gérer ça seule, ou qu'on va minimiser le problème. C'est-à-dire que je me souviens dans mon cas à l'époque, donc je vais reprendre le cas de ma précédente relation de couple, parce que c'est l'exemple le plus facilement compréhensible. c'est que je voyais pas l'intérêt de parler de mon mal-être dans mon couple parce que professionnellement, ça se passait bien pour tous les deux. On était ensemble depuis quelques années, on vivait tous les deux ensemble dans un appartement qu'on adorait. On partait en vacances ensemble à peu près cinq fois par an. En gros, je pensais que j'avais absolument aucune raison de me plaindre et que quelque part, c'était moi qui faisais entre guillemets un caprice d'enfant gâté. Sauf qu'en réalité... J'ai pas appris à gérer, j'essayais de cacher cette mauvaise gestion émotionnelle sous le tapis. Et ça s'est installé dans la durée. Et quelque part, le fait de rester seule face à ça, j'ai pas pu prendre de recul qu'un professionnel par exemple aurait pu m'aider à prendre. Et ça m'a fait continuer à tourner en rond dans mon bocal sur mes scénarios catastrophes autour de ça. Rester seul face à son anxiété ou rester seul face à une situation compliquée qu'on traverse, ça ne nous permet pas d'avoir le recul nécessaire parce qu'on a trop la tête dans le guidon à ce moment-là. Donc c'est important dans ces phases-là de pouvoir se faire aider par les personnes compétentes. La cinquième mauvaise habitude que je veux te partager aujourd'hui qui conduit au burn-out, c'est de s'éparpiller dans tous les sens. On s'est par pied dans tous les sens, en mode trouver des diversions pour fuir le problème. Parce que, premièrement, ça ne va pas résoudre le problème déjà existant. Et en plus de ça, ça va en créer de nouveaux. Et une fois qu'on se fait dépasser par la situation, parce que, fatalement, ça va arriver, on va se retrouver figé en espérant que ça passe. Là, c'est un petit peu comme le lapin pris dans les phares d'une voiture. Alors effectivement, la situation va passer. En revanche, elle aura empiré du fait de notre manque de prise de position. Alors, je vais récapituler ces 5 mauvaises habitudes qui conduisent au burn-out. La première, c'est de fuir le problème tout en continuant de vivre de la même façon, en essayant de te persuader que ce problème n'existe pas. La deuxième, c'est de reporter systématiquement à plus tard les prises de décisions anxiogènes. La troisième mauvaise habitude, c'est de ne pas apprendre à gérer tes émotions. et de croire que la gestion des émotions est optionnelle. Quatrième mauvaise habitude, c'est de rester seul face à ton anxiété ou face à la situation compliquée que tu traverses. La cinquième mauvaise habitude, c'est de t'éparpiller dans tous les sens pour essayer de faire une diversion et te défocaliser du problème réel. Alors, si tu te reconnais dans ces mauvaises habitudes, Pas de panique, on se relaxe du nénuphar, je suis venue avec des solutions et des pistes pour t'aider à réfléchir sur ta situation. La première piste, c'est de te dire de prendre le temps de t'arrêter, particulièrement si tu penses que tu n'en as pas la possibilité. Il suffit de le décider en fait. Alors là, je te propose là tout de suite de prendre ton téléphone et de booker un moment pour toi dans ton agenda. Donne-toi l'autorisation d'arrêter de fuir la situation en tournant dans le bocal. Tu n'aimes pas tourner dans ton bocal. C'est agaçant. Personne n'aime tourner en rond dans son bocal. Même les poissons rouges détestent ça. Prends ton téléphone, boucle un moment pour toi, dans ton agenda. La deuxième piste que je voudrais te donner aujourd'hui, c'est de prendre soin de toi. Est-ce que c'est important de pouvoir s'accorder des moments de lâcher prise ? Ne serait-ce que pour ton bien-être mental ? Et que c'est important de pouvoir se reposer pour prendre des décisions importantes et réfléchies ? Prends le temps de te reposer, sans te juger. Enfin, de te reposer ou de faire n'importe quelle activité qui te fera du bien à toi. Et là, tu as un panel incroyable de possibilités pour choisir l'activité qui te fera du bien. Alors, Je ne vais pas me mettre en mode la super sophrologue qui va te dire il faut faire de la sophro, il faut faire de la pleine conscience, il faut faire des massages. Non, en fait, fais ce qui est bon pour toi. Si c'est du jardinage, fais du jardinage. Si tu as besoin de sortir des émotions de rage ou de colère, c'est important aussi que tu puisses t'autoriser à les sortir, soit en faisant des sports plus explosifs, ou en trouvant d'autres façons de pouvoir sortir cette rage et cette colère de façon... cadrer sans te faire mal et sans faire mal à personne. Dernièrement, une personne d'une entreprise dans laquelle j'étais intervenue pendant la semaine de la QVT me disait qu'avec des collègues, ils en étaient venus à dire, sur le ton de la blague, que ça serait chouette peut-être de demander un sac de boxe en salle de pause. Mais en réalité, oui, c'est pas une blague. C'est important de pouvoir canaliser ses émotions. Et si ce sac de frappe les aident à pouvoir gérer leur pulsion de colère ou de rage, mais évidemment qu'il faut le faire. C'est vraiment important de pouvoir prendre ses besoins physiques au sérieux. Parce que ça va t'aider à revenir dans ton corps et à te reconnecter avec tes ressentis. La troisième piste de réflexion que je veux te partager, c'est d'accueillir les choses telles qu'elles sont. Accueillir les choses telles qu'elles sont pour sortir du déni. Sans poser d'interprétation ou te raconter d'histoires superflues. Ça va être simplement de poser factuellement les faits sur le papier, pour te confronter à la réalité sans te juger. Et ça, ça va te permettre de faire le point sur ce dont tu as réellement envie. Enfin, la dernière piste de réflexion que je voulais partager avec toi aujourd'hui, ça va être de demander de l'aide à un professionnel. Alors on a beau dire que dans la vie tout finit par passer, ouais c'est vrai. Et il y a des situations dans lesquelles on a besoin d'aide extérieure. Et cette aide extérieure elle va te faire gagner un temps précieux et faire en sorte que la situation ne s'aggrave pas davantage. Ça va te permettre de prendre le recul nécessaire avec une personne neutre qui va aussi t'apprendre à gérer concrètement tes émotions sur le terrain et te libérer des croyances limitantes qui t'empêchent de prendre les bonnes décisions pour sortir de cette situation. D'ailleurs, si je regrette une seule chose dans ma thérapie et dans mon accompagnement personnel, c'est de ne pas avoir commencé 5 ans plus tôt. Parce que je pense que ça m'aurait évité de faire un paquet de boulettes. D'ailleurs, si tu veux que ce soit moi qui t'accompagne à avancer sur ta situation, tu trouveras le lien pour prendre rendez-vous dans la description de l'épisode. Je récapitule les quatre pistes de réflexion que je te propose pour éviter d'arriver au burn-out. La première, ça va être de prendre le temps pour t'autoriser de t'arrêter. La deuxième, c'est de... prendre soin de toi et d'écouter tes besoins et tes ressentis. La troisième, ça va être d'accueillir les choses telles qu'elles sont. La quatrième, ce sera de demander de l'aide à un professionnel. Et nous voilà déjà à la fin de cet épisode. J'espère qu'il t'a apporté des pistes pour arrêter ou t'éviter de prendre des mauvaises habitudes qui conduisent au burn-out. Je te laisse aussi en description les liens pour... t'inscrire à ma non-newsletter et télécharger le patch Anxiété Zéro. Et si cet épisode t'a plu, je serai gratitude que tu me laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée pour m'aider à faire connaître la mission Anxiété Zéro. D'ici le prochain épisode, je te souhaite tout le meilleur et n'oublie pas, quoi que tu traverses, tu n'es pas seul.

Description

Dans ce nouvel épisode de Mission Anxiété Zéro, on va parler des 5 mauvaises habitudes qui peuvent nous mener au burn out.


Je vais te révéler des comportements que j’ai observés chez les personnes que j’accompagne, et que j’ai moi-même vécus avant mon burn out en 2013. On va discuter de la manière dont ces habitudes peuvent amplifier ton stress et ton anxiété. Plus important encore, je te donnerai des conseils pratiques pour éviter ces pièges et mieux prendre soin de ta santé mentale.


Consulte les ressources ci dessous pour t’accompagner dans cette démarche.

Souviens toi, quoi que tu traverses, tu n’es pas seul.e 


🌟 télécharge le Patch Anxiété Zéro pour gérer tes moments de crise : https://www.s-konsult.com/anxiete-zero/patch-anxiete-zero

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Si cet épisode t’a apporté de la valeur, laisse-moi une note de 5 étoiles sur ta plateforme d’écoute préférée. Cela aidera Mission Anxiété Zéro à toucher encore plus de personnes qui pourraient en avoir besoin.



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@crédits audio du générique : Anthony Chognard CHS Prod


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Mission Anxiété Zéro. Ici c'est ton Safe Space sans langue de bois dans lequel je vais t'aider à questionner tes automatismes émotionnels. Moi c'est Sandra, je suis sophro analyste et ma mission c'est d'accompagner mes clients à prendre soin de leur bien-être mental pour être plus heureux, mieux concentrés. et mettre plus de sens dans leur quotidien. Alors si toi aussi tu cherches des solutions concrètes et actionnables pour gérer tes émotions et mettre ton anxiété à zéro, installe-toi,

  • Speaker #1

    tu es au bon endroit. Bienvenue dans le deuxième épisode de Mission Anxiété Zéro. Aujourd'hui, on va parler de toi. Et aussi un peu de moi, puisque j'ai décidé de partager dans cet épisode les 5 mauvaises habitudes récurrentes qui conduisent au burn-out que j'observe chez les personnes que j'ai pu accompagner en consulte et que j'ai moi-même aussi expérimenté avant de faire mon burn-out en 2013. C'était il y a plus de dix ans, et ça me choque toujours autant de constater que les choses n'ont pas concrètement évolué. D'ailleurs, je reste convaincue que si le marché du recrutement s'est complexifié de cette façon, c'est parce qu'on n'a pas encore proposé de solutions qui répondent réellement à la question du bien-être mental des humains en entreprise. Mais j'arrête ma discrétion ici. pour revenir à notre sujet de focus du jour. Quelles sont donc ces 5 mauvaises habitudes qui conduisent au burn-out ? La première, ça va être de fuir le problème, mais de continuer à vivre comme s'il n'existait pas. C'est-à-dire de vouloir que la crise, que le moment désagréable ou que la crise d'anxiété s'arrête, tout en continuant de faire comme avant. De vouloir continuer à vivre comme avant en fuyant simplement l'inconfort. Alors que c'est le fait de vivre, de continuer à vivre comme avant qui crée l'inconfort. Il y a tout cet évitement qui fait qu'on continue à tourner en boucle dans le bocal qui va nous conduire à l'épuisement. Alors pour la petite anecdote, quand j'étais concernée par ça, avant de faire mon burn-out, moi je suis quelqu'un qui somatise beaucoup dans le dos. Et pendant au moins bien 6 mois avant que le burn-out arrive, j'allais constamment... tous les mois chez le médecin pour qu'il me prescrive des médicaments pour arrêter d'avoir mal au dos. Alors naturellement, ça ne soignait pas mon mal de dos. C'était juste des antidouleurs en fait. Et ça me permettait de pouvoir continuer à vivre comme avant. Donc à faire beaucoup trop d'heures de voiture, à être beaucoup trop stressée au boulot, à faire des journées à rallonge. Et en fait, je ne me suis pas rendue compte que j'entretenais moi-même la maladie. si on peut la nommer ainsi, jusqu'à en arriver à cette phase d'épuisement extrême où les médicaments n'ont plus suffi et que l'effondrement est arrivé. Donc la première mauvaise habitude qui conduit au burn-out, c'est de fuir le problème tout en continuant à vivre comme s'il n'existait pas. La deuxième mauvaise habitude qui conduit au burn-out, c'est de reporter... Continuellement à plus tard, les prises de décisions importantes slash anxiogènes. Alors, je ne suis pas en train de dire qu'il faut prendre des décisions à la va-vite. Non, c'est important de prendre le temps de se poser pour pouvoir peser le pour et le contre et de trouver le temps de prendre la bonne décision pour soi. Mais ce qui est important d'éviter, c'est d'entrer dans un cercle vicieux où on reporte systématiquement et au final on ne... prend pas la décision. Et au final, ce qui risque de se passer, c'est que c'est l'environnement autour de nous qui va prendre une décision qui va pas être la bonne pour nous, et qui va contribuer à notre épuisement. Il faut savoir que plus on reporte, et plus le climat anxiogène va s'aggraver. En quelque sorte, c'est une façon qu'on a d'auto-alimenter notre propre anxiété, et de ce fait, les comportements à risque qui sont associés, notamment à aller se réfugier. dans les plaisirs immédiats. Et ça arrive souvent avec tout un tas de conséquences. Si je repense à mon expérience à ce moment-là, alors j'adorais mon travail, mais qui se passait dans des conditions qui n'étaient humainement pas du tout OK pour moi. J'étais en couple avec quelqu'un avec qui, quand je rentrais à la maison, on n'avait plus rien à se dire. Et ce qui s'est passé, c'est que pour éviter de voir la réalité en face, pour éviter de prendre la décision de la séparation, Tous les soirs, quand j'entrais du travail, on allait manger au resto. Alors on pensait que ça nous a donné l'illusion qu'on passait, qu'on partageait un bon moment de couple tous les deux au resto. Sauf que ça arrivait tous les soirs, qu'on ne discutait plus. Et qu'en réalité, quand la rupture est arrivée, ça s'est fait de façon beaucoup plus brutale. Et puis, comme on mangeait au resto tous les soirs, forcément, on avait fait à peu près un truc comme plus de 10 kilos chacun. Donc, ça a eu vraiment des conséquences assez pénibles pour tous les deux. Si on avait accepté de prendre la décision d'avoir cette conversation importante plus tôt, plutôt que de la décaler systématiquement en allant se réfugier dans un plaisir immédiat, il y aurait certainement eu... des conséquences beaucoup moins graves dans cette séparation. La troisième mauvaise habitude que j'aimerais te partager aujourd'hui, c'est de ne pas apprendre à gérer tes émotions. Alors, pourquoi je te le dis ? C'est une erreur que j'ai faite moi aussi. Parce que pendant longtemps, je pensais que pour être opérationnel, il ne fallait surtout pas être émotionnel. Et ça, c'était une erreur énorme parce que... Donc être opérationnel tout seul, c'est bien, sauf que dans la vraie vie, on est interdépendant les uns des autres. Donc c'est pas possible d'être opérationnel si on n'est pas émotionnel aussi. Dans le sens où, je dis pas qu'il faut se laisser submerger par ses émotions, pas du tout. Par contre, c'est important d'apprendre à les comprendre et à les gérer. Parce qu'à ce moment-là, ça nous permet de mettre le curseur au bon endroit pour pouvoir interagir. avec son entourage, que ce soit professionnel ou privé. Apprendre à gérer ses émotions, c'est être beaucoup mieux capable de faire la part des choses et de garder son sang froid, puisque pour être le meilleur opérationnel possible en temps réel, c'est important de garder son sang froid en toutes circonstances. Sinon le risque, ça va être qu'on va exploser beaucoup plus facilement et de façon beaucoup plus démesurée. et pas nécessairement avec les personnes qui sont à l'origine de notre stress. Et ce phénomène de montagne russe va être super épuisant pour tout ton corps et pour ta santé mentale. Donc la troisième mauvaise habitude qui conduit au burn-out, c'est de faire l'erreur, de croire qu'on n'a pas besoin d'apprendre à gérer ses émotions. La quatrième erreur, ou la quatrième mauvaise habitude, c'est de rester seule face à son anxiété, ou de rester seule face à ce qu'on traverse. Soit parce qu'on pense qu'on peut gérer ça seule, ou qu'on va minimiser le problème. C'est-à-dire que je me souviens dans mon cas à l'époque, donc je vais reprendre le cas de ma précédente relation de couple, parce que c'est l'exemple le plus facilement compréhensible. c'est que je voyais pas l'intérêt de parler de mon mal-être dans mon couple parce que professionnellement, ça se passait bien pour tous les deux. On était ensemble depuis quelques années, on vivait tous les deux ensemble dans un appartement qu'on adorait. On partait en vacances ensemble à peu près cinq fois par an. En gros, je pensais que j'avais absolument aucune raison de me plaindre et que quelque part, c'était moi qui faisais entre guillemets un caprice d'enfant gâté. Sauf qu'en réalité... J'ai pas appris à gérer, j'essayais de cacher cette mauvaise gestion émotionnelle sous le tapis. Et ça s'est installé dans la durée. Et quelque part, le fait de rester seule face à ça, j'ai pas pu prendre de recul qu'un professionnel par exemple aurait pu m'aider à prendre. Et ça m'a fait continuer à tourner en rond dans mon bocal sur mes scénarios catastrophes autour de ça. Rester seul face à son anxiété ou rester seul face à une situation compliquée qu'on traverse, ça ne nous permet pas d'avoir le recul nécessaire parce qu'on a trop la tête dans le guidon à ce moment-là. Donc c'est important dans ces phases-là de pouvoir se faire aider par les personnes compétentes. La cinquième mauvaise habitude que je veux te partager aujourd'hui qui conduit au burn-out, c'est de s'éparpiller dans tous les sens. On s'est par pied dans tous les sens, en mode trouver des diversions pour fuir le problème. Parce que, premièrement, ça ne va pas résoudre le problème déjà existant. Et en plus de ça, ça va en créer de nouveaux. Et une fois qu'on se fait dépasser par la situation, parce que, fatalement, ça va arriver, on va se retrouver figé en espérant que ça passe. Là, c'est un petit peu comme le lapin pris dans les phares d'une voiture. Alors effectivement, la situation va passer. En revanche, elle aura empiré du fait de notre manque de prise de position. Alors, je vais récapituler ces 5 mauvaises habitudes qui conduisent au burn-out. La première, c'est de fuir le problème tout en continuant de vivre de la même façon, en essayant de te persuader que ce problème n'existe pas. La deuxième, c'est de reporter systématiquement à plus tard les prises de décisions anxiogènes. La troisième mauvaise habitude, c'est de ne pas apprendre à gérer tes émotions. et de croire que la gestion des émotions est optionnelle. Quatrième mauvaise habitude, c'est de rester seul face à ton anxiété ou face à la situation compliquée que tu traverses. La cinquième mauvaise habitude, c'est de t'éparpiller dans tous les sens pour essayer de faire une diversion et te défocaliser du problème réel. Alors, si tu te reconnais dans ces mauvaises habitudes, Pas de panique, on se relaxe du nénuphar, je suis venue avec des solutions et des pistes pour t'aider à réfléchir sur ta situation. La première piste, c'est de te dire de prendre le temps de t'arrêter, particulièrement si tu penses que tu n'en as pas la possibilité. Il suffit de le décider en fait. Alors là, je te propose là tout de suite de prendre ton téléphone et de booker un moment pour toi dans ton agenda. Donne-toi l'autorisation d'arrêter de fuir la situation en tournant dans le bocal. Tu n'aimes pas tourner dans ton bocal. C'est agaçant. Personne n'aime tourner en rond dans son bocal. Même les poissons rouges détestent ça. Prends ton téléphone, boucle un moment pour toi, dans ton agenda. La deuxième piste que je voudrais te donner aujourd'hui, c'est de prendre soin de toi. Est-ce que c'est important de pouvoir s'accorder des moments de lâcher prise ? Ne serait-ce que pour ton bien-être mental ? Et que c'est important de pouvoir se reposer pour prendre des décisions importantes et réfléchies ? Prends le temps de te reposer, sans te juger. Enfin, de te reposer ou de faire n'importe quelle activité qui te fera du bien à toi. Et là, tu as un panel incroyable de possibilités pour choisir l'activité qui te fera du bien. Alors, Je ne vais pas me mettre en mode la super sophrologue qui va te dire il faut faire de la sophro, il faut faire de la pleine conscience, il faut faire des massages. Non, en fait, fais ce qui est bon pour toi. Si c'est du jardinage, fais du jardinage. Si tu as besoin de sortir des émotions de rage ou de colère, c'est important aussi que tu puisses t'autoriser à les sortir, soit en faisant des sports plus explosifs, ou en trouvant d'autres façons de pouvoir sortir cette rage et cette colère de façon... cadrer sans te faire mal et sans faire mal à personne. Dernièrement, une personne d'une entreprise dans laquelle j'étais intervenue pendant la semaine de la QVT me disait qu'avec des collègues, ils en étaient venus à dire, sur le ton de la blague, que ça serait chouette peut-être de demander un sac de boxe en salle de pause. Mais en réalité, oui, c'est pas une blague. C'est important de pouvoir canaliser ses émotions. Et si ce sac de frappe les aident à pouvoir gérer leur pulsion de colère ou de rage, mais évidemment qu'il faut le faire. C'est vraiment important de pouvoir prendre ses besoins physiques au sérieux. Parce que ça va t'aider à revenir dans ton corps et à te reconnecter avec tes ressentis. La troisième piste de réflexion que je veux te partager, c'est d'accueillir les choses telles qu'elles sont. Accueillir les choses telles qu'elles sont pour sortir du déni. Sans poser d'interprétation ou te raconter d'histoires superflues. Ça va être simplement de poser factuellement les faits sur le papier, pour te confronter à la réalité sans te juger. Et ça, ça va te permettre de faire le point sur ce dont tu as réellement envie. Enfin, la dernière piste de réflexion que je voulais partager avec toi aujourd'hui, ça va être de demander de l'aide à un professionnel. Alors on a beau dire que dans la vie tout finit par passer, ouais c'est vrai. Et il y a des situations dans lesquelles on a besoin d'aide extérieure. Et cette aide extérieure elle va te faire gagner un temps précieux et faire en sorte que la situation ne s'aggrave pas davantage. Ça va te permettre de prendre le recul nécessaire avec une personne neutre qui va aussi t'apprendre à gérer concrètement tes émotions sur le terrain et te libérer des croyances limitantes qui t'empêchent de prendre les bonnes décisions pour sortir de cette situation. D'ailleurs, si je regrette une seule chose dans ma thérapie et dans mon accompagnement personnel, c'est de ne pas avoir commencé 5 ans plus tôt. Parce que je pense que ça m'aurait évité de faire un paquet de boulettes. D'ailleurs, si tu veux que ce soit moi qui t'accompagne à avancer sur ta situation, tu trouveras le lien pour prendre rendez-vous dans la description de l'épisode. Je récapitule les quatre pistes de réflexion que je te propose pour éviter d'arriver au burn-out. La première, ça va être de prendre le temps pour t'autoriser de t'arrêter. La deuxième, c'est de... prendre soin de toi et d'écouter tes besoins et tes ressentis. La troisième, ça va être d'accueillir les choses telles qu'elles sont. La quatrième, ce sera de demander de l'aide à un professionnel. Et nous voilà déjà à la fin de cet épisode. J'espère qu'il t'a apporté des pistes pour arrêter ou t'éviter de prendre des mauvaises habitudes qui conduisent au burn-out. Je te laisse aussi en description les liens pour... t'inscrire à ma non-newsletter et télécharger le patch Anxiété Zéro. Et si cet épisode t'a plu, je serai gratitude que tu me laisses 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée pour m'aider à faire connaître la mission Anxiété Zéro. D'ici le prochain épisode, je te souhaite tout le meilleur et n'oublie pas, quoi que tu traverses, tu n'es pas seul.

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