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MOINS LE PODCAST

EPISODE 6 MOINS MANGER

EPISODE 6 MOINS MANGER

19min |05/05/2025|

6

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19min |05/05/2025|

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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans moi, le podcast qui t'invite à ralentir dans ce monde obsédé par le toujours plus. Je suis Sam et je suis passionnée par les choses simples, par une vie simple. Ici, pas de pression ni de performance, juste un espace pour souffler. Réfléchir et te reconnecter à l'essentiel. Alors Ausha, prends une pause, respire. Souris. Oui, dépose un sourire sur tes lèvres maintenant. Écoute, ferme les yeux et découvre avec moi tout ce qu'un peu de moins peut t'apporter de plus. Bonjour à toi et bienvenue dans ce nouvel épisode de Moi. Je suis Sam et aujourd'hui on va plonger ensemble dans un thème aussi ancien que l'humanité et pourtant si actuel, le jeûne, ou dit autrement, comment au moins manger pour mieux vivre. On en entend souvent parler du jeûne en ce moment. Est-ce que c'est un simple effet de mode sans fondement scientifique, voire dangereux, ou une vraie solution pour soulager ? Ou guérir des maux créés par notre mode de vie. Et dans un monde où l'on mange trois fois par jour, souvent sans faim, où les tentations sont partout, parler de ne pas manger peut sembler étrange, voire provoquant. Pourtant jeûner ce n'est pas se priver, c'est souffrir un espace, une pause, une détoxification du corps, mais aussi de l'esprit. Et si la clé d'une meilleure santé ne se trouvait pas dans ce que l'on consomme, Mais dans ce que l'on renonce à consommer. Aujourd'hui, je t'invite à plonger avec moi dans ce vide nourrissant. Jeûner, ce n'est pas juste s'arrêter de manger, c'est faire de la place, du vide. C'est une pratique à la fois simple et exigeante, qui va à contre-courant d'une époque où l'on consomme sans relâche, souvent par automatisme. par ennui, par habitude, par émotion. Mais si et si manger moins, c'était vivre plus. Et si dans ce ralentissement volontaire, dans cette pause, imposée au corps, on retrouvait quelque chose d'essentiel. La clarté, la vitalité, l'énergie, la paix. Aujourd'hui, je t'invite à explorer avec moi le jeûne, dans sa dimension... scientifique, philosophique, pratique et sensorielle, et à sentir peut-être qu'il ne s'agit pas seulement de ne pas manger, mais de goûter autrement la vie. Alors pourquoi jeûner ? On mange souvent par habitude, par émotion, par ennui, par peur du manque. Et notre société nous a appris à craindre le vide de l'estomac. Pourtant, biologiquement, le corps est fait pour alterner les périodes d'abondance et de pause. Le problème, c'est qu'on n'a plus de pause. Alors commençons par là. Pourquoi décider, dans une société d'abondance, de ne pas manger ou du moins de diminuer l'ingestion des aliments ? Eh bien parce que notre corps sait faire. Il sait faire. Et même il a été programmé pour ça. Et pendant des millénaires, nos ancêtres ont alterné période de cueillette et de chasse avec des moments de vide. Ce rythme d'abondance et de privation, c'était la norme. Ce n'est plus, ce n'est que depuis quelques décennies que nous mangeons trois fois par jour, au moins, tous les jours et même le soir. Alors que le soir, notre activité, après, c'est de dormir. Ça ne nécessite aucune énergie. Moi, par exemple, je ne dîne pas depuis des décennies, depuis je crois le lycée, parce que j'aime dormir légère et me réveiller légère. Alors, notre biologie n'a pas changé. Et quand tu jeûnes ton corps, il active des mécanismes ancestraux incroyablement puissants, des mécanismes d'adaptation. Dès les premières heures, ton organisme opère un switch métabolique. Quand après 12 à 16 heures sans manger, le corps commence à puiser dans ses réserves de graisse pour produire de l'énergie, il passe de la combustion du glucose à celle des graisses et là... C'est tout un monde qui s'ouvre à tout. Il entre dans un état qu'on appelle l'autophagie, ou se manger soi-même. C'est un peu comme un grand nettoyage intérieur. Les cellules endommagées sont recyclées. Une vraie usine. Les toxines et débris cellulaires, les inflammations qui favorisent les maladies chroniques sont éliminées. De nombreuses maladies sont améliorées en mangeant moins. Le jeûne prend le relais de la médecine moderne avec des symptômes qui disparaissent. Et tu redeviens plus neuf, plus léger, plus vivant. C'est naturel, ancestral. Et tous les animaux le font. Et les grandes traditions spirituelles l'ont intégré comme une voie de purification. Le jeûne devient alors un miroir. Il nous montre nos attachements. nos compensations, nos automatismes. Et il nous invite à revenir à l'essentiel. Et c'est le professeur Yoshinori Oshumi qui a reçu le prix Nobel de médecine en 2016 pour ses travaux justement sur ce mécanisme. Oui, le jeûne active littéralement un pouvoir de régénération, de régénération des cellules. Mais il y a aussi une autre dimension moins visible. Quand on jeûne, on se confronte à nos automatismes, à notre lien parfois émotionnel, compulsif ou existentiel avec la nourriture. On se découvre, on se redécouvre et parfois on se libère. Le jeûne a des effets thérapeutiques car depuis une dizaine d'années, sache que de nombreuses études scientifiques ont révélé des mécanismes inédits du fonctionnement du corps humain. Le jeûne s'attaque aux maladies chroniques qu'on pensait irréversibles. Il repousse les limites du vieillissement. Il révolutionne la conception de nos rythmes de vie. Alors bizarrement, malgré la somme immense des publications internationales sur les bienfaits du jeûne et un système de santé qui coûte très cher et qui ne fonctionne pas, eh bien le jeûne thérapeutique n'est pas reconnu en France. Il est bon de souligner que le jeûne n'a pas d'effet néfaste sur la santé. Le jeûne n'a qu'une seule difficulté, c'est le mental. Poser l'intention de jeûner, puis jeûner. C'est ça le plus difficile à faire, c'est passer le cap. Prendre la décision et le faire. Mais après, pour beaucoup de maladies, il n'y a aucun médicament. Comme par exemple le foie gras. Alors comment le jeûne peut-il soulager, voire guérir ? Un exemple, la fibromyalgie. Pour la fibromyalgie, la médecine classique ne dispose d'aucun médicament. Eh bien, sachez que les problèmes d'articulation s'envolent avec le jeûne, et qu'il y a des effets bien ciblés. Un effet antirheumatismal et anti-inflammatoire, bon pour le diabète de type 2, et l'hypertension, donc il est préventif dans les maladies cardiovasculaires. Il y a bien entendu des contre-indications aux jeunes, par exemple la cachexie, l'hyperthyroïdie, l'insuffisance hépatique ou rénale, l'anorexie, le diabète de type 1, les grossesses, donc il faut faire attention, il faut quand même aller voir son médecin. Donc le jeune lutte aussi contre le stress oxydatif, et donc il augmente l'espérance de vie, il décuple les capacités du corps à s'auto-réparer, et même... Il y a eu des études sur le cancer qui ont montré des effets anti-cancer du jeûne. Et quand on jeûne, on perd quelques kilos, du gras, de l'eau, et sans perdre de muscles. Sans perdre de muscles. C'est prouvé par des essais scientifiques, des observations cliniques, qu'il y a une préservation de l'intégrité du muscle, et donc aucun effet dommageable du jeûne. Donc le jeûne a une influence également sur le fonctionnement du cerveau, pour les maladies dégénératives comme l'Alzheimer. Et on sait que le jeûne, il améliore la mémoire. Il pourrait même soigner nos maladies métaboliques en pleine expansion dans notre monde moderne. Par exemple, ceux qui travaillent en horaire décalé développent des maladies cardiométaboliques, comme les pompiers. Des pompiers qui travaillent en horaire décalé, qui ont un travail très stressant et donc qui grignotent. Donc au lieu de prendre des médicaments coûteux, il vaut mieux jeûner. C'est gratuit. Ça fait des économies en plus et c'est très très efficace. Alors quels sont les autres effets sur la santé ? Par exemple, les personnes qui sont atteintes d'obésité, de diabète ou qui ont un risque de développer ces maladies. Et même concernant le diabète, de nombreux patients guérissent et n'ont plus besoin de médicaments pour le réguler. C'est juste incroyable. Alors, maintenant, comment jeûner ? Jeûner, ce n'est pas ne plus manger du tout. C'est choisir volontairement de faire une pause. Et cette pause, elle peut prendre plusieurs formes. Vous avez sûrement entendu parler du jeûne intermittent. Alors, c'est ne rien manger pendant 16 heures. Par exemple, dîner tôt. Sauter le petit déjeuner, donc c'est simple, accessible, efficace. Et garder une petite fenêtre de repas de 8 heures environ. Mieux vous compter les heures que les calories. C'est simple, souple et ça s'intègre facilement dans une vie quotidienne. Il y a aussi le jeûne hydrique de 24 heures. Une fois par semaine ou par mois, ne consommez que de l'eau. Observez donc, sentir et écoutez le corps. Le jeûne prolongé, 24h, 36h, voire plus, à condition bien sûr d'être bien préparé, bien accompagné et à l'écoute de son corps. Le jeûne créatif, ne rien avaler mais se nourrir autrement, lire, marcher, méditer, écrire, écouter, un podcast. Le jeûne spirituel ou symbolique, le jeûne d'écran par exemple. de parole, de stimulation, revenir à soi, revenir à l'essentiel. Et surtout, on ne cherche pas la performance, on cherche le lien à soi. L'important, ce n'est pas la durée, c'est l'intention, c'est l'espace que tu ouvres. Donc, quelques conseils simples pour commencer. Je vais t'en donner quelques-uns. Donc déjà, tu bois beaucoup, l'eau c'est ta meilleure alliée. Prépare-toi en douceur, réduis les sucres et les excitants quelques jours avant. Pose ton intention, ton intention de vouloir jeûner, puis reviens au calme, médite, respire, marche et écoute-toi. Et surtout, ne te juge pas, c'est un chemin, pas une performance. Renoue avec la frugalité de nos ancêtres et oublie le frigo, oublie les placards. Alors, quand tu jeûnes, sache que tu te dépouilles, et dans ce dépouillement tu gagnes beaucoup de choses. Tu gagnes en clarté mentale, moins de digestion, donc plus d'énergie pour penser, créer, ressentir. Une meilleure écoute du corps, tu redécouvres la faim, la satiété, l'appétit juste. Tu ressens un allègement global, physique, émotionnel, spirituel et une reconnexion à la gratitude. Manger devient un acte presque sacré et tu te rends compte de la faim dans le monde. Des gens qui n'ont rien à manger, tu le ressens dans ton pain. Tu gagnes aussi en discernement, tu deviens plus sensible à tes sensations. Tu manges mieux, car tu redécouvres la vraie faim, le vrai goût. Tu dors mieux aussi, tu penses plus juste, tu bouges plus librement. Et surtout, tu réalises que tu n'es pas dépendant, dépendante de la nourriture, que tu es capable de gérer la situation, de t'alléger, de faire de la place. Et dans cet espace, il y a de la beauté, de la poésie, de la liberté. Et au-delà de la santé, le jeûne t'enseigne le contentement. Le contentement. Tu réalises que tu n'as pas besoin de temps pour vivre et que dans ce vide, tu es plein. Tu es plein. Alors, nous allons passer maintenant à notre méditation guidée promise. Donc, je t'invite à vivre une autre forme de jeûne, un jeûne du tumulte, un jeûne du fer, un moment de pleine présence, douce et silencieuse. Alors, commence par t'installer confortablement. Assieds-toi ou allonge-toi, tu veux, et ferme doucement les yeux. Et respire. Inspire lentement par le nez. Et souffle doucement par la bouche. Encore une fois. Inspire comme si tu t'offrais un cadeau. Et expire comme si tu libérais une lourdeur ancienne. Laisse le corps s'alourdir. Laisse le mental s'éclaircir. Imagine maintenant que tu entres dans un espace blanc, vaste, paisible. Un lieu intérieur où tout est silence, pureté, lenteur. Ici, rien à faire, rien à vouloir, juste être. Visualise une lumière douce qui descend sur toi depuis le sommet du crâne. Elle glisse le long de ton front, de ta mâchoire, de ta gorge. Elle descend le long de tes épaules, de tes bras, de ton ventre et partout où elle passe, elle nettoie, elle allège. Tu sens ton être se vider doucement, comme un coquillage qui se laisse percer par la mer. Et dans ce vide, tu ressens une présence, quelque chose de subtil, un calme qui ne demande rien, un amour sans forme, une paix sans attente. Tu jeûnes et tu goûtes. Tu es vivant, vivante, même sans nourriture. Tu es nourri par autre chose, par l'instant, par l'essence. par le souffle. Et quand tu seras prêt, tout doucement, commence à revenir. Remue les doigts. Les orteils, étire-toi si tu veux et ouvre les yeux avec lenteur. Se calme, tu peux le retrouver. Il est là, en toi, à chaque fois que tu choisis de faire moins. Merci d'avoir écouté cet épisode de moins. Aujourd'hui, je t'invite à une simple expérience. Choisis un repas dans la semaine. Et saute-le, volontairement, pas par punition, mais par curiosité. Observe ce que tu ressens, pas juste dans le corps, mais dans le cœur, dans la tête, dans l'être. Et si ce moment t'a touché, je t'invite à le partager avec un proche, un ami, quelqu'un qui pourrait lui aussi avoir besoin de moi. On se retrouve très bientôt pour un prochain épisode et d'ici là, souviens-toi, moins manger, c'est parfois plus sain. A bientôt. Merci d'avoir pris cette pause avec moi dans Moins. Si cet épisode t'a inspiré à repenser tes priorités et à alléger ton quotidien, je t'invite à t'abonner. à partager ce podcast avec tous ceux qui, comme toi, aspirent à plus de sérénité et à me laisser un mot ou un avis sur ta plateforme d'écoute préférée. Nous poursuivrons ce chemin vers l'essentiel tous les 15 jours et d'ici là, souviens-toi, c'est souvent en faisant moins qu'on découvre ce qui compte le plus. À très bientôt !

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans moi, le podcast qui t'invite à ralentir dans ce monde obsédé par le toujours plus. Je suis Sam et je suis passionnée par les choses simples, par une vie simple. Ici, pas de pression ni de performance, juste un espace pour souffler. Réfléchir et te reconnecter à l'essentiel. Alors Ausha, prends une pause, respire. Souris. Oui, dépose un sourire sur tes lèvres maintenant. Écoute, ferme les yeux et découvre avec moi tout ce qu'un peu de moins peut t'apporter de plus. Bonjour à toi et bienvenue dans ce nouvel épisode de Moi. Je suis Sam et aujourd'hui on va plonger ensemble dans un thème aussi ancien que l'humanité et pourtant si actuel, le jeûne, ou dit autrement, comment au moins manger pour mieux vivre. On en entend souvent parler du jeûne en ce moment. Est-ce que c'est un simple effet de mode sans fondement scientifique, voire dangereux, ou une vraie solution pour soulager ? Ou guérir des maux créés par notre mode de vie. Et dans un monde où l'on mange trois fois par jour, souvent sans faim, où les tentations sont partout, parler de ne pas manger peut sembler étrange, voire provoquant. Pourtant jeûner ce n'est pas se priver, c'est souffrir un espace, une pause, une détoxification du corps, mais aussi de l'esprit. Et si la clé d'une meilleure santé ne se trouvait pas dans ce que l'on consomme, Mais dans ce que l'on renonce à consommer. Aujourd'hui, je t'invite à plonger avec moi dans ce vide nourrissant. Jeûner, ce n'est pas juste s'arrêter de manger, c'est faire de la place, du vide. C'est une pratique à la fois simple et exigeante, qui va à contre-courant d'une époque où l'on consomme sans relâche, souvent par automatisme. par ennui, par habitude, par émotion. Mais si et si manger moins, c'était vivre plus. Et si dans ce ralentissement volontaire, dans cette pause, imposée au corps, on retrouvait quelque chose d'essentiel. La clarté, la vitalité, l'énergie, la paix. Aujourd'hui, je t'invite à explorer avec moi le jeûne, dans sa dimension... scientifique, philosophique, pratique et sensorielle, et à sentir peut-être qu'il ne s'agit pas seulement de ne pas manger, mais de goûter autrement la vie. Alors pourquoi jeûner ? On mange souvent par habitude, par émotion, par ennui, par peur du manque. Et notre société nous a appris à craindre le vide de l'estomac. Pourtant, biologiquement, le corps est fait pour alterner les périodes d'abondance et de pause. Le problème, c'est qu'on n'a plus de pause. Alors commençons par là. Pourquoi décider, dans une société d'abondance, de ne pas manger ou du moins de diminuer l'ingestion des aliments ? Eh bien parce que notre corps sait faire. Il sait faire. Et même il a été programmé pour ça. Et pendant des millénaires, nos ancêtres ont alterné période de cueillette et de chasse avec des moments de vide. Ce rythme d'abondance et de privation, c'était la norme. Ce n'est plus, ce n'est que depuis quelques décennies que nous mangeons trois fois par jour, au moins, tous les jours et même le soir. Alors que le soir, notre activité, après, c'est de dormir. Ça ne nécessite aucune énergie. Moi, par exemple, je ne dîne pas depuis des décennies, depuis je crois le lycée, parce que j'aime dormir légère et me réveiller légère. Alors, notre biologie n'a pas changé. Et quand tu jeûnes ton corps, il active des mécanismes ancestraux incroyablement puissants, des mécanismes d'adaptation. Dès les premières heures, ton organisme opère un switch métabolique. Quand après 12 à 16 heures sans manger, le corps commence à puiser dans ses réserves de graisse pour produire de l'énergie, il passe de la combustion du glucose à celle des graisses et là... C'est tout un monde qui s'ouvre à tout. Il entre dans un état qu'on appelle l'autophagie, ou se manger soi-même. C'est un peu comme un grand nettoyage intérieur. Les cellules endommagées sont recyclées. Une vraie usine. Les toxines et débris cellulaires, les inflammations qui favorisent les maladies chroniques sont éliminées. De nombreuses maladies sont améliorées en mangeant moins. Le jeûne prend le relais de la médecine moderne avec des symptômes qui disparaissent. Et tu redeviens plus neuf, plus léger, plus vivant. C'est naturel, ancestral. Et tous les animaux le font. Et les grandes traditions spirituelles l'ont intégré comme une voie de purification. Le jeûne devient alors un miroir. Il nous montre nos attachements. nos compensations, nos automatismes. Et il nous invite à revenir à l'essentiel. Et c'est le professeur Yoshinori Oshumi qui a reçu le prix Nobel de médecine en 2016 pour ses travaux justement sur ce mécanisme. Oui, le jeûne active littéralement un pouvoir de régénération, de régénération des cellules. Mais il y a aussi une autre dimension moins visible. Quand on jeûne, on se confronte à nos automatismes, à notre lien parfois émotionnel, compulsif ou existentiel avec la nourriture. On se découvre, on se redécouvre et parfois on se libère. Le jeûne a des effets thérapeutiques car depuis une dizaine d'années, sache que de nombreuses études scientifiques ont révélé des mécanismes inédits du fonctionnement du corps humain. Le jeûne s'attaque aux maladies chroniques qu'on pensait irréversibles. Il repousse les limites du vieillissement. Il révolutionne la conception de nos rythmes de vie. Alors bizarrement, malgré la somme immense des publications internationales sur les bienfaits du jeûne et un système de santé qui coûte très cher et qui ne fonctionne pas, eh bien le jeûne thérapeutique n'est pas reconnu en France. Il est bon de souligner que le jeûne n'a pas d'effet néfaste sur la santé. Le jeûne n'a qu'une seule difficulté, c'est le mental. Poser l'intention de jeûner, puis jeûner. C'est ça le plus difficile à faire, c'est passer le cap. Prendre la décision et le faire. Mais après, pour beaucoup de maladies, il n'y a aucun médicament. Comme par exemple le foie gras. Alors comment le jeûne peut-il soulager, voire guérir ? Un exemple, la fibromyalgie. Pour la fibromyalgie, la médecine classique ne dispose d'aucun médicament. Eh bien, sachez que les problèmes d'articulation s'envolent avec le jeûne, et qu'il y a des effets bien ciblés. Un effet antirheumatismal et anti-inflammatoire, bon pour le diabète de type 2, et l'hypertension, donc il est préventif dans les maladies cardiovasculaires. Il y a bien entendu des contre-indications aux jeunes, par exemple la cachexie, l'hyperthyroïdie, l'insuffisance hépatique ou rénale, l'anorexie, le diabète de type 1, les grossesses, donc il faut faire attention, il faut quand même aller voir son médecin. Donc le jeune lutte aussi contre le stress oxydatif, et donc il augmente l'espérance de vie, il décuple les capacités du corps à s'auto-réparer, et même... Il y a eu des études sur le cancer qui ont montré des effets anti-cancer du jeûne. Et quand on jeûne, on perd quelques kilos, du gras, de l'eau, et sans perdre de muscles. Sans perdre de muscles. C'est prouvé par des essais scientifiques, des observations cliniques, qu'il y a une préservation de l'intégrité du muscle, et donc aucun effet dommageable du jeûne. Donc le jeûne a une influence également sur le fonctionnement du cerveau, pour les maladies dégénératives comme l'Alzheimer. Et on sait que le jeûne, il améliore la mémoire. Il pourrait même soigner nos maladies métaboliques en pleine expansion dans notre monde moderne. Par exemple, ceux qui travaillent en horaire décalé développent des maladies cardiométaboliques, comme les pompiers. Des pompiers qui travaillent en horaire décalé, qui ont un travail très stressant et donc qui grignotent. Donc au lieu de prendre des médicaments coûteux, il vaut mieux jeûner. C'est gratuit. Ça fait des économies en plus et c'est très très efficace. Alors quels sont les autres effets sur la santé ? Par exemple, les personnes qui sont atteintes d'obésité, de diabète ou qui ont un risque de développer ces maladies. Et même concernant le diabète, de nombreux patients guérissent et n'ont plus besoin de médicaments pour le réguler. C'est juste incroyable. Alors, maintenant, comment jeûner ? Jeûner, ce n'est pas ne plus manger du tout. C'est choisir volontairement de faire une pause. Et cette pause, elle peut prendre plusieurs formes. Vous avez sûrement entendu parler du jeûne intermittent. Alors, c'est ne rien manger pendant 16 heures. Par exemple, dîner tôt. Sauter le petit déjeuner, donc c'est simple, accessible, efficace. Et garder une petite fenêtre de repas de 8 heures environ. Mieux vous compter les heures que les calories. C'est simple, souple et ça s'intègre facilement dans une vie quotidienne. Il y a aussi le jeûne hydrique de 24 heures. Une fois par semaine ou par mois, ne consommez que de l'eau. Observez donc, sentir et écoutez le corps. Le jeûne prolongé, 24h, 36h, voire plus, à condition bien sûr d'être bien préparé, bien accompagné et à l'écoute de son corps. Le jeûne créatif, ne rien avaler mais se nourrir autrement, lire, marcher, méditer, écrire, écouter, un podcast. Le jeûne spirituel ou symbolique, le jeûne d'écran par exemple. de parole, de stimulation, revenir à soi, revenir à l'essentiel. Et surtout, on ne cherche pas la performance, on cherche le lien à soi. L'important, ce n'est pas la durée, c'est l'intention, c'est l'espace que tu ouvres. Donc, quelques conseils simples pour commencer. Je vais t'en donner quelques-uns. Donc déjà, tu bois beaucoup, l'eau c'est ta meilleure alliée. Prépare-toi en douceur, réduis les sucres et les excitants quelques jours avant. Pose ton intention, ton intention de vouloir jeûner, puis reviens au calme, médite, respire, marche et écoute-toi. Et surtout, ne te juge pas, c'est un chemin, pas une performance. Renoue avec la frugalité de nos ancêtres et oublie le frigo, oublie les placards. Alors, quand tu jeûnes, sache que tu te dépouilles, et dans ce dépouillement tu gagnes beaucoup de choses. Tu gagnes en clarté mentale, moins de digestion, donc plus d'énergie pour penser, créer, ressentir. Une meilleure écoute du corps, tu redécouvres la faim, la satiété, l'appétit juste. Tu ressens un allègement global, physique, émotionnel, spirituel et une reconnexion à la gratitude. Manger devient un acte presque sacré et tu te rends compte de la faim dans le monde. Des gens qui n'ont rien à manger, tu le ressens dans ton pain. Tu gagnes aussi en discernement, tu deviens plus sensible à tes sensations. Tu manges mieux, car tu redécouvres la vraie faim, le vrai goût. Tu dors mieux aussi, tu penses plus juste, tu bouges plus librement. Et surtout, tu réalises que tu n'es pas dépendant, dépendante de la nourriture, que tu es capable de gérer la situation, de t'alléger, de faire de la place. Et dans cet espace, il y a de la beauté, de la poésie, de la liberté. Et au-delà de la santé, le jeûne t'enseigne le contentement. Le contentement. Tu réalises que tu n'as pas besoin de temps pour vivre et que dans ce vide, tu es plein. Tu es plein. Alors, nous allons passer maintenant à notre méditation guidée promise. Donc, je t'invite à vivre une autre forme de jeûne, un jeûne du tumulte, un jeûne du fer, un moment de pleine présence, douce et silencieuse. Alors, commence par t'installer confortablement. Assieds-toi ou allonge-toi, tu veux, et ferme doucement les yeux. Et respire. Inspire lentement par le nez. Et souffle doucement par la bouche. Encore une fois. Inspire comme si tu t'offrais un cadeau. Et expire comme si tu libérais une lourdeur ancienne. Laisse le corps s'alourdir. Laisse le mental s'éclaircir. Imagine maintenant que tu entres dans un espace blanc, vaste, paisible. Un lieu intérieur où tout est silence, pureté, lenteur. Ici, rien à faire, rien à vouloir, juste être. Visualise une lumière douce qui descend sur toi depuis le sommet du crâne. Elle glisse le long de ton front, de ta mâchoire, de ta gorge. Elle descend le long de tes épaules, de tes bras, de ton ventre et partout où elle passe, elle nettoie, elle allège. Tu sens ton être se vider doucement, comme un coquillage qui se laisse percer par la mer. Et dans ce vide, tu ressens une présence, quelque chose de subtil, un calme qui ne demande rien, un amour sans forme, une paix sans attente. Tu jeûnes et tu goûtes. Tu es vivant, vivante, même sans nourriture. Tu es nourri par autre chose, par l'instant, par l'essence. par le souffle. Et quand tu seras prêt, tout doucement, commence à revenir. Remue les doigts. Les orteils, étire-toi si tu veux et ouvre les yeux avec lenteur. Se calme, tu peux le retrouver. Il est là, en toi, à chaque fois que tu choisis de faire moins. Merci d'avoir écouté cet épisode de moins. Aujourd'hui, je t'invite à une simple expérience. Choisis un repas dans la semaine. Et saute-le, volontairement, pas par punition, mais par curiosité. Observe ce que tu ressens, pas juste dans le corps, mais dans le cœur, dans la tête, dans l'être. Et si ce moment t'a touché, je t'invite à le partager avec un proche, un ami, quelqu'un qui pourrait lui aussi avoir besoin de moi. On se retrouve très bientôt pour un prochain épisode et d'ici là, souviens-toi, moins manger, c'est parfois plus sain. A bientôt. Merci d'avoir pris cette pause avec moi dans Moins. Si cet épisode t'a inspiré à repenser tes priorités et à alléger ton quotidien, je t'invite à t'abonner. à partager ce podcast avec tous ceux qui, comme toi, aspirent à plus de sérénité et à me laisser un mot ou un avis sur ta plateforme d'écoute préférée. Nous poursuivrons ce chemin vers l'essentiel tous les 15 jours et d'ici là, souviens-toi, c'est souvent en faisant moins qu'on découvre ce qui compte le plus. À très bientôt !

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans moi, le podcast qui t'invite à ralentir dans ce monde obsédé par le toujours plus. Je suis Sam et je suis passionnée par les choses simples, par une vie simple. Ici, pas de pression ni de performance, juste un espace pour souffler. Réfléchir et te reconnecter à l'essentiel. Alors Ausha, prends une pause, respire. Souris. Oui, dépose un sourire sur tes lèvres maintenant. Écoute, ferme les yeux et découvre avec moi tout ce qu'un peu de moins peut t'apporter de plus. Bonjour à toi et bienvenue dans ce nouvel épisode de Moi. Je suis Sam et aujourd'hui on va plonger ensemble dans un thème aussi ancien que l'humanité et pourtant si actuel, le jeûne, ou dit autrement, comment au moins manger pour mieux vivre. On en entend souvent parler du jeûne en ce moment. Est-ce que c'est un simple effet de mode sans fondement scientifique, voire dangereux, ou une vraie solution pour soulager ? Ou guérir des maux créés par notre mode de vie. Et dans un monde où l'on mange trois fois par jour, souvent sans faim, où les tentations sont partout, parler de ne pas manger peut sembler étrange, voire provoquant. Pourtant jeûner ce n'est pas se priver, c'est souffrir un espace, une pause, une détoxification du corps, mais aussi de l'esprit. Et si la clé d'une meilleure santé ne se trouvait pas dans ce que l'on consomme, Mais dans ce que l'on renonce à consommer. Aujourd'hui, je t'invite à plonger avec moi dans ce vide nourrissant. Jeûner, ce n'est pas juste s'arrêter de manger, c'est faire de la place, du vide. C'est une pratique à la fois simple et exigeante, qui va à contre-courant d'une époque où l'on consomme sans relâche, souvent par automatisme. par ennui, par habitude, par émotion. Mais si et si manger moins, c'était vivre plus. Et si dans ce ralentissement volontaire, dans cette pause, imposée au corps, on retrouvait quelque chose d'essentiel. La clarté, la vitalité, l'énergie, la paix. Aujourd'hui, je t'invite à explorer avec moi le jeûne, dans sa dimension... scientifique, philosophique, pratique et sensorielle, et à sentir peut-être qu'il ne s'agit pas seulement de ne pas manger, mais de goûter autrement la vie. Alors pourquoi jeûner ? On mange souvent par habitude, par émotion, par ennui, par peur du manque. Et notre société nous a appris à craindre le vide de l'estomac. Pourtant, biologiquement, le corps est fait pour alterner les périodes d'abondance et de pause. Le problème, c'est qu'on n'a plus de pause. Alors commençons par là. Pourquoi décider, dans une société d'abondance, de ne pas manger ou du moins de diminuer l'ingestion des aliments ? Eh bien parce que notre corps sait faire. Il sait faire. Et même il a été programmé pour ça. Et pendant des millénaires, nos ancêtres ont alterné période de cueillette et de chasse avec des moments de vide. Ce rythme d'abondance et de privation, c'était la norme. Ce n'est plus, ce n'est que depuis quelques décennies que nous mangeons trois fois par jour, au moins, tous les jours et même le soir. Alors que le soir, notre activité, après, c'est de dormir. Ça ne nécessite aucune énergie. Moi, par exemple, je ne dîne pas depuis des décennies, depuis je crois le lycée, parce que j'aime dormir légère et me réveiller légère. Alors, notre biologie n'a pas changé. Et quand tu jeûnes ton corps, il active des mécanismes ancestraux incroyablement puissants, des mécanismes d'adaptation. Dès les premières heures, ton organisme opère un switch métabolique. Quand après 12 à 16 heures sans manger, le corps commence à puiser dans ses réserves de graisse pour produire de l'énergie, il passe de la combustion du glucose à celle des graisses et là... C'est tout un monde qui s'ouvre à tout. Il entre dans un état qu'on appelle l'autophagie, ou se manger soi-même. C'est un peu comme un grand nettoyage intérieur. Les cellules endommagées sont recyclées. Une vraie usine. Les toxines et débris cellulaires, les inflammations qui favorisent les maladies chroniques sont éliminées. De nombreuses maladies sont améliorées en mangeant moins. Le jeûne prend le relais de la médecine moderne avec des symptômes qui disparaissent. Et tu redeviens plus neuf, plus léger, plus vivant. C'est naturel, ancestral. Et tous les animaux le font. Et les grandes traditions spirituelles l'ont intégré comme une voie de purification. Le jeûne devient alors un miroir. Il nous montre nos attachements. nos compensations, nos automatismes. Et il nous invite à revenir à l'essentiel. Et c'est le professeur Yoshinori Oshumi qui a reçu le prix Nobel de médecine en 2016 pour ses travaux justement sur ce mécanisme. Oui, le jeûne active littéralement un pouvoir de régénération, de régénération des cellules. Mais il y a aussi une autre dimension moins visible. Quand on jeûne, on se confronte à nos automatismes, à notre lien parfois émotionnel, compulsif ou existentiel avec la nourriture. On se découvre, on se redécouvre et parfois on se libère. Le jeûne a des effets thérapeutiques car depuis une dizaine d'années, sache que de nombreuses études scientifiques ont révélé des mécanismes inédits du fonctionnement du corps humain. Le jeûne s'attaque aux maladies chroniques qu'on pensait irréversibles. Il repousse les limites du vieillissement. Il révolutionne la conception de nos rythmes de vie. Alors bizarrement, malgré la somme immense des publications internationales sur les bienfaits du jeûne et un système de santé qui coûte très cher et qui ne fonctionne pas, eh bien le jeûne thérapeutique n'est pas reconnu en France. Il est bon de souligner que le jeûne n'a pas d'effet néfaste sur la santé. Le jeûne n'a qu'une seule difficulté, c'est le mental. Poser l'intention de jeûner, puis jeûner. C'est ça le plus difficile à faire, c'est passer le cap. Prendre la décision et le faire. Mais après, pour beaucoup de maladies, il n'y a aucun médicament. Comme par exemple le foie gras. Alors comment le jeûne peut-il soulager, voire guérir ? Un exemple, la fibromyalgie. Pour la fibromyalgie, la médecine classique ne dispose d'aucun médicament. Eh bien, sachez que les problèmes d'articulation s'envolent avec le jeûne, et qu'il y a des effets bien ciblés. Un effet antirheumatismal et anti-inflammatoire, bon pour le diabète de type 2, et l'hypertension, donc il est préventif dans les maladies cardiovasculaires. Il y a bien entendu des contre-indications aux jeunes, par exemple la cachexie, l'hyperthyroïdie, l'insuffisance hépatique ou rénale, l'anorexie, le diabète de type 1, les grossesses, donc il faut faire attention, il faut quand même aller voir son médecin. Donc le jeune lutte aussi contre le stress oxydatif, et donc il augmente l'espérance de vie, il décuple les capacités du corps à s'auto-réparer, et même... Il y a eu des études sur le cancer qui ont montré des effets anti-cancer du jeûne. Et quand on jeûne, on perd quelques kilos, du gras, de l'eau, et sans perdre de muscles. Sans perdre de muscles. C'est prouvé par des essais scientifiques, des observations cliniques, qu'il y a une préservation de l'intégrité du muscle, et donc aucun effet dommageable du jeûne. Donc le jeûne a une influence également sur le fonctionnement du cerveau, pour les maladies dégénératives comme l'Alzheimer. Et on sait que le jeûne, il améliore la mémoire. Il pourrait même soigner nos maladies métaboliques en pleine expansion dans notre monde moderne. Par exemple, ceux qui travaillent en horaire décalé développent des maladies cardiométaboliques, comme les pompiers. Des pompiers qui travaillent en horaire décalé, qui ont un travail très stressant et donc qui grignotent. Donc au lieu de prendre des médicaments coûteux, il vaut mieux jeûner. C'est gratuit. Ça fait des économies en plus et c'est très très efficace. Alors quels sont les autres effets sur la santé ? Par exemple, les personnes qui sont atteintes d'obésité, de diabète ou qui ont un risque de développer ces maladies. Et même concernant le diabète, de nombreux patients guérissent et n'ont plus besoin de médicaments pour le réguler. C'est juste incroyable. Alors, maintenant, comment jeûner ? Jeûner, ce n'est pas ne plus manger du tout. C'est choisir volontairement de faire une pause. Et cette pause, elle peut prendre plusieurs formes. Vous avez sûrement entendu parler du jeûne intermittent. Alors, c'est ne rien manger pendant 16 heures. Par exemple, dîner tôt. Sauter le petit déjeuner, donc c'est simple, accessible, efficace. Et garder une petite fenêtre de repas de 8 heures environ. Mieux vous compter les heures que les calories. C'est simple, souple et ça s'intègre facilement dans une vie quotidienne. Il y a aussi le jeûne hydrique de 24 heures. Une fois par semaine ou par mois, ne consommez que de l'eau. Observez donc, sentir et écoutez le corps. Le jeûne prolongé, 24h, 36h, voire plus, à condition bien sûr d'être bien préparé, bien accompagné et à l'écoute de son corps. Le jeûne créatif, ne rien avaler mais se nourrir autrement, lire, marcher, méditer, écrire, écouter, un podcast. Le jeûne spirituel ou symbolique, le jeûne d'écran par exemple. de parole, de stimulation, revenir à soi, revenir à l'essentiel. Et surtout, on ne cherche pas la performance, on cherche le lien à soi. L'important, ce n'est pas la durée, c'est l'intention, c'est l'espace que tu ouvres. Donc, quelques conseils simples pour commencer. Je vais t'en donner quelques-uns. Donc déjà, tu bois beaucoup, l'eau c'est ta meilleure alliée. Prépare-toi en douceur, réduis les sucres et les excitants quelques jours avant. Pose ton intention, ton intention de vouloir jeûner, puis reviens au calme, médite, respire, marche et écoute-toi. Et surtout, ne te juge pas, c'est un chemin, pas une performance. Renoue avec la frugalité de nos ancêtres et oublie le frigo, oublie les placards. Alors, quand tu jeûnes, sache que tu te dépouilles, et dans ce dépouillement tu gagnes beaucoup de choses. Tu gagnes en clarté mentale, moins de digestion, donc plus d'énergie pour penser, créer, ressentir. Une meilleure écoute du corps, tu redécouvres la faim, la satiété, l'appétit juste. Tu ressens un allègement global, physique, émotionnel, spirituel et une reconnexion à la gratitude. Manger devient un acte presque sacré et tu te rends compte de la faim dans le monde. Des gens qui n'ont rien à manger, tu le ressens dans ton pain. Tu gagnes aussi en discernement, tu deviens plus sensible à tes sensations. Tu manges mieux, car tu redécouvres la vraie faim, le vrai goût. Tu dors mieux aussi, tu penses plus juste, tu bouges plus librement. Et surtout, tu réalises que tu n'es pas dépendant, dépendante de la nourriture, que tu es capable de gérer la situation, de t'alléger, de faire de la place. Et dans cet espace, il y a de la beauté, de la poésie, de la liberté. Et au-delà de la santé, le jeûne t'enseigne le contentement. Le contentement. Tu réalises que tu n'as pas besoin de temps pour vivre et que dans ce vide, tu es plein. Tu es plein. Alors, nous allons passer maintenant à notre méditation guidée promise. Donc, je t'invite à vivre une autre forme de jeûne, un jeûne du tumulte, un jeûne du fer, un moment de pleine présence, douce et silencieuse. Alors, commence par t'installer confortablement. Assieds-toi ou allonge-toi, tu veux, et ferme doucement les yeux. Et respire. Inspire lentement par le nez. Et souffle doucement par la bouche. Encore une fois. Inspire comme si tu t'offrais un cadeau. Et expire comme si tu libérais une lourdeur ancienne. Laisse le corps s'alourdir. Laisse le mental s'éclaircir. Imagine maintenant que tu entres dans un espace blanc, vaste, paisible. Un lieu intérieur où tout est silence, pureté, lenteur. Ici, rien à faire, rien à vouloir, juste être. Visualise une lumière douce qui descend sur toi depuis le sommet du crâne. Elle glisse le long de ton front, de ta mâchoire, de ta gorge. Elle descend le long de tes épaules, de tes bras, de ton ventre et partout où elle passe, elle nettoie, elle allège. Tu sens ton être se vider doucement, comme un coquillage qui se laisse percer par la mer. Et dans ce vide, tu ressens une présence, quelque chose de subtil, un calme qui ne demande rien, un amour sans forme, une paix sans attente. Tu jeûnes et tu goûtes. Tu es vivant, vivante, même sans nourriture. Tu es nourri par autre chose, par l'instant, par l'essence. par le souffle. Et quand tu seras prêt, tout doucement, commence à revenir. Remue les doigts. Les orteils, étire-toi si tu veux et ouvre les yeux avec lenteur. Se calme, tu peux le retrouver. Il est là, en toi, à chaque fois que tu choisis de faire moins. Merci d'avoir écouté cet épisode de moins. Aujourd'hui, je t'invite à une simple expérience. Choisis un repas dans la semaine. Et saute-le, volontairement, pas par punition, mais par curiosité. Observe ce que tu ressens, pas juste dans le corps, mais dans le cœur, dans la tête, dans l'être. Et si ce moment t'a touché, je t'invite à le partager avec un proche, un ami, quelqu'un qui pourrait lui aussi avoir besoin de moi. On se retrouve très bientôt pour un prochain épisode et d'ici là, souviens-toi, moins manger, c'est parfois plus sain. A bientôt. Merci d'avoir pris cette pause avec moi dans Moins. Si cet épisode t'a inspiré à repenser tes priorités et à alléger ton quotidien, je t'invite à t'abonner. à partager ce podcast avec tous ceux qui, comme toi, aspirent à plus de sérénité et à me laisser un mot ou un avis sur ta plateforme d'écoute préférée. Nous poursuivrons ce chemin vers l'essentiel tous les 15 jours et d'ici là, souviens-toi, c'est souvent en faisant moins qu'on découvre ce qui compte le plus. À très bientôt !

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans moi, le podcast qui t'invite à ralentir dans ce monde obsédé par le toujours plus. Je suis Sam et je suis passionnée par les choses simples, par une vie simple. Ici, pas de pression ni de performance, juste un espace pour souffler. Réfléchir et te reconnecter à l'essentiel. Alors Ausha, prends une pause, respire. Souris. Oui, dépose un sourire sur tes lèvres maintenant. Écoute, ferme les yeux et découvre avec moi tout ce qu'un peu de moins peut t'apporter de plus. Bonjour à toi et bienvenue dans ce nouvel épisode de Moi. Je suis Sam et aujourd'hui on va plonger ensemble dans un thème aussi ancien que l'humanité et pourtant si actuel, le jeûne, ou dit autrement, comment au moins manger pour mieux vivre. On en entend souvent parler du jeûne en ce moment. Est-ce que c'est un simple effet de mode sans fondement scientifique, voire dangereux, ou une vraie solution pour soulager ? Ou guérir des maux créés par notre mode de vie. Et dans un monde où l'on mange trois fois par jour, souvent sans faim, où les tentations sont partout, parler de ne pas manger peut sembler étrange, voire provoquant. Pourtant jeûner ce n'est pas se priver, c'est souffrir un espace, une pause, une détoxification du corps, mais aussi de l'esprit. Et si la clé d'une meilleure santé ne se trouvait pas dans ce que l'on consomme, Mais dans ce que l'on renonce à consommer. Aujourd'hui, je t'invite à plonger avec moi dans ce vide nourrissant. Jeûner, ce n'est pas juste s'arrêter de manger, c'est faire de la place, du vide. C'est une pratique à la fois simple et exigeante, qui va à contre-courant d'une époque où l'on consomme sans relâche, souvent par automatisme. par ennui, par habitude, par émotion. Mais si et si manger moins, c'était vivre plus. Et si dans ce ralentissement volontaire, dans cette pause, imposée au corps, on retrouvait quelque chose d'essentiel. La clarté, la vitalité, l'énergie, la paix. Aujourd'hui, je t'invite à explorer avec moi le jeûne, dans sa dimension... scientifique, philosophique, pratique et sensorielle, et à sentir peut-être qu'il ne s'agit pas seulement de ne pas manger, mais de goûter autrement la vie. Alors pourquoi jeûner ? On mange souvent par habitude, par émotion, par ennui, par peur du manque. Et notre société nous a appris à craindre le vide de l'estomac. Pourtant, biologiquement, le corps est fait pour alterner les périodes d'abondance et de pause. Le problème, c'est qu'on n'a plus de pause. Alors commençons par là. Pourquoi décider, dans une société d'abondance, de ne pas manger ou du moins de diminuer l'ingestion des aliments ? Eh bien parce que notre corps sait faire. Il sait faire. Et même il a été programmé pour ça. Et pendant des millénaires, nos ancêtres ont alterné période de cueillette et de chasse avec des moments de vide. Ce rythme d'abondance et de privation, c'était la norme. Ce n'est plus, ce n'est que depuis quelques décennies que nous mangeons trois fois par jour, au moins, tous les jours et même le soir. Alors que le soir, notre activité, après, c'est de dormir. Ça ne nécessite aucune énergie. Moi, par exemple, je ne dîne pas depuis des décennies, depuis je crois le lycée, parce que j'aime dormir légère et me réveiller légère. Alors, notre biologie n'a pas changé. Et quand tu jeûnes ton corps, il active des mécanismes ancestraux incroyablement puissants, des mécanismes d'adaptation. Dès les premières heures, ton organisme opère un switch métabolique. Quand après 12 à 16 heures sans manger, le corps commence à puiser dans ses réserves de graisse pour produire de l'énergie, il passe de la combustion du glucose à celle des graisses et là... C'est tout un monde qui s'ouvre à tout. Il entre dans un état qu'on appelle l'autophagie, ou se manger soi-même. C'est un peu comme un grand nettoyage intérieur. Les cellules endommagées sont recyclées. Une vraie usine. Les toxines et débris cellulaires, les inflammations qui favorisent les maladies chroniques sont éliminées. De nombreuses maladies sont améliorées en mangeant moins. Le jeûne prend le relais de la médecine moderne avec des symptômes qui disparaissent. Et tu redeviens plus neuf, plus léger, plus vivant. C'est naturel, ancestral. Et tous les animaux le font. Et les grandes traditions spirituelles l'ont intégré comme une voie de purification. Le jeûne devient alors un miroir. Il nous montre nos attachements. nos compensations, nos automatismes. Et il nous invite à revenir à l'essentiel. Et c'est le professeur Yoshinori Oshumi qui a reçu le prix Nobel de médecine en 2016 pour ses travaux justement sur ce mécanisme. Oui, le jeûne active littéralement un pouvoir de régénération, de régénération des cellules. Mais il y a aussi une autre dimension moins visible. Quand on jeûne, on se confronte à nos automatismes, à notre lien parfois émotionnel, compulsif ou existentiel avec la nourriture. On se découvre, on se redécouvre et parfois on se libère. Le jeûne a des effets thérapeutiques car depuis une dizaine d'années, sache que de nombreuses études scientifiques ont révélé des mécanismes inédits du fonctionnement du corps humain. Le jeûne s'attaque aux maladies chroniques qu'on pensait irréversibles. Il repousse les limites du vieillissement. Il révolutionne la conception de nos rythmes de vie. Alors bizarrement, malgré la somme immense des publications internationales sur les bienfaits du jeûne et un système de santé qui coûte très cher et qui ne fonctionne pas, eh bien le jeûne thérapeutique n'est pas reconnu en France. Il est bon de souligner que le jeûne n'a pas d'effet néfaste sur la santé. Le jeûne n'a qu'une seule difficulté, c'est le mental. Poser l'intention de jeûner, puis jeûner. C'est ça le plus difficile à faire, c'est passer le cap. Prendre la décision et le faire. Mais après, pour beaucoup de maladies, il n'y a aucun médicament. Comme par exemple le foie gras. Alors comment le jeûne peut-il soulager, voire guérir ? Un exemple, la fibromyalgie. Pour la fibromyalgie, la médecine classique ne dispose d'aucun médicament. Eh bien, sachez que les problèmes d'articulation s'envolent avec le jeûne, et qu'il y a des effets bien ciblés. Un effet antirheumatismal et anti-inflammatoire, bon pour le diabète de type 2, et l'hypertension, donc il est préventif dans les maladies cardiovasculaires. Il y a bien entendu des contre-indications aux jeunes, par exemple la cachexie, l'hyperthyroïdie, l'insuffisance hépatique ou rénale, l'anorexie, le diabète de type 1, les grossesses, donc il faut faire attention, il faut quand même aller voir son médecin. Donc le jeune lutte aussi contre le stress oxydatif, et donc il augmente l'espérance de vie, il décuple les capacités du corps à s'auto-réparer, et même... Il y a eu des études sur le cancer qui ont montré des effets anti-cancer du jeûne. Et quand on jeûne, on perd quelques kilos, du gras, de l'eau, et sans perdre de muscles. Sans perdre de muscles. C'est prouvé par des essais scientifiques, des observations cliniques, qu'il y a une préservation de l'intégrité du muscle, et donc aucun effet dommageable du jeûne. Donc le jeûne a une influence également sur le fonctionnement du cerveau, pour les maladies dégénératives comme l'Alzheimer. Et on sait que le jeûne, il améliore la mémoire. Il pourrait même soigner nos maladies métaboliques en pleine expansion dans notre monde moderne. Par exemple, ceux qui travaillent en horaire décalé développent des maladies cardiométaboliques, comme les pompiers. Des pompiers qui travaillent en horaire décalé, qui ont un travail très stressant et donc qui grignotent. Donc au lieu de prendre des médicaments coûteux, il vaut mieux jeûner. C'est gratuit. Ça fait des économies en plus et c'est très très efficace. Alors quels sont les autres effets sur la santé ? Par exemple, les personnes qui sont atteintes d'obésité, de diabète ou qui ont un risque de développer ces maladies. Et même concernant le diabète, de nombreux patients guérissent et n'ont plus besoin de médicaments pour le réguler. C'est juste incroyable. Alors, maintenant, comment jeûner ? Jeûner, ce n'est pas ne plus manger du tout. C'est choisir volontairement de faire une pause. Et cette pause, elle peut prendre plusieurs formes. Vous avez sûrement entendu parler du jeûne intermittent. Alors, c'est ne rien manger pendant 16 heures. Par exemple, dîner tôt. Sauter le petit déjeuner, donc c'est simple, accessible, efficace. Et garder une petite fenêtre de repas de 8 heures environ. Mieux vous compter les heures que les calories. C'est simple, souple et ça s'intègre facilement dans une vie quotidienne. Il y a aussi le jeûne hydrique de 24 heures. Une fois par semaine ou par mois, ne consommez que de l'eau. Observez donc, sentir et écoutez le corps. Le jeûne prolongé, 24h, 36h, voire plus, à condition bien sûr d'être bien préparé, bien accompagné et à l'écoute de son corps. Le jeûne créatif, ne rien avaler mais se nourrir autrement, lire, marcher, méditer, écrire, écouter, un podcast. Le jeûne spirituel ou symbolique, le jeûne d'écran par exemple. de parole, de stimulation, revenir à soi, revenir à l'essentiel. Et surtout, on ne cherche pas la performance, on cherche le lien à soi. L'important, ce n'est pas la durée, c'est l'intention, c'est l'espace que tu ouvres. Donc, quelques conseils simples pour commencer. Je vais t'en donner quelques-uns. Donc déjà, tu bois beaucoup, l'eau c'est ta meilleure alliée. Prépare-toi en douceur, réduis les sucres et les excitants quelques jours avant. Pose ton intention, ton intention de vouloir jeûner, puis reviens au calme, médite, respire, marche et écoute-toi. Et surtout, ne te juge pas, c'est un chemin, pas une performance. Renoue avec la frugalité de nos ancêtres et oublie le frigo, oublie les placards. Alors, quand tu jeûnes, sache que tu te dépouilles, et dans ce dépouillement tu gagnes beaucoup de choses. Tu gagnes en clarté mentale, moins de digestion, donc plus d'énergie pour penser, créer, ressentir. Une meilleure écoute du corps, tu redécouvres la faim, la satiété, l'appétit juste. Tu ressens un allègement global, physique, émotionnel, spirituel et une reconnexion à la gratitude. Manger devient un acte presque sacré et tu te rends compte de la faim dans le monde. Des gens qui n'ont rien à manger, tu le ressens dans ton pain. Tu gagnes aussi en discernement, tu deviens plus sensible à tes sensations. Tu manges mieux, car tu redécouvres la vraie faim, le vrai goût. Tu dors mieux aussi, tu penses plus juste, tu bouges plus librement. Et surtout, tu réalises que tu n'es pas dépendant, dépendante de la nourriture, que tu es capable de gérer la situation, de t'alléger, de faire de la place. Et dans cet espace, il y a de la beauté, de la poésie, de la liberté. Et au-delà de la santé, le jeûne t'enseigne le contentement. Le contentement. Tu réalises que tu n'as pas besoin de temps pour vivre et que dans ce vide, tu es plein. Tu es plein. Alors, nous allons passer maintenant à notre méditation guidée promise. Donc, je t'invite à vivre une autre forme de jeûne, un jeûne du tumulte, un jeûne du fer, un moment de pleine présence, douce et silencieuse. Alors, commence par t'installer confortablement. Assieds-toi ou allonge-toi, tu veux, et ferme doucement les yeux. Et respire. Inspire lentement par le nez. Et souffle doucement par la bouche. Encore une fois. Inspire comme si tu t'offrais un cadeau. Et expire comme si tu libérais une lourdeur ancienne. Laisse le corps s'alourdir. Laisse le mental s'éclaircir. Imagine maintenant que tu entres dans un espace blanc, vaste, paisible. Un lieu intérieur où tout est silence, pureté, lenteur. Ici, rien à faire, rien à vouloir, juste être. Visualise une lumière douce qui descend sur toi depuis le sommet du crâne. Elle glisse le long de ton front, de ta mâchoire, de ta gorge. Elle descend le long de tes épaules, de tes bras, de ton ventre et partout où elle passe, elle nettoie, elle allège. Tu sens ton être se vider doucement, comme un coquillage qui se laisse percer par la mer. Et dans ce vide, tu ressens une présence, quelque chose de subtil, un calme qui ne demande rien, un amour sans forme, une paix sans attente. Tu jeûnes et tu goûtes. Tu es vivant, vivante, même sans nourriture. Tu es nourri par autre chose, par l'instant, par l'essence. par le souffle. Et quand tu seras prêt, tout doucement, commence à revenir. Remue les doigts. Les orteils, étire-toi si tu veux et ouvre les yeux avec lenteur. Se calme, tu peux le retrouver. Il est là, en toi, à chaque fois que tu choisis de faire moins. Merci d'avoir écouté cet épisode de moins. Aujourd'hui, je t'invite à une simple expérience. Choisis un repas dans la semaine. Et saute-le, volontairement, pas par punition, mais par curiosité. Observe ce que tu ressens, pas juste dans le corps, mais dans le cœur, dans la tête, dans l'être. Et si ce moment t'a touché, je t'invite à le partager avec un proche, un ami, quelqu'un qui pourrait lui aussi avoir besoin de moi. On se retrouve très bientôt pour un prochain épisode et d'ici là, souviens-toi, moins manger, c'est parfois plus sain. A bientôt. Merci d'avoir pris cette pause avec moi dans Moins. Si cet épisode t'a inspiré à repenser tes priorités et à alléger ton quotidien, je t'invite à t'abonner. à partager ce podcast avec tous ceux qui, comme toi, aspirent à plus de sérénité et à me laisser un mot ou un avis sur ta plateforme d'écoute préférée. Nous poursuivrons ce chemin vers l'essentiel tous les 15 jours et d'ici là, souviens-toi, c'est souvent en faisant moins qu'on découvre ce qui compte le plus. À très bientôt !

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